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  1. http://www.ledevoir.com/politique/montreal/434231/tarifs-2015-bixi-montreal-mise-sur-les-utilisateurs-sporadiques TARIFS 2015 Bixi Montréal mise sur les utilisateurs sporadiques 12 mars 2015 |Karl Rettino-Parazelli | Montréal Le Devoir Les tarifs de courte durée sont revus à la baisse pour 2015. Bixi veut reconquérir la clientèle des usagers occasionnels et prend les moyens d’y parvenir. Le comité exécutif de la Ville de Montréal a adopté mercredi la nouvelle grille tarifaire du service de vélo en libre-service, qui prévoit une diminution des tarifs de courte durée. Les utilisateurs réguliers constateront toutefois une légère augmentation du prix de l’abonnement annuel. Le prix de l’accès 24 heures passera cet été de 7 à 5 $ et celui de l’accès 72 heures, de 15 à 12 $. Bixi Montréal introduit également un nouveau tarif « aller simple » à 2,75 $, moins dispendieux qu’un billet de métro ou d’autobus. Ces ajustements ont été effectués pour répondre à l’importante baisse des revenus liés à la clientèle occasionnelle au cours des dernières années. Ceux-ci ont diminué de près de 40 % depuis 2012. « BIXI veut maximiser et accroître l’usage de son réseau, qui fait partie de l’offre de transport collectif », a expliqué par voie de communiqué la présidente du conseil d’administration de Bixi Montréal, Marie Elaine Farley. Pour ce qui est des abonnements, les membres annuels devront débourser 85 $ cet été, comparativement à 82,50 $ l’an dernier. L’abonnement pour 30 jours passe de 31,25 $ à 30 $, tandis que l’abonnement demi-saison, d’août à novembre, s’élève à 55 $. Pour la première fois cette année, les utilisateurs qui le désirent pourront également profiter d’un abonnement demi-saison s’échelonnant d’avril à juillet. Utilisation en baisse Les Bixi devraient faire leur apparition dans les 460 stations installées dans les rues de Montréal à partir du 23 mars, mais la saison ne débutera officiellement que le 15 avril prochain. De manière générale, Bixi Montréal a dénombré 33 216 membres actifs en 2014, contre 35 548 en 2013, une baisse de 6,5 %. Les 3,2 millions de déplacements enregistrés en 2014 constituaient par ailleurs une baisse de 4 % par rapport à la moyenne des résultats des cinq années précédentes. Le maire de Montréal, Denis Coderre, a assuré la survie des vélos en libre-service en acceptant en novembre dernier de verser une aide financière annuelle de 2,9 millions de dollars pendant cinq ans à Bixi Montréal.
  2. à voir si les banques baissent leurs taux hypothécaires... via LaPresse.ca La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 0,75% Publié le 21 janvier 2015 à 10h04 | Mis à jour à 10h04 RUDY LE COURS La Presse À la surprise générale, la Banque du Canada abaisse son taux directeur dans le but d'adoucir les effets négatifs de l'effondrement des cours du pétrole. Le taux cible de financement à un jour passe de 1% à 0,75%. Il n'avait pas bougé depuis septembre 2010. Le choc pétrolier ralentit déjà la croissance réelle qui passera à 1,5% en rythme annualisé au premier semestre tout en faisant plonger le taux d'inflation sous la barre de 1% durant la plus grande partie de 2015 avant de revenir près des 2% à la fin de 2016. «La mesure de politique prise par la Banque vise à offrir une assurance contre ces risques, à favoriser l'ajustement sectoriel nécessaire au renforcement des investissements et de la croissance, et à permettre à l'économie canadienne de retourner à son plein potentiel et l'inflation à la cible», expliquent les autorités monétaires. Reste à voir maintenant si les institutions financières abaisseront à leur tour leur taux préférentiel consenti à leurs meilleurs clients. Il est fixé à 3,0%, lui aussi depuis septembre 2010. Ce taux influence les prêts à taux variable. Dans son nouveau scénario économique, la Banque fait l'hypothèse que le cours moyen du baril de pétrole West Texas Intermediate sera de 60 $ américains d'ici la fin de 2016. Cela suppose qu'il se raffermira au cours des prochains mois. D'ici là, il pourrait diminuer encore à court terme. La Banque fait aussi l'hypothèse que le taux de change moyen du dollar canadien sera de 86 cents US durant la période tout en admettant que son annonce-surprise est susceptible de l'affaiblir à court terme Pour l'ensemble de 2015, le taux d'expansion réelle est ramené de 2,4% à 2,1% alors qu'il est augmenté d'un dixième à 2,4% pour l'an prochain. La diminution est surtout attribuable aux investissements des entreprises. En octobre, la Banque s'attendait à ce qu'ils soient un facteur de croissance. Désormais, c'est l'inverse bien qu'elle prévoit un redressement solide l'an prochain, parallèlement à la remontée attendue des cours pétroliers. L'autre grand changement à son scénario économique porte sur le revenu intérieur brut, une mesure fiable du pouvoir d'achat. Estimée à 1,7% en octobre, sa croissance est ramenée à 0,7% seulement. Cela signifie que les ménages et les entreprises ne sentiront pas l'enrichissement associé en général à la croissance. Autrement dit, l'équivalent de la baisse d'impôt associée à la chute des prix des carburants aura des effets de courte durée. Les conséquences négatives sur les investissements des entreprises et sur la valeur des exportations liées au pétrole prendront progressivement le dessus. Un prix plus faible du brut affaiblit la valeur des exportations alors que la baisse du dollar canadien augmente celle des biens importés. «L'affaiblissement des termes de l'échange du Canada aura un effet défavorable sur les revenus et la richesse, et influera de ce fait sur la consommation et les finances publiques.» Cela signifie que bien des ménages auront le sage réflexe de mettre de l'argent de côté, surtout dans les provinces pétrolières où les mises à pied vont se multiplier. Bref, l'argent en plus venu de la baisse du prix de l'essence ne sera pas automatiquement consommé ailleurs. C'est aussi un signal aux ministres des Finances d'aiguiser leurs crayons et de revoir leurs prévisions budgétaires, compte tenu de la chute anticipée de l'inflation qui va ralentir la croissance de l'assiette fiscale. La prochaine date de fixation du taux directeur sera le 15 avril.
  3. Après la performance mauvaise de février du marché de l'emploi au Québec, de bonne nouvelles pour mars: - 15 100 personnes de plus qui ont un emploi (gain de 24 000 emplois à temps plein et perte de 8 900 emplois à temps partiel) - Baisse du taux de chômage à 7,6% http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/140404/dq140404a-fra.htm Voir Tableau 3 pour plus d'infos.
  4. Enfin une bonne nouvelle *** Le secteur manufacturier retrouve son niveau d'avant 2008 http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/manufacturier/le-secteur-manufacturier-retrouve-son-niveau-d-avant-2008/568948 C’est une bonne nouvelle qu’avait à annoncer ce matin les Manufacturiers et Exportateurs du Québec : le secteur manufacturier a retrouvé en mars le niveau d’avant la crise économique mondiale de 2008. La création de PME ou leur expansion fait moins de bruit que la fermeture de grosses usines comme Electrolux, à L’Assomption, mais les dernières statistiques montrent un dynamisme certain. Si les ventes de biens manufacturiers au Canada, en mars, ont augmenté de 216 M$ pour atteindre près de 51 G$ (milliards de dollars), c’est essentiellement parce les ventes au Québec ont cru de 243 M$ au cours du même mois. Cette augmentation au Québec suit une légère baisse de 15 M$ en février et une hausse de 355 M$ en janvier. Ce qui a permis au secteur manufacturier québécois de retrouver son niveau de ventes de 12 G$ de 2007. En 1994, à l’aube de l’Accord de libre-échange nord-américain, l’ALENA, les ventes manufacturières au Québec se chiffraient à 7 G$. Cet accord allait fournir une poussée d’adrénaline au secteur manufacturier dont les ventes ont grimpé à 12 G$ au début du 21e siècle. La période 2001 à 2007 en a été une de relative stabilité. Puis, la crise de 2008 a amputé 2 G$ de ventes au bilan de 2009. Il aura donc fallu quatre ans pour récupérer ces 2 G$. Audrey Azoulay, directrice des affaires publiques et relations gouvernementales de MEQ, se réjouit de cette bonne nouvelle mais préfère attendre avant de sabrer le champagne. «La baisse du dollar canadien a sans doute à voir avec la bonne performance du secteur manufacturier. La question est de savoir comment va évoluer notre dollar au cours des prochains mois. Et puis, le faible coût de l’énergie aux États-Unis, surtout à cause de l’exploitation massive du gaz de schiste, fait un dure concurrence à nos entreprises.»
  5. Publié le 02 mars 2013 à 06h00 | Mis à jour le 02 mars 2013 à 06h00 Nouer le cordon François Cardinal La Presse L'idée était déjà saugrenue. Voilà qu'elle devient morbide. La CMM a demandé au CIRANO de se pencher sur deux scénarios de péage pour la région métropolitaine, dont le péage-cordon autour du centre-ville, comme à Londres. Or, le bilan de ce dernier, qui fête ses 10 ans ces jours-ci, montre bien les risques qu'une telle mesure ferait courir à Montréal. Implanté dans la capitale britannique le 17 février 2003, le «congestion charge» restreint l'accès au centre de la ville en tarifant les véhicules qui pénètrent dans un périmètre comprenant la City et le West End. À l'époque, la création d'une zone de péage sans précédent a fait rugir au point où le maire anticipait un «bloody day» le jour de l'inauguration. Puis, tranquillement, les esprits se sont calmés, les habitudes ont changé... et les automobilistes se sont trouvés d'autres chemins! L'impact sur la circulation de cette vaste zone de péage est en effet très mitigé. On a bel et bien observé une diminution des voitures en nombre absolu dans le coeur de Londres, mais pas de baisse du trafic ou de la pollution atmosphérique. Comment est-ce possible? Le centre-ville s'est bel et bien vidé d'un certain nombre de voitures, mais celles-ci ont été remplacées par des chantiers, des voies réservées et des pistes cyclables. Résultat: malgré une baisse de 20% du nombre de véhicules, la congestion n'a pas été réduite, bien qu'il s'agisse du tout premier objectif de la mesure. On s'est aussi aperçu que la vaste majorité des autos qui n'entraient plus au centre-ville choisissaient plutôt de le longer. Des bouchons de circulation se sont ainsi formés autour de la zone payante, déplaçant ainsi les problèmes de trafic et de pollution un peu plus loin. On n'a donc pas véritablement réduit la motorisation pour la peine, mais on semble, par contre, avoir réduit les profits des commerçants! Les constats ne sont pas clairs à ce sujet, mais une étude publiée en 2007 dans le réputé Journal of Transport Economics and Policy démontre un impact diffus sur les magasins: certains n'ont pas été affectés, d'autres ont noté une baisse de leurs ventes atteignant 7%. Imaginons maintenant l'impact sur un centre-ville de taille moyenne qui n'a pas le pouvoir d'attraction de la City. Imaginons un péage au coeur d'une métropole dont plusieurs artères commerciales sont mal en point. Imaginons une barrière tarifaire aux portes d'une ville qui rechigne à organiser une journée sans voitures par année... Vrai, il y a un argument de poids en faveur du péage londonien: ses revenus. L'an dernier, la Ville a récolté plus de 430 millionsCAN qui ont permis de développer le transport en commun. Pas mal... si on passe sous silence le tarif exigé (15$) et le fait que le tiers de cette somme (5$) sert à opérer le réseau de péages. Exiger un tel montant serait évidemment impossible ici. Si la 5e métropole mondiale en terme de PIB peine à faire de ce péage une réussite, comment penser une seule seconde que la 78e ferait mieux? Le cordon, tôt ou tard, finirait par l'asphyxier.
  6. Bon article sur cyberpresse faisant la situation du taux d’occupation des principales artères commerciales. La multiplication des pancartes «À louer» http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201312/18/01-4722014-la-multiplication-des-pancartes-a-louer.php Sur Sainte Catherine , le taux d'inoccupation n'a jamais été aussi élevé en 15 ans. Et qu'il augmentera encore. Les loyers ont pourtant baissé de «10 à 20% depuis un an».
  7. L'île de Montréal a atteint Kyoto Publié le 12 juin 2013 à 14h06 L'abandon progressif du mazout pour chauffer les maisons a permis à l'agglomération de Montréal de rejoindre un club select: elle figure parmi les bons élèves qui ont respecté un des principaux objectifs du protocole de Kyoto, soit de diminuer de 6% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. L'inventaire 2010 des GES, que vient de rendre public la Ville de Montréal, attribue essentiellement cette performance au secteur résidentiel, dont les émissions ont baissé de 40% entre 1990 et 2009. Le secteur industriel a quant à lui diminué ses émissions de 7%. Le portrait est tout autre en ce qui concerne les secteurs commercial et institutionnel, dont les émissions ont augmenté de 34%. «La croissance de la demande énergétique du secteur ainsi que l'augmentation de la consommation de mazout et de gaz naturel» expliquent cette hausse, note le rapport. Ce bilan concerne la Ville de Montréal, ses 19 arrondissements et les 14 villes reconstituées sur l'île. L'agglomération couvre un territoire d'environ 500 km carrés pour une population de 1,8 million d'habitants. Les émissions de ce grand ensemble sont passées de 15 013 kilotonnes d'équivalent CO2 en 1990, à 14 090 kilotonnes en 2009. L'agglomération est cependant encore loin de l'objectif annoncé en 2005, qui était de réduire de 30% d'ici 2020 les émissions par rapport à 1990. «La réduction globale de 6% (...) peut sembler mineure, mais il est important de considérer que cette réduction a eu lieu malgré une hausse de 6% de la population», explique le rapport. En terme d'émissions de GES par habitant, on note ainsi une baisse de 11% entre 1990 et 2009. Au Quebec, pendant la même période, les émissions par habitant ont baissé de 13%. Plus de détails à venir. http://www.lapresse.ca/environnement/201306/12/01-4660516-lile-de-montreal-a-atteint-kyoto.php
  8. D'aprés le recensement de 2011,il ya une tendeance à la baisse. http://www.cjnews.com/index.php?q=node/106910
  9. Recyc-Québec Les Québécois produisent moins de déchets Agence QMI Jean-Luc Lavallée 11/12/2012 17h49 Les Québécois ont produit 746 kg de déchets par habitant en 2011, une baisse significative de 14,5 % par rapport à 2008. Il s'agit de la diminution la plus importante observée depuis vingt ans. Ces nouvelles statistiques réjouissent Recyc-Québec, qui a rendu public mardi son bilan 2010-2011 de la gestion des matières résiduelles. Trois ans plus tôt, à titre comparatif, les Québécois produisaient 872 kg de matières destinées à l'enfouissement ou à l'incinérateur par personne, soit 126 kg de plus. En 2011, près de 5,9 millions de tonnes de matières résiduelles ont été éliminées au Québec. Ces chiffres incluent les déchets domestiques et les déchets humides (boues municipales). En tonnage brut, cela représente une baisse de 13 %. «Nous devons être très fiers des progrès accomplis, cette baisse inédite confirme que le Québec poursuit la tendance de réduction», a dit la PDG de Recyc-Québec, Ginette Bureau. L'objectif de 700 kg, fixé pour 2015 dans la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles semble à portée de main. Autre chiffre percutant : le nombre de lieux d'élimination en activité a diminué de 75 % depuis 2008. Si les Québécois produisent moins de déchets, ils recyclent forcément davantage. En 2010, les 38 centres de tri de la province ont franchi le cap du million de tonnes (1 041 000 tonnes) de matières récupérées. Cela représente une augmentation de 13 % en deux ans. Le taux global de mise en valeur des matières issues de la collecte sélective résidentielle a atteint 59 % (75 % pour le papier et le carton, 53 % pour le verre, 37 % pour le métal, 16 % pour le plastique). L'objectif est d'atteindre 70 % en 2015. Seule ombre au tableau : les résidus verts et alimentaires prennent encore le chemin de la poubelle dans 88 % des cas. Ces matières compostables occupent toujours le haut du pavé au chapitre de l'élimination puisqu'elles représentent 41 % des matières destinées à l'enfouissement ou l'incinération. Globalement, le taux de récupération des matières organiques (en incluant les boues) se situe à seulement 18 %, à des années-lumière de l'objectif ambitieux de 60 % pour 2015. Recyc-Québec reconnaît d'ailleurs l'ampleur de la tâche. «C'est vraiment le défi des prochaines années pour le Québec que d'essayer de gérer ses matières organiques», a indiqué Erwanne Plisson, conseillère en communication chez Recyc-Québec.
  10. Seul le Québec, IPE et la Saskatchewan ont eu augmentation du taux de chômage Faut croire que la reprise économique est maintenant bien amorcée au pays. Retour aux chiffres normaux... *** Emploi - Perte de 25 700 emplois au Québec en décembre Le taux de chômage a crû de 0,7 % au Québec en décembre pour atteindre 8,7 %, rapporte Statistique Canada. L'organisme note une baisse de 25 700 emplois dans la province par rapport à novembre. Le taux de chômage a crû de 0,7 % au Québec en décembre pour atteindre 8,7 %, rapporte Statistique Canada. L'organisme note une baisse de 25 700 emplois dans la province par rapport à novembre. Dans l'ensemble du Canada, le taux de chômage a légèrement augmenté en décembre, pour s'établir à 7,5 %, en hausse de 0,1 % par rapport à novembre. Statistique Canada souligne que 17 500 emplois ont été ajoutés en décembre au pays après deux mois de baisses. Toutefois, le taux de chômage a augmenté parce que davantage de personnes ont cherché activement du travail. L'organisme rapporte une augmentation de 43 000 du nombre de personnes travaillant à temps partiel en décembre mais note aussi une baisse de 26 000 du nombre de travailleurs à temps plein. Le nombre d'emplois dans le secteur de la fabrication a augmenté de 30 000 en décembre. Parallèlement, le nombre d'emplois a baissé de 7200 dans les services publics et est resté à peu près inchangé dans les autres secteurs. Pour l'ensemble de l'année 2011, les gains sont de 199 000 emplois au pays. La grande majorité de ces emplois ont été créés durant les six premiers mois de l'année. Hausse du chômage au Québec Dans les provinces, l'emploi a augmenté en décembre en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard. L'emploi a toutefois diminué au Québec pour un troisième mois consécutif. La diminution était estimée à 25 700 emplois en décembre, portant le taux de chômage à 8,7 %. Les baisses les plus marquées au Québec se situent dans le secteur de la construction (monctezuma : pourant c'est pas les chantiers qui manquent !?!?) et dans celui des soins de santé et de l'assistance sociale. Le Québec a connu une baisse de 51 000 emplois en un an. Taux de chômage par province, décembre (novembre entre parenthèses) Terre-Neuve-et-Labrador 12,8 (13,2) Île-du-Prince-Édouard 11,4 (11,1) Nouvelle-Écosse 7,8 (8,6) Nouveau-Brunswick 9,4 (9,8) Québec 8,7 (8,0) Ontario 7,7 (7,9) Manitoba 5,4 (5,5) Saskatchewan 5,2 (5,1) Alberta 4,9 (5,0) Colombie-Britannique 7,0 (7,0)
  11. C'est sur que à premiere vue,ce n'est pas grand chose mais cest peut etre comme cela qu'on pourra esperer peut etre un jour un vol direct sur ce pays; Puis la communauté juive est toujours présente à Montreal,meme si elle est en baisse. http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201208/28/01-4568960-gerald-tremblay-part-en-mission-en-israel.php
  12. Le Soleil Le mercredi 25 avril 2007 Ceux qui espéraient une baisse des taux hypothécaires pour acheter une propriété en 2007 pourraient attendre longtemps. Les taux risquent plutôt d'augmenter en milieu d'année. Mais la hausse devrait être contenue. Les économistes du Mouvement Desjardins ont noté, dans leur plus récente prévision des taux d'intérêt, que l'économie américaine se comporte mieux que prévu depuis le début de l'année. Si les bonnes nouvelles se multiplient, la Banque du Canada pourrait ne pas toucher à son taux directeur. Desjardins prévoit tout de même une légère remontée des taux en deuxième moitié d'année, ce qui va se répercuter chez les institutions financières. Desjardins, qui détient 40 % du prêt hypothécaire au Québec, entrevoit un taux préférentiel fluctuant entre 5,50 et 6 % en 2007. Ce taux sert de référence pour les hypothèques à taux variable. Compte tenu de la relative stabilité des taux à court terme, la remontée pourrait être plus notée dans les échéances à long terme. Le taux de cinq ans, actuellement de 6,65 %, pourrait ainsi grimper jusqu'à 7,10 % à la fin de l'année.
  13. Les prix des immeubles locatifs seront à la baisse pour longtemps Les Affaires Bernard Mooney Selon vous, quel sera l'effet de la crise financière sur les prix des immeubles locatifs et sur l'offre et la demande de loyers au Québec ? - Étienne L'évolution du marché immobilier à long terme dépend de l'économie, des taux d'intérêt et de la croissance démographique. Et il est évident que la crise financière aura un effet sur ce marché. Il faut s'attendre à une baisse des prix des immeubles, ou à tout le moins à une stagnation des prix sur une longue période, selon les marchés. En principe, plus les prix ont grimpé, plus ils devraient baisser. Par ailleurs, la baisse sera plus importante dans les régions les plus frappées par la récession. Alors, si vous prévoyez une grave récession au Québec, vous devriez également prévoir une forte baisse des prix, même s'il y a eu moins de spéculation ici que dans l'Ouest du pays. Les faibles taux d'intérêt sont un facteur qui limitent les dégâts, mais ils ne suffiront pas à enrayer la baisse des prix. Cela dit, l'investisseur ne devrait pas se laisser trop influencer par les prévisions macroéconomiques. Il devrait surtout faire ses devoirs, c'est-à-dire étudier les marchés qui l'intéressent, et se tenir au courant des transactions immobilières pour avoir une bonne idée de l'évolution des prix et se préparer à saisir les occasions. Par-dessus tout, il doit être très patient. Le cycle du marché immobilier prend de nombreuses années à se déployer.
  14. Excellent video provenant de l'émission Dumont à V qui explique en partie pourquoi la CSST coute de plus en plus cher, même si les accidents diminuent! http://vtele.ca/videos/dumont/npd-le-nouveau-beau-risque-csst-accidents-a-la-baisse-mais-couts-a-la-hausse_30259_30260.php
  15. Les entrepreneurs freinent leurs ardeurs Montréal, Laval et le MTQ constatent une baisse importante du coût des travaux. «L'escompte Marteau» pourrait toutefois être de courte durée, selon le milieu policier. La mise en place de nouvelles règles d'octroi de contrats et la présence déstabilisante de l'opération Marteau ont forcé les joueurs-clés de l'industrie de la construction à freiner leur ardeur, ce qui a ouvert la porte à de nouveaux entrepreneurs et fait baisser les prix dans les municipalités, a appris Le Devoir. Cet «escompte Marteau», comme on l'appelle dans les milieux policiers et municipaux, ne serait toutefois qu'un repli stratégique le temps que l'attention sur l'organisation des contrats publics se détourne. «Ils se gardent une petite gêne pour l'instant», a expliqué une source bien au fait de la situation. Une autre personne qui a requis l'anonymat a renchéri: «Pour calmer le jeu, le club des entrepreneurs nous a donné un escompte, un rabais qu'on peut associer à Marteau. Mais le même groupe de soumissionnaires commence à revenir.» De fait, à Montréal, Laval et au ministère des Transports du Québec, on constate une baisse importante du coût des travaux au cours de la dernière année. La raison? Le marché s'est ouvert et de nouveaux entrepreneurs ont soumissionné pour obtenir des contrats d'infrastructure. À Montréal, l'écart entre l'estimation interne des coûts réalisée par la Ville et le prix final des contrats est de 36 % inférieur en ce qui a trait aux travaux d'aqueduc et d'égout. Dans le cas des travaux de chaussée, la baisse est de 36 % également. Dans le domaine des parcs et pistes cyclables, c'est une baisse de 15 % du coût des travaux. «On constate qu'il y a de nouveaux joueurs qui répondent aux appels d'offres. Certains viennent de l'extérieur de Montréal et n'ont jamais soumissionné à Montréal avant. Plus il y a d'entrepreneurs, plus les prix baissent», a expliqué au Devoir Alan DeSousa, le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal. Selon les recherches effectuées par Le Devoir dans les derniers jours, pas moins de 78,5 % des contrats octroyés par le comité exécutif de Montréal entre décembre 2009 et octobre 2010 l'ont été à des entreprises qui ne font pas partie des gros joueurs de la construction dans la région. Auparavant, c'était la proportion inverse. À peine 23 des 107 nouveaux contrats sont allés aux 15 entrepreneurs qui ont eu la part du lion des contrats sur l'île entre 2005 et 2009. Parmi ces 15 entreprises généralement dominantes dans le marché, seulement le tiers a postulé ou décroché des contrats depuis décembre: Construction Louisbourg (5), Construction Soter (5), Construction DJL (4), Construction Catcan (4), Infrabec (3) et Construction Garnier (3). Toutes ces entreprises ont obtenu les contrats depuis juin dernier. Même scénario dans le génie-conseil, alors que seulement cinq «réguliers» ont obtenu des contrats depuis un an, soit LVM (filiale de Dessau), Genivar à deux reprises, Cima+ et Groupe Séguin. Nouveaux joueurs Construction Doverco, de Saint-Eustache, est l'une des nouvelles entreprises à avoir tenté sa chance dans le marché montréalais. Cet été, elle a obtenu deux contrats d'une valeur totale de 465 000 $ pour réaliser des travaux facilitant l'accès à un centre communautaire et à un aréna. «On n'a jamais eu Montréal comme client avant», confirme le président, Yves Savard. Pourquoi avoir soumissionné cette année? «Je ne sais pas. On a tenté notre chance sur ces contrats et on les a obtenus, c'est tout.» M. Savard affirme ne jamais avoir subi de pression auparavant pour ne pas travailler à Montréal. «C'est juste une question de choix», dit-il, ajoutant qu'il va probablement continuer de brasser des affaires à Montréal. N'empêche, ils sont plusieurs comme lui depuis un an à venir de Laval, Boisbriand, Varennes, Boucherville, et même d'aussi loin que Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Alan DeSousa affirme que les mesures prises par Montréal portent leurs fruits. D'abord, la Ville a accordé moins de contrats cet hiver, ce qui a créé une pression sur les entreprises qui cherchaient du travail. Ensuite, la Ville a fractionné les gros contrats pour permettre à de petits entrepreneurs de se qualifier. Puis, Montréal a mis un bémol à l'utilisation des consortiums, ces regroupements d'entreprises qui répondent ensemble à un contrat, notamment dans le cas des firmes de génie-conseil. «Plus il y a de consortiums, moins il y a de joueurs dans l'appel d'offres», dit M. DeSousa. Pourquoi les habitués du marché obtiennent-ils plus de contrats depuis le mois de juin, avec une pointe à la fin du mois d'août? «On regarde ça attentivement, mais on ne sait pas, dit Alan DeSousa. On pense que c'est parce que les contrats accordés sont plus gros que cet hiver, alors ils ont plus d'intérêts et d'avantages.» Une baisse à Laval Même scénario de baisse des prix à Laval, qui n'a pourtant pas mis en place de mesures spéciales depuis un an, contrairement à Montréal. La facture des travaux de rénovation des égouts et des aqueducs a baissé de 22 % depuis décembre. Dans le domaine de la chaussée, c'est une chute de 26 %. Parcs et pistes cyclables: -20 %. «On a sensiblement le même volume de contrats, mais on a beaucoup plus de soumissions à chaque appel d'offres, explique Dean Dussault, porte-parole de la Ville de Laval. On a des entreprises nouvelles qui viennent de l'extérieur, alors ça fait baisser les prix.» Y a-t-il un effet temporaire en raison de l'opération Marteau? «Je ne peux pas répondre à ça. Je dois m'en tenir aux faits. Et ces faits disent que la raison de la baisse, c'est qu'il y a plus de concurrence», dit M. Dussault. Dans le cas du ministère des Transports du Québec (MTQ), il y a aussi une chute des prix. En fin de semaine, La Presse révélait que les soumissions sont en moyenne de 16,4 % inférieures aux estimations internes des fonctionnaires. L'unité anticollusion a épluché des contrats d'une valeur de 1,7 milliard de dollars. L'économie pour le gouvernement serait de 311 millions de dollars. Au MTQ, on refuse de commenter ce qu'on nomme des «données stratégiques». À Montréal et Laval, on s'est dit incapable de chiffrer les économies pour l'instant. «On va avoir une meilleure idée dans quelques mois», affirme Alan DeSousa. http://www.ledevoir.com/societe/justice/311618/les-entrepreneurs-freinent-leurs-ardeurs
  16. Montréal L'industrie de l'hôtellerie ressuscite Agence QMI Stéphane Fortier 07/06/2010 18h59 MONTRÉAL - Le retour du Grand prix de Formule 1 engendre un effet bœuf sur l’industrie de l’hôtellerie à Montréal, et les établissements affichent un taux d’occupation de 90% à quelques jours de la course. Tentant de pallier les pertes enregistrées à pareille date l’année dernière, les hôteliers profitent en effet de la manne et gonflent le prix des chambres. «Les coûts varient selon l’hôtel», indique Bill Brown, vice-président exécutif de l’Association des Hôtels du Grand Montréal. Par exemple, le Best Western Europa au centre-ville, demande entre 300 $ et 375 $ durant la fin de semaine du Grand Prix. Normalement, on peut y bénéficier d’une chambre pour un prix allant de 109 $ à 180 $. Au Days Inn, on demande en moyenne 417 $ par jour pour une chambre durant la semaine du 9 au 13 juin. Dans une période plus creuse, la même chambre coûte 120 $. «Il reste encore des chambres, mais surtout en périphérie de Montréal. Il y a des disponibilités encore au centre-ville, mais il faut faire vite», constate M. Brown. Rebond Le levier économique engendré par le grand cirque de Bernie Ecclestone s’est fait sentir dès le mois de mai 2010 puisque les hôtels du Grand Montréal ont enregistré 10% de demandes de réservation de chambres de plus qu’à pareille date l’an dernier. «Pour augmenter le taux d’occupation de nos hôtels, il n’y a rien qui s’approche du Grand prix de Formule 1. Ce sont les journées les plus importantes de l’année. C’est un véritable catalyseur pour nos membres», fait remarquer M. Brown. «Ceux qui réservent des chambres viennent de partout dans le monde. La plupart viennent profiter de toute la frénésie de la fête. D’autres n’assistent qu’aux qualifications et d’autres à la course en tant que telle», poursuit M. Brown. En juin 2009, le taux d’occupation enregistré montrait une nette baisse, période où habituellement Montréal reçoit le Grand prix de Formule 1. L’hôtel Delta, en plein cœur du centre-ville de Montréal, notait un taux d’occupation en baisse de 10 % par rapport à 2008. Et les autres hôtels présentaient des baisses similaires allant de 8 % à 11 %. «L’absence du Grand prix de Formule 1 s’est cruellement fait sentir chez nos membres», confirme M. Brown. En termes de retombées, un événement comme le Grand Prix du Canada rapporte entre 75 et 100 millions $. On estime que 20 % de ce montant, environ 15 millions $, est consacré à l’hébergement.
  17. La capitale excelle Rémi Nadeau 05/02/2010 20h01 La ville de Québec affiche maintenant le plus faible taux de chômage au pays, et selon les leaders de la région, elle se maintiendra dans le peloton de tête pendant un bon moment. La publication des taux de chômage enregistrés au Canada, en janvier, a révélé, hier, que la ville de Québec détient la palme du plus bas taux à 4,5 pour cent, en baisse de 0,4 pour cent comparativement au mois de décembre 2009. Cette donnée démontre encore à quel point l’économie se porte mieux à Québec qu’à Montréal, alors que la métropole accuse un taux de chômage de 9,1 pour cent. Le taux de chômage moyen est de 8,3 pour cent au Canada et de 8 pour cent au Québec. Les statistiques révèlent aussi à quel point l’Ontario est toujours affectée par la récession, la ville de Windsor affichant le pire taux de chômage au pays à 12,8 pour cent. « Nous récoltons les fruits de nos efforts des dernières années », a d’abord commenté l’économiste principal de Pôle Québec−Chaudière-Appalaches, Louis Gagnon. Il soutient que la croissance observée dans de nouveaux secteurs économiques ayant pris de l’importance à Québec, jumelée aux bonnes performances de l’industrie de la construction, sont à l’origine des succès de la ville. « Les secteurs des finances, de l’assurance et des technologies de l’information ont permis à Québec de soutenir sa croissance économique, alors qu’elle détient déjà une base solide avec les employés de la fonction publique », a-t-il précisé. Selon lui, la position de tête de Québec n’est pas un phénomène ponctuel, notamment en raison de la reprise économique, de l’expansion des entreprises de technologie comme Ubisoft et Frima ainsi que des nombreux projets de construction résidentielle et commerciale qui sont en cours. « On voit des projets de construction de tours à bureaux qui pourraient amener des superficies supplémentaires de 500 000 pieds carrés entre 2010 et 2012 », a-t-il signalé. La présidente de la Chambre de commerce de Québec, Liliane Laverdière, estime aussi que Québec n’a pas à craindre que son succès soit éphémère, rappelant que la tendance à la baisse du taux de chômage est observée depuis septembre dernier. « Ce n’est pas un feu de paille. Il y a beaucoup de projets et les gens de la région de Québec ont recommencé à consommer avec confiance », a-t-elle affirmé, hier. Le ministre de l’Emploi, de la Solidarité sociale et du Travail, Sam Hamad, a pour sa part mis en garde les acteurs économiques contre la tentation de s’asseoir sur leurs lauriers, en commentant ces données positives. « Ça démontre qu’il faut continuer à investir dans la recherche et le développement, la recette elle est là, et Québec l’a, la recette », a précisé le député de Louis-Hébert au cours d’une conférence de presse tenue dans le parc technologique du Québec métropolitain. À ses côtés, la ministre fédérale responsable de la région de Québec, Josée Verner, a rappelé que le Conference Board prévoit par ailleurs que la région de Québec sera celle qui obtiendra le meilleur taux de croissance économique au pays en 2010.
  18. Une saison très tranquille pour la Voie maritime Publié le 08 janvier 2010 à 17h11 | Mis à jour le 08 janvier 2010 à 17h16 Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal La Voie maritime du Saint-Laurent vient de mettre fin à sa 50e saison de navigation en enregistrant son plus faible niveau d'activité «depuis le début des années 1960». La Corporation de gestion de la Voie maritime estime que le volume total de marchandises transportées dans le corridor aura totalisé 30,5 millions de tonnes en 2009, une baisse de 25,3% par rapport à 2008. La chute «peut être attribuée à l'importance de la récession, qui a entraîné une forte diminution des transports de minerai de fer et d'acier sur la voie navigable», a expliqué l'organisme dans un communiqué diffusé vendredi. Le président et chef de la direction de la Corporation de gestion, Richard Corfe, a rappelé que l'industrie sidérurgique, qui a grandement souffert de la récession, représentait «une forte proportion» de l'activité de la Voie maritime. M. Corfe a tenu à souligner que son équipe déployait des efforts afin de diversifier les marchandises transportées sur la Voie maritime, tout en reconnaissant que le corridor allait rester «centré» sur le transport de marchandises en vrac. «Nous préparons un avenir où la Voie maritime sera foncièrement plus polyvalente et pourra accueillir une plus vaste gamme de navires transportant des marchandises spécialisées, a indiqué le dirigeant. Nous nous employons à cette fin à mettre en oeuvre l'amarrage mains libres. Il évitera aux armateurs de devoir investir dans un équipement uniquement nécessaire à la navigation dans la Voie maritime, il réduira la taille de l'équipage nécessaire aux éclusages et il rehaussera à la fois la productivité et la sécurité.» En 2009, la Voie maritime a reçu 1,6 million de tonnes de nouvelles marchandises, qui se sont traduites par des recettes de péage de plus de 2 millions de dollars. Entre Hamilton et Montréal, on a mis en place un projet pilote qui permet le transport de conteneurs spécialisés par remorqueur et chaland, en lieu et place des liens routiers et ferroviaires. Plus tôt cette semaine, la présidente-directrice générale de l'Administration portuaire de Montréal, Sylvie Vachon, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le trafic se maintienne cette année par rapport à 2009, ou qu'il augmente légèrement. Elle n'entrevoyait pas le retour aux niveaux records de 2008 avant deux ou trois ans. En 2009, le port de Montréal a enregistré une baisse de 11,9% de son volume total. La Corporation de gestion s'est par ailleurs félicitée, vendredi, qu'aucune nouvelle espèce aquatique envahissante n'ait été signalée dans les eaux de la Voie maritime depuis 2006. Il s'agit de la première période de trois ans depuis 1965 au cours de laquelle on a réussi à garder ces espèces à distance, grâce notamment au rinçage des citernes de ballast à l'eau salée. La saison de navigation 2009, qui a duré 274 jours, a pris fin le 28 décembre. La Voie maritime du Saint-Laurent permet de relier l'océan Atlantique aux Grands Lacs.
  19. Publié le 09 janvier 2010 à 16h21 | Mis à jour le 09 janvier 2010 à 16h34 Le vieillissement, la récession et l'effet Obama font baisser la criminalité Virginie MONTET Agence France-Presse Washington La baisse marquée de la criminalité aux États-Unis en 2009 surprend les experts qui y voient les conséquences du vieillissement des baby-boomers, de la récession mais aussi d'un «effet Obama». Les crimes violents aux États-Unis ont affiché un net recul en 2009, enregistrant sur les six premiers mois un déclin de 4,4% par rapport à la même période de 2008. Dans plusieurs grandes villes comme Los Angeles, Dallas ou San Francisco, la criminalité est tombée à un bas niveau historique. Globalement sur six mois, le nombre de meurtres a chuté de 10%, les vols et cambriolages de 6,5% et les viols de 3,3%, selon les chiffres préliminaires du FBI publiés fin décembre. La plupart des grandes villes ont annoncé un recul du nombre des meurtres sur le 1er semestre, comme Chicago (201 meurtres contre 228) ou New York (204 contre 252). Pour l'ensemble de l'année 2009, la capitale Washington a affiché le bilan le plus bas depuis 1966 avec 143 meurtres. «Un des facteurs de cette baisse est le vieillissement de la population», assure James Alan Fox, professeur de droit pénal à l'université Northeastern de Boston, faisant valoir que les baby-boomers, nés entre 1948 et 1962, atteignent l'âge de raison. «Les plus de 50 ans sont le segment de population qui progresse le plus aux États-Unis. Ce sont les baby-boomers qui ne sont plus des bébés et qui ne sont certainement pas tournés vers la violence», affirme ce professeur. Quelque 94 millions d'Américains ont plus de 50 ans soit un tiers de la population, selon le Bureau de recensement. Contrairement à l'opinion répandue qui veut qu'en période de récession la violence augmente, la crise actuelle semble donner lieu à moins de délinquance. «Lorsqu'ils perdent leur emploi, les gens ne décident pas tout à coup de devenir braqueur pour boucler les fins de mois. Ils vont plutôt commettre des délits du genre escroquerie à l'assurance ou chèque en bois», estime M. Fox, soulignant que ces délits ne sont pas répertoriés. Pour Richard Rosenfeld, professeur de criminologie à l'université du Missouri et président de la Société américaine de criminologie, un taux de chômage élevé signifie même «que davantage de gens restent à la maison, ce qui décourage les cambrioleurs qui préfèrent visiter des maisons vides». Il souligne aussi que contrairement aux récessions des années 70 et 80 qui avaient coïncidé avec une explosion du marché de l'héroïne puis du crack et de la cocaïne, la crise économique de 2008-2009 n'a pas été accompagnée par un développement caractérisé du marché de la drogue, entraînant un surcroît de délinquance. «Ces effets peuvent expliquer pourquoi on ne voit pas d'augmentation de la criminalité mais ce n'est pas suffisant pour expliquer pourquoi elle a tant baissé un peu partout», ajoute M. Rosenfeld qui, avec d'autres collègues, croient à «un effet Obama». «L'élection du président Obama était historique et de toute évidence d'une très grande importance pour la communauté noire. Or les jeunes Afro-Américains sont, de façon disproportionnée, à la fois les victimes et les auteurs des violences», affirme le président de la société américaine de criminologie. «Il est très possible que le message d'espoir et de changement ait particulièrement touché cette partie de la population, entraînant un recul des crimes», ajoute-t-il. «Mais si +effet Obama+ il y a, poursuit-il, je ne m'attends pas à ce que cela dure bien longtemps au-delà de 2009. Une fois que la rhétorique de l'espoir et du changement se sera tassée, les délinquants se remettront au travail». _____________________________________________________________________________________ Publié le 10 janvier 2010 à 08h34 | Mis à jour à 08h39 Moins de meurtres aux États-Unis. Pourquoi? André Pratte La Presse Le nombre d'homicides a continué de diminuer aux États-Unis en 2009. Dans des grandes villes comme New York, Los Angeles et Washington, le nombre de meurtres a atteint son niveau le plus bas depuis les années 1960. Dans la capitale américaine, autrefois réputée comme la «capitale du meurtre», on déplorait 143 homicides l'an dernier; en 1993, il y en avait eu 454. À Los Angeles, il y a eu 314 homicides en 2009, 169 de moins qu'en 2006. Aux États-Unis dans leur ensemble, le taux annuel d'homicide par 100 000 habitants a chuté de 9,8 en 1991 à 5,4 en 2008, et tout indique qu'il sera encore plus bas en 2009. Cette diminution impressionnante de nombre de meurtres suscite plusieurs interrogations, non seulement sur ses causes mais aussi sur l'interprétation qu'on fait, chez nous, de la même tendance au Canada. Par exemple, on entend souvent dire que la baisse du nombre d'homicides au Canada s'explique par le contrôle de plus en plus serré exercé sur la vente et la possession d'armes à feu. Cette explication tient peut-être en partie mais elle est caricaturale. Depuis 1991, le taux d'homicide a baissé plus rapidement aux États-Unis (45% contre 32% au Canada), où les armes à feu sont encore en vente libre. Le taux d'homicide reste évidemment plus élevé chez nos voisins du Sud, mais l'écart diminue; au début des années 1990, il y avait, toutes proportions gardées, 7 fois plus de meurtres aux États-Unis qu'ici; en 2008, il y en avait 3 fois plus. Aux États-Unis, les partisans de la peine de mort estiment que celle-ci peut freiner les élans meurtriers de certains individus. Pourtant, la baisse du nombre d'exécutions au cours des dernières années n'a pas eu pour effet d'augmenter la fréquence des homicides, au contraire. Dans l'état de New York et dans le District of Columbia, où le nombre de meurtres a beaucoup diminué, il n'y a eu aucune exécution depuis plus de trois décennies. À New York et à Los Angeles, maire et chef de police se sont tout de suite attribué le mérite de la diminution de la criminalité violente. Il est possible que des tactiques policières améliorées et des augmentations d'effectifs aient contribué, en certains endroits, à l'amélioration de la situation. Mais là encore, il faut éviter les conclusions simplistes. Plusieurs criminologues estiment que le principal facteur en jeu est le vieillissement de la population. La violence criminelle est surtout le fait des hommes jeunes. Comme ceux-ci sont relativement moins nombreux, il se commet moins de crimes violents. D'autres éléments jouent sans doute. Le criminologue Marc Ouimet, de l'Université de Montréal, émet l'hypothèse qu'à la suite des attentats du 11 septembre 2001, l'accroissement des mesures de sécurité dans plusieurs lieux publics a pu avoir un effet dissuasif. En outre, toujours selon M. Ouimet, contrairement à ce que l'on croit souvent, la criminalité violente baisse en temps de récession. Comme beaucoup de gens sont touchés par le ralentissement économique, un climat de résignation s'installe. Les périodes de forte croissance produisent plutôt un sentiment de frustration chez ceux que la prospérité laisse derrière, frustration qui est génératrice de violence. Le criminologue suit depuis plusieurs années l'évolution des taux d'homicide au Canada aux États-Unis. Il a constaté que si les niveaux sont différents, les taux suivent les mêmes tendances à la hausse ou à la baisse depuis plus d'un siècle. Autrement dit, outre les lois et les tactiques policières, d'autres facteurs jouent, plus profonds et mal connus, facteurs que partageraient le Canada et les États-Unis, de même que des pays comme la France et la Grande-Bretagne, où le nombre de meurtres est également en baisse depuis plusieurs années.
  20. La région de Montréal aurait mieux résisté à la récession La Presse Canadienne Montréal Publié le 23 septembre 2009 à 19h01 | Mis à jour à 19h04 La région métropolitaine de Montréal a mieux résisté que les autres grandes agglomérations urbaines nord-américaines au ralentissement économique, au cours de la dernière année, selon des données compilées par l'organisme Montréal International. La baisse de 0,4 pour cent de l'emploi enregistrée par Montréal et sa région a été la moins élevée parmi les 20 principales métropoles du Canada et des Etats-Unis, pour la période de juin 2008 à juin dernier, a indiqué mercredi Montréal International, organisme issu d'un partenariat privé-public ayant pour mandat de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d'accroître son rayonnement international. A titre de comparaison, la région de Toronto, seule autre agglomération canadienne à s'inscrire sur la liste, s'est classée au cinquième rang avec une baisse de 2,1 pour cent de l'emploi, durant la même période. Selon Montréal International, les grands projets d'investissements privés et publics, la diversité industrielle et le dynamisme des secteurs de haute technologie ont eu pour effet de soutenir l'activité économique et de limiter les pertes d'emplois dans la région montréalaise. «En période de ralentissement économique, comme celle que nous vivons depuis 2008, le choix d'un site d'investissement offrant à la fois une économie robuste et un excellent rapport qualité-coût, comme c'est le cas dans la région montréalaise, représente une option gagnante pour les sociétés étrangères», a affirmé le président-directeur général de Montréal International, André Gamache. «De ce point de vue, malgré le contexte mondial difficile, le Grand Montréal constitue toujours une destination de premier choix sur le continent nord-américain», a-t-il ajouté. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200909/23/01-904870-la-region-de-montreal-aurait-mieux-resiste-a-la-recession.php
  21. Le port de Montréal a enregistré une baisse de son volume Publié le 12 août 2009 à 14h02 | Mis à jour à 14h04 La Presse Canadienne Montréal Le port de Montréal a enregistré une baisse de 18,4 pour cent de son volume de marchandises conteneurisées au cours des six premiers mois de l'année, par rapport à la période correspondante de l'an dernier. De janvier à juin inclusivement, le volume de marchandises conteneurisées s'est ainsi établi à un peu plus de 5,4 millions de tonnes, a indiqué, mercredi, l'Administration portuaire de Montréal. En nombre de conteneurs EVP (équivalent 20 pieds) pleins et vides, pour le premier semestre, la baisse a atteint 14,6 pour cent par rapport à la même période en 2008, pour totaliser 619 721 EVP. L'administration du port montréalais a souligné, en publiant ses résultats, mercredi, que, bien qu'ils soient baissiers, ils sont cependant meilleurs que ceux des principaux ports concurrents sur la côte Est. Les chiffres négatifs du premier semestre ont, en outre, été en partie compensés par des résultats très positifs dans le secteur du trafic maritime céréalier où le port de Montréal a connu une hausse de 31,1 pour cent par rapport à l'an dernier. L'achalandage total du terminal céréalier totalise plus de 1,2 million de tonnes pour les six premiers mois de l'année. La diversification des marchés du port a également eu un effet favorable, a souligné l'administration portuaire. Le trafic de conteneurs avec la Méditerranée a notamment connu une augmentation de 22,2 pour cent en nombre d'EVP pleins. Tous trafics confondus, la baisse de volume manutentionné au port de Montréal est de 15,4 pour cent par rapport à l'an dernier, pour atteindre près de 10,9 millions de tonnes.
  22. Baisse de la population active: des économistes sonnent l'alarme Publié le 22 juillet 2009 à 15h52 | Mis à jour à 15h55 La Presse Canadienne À défaut d'une croissance de sa force de travail, le Québec s'expose à de graves conséquences préviennent des économistes de Desjardins. Si les récentes données de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de Statistique Canada prévoient que l'augmentation des taux de natalité et d'immigration vont freiner le déclin de la population québécoise d'ici 2056, les économistes de Desjardins constatent tout de même une baisse de la population active au même moment que le vieillissement de la population s'accentue. En entrevue à La Presse Canadienne mercredi, l'économiste Hendrix Vachon a rappelé que le déclin de la population des 15 à 64 ans devrait s'amorcer dès 2014 et se poursuivre au cours de la décennie suivante. Si rien n'est fait, Desjardins prévoit une diminution de la population active au Québec de 0,1 pour cent à 0,4 pour cent de 2014 à 2021. Les entreprises québécoises devront donc modifier leur façon de faire si elles désirent maintenir leur niveau de productivité d'ici 2021. Mais relever la productivité avec la même quantité de ressources, voire moins de travailleurs, n'est pas une tâche facile. À défaut de pouvoir augmenter la force de travail, les entreprises québécoises devraient notamment investir davantage dans de meilleures technologies, plus performantes, afin de pouvoir augmenter leur productivité, indique M. Vachon. Au cours des dernières années, le Québec a enregistré une hausse moyenne de sa productivité de travail d'environ 1 pour cent par année. Selon les nouvelles prévisions de Desjardins, les gains de productivité nécessaires au maintien d'une croissance du PIB potentiel sont de 2 pour cent d'ici 2021 M. Vachon propose donc à court terme de solliciter un plus grand nombre de travailleurs à se joindre à la population active ou à demeurer sur le marché du travail plus longtemps. Sinon, prévient-il, les problèmes et les défis à relever d'ici les 15 prochaines années vont demeurés entiers.
  23. Le déficit américain dépasse les 1000 milliards Publié le 13 juillet 2009 à 14h05 | Mis à jour à 14h07 Agence France-Presse Washington Le déficit budgétaire des États-Unis s'est encore alourdi en juin pour dépasser les 1000 milliards de dollars à l'issue de ce neuvième mois de l'exercice 2008-2009, selon les chiffres officiels publiés lundi à Washington. Le déficit de l'État fédéral s'est creusé de 94,318 milliards de dollars au mois de juin, indique le département du Trésor dans son rapport mensuel sur le budget. C'est un déficit record pour un mois de juin, mais c'est un peu moins que ce que prévoyaient les analystes (97,0 milliards). En conséquence, le déficit cumulé depuis octobre 2008, premier mois de l'exercice en cours, atteignait 1086,263 milliards de dollars à la fin du mois de juin. Le déficit cumulé ne cesse de franchir des records depuis le mois de février. Selon les projections du Bureau du budget du Congrès, il devrait dépasser la somme pharaonique de 1800 milliards de dollars à la fin de l'exercice, le 30 septembre 2009. Le mois de juin est traditionnellement un mois d'excédent budgétaire, mais comme les mois précédents, les comptes de l'État ont été affectés par la baisse des recettes fiscales liées à la crise (la collecte des impôts étant moindre du fait de la baisse des revenus des entreprises et des ménages) et la hausse des dépenses liées à la récession (relance budgétaire et hausse des prestations sociales). Les recettes de l'État ont ainsi atteint 215,364 milliards de dollars en juin, soit 17% de moins qu'un an plus tôt. C'est le 14e mois de baisse consécutive des recettes en glissement annuel. Les dépenses ont connu un mouvement inverse, progressant de 37% sur un an, pour atteindre 309,682 milliards de dollars, un record pour un mois de juin. Juin a été le neuvième mois consécutif de déficit. Il faut remonter à mars 1992 pour retrouver une série de soldes négatifs plus longue (11 mois).
  24. L'économie américaine montre des signes encourageants * Presse Canadienne, * 07:33 L'économie américaine commence à montrer des signes intéressants de reprise, à la lumière de nouvelles données publiées hier. La glissade du secteur de la fabrication a ralenti; les constructions domiciliaires sont en hausse et les consommateurs n'ont pas réduit autant leurs dépenses que les experts le craignaient. Malgré l'annonce de la banqueroute du géant de l'automobile General Motors, les investisseurs et les économistes se sont réjouis des nouvelles encourageantes provenant du front économique. La moyenne Dow Jones a grimpé de plus de 211 points lundi, une augmentation de 2,6 pour cent. Les autres principaux indices ont aussi progressé de plus de 2 pour cent. "Ce qui ressemblait à la lueur d'une chandelle vacillante au bout d'un tunnel se transforme à la lumière d'un phare, s'est réjoui, Richard Tamarone, un économiste d'Argus Reseach. Nous ne sommes plus dans les mâchoires de la récession. Nous pourrions n'être qu'à quelques mois de la reprise." Les économistes sont encouragés par un rapport de l'institut des gestionnaires en approvisionnement, qui démontre que l'activité manufacturière avait ralenti moins rapidement que prévu. La situation est identique en Asie et en Europe. L'indice de l'Institut a atteint 42,8, un sommet depuis septembre. Il était de 40,1 en avril. Un indice inférieur à 50 indique une activité au ralenti mais ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes. Par ailleurs, un indice des nouvelles commandes placées auprès des usines américaines s'est élevé à 51,1 en mai, une première augmentation depuis novembre 2007. De plus, les stocks des commerces diminuent, cela qui laisse présager qu'ils auront besoin de se réapprovisionner de nouveau, favorisant la production dans les usines et aidant l'économie en général. "Le pire est passé pour les usines américaines", a soutenu Cliff Waldman, économiste pour Manufacturers Alliance/MAPI. Toutefois, nous sommes à des mois d'une véritable reprise. La situation de l'économie mondiale demeure difficile et les conditions financières, elles, demeurent problématiques. Mais de meilleurs jours sont devant nous." Selon le département américain du Commerce, les dépenses de la construction ont augmenté de 0,8 pour cent en avril alors que les économistes prédisaient une baisse de 1,2 pour cent. Les dépenses dans ce domaine ont augmenté pour un deuxième mois d'affilée après cinq baisses consécutives. Les consommateurs ont réduit leurs dépenses d'un maigre 0,1 pour cent en avril; les experts prévoyaient une baisse de 0,2 pour cent. Il s'agit cependant de la deuxième baisse mensuelle d'affilée, ce qui démontre que les consommateurs demeurent inquiets.
  25. Effondrement des mises en chantiers et permis de bâtir Publié le 19 mai 2009 à 08h48 | Mis à jour à 08h50 Agence France-Presse, Washington Les mises en chantiers de logements et les permis de construire délivrés aux États-Unis se sont encore effondrés en avril pour atteindre de nouveaux plus bas depuis un demi-siècle, selon les chiffres officiels corrigés des variations saisonnières publiés mardi à Washington. Les mises en chantiers de logements et les permis de construire délivrés aux États-Unis se sont encore effondrés en avril pour atteindre de nouveaux plus bas depuis un demi-siècle, selon les chiffres officiels corrigés des variations saisonnières publiés mardi à Washington. Le nombre de permis de construire délivrés est tombé à 494.000 en rythme annuel, soit 3,3% de moins que le mois précédent, indique le département du Commerce. C'est leur plus bas niveau depuis le début de la publication de cette statistique en 1960. Le record précédent remontait au mois de mars (511 000 permis délivrés, selon le chiffre révisé). Cette nouvelle baisse surprend les analystes, qui attendaient un rebond de l'indicateur à 530 000 permis délivrés. Sur un an, la baisse du nombre de permis délivrés atteignait 50,2% fin avril. Le nombre de permis de construire donne une idée de la tendance à venir du marché de la construction, en décrépitude depuis deux ans. Alors que la stabilisation des marchés de l'immobilier et de la construction passe pour être une des clefs de la reprise aux États-Unis, ce nouvel effondrement des permis de construire laisse présager que le retour à la croissance risque d'être «cahotant», ainsi que l'a déclaré lundi le secrétaire au Trésor Timothy Geithner. Si la chute des permis a ralenti en avril (l'indicateur avait plongé de 7,1% en mars), le nombre de permis de construire de maisons individuelles, chiffre clef pour les marché a progressé de 3,6% en avril, après une baisse de 5,5% en mars. Signe de l'anémie actuelle du marché de la construction, le nombre de mises en chantier a chuté encore plus fortement que les permis, de 12,8% par rapport à mars, après un recul de 8,5% en février. En rythme annuel, cela représente 458 000 départ de chantier, soit un nouveau plancher depuis le début de la publication de cette statistique en 1959. Le record précédent ne datait que de janvier (488 000 mises en chantier). Sur un an la baisse des départs de construction atteignait 54,2% fin avril.
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