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  1. Projet définitivement à suivre.... ******************************* Carrefour Angrignon Photo: Robert Skinner, La Presse 5. Carrefour Angrignon Le long du boulevard Newman >Propriétaire du Carrefour Angrignon et du Mégacentre voisin: Groupe de Sociétés Westcliff Westcliff envisage la possibilité de construire en densité en périphérie du Carrefour Angrignon, le long du boulevard Newman, où se trouvent actuellement de grands espaces de stationnement. Mais rien n'est prévu à court terme. Le promoteur immobilier doit d'abord déterminer si ce serait compatible avec les opérations commerciales en cours et l'ensemble des conditions contractuelles qui la lient aux commerçants, afin de respecter les normes de stationnement. «Nous partageons la vision de LaSalle et le changement proposé pour l'artère, précise Marc Montpetit, directeur régional chez Westcliff. Le concept d'éco-densité est de plus en plus important. Un environnement de qualité se créera et il se construira de plus en plus de logements. Ce qui attirera des ménages avec des revenus plus élevés. C'est un plus pour le pôle commercial.» http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/immobilier/201011/17/01-4343631-onze-projets-a-lasalle.php
  2. Alta Condominiums Illustration fournie par Les Constructions G. Melatti. 3. Alta Condominiums 1900, boulevard Angrignon (à l'intersection du boulevard Newman) Environ 370 appartements répartis dans trois immeubles de 13 étages Promoteur et constructeur: Les Constructions G. Melatti Rak&Rak Architectes Superficie: de 700 à 1800 pieds carrés Prix: de 229 000$ à 875 000$ (taxes incluses) >Le bureau des ventes ouvrira au début du mois de janvier, mais le promoteur a commencé à prendre des réservations. La construction débutera aussi en janvier. Les Constructions G. Melatti, entreprise familiale très active à LaSalle depuis plus de 40 ans, s'apprête à construire les premières tours d'habitation en copropriété à LaSalle. Un défi qu'elle voulait relever depuis longtemps! Elle mise sur la proximité de la station de métro Angrignon, du parc et du Carrefour Angrignon et d'un mégacentre commercial pour attirer une clientèle variée. Aussi offre-t-elle un vaste choix d'unités, allant du studio à l'appartement-terrasse de type penthouse réparti sur deux paliers. Le premier immeuble comptera 90 appartements. Les unités surplombant les boulevards Newman et Angrignon auront de grandes fenêtres pour profiter des vues superbes sur le centre-ville et le mont Royal. Une salle d'exercice, un sauna ainsi qu'une salle de réception seront aménagés au rez-de-chaussée. Le stationnement souterrain sera réparti sur deux niveaux. Les copropriétaires devraient emménager au printemps 2012. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/immobilier/201011/17/01-4343631-onze-projets-a-lasalle.php
  3. http://aldoconstruction.ca/fr/projets-domiciliaires À VENIR BIENTÔT! Face au metro Angrignon et au centre d'achats! Immeuble de 14 étages comprenant 132 condo
  4. Voici ou en est rendu le projet. Derrière ce que l'on voit il y a une aile et le tout constitue les trois phases. En plus, le tout est vendu à 100%. Lors de ma visite ils étaient en train de vendre à 4ème phase et il y avait beaucoup de monde au bureau des ventes dont des jeunes couples chinois. 3 ou 4 couples chinois et ils ne se connaissaient pas donc il y a buzz dans la communauté chinoise pour le quartier Angrignon ! [ATTACH=CONFIG]3574[/ATTACH]
  5. nouvelle phase mise en vente dans le quartier angrignon a Lasalle. Il y a une photo du projet sur la première page du site internet http://www.opuscondos.com/
  6. En passant à coté des tours Angrignon, j'ai remarqué une grande affiche annonçant la construction imminante de la phase 3. Information confirmée par le site internet du projet où on voit un rendu de la phase 3 qui semble avoir 12 étages. http://www.toursangrignon.ca/
  7. Dans La Presse de ce matin, il y a deux articles sur le Quartier Angrignon, on y mentionne ce projet ainsi que d'autres plus denses et hauts. Je n'ai pas trouvé les articles en ligne, mais le plan de zonage de tout ce secteur a été changé pour développer selon les principes du TOD. On aura le droit dans le secteur à des tours de 6, 12, et 16 étages. On y parle de 7 projets en préparation ou potentiels: - un développement de 1000 unités en préparation sur le terrain de l'usine Domfer. - Un potentiel de 1000 unités face aux Tours Angrignon à développer. - Un projet de 300 unités dans 3 tours de 12 étages par Constructions G. Melatti (voisin des Tours Angrignon) - La Tour Angrignon phase 3, en construction, 12 étages - Un potentiel de développement sur le terrain du Carrefour Angrignon, si le propriétaire le souhaite. - Un projet non nommé à l'étude de 300 unités, voisin du Bois-des-Caryers. - Finalement ce projet-ci, Bois-des-Caryers, 600 unités au total. Bref, on dirait qu'il va avoir, malgré tout, un peu de densité dans le coin! Pour le quartier comme tel, on prévoit de la mise en valeur des espaces verts, de nouveaux arbres, du nouveau mobilier urbain, des corridors pour le transport collectif et un nouveau lien vert entre le métro Angrignon et le train de banlieue Lasalle.
  8. Un grand boom immobilier résidentiel se dessine dans LaSalle, avantageusement situé à proximité du centre-ville de Montréal, en bordure du fleuve Saint-Laurent, des rapides et du canal de Lachine. Environ 9000 logements pourraient être construits au cours des prochaines années, estime la mairesse, Manon Barbe. La revitalisation de secteurs bien ciblés ne se fera pas à l'aveuglette. L'arrondissement établit sa vision pour chacun d'eux, afin de densifier et mettre en valeur son territoire. UN REPORTAGE DE DANIELLE BONNEAU. LaSalle a créé le Quartier Angrignon pour faciliter la transformation du secteur situé à proximité du Carrefour Angrignon et de la station de métro du même nom. Voici sa vision de l'intersection du boulevard Newman et de la rue Allard. Illustrations fournies par l'arrondissement de LaSalle Le 20 novembre 2010 LaSalle s'urbanise Un volet résidentiel très urbain s'ajoute dans le Quartier Angrignon, riche en commerces, mais dominé actuellement par l'asphalte et de vastes espaces inoccupés. Diverses mesures seront privilégiées pour rendre le secteur plus vert et faciliter les déplacements à pied, à vélo et en transports collectifs. Voici l'intersection du boulevard Newman et de la rue Léger, selon la vision de l'arrondissement. Illustrations fournies par l'arrondissement de Lasalle * Danielle Bonneau La Presse LaSalle est en mutation. Confronté au départ de nombreuses industries, qui laissent derrière elles de vastes terrains en friche, l'arrondissement a décidé de prendre en main la croissance de son territoire. Un premier pas a été franchi, en février, avec la création du Quartier Angrignon, qui permet la construction d'immeubles résidentiels de six, douze et même seize étages, autour des boulevards Newman et Angrignon, dans un environnement plus vert, moins axé sur l'automobile. L'ancienne municipalité, fondée en 1912, est très consciente de ses nombreux atouts. Située non loin du centre-ville de Montréal, elle est littéralement entourée d'eau. En plus d'être sur les rives du fleuve Saint-Laurent, en face des rapides de Lachine, elle est limitée au nord par le canal de Lachine et est traversée de part en part par le canal de l'Aqueduc. LaSalle a d'ailleurs d'abord prospéré grâce à la proximité du canal de Lachine, qui a attiré de nombreuses industries. Elle est devenue l'une des municipalités les plus industrialisées de la région de Montréal. Alors qu'elle comptait 10000 habitants en 1950, sa population a explosé entre 1954 et 1971. Avec l'arrivée de nombreux immigrants, surtout italiens et polonais, des quartiers entiers formés de plex sont nés. Or depuis la fin des années 70, sa population stagne aux alentours de 75000 habitants. L'arrondissement se tourne donc résolument vers l'avenir. En changeant son règlement de zonage pour donner naissance au Quartier Angrignon, il a amorcé la métamorphose d'un vaste secteur sous-exploité aux alentours du Carrefour Angrignon, du mégacentre commercial voisin et du boulevard Newman, à la jonction de l'arrondissement du Sud-Ouest. Pour la première fois de son histoire, la construction d'immeubles en copropriété en hauteur est permise. «Nous voulons créer une porte d'entrée à l'arrondissement et transformer le boulevard Newman, qui a l'allure d'un boulevard de banlieue, en un boulevard urbain qui laisse plus de place aux transports collectifs et favorise les déplacements à pied et à vélo, explique Sylvie Champagne, chef de la division de l'urbanisme de l'arrondissement. Nous voulons densifier notre territoire tout en créant un milieu de vie agréable, moins dépendant de l'automobile, avec un traitement architectural et paysager intéressant.» La présence de la station de métro Angrignon, tout près, est capitale. LaSalle se sert de son pouvoir d'attraction pour donner un nouveau souffle aux environs selon les principes du TOD (Transit Oriented Development, ou développement axé sur les transports en commun). Environ 3000 nouveaux logements de diverses typologies pourraient ainsi s'ajouter au cours des prochaines années dans le quartier Angrignon. Et cela n'inclut pas les 600 unités prévues juste à côté, dans le projet Bois des Caryers. «Nous avons choisi de densifier ce secteur afin d'attirer une nouvelle population, augmenter nos revenus et conserver un impôt foncier intéressant pour tous les LaSallois, indique la mairesse de l'arrondissement, Manon Barbe. Nous pourrons ainsi offrir un nouveau type d'habitation qui n'existait pas à LaSalle, à l'exception de résidences pour personnes âgées. «Ce milieu de vie urbain et contemporain, formidablement bien situé, deviendra le centre-ville de LaSalle, prédit-elle. Il sera générateur d'activités commerciales et culturelles, ce qui le rend encore plus intéressant aux yeux de certains promoteurs.» Le Quartier Angrignon fait dorénavant partie de l'ensemble des grands projets que la Ville de Montréal veut mettre en valeur dans le cadre de Montréal 2025. «Il s'inscrit dans l'ensemble des projets traités par les élus, explique Richard Deschamps, conseiller de l'arrondissement de LaSalle, qui préside le comité Montréal 2025. Au niveau central, il est maintenant considéré comme faisant partie des grands projets de développement.» Au cours des dernières années, LaSalle a travaillé fort pour améliorer la qualité de vie de ses résidants, souligne Gilles Dubien, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Sud-Ouest de Montréal. La popularité du centre aquatique l'Aquadôme et de la salle de spectacle Jean-Grimaldi, associés au cégep André-Laurendeau, près du Quartier Angrignon, ne se dément pas. «Les terrains sont très rares, indique le LaSallois de longue date. Il faut des projets innovateurs si on veut accueillir une nouvelle population. Les jeunes cherchent un environnement plus vert, plus actif. C'est merveilleux de penser qu'on aura un quartier avec sa propre personnalité, différente de ce qu'on a connu à LaSalle jusqu'à maintenant.» http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/immobilier/201011/17/01-4343644-lasalle-surbanise.php
  9. Danielle Bonneau La Presse Adieu mer d'asphalte et immenses terrains sous-utilisés le long du boulevard Newman, à proximité du Carrefour Angrignon et de la station de métro du même nom. L'arrondissement de LaSalle a récemment changé son règlement de zonage pour donner naissance au Quartier Angrignon et permettre la construction d'immeubles résidentiels de six, douze et même seize étages selon les endroits. Tout un changement pour cette ancienne municipalité réputée pour ses plex! Le but visé: se servir du pouvoir d'attraction de la station de métro Angrignon pour donner un nouveau souffle au secteur environnant selon les principes du TOD (Transit Oriented Development ou développement axé sur le transport en commun). Environ 3000 nouveaux logements de diverses typologies pourraient ainsi s'ajouter au cours des prochaines années dans le nouveau quartier. «En ceinturant le boulevard Newman d'édifices de haute densité, nous pourrons rentabiliser les infrastructures existantes, obtenir de nouveaux revenus et conserver un compte de taxe intéressant pour les LaSallois, indique la mairesse, Manon Barbe, responsable du transport au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal. Cela nous permettra d'offrir un nouveau type d'habitation qui n'existait pas à LaSalle, à l'exception de résidences pour personnes retraitées.»» Les premières tours Les Tours Angrignon, du Réseau Sélection, situées à côté de la station de métro Angrignon, ont été les premiers édifices en hauteur de l'arrondissement. Les deux premières tours, inaugurés en 2004 et 2005, comptent chacun 16 étages. Le troisième immeuble locatif, en construction, aura 12 étages. S'inscrivant dans la vision de l'arrondissement, cette phase III est le premier projet à se concrétiser dans le Quartier Angrignon. «Nous avons voulu construire des tours en hauteur pour que notre clientèle, formée de retraités actifs, profite de la très belle vue sur les environs, explique Réal Bouclin, président du Réseau Sélection. Ce site est intéressant pour l'ensemble des services offerts à proximité, que ce soit le Carrefour Angrignon, les commerces le long du boulevard Newman, le parc Angrignon et la station de métro. Celle-ci est très pratique pour ceux qui viennent visiter leurs proches.» D'autres projets sont à l'étape de la conception. Les Constructions G. Melatti, entreprise familiale très active à LaSalle depuis plus de 40 ans, veut réaliser un complexe haut de gamme d'environ 300 unités, répartis dans trois immeubles de 12 étages. Ceux-ci devraient être construits à l'intersection des boulevards Newman et des Trinitaires, à côté des Tours Angrignon. «LaSalle est en transition, indique avec satisfaction Gino Melatti Junior. Il faut construire en hauteur, dans certains secteurs, pour être compétitif avec les autres arrondissements.» En 2008, selon les données de la Société d'hypothèques et de logement (SCHL), il n'y a eu que 50 mises en chantiers résidentielles à LaSalle, comparativement à 105 à Lachine, 139 à Verdun et 355 dans le Sud-Ouest, note Gilles Dubien, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Sud-Ouest de Montréal, active dans les quatre secteurs. Absence de terrains «Il n'y a plus de terrains à développer, renchérit l'architecte Michel Langlois, un des directeurs du conseil d'administration de la chambre. Il faut s'inspirer de ce qui se fait à New York, Boston et Vancouver, et densifier comme on ne l'a jamais fait. Les jeunes, d'ailleurs, sont prêts à habiter dans des complexes d'habitation en hauteur, souvent très attrayants, quand ils sont à proximité d'une station de métro.» Un projet d'environ 300 unités, qui serait construit à l'intersection du boulevard Newman et de la rue Léger est à l'étude. Un autre promoteur est par ailleurs intéressé à changer la vocation du terrain anciennement occupé par l'usine Domfer (voir la carte). Environ 1000 logements pourraient y être construits dans des immeubles de quatre à seize étages. «Plusieurs terrains, comme celui de Domfer, doivent être décontaminés, ce qui augmente le prix du terrain, indique Sylvie Champagne, chef de la division de l'urbanisme de l'arrondissement de LaSalle. Il faut densifier pour répartir les coûts. Plutôt que d'y aller un projet à la fois, nous avons élaboré un concept global pour que le Quartier Angrignon devienne un véritable milieu de vie.»
  10. I searched MTLURB for any news regarding Ferme Angrignon, but couldn't turn anything up. My apologies if this has been posted elsewhere. I know Ferme Angrignon was shut down in 2008, ostensibly to bring it back up to code, to be reopened in 2010... but while this information was all over the place two years ago, all mentions of Ferme Angrignon's re-opening have been removed on all the official Montreal sites I have checked. The VdeM site unhelpfully states "La Ferme Angrignon est fermée." Has anyone heard any news?
  11. Publié le 05 novembre 2008 à 08h34 | Mis à jour le 05 novembre 2008 à 08h40 Le métro de Montréal, un musée Martine Bouliane La Presse Le métro est avant tout un moyen de transport pour se rendre du point A au point B. Pourtant, avec ses 68 stations à l'architecture unique et ses nombreuses oeuvres, le métro est considéré par certains comme le 31e musée montréalais. Certains diraient même que le réseau est une vaste exposition d'art... underground! L'idée de réaliser une excursion ici, c'est de ralentir le rythme. De prendre le temps d'examiner les stations qui deviennent, dès lors, beaucoup plus intéressantes. Un lieu à revoir avec son oeil de touriste. Londres a eu le sien en 1863. Paris, en 1900. À Montréal, il aura fallu attendre jusqu'en 1966, soit une année avant la fameuse Expo 67. Le métro comptait alors 26 stations. La construction du réseau s'est ensuite effectuée par phases. La toute dernière, soit le prolongement du métro vers Laval, s'est étirée jusqu'en 2007. Le métro montréalais se distingue avant tout par sa diversité. Chaque station a une architecture qui lui est propre et la plupart abritent des oeuvres d'art. Lors de mon excursion sous terre, j'ai choisi de visiter une douzaine de stations, principalement éparpillées au centre-ville. Parcourir en entier les 68 stations aurait de quoi donner un teint verdâtre à quiconque. Et toutes ne présentent pas le même intérêt. J'ai entrepris ma visite souterraine par la station la plus à l'est de mon parcours, Pie-IX, à l'ombre du Stade olympique. Sitôt les tourniquets passés, je me suis attardée devant l'oeuvre installée à la mezzanine, intitulée Citius, Altius, Fortius - Plus loin, plus haut, plus vaillamment - la devise olympique. Au centre de la grande fresque se trouve un personnage au coeur proéminent. La construction de cette station s'est achevée en 1976, année même des Jeux. Oeuvres historiques Ensuite, hop dans un train direction Angrignon, jusqu'à la station Papineau. Dans les 26 stations d'origine, il était question d'incorporer des oeuvres d'art ayant un lien avec l'histoire. On en trouve un bon exemple ici, avec les murales en céramique sur les Rébellions de 1837 et 1838. J'avais souvent vu l'une d'elles, bien en évidence alors qu'on descend vers les quais. J'ai été surprise de remarquer deux autres murales qui adoptent la forme arrondie du tunnel à l'étage inférieur. Elles représentent, dans différentes scènes, les Patriotes reconnaissables à leurs bonnet et ceinture, et leur chef, Louis-Joseph Papineau. Prochain arrêt: Berri-UQAM. C'est le point de rencontre de trois des quatre lignes du métro. En suivant le couloir vers la ligne jaune, je revois les trois murales de Robert La Palme, premier directeur artistique du métro, récupérées et installées ici après l'Expo 67. L'événement explique d'ailleurs la construction de cette ligne, qui menait au site de l'île Sainte-Hélène. Sur les quais de la ligne verte, une grande verrière au-dessus du tunnel rend hommage aux fondateurs de la ville de Montréal. Les portraits stylisés représentent Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve, dans des tons francs de rouge et de bleus. Luminosité et musique Deux arrêts plus loin, j'arrive à la station Place-des-Arts. Je suis aussitôt frappée par la luminosité ambiante. Les rayons du soleil ne pénètrent pas ici. L'éclairage des nombreux néons, la blancheur du plafond et des passerelles et les briques bleues et grises des murs contribuent à créer cet effet. Le tout est aéré et très classique. La très belle verrière L'histoire de la musique, de Frédéric Back, se trouve ici. Première oeuvre d'art du métro, elle montre les musiciens de la ville, des autochtones aux personnages plus contemporains tels que le compositeur de l'hymne national, Calixa Lavallée. Malheureusement, elle est éloignée des tourniquets. Pour la contempler, il faut passer de l'autre côté et payer à nouveau son passage. On trouve par ailleurs dans cette station une autre verrière très colorée, et malgré tout discrète, juste au-dessus du tunnel en direction Angrignon. La station suivante, McGill, est la plus fréquentée du réseau, avec Berri-UQAM. La large verrière aborde la vie à Montréal au XIXe siècle. Au centre se trouvent les portraits des deux premiers maires de la ville, Jacques Viger et Peter McGill. Difficiles de les manquer. Sous les regards interrogateurs des autres passagers, je m'attarde aux multiples détails de l'oeuvre, orientée sur l'architecture, la mode vestimentaire et les bateaux à vapeur, moyen de transport populaire à l'époque. Des milliers de cercles À peine 450 mètres de tunnel séparent les stations McGill et Peel, sa voisine. C'est assurément l'un de mes coups de coeur. Une multitude infinie de ronds attirent l'oeil. Des cercles colorés, créés par le célèbre artiste québécois Jean-Paul Mousseau, ornent la station. Le motif est repris dans le carrelage et sur les murs. Certaines portions des quais baignent dans une lumière bleutée. Un décor idéal pour un restaurant ou un bar rétro. Je m'arrête ensuite à la station Lionel-Groulx, créée sur deux étages en plus de la mezzanine. Les lignes verte et orange s'y croisent. Je reviendrai d'ailleurs pour passer de l'une à l'autre un peu plus tard. Ici se trouve une intéressante sculpture, à la facture assez classique, intitulée L'arbre de vie. Elle a été donnée à Montréal par l'Organisation des Nations unies en 1967. Des visages gravés dans la même pièce de bois symbolisent la souche unique d'où proviennent les humains de partout dans le monde. Je poursuis ma route jusqu'à la station Monk. Une sculpture rend hommage aux ouvriers du métro. Il s'agit de deux gigantesques travailleurs en acier qui s'affairent à la tâche. Ils font penser à des bonshommes allumettes élancés. Les couleurs terre de la station et les murs, irréguliers et stratifiés, semblent représenter le travail fait dans le roc pour construire le métro. L'arrivée au métro Angrignon a de quoi surprendre. Ici, l'éclairage du jour baigne les quais. Enfin de la lumière naturelle au bout de kilomètres de tunnels. Dernier arrêt de la ligne verte, la station se trouve pratiquement au niveau du sol. Situé dans l'un des grands parcs de Montréal, le bâtiment possède une multitude de fenêtres courbes qui rejoignent le plafond. Leur forme arrondie fait écho aux marquises du terminus d'autobus adjacent. Bonheur d'occasion De retour sur mes pas, je reviens à la station Lionel-Groulx pour bifurquer sur la ligne orange, direction Côte-Vertu. La station Place-Saint-Henri constitue un détour, puisque je compte retourner en sens inverse tout de suite après. Mais le crochet en vaut la peine pour admirer cet autre coup de coeur. Les murs de brique au niveau des quais forment un dégradé de couleurs. Ils sont de teintes bleutées, pour devenir du rouge, puis, encore plus loin, du jaune. La volée d'escaliers qui mènent à la mezzanine semble interminable. Je la monte tout de même à pied, pour me retrouver devant les mots «Bonheur d'occasion» inscrits dans la brique. Une façon de rappeler que l'histoire du classique de Gabrielle Roy est indissociable de ce quartier. En redescendant, je remarque par hasard la sculpture suspendue au-dessus des quais, autrefois mobile, qui fait penser à une construction spatiale. Je prends cette fois le métro en direction inverse, soit Montmorency, pour m'arrêter à la station Georges-Vanier. Je m'attarde aux formes géométriques bleues incrustées dans les murs qui brisent la monochromie ambiante, toute grise. Je m'étonne, après quelques minutes, de remarquer un grand arbre de béton aux nombreuses branches sur le quai opposé. Puis, je m'arrête à Square-Victoria. C'est surtout en dehors des guérites que se trouvent les éléments intéressants de la station. Principalement cette entrée extérieure au look très parisien qui annonce le «métropolitain» dans un style Art nouveau, donnée justement par le métro de Paris à Montréal. L'ensemble sinon est assez terne à l'intérieur, les murales en aluminium brun peuvent presque passer inaperçues et se démarquent peu du reste. Mon dernier arrêt est la station Place-d'Armes, qui jouxte le Palais des congrès. Je considère qu'il s'agit d'un bon endroit pour revenir sur terre puisque la station dessert le Vieux-Montréal et le Vieux-Port. Il y a de nombreuses activités à y faire et d'attraits à y voir, notamment en famille. L'un d'eux, le musée Pointe-à-Callière, possède des vitrines sur les quais. Elles contiennent des reproductions d'objets réellement découverts lors de fouilles archéologiques. Le métro peut se targuer non seulement d'être le plus vaste musée montréalais, mais aussi d'avoir les heures d'ouverture les plus longues. Et, pour seulement 2,75 $, la visite en vaut assurément le prix. Rallye dans le métro Une façon de redécouvrir le métro, notamment en famille, est de faire le court rallye qui suit. Sur la ligne orange, il se concentre dans le centre-ville. À l'ouest, il se rend jusqu'à la station Angrignon. À l'est, Pie-IX. Il faut compter entre une heure trente et deux heures pour le faire, selon la fréquence de passage des rames du métro. La réponse à chacune des questions se trouve à l'intérieur des tourniquets. Pas besoin de débourser plus que le prix d'un billet pour le réaliser. À moins, bien sûr, d'en profiter pour visiter certains attraits à proximité. Chaque station peut constituer le point de départ. 1. À la station Pie-IX, qu'est-ce qui, sur les quais, rappelle la tenue ici des Jeux olympiques de Montréal, en 1976?2. À la station Papineau, qu'est-ce que Louis-Joseph Papineau tient dans ses mains, dans la murale au niveau du quai? 3. Qu'est-ce qui orne les souliers de Jérôme Le Royer de La Dauversière, le personnage de gauche, sur la verrière de la station Berri-UQAM? 4. À la station Place-des-Arts, combien de rectangles peut-on compter dans la verrière située au-dessus du tunnel en direction Angrignon? 5. À la station McGill, quel bâtiment construit en 1844 et toujours présent dans le Vieux-Montréal est représenté? 6. Combien de pastilles colorées peut-on compter sans sortir des tourniquets à la station Peel? 7. Combien de visages trouve-t-on sur l'Arbre de vie à la station Lionel-Groulx? 8. Quels outils utilisent les constructeurs du métro de la station Monk? 9. Quelle est la couleur des structures qui soutiennent les nombreuses fenêtres de la station Angrignon? 10. Combien de marches doit-on monter pour atteindre la mezzanine - et l'oeuvre Bonheur d'occasion - à la station Place-Saint-Henri? 11. Quel est le «fruit» de l'arbre de la station Georges-Vanier? 12. Quel est le plus vieil objet représenté dans les vitrines de Pointe-à-Callière? Réponses: 1. Les anneaux olympiques; 2. La déclaration de 1837; 3. Des boucles (ou des rubans); 4. 96; 5. Le marché Bonsecours; 6. 8; 7. Cinq visages; 8. Un pic et une pelle; 9. Orangé; 10. 78 marches; 11. Des lumières (ou ampoules); 12. Des pointes de flèches. Pour plus de renseignements sur le métro: Montréal en métro, Guides de voyage Ulysse, 2007, Montréal, 237 pages. Le métro de Montréal, 35 ans déjà, Benoit Clairoux, éditions Hurtubise HMH, Montréal, 2001, 159 pages. http://www.stm.info http://www.metrodemontreal.com (site non officiel, instructif et très bien fait par un amoureux du métro!)
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