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  1. http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/452087/science-un-chercheur-denonce-les-dommages-du-gouvernement-harper «Science» dénonce Harper Les politiques conservatrices ont été dévastatrices pour le milieu scientifique, affirme la revue 9 octobre 2015 |Pauline Gravel | Science et technologie À moins de deux semaines des élections fédérales, la revue Science dénonce combien la politique du gouvernement de Stephen Harper a été dévastatrice pour la recherche scientifique menée au pays au cours des neuf dernières années. En éditorial, la revue accuse notamment le gouvernement sortant d’avoir noyauté les conseils d’administration des trois agences fédérales de financement de la recherche universitaire par des dirigeants d’entreprise. Le but ? Favoriser les recherches appliquées au détriment de recherches plus fondamentales. James L. Turk, directeur du Centre for Free Expression, à l’Université Ryerson de Toronto, qui signe cet éditorial, appelle le prochain gouvernement à rectifier la situation et à inclure la recherche scientifique dans ses priorités. La recherche en péril C’est la prestigieuse revue Science qui a invité M. Turk à s’exprimer dans son éditorial afin d’informer la communauté scientifique internationale des périls que court la recherche scientifique canadienne. M. Turk a profité de cette tribune pour reprocher au gouvernement Harper d’avoir coupé les budgets destinés à la science et à la technologie dans 13 ministères et agences fédérales de 655 millions de dollars (en dollars 2013) entre 2008 et 2013. Et aussi d’avoir aboli, durant cette même période, l’équivalent de 2141 postes à temps plein de scientifiques fédéraux. Les trois agences fédérales de financement de la recherche universitaire figurent parmi les grandes victimes du couperet conservateur, rappelle M. Turk. Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), qui a vu son financement chuter de plus de 10 %, est le plus éprouvé. Mais les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) n’ont pas été épargnés non plus, avec une diminution de plus de 7 % de leur financement, tandis que celui du Conseil de recherches en sciences naturelles et génie (CRSNG) a connu une baisse de 4 %. La rentabilité d’abord Et ce n’est pas tout, ajoute M. Turk. En plus de restreindre son financement, le gouvernement a convenu que cet argent serait alloué principalement aux « recherches dites rentables », qui répondent « aux priorités politiques du gouvernement ». Il en a résulté un « déclin de la recherche générale et fondamentale » au profit de « recherches plus ciblées visant l’innovation » et « effectuées en partenariat » avec l’entreprise. « Le gouvernement s’immisce dans le choix des projets de recherche qui seront subventionnés alors qu’il devrait laisser les experts de chaque discipline évaluer les propositions qui ont été soumises [pour recevoir un financement] et déterminer celles qui seront financées. Il n’est pas sérieux que des politiciens prennent des décisions à portée scientifique, car seul le court terme leur importe », souligne M. Turk dans un entretien téléphonique. Des conseils sans chercheurs Cet ancien directeur général de l’Association canadienne des professeurs d’université décrie aussi le fait que le gouvernement a inclus au sein des conseils d’administration des trois agences de financement un nombre important d’individus provenant de l’entreprise ou du monde des affaires. Le conseil d’administration du CRSH, qui finance les recherches en littérature, histoire, anthropologie et sociologie notamment, compte parmi ses membres une majorité de spécialistes de l’économie et de l’administration des affaires, indique-t-il. Pour sa part, le conseil du CRSNG ne compte aucun biologiste, chimiste, physicien ou mathématicien, mais huit ingénieurs, quatre dirigeants d’entreprise et trois gestionnaires. La science du climat asphyxiée Dans son éditorial, Jim Turk souligne également « l’hostilité du gouvernement fédéral envers la science du climat », hostilité qui s’est soldée par l’asphyxie totale et définitive de la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère (FCSCA), qui finançait pas moins de 200 chercheurs canadiens, ainsi que du programme de la Région des lacs expérimentaux, un laboratoire naturel destiné aux recherches sur l’eau douce « unique au monde ». Des données éliminées Le gouvernement Harper a également supprimé la version détaillée et obligatoire du questionnaire de recensement qui constituait « la seule source de données fiables » pour de nombreuses recherches en sciences sociales, ainsi que pour « le développement et l’évaluation des politiques publiques ». « Cette décision d’éliminer la version détaillée n’a aucun sens. Même plusieurs associations conservatrices s’y opposaient. En plus, elle n’a permis aucune économie, car la nouvelle formule coûte encore plus cher. Cette décision rend toutefois impossible l’évaluation de l’efficacité des politiques du gouvernement », ajoute M. Turk. Les scientifiques muselés L’éditorialiste dénonce aussi le musellement des scientifiques fédéraux qui ne peuvent répondre aux questions des médias au sujet de leurs travaux scientifiques sans avoir obtenu au préalable la permission du ministre. Il déplore aussi la transformation du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) en un « service de conciergerie » — dixit Gary Goodyear, le ministre des Sciences et de la Technologie d’alors —à la disposition du monde des affaires et de l’industrie. « Le CNRC était un fleuron de la science au Canada dont nous pouvions être très fiers. On y menait des recherches fondamentales de grande qualité », indique M. Turk. Il espère que le prochain gouvernement comprendra l’importance de soutenir la recherche fondamentale, dont « on ne soupçonne souvent pas les applications qu’elle aura plusieurs dizaines d’années plus tard ». Pour ce faire, il recommande au gouvernement qui sera élu le 19 octobre prochain de créer un poste de haut fonctionnaire à la science, ainsi qu’un comité-conseil composé de scientifiques chevronnés, qui conseilleraient respectivement le premier ministre et le Parlement sur les questions scientifiques.
  2. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201404/25/01-4760915-quebec-doit-envisager-de-privatiser-la-saq-et-hydro-selon-des-experts.php Publié le 25 avril 2014 à 13h55 | Mis à jour à 13h55 Québec doit envisager de privatiser la SAQ et Hydro, selon des experts Jocelyne Richer La Presse Canadienne Québec Le gouvernement Couillard doit envisager de privatiser partiellement Hydro-Québec et la Société des alcools (SAQ) pour remettre le Québec sur le chemin de la santé financière, selon deux experts. Ces derniers, Luc Godbout et Claude Montmarquette, ont tracé vendredi un portrait extrêmement sombre de l'état des finances publiques, dans un rapport commandé par le gouvernement avant même d'être officiellement en fonctions. La situation est telle, selon eux, que seul un remède de cheval pourra éviter au gouvernement d'affronter les conséquences financières d'une décote des grandes agences de notation de crédit. La vente partielle d'actifs, comme Hydro-Québec et la SAQ, ne serait qu'une des solutions préconisées en vue de sortir l'État québécois du gouffre budgétaire. Car ils estiment que Québec doit prendre dès maintenant toute une série de moyens, qui risquent de faire plus mal les uns que les autres: gel de la masse salariale de la fonction publique, hausse (et non une simple indexation) des tarifs de garderies, imposition de tarifs à des services gouvernementaux actuellement gratuits, révision des programmes sociaux et réévaluation des subventions et crédits d'impôt aux entreprises. Seul un plan d'austérité ambitieux pourrait, selon ces deux économistes, permettre au gouvernement Couillard d'espérer atteindre la cible prévue par l'ancien gouvernement péquiste, soit un déficit de 1,75 milliard $ en 2014-2015, prélude à l'atteinte de l'équilibre budgétaire en 2015-2016. Dans la situation actuelle, si rien n'est fait, Québec se dirige vers un déficit plus important que prévu, de l'ordre de 3,7 milliards $ cette année, risquant d'autant de mécontenter les agences de notation. Les deux experts recommandent aussi une révision de la fiscalité, ce que s'est déjà engagé à faire le premier ministre Philippe Couillard. Ils recommandent de plus de privilégier une gestion des dépenses gouvernementales à plus long terme, pouvant s'étaler sur plusieurs années.
  3. Je trouve dommage que le journal MÉTRO soit remplacé par le 24 HEURES dans le métro de Montréal à compter du 1er janiver. Le MÉTRO était sans contredit une bien meilleure publication, avec moins de pub, des articles fouillés, des reportages intéressants et une mise en page dynamique et colorée. Le 24 HEURES est un petit journal rempli de pub (1 sur 2 est de la pub), et la majorité de leurs articles proviennent de sources d'info externes (agences QMI, AP, etc..) et sert de propagande à l'empire Québécor. Il sera donc difficile de se procurer le MÉTRO en dehors des heures de pointes du matin, puisque seul les camelots les distribuerons entre 6h et 9h.
  4. Pour appuyer les publicitaires d'ici Le maire de Montréal en mission à Chicago La Presse Canadienne Lia Lévesque 19/11/2009 15h42 - Mise à jour 19/11/2009 15h54 Pendant que le maire de Québec est critiqué pour avoir eu recours à un publicitaire français pour renouveler l'image de sa ville, le maire de Montréal Gérald Tremblay se trouve à Chicago pour appuyer les agences de publicité d'ici. L'Association des agences de publicité du Québec a ainsi décidé de promouvoir les agences d'ici en faisant du démarchage auprès des grands annonceurs des États-Unis. Et le maire de Montréal a tenu à les épauler en se rendant à leurs côtés à Chicago pour promouvoir ce qu'il a décrit, en entrevue, comme «une grappe industrielle» de la publicité. Le milieu québécois de la publicité veut notamment faire connaître aux annonceurs américains le concept YUL-LAB, qui permet aux annonceurs étrangers de concevoir, développer et tester ici des campagnes de publicité pour tous les types de médias qui peuvent ensuite être exportées. Montréal, grâce à son caractère cosmopolite à la fois français et américain, permet aux publicitaires de tester certains marchés, de segmenter leur publicité. C'est ce que deux grands annonceurs, MasterCard et L'Oréal, ont déjà fait ici, relate le maire Tremblay. «Quand MasterCard a fait sa campagne internationale "priceless; il n'y a pas de prix", ça a été fait à Montréal. L'Oréal veut définir des expériences particulières (en publicité) et il le fait présentement à Montréal. Autrement dit, au lieu de se choisir une publicité de masse en télévision avec 10 millions $, pour espérer conquérir le plus grand nombre de consommateurs possible, l'idée est d'essayer de cibler les consommateurs pour investir moins mais mieux», explique le maire en entrevue. Les quatre agences qui faisaient partie de la délégation à Chicago, aujourd'hui, ont d'ailleurs rencontré de grandes entreprises comme le producteur de gommes à mâcher Wrigley et Harris Bank. Le maire rapporte qu'elles ont été «très intéressées» par le concept. Bixi et autres Le maire Tremblay doit également rencontrer son homologue de Chicago, Richard Daley, afin de tenter de lui vendre le concept des vélos libre-service Bixi. La ville de Chicago est reconnue pour ses toits verts et, suivant la même philosophie, est intéressée à adopter un modèle de vélo libre-service. Montréal courtise donc Chicago avec son modèle Bixi, après avoir déjà réussi à convaincre Londres et Boston. À Chicago, le maire Tremblay veut aussi convaincre l'Alliance des maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent d'établir un bureau à Montréal. Il devait également assister en soirée à la première mondiale d'un autre spectacle du Cirque du soleil, Banana Schpeel.
  5. Pourquoi l’État coûte cher 17/11/09 11:59, Pierre Duhamel Si le Québec croule sous les dettes, c’est en partie parce qu’il croule sous les structures. Nous sommes les champions du monde de la structure bureaucratique. Voici une radiographie du monstre que nous ne finissons pas d’alimenter. Le Québec est divisé en 17 régions administratives, 18 agences de santé et des services sociaux, 22 régions touristiques (dont Laval !) et 61 commissions scolaires. Chacune de ses entités a délimité son propre territoire et on peut se retrouver dans la région touristique des Cantons de l’Est, mais dans la région administrative de la Montérégie. Vous voulez vacciner la population de Montréal, Longueuil, Laval et Repentigny, toutes des villes limitrophes de la métropole, et vous avez quatre agences de santé à pied d’œuvre, définissant leurs propres priorités et émettant leurs directives potentiellement contradictoires dans le même marché de consommateurs. Montréal est prisonnière d’une structure abracadabrante. Déjà ce n’est pas simple avec les 19 arrondissements et les 103 élus, sans doute un record mondial pour une ville de cette taille. Il faut évidemment ajouter l’agglomération de Montréal qui regroupe Montréal et les 15 villes de banlieue de l’île. C’est sans compter sur la Communauté métropolitaine de Montréal qui compte, tenez-vous bien, 82 municipalités, 14 municipalités régionales de comté, deux agglomérations et cinq régions administratives. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a un organisme au gouvernement qui s’appelle la Table métropolitaine de Montréal. J’ai recensé 189 commissions, sociétés, régies et autres organismes relevant du gouvernement du Québec. On trouve un Bureau de la Capitale nationale et une Commission de la capitale nationale. On pourrait philosopher longtemps sur la pertinence d’une Société des bingos du Québec. D’autres organismes ont des noms évocateurs. Que pensez-vous de la Commission des appellations réservées et des termes valorisants ? Pourquoi un Office Québec-Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse, un Office Québec-Amérique pour la jeunesse, un Office franco-québécois pour la jeunesse, quand il existe une Office Québec-Monde pour la jeunesse et un Secrétariat à la jeunesse ? Le ministère de la Santé et des services sociaux est en soi un bel exemple de complexité administrative avec ses 10 organismes, ses 18 agences régionales et ses 88 directions administratives. Ce sont ces gens-là qui devraient simplifier le fonctionnement des hôpitaux ? Mais mon organisme préféré est l’extraordinaire Secrétariat du comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable en matière d’allégement réglementaire et administratif. 18 mots… pour alléger !
  6. Publié le 24 août 2009 à 20h04 | Mis à jour à 20h11 Montréal, futur laboratoire publicitaire plurilingue et multiethnique? Nelson Wyatt La Presse Canadienne Montréal L'industrie publicitaire montréalaise s'apprête à lancer une initiative internationale qui pourrait changer la manière dont les générations futures seront courtisées. Un consortium de publicitaires montréalais entreprendra une série de missions commerciales pour encourager les entreprises américaines à utiliser Montréal comme ville laboratoire plurilingue et multiethnique afin de tester, à peu de frais, des campagnes publicitaires destinées pour le marché international. L'Association des agences de publicité du Québec dévoilera les détails de son projet à l'occasion de la prestigieuse semaine de la publicité qui aura lieu à New York le mois prochain. Elle enverra également une délégation à Chicago au mois de novembre. Le président de l'Association, Sébastien Faure, est d'avis que Montréal représente un laboratoire idéal. Selon lui, les différentes influences culturelles ont produit des styles publicitaires qui pourraient être considérés novateurs dans d'autres marchés. Par exemple, la Société de l'assurance automobile du Québec est connue pour ses campagnes très explicites, voire frappantes, illustrant les dangers de la vitesse au volant. Des comédiens et humoristes sont souvent appelés à faire la promotion de biens de consommation, allant des voitures aux beignes. Le projet a été nommé «Yul-Lab», un nom qui découle des trois lettres utilisées pour désigner l'aéroport de Montréal. Selon M. Faure, le projet aidera également les entreprises à utiliser les nouvelles plateformes sur Internet telles que Facebook et Twitter. «Nous croyons vraiment que Montréal pourrait devenir le centre d'innovation pour les équipes représentant des marques internationales», a affirmé M. Faure, qui est l'un des ambassadeurs du projet. «Ce sont les consommateurs qui dirigent, alors, il faut apprendre à parler à ces consommateurs de la manière qu'ils le souhaitent», a ajouté M. Faure, qui croit que Montréal est le meilleur endroit pour y arriver. Selon lui, la métropole dispose d'un grand bassin de talents qui combinent «l'esprit latin avec le sens américain des affaires». Les publicitaires estiment qu'ils jouent déjà un grand rôle dans l'économie de la ville. Le président de l'Association des agences de publicité du Québec, Yanik Deschênes, affirme que l'industrie génère, dans la province, 60 000 emplois directs et indirects et une activité économique totalisant 5,2 milliards de dollars. Il espère que l'initiative mise sur pied par son organisation permettra à l'industrie de faire encore mieux. source : http://www.cyberpresse.ca/vivre/consommation/200908/24/01-895440-montreal-futur-laboratoire-publicitaire-plurilingue-et-multiethnique.php
  7. Made in Montréal 23/04/2009 - Les récentes campagnes d'Adidas originals, les initiatives du Cirque du soleil ou encore le phénomène des Têtes à claques ont propulsé Montréal sur l'échiquier mondial de la créativité. Depuis quelques années, à l'instar de villes comme Amsterdam, Barcelone ou Dublin, Montréal est en train de devenir un atout sexy à l'international. Certes, Montréal n'est pas Paris. Ni New York. Son marché publicitaire, relativement jeune (la plupart des agences majeures y ont vu le jour il y a une trentaine d'années), génère une activité économique de près d'un milliard de dollars. Il est composé de vingt agences de communication de plus de cinquante employés, qui réalisent plus d'un tiers des revenus. Mais les budgets des annonceurs québécois, relativement modestes comparativement aux marchés américains et européens, forcent les agences à en faire plus avec moins, utilisant la créativité pour sortir du lot, ou allant séduire des clients à l'international, comme Adidas, décroché cette année par l'agence montréalaise Sid Lee. Gilbert Rozon, président et fondateur de Juste pour rire, présent à Montréal, Toronto, Paris et bientôt Chicago, affirmait récemment que Montréal devait se positionner à l'international comme le « Hollywood de la création », invitant d'ailleurs les créateurs à y élire résidence. Le métissage culturel, le design et l'architecture reflètent selon lui l'audace et la diversité d'influences à la fois françaises, anglaises et américaines. Influences qui, couplées à la petitesse du marché et donc à sa grande souplesse, permettent une éclosion des ressources et des initiatives créatives en communication. Des entreprises comme le Cirque du soleil et Les Têtes à claques, la croissance rapide de l'industrie du jeu vidéo avec l'implantation d'Ubisoft et l'émergence d'une scène musicale et culturelle forte ont largement contribué au branding « Montréal, ville créative » et amplifié sa résonnance au sein de l'industrie publicitaire internationale. Cette créativité, Montréal l'a développée à la force de ses artisans. Créé il y a près de vingt-cinq ans par le Québécois Guy Laliberté, le Cirque du soleil a largement contribué à donner à la ville une image créative et avant-gardiste, entraînant avec elle tout un tas d'entreprises émergentes au Québec. À commencer par Sid Lee, à l'origine un petit atelier de création publicitaire, qui est devenu, avec le gain de budgets comme le Cirque du soleil, MGM Grant à Las Vegas et Adidas en Allemagne, un moteur et une référence en créativité commerciale. Selon son président et fondateur, Jean-François Bouchard, « on a vu une évolution dans la perception que les gens ont de Montréal. Avant, c'était l'indifférence ou le scepticisme. Aujourd'hui, quand on dit Montréal, ville de créativité, on sent une étincelle. » Récemment, autour de la création du spectacle Love du Cirque du soleil sur la vie des Beatles à Las Vegas, le studio montréalais Moment Factory, en collaboration avec l'atelier Le Bureau officiel, s'est fait remarquer en créant l'environnement visuel du bar-lounge Revolution de l'hôtel Mirage. En intégrant des installations multimédia, il a fait le pont entre stratégie, design d'environnement et expérience de marque. Moment Factory travaille aujourd'hui dans le monde entier sur des projets événementiels d'importance. Ils ont en outre réalisé la scénographie de la dernière tournée nord-américaine du groupe rock Nine Inch Nails, basée sur des projections en interaction avec les musiciens, saluée par les critiques américaines et canadiennes. Dans un autre registre, l'engouement autour du phénomène des Têtes à claques, ces petites capsules décalées de personnages animés, créés par l'ex-publicitaire montréalais Michel Beaudet, a donné l'idée à certaines marques, européennes ou américaines, de jouer la carte de l'humour à la québécoise. L'opérateur de téléphonie mobile SFR en France et la marque de confiserie Vertigo aux États-Unis ont fait de quelques-uns de ces personnages les égéries de leurs marques respectives, contribuant à leur façon à renforcer l'image créative et atypique de Montréal. Cette audace et ces différences culturelles ont aussi permis à plusieurs agences de percer à l'international : Taxi, fondée par le créatif montréalais Paul Lavoie, en est l'exemple. Née à Montréal, plusieurs bureaux ont vu le jour au fil des ans : à Toronto, New York et bientôt Amsterdam. Selon son fondateur, « Montréal a des possibilités incroyables, avec sa jeunesse. C'est une de ces villes qui, sans être les plus grandes, ont une personnalité. » Une des réalisations de l'agence, un microsite Internet pour la marque de cosmétique montréalaise Reversa (voirleseffetssecondaires.ca) a créé un buzz inattendu en Europe. Mettant en scène des hommes nus répondant aux demandes les plus folles des internautes féminines - comme tondre virtuellement la pelouse ou préparer du pain en tenue d'Adam, le site, pourtant créé pour le marché local avec un budget limité, a eu un écho considérable dans les médias internationaux. D'ailleurs, avec cette offensive virale, Taxi a empoché deux Lions d'or à Cannes en 2007. Dernier signe en date de l'attrait du label Montréal : début 2008, la marque allemande Adidas originals choisissait l'agence québécoise Sid Lee pour revitaliser le design de l'ensemble de ses succursales américaines et européennes. Après quelques mois de travail et un concept de boutique à mi-chemin entre la publicité et l'architecture, l'agence s'est vu confier la totalité de la communication de la marque dans le monde, jusqu'alors détenue par l'agence néerlandaise 180. Un contrat qui est estimé à cinq millions de dollars. Première agence au Québec à décrocher un compte international d'une telle envergure, Sid Lee a tout misé sur son capital créatif et proposé un concept publicitaire davantage axé sur la mode et le streetwear. Une fête dans une maison californienne a ainsi été organisée avec des hôtes de marque comme David Beckham ou Missy Elliot à laquelle les internautes et consommateurs ont été « invités » à participer via les différents supports médias et lors d'événements dans les différentes boutiques du globe. La campagne qui, en plus de spots TV, comporte un volet Web important, vient d'ailleurs de rafler le « best of show » lors du récent concours CRÉA dont la 4e édition s'est tenue le 8 avril dernier à Montréal et qui récompense l'excellence de la création publicitaire québécoise. Erik Vervreoegen, ex-TBWA Paris, coprésident international du jury du concours cette année, soulignait, à l'occasion du dévoilement des résultats, que « la campagne d'Adidas est un excellent ambassadeur de ce qui se passe au Québec. À l'international, quand les gens vont voir ça, ils vont dire "wow !" » Surveillons les résultats des Lions de Cannes cette année et les initiatives des mois à venir, et gageons que le label Montréal n'a pas fini de faire parler de lui... Arnaud Granata, directeur des contenus du magazine de communication canadien Infopresse(1) dans un discours devant le Conseil des relations internationales de Montréal, février 2009.Information traitée dans Stratégies Magazine n°1542 © Copyright Stratégies http://www.strategies.fr/content/actualites/print.php?id_actualite=115448W
  8. Montreal.ad lancé officiellement le lundi 26 janvier 2009. Promotion et vitrine internationale du talent publicitaire à Montréal et au Québec. Initiative de l’AAPQ (Association des agences de publicité du Québec). Site web: http://www.montreal.ad
  9. Pub : Faire du Québec un laboratoire 24 janvier 2009 - 06h00 La Presse Hugo Fontaine Dans une opération de conquête comme celle qu'entendent mener les agences de publicité québécoises, il est de bonne guerre de diversifier son arsenal. Si le site montreal.ad permettra aux agences de se faire voir ailleurs, l'Association des agences de publicité québécoises (AAPQ) planche également sur un projet qui vise à attirer les grandes marques ici. Le «laboratoire de communication intégrée», un projet toujours en construction, veut faire du Québec une grande zone de test pour la communication marketing. Le Québec un microcosme où règne la suroffre médiatique, pour reprendre les propos de Sébastien Fauré, associé principal et président de l'agence Bleu Blanc Rouge serait le lieu idéal pour lancer un tel projet et convaincre les grandes entreprises de tenter l'expérience, croit l'AAPQ. «Ce serait bien plus qu'un focus group, dit Jacques Duval. Ce serait comme un gros Chicoutimi», ajoute-t-il en faisant référence au fait que la ville saguenéenne a souvent été le lieu de tests de nouveaux produits. Click here to find out more! L'intérêt de ce laboratoire serait de tester des stratégies de communication et de mise en marché au Québec, un marché spécifique caractérisé tant par une touche américaine qu'européenne. Dans la tête de ses créateurs, une entreprise pourrait essayer dans le laboratoire québécois une campagne publicitaire, une mise en marché puis une vente de ses produits. Dans un marché de 7 millions de personnes, ça devient moins casse-cou que dans un marché plus populeux. Le projet est d'envergure et plusieurs acteurs sont dans le coup: les agences de pub, mais aussi des médias de toutes sortes, des firmes de recherche, des détaillants et des universités. Le laboratoire pourrait être présenté à d'éventuels clients dès 2009, sinon en 2010. «Nous avons comme objectif d'aller en mission commerciale à New York en septembre», précise M. Fauré. Au bout du compte, «c'est une façon originale de proposer aux grandes marques d'aller plus loin», croit Sylvain Morissette. Et de faire connaître le savoir-faire des créateurs d'ici.
  10. La plupart des grandes chaînes de vente au détail paient des agences pour faire évaluer leur service à la clientèle. Ils travaillent incognito et on les appelle clients mystères. Pour en lire plus...
  11. Un autre géant vacille aux États-Unis. L'assureur américain voyait d'ailleurs son action chuter de 60% après que les principales agences de notations aient dégradé sa cote. Pour en lire plus...
  12. De moins en moins de pubs faites au Québec Olivier Schmouker, Lesaffaires.com 09:40 Aujourd'hui, le Québec ne récolte plus que le quart des revenus publicitaires canadiens. La croissance des revenus d'exploitation des entreprises québécoises spécialisées dans la publicité a été inférieure au taux national, entre 2002 et 2006, selon Statistique Canada. Du coup, la part québécoise des revenus d'exploitation nationaux du secteur publicitaire a diminué, pour passer de 26,5% en 2002 à 24,1% en 2006. À l'échelon provincial, l'Ontario a généré la majorité (57,2%) des revenus d'exploitation du secteur, suivi du Québec (24,1%) et de la Colombie-Britannique (8%). Des revenus en hausse de 5,7 % De manière globale, les revenus issus de la publicité ont augmenté de 5,7% en 2006 pour atteindre 5,7 milliards de dollars. Les hausses ont surtout concerné la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan. Les agences de publicité ont, à elles seules, enregistré des revenus de 2,5 milliards de dollars, soit 44% de la tarte. La progression a été de 3,7% en un an. De leur côté, les firmes de relations publiques ont accaparé 361 millions de dollars, soit 6,3% des revenus du secteur. La progression a été de 11% entre 2005 et 2006. Quant aux agences de placement médias, elles ont obtenu des revenus de 295 millions de dollars (5,2% de la tarte) en 2006, en hausse de 3,8% en un an. Le tiers des dépenses vont dans les salaires Les dépenses d'exploitation du secteur ont atteint 5,1 milliards de dollars, en hausse de 4,5% par rapport à l'année précédente. Les salaires, les traitements et les avantages sociaux des employés, qui représentent 35% des dépenses d'exploitation du secteur, se sont accrus de 8,6%. À l'échelle nationale, la marge bénéficiaire d'exploitation du secteur est passée de 8% en 2005 à 9,1% en 2006. Toutes les provinces à l'ouest de l'Ontario ont affiché une marge bénéficiaire d'exploitation supérieure au taux national de 9,1%.
  13. Les trois grandes agences de notation font leur examen de conscience après la crise du «subprime». Elles modifieront leurs pratiques commerciales. Pour en lire plus...
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