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  1. Une photo dont je n'avais pas vu avant, qui montre la Coopérative Tiohtiake - on devrait peut-être avoir un fils pour cet immeuble? [ATTACH=CONFIG]14166[/ATTACH] La Coopérative Tiohtiake, construite en même temps que le complexe Le Canal, se trouve à l’arrière, à l’extrême droite, rue des Seigneurs. Source: Griffintown: l'embarras du choix
  2. Dans LaPresse : Publié le 25 juin 2014 à 09h54 | Mis à jour à 09h54 Le Westmount Square transformé en condos [ATTACH=CONFIG]16318[/ATTACH] La ville de Westmount est contre le projet de conversion du Westmount Square en condos. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRECHETTE, LA PRESSE ANDRÉ DUBUC La Presse La frénésie entourant la copropriété résidentielle gagne les propriétaires de tours de bureaux du centre-ville. La société Elad Canada souhaite convertir en condos le prestigieux édifice de bureaux du 1, Westmount Square, oeuvre de l'architecte Mies van der Rohe. Lors d'une assemblée publique tenue le 4 juin, Amnon Safran, représentant du promoteur, a chiffré à 20 millions le coût de conversion pour aménager 120 unités de copropriété divises dans les 20 étages de la tour de 200 000 pieds carrés. La Ville est contre La Ville de Westmount reçoit négativement le projet. Le 17 mars 2014, elle a instauré un gel de 90 jours qui empêche la conversion d'immeubles de bureaux en condominiums dans le secteur sud-est de la ville. «Tant que la Ville n'a pas terminé son exercice de vision du quartier, on ne veut pas de conversions», explique Johanne Poirier, directrice de l'aménagement urbain. Parmi les exemples récents de conversion, Mme Poirier parle de l'ex-édifice du Reader's Digest, au 215, rue Redfern, et de l'ancienne école Vanguard, au sud de la rue Sainte-Catherine, rue Metcalfe, qui est en voie de démolition. Elle sera remplacée par des condos. «Le conseil réagit à l'accumulation de ce type de projets, poursuit Mme Poirier. Le conseil veut conserver une vocation commerciale à l'intérieur des limites de Westmount. La Ville ne veut pas devenir un secteur 100% résidentiel. Elle veut avoir un mélange d'usages.» Construit en 1966, le Westmount Square est composé de trois tours et d'un quatrième immeuble de deux étages. Deux des tours ont toujours été à vocation résidentielle. Dans les années 2000, elles sont néanmoins passées d'un statut locatif à celui de copropriétés indivises. L'architecte au dossier, Michel Lauzon, du cabinet Lemay, s'est récemment inscrit au registre des lobbyistes. «Le projet de conversion s'inscrit dans un plan de revitalisation globale du complexe de Westmount Square incluant la transformation du centre commercial, le remplacement de systèmes mécaniques et la rénovation complète de l'enveloppe du bâtiment», lit-on dans sa fiche déposée en mai dernier.
  3. Le groupe international de services conseils en technologies de l’information et en management Amaris, dont le siège social se trouve à Genève, s’implante à Montréal. Amaris dit viser la création d’une cinquantaine d’emplois dans la métropole au cours des trois prochaines années afin de «renforcer le développement de ses activités en Amérique du Nord». L’entreprise, présente dans plus de 40 villes (surtout en Europe et dans les Balkans), a ses locaux rue Saint-Sacrement, dans le Vieux-Montréal. Amaris possède également des bureaux à New York, Mexico et Sao Paulo. «Le Grand Montréal se positionne comme un relais stratégique pour notre entreprise. Cette ouverture sur le continent nord-américain nous rapproche de nouveaux centres de décision et renforce notre présence auprès de nos clients internationaux», a déclaré le directeur du développement Amérique du Nord d'Amaris, Jean-François Thunet, dans un communiqué. «Le Grand Montréal se différencie par un environnement des plus compétitifs, avec un bassin de recherche R&D parmi les plus dynamiques au monde et de réelles opportunités dans le domaine des technologies de pointe», a-t-il ajouté. Amaris souhaite que son équipe montréalaise contribue au développement de projets en technologies de l’information, en télécommunications et en biotechnologie et pharmaceutique. Montréal International, qui a notamment le mandat d'attirer des investissements directs étrangers dans la région, a accompagné l'entreprise dans son projet d'implantation au Québec. http://www.lesaffaires.com/techno/technologies-et-telecommunications/amaris-s-implante-a-montreal/558759#.Ubo4vdjDXe6
  4. Le Jeudi 25 Juin 2009 | Mise en ligne à 11h09 «Le déclin tranquille du Québec» Publié dans la catégorie Politique québécoise André Pratte François Legault a confirmé ce matin son départ de la politique, qu’avait annoncé hier en primeur sur Cyberpresse mon collègue Denis Lessard. Il l’a fait en laissant une sorte de testament politique, un message fort sur l’état du Québec d’aujourd’hui. Le Québec, a-t-il dit, vit un «déclin tranquille». Les réseaux de santé et d’éducation vivent de graves problèmes d’efficacité, le Québec n’a toujours pas comblé l’écart de richesse qui le sépare des autres états de l’Amérique du Nord, et il fait face à une grave crise des finances publiques. Mais les Québécois ne semblent pas s’en rendre compte, déplore-t-il, le déclin se passe dans la «résignation» et l’«apathie». Cela ressemble beaucoup à ce que disaient les auteurs du manifeste «Pour un Québec lucide», dont j’ai eu l’honneur de faire partie. Je me réjouis donc du fait qu’un homme de cette envergure lance un pareil avertissement. Dommage qu’il soit seulement possible pour un politicien de dire ces choses-là quand il part ou n’est plus en politique active. Les propos de M. Legault auront-ils plus d’effets concrets que ceux des «lucides», dirigés par Lucien Bouchard? Êtes-vous d’accord avec les constats faits par l’ancien ministre?
  5. Publié le 23 février 2010 à 10h31 | Mis à jour à 21h14 «Le Québec a mal à ses universités» Louise Leduc La Presse Une semaine après sa sortie sur la souveraineté, Lucien Bouchard reprend la parole aux côtés de 15 personnalités québécoises - dont Monique Jérôme-Forget et Joseph Facal - pour réclamer le dégel des droits de scolarité universitaires à partir de 2012. «Le Québec a mal à ses universités. Le mal n'est pas incurable, mais il est chronique», a déclaré Lucien Bouchard. En contrepartie d'une hausse des droits de scolarité, le gouvernement devrait s'engager à maintenir le financement actuel des universités. Les universités, elles, seraient tenues de verser 30% de leurs revenus supplémentaires à une bonification de 170 millions des prêts et bourses, qui s'ajouterait aux 380 millions déjà versés aux étudiants par le gouvernement. L'augmentation des droits de scolarité serait modulée en fonction de la future capacité de payer des diplômés une fois sur le marché du travail. Par exemple, les étudiants en médecine pourraient devoir payer jusqu'à 12 500 $ par an. Les droits annuels pourraient varier entre 5500 $ et 12 500 $, selon les programmes. Robert Lacroix, ex-recteur de l'Université de Montréal, a invité chacun à réfléchir à la question en rappelant «qu'on ne vit pas sur Mars, mais en Amérique du Nord», où les droits de scolarité sont partout plus élevés qu'au Québec. «On ne peut pas briller parmi les meilleurs si on a des universités de moyenne qualité.» L'expression «Briller parmi les meilleurs», qui est le titre d'un document central du gouvernement Charest, est aussi reprise dans les communiqués de presse. Démarche citoyenne La proposition de hausser les droits de scolarité rejoint un scénario «très sérieusement à l'étude» au gouvernement, comme l'a dit à La Presse le 10 février Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation. Lucien Bouchard a cependant rappelé que les 16 personnalités qui proposent ce «pacte» ne sont «ni des élus, ni des acteurs politiques, ni des représentants mandatés. C'est une démarche citoyenne». Mais justement, pourquoi tous ces «ex» n'ont-ils pas agi quand ils étaient au pouvoir ? «Nous avons fait du mieux que nous le pouvions, a répondu M. Bouchard. Le Parti libéral et le Parti québécois ont consenti de grands efforts pour soutenir l'éducation. Nous sommes à la limite de ce que le gouvernement peut faire en matière de financement direct. Il y a anomalie, il y a iniquité quand on compare les droits de scolarité des étudiants québécois avec ceux des autres provinces.» Mais encore, pourquoi n'a-t-il pas augmenté les droits de scolarité quand il était premier ministre ? «En ce qui me concerne, nous étions en pleine lutte contre le déficit, a poursuivi M. Bouchard. Nous avons investi dans les programmes sociaux, nous avons investi 1 milliard en éducation, dont 600 millions aux universités, en plus d'une contribution annuelle de 300 millions récurrente qui a continué d'être versée sous les gouvernements Landry et Charest. (...) Nous avons essayé de redresser les finances publiques sans que les étudiants aient à payer davantage.» Comme il doutait que les journalistes sachent résister à la tentation de l'interroger sur des questions autres que celle à l'ordre du jour (lire : le faire revenir sur sa sortie de la semaine dernière sur la souveraineté), Lucien Bouchard a refusé de poursuivre la discussion en petit comité après la conférence de presse, comme cela est de mise. «Mais, monsieur Bouchard, envisagez-vous un retour en politique ?» a tout de même tenté un journaliste. M. Bouchard a poursuivi son chemin.
  6. Le Québec a de moins en moins de pauvres Publié le 29 août 2009 à 05h30 | Mis à jour à 09h37 Hélène Baril La Presse La lutte à la pauvreté est un vieux combat dont les résultats sont souvent décourageants. Mais au cours de la dernière décennie, le nombre de personnes considérées comme pauvres a diminué de façon spectaculaire au Québec. De 1997 à 2008, la baisse atteint 40%. Le Québec compte moins de pauvres, moins de chômeurs et moins d'assistés sociaux, principalement en raison de la longue période de prospérité économique qu'il a connue depuis près de 15 ans. À l'exception de trois légers ralentissements, la croissance économique a été au rendez-vous chaque année entre 1992 et 2008. Les emplois aussi, ce qui ne va pas nécessairement de pair. Il y a des périodes de croissance qui s'accompagnent de très peu de création d'emplois. Mais en 2008, il y avait 20 % plus d'emplois au Québec que dix ans auparavant. La croissance économique a-t-elle fini par vaincre la pauvreté ? Les disciples d'Adam Smith et de la «main invisible» du marché le croient fermement. Selon la théorie développée par l'économiste anglais au 18e siècle, tout individu qui travaille à son enrichissement personnel finit par enrichir la collectivité. L'intervention de l'État n'est donc pas nécessaire puisque les forces du marché (la main invisible) se chargent de redistribuer la richesse. «Le marché a fait sa job», convient Pierre Fortin, économiste et professeur qui s'intéresse depuis longtemps aux moyens de vaincre la pauvreté. Le marché a fait sa part du chemin, selon lui, mais pas tout le chemin. «Lorsque l'économie croît, les Québécois partagent volontiers», constate-t-il. Ainsi, au cours des dernières années, la couverture sociale s'est épaissie et protège mieux les moins nantis. L'assurance-médicament, les garderies d'abord à 5$ par jour, puis à 7$, les congés parentaux, sont des exemples de mesures sociales qui ont contribué à réduire la pauvreté. L'impact de ces mesures a été particulièrement remarquable chez les femmes monoparentales, plus touchées par la pauvreté, qui ont pu intégrer le marché du travail. «Le taux d'emploi chez les femmes a beaucoup augmenté, et on a en sorti un paquet de la pauvreté», souligne Jean-Michel Cousineau, professeur à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal et spécialiste de la mesure de la pauvreté. Comme Pierre Fortin et Jean-Michel Cousineau, Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, croit que la croissance économique n'est pas la seule cause de la diminution de la pauvreté. «Le marché ne peut pas tout faire. Les congés parentaux, les garderies à 7$, pour des gens qui travaillent au salaire minimum, ça peut faire la différence et les faire passer au-dessus du seuil de faible revenu», dit-elle. L'augmentation du salaire minimum a aussi contribué à réduire la pauvreté. De 7$ l'heure en 2001, le salaire minimum a augmenté à 8 $ l'heure en 2007, et à 9$ l'heure en 2009. En même temps, le nombre d'employés qui doivent se contenter du salaire minimum a décru de 7% à 5,4% du nombre total de travailleurs. Selon Pierre Fortin, le pouvoir d'achat du salaire minimum québécois est maintenant un des plus élevés en Amérique du Nord. L'économiste de Desjardins est d'accord. «Le salaire minimum n'est pas une panacée à la pauvreté, mais dans certaines circonstances, elle peut, en conjonction avec des mesures d'appui comme les crédits d'impôt sur la TPS et la TVQ, le remboursement d'impôts fonciers et la prime au travail, faire la différence entre la dépendance et l'autonomie», affirme Joëlle Noreau. On a longtemps cru qu'il suffisait de créer de la richesse pour éliminer la pauvreté, rappelle Jean-Michel Cousineau. «Le temps où on croyait qu'il suffisait que la marée monte pour que tous les bateaux flottent est bel et bien révolu», dit-il. La croissance économique est un ingrédient indispensable de la recette anti-pauvreté, mais dans quelle mesure ? Jean-Michel Cousineau s'est penché sur cette question. Il a estimé que la croissance économique est responsable d'un peu moins de 60% de la diminution de la pauvreté et que l'autre partie, soit un peu plus de 40%, s'explique par les investissements sociaux. Le couple État-marché est peut-être bancal, mais il est devenu indissociable dans la lutte pour contrer la pauvreté. On devrait en avoir une autre preuve dans les statistiques à venir, qui refléteront la détérioration des conditions économiques. Le niveau de pauvreté des familles québécoises, qui avait atteint l'an dernier un bas historique, se mettront à remonter, prévoit Pierre Fortin. L'effet de la conjoncture se fera sentir et le nombre de pauvres devrait augmenter, croit lui aussi Jean-Michel Cousineau. Mais le spécialiste estime que la lutte à la pauvreté a donné des résultats permanents. «Il y a des gains réels qui devraient rester», avance-t-il.
  7. «Le monde a évité une Seconde Grande dépression», selon Krugman * Léonie Laflamme-Savoie , Finance et Investissement * 10 août 2009 Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation des marchés financiers. Selon le prix Nobel d’économie Paul Krugman, le monde a évité une Seconde Grande dépression grâce à l’injection massive de fonds et à la mise en place de programmes de stimulation économique à grande échelle. L'économiste estime aujourd'hui que le pire de la crise économique était maintenant derrière nous alors que les exportations montrent des signes de stabilisation. La reprise sera toutefois « décevante » puisque le chômage continue de grimper et que les gouvernements ne pourront pas maintenir un tel niveau de dépenses sur le long terme. « Nous avons réussi à éviter une Seconde Grande dépression, mais la reprise complète prendra près de deux ans », a-t-il prédit lors de son passage dans une conférence sur l'économie en Malaisie. Paul Krugman souligne, pour étayer sa théorie, que la semaine dernière le taux chômage américain a ralenti sa chute pour la première fois en près de 15 mois. En effet, près de 247 000 emplois ont été perdus en juillet alors que 443 000 postes avaient été rayés de la carte en juin dernier. De plus, on s'attend à une nouvelle injection de 787 milliards de dollars (G$) du gouvernement américain en 2010. Comme plusieurs de ses collègues, Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation et d'une restructuration des marchés financiers. Il s'inquiète d'ailleurs de voir un ralentissement dans les discussions au sein des gouvernements au sujet de ces deux questions cruciales. « Le momentum semble s'essouffler », s'est-il inquiété en ajoutant que « la dépendance à l'autoréglementation est une erreur. »
  8. L'avenir passe par les villes Lancer 10 chantiers pour dynamiser Montréal 9 juin 2009 - 17h12 Michel Munger Argent Il est temps de rendre Montréal plus concurrentielle car les métropoles sont devenues le moteur de la croissance économique dans le monde. Et le succès passe par dix grands chantiers dont le premier est l'éducation. Cela résume les grandes lignes des positions que défendent Claude Séguin et Marcel Côté. Ils sont respectivement vice-président au développement de l'entreprise et investissement stratégique au Groupe CGI (GIB.A) et associé fondateur de la firme conseil Secor. En entrevue chez Argent, M. Séguin a expliqué qu'il faisait la présentation des dix chantiers auprès des différents paliers de gouvernement après avoir passé au peigne fin les conclusions du congrès annuel de l'Association des économistes québécois (ASDEQ) le mois dernier. En premier lieu, il veut que Montréal devienne une ville créative, efficace et ouverte pour que l'économie du Québec puisse croître avec vigueur. «Quelles sont les villes qui drivent le monde ?, demande M. Séguin Est-ce que c'est Cleveland ou Boston ? Londres ou la Nouvelle-Orléans ? Les villes deviennent de plus en plus grandes et riches.» «Le cœur de cette transformation, ajoute ce dirigeant de CGI, ce sont les gens. Ce ne sont pas des usines qui viennent s'établir mais le regroupement et l'interaction de ceux qui innovent et entreprennent. C'est ce que nous voulons. La nouvelle richesse, c'est-ce que les gens ont dans la tête et une ville doit les attirer.» Le plus grand problème à régler à Montréal se trouve du côté de l'éducation. «Nous avons un gros déficit, dénonce Claude Séguin. La proportion de la main d'œuvre montréalaise qui a un diplôme universitaire est de seulement 21%. À Boston, c'est 45%. À Toronto, c'est 33%. Un diplômé gagne plus cher qu'un autre travailleur. Il faut produire plus de diplômes universitaires… ce qui veut dire qu'il faut que les gens finissent au moins leur secondaire. Ça prend aussi plus de ressources pour les universités afin de former les étudiants.» «Si les gouvernements ne sont pas capables d'en donner plus, ajoute notre interlocuteur, il faudra augmenter les frais de scolarité. Ailleurs dans le monde, plus les frais de scolarité montent, plus les jeunes vont à l'université. Les universités américaines sont bien équipées et elles ont des places à offrir. Nous aussi, ça nous prend des universités extraordinaires.» Cela veut dire hausser les frais qui sont d'environ 1800 $ par année pour les étudiants. Ces derniers contribuent à seulement 11,8% des revenus des établissements, contre 22,7% ailleurs au Canada. Une autre grande question à régler, poursuit Claude Séguin, c'est qu'«il nous faut des entrepreneurs. Notre taux d'entrepreneurship est moins élevé qu'à Toronto et tout le monde est surpris d'entendre cela. Mais pour y arriver, il faut plus que le lancement de fonds de capital de risque. Ça prend des mentors et du coaching.» Parmi les grands chantiers qu'il propose, Claude Séguin souligne que les villes sont mal financées. Leur principale source de revenus, l'impôt foncier, ne progresse pas assez vite pour financer des infrastructures et services de qualité. De plus, les projets qui s'étirent dans le temps comme celui du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) démontrent un besoin de dynamisme. «Il ne faut pas que le promoteur soit vu comme quelqu'un qui dérange mais comme quelqu'un qui contribue», résume M. Séguin. Parmi ses demandes, Claude Séguin donne une grande importance à l'immigration et à l'utilisation du bilinguisme montréalais comme catalyseur. «Le travail dans les deux langues, ça vaut de l'or. Des gens peuvent venir s'établir à Montréal sans se sentir trop étrangers… malgré notre hiver !» De plus, il souhaite voir un grand ménage au sein la gouvernance de la Ville, où la mairie, les arrondissements et les élus se disputent le pouvoir. Il reste encore à voir comment lancer des chantiers si imposants qui nécessitent l'intervention des gouvernements, d'agences, d'institutions universitaires et d'une foule d'autres intervenants économiques. M. Séguin suggère que des groupes de travail se penchent sur les problèmes et proposent des plans d'action, tout en effectuant un suivi. «Si l'on veut que ces questions prennent leur place dans les discussions populaires, dit-il, quelqu'un doit veiller au grain.» Le vice-président de CGI estime qu'il est possible d'y arriver, toutefois. Il estime que Montréal excellent dans les arts, les technologies de l'information et le jeu vidéo. «Le Cirque du Soleil, c'est culturel mais c'est aussi une grosse business», illustre-t-il.
  9. Québec Bachand prévoit 70 000 pertes d’emploi Agence QMI 01/06/2009 17h26 Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, estime que la crise économique entraînera la perte de 70 000 emplois dans la province. Rencontré lundi midi après s’être adressé à l’association des MBA du Québec, il a évalué à «32 000, et peut-être un peu plus» le nombre de mises à pied dans la province depuis octobre 2008. Selon lui, d’ici la fin de la crise, «près de 70 000 postes auront été perdus au total». C’est la première fois que le nouveau ministre des Finances, qui est en poste depuis le 8 avril, évoque de tels chiffres. Il a toutefois indiqué que celle qu’il remplace, Monique Jérôme-Forget, disposait des mêmes estimations lors de la présentation du dernier budget. «Plus ça dure, plus les entreprises sont forcées de faire des coupures », a-t-il observé, en s’empressant toutefois d’ajouter que « ce calcul n’est pas une science exacte » et que « le Québec s’en sort mieux que les autres provinces canadiennes». Chiffres conservateurs? Pour Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne, les chiffres avancés par le ministre sont fort plausibles, et pourraient même être un peu conservateurs. «D’octobre 2008 à avril, nous avons évalué à 72 000 le nombre de pertes d’emploi. Sur une période d’un an, jusqu’en octobre 2009, on parle de 80 000 coupures», dit-il, joint au téléphone par 24 heures. Selon Raymond Bachand, la récente appréciation du dollar canadien, qui a clôturé lundi à 91,7 cents américains, peut expliquer les difficultés de l’économie québécoise. «Le protectionnisme d’Obama» Dans le secteur des infrastructures, le ministre blâme plutôt «le protectionnisme d’Obama» pour le ralentissement des exportations vers nos voisins du sud. «Plusieurs entrepreneurs que je rencontre ont des problèmes avec ça. On travaille activement avec le gouvernement du Canada, et aussi avec des délégations aux États-Unis», a-t-il indiqué. En avril, 22 000 nouveaux emplois ont été créés au Québec, mais le taux de chômage s’est accru pour atteindre 8,4% en raison de l’augmentation de la population active.
  10. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/200901/25/01-820797-des-contraventions-pour-les-insultes.php «Cochon», «poulet», «mangeux d'beignes»... Les Montréalais pourraient devoir y penser à deux fois avant d'insulter un policier. La Ville étudie la possibilité de sanctionner les injures adressées à ses agents de la paix. Comme il l'a annoncé à la mi-janvier, le conseil municipal doit aussi entériner demain soir une décision pour interdire le port d'un masque pendant les manifestations. De plus, La Presse a appris que la police de Montréal caresse l'idée de remettre des contraventions aux citoyens qui les insultent. Le contentieux de la Ville vérifie actuellement si ce règlement, en vigueur dans d'autres villes du Québec, serait applicable dans la métropole. «Le comité exécutif et nos avocats ont eu une première rencontre à ce sujet en novembre et doivent se rencontrer de nouveau en mars pour faire le point», a indiqué l'inspecteur-chef Paul Chablo, chef de la division des communications au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Au terme de l'analyse juridique, l'administration municipale décidera si elle souhaite modifier le Règlement sur la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l'ordre publics. Le responsable de la sécurité publique au comité exécutif de Montréal, Claude Dauphin, se dit «sensible» à la question des insultes, mais n'a pas souhaité commenter davantage. «Nous en discuterons sous peu à la Commission de la sécurité publique, a-t-il dit. Il faut suivre toutes les étapes.» «Une notion de respect» La Fraternité des policiers et policières de Montréal a été la première à proposer à la Ville de sanctionner les insultes et injures à l'égard des policiers, selon son président, Yves Francoeur. Le syndicat en fait la demande depuis 2003. «Le but est d'inculquer la notion de respect envers les policiers, une notion qui se perd à Montréal», a affirmé M. Francoeur, en entrevue avec La Presse. Un règlement similaire est déjà en vigueur à Québec, à Sherbrooke et à Trois-Rivières. À Montréal, cela faciliterait le travail des policiers à la sortie des bars, estime le président du syndicat. «Le service de police est obligé d'envoyer des effectifs très importants boulevard Saint-Laurent. Or, si les policiers pouvaient remettre des contraventions à ceux qui les insultent, ça calmerait les ardeurs et ça empêcherait la situation de dégénérer.» Selon M. Francoeur, «il n'y a jamais eu autant de policiers intimidés, victimes de voies de fait et encerclés que depuis deux ans.» Manifestants masqués La Fraternité est également l'instigatrice d'un règlement qui doit être entériné demain soir au conseil municipal. La Ville veut interdire le port de cagoules et le recours à tout autre moyen de se masquer le visage dans les manifestations publiques. Le règlement serait adopté fin février. Le syndicat a formulé sa première demande au tournant des années 2000 après une violente manifestation dans les rues de Montréal. Un policier avait perdu l'usage d'un oeil après avoir reçu un projectile lancé par un manifestant cagoulé. «Logique et bon sens» «À ce moment-là, on n'avait aucun règlement pour intervenir avant que ça dégénère», a indiqué Yves Francoeur, qui souligne que les policiers de Québec bénéficiaient d'un tel pouvoir. En effet, le Règlement pour le bon ordre et la paix dans la Cité de Québec, adopté en 1865, interdit le port d'un masque sur la place publique. La direction du SPVM assure que, si le conseil municipal entérine la décision, les policiers appliqueront leur nouveau pouvoir «avec logique et bon sens». «Les manifestants qui se couvrent le visage d'un foulard en hiver ou qui revêtent un masque de politicien ne représentent aucun risque, a précisé Paul Chablo. À l'opposé, les gens qui portent un masque à gaz sont susceptibles de recevoir une contravention.»
  11. Montréal sera l'hôte de deux tournages importants au début de 2009 Le 12 décembre 2008 - 11:16 | Par Jean-Nicolas Labrie Après une année 2008 éprouvante au niveau des tournages d'envergure, voilà que Montréal accueillera coup sur coup au début de 2009 deux plateaux cinématographiques importants. La métropole sera tout d'abord le siège d'une co-production Canada-France qui a pour titre «Black Box», un thriller bilingue dans l'air du temps, qui s'articule autour d'un important krach boursier. C'est le Français Fabrice Genestal («La Squale») qui en est le réalisateur, et le film mettra en vedette le comédien américain Michael Madsen («Thelma & Louise», «Reservoir Dogs», «Sin City»), et deux espoirs du cinéma français, Vahina Giocante («99 F») et Jérémie Rénier («Le silence de Lorna»). C'est la boîte québécoise Caramel Films, avec en tête le producteur André Rouleau (qui bossait jadis comme producteur cinéma chez Remstar) qui assure la production de ce long-métrage, dont le tournage devrait monopoliser les artisans pendant au moins six semaines. Le réalisateur québécois Dominic Laurence James entamera quant à lui le tournage de son premier long-métrage, «Dice», en février prochain. On parle d'un film sombre et angoissant, le réalisateur citant les classiques «Blade Runner» et «Seven» comme principales sources d'inspiration. La direction photo du film sera assurée par Nicolas Bolduc, qui a récemment fait les images mémorables des derniers films de Sébastien Rose («Le banquet»), Kim Nguyen («Truffe«), et de Denis Villeneuve (pour son court-métrage «Next Floor», primé à Cannes cette année). La distribution comptera John Pyper, la comédienne italienne Claudia Gerini («L'inconnue»), l'Ontarienne Katie Boland («Adoration») et Patricia McKenzie («Les soeurs Eliott»). Encore cette fois-ci, c'est André Rouleau qui agit comme producteur, et ce dernier semble très enthousiaste: «On s'adresse à un large public, c'est un film en anglais. La facture va vraiment être nord-américaine. On a l'ambition de faire un film top niveau». Le réalisateur James ajoute: «On tourne en hiver, mais je ne veux pas insister sur la neige, mais plus sur la boucane. La ville ne sera pas identifiée», précise celui qui a déjà employé sa célèbre mère, en l'occurrence notre Passe-Carreau nationale Claire Pimparé, dans l'un de ses courts-métrages. Le film, soutenu par Téléfilm Canada, est tourné en anglais avec un budget de 5 millions de dollars. (source: La Presse)
  12. L'entreprise hôtelière Groupe Germain a été récompensée pour le concept de la nouvelle bannière Hôtels ALT, lancée en septembre 2007. Le Groupe a reçu une distinction des Worldwide Hospitality Awards pour «le meilleur concept innovant en hôtellerie moyenne gamme». Pour en lire plus...
  13. Christine Lagarde va constituer autour du médiateur du crédit René Ricol une «cellule de veille» chargée de mettre «la pression» sur les banques, afin que celles-ci mobilisent les ressources mises à leur disposition par l'Etat, déclare la ministre de l'Economie dans «Le Parisien-Aujourd'hui en France» publié dimanche. Pour en lire plus...
  14. Le président américain George W. Bush a réitéré samedi ses convictions sur la santé à long terme de l'économie américaine, et assuré que les Etats-Unis restaient «le meilleur endroit dans le monde pour lancer et faire tourner une entreprise». Pour en lire plus...
  15. «Le Canada ne peut pas échapper à l'impact non seulement de la récession américaine mais aussi de l'appauvrissement provoqué par la chute de notre Bourse, a indiqué Sherry Cooper. Pour en lire plus...
  16. Le rejet du plan de sauvetage par la Chambre des représentants est «le reflet du gouffre qui sépare les financiers de Wall Street et du peuple américain», affirme l'économiste Jeff Rubin. Pour en lire plus...
  17. «Le fait qu'un certain nombre de banques aux États-Unis sont en train de se restructurer ne doit pas faire céder à la panique», a déclaré Dominique Strauss-Kahn. Pour en lire plus...
  18. Les Américains voyagent à l'étranger autant qu'auparavant, sauf au Canada La Presse canadienne Édition du lundi 11 août 2008 Halifax -- Les organismes de l'industrie du tourisme aux États-Unis affirment que les Américains voyagent à l'étranger autant qu'auparavant, cet été, sauf au Canada. Selon eux, la faiblesse de l'économie et du dollar américains n'a dans l'ensemble pas incité les Américains à renoncer à leurs projets de voyage afin de demeurer à la maison. Les résultats d'un nouveau sondage effectué auprès de 2230 Américains, rendus publics vendredi par l'Association de l'industrie touristique des États-Unis, révèlent que seulement neuf pour cent des adultes projettent de passer leurs vacances au pays. Ce sondage succède à une autre étude dévoilée plus tôt cet été par l'Association automobile américaine (AAA), selon laquelle les réservations pour des voyages organisés en Europe ont chuté de cinq pour cent cette saison, tandis que les voyages au Canada ont diminué. Mike Pina, porte-parole de l'AAA, a affirmé que «le Canada n'est pas l'aubaine que les gens croyaient qu'il était auparavant», expliquant la situation par la vigueur du dollar canadien. Il a ajouté que, avec l'entrée en vigueur prochaine de nouvelles réglementations au chapitre du passeport pour les Américains souhaitant se rendre au Canada, davantage de gens se procurent le document et envisagent de voyager plus loin pour la première fois. «Il y a davantage de concurrence à une période de l'année qui est importante pour [le tourisme canadien]», a-t-il indiqué. Une chute d'un million de visiteurs Les voyages effectués par les Américains à l'étranger ont fortement augmenté, après avoir été en chute libre à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Leur nombre est passée de 56,2 millions de voyageurs en 2003 à un chiffre sans précédent de 64,1 millions l'an dernier, selon le ministère américain du Commerce. Pendant la même période, le nombre des Américains qui ont voyagé au Canada a chuté d'environ un million de visiteurs, alors que celui des Américains qui se sont rendus en Allemagne, au Japon, en Espagne et en Inde, entre autres destinations, a augmenté d'au moins 10 pour cent. Le président de l'Association de l'industrie touristique du Canada (AITC), Randy Williams, affirme ne pas être étonné. «Le dollar [canadien] valait habituellement 65 cents [américains] et les coûts de l'essence étaient peu élevés, c'était donc facile et nous étions gâtés, cela ne fait aucun doute», a affirmé M. Williams, selon lequel les touristes américains ont longtemps été perçus comme des «fruits prêts à être cueillis».
  19. «Le Québec est le paradis du recours collectif», entend-on, pour signifier qu'ils sont trop facilement autorisés et trop nombreux. Pour en lire plus...
  20. Le Journal de Montréal 26/09/2007 La marque française Zilli, qui se targue de fabriquer les vêtements pour hommes les plus luxueux du monde, a choisi Montréal comme terre d’accueil pour sa première boutique en Amérique du Nord. Les vêtements vendus par Zilli sont tous fabriqués à la main à Lyon ou en Italie. Et les matières utilisées sont loin d’être banales: python, crocodile, autruche d’Afrique du Sud, zibeline de Russie, galuchat, guanaco, soie de Chine. Même le castor du Canada fait partie des matières prisées par l’entreprise familiale privée fondée en 1970. Tout ça a évidemment un prix. Choisis au hasard dans la boutique de la rue Sherbrooke Ouest, un veston de cuir affichait un prix de 8 575 $ ; des souliers, 1 595 $ ; un chandail avec appliques de cuir, 1 092 $ ; un jeans, 960 $ ; une chemise, 745 $. «Pour porter Zilli, il faut avoir du pouvoir!», a répété le président de l’entreprise, Alain Schimel, rencontré par Journal quelques heures avant l’ouverture officielle organisée hier en fin d’après-midi. Conscient que Montréal n’est pas Londres ou Rome, le dirigeant n’affiche néanmoins aucune crainte quant à la rentabilité de sa nouvelle boutique. «Il y a beaucoup d’étrangers à Montréal, 40% des clients seront des touristes. C’est-à-dire des hommes d’affaires de passage, des gens qui ont réussi.» Un pas vers les États-Unis En mettant le pied au Québec, Zilli entame son développement nord-américain. Les prochaines cibles seront New York, Beverly Hills et Las Vegas. La croissance se poursuit aussi dans les marchés chinois et indien. «Le focus est partout», résume M. Schimel. À l’heure actuelle, Zilli possède 25 boutiques dans les plus grandes villes de la planète et 15 autres, hors-taxes, dans autant d’aéroports. Les collections sont également offertes dans 160 points de vente dans une quarantaine de pays. 40% de croissance par année La planète s’enrichit, la demande pour le luxe s’accroît, et Zilli en profite abondamment. En 2006, son chiffre d’affaires a atteint 39 millions d’euros (55 M$ CA). «Nous affichons une croissance de 40% par année depuis environ 5 ans», a précisé le président. La vente de vêtements féminins (que des manteaux, pour l’instant) représente environ 5% du chiffre d’affaires. «Le développement de la marque à l’international accroît la demande d’une véritable collection pour femmes», lit-on dans le dossier de presse. √ Le symbole de Zilli, affiché sur les vêtements, est le lingot d’or.
  21. Le Journal de Montréal 05/09/2007 La chaîne américaine Hooters, qui connaît du succès aux États-Unis avec son concept ailes-de-poulet-épicées-serveuses-sexy, s’apprête à faire une percée au Québec dans le marché déjà bien garni des restaurants de fast food. «Nous prévoyons ouvrir quatre restaurants d’ici à cinq ans dans la grande région de Montréal», souligne Sam Meghani, responsable du développement de la chaîne au Québec. L’investissement pourrait atteindre 5 M$, avec une moyenne de 1,2 M$ par restaurant. Il a acquis de Hooters - une chaîne de 435 restaurants basée à Atlanta - les droits commerciaux pour développer le marché québécois. Mais pourquoi le Québec? «C’était le seul territoire (province) disponible. Au Canada, toutes les provinces sont quadrillées de Hooters», répond Sam Meghani. Concept original Cet Américain d’origine pakistanaise vient tout juste de déménager au Québec pour voir à ce que le «concept Hooters», pour le moins original, soit respecté à la lettre. Dans les restaurants de la chaîne, les «filles» ont de 18 à 25 ans et sont vêtues d’un «uniforme» suggestif qui semble plaire à la clientèle masculine. Pourtant, Hooters s’affiche comme un restaurant familial qui propose à ses clients affamés des hamburgers gigantesques et des gâteaux au fromage au caramel fondant. «Nos filles n’ont pas nécessairement de grosses poitrines. Elles portent simplement des vêtements à l’image de la chaîne. Il ne se passe rien de dégradant dans nos restos», dit Sam Meghani, qui ne s’offusque pas de voir ses «filles» servir la clientèle vêtues d’une camisole et d’un short moulants. La publicité vante même «le mariage de la bonne nourriture et de la bonne bière froide servies (!) par une belle fille de Hooters». La chaîne ne manque pas d’imagination: elle propose à ses clients d’acheter le calendrier Hooters où apparaissent en tenue très légère ses employées modèles du mois. «Le calendrier Hooters: la seule façon de sortir avec l’une d’elles!», peut-on lire à l’envers du menu. Par ailleurs, les investisseurs intéressés par ce menu à la sauce américaine doivent avoir les poches bien profondes. Sur son site Internet, Hooters rappelle qu’un investisseur doit pouvoir ouvrir de trois à cinq restaurants sur son «territoire» et avoir des liquidités de 2 M$ US. Une franchise se vend 75 000 $ US, et l’investissement pour chaque restaurant varie de 800 000 $ US à 1,5 M$ US. √ Un premier restaurant de 210 places ouvrira ses portes le 17 septembre à Greenfield Park, sur la Rive-Sud.
  22. Le Journal de Montréal 10/05/2007 Beau, propre, sécuritaire, Québec est largement préféré à la métropole, tant par ses résidants que par ceux de Montréal. La ville de Québec charme vraiment les Québécois, selon un sondage Léger Marketing/Le Journal. Les fortifications, les plaines d'Abraham et le Château Frontenac plaisent aux Québécois puisque 67 % considèrent la ville plus belle que Montréal. Cette opinion est partagée tant par les gens de Québec (95 %) que par ceux de Montréal (54 %). Patrimoine «Le caractère patrimonial de Québec plaît beaucoup aux gens», confirme Paul Arsenault, directeur du Réseau de veille en tourisme de l'UQAM. Québec est également considéré plus propre que Montréal (80 % contre 7 %). «Le Bureau de la Capitale-Nationale gère un budget pour améliorer la qualité urbaine. Peut-être est-il en effet plus propre», avance prudemment M. Arsenault. Réputation sans tache Quant à la sécurité, les Québécois (89 %) s'y sentent plus en sécurité qu'à Montréal. Pourtant, la métropole a une réputation sans tache à l'étranger. «Montréal est jugé la ville la plus sécuritaire et de loin parmi les 26 villes métropoles de plus de deux millions d'habitants», dit M. Arsenault. «C'est toujours le problème des métropoles. Elles sont mal vues par les gens des régions», indique-t-il
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