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  1. Qu'est-ce que la gentrification? Est-ce une maladie contre laquelle il faut lutter? Est-elle inévitable? Peut-on la réguler? Quelles relations avec une politique globale du logement? Un rôle pour les PPU? ... et bien d'autres questions qui se posent, autant dans un contexte de quartier (eg. HOMA, Griffintown, Pointe Saint-Charles, Sainte-Marie, etc.) , ou d'un projet immobilier spécifique, ou encore de la politique sociale et économique en général. Je propose que soient fédérés (regroupés) ici les très nombreux messages (ou parties de messages) qui interpellent le phénomène de la genrification. Trop souvent, les auteurs (moi compris) sont amenés à élaborer des arguments qui auraient une application plus générale que celle se rapportant par exemple au projet immobilier spécifique auquel le message est attaché. Ceci a pour conséquences 1) Des répétitions inutiles; et 2) l'absence, sur le forum, d'un corpus (ensemble) d'arguments sur le thème central (en l'occurence: la gentrification). Ce qu'on obtiendrait serait, modestement, un recueil d'articles . La qualité particulière de ce recueil découlerait de ses références montréalaises, ainsi que de la grande diversité de ses contributeurs.
  2. http://www1.ville.montreal.qc.ca/CartesInteractives/ville-marie/CI_VM.html Trouver facilement hauteur et densité permis, zonage et réglementation, bâtiments vacants, planification urbaine, terrians à potentiel de developpement... Carte interactive de Ville-Marie Une vingtaine de thématiques à découvrir! Sur une seule carte, en un clin d’œil, vous pouvez consulter les jours de collectes, repérer les lieux des activités sportives et culturelles offertes par l’arrondissement, avoir accès aux données sur le zonage, et bien plus encore. Initiée et élaborée d’abord par l’arrondissement du Sud-Ouest, la carte est facile d’utilisation et chaque élément réfère à une capsule qui permet d’obtenir des compléments d’information. Ma carte interactive est également accessible à partir d’un appareil mobile (tablettes et téléphones intelligents).
  3. Il y a quelques années, TVA a réussi à faire imposer un terrain de stationnement en surface sur la rue Sainte-Catherine. C'était durant l'époque du Maire Tremblay. Ce stationnement et entrée de garage crée une sorte de trou noir qui nuit à l'animation de la rue commerciale et brise la ligne de continuité des autres bâtiments sur la rue commerciale principale du quartier. Avec la réincarnation du Village et le secteur limitrophe, il est temps de réfléchir sur comment TVA peut corriger ce que je considère une des pires plaies urbanistiques dans le secteur. En plus d'être un stationnement, ce terrain sera souvent à l'ombre, car il est entouré par des bâtiments. En plus, le Projet Bourbon est présentement en construction en face. Puisque l'aménagement du stationnement et la construction du batiment en arrière est relativement récent, je ne pense pas que TVA sont à veille de le remplacer par un bâtiment qui respect la trame commerciale qui existait depuis plus de cent ans. Avec la consultation du PPU des Faubourgs, ça serait peut-être l'opportunité d'imaginer des solutions créatives, plus ou moins permanentes pour réparer la rue à cet endroit. Par exemple, une solution possible serait de construire un cadrage qui rappelle la forme des bâtiments voisins ainsi que la continuité de la rue pour supporter de l'art public. On pourrait s'inspirer du mur rideau du côté de l'entrée principale de notre Palais de Congrès sur la place Jean-Paul Riopelle pour créer une oeuvre artistique. TVA pourrait faire appel à une artiste ou une collective pour créer une vaste murale vitrée qui changera selon l'heure de la journée et au fils de saisons. Il y a certainement d'autres possibilités pour régler cette erreur qui démontre une vraie lacune dans notre plan d'urbanisme selon moi.
  4. https://saportareport.com/tim-keane-to-atlanta-no-more-ugly-buildings-focus-on-quality-design/ Tim Keane to Atlanta: No more ugly buildings; focus on quality design December 17, 2018, 3:40 pm/24 Comments By Maria Saporta When it comes to urban design, it’s a new day for Atlanta. Atlanta’s Planning Commissioner Tim Keane wants our developers and architects to step up their game. And he’s willing to hold up their projects if they don’t live up to higher quality design standards. Planners Tim Keane and Terri Lee look over the watercolor depiction of how Atlanta can grow and retain its beauty (Photo by Maria Saporta) Already the developers of three high profile projects have revised their plans to accommodate the city by improving the plans for their developments. For Keane, this is not a job; it’s a mission to create greater awareness of the importance of quality design on our urban environment. “People in Atlanta don’t value design,” Keane said in a recent interview. “It’s a huge problem. I feel like people here think design is frivolous. But it is fundamental to making a better life for people.” Keane moved to Atlanta nearly three years ago after serving as the planning commissioner for the City of Charleston, S.C. “It was a big change for me coming from Charleston where design was seen as contributing to a better life for residents. We cared about every detail,” Keane said. “In Charleston, there was a three-step design review process to get a building approved. It was too much. Charleston was so over the top, but Atlanta is on the opposite end of the spectrum.” So Keane is changing Atlanta’s laissez-faire approach and emerged as a good cop (or bad cop) insisting on quality design for projects that land on his desk. “I have started to say: ‘You can’t build that. You can’t build insulting buildings in Atlanta anymore,’” Keane said. “This is not about architecture and architectural awards. It is more how architecture contributes to a better public realm.” Initial design for the 445 Marietta St. building (Special: City of Atlanta) The revised design for a building at 445 Marietta St. Notice how the building incorporates an historic building in the lower right corner (Special: City of Atlanta) It is his attempt to stop the development of “Mr. Potatohead” buildings – structures where architects add different design features to try to make an ugly building better. Keane would rather architects start out with a simple building design with high quality materials and amenities. As the law currently stands, the city of Atlanta would have a hard time enforcing a design standard. And Keane acknowledges the city is not authorized to mandate good design. But he has told developers that the city won’t approve a project unless they change the architecture. Developers could take the city to court, but that would cost time and money. So far, developers have been willing to work with the city to redesign their buildings in order to get the project moving. Eventually, Keane hopes developers will know to incorporate quality design principles before they bring their proposals to the city. “The main point is that design is not a frivolous endeavor,” Keane said. “It is integral to a city’s development.” Keane did acknowledge that quality design can be in the eyes of the beholder – and he is not advocating for classical or modern design. “We are going to be advocates for a better public realm,” Keane said. “It’s how a building meets the street. It has to have good proportions with quality materials. It should have a balanced window to wall ratio that fit in with the overall composition of the building. “Everything has to be done well – designed well – no matter what your style is,” Keane said. “I’m interested in contemporary architecture, but it has to achieve the basics of good design in order to be built.” One area where Keane does not have a lot of room for compromise is historic preservation. “I think Atlanta has enough old buildings that if we save them, we still have enough fabric to build around them and make a distinct city,” Keane said. “What we are struggling with is the quality of the new buildings that fall around the historic buildings. So far we haven’t been able to build to consistent design quality buildings that stand up to the test of time.” 640 Peachtree St. – initial design for the hotel at the important Ponce de Leon Avenue intersection (Special: City of Atlanta) Revised design for 640 Peachtree St. hotel project (Special: the City of Atlanta) Historically, Atlanta has let zoning laws regulate urban development (the city has been revamping its zoning ordinances with several new rules passing the Zoning Review Board on Dec. 13). “This is about the city taking responsibility or the quality of architecture in Atlanta. The city has relied on zoning, but zoning doesn’t make good buildings,” Keane said “Only design can do that.” The city has started having internal discussions about developing a design process that will lead to better architecture. It is working on how best to involve the Atlanta Urban Design Commission as well as the development review committees within certain community improvement areas. Keane said he hopes to have a new process adopted within the next year. “All of that needs to be up for refinement,” Keane said. “The saving of old buildings is job No. 1. We can never replicate the design of our old buildings.” So far, Keane has been a successful good design cop – especially with the three developments where he was able to influence the ultimate design. “In every one of these cases, the developers have been thrilled with the process,” Keane said. “What they got was so much better.” It’s only been a little more than three years since Keane came to Atlanta – and he can best be described as a change agent. He worked with Ryan Gravel to have the city adopt the Atlanta City Design Project – which outlined ways the city could increase its population while improving its quality of life. He has been working on a host of institutional changes – the zoning ordinance, a new tree ordinance, an urban ecology framework plan, a more pedestrian-oriented transportation plan and now better design standards. In Keane’s mind, we can’t look at the city in silos. We need to integrate all the various urban amenities so they create a balanced, equitable city that respects our unique history and location. That includes affordability, transit, accessibility, quality design, historic preservation, protection of high value trees as well as making sure residents have ample opportunities to be involved in the evolution of Atlanta. 524 West Peachtree at Baltimore Row. The image shows the initial plans on the left and the revised design on the right (Special: City of Atlanta) This is one of my favorite examples of a modern building respecting the historic fabric of its neighbor: Photo shows the addition to the Boston Public Library that opened in 1972. The addition was designed by architect Philip Johnson, who used design motifs from the historic library (Special: Boston Library)
  5. Urbania doublera la densité résidentielle Projet de condominiums avoisinant le métro Montmorency par Stéphane St-Amour Voir tous les articles de Stéphane St-Amour Article mis en ligne le 25 novembre 2007 à 6:00 Soyez le premier à commenter cet article Vue aérienne de la phase 1 du projet résidentiel Urbania occupant à l'angle Du Souvenir et Le Corbusier une superficie de 265 000 pieds carrés. Aux trois immeubles de 5 étages bordant Le Corbusier s'en ajouteront six autres, soit deux de 8, 10 et de 11 étages (Photo: Martin Alarie) Fichier: Urbania Urbania doublera la densité résidentielle Projet de condominiums avoisinant le métro Montmorency Groupe Le Versant Immobilier nourrit de grandes ambitions pour le développement domiciliaire avoisinant la station terminale Montmorency. Selon une demande de changement de zonage adressée à la Ville, le promoteur immobilier entend presque doubler la densité résidentielle qui avait été initialement projetée pour Urbania, alors que les unités d'habitation passeraient de 312 à 580. Inauguré en grandes pompes à l'automne 2003, le complexe de copropriétés prévoyait à l'origine un ensemble de 9 immeubles de 4 à 5 étages. Actuellement, trois immeubles de 5 étages bordent le boulevard Le Corbusier au sud de du Souvenir, le dernier immeuble de 40 unités ayant été mis en chantier il y a 18 mois. Tours de 11 étages D'après les plans déposés au comité exécutif, on construirait deux nouvelles tours d'habitation de 8 étages, deux tours de 10 étages et deux autres de 11 étages. Au total, ce sont 31 étages additionnels qui s'élèveraient dans le ciel d'un centre-ville en devenir. Ce projet d'implantation révisé n'est pas sans rappeler le changement de vocation auquel se destinait Urbania, il y a deux ans. On parlait à l'époque de la possibilité d'ériger trois tours de 11 et 12 étages destinées aux personnes âgées. Une perspective qui avait alors heurté quelques copropriétaires du bâtiment donnant à l'intersection des boulevards Le Corbusier et du Souvenir. Ceux-ci déploraient le fait que leur immeuble se trouverait plongé dans l'ombre d'une tour et que l'horizon prendrait soudain l'allure d'un mur bétonné à une distance d'à peine cent pieds de leur propriété. «Ce n'est pas l'environnement, ni la qualité de vie que proposait le concept original lorsque j'ai acheté», avait protesté l'un d'eux au Courrier Laval. Pour une toute autre raison, le projet ne s'est jamais concrétisé. Changement de zonage Revenons-en à la demande de modification de zonage qui était à l'ordre du jour, jeudi soir, de l'assemblée de consultation publique tenue à l'hôtel de ville. Si le zonage en vigueur autorise les habitations multifamiliales d'au moins 4 étages, et ce, sans limite de hauteur, «cette augmentation de la densité vient toutefois rendre le projet dérogatoire à certaines normes, dont les rapports des espaces libres, viables et récréatifs», précise le directeur du Service de l'urbanisme dans une récente communication adressée au comité exécutif. D'où la présente démarche pour rendre le projet conforme au zonage en matière de cases de stationnement et de superficie des dépôts à déchets. La Ville a beau se montrer favorable à l'idée de réduire le nombre minimal de cases requis à 1,25 case par logement, elle s'objecte, par contre, à la réduction de la superficie des dépôts à déchets. Densification L'administration Vaillancourt est clairement en faveur de la densification de ce secteur desservi par une station de métro, un important terminus d'autobus de même que par un ensemble d'activités commerciales et publiques. «Une telle augmentation de la densité répond, de façon avantageuse, aux objectifs des nouveaux concepts de planification urbaine du Transit Oriented Development (TOD) apparentés au nouvel urbanisme et au Smart Growth aux États-Unis et en Europe», soutient-on au Service de l'urbanisme. Ces concepts visent à densifier les développements autour des pôles de transport en commun, réduisant d'autant la dépendance des résidants à l'automobile. Lors de l'assemblée consultative, jeudi, le projet de règlement concernant certaines dispositions en matière d'implantation, de stationnement, d'aménagement des espaces extérieurs et de gestion des matières récupérables est passé comme une lettre à la poste.
  6. Dans le Devoir : Vers un Centre de design dans le Vieux-Longueuil L’Agence PID veut transformer l’ancienne maison funéraire Darche 12 août 2014 Frédérique Doyon Photo: Annik Mh De Carufel Le Devoir Une demeure victorienne située dans le Vieux-Longueuil, une ancienne maison funéraire, pourrait devenir un centre de design où se rencontreraient des gens du milieu du design et de la communication. Longueuil pourrait bientôt accueillir un nouveau Centre de design. L’Agence PID, qui pilote aussi le Salon international de design de Montréal (SIDIM), s’est portée acquéreur de l’ancienne maison funéraire Darche, édifice d’intérêt patrimonial dans l’arrondissement historique du Vieux-Longueuil, qu’elle compte transformer en lieu de formation et de lancement de produits. La transaction devrait se conclure d’ici l’automne. « Ça fait quelques années qu’on cherche un endroit où on pourrait offrir des ateliers de formation, un centre d’affaires qui permettrait aux gens de l’industrie du design et des communications, dont les nombreux travailleurs autonomes, de se rencontrer », explique au Devoir Ginette Gadoury, coprésidente de l’Agence PID, qui a fondé les magazines Décormag et Intérieurs, le SIDIM et les Grands Prix du design. Très différent du Centre de design de l’UQAM, qui tient lieu de galerie d’exposition, le projet longueuillois vise à doter la grande famille du design québécois d’un lieu de rencontre, de formation et d’exposition de produits. Les bureaux de l’Agence PID, qui comptent une dizaine d’employés, y logeront. Le rez-de-chaussée, destiné au centre d’affaires et de formation, pourra accueillir entre 30 et 50 personnes. La demeure de style victorien appartient à un holding texan qui compte des maisons funéraires dans toute l’Amérique. Elle a été mise en vente l’an dernier au prix de 1,4 million de dollars. Un prix que l’Agence PID, en négociation avec le propriétaire depuis l’été 2013, estime exagéré compte tenu de l’état du bâtiment. Feu vert Le conseil d’arrondissement du Vieux-Longueuil a déjà donné le feu vert à un changement de zonage essentiel aux réfections de la maison historique, qui n’a pas été rénovée depuis 1965. « L’offre d’achat est conditionnelle à l’obtention de changements de zonage, car la bâtisse et son terrain de stationnement sont à cheval sur un zonage commercial et résidentiel. Et on ne pouvait pas réparer l’arrière du bâtiment sans ce changement », indique Mme Gadoury. Le promoteur veut faire percer des fenêtres au mur arrière — laissé aveugle pour les besoins de l’ancien centre funéraire. Elle doit aussi réaliser des mises à niveau majeures. « Tout est à refaire, signale Mme Gadoury. La bâtisse n’est pas conforme aux normes actuelles de la construction. Nos ingénieurs et architectes travaillent là-dessus. » La Ville de Longueuil confirme au Devoir une autre étape importante, soit l’avis favorable du conseil local du patrimoine. Une liste d’exigences architecturales a toutefois été soumise au promoteur en juin dernier, la maison étant sise dans une zone patrimoniale. L’Agence PID a également obtenu des lettres d’appui de l’Association des résidants du Vieux-Longueuil et de l’Association des commerçants de la rue Saint-Charles, « ce qui est très rare », signale Mme Gadoury, qui connaît la communauté protectrice de son caractère historique, puisqu’elle y réside. « Notre projet s’inscrit bien dans celui du Vieux-Longueuil. Il y a une vingtaine de restaurants qui ont perdu beaucoup de clients avec le quartier DIX30. » Reste à achever l’évaluation des travaux à réaliser et à soumettre les plans architecturaux à la Ville de Longueuil, lors de la demande de permis de construction. Le processus devrait aboutir en septembre. Construite en 1898, la résidence fut d’abord celle de Bruno Normandin, maire de Longueuil de 1882 à 1891, puis de nouveau de 1891 à 1892 et de 1907 à 1908. La partie arrière a été ajoutée en 1956 quand l’entreprise funéraire d’Édouard Darche a racheté la demeure, dont l’extérieur est resté à peu près intact.
  7. I'm really not sure where to post this, nor could I manage to find if a thread was written about this already. Mods please delete/move as required. This PDF dates back to August 2012 but was recently featured in the latest Ville-Marie newsletter. Inventaire des bâtiments vacants Ce document présente entre autres : la valeur des bâtiments et de leurs terrains; la grille de zonage simplifiée; une photo des propriétés vacantes; une description des lieux avoisinants; une carte de localisation de tous les bâtiments vacants du centre-ville. I just thought this was a very interesting read, although it makes me pretty angry at some of these owners for indirectly promoting urban decay in my area. Man I wish I could invest in some of these...
  8. Publié le 10 avril 2013 à 08h10 | Mis à jour à 08h54 Laval: la «tour Vaillancourt» n'est pas le seul projet controversé FRANCIS VAILLES La Presse La tour de condos que devait habiter l'ex-maire Gilles Vaillancourt, rue des Cageux, n'est pas la seule à susciter la grogne de citoyens à Laval. Les partis d'opposition dénoncent d'ailleurs la multiplication des projets contestés. «Déroger aux règles ou construire sans permis est une affaire récurrente à Laval», affirme Robert Bordeleau, président du Parti au service du citoyen (PSC). Selon une enquête de La Presse, rappelons-le, la tour de condos de 14 étages de la rue des Cageux a été construite en infraction des règlements de zonage. Les manquements sont tels que les citoyens voisins sont en droit de demander la démolition de l'immeuble. Dans ce secteur près de l'île Paton, seuls des bâtiments de huit étages et moins sont autorisés et aucun règlement valable n'a été adopté pour changer ce zonage, selon des avocats consultés par La Presse. Le cas des Résidences Soleil Robert Bordeleau, du PSC, donne d'autres exemples problématiques à Laval, comme le cas des Résidences Soleil, une tour de 25 étages dont la construction avait débuté sans la délivrance du permis de construction. La résidence pour personnes âgées est située en plein coeur de Laval, boulevard de l'Avenir. Robert Borderleau mentionne également le projet du domaine Mont-Laval, dans le quartier Sainte-Dorothée. Une vingtaine de tours de 6 à 20 étages y sont prévues. La première phase (4 bâtiments, 274 logements) a commencé. Robert Bordeleau rappelle qu'en février 2009, les promoteurs avaient obtenu une résolution du comité exécutif de la Ville pour modifier le zonage avant de devenir officiellement propriétaires du terrain. Le projet sur les terrains de l'ancienne marina Commodore, boulevard Lévesque Est, soulève également le mécontentement des citoyens. Du jour au lendemain, la vue sur la rivière des résidants du quartier Pont-Viau sera bloquée par les deux tours de 27 et 28 étages. «De nombreux citoyens ne sont pas contents. Un groupe s'est d'ailleurs présenté à l'hôtel de ville l'automne dernier, mais le projet ira tout de même de l'avant», a déclaré David de Cotis, président du Mouvement Lavallois. Les deux tours seront situées dans le corridor d'accès au métro Cartier. Il est visé par le Plan particulier d'urbanisme (PPU) adopté par le conseil municipal en juin dernier. Une pétition en cours Plus à l'ouest, une autre tour de condos, cette fois de 15 étages, en bordure de la rivière des Prairies, est en gestation. Le bâtiment serait construit à l'angle du boulevard Lévesque, près du pont Papineau-Leblanc, dans le quartier Duvernay. Une pétition pour s'opposer au projet dans le quartier est en cours et une assemblée publique aura lieu à l'hôtel de ville le 18 avril, à 19h. Enfin, le projet de deux tours de 10 étages à Fabreville, baptisé Rosa Nova, suscite également la grogne de certains citoyens. Le projet situé dans une zone inondable a fait l'objet de débats devant les tribunaux. L'ordonnance interdisant la poursuite des travaux a toutefois été annulée en novembre dernier, dans l'attente d'une décision du ministère de l'Environnement. Concernant la «tour Vaillancourt», rue des Cageux, les deux partis d'opposition ne sont pas chauds à l'idée d'entreprendre une démarche pour faire démolir l'immeuble, notamment parce qu'elle pénaliserait des propriétaires qui ont acheté de bonne foi.
  9. Source: Messager de Lasalle Publié le 9 Novembre 2011 Pierre Boulanger Le projet de développement résidentiel du Quartier de la gare, qui prévoit la construction d'environ 1 400 unités d'habitation d'ici les 10 ou 15 prochaines années, est loin de faire l'unanimité auprès des résidents des zones concernées. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs envahi la salle du conseil d'arrondissement lundi soir dernier. La mairesse Manon Barbe a tenté de calmer le jeu en annonçant que le conseil retirait son projet dans sa forme actuelle. Pour la mairesse Barbe, «nous avons une vision pour le Quartier de la gare pour y créer un T.O.D. (Transit Oriented Development). Un avis annonçant la possibilité de faire une demande de participation à un référendum a été publié le 15 septembre. Mais seulement trois des 12 demandes reçues ont été considérées valides par le service du contentieux. Ces demandes contiennent des revendications dont nous voulons tenir compte. Elles demandent la tenue de soirées d'information, d'études d'impact sur la circulation et le stationnement, le bruit, l'ensoleillement, la pollution, etc. Le processus légal ne permettant pas d'inscrire dans la démarche référendaire ces commentaires de citoyens, le conseil a décidé de retirer le projet tel qu'il a été présenté. Mais nous ne l'abandonnons pas. Nous allons attendre d'avoir des projets concrets de la part de développeurs, avant d'entreprendre des changements au règlement de zonage. Nous pourrons alors présenter des perspectives aux citoyens, qui pourront se faire une idée précise du développement en devenir.» Une opposition grandissante Les opposants s'inquiètent des impacts qu'entraîneraient autant de nouvelles habitations. Le règlement aurait permis aux promoteurs de construire des édifices pouvant aller jusqu'à 12 étages dans certaines zones. Ils dénoncent la procédure mise de l'avant, d'abord avec l'annonce d'une consultation publique en août, alors que plusieurs étaient en vacances. Puis, avec une séance de consultation de 45 minutes, le 6 septembre dernier, alors que les citoyens n'ont eu qu'une vingtaine de minutes pour soulever des questions. Une période de questions animée La mairesse Barbe a choisi de donner d'abord la parole aux gens qui ne sont pas des habitués des séances du conseil, ce qui a soulevé la colère des intervenants réguliers qui s'étaient pourtant inscrits les premiers. Furieux, quelques-uns ont crié à l'injustice. Le citoyen Michel Benoit, qui insistait pour exercer son droit de parole, a été expulsé sur ordre de la mairesse et escorté à l'extérieur de la salle par deux policiers. Mme Sonja Susnjar, qui a circulé de porte en porte pour récolter plus de 200 signatures de personnes qui s'opposent au projet, a manifesté ses inquiétudes devant la venue possible «de 2000 véhicules supplémentaires dans une zone désenclavée.» Kim St-Pierre a voulu s'assurer que le projet était «mis sur la glace». La mairesse a répondu «qu'en fait, il n'y avait pas de projet concret. On voulait redéfinir le développement du secteur parce que deux compagnies ont fermé leurs installations. Les gens sont venus nous questionner sur des projets de construction qui n'existaient pas. Quand un projet concret va arriver, on pourra enclencher le processus et quand on fera une présentation publique, on pourra dire aux gens les différents impacts. On prend une méthode plus traditionnelle, projet par projet.» Deux intervenants se sont interrogés sur l'avenir de l'usine Fleischmann. La mairesse a répondu que le «terrain de cette usine est zoné résidentiel depuis 1988, mais que tant et aussi longtemps qu'elle sera en opération à cet endroit, elle est en droits acquis.» Mme Barbe souligne que les terrains des deux compagnies qui ont fermé leurs portes n'est pas zoné résidentiel et que le zonage devra y être changé. «On va partir bas et quand on arrive vers la bretelle du pont Mercier, on ira plus en hauteur parce que ce sera loin des maisons existantes. Pour les dix prochaines années, on va s'attaquer au secteur Wanklyn, Jean-Milot, Des Oblats et Lafleur.» Roland Laforce affirme qu'avec les nouvelles taxes provenant de ces projets, «nous payons les infrastructures mais c'est la grande ville qui collecte.» La mairesse a rétorqué que l'arrondissement va recevoir, dans sa dotation, un surplus d'argent en compensation. Pour sa part, Yves Daoust a déclaré «qu'une fois le processus de changement de zonage enclenché, les citoyens n'auront plus rien à dire. Vous dites que c'est une vision sur 10 ou 15 ans, alors c'est quoi l'urgence de changer le zonage maintenant?» De son côté, Francisco Moreno a demandé aux élus de tenir compte des écoles et des parcs dans ce projet. Le projet du Quartier de la gare prévoit le déplacement de la gare LaSalle dans l'axe Wanklyn, la relocalisation du terminus d'autobus au coin Wanklyn et Lafleur. Sur le plan résidentiel, on parle d'un potentiel total de 1 400 unités de logements; pour l'îlot compris entre Jean-Milot et Wanklyn: 750 unités, et pour celui compris entre les rues Airlie/Stinson/Wanklyn: 650 unités.
  10. Juste pour le fun, et pour satisfaire ma curiosité personnelle... ...selon vous, si un promoteur (très) ambitieux voulait construire une tour de 200m-250m demain à Montréal, à quel endroit devrait-il le faire? (Répondre au sondage) Si vous désirez jusitifier votre choix, postez dans le fil! Merci! Et peut-être que nous allons partir une belle petite discussion! Juste pour spécifier, je parle de quelque chose 190m à 250m. Dans le même genre du 1250 René-Lévesque ou du 1000 de la Gauchetière -- ou même plus haut, jusqu'à 250m! (Ceci éxigerait une modification à la fameuse limite d'hauteur du Mont Royal mais faites semblant que tout est possible, haha. Même chose pour le zonage. À l'ouest c'est du 120m mais imaginez que tout peut changer. This is purely hypothetical!)
  11. Du multilogement plutôt qu'une industrie par Stéphane St-Amour C'est sur le terrain en friche à l'intersection nord-ouest du boulevard Saint-Martin et de la rue Montgolfier (à gauche dans le bas de la photo) que s'élèvera, au printemps, un bâtiment contigu de deux et quatre étages, qui abritera jusqu'à un maximum de 46 unités d'habitation. Du multilogement plutôt qu'une industrie À la dernière assemblée de consultation publique, un groupe de citoyens avait à choisir pour éventuel voisin entre un bâtiment multifamilial d'une quarantaine de logements et une industrie. Le projet de règlement sur la table vise à modifier le zonage au quadrant nord-ouest du boulevard Saint-Martin et de la rue Montgolfier, dans le quartier Chomedey. Face à ce terrain en friche se dressent cinq maisons unifamiliales isolées, dont les propriétaires s'étaient déplacés à l'hôtel de ville pour tenter de réduire la hauteur du bâtiment de quatre étages que souhaitent y ériger les promoteurs, représentant la compagnie Pontmax inc. «Si on dit non à ça, on va se retrouver avec une industrie à la place», leur a clairement signifié le maire Gilles Vaillancourt. En fait, si le zonage actuel limite la construction résidentielle à des bâtiments unifamiliaux, bi et trifamiliaux, le zonage permet également l'implantation industrielle dans ce secteur avoisinant l'autoroute 13. Pour rassurer les voisins, qui se montraient inquiets, le maire a fait valoir les «avantages» que présentait le bâtiment proposé par rapport à un immeuble de 3 étages. «Il s'agit d'un immeuble LEED [leadership en matière d'énergie et d'environnement] avant-gardiste avec garage intérieur [au moins 25 % des cases de stationnement devront être aménagées dans le sous-sol du bâtiment], ascenseur et système géothermique», a-t-il décliné, faisant valoir «la qualité du projet». «C'est vous qui prendrez la décision; on peut oublier le projet», a rappelé M. Vaillancourt aux citoyens, qui semblaient se rallier au projet de règlement, lequel est soumis au processus d'approbation référendaire. Outre un minimum de 1,5 case de stationnement par logement dont 25 % en souterrain, les exigences imposées aux promoteurs les contraignent notamment à limiter l'accès aux aires de stationnement exclusivement par la rue Montgolfier, à respecter une zone tampon de 18 pieds aménagée le long d'une zone industrielle (sauf vis-à-vis une allée d'accès) et à planter arbres et arbustes en bordure du boulevard Saint-Martin Ouest et de tout terrain résidentiel. Appelés à participer à la discussion, les promoteurs et leur architecte Frédéric Giasson ne savaient toujours pas si les unités du bâtiment seraient vendues en copropriété ou mises en location. Si tout va comme ils le souhaitent, le projet serait mis en chantier au printemps prochain. --------------------------- Plus de politiciens devraient mettre leur culottes et remettre les nimby à leur place... bravo M. Vaillancourt.
  12. Il faut stopper la prolifération des gîtes illégaux André Querry, Montréal Édition du mardi 05 août 2008 Après la Ville de Québec, l'arrondissement Ville-Marie de la Ville de Montréal va déposer mardi prochain une modification à son règlement de zonage pour mieux contrôler la prolifération des gîtes touristiques sur son territoire. Des sections entières du «Village» sont sur le point d'être transformées en zone hôtelière, et des résidants doivent vivre avec des gîtes dans leur cour et sur leur balcon. Au cours des dernières années, nous avons assisté à la conversion de nombreuses «maisons de chambres» et de belles grandes résidences en hôtels, gîtes touristiques et en résidences pour touristes. La Ville de Québec a déposé, au mois de juin, une proposition pour modifier son règlement de zonage et a adopté des règles pour imposer des amendes de 1000 $ à 4000 $ dans les cas d'hébergement touristique illégal. C'est le ministère du Tourisme qui accorde les attestations de classification des différents établissements d'hébergement touristique au Québec. Or, le ministère du Tourisme ne se soucie guère des règlements de zonage des municipalités avant d'accorder ces attestations. Dans une déclaration citée dans le journal Le Soleil de Québec du 19 juin 2008, l'attaché politique du ministre Raymond Bachand affirme que le ministère pourrait tenir compte des règlements de zonage: «La modification devrait faire son apparition sur le site du ministère d'ici quelques semaines. Reste que le ministère demandera seulement une "déclaration de bonne foi". Exiger une preuve comme quoi la Ville autorise l'hébergement touristique aurait nécessité une modification de la loi. Difficile à faire à quelques jours de la fin de la session parlementaire. Mme Goya prévient toutefois que tel pourrait être le cas si Québec continue à manifester son mécontentement.» Il est assez étonnant de lire que la modification du Règlement sur les établissements d'hébergement touristique demande une modification à la loi et encore plus de lire le manque de temps pour agir. Les citoyens de l'arrondissement du Vieux-Québec font cette demande depuis plusieurs années. Le Règlement sur les établissements d'hébergement touristique peut être modifié par décret du gouvernement. La question du respect du zonage n'est pas nouvelle: dans le décret qui a mis en vigueur le règlement de la Loi sur les établissements touristique -- décret 747-91 adopté le 29 mai 1991 --, il était clairement écrit qu'un établissement touristique devait fournir la preuve du respect du zonage de la municipalité. Malheureusement, dans le dossier de l'hébergement touristique, le passé démontre que la bonne foi ne peut être suffisante. Le ministère du Tourisme doit exiger une attestation des municipalités avant de délivrer une autorisation d'exploiter un établissement d'hébergement touristique. Arrondissement Ville-Marie L'arrondissement ne peut se contenter de modifier uniquement la définition d'un gîte touristique, il doit regarder l'ensemble de la législation sur l'hébergement touristique de son règlement de zonage et de la Loi sur les établissements d'hébergement touristique. L'arrondissement Ville-Marie représente la plus grande concentration d'hébergement touristique du Québec. Les hôtels de l'arrondissement représentent plus de 18 % des chambres du Québec et près de 61 % de l'île de Montréal. Les chambres des 34 résidences touristiques représentent près de 16 % de l'ensemble des chambres de cette catégorie au Québec. Il est important de souligner que pendant plus de 100 ans il était interdit de louer des chambres aux touristes dans les résidences privées de Montréal. Le 24 décembre 1870, le gouvernement du Québec a modifié la Loi relative aux licences pour inclure de nouvelles dispositions pour les aubergistes et hôtels et les maisons d'entretien public. La Loi des licences permettait de fournir des services d'hébergement dans une maison privée si elle était située dans une municipalité où il n'y a ni hôtel, ni restaurant, ni maison de logement. La Loi sur l'hôtellerie sanctionnée le 10 juillet 1963 édictait aussi, dans son article 10, l'interdiction de louer des chambres aux touristes dans une maison particulière. Le même règlement était toujours existant jusqu'à l'adoption de la nouvelle Loi sur les établissements touristiques le 27 juin 1991: «Logement dans une maison particulière: Nul ne peut fournir à un voyageur, moyennant paiement, le logement ou la nourriture dans une maison particulière, sauf si cette maison est située dans une municipalité où il n'y a ni établissement hôtelier, ni restaurant, ou si, dans les établissements hôteliers ou les restaurants de la municipalité, il n'y a pas l'espace et l'aménagement suffisants pour recevoir tous les voyageurs.» Avec plus de 13 500 chambres d'hôtel dans l'arrondissement, il est difficile de dire qu'il manque de chambres pour accueillir tous les touristes. Selon les statistiques du ministère du Tourisme, le taux d'occupation moyen des chambres d'hôtel de l'île de Montréal est de 65 %, ce qui laisse quotidiennement plus de 7000 chambres vides. Le nombre de chambres d'hôtel disponibles à Montréal est passé en dix ans de 18 400 à 21 400, soit une augmentation de 3000 chambres -- 16 % d'augmentation. Le nombre de chambres vides est passé d'une moyenne de 5730 à 7280 soit une augmentation de 1550 par jour. Bref, le nombre de chambres vides augmente plus vite avec l'augmentation du nombre de nouvelles chambres. Actuellement, le règlement de zonage considère que les gîtes touristiques font partie de la famille habitation. Pourtant un jugement de la Régie du logement qui a permis la reprise d'un logement de la rue Dufresne, au mois de mars 2008, pour le transformer en gîte touristique, précisait que c'était un changement de destination du logement. Le ministère du Tourisme fait la promotion des gîtes et des résidences touristiques reconnus sur son site Web et par la parution d'une brochure: Hébergement - accommodation In 2008. Le guide officiel de Tourisme Montréal publie les coordonnées des gîtes et des résidences touristiques de la ville de Montréal. L'arrondissement Ville-Marie fait aussi de la publicité pour les gîtes touristiques sur les colonnes Morris de l'arrondissement. L'arrondissement permet-il à tous les propriétaires de l'arrondissement d'annoncer leurs logements à louer sur ces colonnes? Comment peut-on définir cette activité commerciale, qui a droit à toute cette publicité institutionnelle, dans la famille habitation? Des jugements de la Cour supérieure du Québec confirment que l'exploitation d'un gîte ou d'une résidence touristique dans un logement ne fait pas partie de la famille habitation. La modification au Règlement de zonage doit aussi tenir compte des articles qui limitent les activités commerciales dans les résidences et protéger le parc locatif de l'arrondissement. Elle doit aussi assurer la quiétude des résidants de l'arrondissement.
  13. Croisade contre deux tours et des commerces à l'île Paton Sara Champagne La Presse http://www.cyberpresse.ca/article/20080320/CPACTUALITES/803200661/1019/CPACTUALITES Les propriétaires des immeubles en copropriété de l'île Paton entreprennent une croisade pour empêcher la construction de deux tours avec commerces dans leur oasis de Chomedey, à Laval. Une pétition signée par 1000 résidants de l'île et des alentours a abouti, cette semaine, sur le bureau du maire Gilles Vaillancourt. Les signataires s'insurgent «vivement, catégoriquement et solidairement», contre un changement de zonage qui permettrait une hauteur de 23 étages dans l'île, où les règles d'urbanisme prévoient des immeubles d'environ 12 étages. Ils s'inquiètent aussi de la venue de commerces et des répercussions du projet «sur l'équilibre de l'environnement naturel de l'île, et sur leur quiétude de vie». La corporation immobilière Magil Laurentienne, qui détient et gère notamment la tour de la Bourse, à Montréal, pilote le projet controversé. Son président, Sol J. Polachek, a déjà participé à la construction d'un immeuble résidentiel de l'île Paton, le luxueux Héritage, érigé dans les années 90, sur les berges de la Rivière des Prairies. Joint hier, l'un des gestionnaires de Magil Laurentienne, Jean-Claude Cyr, a indiqué que le projet est dans sa «phase préliminaire.» Il a ajouté que des rencontres exploratoires ont déjà eu lieu avec les propriétaires de l'Héritage. Il a cependant renvoyé La Presse à la firme de communications Morrow Marketing pour connaître les plans d'architecte et de zonage. Le responsable de la firme, André Morrow, n'avait toujours pas rappelé, hier, en fin de journée. Selon les instigateurs de la pétition, qui ont assisté aux rencontres avec des représentants de Magil, une demande de changement de zonage a déjà été acheminée au service d'urbanisme de la Ville de Laval, au début de mars. Le cabinet du maire de Laval dément totalement l'information. Sur les lieux, il y a déjà des traces d'arpentage. Gilles Bouchard, l'un des signataires de la pétition, explique que les résidants n'ont pas besoin de commerces dans l'île, surtout aux abords d'un parc. «Les commerces que nous avons et les autres à proximité sont amplement suffisants pour nos besoins», dit-il. Il précise que d'autres propriétaires, partis se réchauffer dans le Sud, vont signer la pétition au cours des prochains jours ou des prochaines semaines. Huit étages au maximum Occupé par la dernière séance de son comité exécutif avant le congé pascal, le maire Vaillancourt n'a pas répondu directement aux questions de La Presse, hier. Après vérifications, son attachée de presse, Amélie Cliche, a soutenu «qu'aucun projet n'a été déposé officiellement auprès de la Ville de Laval». «Il n'y a eu aucune approche, a-t-elle ajouté. Je peux vous dire que le promoteur devra se conformer au zonage, et il n'y a aucune intention de modification de la part de l'administration municipale.» Quant à la rumeur qui circule dans l'île voulant que le maire de Laval songe à s'installer au dernier étage de l'une des futures tours, Mme Cliche a insisté pour dire que c'est totalement faux. «M. Vaillancourt fait dire que sa femme ne va pas vivre plus haut que huit étages. Elle a le vertige.» En fin de journée hier, Gilles Vaillancourt devait s'attabler pour répondre personnellement à tous les signataires de la pétition. «C'est sa façon de procéder. Il est très proche de ses citoyens», a conclu son attachée de presse. Aux dernières nouvelles, le maire de Laval vit toujours dans une maison unifamiliale construite sur le bord de l'eau, à proximité de l'île Paton. L'île de Hugh Paton Le premier propriétaire de l'île Paton est Hugh Paton, qui l'occupa de 1880 à 1941. En plus de se faire construire un pont, il se fit bâtir vers 1890-1892 une superbe villa d'été de plus de 50 pièces, qu'on appelait château. Elle abritait une grande serre, des écuries et un terrain de golf. Par testament, il a ensuite cédé son île à Georges C. Paton et al., qui vont plus tard vendre l'île Paton et le pont à la société L'île des Prairies.
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