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  1. Des taxis roses pour Montréal? Publié dans la catégorie Général Nathalie Collard Mardi dernier, dans le cadre d’un évènement destiné à la relève en design, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a lancé cinq défis aux designers et architectes montréalais: cinq concours pour embellir la taxis_s.jpgville en améliorant les cinq points suivants: les abords du métro Champ-de-mars, le mur ouest du Palais de justice, les abri-bus, le mobilier de la future Place des spectacles et l’identification visuelle des taxis. Ce n’est pas la première fois qu’on veut “brander” les taxis montréalais. Il est vrai qu’une flotte de taxis avec une identité propre et rapidement reconnaissable donne une couleur à une ville: pensez aux taxis jaunes de New York, aux verts de Mexico ou aux belles grosses voitures noires de Londres. Or à chaque fois que l’idée est lancée, on assiste à une véritable levée de boucliers de la part de l’industrie du taxi. Les chauffeurs rappellent que contrairement à leurs homologues de New York, par exemple, ils sont travailleurs autonomes et donc, propriétaires de leur voiture. Ils n’ont pas envie d’aller faire leur épicerie la fin de semaine au volant d’une bagnole rose bonbon ou vert lime. Dans l’industrie du taxi, on préférerait que les gouvernements aident les chauffeurs à faire face à la hausse des prix de l’essence ou qu’ils les encouragent à prendre le virage vert en accordant une aide supplémentaire pour acheter un véhicule hybride. Or un n’empêche pas l’autre. L’idée de donner une identité visuelle aux taxis de Montréal est excellente et doit absolument être défendue jusqu’au bout. Ce pourrait être une couleur, un modèle de voiture ou même un logo, assez visible pour être vu à distance. Les règles du concours lancé par le maire seront dévoilées bientôt. En attendant, avez-vous des idées?
  2. The Global Financial Center Index published by the China Development Institude and Z/Yen partners in London ranks financials centers worlwide based on criterias such as business stability and environnement, technology and assessment by the financial community. Montreal ranks 14th up 1 spot since the last ranking 6 months ago, ahead of cities such as Geneva, Frankfurt or Paris. Highest ranked city in Canada is Toronto in 10th place, London tops chart ahead of New York and Singapore to round top 3. http://www.longfinance.net/images/gfci/gfci_21.pdf
  3. CHRONIQUE LE VILAIN SAPIN DE MONTRÉAL MARIO GIRARDLA PRESSE J’étais à une dizaine de mètres de lui quand j’ai entendu une femme dire à son mari : « Ouain, on peut pas dire qu’ils se sont forcés ben ben fort ! » Comme des milliers de Montréalais, cette femme donnait son opinion sur le sapin, prétendument le plus haut du pays, installé depuis mercredi en plein cœur de la place des Festivals. Une laideur ! Une honte ! Un chicot ! Le sapin de 88 pieds a droit aux pires insultes sur les réseaux sociaux. Philippe Pelletier, l’un des propriétaires de Sapin MTL, l’entreprise qui a déniché et installé ce sapin, est très déçu de la réaction du public. « Les gens sont tellement méchants. Nous, on a juste voulu bien faire et offrir un cadeau à la Ville de Montréal », m’a-t-il dit hier. L’an dernier, Philippe Pelletier a voulu réaliser un coup publicitaire en organisant une compétition de lancer du sapin lors de l’Igloofest. Cette année, il est allé chercher une petite subvention de 2500 $ et un commanditaire afin de pouvoir offrir à Montréal le sapin le plus haut du monde. Philippe Pelletier voulait un sapin plus grand que celui qui trône chaque année, depuis 1931, devant le Rockefeller Center à New York. Manque de pot, les New-Yorkais ont décidé de battre leur propre record. Celui qui a été inauguré mercredi soir fait 93 pieds. Non seulement notre sapin est le plus laid, mais il n’est pas le plus grand. Quel déshonneur ! Rendu là, allons tous nous cacher dans des grottes pour le temps des Fêtes ! C’est sûr que lorsqu’on tombe sur le fameux sapin, situé à l’entrée du Grand Marché de Noël, à l’angle des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, on a un choc. Mais une fois la surprise passée, on lui trouve plein de qualités. Ce sapin est un peu comme un petit chien bâtard dont personne ne veut et qui nous séduit avec ses grands yeux tristes. Je l’avoue, au bout de deux minutes, j’ai craqué pour ce sapin imparfait. J’ai voulu l’adopter. Je me contenterai de le défendre dans cette chronique. D’abord, si on avait voulu un beau sapin comme à New York, il aurait fallu faire comme les New-Yorkais. Philippe Pelletier m’a expliqué qu’une équipe américaine travaille pendant un mois à préparer l’arbre afin qu’il ait une forme conique impeccable. Cette équipe fait exactement ce que ma mère faisait : elle demandait à mon père de couper des branches dans le bas du sapin, de percer des trous avec sa Black & Decker et d’ajouter des branches partout où il y avait des espaces vides. Maniaque, ma mère ? Pas à peu près. Le sapin de New York qui a été inauguré jeudi, une épinette de Norvège, est composé d’un arbre repéré grâce à une recherche en hélicoptère. Il a ensuite été transporté à New York et « enrichi » de plusieurs autres sapins, il est décoré de 45 000 ampoules DEL et son sommet est orné d’une étoile composée de 25 000 cristaux créés par la maison Swarovski. On évalue les coûts de cette opération à environ 100 000 $. Notre sapin est un baumier du Québec entièrement naturel qui a coûté nettement moins cher (son prix n’a pas été dévoilé). Les coûts de son achat et des lumières ont été couverts par Canadian Tire qui s’offre du coup une commandite très visible (les ornements publicitaires en guise de décoration sont un peu trop criards à mon goût, surtout le jour). Je ne suis pas le seul à aimer le vilain sapin de Montréal. Mathieu, Alex, Adèle et Alexandra, tous étudiants dans la vingtaine, regardaient l’arbre d’un air attendri hier lorsque je les ai accostés. « On le trouve funky, cet arbre », a dit Alex. « On va faire partie des 50 % des gens qui aiment ce sapin », a ajouté Mathieu. Au pied du sapin, Henri Lamarre tient un petit kiosque de jouets. « J’entends plein de commentaires négatifs, mais je le trouve cool, cet arbre. » Non loin de nous, Cecilia tentait de se prendre en égoportrait devant le sapin. La femme s’était déplacée spécialement pour voir l’arbre. « Il n’est pas beau, mais, je ne sais pas pourquoi, je l’aime quand même. » Ce débat autour de l’apparence de ce sapin en dit long sur notre rapport à l’apparence esthétique. Dans un monde qui n’aime que le côté lisse et reluisant des choses, un sapin entièrement naturel, avec ses défauts, sa forme imparfaite, ses branches inégales et son sommet trapu, nous apparaît comme quelque chose de grotesque, de répulsif. Pire, il inspire la défaite et un certain côté « loser ». Alors, on fait avec ce sapin comme on fait avec tous les marginaux qui vivent dans nos sociétés, on le rejette, on rit de lui, on le méprise. Si on veut un beau sapin « botoxé » et « lifté », qu’on fasse comme les New-Yorkais : inventons-en un qui n’existe que dans nos fantasmes et les décors de Casse-Noisette. Demandons à Birks de fournir les décorations, aux étalagistes de Holt Renfrew de le parer et à Michèle Richard de venir chanter Petit papa Noël lors de la soirée d’inauguration. Je comprends ce désir de vivre à tout prix la fameuse « magie de Noël », mais je trouve que notre obsession de la perfection et de la beauté nous fait parfois perdre le contrôle. Lors de ma conversation avec les quatre étudiants, Mathieu a dit quelque chose d’important. Il a dit que ce sapin était à l’image des Montréalais, car il symbolise la diversité. Il a totalement raison, je trouve. Ce sapin nous représente parfaitement bien. Il est un amalgame de plein de choses. Il est imposant, majestueux, mais il est aussi un peu déglingué (n’ayons pas peur des mots), rebelle et échevelé. Il est surtout unique et authentique. Peut-être que ce vilain sapin est en train de fournir aux Montréalais un symbole. Et si, chaque année, au lieu de se créer un arbre de catalogue Sears, on s’évertuait à trouver celui qui est le plus vrai, le plus naturel, le plus authentique ? Ça nous rapprocherait de la sincérité. Une denrée rare de nos jours. Et en plus, ça nous ferait un bon sujet de discussion le 24 au soir autour de la dinde. « Non mais y est-tu assez laitte le sapin cette année ! — Oui, ils l’ont vraiment bien choisi ! »
  4. Le plus grand sapin de Noël d’Amérique recherché Montréal le veut pour le Quartier des spectacles Montréal n’a plus que deux semaines pour trouver le sapin de Noël d’une hauteur de huit étages qu’elle compte installer pour la première fois au cœur du Quartier des spectacles. «On avait trouvé plusieurs candidats potentiels de 26 mètres, dans les Cantons-de-l’Est. On ne s’attendait pas à ce que New York fasse mieux», raconte le cofondateur de Sapin MTL, Philippe Pelletier. À deux semaines de la cérémonie d’illumination, prévue pour le 30 novembre à l’angle des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance, les organisateurs ont appris que le traditionnel sapin new-yorkais atteindrait cette année 28 mètres, soit le deuxième plus grand en 85 ans. «On veut trouver le plus beau, le plus gros et le plus grand conifère pour le 375e anniversaire de Montréal. Et on espère détrôner New York et son sapin du Rockefeller Center», admet M. Pelletier. Aide du public Le Grand marché de Noël de Montréal et Sapin MTL, qui chapeautent le projet, demandent donc l’aide du public pour trouver un «monstre vert» d’au moins 28 mètres. Selon M. Pelletier, les épinettes de Norvège, très concentrées dans les Cantons-de-l’Est, sont d’excellents candidats. Il recommande aux Québécois de garder l’œil ouvert, car le sapin recherché pourrait bien se trouver chez votre voisin. «On risque de le trouver sur un terrain privé où il n’y a pas trop de grands arbres autour et beaucoup de soleil. C’est de cette façon qu’ils peuvent atteindre cette hauteur sans être dégarnis à la base», dit-il. «Et comme ce sont généralement des arbres en fin de vie, il est parfois plus sécuritaire de les couper avant qu’ils ne tombent», ajoute-t-il. 26 mètres Cependant, s’ils ne trouvent pas mieux que le candidat actuel de 26 mètres, les Montréalais pourront au moins se targuer d’avoir «le plus grand sapin du Cana*da», rigole M. Pelletier. Une grande équipe devra se mettre en branle pour couper le mastodonte et le transporter jusqu’à Montréal. Il faut une grue pour garder l’arbre en place pendant la coupe. Il sera ensuite emballé branche par branche et transporté, avec des véhicules d’escorte, sur une remorque télescopique qui peut déplacer des arbres allant jusqu’à 35 mètres. Le plus grand sapin de Noel d’Amerique recherche | JDM
  5. Revitalizing Calgary's core: Some possibilities for rebirth 'Calgary has reinvented itself before ... from a ranching/agriculture-based economy to oil and gas' By Richard White, CBC News Posted: Jun 17, 2016 While it is shocking that Calgary's downtown skyscraper vacancy rate skyrocketed to 20 per cent at the end of March, and that it could soon surpass the vacancy record of 22 per cent set in 1983 (twice what it was a year ago), we should keep some perspective. These numbers are not unheard of in major corporate headquarter cities. Back in the 1970s, New York City was in decline. By the mid-70s, the city came close to bankruptcy and its office vacancy rate hit 20 per cent. In 1993, Toronto's downtown office vacancy rate hit 20.4 per cent. Vancouver's rose to 17.4 per cent in 2004. And these may not even be records, as data only goes back to 1990 for those cities. Today, New York City, Toronto and Vancouver's downtowns are booming. All downtowns go through periods of growth, decline and rebirth. Montreal's decline and rebirth In the '60s, the case could still be made Montreal was Canada's business capital. Its downtown was a major office headquarters for Quebec's natural resource industry as well as a thriving financial industry, including the head offices of the Bank of Montreal, Royal Bank of Canada and insurance giant Sun Life. In 1962, when the Place Ville Marie office designed by iconic architects I.M. Pei and Henry N. Cobb opened, it symbolized Montreal's arrival as a world-class city. This was further reinforced with the hosting of Expo '67, the arrival of Montreal Expos baseball team in 1969, and the 1976 Olympics. However, the '70s brought the threat of separation, which prompted many corporate headquarters and their executives to move to Toronto. By 1971, Toronto's population surpassed Montreal's. The 1976 Montreal Olympics, the most expensive in history, plunged the city into a legacy of debt and decline for decades. Today, Montreal has reinvented itself as an international tourist destination and a major player in the gaming and music industries. New York's return from the brink In 1975, New York City was on the brink of bankruptcy. The gradual economic and social decay set in during the '60s. The city's subway system was regarded as unsafe due to crime and frequent mechanical breakdowns. Central Park was the site of numerous muggings and rapes; homeless persons and drug dealers occupied boarded-up and abandoned buildings. Times Square became an ugly, seedy place dominated by crime, drugs and prostitution. Today, New York City is back as one of the world's most successful cities, economically and culturally, and Times Square is again one of the world's most popular urban tourist attractions. Calgary's future Perhaps Calgary has already begun to reinvent itself. Despite the growing vacancy rate downtown, the CBRE's First Quarter 2016 Report says, "Not all commercial real estate in the city has been affected, though. Suburban office space held steady from the last quarter, and the industrial real estate market is still robust because it's not tied to oil and gas." Indeed, Calgary has become one of North America's largest inland port cities, including two state-of-the art intermodal rail operations. Calgary is now the distribution headquarters for Western Canada, a position once held by Winnipeg. And so Calgary's industrial sectors employ more people than the energy sector. Calgary Economic Development is working with the real estate community to implement a "Head Office/Downtown Office Plan" with three action items. One idea is the repurposing of smaller older office spaces as incubators and innovation hubs to attract millennials and/or entrepreneurs. A good example of this is in West Hillhurst, where Arlene Dickenson has converted an old office building at the corner of Memorial Drive and Kensington Road that was once home to an engineering firm into District Ventures, home to several startup packaged goods companies. Another repurposing idea would be to convert some older office buildings into residential uses. In the U.S., programs like Vacant Places Into Vibrant Spaces have been successful but mostly for office to residential conversions of older buildings with smaller floor plates. They don't work for offices buildings with floor plates over 7,500 square feet (which is the case for most of Calgary's empty high-rise office space), as it is expensive and difficult to meet residential building codes, which are very different from commercial ones, making it tough to compete with new residential construction. In an ideal world, Calgary could become a global talent hub, where skilled workers who have been displaced from the energy and related industries continue to live in Calgary but become a remote workforce for energy projects around the world. Temporary and permanent satellite offices could be established in Calgary with teams of engineers, geologists, accountants, bankers etc. working on projects around the world. The obvious strategy would be to woo international companies in the finance, insurance, transportation, agriculture, digital media and renewable resources to set up a Canadian or North American office in Calgary, maybe even relocate here. With cities like San Francisco, Seattle and Boston facing major affordable housing crises for millennial workers, Calgary could become a very attractive place for a satellite office for companies in those cities. One "off the wall" idea postulated by George Brookman, CEO of West Canadian Industries, would be to promote Calgary as an "International Centre for Energy Dispute Resolution," similar to the Netherland's TAMARA (Transportation And Maritime Arbitration Rotterdam-Amsterdam), which offers an extrajudicial platform for conducting professional arbitration for settling disputes. However, one wonders: Could Calgary compete with London and New York, which are already leaders in the international arbitration business? Incentivize rebirth Calgary has reinvented itself before, evolving from a ranching/agriculture-based economy to oil and gas in the middle of the 20th century. Indeed, the downtown core, which is an office ghetto today, would benefit immensely if incentives could be made to convert a dozen or so office buildings into condos, apartments or hotels to foster a rebirth of the core as a place to live. Calgary at a Crossroads is CBC Calgary's special focus on life in our city during the downturn. A look at Calgary's culture, identity and what it means to be Calgarian. Read more stories from the series at Calgary at a Crossroads. http://www.cbc.ca/news/canada/calgary/calgary-core-kickstart-richard-white-1.3638276
  6. Montréal Art déco Jean-Christophe Laurence La Presse Publié le 20 mai 2009 à 07h44 | Mis à jour le 20 mai 2009 à 07h52 Le cinéma Snowdon, boulevard Décarie. Photo fournie par Art Déco Montréal Bien peu de gens le savent, mais Montréal compte parmi les plus importantes villes d'architecture Art déco de la planète. Le problème, c'est que ce patrimoine bâti est trop souvent négligé, quand il n'est pas carrément démoli, comme ce fut le cas l'an dernier du mythique Ben's Delicatessen. C'est un peu, beaucoup dans l'espoir de sensibiliser nos élus à cette richesse mal exploitée, que Sandra et Colin Cohen-Rose, fondateurs de l'organisme Art déco Montréal, ont décidé d'accueillir le 10e Congrès international d'Art déco le week-end prochain, avec des visiteurs venus d'aussi loin que la Nouvelle-Zélande. «Les gens ne réalisent pas l'importance de cet héritage, souligne Sandra Cohen-Rose, auteure du livre Northern Deco: Art Deco Architecture in Montreal. Au delà de sa valeur historique, c'est une richesse qui pourrait rapporter beaucoup d'argent au plan touristique. À New York, le bâtiment le plus populaire est encore le Chrysler Building. Ça en dit beaucoup sur l'attrait de ce style.» Selon Mme Rose, d'autres villes dans le monde exploitent déjà avec succès leur patrimoine Art déco. C'est le cas de South Beach en Floride, de Napier en Nouvelle-Zélande et de Saint-Quentin en France, qui l'ont mis au centre de leurs programmes touristiques. Avec des lieux aussi connus que le cabaret du Lion d'or, la Casa d'Italia, le Cinéma Empress, le théâtre Le Château, l'église Saint-Esprit, l'Université de Montréal ou le mythique 9e étage de chez Eaton, Montréal a tout ce qu'il faut pour jouer dans les mêmes ligues, croient M. et Mme Cohen-Rose. Mais encore faut-il que le politique s'en soucie, ajoutent-ils. Si certains de ces édifices sont aujourd'hui protégés (Eaton's, le Château), la plupart ne bénéficient d'aucun statut, ce qui les rend encore vulnérables. Le cas de Ben's, détruit il y a peu, est encore frais dans les mémoires. Mais on pourrait aussi mentionner le théâtre York, le théâtre Snowdon, l'ancien Woolworth. l'ancien Kresge ou l'hôtel Laurentien, que Sandra et Colin ont vu disparaître, en tout ou en partie, pendant le dernier quart de siècle. Un Art déco typiquement canadien? Consacré à Paris en 1925, l'Art déco (pour Art décoratif) a connu son heure de gloire jusqu'au milieu des années 50. Fait intéressant, Montréal a adopté très tôt ce style architectural en vogue, parce que plusieurs architectes allaient étudier en France. C'est le cas d'Ernest Cormier, à qui l'on doit certains des plus prestigieux édifices du genre, à commencer par le pavillon central de l'Université de Montréal, son grand oeuvre, dont la construction dura plus de 12 ans. Autre fait intéressant: l'Art déco canadien avait aussi sa propre couleur, ou plutôt son absence de couleur! Moins flamboyants qu'en Floride et moins mégalo qu'à New York, les constructions montréalaises se caractérisent généralement par leurs dimensions modestes (l'édifice Aldred, sommet du genre, ne fait que 24 étages) et leur côté «pierreux» un peu gris. Ironiquement, ce sont nos églises qui ont été les plus excentriques. Les créations du moine français Dom Bellot, surnommé le «poète de la brique» sont, à ce chapitre, très impressionnantes, notamment l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac avec ses mosaïques de briques colorées. «L'architecture Art déco reflète le contexte social et économique d'une certaine période, souligne Sandra Cohen-Rose. Les églises voyaient gros et cherchaient à se moderniser. On remarque aussi des bas-reliefs très éloquents sur les édifices publics, qui représentent souvent l'époque ou un certain folklore propre à l'histoire du Québec.» C'est pourquoi il est vital de préserver ces bâtiments, conclut-elle. «Ils sont attirants pour les visiteurs, mais aussi importants pour les générations futures qui voudront comprendre d'où l'on vient...» En savoir plus Dixième Congrès international d'Art déco, du 24 au 30 mai. Informations sur le programme: http://artdecomontreal.com/fr/ La maison Cormier, avenue des Pins. Photo fournie par Art Déco Montréal Montréal Art déco 10 adresses 1. Pavillon principal de l'Université de Montréal. 2. Oratoire Saint-Joseph. 3. Théâtre Snowdon. 4. Cinéma Empress. 5. Neuvième étage de chez Eaton 6. Pavillon central du Jardin botanique 7. Cabaret le Lion d'or (rue Ontario, angle Papineau) 8. Théâtre Le Château (angle Saint-Denis et Bélanger) 9. Casa d'Italia (angle Berri et Jean-Talon) 10. Église Saint-Esprit (angle Rosemont et 8e Avenue)
  7. http://www.smart-magazine.com/en/jan-gehl-architect-interview/ Jan_Gehl_Portrait The city whisperer Portrait 3 minutes read - Oliver Herwig on November 3rd, 2015 Jan Gehl champions something that few architects have mastered: cities for people. The Dane favors compact neighborhoods over grand master plans. The 79-year-old city planner values the wishes of residents over architecture. And his resounding success proves him right. Ssssshhhhhrrrrr. In the background, a cordless screwdriver buzzes away. Jan Gehl apologizes for the distraction; “Excuse me, they’re doing some work in the kitchen.” Life is quite busy for the professor emeritus and city planner. As a city planner, Gehl‘s detail orientation and screw-tightening skills come in handy wherever mayors or councilors realize that something needs to change. Over the past few years, they have been beating a path to his door: Gehl is considered a top global expert on humane cities. “I’m an idealist,” states the 79-year-old. “And the projects I’m working on are all about creating better environments for pedestrians and public life.” To Gehl, both of these are intrinsically linked – people should be able to experience their city on foot. He goes on to scoff that we know more about the perfect habitat for Siberian tigers than a good environment for people. His wife Ingrid and he started out studying life in the cities – and then traveled to Italy on a grant in 1965. In 1971, “Livet mellem husene,” life between buildings, was the first result of their studies between streets and squares – and turned out to be quite a flop. Yet Gehl labored on and continued to hone and develop his methods over the years, by then a professor at the Royal Danish Academy of Arts. Jan Gehl Brighton “My projects are all about creating better environments for pedestrians”. Photo: Gehl Architects Gehl’s foremost success is Copenhagen Today, his successes prove him right. And the standout example is Copenhagen – the city of Gehl’s alma mater, teaching career, and a company he co-founded. In a way, it serves as an open-air lab for his ideas: All the way back in 1965, the city – advised by Gehl – created Europe’s longest pedestrian zone, the Strøget. Copenhagen has become a template for the fundamental shift from post war car-centric cities to more pedestrian-friendly 21st century metropolises. “In order to reclaim a human dimension, city planners need to re-evaluate the many capacity-friendly ideas,” he states in the recently released “Cities for People”. This means: Our cities are filled with too many traffic lights, narrow sidewalks, and multi-lane highways that squeeze in pedestrians and force them to cross streets in a rush. According to Gehl, that’s not a given: “There is a good, pedestrian-friendly solution for any traffic planning issue.” And he adds that “it is high time to revisit our priorities.” To this end, Gehl has introduced a check list of small changes that – taken together – produce great results. He favors “polite reminders” (as in Copenhagen) over flashing traffic lights that “encourage hasty crossings” (as in New York City). Gloomy pedestrian underpasses (like the one near Zurich’s train station) should be replaced by sunlit “zebra crossings at street level.” Copenhagen stroget Jan Gehl Advised by Gehl, Copenhagen installed Europe’s longest pedestrian zone, the Strøget. Photo: Yadid Levy / Getty Images From New York City to Shanghai: a globally sought-after urban consultant Gehl knows cities better than most. Paraphrasing a well-known analogy, some people are good with horses and become horse whisperers, while others are good with people. The latter usually become doctors, nurses, or priests. As a city planner, Jan Gehl is a little bit of all. First and foremost, however, he is a self-professed “missionary.” He preaches human scale development and has been consulting for cities around the world for years, helping them to redesign entire neighborhoods to benefit their residents. The formula is simple: go to the city, observe, and listen. And then join together to effect change. A fun video on his website tells the story behind it all. It took the love of developmental psychologist Ingrid to open the builder’s eyes: Architecture should serve people. In this spirit, Jan Gehl draws on insights by sociologists and psychologists to turn ivory tower planning into bona fide collaborations. The Herald Square before Jan Gehl The Herald Square in New York City before … Photo: DOT The Herald Square after Jan Gehl … and after Gehl Architects. Photo: DOT Gehl’s top priority: the human scale His drive really picked up in 2000 when Gehl and Helle Søholt, a former student, joined forces to found the company Gehl Architects. Maybe, it’s all just a question of scale. Modernism delighted in completely redesigning metropolises or conjuring up abstract plans on the drawing board. Builders like Le Corbusier, who considered rented dwellings “housing units” or “living machines,” liked to subdivide cities by function. This is a kind of thinking Gehl would like to leave behind. The architect is less interested in models and buildings than in their residents. Over the years, Gehl came up with a range of basic principles that support and define thriving communities around the world. One of these rules might be not to build skyscrapers since six or more levels up residents lose touch with the street and feel removed from it all. Or: consider the ground floor. It shouldn’t be uniform or forbidding, but varied and full of surprises. MarDelPlata Jan Gehl Gehl’s formula is simple: … Photo: Municipality of Mar del Plata Mar Del Plata Jan Gehl … go to the city, observe, and listen. Photo: Municipality of Mar del Plata “Better city spaces, more city life“ Nowadays, Gehl provides coaching for cities like New York City, Shanghai, Singapore, St. Petersburg, or Almaty. And his insights sound so simple, matter of fact, and even trivial that it can be hard to fathom how our modern cities, divided by functions, could ever have forgotten these wisdoms. “Better city spaces, more city life,” one of his premises states. High quality spaces encourage leisure activities and interactions. “It’s so obvious, we have simply overlooked it.” P.S. The interview was conducted over an old telephone on the fifth floor of a building in the center of Munich. Sao Paulo Jan Gehl “Better city spaces, more city life.“ Phpto: Luis E. S. Brettas Header image: Sandra Henningsson / Rights Gehl Architects sent via Tapatalk
  8. New York City at top of the list for this year according to Economist's FDI magazine. Toronto at no.5, Montréal at no 9 for major American cities. Source: http://www.fdiintelligence.com
  9. http://www.citylab.com/navigator/2015/02/play-god-with-this-customizable-miniature-city/385054/?utm_source=SFFB NAVIGATOR Play God With This Customizable Miniature City The 3D-printed buildings are based on architecture in New York, Chicago, and elsewhere, and can glow at night. JOHN METCALFE @citycalfe 7:00 AM ET Comments Image Ittyblox Ittyblox Perfect for the urban-planning wonk who wants to build a personal city—or the destructive child who'd like to stomp one to bits—are these tiny, customizable dioramas, which include skyscrapers that can be hacked to glow in the dark. The adult toys, called Ittyblox, are 3D-printed by the New York/Netherlands company Shapeways, and include a variety of constituent pieces. There's this glassy, jet-black Chicago office tower, for instance, and also a cute clump of New York townhouses. Each one has a different footprint, so arranging them to fit the baseplate might require a bit of "Tetris" skill. But don't worry about troublesome zoning issues—you're the god of this Twilight Zone civilization. At least some pieces, like the 1:1000-scale Guggenheim Museum and Tudor City building, are based on real-life structures. And all are cut with fantastic detail. Here's the product description for that Chicago tower: "Because some offices have their sun shades down, there is a variation in window color. The rooftop is detailed with a few air conditioning units." The blocks range from $6 to $93, with multibuilding sets accounting for the more expensive prices; add in $20 for the baseplate plus shipping. Making the buildings glow requires work, though it's probably worth it to the hardcore model fan; some of the windows are cut out and will become illuminated if underlit with an LED. Check out this guide for detailed instructions. sent via Tapatalk
  10. http://www.lapresse.ca/international/dossiers/virus-ebola/201410/23/01-4812090-un-patient-atteint-debola-a-new-york.php Publié le 23 octobre 2014 à 20h48 | Mis à jour le 23 octobre 2014 à 23h14 Un patient atteint d'Ebola à New York Agence France-Presse Un médecin de New York récemment revenu d'Afrique de l'Ouest a contracté le virus Ebola, a annoncé jeudi soir le maire de la ville, Bill de Blasio. Ce médecin de 33 ans qui avait travaillé en Guinée pour Médecins sans Frontières avec des malades d'Ebola est le premier cas avéré d'Ebola dans la plus grande ville américaine et le quatrième aux États-Unis. «Il n'y a pas de raison pour les New-Yorkais de s'inquiéter», a déclaré M. de Blasio lors d'une conférence de presse, insistant sur le fait que la ville de 8,4 millions d'habitants s'était préparée à cette éventualité. Le médecin, Craig Spencer, avait été hospitalisé plus tôt dans la journée avec plus de 39 de fièvre et des douleurs abdominales. Des examens approfondis avaient été décidés au regard de «ses récents voyages, des symptômes et de son travail passé», avaient expliqué les autorités sanitaires new-yorkaises. Il a été immédiatement placé en quarantaine à l'hôpital Bellevue de Manhattan. L'hôpital Bellevue est l'un des établissements spécialement préparés pour gérer les éventuels cas d'Ebola à New York. Les autorités new-yorkaises, sur le pied de guerre face à la menace depuis plusieurs semaines, ont également lancé une enquête pour savoir quelles personnes le jeune médecin pourrait avoir rencontrées à New York et potentiellement mis en danger depuis son retour d'Afrique il y a dix jours. Sa petite amie a été placée en isolation, et l'appartement du médecin à Harlem scellé. Médecins sans Frontières (MSF) a confirmé qu'un personnel médical ayant travaillé pour l'organisation «dans un des pays d'Afrique de l'Ouest affectés par Ebola, l'avait informé jeudi qu'il avait de la fièvre. Dans le cadre des consignes strictes données à son personnel de retour d'une mission Ebola, cette personne surveillait régulièrement sa santé, et a fait part de ce développement immédiatement», a ajouté MSF USA. MSF a alors prévenu les services de santé de New York, là encore dans le cadre des protocoles en place. Le médecin a alors été transporté par ambulance de son domicile de Harlem à l'hôpital Bellevue, par une équipe spécialement formée et portant des tenues de protection. Les résultats de ses examens médicaux établissant que Craig Spencer a contracté le virus Ebola sont préliminaires, et devront encore être confirmés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la fièvre hémorragique virale qui a fait 4877 morts sur 9936 cas, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
  11. Read more: http://www.journaldequebec.com/2014/10/01/un-chef-quebecois-etoile
  12. <header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16px;">http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/401202/tourismeurbain-le-charme-apres-la-conquete TOURISME URBAINPasser «Go» et réclamer la ville Des tours de vélo à New York, à Chicago et à Montréal. Zéro auto. Les mains sur le guidon. </header>1 mars 2014 | Émilie Folie-Boivin | Voyage <figure class="photo_portrait left" style="box-sizing: border-box; margin: 0px 10px 0px 0px; float: left; width: 224px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 16px;"><figcaption style="box-sizing: border-box; font-size: 0.846em; line-height: 1.2em; padding: 2px 0px 15px;">Photo : Émilie Folie-Boivin Le DevoirLe tour Bike the Drive de Chicago se déroule dans une boucle de presque 50 kilomètres.</figcaption></figure>La meilleure manière de découvrir les plus beaux profils d’une ville ? Les deux mains sur le guidon, pendant les grands événements de vélo urbain. Petit tour de piste. Dans une grande ville, il vaut mieux se lever de bonne heure pour pédaler sans avoir à jouer du coude avec les voitures. Une fois par année, à l’occasion des tours urbains de New York (Five Boro Bike Tour), Chicago (Bike the Drive) et Montréal (La Féria, rebaptisée Go Vélo Montréal), c’est jour de fête. Pendant quelques heures, les voitures sont interdites sur les routes et les bicyclettes ont le champ libre. Pour en profiter, il faut aussi se lever à l’aube, mais l’expérience est plus sublime que bien des grasses matinées. C’est encore tout récent que les rues des grouillantes New York et Chicago célèbrent la gloire du vélo comme transport alternatif, et leurs efforts fulgurants leur ont permis de se tailler une place enviable parmi les villes nord-américaines où il fait bon rouler. Les activistes de ce mode de transport aux États-Unis s’inspirent d’ailleurs ouvertement du réseau cyclable de Montréal et de son Bixi dans leur développement urbain. Le vélo se porte bien, et ça se sent. Les tours Five Boro Bike Tour, Bike the Drive et ceux de Go Vélo Montréal sont tout sauf des courses. Qu’on roule en CCM ou en Argon, ils sont une célébration de la ville et de la bicyclette. En un avant-midi, on aboutit dans des quartiers que jamais on aurait l’occasion d’explorer autrement ; on rencontre des gens créatifs qui scotchent la bière de la victoire sur leur porte-bagages avec du duct tape gris ; on lève notre casque à ces mamans admirables qui roulent 64 kilomètres avec deux petits copilotes dans la remorque. On engloutit des bananes sur le bras dans les stations de ravitaillement (yé !), reçoit des échantillons de yogourt gratuits (re-yé !). Y a pas que l’avenir qui appartienne à ceux qui se lèvent tôt !
Y a la route aussi. Five Boro Bike Tour - Le charme après la conquête Avec leurs cris de joie sur la ligne de départ, les cyclistes en liesse enterraient le dernier tube de Beyoncé. L’humeur générale était aussi radieuse que la météo au point de départ, près du complexe du World Trade Center à Manhattan. En mai de chaque année, ils sont plus de 30 000 à pédaler les 64 kilomètres du Five Boro Bike Tour (5BBT), l’un des circuits urbains à vélo les plus courus en Amérique du Nord. Les dossards s’envolent presque aussi vite que les billets d’un spectacle d’Arcade Fire. New York a fait du chemin depuis la première édition de l’événement en 1977, auquel ont pris part 250 motivés : en moins de cinq ans, grâce à l’ancienne administration Bloomberg et à la détermination de la chef des transports, Janette Sadik-Khan, la mégalopole s’est métamorphosée. Celle-ci voulait une ville animée aux trottoirs bondés de gens et de mobilier élégant, des places publiques où flâner et des pistes cyclables sur lesquelles les enfants se sentiraient en sécurité. «C’est ce qui définit la qualité de vie dans une ville», disait-elle en entrevue au magazine New York. Mais ce matin-là, ensoleillé, le réseau cyclable était bien le dernier endroit où les participants voulaient rouler. Jusqu’à ce que les voitures reprennent leur dû, les montures auront cinq ponts à se mettre sous le pneumatique, des rues commerciales et résidentielles et des autoroutes (dont la fameuse Brooklyn-Queens Expressway, un interminable quatre-voies dont le seul charme réside dans cette troublante impression que si la fin du monde arrivait et que tout le monde essayait de décamper à vélo, ça ressemblerait à ça). Il y a peu d’occasions de visiter autant d’arrondissements en un week-end à New York. Et dans une journée comme celle-là, avec les résidants qui envoient la main aux cyclistes, on se sent comme de la visite attendue. Après avoir passé un Lower Manhattan saharaesque et bouleversé le jogging dominical dans Central Park, Harlem nous accueillait les bras ouverts avec une chorale gospel. Le genre de spectacles semés un peu partout sur le parcours pour motiver les troupes. À moins de faire un pèlerinage en l’honneur d’Un prince à New York ou d’avoir de la famille dans le coin, peu de visiteurs se rendent dans Queens, mais les cyclistes auront enfin une raison de rencontrer les habitants du coin, suivant un saut de puce dans le Bronx. Après avoir pédalé derrière les entrepôts sur la rue Kent à Brooklyn, le tour débouche sur une rue commerciale. Fait étonnant : au lieu de bouder contre la commotion causée par la fermeture des rues, les commerçants embrassent la parade et en profitent pour faire une vente-trottoir pendant que des cyclistes s’arrêtent pour prendre une bière. Le circuit du 5BBT reste le même chaque année. Et comme chaque fois, la hantise des habitués se dresse dans les tout derniers miles de l’épreuve, à la porte de Staten Island. Avec ses interminables quatre-kilomètres inclinés et venteux, le pont Verrazano-Narrows donne envie de balancer son vélo dans la baie de New York et de rentrer en autostop sans demander son reste. Les participants font presque du surplace à cause des bourrasques. Un père poussant son fils handicapé persiste ; c’est triomphant et le visage écarlate qu’il franchit la ligne d’arrivée à Fort Hamilton, tout de suite à la sortie du pont. «Ça y est… Nous en sommes venus à bout!», dit-il en faisant un clin d’oeil fatigué à fiston. Pas de remise de médailles, pas de temps au chrono. Nous avons vaincu la bête, mais 64 kilomètres plus tard, c’est plutôt elle qui nous a conquis. Le Five Boro Bike Tour, c'est 64 kilomètres à travers cinq arrondissements : Manhattan, Bronx, Queens, Brooklyn, Staten Island. Quand: le premier dimanche de mai, soit le 4 mai 2014. Le circuit, plutôt plat et accessible, s’adresse aux gens de tous les âges en bonne forme physique. Il y a plusieurs stations de ravitaillement en chemin, l’organisation est impeccable et les responsables de la sécurité sont nombreux, autant au bord de la route que sur deux roues. Les billets à prix régulier se sont rapidement envolés en janvier, mais il reste des places VIP (à 325 $ par tête) pour le tour de 2014. *** Bike the Drive - Le pouls de l'artère Drive, comme dans Lake Shore Drive, l’autoroute devant le bord de mer de la ville de Chicago. Cette artère est le terrain de jeu sur lequel 20 000 cyclistes ont la chance de s’amuser cette unique fois chaque année. Dans le rayon des tours urbains, le Bike the Drive de Chicago se distingue par son circuit en « 8 » d’environ 50 kilomètres (deux boucles de 24 kilomètres au sud et au nord de Grant Park). Les huit voies rapides sont ouvertes dès 5 h 30 pour un avant-midi de balade à vélo. Puisqu’il n’y a pas de coup d’envoi comme à Montréal et à New York, on embarque dans le flot de vélos en sachant qu’on a jusqu’à 10 h 15 pour terminer le parcours. Comme le circuit est balisé et que la chaussée de cette route achalandée est plutôt en bon état, ce tour comporte une note plus sportive et c’est à coeur joie que les cyclistes peuvent mettre à l’épreuve leur monture de course dans les corridors. Ils s’y prennent à l’aube, avant que les promeneurs joignent le mouvement ; ils sont nombreux à se déplacer en groupe et à rouler avec leur bichon maltais ou leur chihuahua attaché dans le panier à bagage. Rencontré dans l’une des deux stations de ravitaillement, Paul est venu du Michigan voisin avec sa fille de 12 ans. «Nous l’essayons pour une deuxième fois. L’an dernier, nous n’avons fait que la boucle nord, mais là, nous nous lançons pour le grand tour avec le sud. Le panorama est complètement différent!», dit le natif de Vancouver, en croquant dans un biscuit au beurre d’arachide. Bike The Drive montre en effet deux profils très distincts de Chicago. La portion sud, allant jusqu’à l’avenue Bryn Mawr, est plus campagnarde et nous donne vite l’impression d’être catapulté dans une banlieue tranquille préservée de l’agitation de la métropole. La boucle nord, elle, met à jour les gratte-ciel et la prestance de cette ville qui a le vent en poupe. C’est là aussi que la vue est des plus splendides et que, derrière le muret de béton de l’autoroute, se distingue le bord de l’eau, la plage et les grands parcs. Ça sent le béton réchauffé par le soleil printanier, et quand on ne roule pas au bruit des changements de vitesse, on a le bonheur — ou le malheur, quand il est impossible de les semer — de rouler dans la bulle d’enthousiastes participants équipés de puissantes radios crachant du Foreigner et du vieux Daft Punk. La virée culmine par un grand festival au Grant Park, en guise de remerciement aux participants pour avoir contribué à l’amélioration du réseau cyclable dans la ville des vents. Le financement de ses installations est d’ailleurs la raison d’être de ce tour lancé en 2002. L’initiative a porté ses fruits : Chicago a tissé une belle amitié avec les cyclistes. Pour le voir, il faut sortir du Lake Shore Drive et plonger dans la ville. Le maire Rahm Emanuel s’est mis au défi de faire en sorte que les Chicagoans résident à moins de 0,5 kilomètre d’une piste cyclable ; pour l’instant, le réseau compte plus de 300 kilomètres. Ses nouveaux Divvy, inspirés du Bixi montréalais, sont en fonction depuis l’été dernier et remportent un vif succès. De passage à Chicago, les visiteurs peuvent en tout temps goûter au paysage qu’offre le Bike the Drive puisqu’une grande piste cyclable de près de 30 kilomètres, le Lakefront Trail, longe le lac Michigan. Par contre, seul l’événement procure l’effet grisant de se laisser porter par l’euphorie d’une masse critique. Le Bike the Drive, c’est près de 50 kilomètres en deux boucles sur l’autoroute Lake Shore Drive, fermée aux automobiles entre 5 h 30 et 10 h 15. Quand: le dernier dimanche de mai, soit le 25 mai 2014. Parfait pour les cyclistes plus sportifs puisque les voies sont larges et bien entretenues. Les familles et les cyclistes contemplatifs y trouveront leur compte puisque le parcours, qu’on peut faire à moitié, est relativement plat. Billets: à partir de 46 $ (41 $ jusqu’au 2 mars). *** Go vélo Montréal - La métropole a un je-ne-sais-quoi...On avait beau être trempé jusqu’à la moelle avant même le signal de départ du Tour de l’île de Montréal, l’été dernier, l’averse n’a pas réussi à enlever une once du charme de l’expérience. Faut le faire. Le festival Go Vélo Montréal, qui regroupe tous les circuits du Tour de l’île et qui célèbre ses 30 ans en 2014, a ce je-ne-sais-quoi de très spécial. Il est sans conteste le plus enivrant des tours urbains abordés ici, et ce n’est pas parce qu’il se passe dans notre cour ; très sincèrement, il rassemble ce que le Québec a de mieux. Contrairement aux parcours toujours identiques du Bike the Drive et du Five Boro Bike Tour, Vélo Québec se fait un devoir de modifier les siens tous les ans. Combinée à l’enthousiasme des bénévoles et à la générosité des spectateurs, l’expérience en terre québécoise est animée, humaine, vivante. Sorte de fièvre du vendredi soir, les 20 kilomètres du Tour la nuit rassemblent les familles, les gangs d’amis, les amoureux et les geeks qui parent leur monture de lumières de Noël branchées sur dynamo et les libèrent dans les quartiers résidentiels autant que dans les carrières éclairées. Cette fête du vélo et de l’activité physique devient une fête des voisins : les spectateurs veillent sur le perron pour encourager les participants et certains dépoussièrent accordéon et crécelle. «Le Tour la nuit, c’est la Montréal nightlife à son meilleur, décrivait Joëlle Sévigny, la directrice générale de Vélo Québec, quelques jours avant l’activité. S’il y avait un événement à nommer pour témoigner de la solidarité d’une ville, je dirais que le Tour de l’île en est une belle incarnation.» Pour les visiteurs du Québec et de l’étranger, l’expérience du Tour de l’île le dimanche est une occasion unique de constater que Montréal est plus qu’un immense et égocentrique centre-ville. La vie (et la vue) des riverains de LaSalle a conquis les Rosemontois pur jus avec qui j’ai roulé les 50 kilomètres, en juin dernier. C’est un peu le beau risque des tours urbains. En explorant de nouveaux territoires dans ces rues exemptes de toute circulation automobile, on réalise à quel point elle peut être belle, la ville. Le Festival Go Vélo Montréal, c’est une semaine de festivités et un vaste programme pour tous les goûts. Au total, 11 circuits sont proposés pour le Tour la nuit, le Défi métropolitain et le Tour de l’île réunis, s’adressant aux cyclistes contemplatifs autant qu’aux sportifs, afin de permettre à un maximum de personnes de prendre part à la fête. Pour le 30e anniversaire, les cyclistes auront une chance unique d’entreprendre le « vrai » Tour de l’île de 130 kilomètres. Quand: du 25 mai au 1er juin 2014. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. *** Aux tours de Vélos Québec Voyages Il y a plusieurs façons de prendre part aux tours urbains de New York et Chicago. Vélo Québec Voyages propose chaque année de longs week-ends pour profiter de la ville lors de ces célébrations du vélo. Le séjour comprend le transport, et l’hô- tel est toujours très bien situé au cœur du centre-ville. L’an dernier, ils étaient 137 Québécois à partir en autobus pour le Five Boro Bike Tour, munis de leur vélo transporté quant à lui dans un camion de marchandise. Le jour J, les accompagnateurs outillés s’occupent de tout. Ils font toutes les mises au point des montures avant le départ et l’autobus attend les participants à Staten Island. Un beau luxe, très, très bien organisé. Pour voir s’il reste des dossards et pour réserver sa place à bord. Notre journaliste s’est rendue à Chicago et à New York à l’invitation de Vélo Québec Voyages.
  13. Premier épisode d’une série de quatre courts métrages documentaires sur les gratte-ciel, Terre retrace les origines de la tour d’habitation, depuis la tour de Babel de la Bible jusqu’aux immeubles locatifs de piètre qualité de la ville de New York. Narré par la chanteuse Feist, ce film a été réalisé par Katerina Cizek à partir des archives du New York Times. http://www.onf.ca/film/la_vie_a_la_verticale_partie1
  14. http://www.nytimes.com/2013/11/12/us/blighted-cities-prefer-razing-to-rebuilding.html?nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20131112&_r=0 Absolutely fascinating article in the New York Times abut the demolition of inner city areas throughout the States. The figures for population exodus are staggering. It reminds me of Drapeau`s slum clearance programme here. . What is it now? 50 years later? And we still have great swaths of abandoned land along Rene Levesque ouest. Our urban challenges seem fairly minor compared to some.
  15. (Courtesy of Monocle Magazine) 1. Munich 2. Copenhagen 3. Zurich 4. Tokyo 5. Vienna 6. Helsinki 7. Sydney 8. Stockholm 9. Honolulu 10. Madrid 11. Melbourne 12. Montreal 13. Barcelona 14. Kyoto 15. Vancouver 16. Auckland 17. Singapore 18. Hamburg 19. Paris 20. Geneva --- It is an interesting list of cities. I am happy that Honolulu beat out New York. Though New York has been growing on me. One thing certain cities I did not expect to see on this list especially: Vienna.
  16. http://www.theatlanticcities.com/jobs-and-economy/2013/06/new-global-start-cities/5144/ RICHARD FLORIDA Author's note: Start-up companies are a driving force in high-tech innovation and economic growth. Venture capital-backed companies like Intel, Apple, Genentech, Facebook, Google, and Twitter have powered the rise of whole new industries and shaped the way we live and work. Silicon Valley has long been the world's center for high-tech start-ups. Over the next few weeks, I'll be looking at the new geography of venture capital and high-tech start-ups and the rise of new start-up cities in the United States. I'll be also track to what degree start-up communities are shifting from their traditional locations in the suburbs to urban centers. America's start-up geography, with its well-established high-tech clusters in Silicon Valley and along Boston's Route 128, as well as more recent concentrations in urban centers like San Francisco and lower Manhattan, has been much discussed. But what does the world's start-up geography look like? What are the major start-up cities across the globe? Up until now, good data on the geography of start-ups outside the United States has been very hard, if not impossible, to come by. That's why a relatively new ranking of start-up cities across the globe by SeedTable is so interesting. SeedTable is a discovery platform that's built on the open-source database of more than 100,000 technology companies, investors, and entrepreneurs available at CrunchBase (one of the TechCrunch publications). SeedTable has information on more than 42,500 companies founded since 2002, including whether the companies are angel- or venture capital-funded (angel funders invest their own money; venture capitalists raise money from others), and whether the funder has exited, either by IPO or acquisition. The data cover 150 cities worldwide. It is reported by separate city or municipality, so the Martin Prosperity Institute's Zara Matheson organized the data by metro area and then mapped it by three major categories: global start-ups, companies receiving angel funding, and companies receiving institutional venture capital. The first map tracks start-ups across the cities of the world. New York tops the list with 144, besting San Francisco's 135. London is next with 90, followed by San Jose-Sunnyvale-Santa Clara (Silicon Valley) with 66, and Los Angeles with 64. Toronto and Boston-Cambridge tied for sixth with 34 each, Chicago is eighth with 31, Berlin ninth with 27, and Bangalore 10th with 26. Austin (23), Seattle (22), and São Paulo (21) each have more than 20 start-ups. Another 20 cities are home to 10 or more start-ups: Istanbul with 19; Vancouver and Moscow each with 17; New Delhi (15); Paris, and Atlanta with 14 each; Washington, D.C., Amsterdam, and Miami with 12 each; San Diego, Madrid, Singapore, and Sydney with 11 apiece; and Barcelona, Dublin, Tel Aviv, Dallas-Fort Worth, Mumbai, Buenos Aires and Rio de Janeiro, with 10 start-ups each. The second map charts the leading locations for companies receiving angel funding. Angel funding comes typically from wealthy individuals, often established entrepreneurs who invest their own personal funds in start-up companies. San Francisco now tops the list with 138 companies receiving angel funding, followed by New York with 117. London is again third with 62. San Jose is fourth with 60, Boston-Cambridge fifth with 50 and L.A. sixth with 48. Chicago and Philadelphia are tied for seventh with 19, and Seattle and Portland tied for 10th with 18 apiece. Nine more cities have 10 or more companies receiving angel funding: Toronto (17), D.C. (14), Berlin, and Paris (13 each), Atlanta, Barcelona and Boulder (12 each), Dublin (11), and Cincinnati (10). The third map above charts the locations of companies that attracted venture capital funding. Now the ranking changes considerably. San Francisco tops the list with 354, followed by Boston-Cambridge with 248, and San Jose with 216. New York is fourth with 160 and London fifth with 73. L.A. is sixth with 65, Seattle seventh with 57, San Diego eighth with 48, Austin ninth with 47, and Chicago 10th with 29. There are seven additional cities with 20 or more venture capital backed companies: Berlin (25), Toronto and Boulder (22 each), D.C., Paris, and Atlanta (21 each), and Denver with 20. The big takeaways? For one, these maps speak to the urban shift in the underlying model for high-technology start-ups. With its high-tech companies clustered in office parks along highway interchanges, Silicon Valley is the classic suburban nerdistan. But, at least according to these data, it appears to have been eclipsed by three more-urbanized areas. New York and London, admittedly much larger cities, both top it on start-up activity and the number of angel-funded companies, while the center of gravity for high-tech in the Bay Area has shifted somewhat from the valley to its more-urban neighbor San Francisco, which tops it in start-up activity, angel-funded, and venture capital-backed companies. The globalization of start-ups is the second big takeaway. American cities and metros — like Boston-Cambridge, L.A., Seattle, San Diego, Washington, D.C., Chicago, and Austin, as well as New York and San Francisco — all do very well. But London now ranks in the very top tier of start-up cities, while Toronto and Vancouver in Canada; Berlin (so much for the argument that Berlin is a lagging bohemian center with hardly any tech or entrepreneurial future), Paris, Amsterdam, Dublin, Madrid, and Barcelona in Europe; Bangalore, New Delhi, and Mumbai in India; Singapore and Sydney in the Asia Pacific region; and Buenos Aires and Rio de Janeiro in South America each have significant clusters of start-up activity. The world, as I have written, is spiky, with its most intensive economic activity concentrated in a relative handful of places. Global tech is no exception — and it is taking a decidedly urban turn. All maps by the Martin Prosperity Institute's Zara Matheson; Map data via Seedtable Keywords: London, New York, San Francisco, Maps, Start-Up, Venture Capital, Cities Richard Florida is Co-Founder and Editor at Large at The Atlantic Cities. He's also a Senior Editor at The Atlantic, Director of the Martin Prosperity Institute at the University of Toronto's Rotman School of Management, and Global Research Professor at New York University. He is a frequent speaker to communities, business and professional organizations, and founder of the Creative Class Group, whose current client list can be found here.
  17. Article by FDI intelligence (financial times) Rankings: 1. New York City 2. Sao Paulo 3 Toronto 4.MONTREAL 5. Vancouver 6. Houston 7. Atlanta 8. San Francisco 9. Chicago 10. Miami "Canadian cities Toronto, Montreal and Vancouver ranked third, fourth and fifth, respectively, and performed particularly well in the attraction of knowledge-intensive FDI. All three locations were among the top 20 key destination and source cities for FDI. With the exception of New York, Montreal-based companies invested in more FDI projects than other city in the Americas region" "Business friendly Canada Placed in third, Montreal’s success lies in retaining and developing relationships with existing investments – data from fDi Markets shows that one in five FDI projects since 2003 were expansions. Montreal tops strategy list The prize for Best Major American City for FDI Strategy 2013/14 is awarded to Montreal. It beat 126 competitors across North and South America who submitted information regarding their FDI strategies. In its American Cities of the Future submission, economic development agency Montréal International stated that its economic development strategy has centred predominantly around high-tech clusters, and in particular aerospace, life sciences and health technologies, as well as information and communications technology (ICT). Elie Farah, vice-president of Investment Greater Montréal, says: “The year 2011 was one of the best for Montréal International in terms of attracting FDI since 2005. This is partially explained by the investments from Europe which, in the past two years, have become the main source of FDI in the region.” http://www.fdiintelligence.com/Locations/Americas/American-Cities-of-the-Future-2013-14
  18. ANDRÉ DUBUC La Presse Bien qu'elle ait fêté ses 50 ans l'an dernier, la Place Ville-Marie (PVM) demeure une adresse recherchée pour tout locataire d'envergure à Montréal, selon un vétéran de l'industrie du courtage immobilier. «La Place Ville-Marie, c'est un des édifices extraordinaires dans tout le Canada, dit Stephen Léopold, président et fondateur de Léopold Montréal immobilier. C'est une adresse internationale. C'est l'adresse internationale à Montréal, comme le Rockfeller Center l'est à New York.» On a appris, au début de la semaine, que le copropriétaire de la Place Ville-Marie AIMCO, caisse de retraite de l'Alberta, souhaitait se départir de la participation de 50% qu'elle possède dans la tour cruciforme. La Caisse de dépôt et placement du Québec, par l'entremise de sa filiale immobilière Ivanhoé Cambridge, détient l'autre tranche de 50%. Dans ce genre de partenariat immobilier, il est fréquent qu'un droit de premier refus soit accordé au partenaire en cas de vente. Ivanhoé Cambridge n'a pas voulu confirmer si c'était le cas. Le statut de la Place Ville-Marie dans le marché des adresses de bureaux de prestige est menacé avec la construction de tours arborant des certifications écoénergétiques comme LEED. «À New York, les quatre édifices qui se louent parmi les plus chers ont plus d'un demi-siècle en âge», fait remarquer M. Léopold, qui a travaillé longtemps dans la Grosse Pomme. Il nomme les GM Building, 9 West 57th, le Seagram Building et le Lever House. «Est-ce que ces édifices sont les plus modernes? Au contraire, répond-il. Parfois, il existe des attributs qui méritent d'être conservés, comme le système de lumières du Seagram Building, construit en 1958. C'est un édifice classé historique.» «Pourquoi ces édifices commandent-ils des loyers parmi les plus élevés de New York? Parce qu'ils parlent de New York. La Place Ville-Marie vieillit, tout comme le Rockfeller Center qui a été construit en 1932.» Quoi qu'il en soit, entre le patrimoine et la modernité, les comptables Deloitte ont choisi la seconde et déménageront dans la nouvelle tour de bureaux de Cadillac Fairview, à proximité de l'amphithéâtre du Canadien. De son côté, le transporteur ferroviaire Via a choisi de rester au 3, Place Ville-Marie, en renouvelant son bail en janvier 2013. Selon un rapport de marché de l'agence de courtage Colliers, PVM n'a pas encore trouvé de remplaçant pour Deloitte et doit en plus relouer les locaux que la Banque Royale prévoit libérer au quatrième trimestre. Par ailleurs, la Caisse continue ses achats dans les immeubles locatifs. Avec des partenaires, elle a acquis 8000 logements dans 27 immeubles, un portefeuille de 1,5 milliard de dollars. Elle a aussi vendu quatre hôtels à Paris, conformément à sa politique de se retirer du secteur hôtelier, à l'exception de quelques établissements à Montréal et à Québec. L'édifice Sun Life, 1155, rue Metcalfe Place Ville-Marie, 1-5, Place Ville-Marie Le 1000 de la Gauchetière, 1000, rue De La Gauchetière Ouest L'édifice de la Caisse de dépôt, le 1000, place Jean-Paul Riopelle La galerie marchande de la Place Montréal Trust, 1500, avenue McGill College Centre de commerce mondial Le complexe Les Ailes de la Mode L'hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth
  19. Voici quelques photos de mon dernier voyage dans la ville qui ne dort jamais...
  20. Are the World's Leading Financial Centers Also Its Leaders in the Arts? To what degree are the world's leading financial centers also leading centers for the arts? A new study by Monika Skórska and Robert Kloosterman of the University of Amsterdam takes an empirical look. Many have noted a possible connection between the two. While some believe leadership in arts and finance are twin characteristics of leading global cities, others, mainly economists, argue that leadership in the arts comes only after and as a byproduct of economic leadership. Despite these assertions, the study points out, there has has been little systematic empirical research of the connection between finance and arts across global cities. The study examines this possible connection in a set of large global cities, comparing the rankings to the Global Financial Centres Index and their own new measures of arts based on the frequency and scale of artistic events. The first chart below (from the study) shows the top 36 world cities on the Global Financial Centres Index. London takes first, followed by New York, Hong Kong, Singapore, and Shanghai. The second chart (also from the study) shows the top 36 cities on the authors' own Global Arts Centers Index. There is some overlap, but the lists are far from identical. New York takes first place, Berlin is second, and London drops to third. Tokyo takes fourth, and Paris fifth. The researchers then plotted the two rankings on a single chart (below). The connection between finance and arts seems to hold only at the very top of the urban hierarchy — in the world's largest and most economically powerful cities, such as London, New York, and Tokyo, and to a lesser extent in San Francisco, Seoul, and Frankfurt. The study concludes that: All in all, even though we recognize a certain overlap between the Global Arts Centers and Global Financial Centers, we see it as not sufficient to conclude that the world of finance shapes the world of arts. There is no straightforward relationship between being a Global Financial Center and a Global Arts Center. A 44 percent overlap and a similar geographic pattern suggests that surely there are certain factors pivotal for development of Global Financial Centers that will be important for creating a thriving arts scene, Global Arts Centers, as well. We expect some factors such as urban population or the overall economic performance to be conducive to both a thriving financial sector and a flourishing arts scene. However, we see this as not sufficient to prove that a financial activity would actually drive cities’ arts activity, especially considering that some cities with an excellent performance as a financial center– i.e. Hong Kong, Singapore, and Shanghai – are still not appearing on our radar of Global Arts Centers. And vice versa, some of the most artistically exciting cities – Berlin, Vienna and Los Angeles are apparently driven by factors not directly related to financial services. They are exploiting other sources to thrive as Global Arts Centers. The relationship between finance and arts is complex. While the two are related in the world's largest and most economically powerful cities, a number of patterns come through from this analysis. It is certainly not that artistic success simply follows from the level of development. Affluence does not in effect buy artistic success. There are quite a few cities that are financial centers but lack artistic excellence, while many of the world's leading artistic centers rank much further down on artistic success. European cities in particular seem to have higher levels of artistic excellence above and beyond their global economic and financial prowess. The study is an interesting start, but much more research needs to be done using better indicators and across a larger sample of global cities. http://www.theatlanticcities.com/jobs-and-economy/2012/10/are-worlds-leading-financial-centers-also-its-leaders-arts/3468/
  21. Un excellent regard sur la densité. Ceux qui s'intéressent à l'urbanisme, à l'architecture et la conception des villes aimeront cet article! Bref, la densité, ce n'est pas une question de tours.
  22. 2012 Global Cities Index and Emerging Cities Outlook New York, London, Paris, and Tokyo remain today's leading cities, but an analysis of key trends in emerging cities suggests that Beijing and Shanghai may rival them in 10 to 20 years. http://www.atkearney.com/index.php/Publications/2012-global-cities-index-and-emerging-cities-outlook.html
  23. http://www.nytimes.com/slideshow/2012/04/15/fashion/20120415-FORAGING.html For decades, period architecture and pristine cobblestone streets have kept Old Montreal well trodden by tourists. But this gracious waterfront area, dating back centuries, is regaining cachet with locals, and high-end retail has followed. A western stretch of narrow Rue St. Paul, where souvenir shops once hawked Québécois kitsch, has become an unlikely hub for high fashion. Huge picture windows in restored stone buildings now showcase of-the-moment looks to rival the hippest that New York or Paris have to offer — all with an insouciant Montreal twist. — MICHAEL KAMINER Credit: Yannick Grandmont for The New York Times
  24. Ouch! The Startup Genome, which collects data to figure out what makes startups successful, has released its latest results. TechCrunch reported that, these are the 25 best startup ecosystems in the world: Silicon Valley (San Francisco, Palo Alto, San Jose, Oakland) New York City (NYC, Brooklyn) London Toronto Tel Aviv Los Angeles Singapore Sao Paulo Bangalore Moscow Paris Santiago Seattle Madrid Chicago Vancouver Berlin Boston Austin Mumbai Sydney Melbourne Warsaw Washington D.C. Montreal In Silicon Valley, for instance, the Startup Genome's data showed that it had the following characteristics, which attracted entrepreneurs: "Strong early stage funding ecosystem. More mentors. Most Ambitious. High Risk." New York, on the other hand, had the following characteristics: "Diverse. Niche Focus. Marketplace and Social Network focus. High risk." Please follow SAI on Twitter and Facebook. Follow Boonsri Dickinson on Twitter. Ask Boonsri A Question > Read more: http://www.businessinsider.com/the-best-25-places-to-live-if-youre-starting-a-startup-2012-4#ixzz1rqyx4diF http://www.businessinsider.com/the-best-25-places-to-live-if-youre-starting-a-startup-2012-4
  25. Les Montréalais n'ont plus besoin d'aller à New York pour mordre à pleines dents dans un bretzel géant tout frais tout chaud. Vive l'arrivée, sur le Plateau Mont-Royal, d'un premier stand qui, pour tout dire, n'a rien à envier à ses rivaux de la Grosse Pomme. De fait, si les bretzels new-yorkais peuvent être terriblement décevants - mie dense et sèche -, ceux de l'avenue du Mont-Royal sont d'un tout autre ordre. La pâte d'un blanc éclatant est à la fois très fine, souple et bien élastique. Il faut les savourer tout juste extirpés de la chaleur infernale du four, quand l'intérieur est encore humide et la croûte craquante. Un plaisir qui n'est pas sans rappeler celui de manger un bagel à peine sorti d'un fournil du Mile End. C'est à deux Roumains, Paul Stolelu et Selicia Tulama, que l'on doit cette belle nouveauté. «Les bretzels sont très populaires en Roumanie, on en trouve des frais partout et cela sent bon dans les rues, explique M. Stolelu. Cela manquait à Montréal, alors on s'est lancés.» Une dizaine de variétés sont offertes: au sésame, au sel, au pavot ou, particulièrement savoureuse, au carvi, même si on regrette un peu que les grains parfumés soient saupoudrés plutôt qu'intégrés à la pâte, ce qui lui donnerait plus de goût. La recette traditionnelle a été légèrement adaptée aux palais québécois avec une version à la cannelle, légèrement sucrée. Mais heureusement, la taille de ces bretzels est restée plus raisonnable que celle des colosses américains. Parfaite pour combler un petit trou dans l'estomac avant d'aller marcher au mont Royal. Une adresse à retenir pour tous ceux qui ont inscrit les bagels fumants dans leur palmarès gourmand de Montréal. 2$ pièce. La Pretzelleria. 25, av. du Mont-Royal E., Montréal, 514-419-4039. Tous les jours, de 10h30 à 19h. http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/201203/23/01-4508767-bretzels-a-montreal-mieux-qua-new-york.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS5
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