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  1. Allez Mark, chiale que ce n'est pas assez bon! Toronto et Montréal sont les meilleures villes où vivre, selon «The Economist» Toronto et Montréal ont beau alimenter une rivalité, il n'en demeure pas moins que ce sont deux villes formidables où habiter. Du moins si on se fie à un récent classement de The Economist. Le Economist's Intelligence Unit (EIU) Safe Index 2015, publié lundi, classe les villes majeures de partout dans le monde en fonction de différents aspects liés à la sécurité. Toronto s'y trouve au 8e rang et Montréal, au 14e. Mais lorsque The Economist compile les résultats de ses différents classements, c'est-à-dire dans son «index des index», la ville de Toronto apparaît alors au sommet du classement, suivie de Montréal. The Economist fait son calcul global en se basant sur trois classements au niveau des villes (sécurité, qualité de vie et coût de la vie) et trois classements au niveau du pays (environnement des affaires, démocratie et sécurité alimentaire). Comme le rapport l'indique, le choix d'une ville où s'établir reste un choix bien personnel. «Décider de la ville où s'établir est un choix personnel. Pour certains, la sécurité sera primordiale. D'autres mettront l'accent sur la culture et la créativité. Deux voisins peuvent avoir des visions opposées sur la démocratie ou le coût de la vie», peut-on lire dans le document. http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/01/29/classement-meilleures-villes-the-economist-toronto-montreal_n_6571982.html
  2. Si vous vous demandez pourquoi nos architectes ont tellement peu de latitude coté design et enveloppe de bâtiment, je pense que ceci apporte une réponse: (Tiré de "La vie habitable" de Véronique Coté) Envoyé de mon iPhone à l'aide de Tapatalk
  3. http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idchronique=358943 Vivre en ville ou en banlieue, dans la chronique de François Cardinal Vivre en ville ou en banlieue, dans la chronique de François Cardinal Photo : Cadillac Fairview / iStockphoto Contrairement aux prévisions, les baby-boomers ne semblent pas vouloir revenir s'installer plus près du centre-ville, observe le chroniqueur François Cardinal. Cette nouvelle donne pourrait non seulement ralentir le « boom des condos », mais aussi l'aménagement des banlieues. « On n'a peut-être pas envie à 65 ans d'une vie urbaine trépidante », soumet M. Cardinal comme hypothèse. Il faut dire que beaucoup de familles choisissent de s'établir en périphérie, notamment à cause du prix des maisons. Leurs parents, les baby-boomers, font donc peut-être le choix de rester près de leurs petits-enfants, ajoute le journaliste sent via Tapatalk
  4. MONTRÉAL - En l'honneur de Jean Béliveau, décédé le 2 décembre, la Banque CIBC a allumé les lumières de certains étages de son siège social de Montréal de façon à former le chiffre 4, soit le numéro porté par l'ancien célèbre capitaine des Canadiens de Montréal. Les quatre côtés du gratte-ciel situé sur le boulevard René-Lévesque, visible d'un peu partout au centre-ville, étaient illuminés de cette façon, samedi soir. «M. Béliveau était l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, mais aussi un homme exceptionnel qui a embelli la vie de bien des gens dans la province et au Canada, a déclaré Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, dans un communiqué. Nos employés cherchaient une façon appropriée de lui rendre hommage.» L'homme derrière cette idée est Luc Grenier, un conseiller en placement. http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2014/12/20141206-220113.html
  5. Bonjour! Je me posais une question en me promenant en bus hier... Il y a beaucoup de projets de condos à Montréal, mais est-ce qu'il y a des projets de construction pour les classiques blocs appartement? Dans le genre unités de location comme les milliers d'autres à Montréal? Ou est-ce que ça c'est vraiment fini pour la vie et maintenant on pourra juste posséder à Montréal?
  6. Nom du projet : Eau Vie Description : Projet de condos haut de gamme de 10 étages à Laval-des-Rapides, sur le bord de la rivière des Prairies. Immeuble avec salle d'exercice, sauna, jacuzzi, quais privés, piscine intérieure et plus. Site : http://www.condoeauvie.com/ Images : http://www.condoeauvie.com/gx/_carousel/01_g.jpg http://www.condoeauvie.com/gx/_carousel/01_g_grande.jpg
  7. http://www.onzedelagare.com Le Onze de la Gare, situé à Vaudreuil-Dorion, c’est un projet audacieux de plus de 525 condominiums neufs, une architecture unique et envoûtante aux lignes épurées, où l’amalgame des couleurs et matériaux se transforme en milieu de vie riche et apaisant. Les colonnes et plafonds de béton séduiront les adeptes de l’aspect contemporain de condos neufs. Les onze immeubles de ce vaste projet immobilier résidentiel sont conçus pour subsister à l’évolution constante de l’urbanisme pour les années à venir. La phase 1 comportera 50 unités de condos réparties sur 5 étages. La très grande variété de condominiums allant de 750 pieds carrés à 1680 pieds carrés répond à tous les besoins. Les plafonds de 9 pieds de hauteur offre une très grande luminosité. Construit autour d’une cours intérieure, les onze immeubles du futur projet comprennent tous un ascenseur et grandiose stationnement sous terrain, unifiant l’ensemble du complexe. L’ajout d’une magnifique piscine creusée et son pavillon détente, entièrement aménagée d’une cuisine et salles de bain, sauront certainement plaire. Un aménagement paysager enchanteur créera un milieu de vie qui vibrera au rythme de ses résidents.
  8. http://www.stellium-immobilier.ca/web/Stellium_CA/427-actualite-produit-et-services.php?cat=107&item=13184 LE SERENIX , au bord du St-Laurent, face à Montréal : un site unique ! Cette résidence, située à Brossard, dans un emplacement exceptionnel et prisé, ouvre ses portes sur un cadre de vie rare, abritant des appartements spacieux, aux matériaux nobles, permettant d’y évoluer dans le plus grand des conforts. Le Sérénix est un privilège, voici pourquoi : Implantée dans une ville énergique et séduisante : Brossard Cette ville regroupe plus de soixante-dix mille habitants, sa population a progressé de plus de 10% durant les 10 dernières années. Sa qualité de vie séduit les nouveaux arrivants, avec des atouts comme un réseau de parcs et d’espaces verts rare, 4 accès au Fleuve St Laurent, des infrastructures permettant d’atteindre le centre-ville de Montréal en moins de 15 minutes, et donnant la liberté d’un accès rapide aux principaux axes routiers. Elle se distingue aussi en offrant de nombreuses opportunités d’emplois et de grandes possibilités de développement pour les entreprises qui ont choisi de s’y implanter: la zone industrielle, située au sud de la ville, compte plusieurs industries légères situées sur plus de 900000 m² de terrain. Une nouvelle zone industrielle, située le long de la partie est du boulevard Matte, occupe une superficie de 800000 m²,à laquelle vient s’ajouter une récente zone d'affaires à usages mixtes (édifices à bureaux de prestige, commerces et industries légères) à la jonction des autoroutes 10 et 30. Brossard est une ville au portrait économique attrayant, résolument tournée vers l’avenir. Plus d’une centaine d’entreprises y ont leur siège social, une cinquantaine d’autres, comme dans la technologie de l’information et des communications, s’y sont installées, offrant par leur croissance des opportunités d’emploi plus nombreuses. Preuve de sa vitalité et de son modernisme, Brossard possède une main-d’œuvre qualifiée, multilingue, sa population a un degré de scolarité ainsi que des revenus supérieurs à la moyenne nationale. Dans un environnement qui rime avec diversité, simplicité et sérénité : La ville compte plus de 1 400 commerces, dont plusieurs grandes surfaces, situées en majeure partie dans les 50 centres commerciaux, Mail Champlain, Dix3O, répartis sur l’ensemble de sa superficie : la population bénéficie donc d'un choix exceptionnel de produits et de services à la consommation. Cette réalisation immobilière de la Rive Sud est située à 500 mètres de la bretelle d’accès au pont Champlain, qui vous conduit directement au centre ville de Montréal. La résidence : Architecture contemporaine, lignes claires et épurées, appartements lumineux et fonctionnels dévoilent un cadre de vie de confort et de bien-être. Cette résidence en béton répond à des normes de construction, d’isolation thermiques et acoustiques, de climatisation de grand standing. Matériaux nobles comme des planchers de bois franc dans le séjour et dans les chambres, céramique dans les pièces d’eau et dans la cuisine, granit pour les comptoirs de la cuisine et de la salle de bain viennent en prouver le grand confort. Cuisine également équipée d’électroménagers Stainless, et salle de bain, disposant de baignoire et douche séparées en valident tout autant les promesses de bien-être matériel et d’aisance. Les acteurs associés à cette réalisation : 4 signatures, un quatuor au fort engagement : TRAM’S - AVIVA –DESJARDINS- STELLIUM IMMOBILIER- TRAM’S management : un promoteur de renom et gestionnaire : plus de 4500 logements à son actif et une société de gestion des plus respectées au Canada. Les loyers proposés par Tram’s Property sont inférieurs aux conditions de marché en vigueur, compte tenu de son emplacement remarquable et de ses prestations, ils sont donc conjugués à une demande locative supérieure à l’offre. Ce programme comprend une garantie locative de 36 mois proposée par AVIVA, sixième assureur mondial. Pour parfaire, tous les acquéreurs bénéficieront pendant les 36 mois suivant la livraison : - d’une responsabilité civile de 2.000.000 $, - d’une garantie de revenus locatifs pouvant aller jusqu’à 24 mois, dans le cas ou un sinistre surviendrait dans l’unité (incendie, dégâts des eaux,….) et qu’elle ne puisse être louée pendant la période des travaux de remise en état. Et enfin, un partenariat entre le Groupe Desjardins, premier groupe financier au Canada et Stellium Immobilier, ont permis cette offre négociée unique. LE SERENIX, un havre de sérénité pour ses résidents et ses futurs propriétaires, une adresse et un privilège rare.
  9. Le 2245 Jean-Talon offre 10 condos de 1 ou 2 chambres, de 865 à 1070 pieds carrés, à deux pas des stations de métro Fabre et D'Iberville, dans Rosemont. Situé à deux pas d'un parc, de nombreuses école et services, le projet est idéal pour les jeunes familles qui cherchent un environnement de vie paisible et à la fois bien situé. Caractéristiques: Terrasses et balcon privé Choix de couleur de plancher, armoire et comptoir (condo personnalisé) Finition de qualité Possibilité de personnaliser son condo en ajoutant ou en enlevant des pièces Occupation automne 2014 Plus d'information à la page: http://www.leshabitationsjuliens.com
  10. Séduit par la Nuit blanche qu'il a vécue samedi dernier, le maire de Montréal, Denis Coderre, se dit prêt à autoriser des projets pilotes «dans certaines artères» où les bars resteraient ouverts jusqu'à 6h du matin. Devant les 10 autres membres de son comité exécutif réunis ce matin, le maire a demandé un débat sur la question, «une consultation, notamment en terme de sécurité, en terme de résidences, sur la question du bruit (...) Ça fait partie de la vie d'une ville, de la vie d'une métropole, mais ça ne doit pas se faire au détriment de qui que ce soit.» Il n'a cependant pas caché son opinion sur la question, qui rejoint celle de «plusieurs commerçants et jeunes entrepreneurs», estime-t-il. «Je pense qu'on est une grande métropole et qu'on devrait se compter comme telle (...) On est prêts à amorcer ce genre de débat-là. À la lumière de ce que j'ai vécu avec le festival Montréal en lumière, je pense qu'on peut le vivre de façon tout à fait décente et correcte, démontrer comme la ville vibre à Montréal.» Le maire Coderre avait déjà évoqué la possibilité, fin février, de permettre aux bars de rester ouverts après trois heures du matin. Il n'a pas encore précisé dans quels secteurs cette prolongation serait autorisée, ni quand cette consultation aurait lieu. Au comité exécutif ce matin, il a fait allusion de façon un peu nébuleuse à certaines rues plus problématiques, comme Saint-Laurent, où, «quand tout le monde sort en même temps, ça crée une certaine situation de toute façon sécuritaire». http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201403/05/01-4744843-bars-ouverts-jusqua-6h-coderre-veut-des-projets-pilotes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
  11. http://affaires.lapresse.ca/economie/grande-entrevue/201405/30/01-4771436-david-culver-lalcan-davant-nexiste-plus.php À 89 ans, David Cutler se rend encore à son bureau tous les matins à 9h, pour y passer la journée. Mieux encore, l'ancien PDG de l'Alcan - qui a fondé la firme d'investissement CAI, lorsqu'il a pris sa retraite de la multinationale montréalaise en 1989 - vient de faire paraître un livre où il relate les grands évènements de sa vie peu banale. Publié aux éditions McGill-Queen's University Press, Expect Miracles - Recollection of a Lucky Life, a été coécrit par l'ex-journaliste Allan Freeman qui a longtemps travaillé pour le Wall Street Journal avant de devenir correspondant à l'étranger du Globe and Mail à Londres et Washington. «Ce goût d'écrire m'est venu de ma mère. Même si elle n'a pas fait de grandes études, elle a écrit toute sa vie. Des poèmes, des nouvelles, un journal. De 1926 à 1986 elle a écrit, à la main, un total de 48 000 pages qui sont aujourd'hui aux Archives nationales. «Elle était passionnée d'histoire et s'intéressait beaucoup à la culture francophone. Entre les deux guerres, elle a écrit une «Histoire des Canadiens français de 1629 à 1940 «. J'aimerais la publier pour donner la vision que pouvait avoir de la société francophone du Québec, une Canadienne anglaise, née à Halifax», m'explique David Culver, dans son bureau de la rue Drummond, situé à quelques pas de marche de la Maison Alcan, rue Sherbrooke Ouest. Toute sa vie durant, David Culver a évolué dans le «Golden Square Mile», le bastion de la bourgeoise anglophone - de 1850 à 1930 - dans le secteur centre-ouest du centre-ville de Montréal. Il a grandi sur la rue Peel, au coin de l'avenue Doctor-Penfield, dans une maison de 12 pièces, chauffées, sur quatre étages, et que son père louait 150$ par mois. Puis il a construit la Maison Alcan, rue Sherbrooke. Depuis 1989, il a son bureau tout juste à côté, rue Drummond. Après avoir obtenu un diplôme en sciences de l'Université McGill, David Culver a décroché un MBA de l'Université Harvard et un certificat du Centre d'études industrielles de Genève. Il commence sa carrière chez Alcan en 1949. Il y a travaillé durant 40 ans.. Une entreprise pro-Québec Il est donc évidemment beaucoup question d'Alcan dans le livre de David Culver. Il est devenu le président de la division Alcan Canadian Company en 1975, un an avant l'élection du Parti québécois et l'exode anglophone qui a suivi. «Contrairement à beaucoup d'entreprises canadiennes-anglaises, Alcan a toujours entretenu de bonnes relations avec les gouvernements du Québec et la communauté francophone», souligne l'homme d'affaires. Ce trait culturel a pris origine en 1928, lorsque Alcan, qui était basée à Pittsburgh, a envoyé R.E. Powell au Canada pour y superviser les activités qui y prenaient une forte expansion. Rapidement, ce dirigeant américain a compris que l'avenir de l'entreprise allait être intimement lié au fort potentiel hydroélectrique dont elle pouvait disposer au Saguenay-Lac-St-Jean. Il a décidé de déménager le siège social canadien d'Alcan de Toronto à Montréal. Contrairement au CN qui se targuait de n'avoir aucun vice-président francophone à son siège social montréalais, R.E. Powell a embauché beaucoup de Canadiens français à des postes-clés de la direction d'Alcan. «On a toujours eu de bonnes relations avec Québec et c'est dans ce contexte qu'en 1976, au lendemain de l'élection du PQ, j'ai annoncé au conseil d'administration qu'il fallait investir 500 millions pour la construction d'une nouvelle usine à La Baie. On avait besoin de ces nouvelles capacités. «Les administrateurs m'ont dit: tu es fou. Le PQ s'est engagé à tenir un référendum et ils peuvent vouloir nationaliser notre entreprise ou nos actifs hydroélectriques. Si tu veux ton projet, fais signer une lettre à René Lévesque - avec son sang - dans laquelle il s'engage à ne jamais nous nationaliser. «Je leur ai répondu qu'il y aurait au moins de 10 à 15 autres gouvernements qui allaient se succéder au Québec pendant la durée de vie utile de notre usine. Il ne fallait pas s'inquiéter pour rien», relate David Culver. L'ex-dirigeant assure qu'il a toujours eu de bonnes relations avec René Lévesque, qui comprenait bien l'importance d'Alcan. Davis Culver a même profité de la panique anglophone de la fin des années 70 pour réaliser son rêve de donner à Alcan son propre siège social à Montréal. «On était locataire dans une tour et je voulais donner un siège social chaleureux pour nos employés. J'ai décidé d'acheter la maison de Lord Althelson, située en face du Club Mont-Royal, et six autres édifices qui étaient attenants. «Ça nous a coûté moins de 5 millions. La tenue prochaine du référendum de 1980 avait fait chuter totalement les prix», se rappelle-t-il dans un large sourire. La vente de la Maison Alcan et le déménagement prochain du siège social de Rio Tinto Alcan dans la nouvelle Tour Deloitte chagrine d'ailleurs David Culver, passionné d'architecture qui aimait bien la chaleur et le rayonnement du complexe Alcan. Il souhaite que Guy Laliberté, l'un des acheteurs de la Maison Alcan, se serve de l'atrium pour y présenter des spectacles. «Cet endroit doit continuer de vivre», souhaite David Culver. L'ex-PDG d'Alcan est aussi désolé par le départ annoncé cette semaine de la PDG Jacynthe Côté et constate que l'entreprise ne sera plus jamais ce qu'elle a déjà été. «L'Alcan d'avant n'existe plus. Je ne critique pas Rio Tinto mais l'aluminium, ce n'est pas le même business que le minerai de fer. On marche par cycles de dix ans où on fait beaucoup d'argent pendant deux ans et les huit autres années, il faut gérer de façon serrée. On reste profitable mais on n'obtient pas les mêmes marges que le minerai de fer», expose-t-il. Lorsqu'il a quitté la présidence d'Alcan, en 1989, l'entreprise comptait plus de 70 000 employés dans le monde. Aujourd'hui, en incluant ses coentreprises, Rio Tinto Alcan compte 26 000 employés.
  12. Tombée sur cet article via le blogue de Gary Lawrence du journal L'actualité Appel à la jeunesse de France désireuse de s’installer au Canada Cette année, ils sont près de 50 000 français grincheux à oser se présenter sur la ligne de départ. 50 000 maudits français, âgés entre 18 et 35 ans, qui n’aspirent qu’à une seule chose : décrocher leur fichu PVT (Permis Vacances Travail) pour découvrir les charmes surcotés de ce Canada de pacotille, poser les premières pierres de ce qui constituera pour nombre d’entre eux la grande aventure d’une émigration qui s’achèvera quelques mois plus tard dans les larmes et le sang. L’adieu à la France, la fin du cauchemar, l’au-revoir parfois définitif à cette terre nourricière dont, confis d’ingratitude, repus d’égoïsme anti-patriotique, ils ne veulent plus entendre parler, pauvre petits pioupious fatigués de vivre dans la désespérance d’une nation qui, pétrie d’immobilisme, figée dans de vieux schémas séculaires, creuse sa tombe et n’attend plus que le coup de grâce pour basculer dedans. 50 000 enfants gâtés qui ne calculent pas leur chance de vivre dans un pays où le Doliprane est presque gratuit, où un état providence les chouchoute et les câline avec la même attention qu’une mère nourricière vis-à-vis de sa tripotée de moutards, où ils ont la possibilité de se loger dans un vingt mètres carrés somptuaire en déboursant à peine moins d’un millier d’euros par mois. Sauf qu’au final, ils ne seront que 6750 à décrocher ce précieux sésame. Les autres seront obligés de retourner à la mine. Franchement, je ne comprends pas bien cet engouement pour le Canada. Ces jeunes gens prétendument las de vivre dans un pays à l’horizon embouché ont-ils seulement conscience qu’ils s’apprêtent à poser le pied dans une contrée où les gens sont heureux de vivre ? Comprennent-ils réellement le sens de cette horrible assertion ? Se rendent-ils compte ce que cela peut signifier de se retrouver ainsi parachuté au sein d’une population versée dans un optimisme béat, perdu au milieu d’une faune d’énergumènes qui ne savent que sourire et passent leur temps à se dire bonjour ou à s’échanger des sourires complaisants ? De vrais culs-terreux qui prennent la peine de remercier le chauffeur de bus d’avoir stoppé leur engin à l’arrêt prévu, qui ne cessent d’afficher en toutes circonstances une affabilité extrême, toujours prompts à défendre la veuve et l’orphelin, jamais fichus de grommeler leur insatisfaction atavique ou de montrer le début d’un soupçon de mécontentement en éructant une palanquée d’injures ? Imagine-t-on un seul instant le choc culturel que cela peut représenter ? Sans oublier l’implacable flexibilité du monde du travail, la retorse capacité des employeurs à vous juger non pas sur la liste de vos prétendues qualités affichées sur votre CV mais bien plus sur vos réelles aptitudes à accomplir le travail demandé, cette outrecuidance insupportable à vous accepter tels que vous êtes, noirs, arabes, auvergnats sans jamais se soucier de vos origines. Le Canada n’est pas le paradis qu’il prétend être. Il faut débourser des sommes folles pour déguster un ersatz de fromage, être prêt à se farcir des baguettes de pain aussi appétissantes que des sushis polonais, déguster des vins aussi gouleyants à boire que des citronnades norvégiennes, s’empiffrer de burgers indigestes ou de poutines écœurantes. Etre dérangé au restaurant toutes les deux minutes par l’intervention inopinée d’une serveuse vous harcelant de demandes intempestives et incongrues ” Ca vous plaît ? “, “ La cuisson vous convient ? ”, ” Besoin de rien d’autre ? “ quand elle ne vient pas vous remplir à ras bord votre verre d’eau tout en vous adressant un grand sourire enjôleur. Etre confronté à une administration des plus sadiques qui écoute vos récriminations sans jamais s’emporter ou élever la voix, devoir se frotter à des entreprises de service public qui comprennent vos attentes et se mettent en quatre pour les satisfaire, être contraint de marmonner un “ très bien, merci ” à votre caissière de supermarché qui ne manque jamais une occasion de vous demander ”comment se passe votre journée jusqu’à présent” ? Un véritable voyage au bout d’un enfer climatisé placé sous le sceau de la tranquillité de vivre. Une plongée radicale au cœur d’une société émolliente à souhait où les enfants sont heureux d’aller à l’école, où l’on pratique le bénévolat animé de la seule volonté de contribuer à rendre la vie meilleure, où l’on ne cesse de promouvoir le respect de chacun, de ses traditions, de ses coutumes, de son mode de vie, afin de vivre ensemble dans la concorde et l’harmonie. Vouloir émigrer de France au Canada, c’est comme désirer d’échanger son valeureux pitbull contre un indolent Saint-Bernard. C’est renoncer à exister en s’opposant. C’est consentir à penser que finalement l’homme est bon par essence. Une horreur existentielle. Jeunesse de France, ne pensez pas que l’herbe est plus verte au Canada que dans l’hexagone. Elle est juste mieux entretenue.
  13. Rez-de-jardin fait plus beau que demi sous-sol Dans LaPresse : Publié le 16 janvier 2014 à 09h19 | Mis à jour à 09h19 Une espèce en voie d'extinction? Les cours Garneau, sur le Plateau Mont-Royal, proposent des unités sur deux niveaux incluant sous-sol et rez-de-chaussée. Les occupants ne vivent donc plus essentiellement sous le sol. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE NATHAËLLE MORISSETTE La Presse Les futurs acheteurs à la recherche d'un rez-de-jardin neuf sur le Plateau Mont-Royal risquent d'être déçus: l'arrondissement a voté en juillet 2011 un règlement visant à interdire ou à tout le moins encadrer la construction de ces unités dans les nouveaux projets afin, dit-on, d'améliorer la qualité de vie des résidants. Résultat: plusieurs des nouveaux immeubles à condos qui voient le jour dans le Plateau offrent des unités au rez-de-chaussée sur deux étages. Seules les chambres se retrouvent au demi-sous-sol et l'espace de vie - comprenant les pièces communes - sont à l'étage supérieur. L'arrondissement a pris cette décision à la suite d'une analyse de 29 projets. Parmi eux, 19 projets proposés en 2010 présentaient les problèmes suivants: ils étaient situés dans des zones où il y a beaucoup d'achalandage, sans recul et trop près des nuisances de la rue, comptaient sur peu de luminosité naturelle et n'offraient que des vues sur l'extérieur sans intérêt, peut-on lire dans un extrait du sommaire décisionnel daté du 2 mai 2011. Si les demi-sous-sols ne sont pas complètement bannis du Plateau, les constructeurs sont contraints de respecter certaines conditions: les logements au sous-sol ne doivent être autorisés que dans des zones strictement résidentielles, il faut calculer une distance de 1,5 m entre le logement et le domaine public et ce recul doit comporter au moins une fenêtre. L'arrondissement exige aussi qu'au moins 60% de la superficie de l'espace comprise entre le domaine public et le mur extérieur du logement soient recouverts de végétaux. Le promoteur a l'obligation de fournir un dégagement de 2 m entre une ouverture et toute unité de stationnement située sur la même propriété. D'autres arrondissements, comme celui du Sud-Ouest, n'ont pas de règlement de zonage propre au demi-sous-sol, mais bon nombre de nouveaux projets se retrouvent sous la loupe des conseillers en planification et urbanisme. Il arrive donc que, dans certains cas, les autorités suggèrent de créer des unités sur deux étages plutôt que d'avoir des condos sous le sol.
  14. La Presse: La revanche du centre-ville Depuis plus de 10 ans, on dénigre Montréal sur bien des tribunes. Au cours des dernières années, ses détracteurs ont eu beau jeu de dépeindre la métropole québécoise comme une ville en crise, avec ses scandales à l'hôtel de ville, ses nids-de-poule, son pont Champlain qui se dégrade et son métro régulièrement en panne, pour ne donner que ces exemples. Pourtant, quand on enlève nos lunettes noires pour regarder la situation dans son ensemble, on s'aperçoit que la métropole est loin d'avoir dit son dernier mot. Cette année, le centre-ville verra apparaître plus de grues qu'il n'en a vues depuis bien longtemps. Pour 2014 seulement, on parle de huit édifices à vocation résidentielle ou mixte de plus de 30 étages en cours de transformations majeures, en construction ou sur le point de l'être. Avec Le V (40 étages, 250 unités), l'Altoria/Aimia (34 étages, 152 unités), le Roccabella (41 étages, 540 unités), l'Icône (39 étages, 357 unités), le Waldorf Astoria (34 étages, 100 unités), l'Avenue (50 étages, 315 unités), la Tour des Canadiens (48 étages, 700 unités), la Tour Union/Tom condos (35 étages, 377 unités), ce sera de près de 3000 nouveaux logements qui verront s'installer des travailleurs intéressés par la vie au centre-ville et possédant un pouvoir d'achat important. Un milieu de vie «Il y a un très grand intérêt pour le centre-ville et la demande est forte parce que la vie au centre-ville de Montréal est vibrante, intéressante, sûre et agréable, dit Paul Lewis, professeur d'urbanisme à l'Université de Montréal. Les gens constatent de plus en plus que ce style de vie présente beaucoup d'avantages.» En offrant un milieu de vie attrayant sur le plan résidentiel, on stimule non seulement l'apparition de nouveaux commerces destinés à répondre aux besoins des nouveaux habitants, mais on attire aussi les emplois. «L'élément le plus important pour les entreprises dans le choix d'une ville, c'est de pouvoir compter sur un bassin de main-d'oeuvre qualifiée. La floraison de nouvelles entreprises technologiques qui choisissent les quartiers centraux est liée au développement résidentiel. Les travailleurs de ces entreprises sont souvent des jeunes professionnels qui aiment habiter près de leur lieu de travail», dit Mario Polèse, professeur et chercheur au Centre urbanisation, culture et société de l'Institut national de recherche scientifique. Selon lui, il ne faut pas s'inquiéter outre mesure au sujet des problèmes actuels d'infrastructures. «Tout le monde est d'accord sur le fait qu'ils sont extrêmement gênants et qu'il est important de les régler, mais c'est une phase qui va passer et que d'autres villes traversent aussi, dit-il. Ce n'est pas cela qui va déterminer, à long terme, la santé économique de la région de Montréal. Je n'ai pas encore entendu une entreprise ou un homme d'affaires dire qu'ils ne viendront pas s'installer à Montréal à cause de ses problèmes d'infrastructures.» Par contre, ces enjeux médiatisés en font oublier d'autres, moins spectaculaires, et sur lesquels il faudrait se pencher davantage, explique le chercheur. «Ce qui est tout aussi important pour qu'une grande métropole puisse rayonner sur le plan économique, ce sont les éléments qui favorisent sa connectivité à l'échelle internationale et régionale. C'est important pour les gens d'affaires d'avoir des interactions faciles avec le reste du monde, comme des vols directs vers d'autres grandes villes. La situation de Montréal à cet égard est loin d'être idéale, pour diverses raisons, que l'on parle du train ou de l'avion. La liaison avec New York, par exemple, est lamentable.» Un nouveau maire L'arrivée de Denis Coderre à la mairie suscite d'énormes attentes. Le nouveau maire a annoncé six priorités pour la Communauté métropolitaine de Montréal: un pont Champlain sans péage, planifier les transports en commun, mettre en place une stratégie économique, mettre en oeuvre le Plan métropolitain d'aménagement et de développement, favoriser le logement social et assurer un leadership fort. Avec autant de défis à relever, les prochaines années s'annoncent cruciales pour le développement et l'avenir de Montréal. «L'un des plus grands défis sera d'attirer et de retenir les familles de classe moyenne, et de stopper leur exil vers la banlieue, dit Paul Lewis. Mais ce ne sera pas une bataille facile.» MONTRÉAL EN CHIFFRES > Population : 1,98 million (2012) > Nombre d'emplois : 977 900 (décembre 2013) > Nombre d'établissements manufacturiers : 9055 (2010) > Taux d'activité : 65 % (décembre 2013) > Taux d'emploi : 59,1 % (décembre 2013) > Taux de chômage : 9,1 % (décembre 2013) > PIB aux prix de base par habitant : 58 126 $ (2012) > Revenu disponible des ménages par habitant : 26 469 $ (2012) Source : Institut de la statistique du Québec PRINCIPAUX SECTEURS D'ACTIVITÉ À MONTRÉAL EN 2012 1. Commerce de gros et de détail: 141 300 emplois (15,0% du total) 2. Soins de santé: 113 040 emplois (12,2%) 3. Services professionnels, scientifiques et techniques: 106 446 emplois (11,3%) 4. Fabrication: 101 736 emplois (10,8%) 5. Information, culture et loisir: 68 766 emplois (7,3%) 6. Hébergement et restauration: 62 172 emplois (6,6%) Source: Desjardins, Études économiques
  15. Je ne sais trop comment proposer une liste de noms et faire un sondage en bonne et dû forme. Je lance donc l'idée et quelques noms possibles: pont Champlain (statu-quo), pont Phyllis-Lambert, pont Jeanne-Mance, pont Marguerite-Bourgeois, tout autre nom. Et laisse le soin à MTLURB d'en faire la mise en page. A cet effet j'ai repris une partie du texte que j'ai publié aujourd'hui dans le fil du pont Champlain pour présenter mes motivations. Même si je m'étais opposé au changement de nom du pont Champlain, je reviens exceptionnellement sur ma décision. C'est en fait en guise de reconnaissance pour l'extraordinaire contribution de notre "dame d'honneur" que j'accepterais que la prochaine structure porte son nom. Bien sûr habituellement on "baptise" un pont à titre posthume et la personne concernée n'en a jamais conscience, mais il faudrait faire exception. Madame Lambert a déjà 86 ans, elle quitte la présidence du CAC et diminue tranquillement ses activités. Son parcours de vie publique est exemplaire et son legs est considérable. Elle mérite alors une reconnaissance à la hauteur du personnage. Surtout qu'elle a toujours embrassé les deux cultures et représenté Montréal avec dignité et distinction tout au long de sa longue carrière. C'est une passionnée de la ville et son oeuvre a peu d'égal. Elle se qualifie donc pour donner son nom à un ouvrage d'envergure dont elle fait elle-même la promotion. Avec un nom pareil et sans attendre la disparition de la personne, on se donne automatiquement une obligation de résultat. Le pont Phyllis-Lambert ne peut pas être quelconque, il doit trôner fièrement au milieu du fleuve, comme une icône sur son piédestal. Il donnera en même temps la réplique à la seule autre femme à qui on a dédié un pont montréalais, la reine Victoria. A mon avis madame Lambert sera nettement plus représentative, puisqu'elle a habité toute sa vie au coeur de la ville. Finalement comme les femmes sont déjà sous-représentées sur ce genre d'ouvrage, puisque la dernière l'a été il y a un siècle et demi, nous sommes donc largement en dette vis à vis de l'équité homme-femme. Et qui de plus significatif que cette personne engagée qui a littéralement donnée son âme à sa ville. Elle a été elle-même un pont entre nos cultures, raison de plus pour lui dédier un monument qui résumera l'ensemble de sa carrière et qui fera le pont entre le passé et l'avenir de ce Montréal qu'elle a tant aimé.
  16. Une belle histoire, juste avant Noël... http://www.lapresse.ca/arts/dossiers/nathalie-petrowski-rencontre/201312/20/01-4723016-osm-rencontre-avec-lunite-9-la-vraie.php
  17. <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">http://journalmetro.com/actualites/montreal/416662/montreal-a-travers-les-tombes/ Mise à jour: 11 décembre 2013 | 10:36 L’histoire de Montréal à travers les tombeso </header><article class="primary-article" style="margin-bottom: 25px; color: rgb(86, 86, 86); font-size: 15px; line-height: 1.8em; font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif;"><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Yves Provencher/Métro«On n'apprend pas l'histoire de Montréal en se promenant dans le cimetière, mais on observe plutôt une projection de la vie urbaine du passé parmi les différents monuments,» explique Armelle Wolff, conférencière pour Archimuse.</figcaption></figure>Au milieu des dénivelées de la montagne et dans le silence des sépultures du cimetière Mont-Royal, le Montréal d’antan est toujours bien présent. Bien loin des bouquins et des façades du centre-ville se cache une tout autre manière de découvrir la vie des familles qui ont fait le passé de la métropole québécoise. Armelle Wolff, conférencière pour Archimuse, fait connaître ce secret de la ville lors de ses visites guidées du cimetière. «On n’apprend pas l’histoire de Montréal en se promenant dans le cimetière, mais on observe plutôt une projection de la vie urbaine du passé parmi les différents monuments», explique-t-elle. Dominant, même dans la mort À quelques mètres de l’entrée du cimetière, perché sur une petite colline, se dresse l’îlot de la famille Allen. Entouré d’un luxueux grillage en fer forgé, impossible de le manquer. «Cet aménagement correspond tout à fait à l’importance de la famille dans l’univers montréalais. Les frères Allen étaient les princes de Montréal», affirme d’emblée Armelle Wolff. Situé sur l’un des sommets de la partie la plus ancienne du cimetière, cet îlot familial a une vue impressionnante sur les sépultures autour. La tombe de Hugh Allen, détenteur de la plus grande fortune du Canada au 19e siècle, grâce à un monopole dans le commerce maritime, est donc placée aussi avantageusement dans le cimetière que la villa qu’il possédait près du mont Royal. «Il a le même rôle stratégique dans le cimetière que celui qu’il avait dans la ville, car, depuis sa résidence, il voyait arriver leurs bateaux dans le port. Même mort, il reste en terrain dominant», note la conférencière. Rencontre entre amis John Samuel McCord, premier président du cimetière Mont-Royal jusqu’en 1865, repose à l’endroit culminant du cimetière primitif. «Une place de choix», affirme Mme Wolff. Mais ses voisins de tombe révèlent un phénomène encore plus intéressant. À ses côtés se trouvent les sépultures de Peter McGill, ancien maire de Montréal, du révérend Francis Fulford et de la famille Ross. «C’était tous des amis, raconte Mme Wolff. Leurs villas à Montréal étaient voisines, tout comme leur tombe. Plusieurs de ces familles étaient même liées par des mariages.» Cette disposition des tombes regroupées entre famille et amis proches expose un phénomène courant de l’époque, selon la conférencière. «Les Montréalais avaient l’habitude de venir au cimetière le dimanche pour rendre visite à leurs proches décédés. Mais ils venaient entre amis et entre voisins. Avec cette disposition des tombes, ils se retrouvaient également entre amis et voisins au cimetière. Ils ne sortaient jamais de leur monde», explique la conférencière. La vie collective dans la ville ne faisait donc pas exception au cimetière. Des catholiques chez les protestants Le cimetière Mont-Royal ouvre en 1852 sous une administration anglophone protestante. Les protestants n’étant pas admis dans les cimetières catholiques, ils devaient reposer dans un espace distinct. Le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, qui ouvre en 1855, est quant à lui réservé aux catholiques pratiquants en règle. Tous ceux qui ne peuvent pas prouver qu’ils sont de confession catholique, ou qui sont rejetés par le clergé, ne pouvaient pas, jusque dans les années 1960, être enterrés en terrain consacré. Ils étaient alors automatiquement dirigés vers le cimetière protestant Mont-Royal. «Vous voyez, ici, c’est la loge des francs-maçons francophones…catholiques», lance Mme Wolff. Étonnant pour un cimetière protestant… «Chez les francophones catholiques, la franc-maçonnerie était une hérésie. C’était des anticléricaux, qui se battaient pour l’éducation laïque», rappelle la conférencière. Les francs-maçons étant donc bannis de l’Église, ceux de confession catholique devaient eux-aussi être enterrés dans le cimetière protestant Mont-Royal. «Souvent, les gens ont tendance à fonctionner par polarisation: c’est blanc ou noir. Il y a les catholiques et les protestants. Ici on peut voir que, dès le départ, c’était beaucoup plus compliqué que ça», affirme Armelle Wolff. Les Molson s’imposent «L’imposante structure du mausolée de la famille Molson et la place qu’il occupe au cimetière témoignent, comme aucun autre pareil, de l’importance de cette famille à Montréal», affirme Armelle Wolff. Une revue touristique de 1868 parlait même de ce mausolée comme étant le plus prestigieux et le plus monumental du continent Nord-Américain, selon la conférencière. «Ici, ils dominent la ville comme ils dominaient dans le paysage socioculturel montréalais», résume-t-elle.</article>
  18. CO-PRÉSENTÉ PAR LE CENTRE D’ÉCOLOGIE URBAINE DE MONTRÉAL Vendredi 20 septembre + Lundi 23 septembre au Jeudi 26 septembre: 19h00 Samedi 21 septembre et Dimanche 22 septembre: 17h00, 19h00 Le Centre d’écologie urbaine de Montréal s’associe avec le cinéma du Parc pour une grande primeur montréalaise. Le long métrage The Human Scale présentant la philosophie d'intervention de l’architecte danois Jan Gehl sera présenté dans le cadre des activités d’En ville sans ma voiture, le 20 septembre 2013. D’autres représentations sont prévues jusqu’au 26 septembre. À l’approche des élections municipales, le CEUM croit qu'une discussion publique s'impose et que celle-ci doit aborder les enjeux comme l’urbanité, l’aménagement des espaces de vie et de ville. Pour l’occasion, une brochette d’invités de milieu académique, professionnel, associatif et des élus ont été invités à participer à des discussions après chacune des projections du film pour susciter la réflexion sur le thème: Montréal, une ville pour les gens ? 50% de la population humaine vit à l'intérieur de zones urbaines. En 2050, ce chiffre atteindra les 80%. La vie dans les grandes villes est à la fois agréable et problématique. En ces jours sombres, l'humanité fera face à une pénurie de pétrole, de graves changements climatiques, de solitude ainsi que de graves problèmes de santé causés par le mode de vie. Mais pourquoi? AL-JAZEERA DOCUMENTARY FILM FESTIVAL 2013- GAGNANT DU CHILD AND FAMILY AWARD PLANETE DOC, WARSAW 2013 – PRIX GREEN CROSS L'architecte et professeur danois émérite Jan Gehl a étudié le comportement des humains qui vivent dans les villes au cours des quarante dernières années. Il a documenté la façon dont les villes modernes ont des effets néfastes sur l'interaction humaine. Il prétend que des villes peuvent être construites de façon à prendre en considération des besoins fondamentaux de la race humaine, soit l'inclusion et l'intimité. http://www.cinemaduparc.com/prochainement.php?id=humanscale#top
  19. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/philippe-cantin/201308/05/01-4677016-trois-influents-philanthropes-se-mobilisent-pour-le-parc-olympique.php
  20. C'était comme genre passé inaperçu ce truc?: http://www.fondsftq.com/fr-ca/salle-de-presse/communiques-de-presse/2013/20130905-sanderling.aspx
  21. L’obésité est en nette croissance aux États-Unis. Le Dr Robert Jackson accuse l’étalement urbain, au même chef que la malbouffe. L’Amérique est aux prises avec une épidémie d’obésité, mais la malbouffe et les boissons sucrées ne sont pas les seules coupables, affirme le Dr Robert Jackson, ex-numéro un de la santé environnementale au réputé Center for Disease Control (CDC), à Atlanta. Il ajoute au banc des accusés le mode de vie sédentaire qu’encouragent les villes et banlieues, conçues en fonction des voitures. Au royaume des Ford, Chrysler et autres géants de l’automobile, ses propos ont attisé la colère de représentants républicains au Congrès et lui ont même coûté son prestigieux poste. L’actualité a joint ce pourfendeur passionné de l’American dream à Los Angeles, où il est professeur émérite à l’École de santé publique de l’Université de Californie. Près de 70 % des Américains souffrent d’embonpoint et plus de 35 % sont obèses. La première dame des États-Unis, Michelle Obama, a même fait de ce fléau un enjeu de santé publique. Pourquoi dites-vous que le problème de vos concitoyens ne se trouve pas que dans leur assiette ? Aujourd’hui, la moitié des enfants suivis dans les cliniques souffrent de diabète de type 2 ou d’autres maladies chroniques causées par l’obésité, malgré toutes les campagnes déployées pour changer leur alimentation. Ces enfants seront les premiers à jouir d’une espérance de vie moindre que celle de leurs parents. Après 10 ans au CDC, j’en suis venu à la conclusion que la solution à cette épidémie ne se trouvait pas chez le médecin. Elle doit passer par un changement majeur dans l’environnement immédiat des gens. Car nous ne sommes pas seulement ce que nous mangeons, nous sommes ce que nous bâtissons. Les épidémies de maladies chroniques sont les sous-produits de la façon dont nous avons construit nos villes. Il faut donc en revoir l’aménagement. On entend plus souvent les écologistes que les médecins décrier l’étalement urbain ! Pourtant, la configuration d’une ville a un effet énorme sur la santé d’une population. Des études ont montré qu’à Manhattan, où les gens marchent beaucoup, les adultes pèsent de trois à quatre kilos de moins que les banlieusards de même niveau socioéconomique. Le taux d’obésité s’accroît dans les villes moins denses, privées de transports en commun. Or, cette situation contribue à la montée en flèche du diabète de type 2, de l’insuffisance cardiaque, de l’hypertension et de l’asthme. Le diabète a des répercussions sur la vie de 26 millions d’Américains et plombe notre économie, avec des coûts équivalents à 2 % de notre PIB. Les grandes villes ont longtemps été associées à la pollution, à la promiscuité et au manque d’espaces verts, alors que les banlieues étaient synonymes d’air pur. Comment sont-elles devenues à ce point néfastes ? Il y a 100 ans, les grandes villes étaient affreusement insalubres, dépourvues de réseaux d’égout et d’aqueduc. Les autorités ont alors cru qu’en éloigner les gens réglerait le problème. Mais en l’espace de 60 ans, le réaménagement de l’Amérique s’est fait en fonction de l’automobile, et l’activité physique a été peu à peu éliminée des activités quotidiennes. Les enfants ne vont plus à l’école à pied et les parents sautent dans leur voiture pour aller chercher un litre de lait à 500 m de la maison. Nous sommes devenus esclaves de la voiture. Comme médecin, quelles villes contre-indiquez-vous ? Il y en a beaucoup, mais je peux donner l’exemple d’Atlanta, où j’ai vécu. Étendue sur 800 km2, « Sprawlanta » [NDLR : contraction de sprawl (étalement urbain) et d’Atlanta] est une des villes les moins densément peuplées des États-Unis. Les gens y passent en moyenne 66 minutes par jour en voiture, la qualité de l’air est médiocre et le taux de mortalité routière est le double de celui observé à New York ou San Francisco. Les gens paient de leur santé pour y vivre. Selon vous, l’étalement urbain a aussi un effet sur la santé mentale des habitants de nombreuses villes américaines. Pourquoi ? Avoir 15 ans dans une banlieue dépourvue de transports en commun, où la seule destination culturelle est le centre commercial, c’est une recette parfaite pour devenir blasé et déprimé. Or, des millions de jeunes Américains grandissent dans un tel environnement, où ils sont dépendants de l’automobile. Il y a 100 ans, on pouvait marcher de quartier en quartier, être en contact avec des voisins, des amis. Ce n’est plus le cas pour bien des gens. Chez les aînés, vivre dans cet univers mène à l’isolement social dès qu’ils perdent la faculté de conduire un véhicule. Et contrairement à ce qu’on pense, 65 % des ménages vivant en banlieue dans des maisons individuelles n’ont pas d’enfants ! N’est-il pas plus facile de changer ses habitudes alimentaires que de modifier ce qui est coulé dans le béton ? Je dis souvent à mes étudiants que l’environnement bâti est l’équivalent d’une politique sociale coulée dans le béton. Il faut agir sur les milieux de vie. On ne fera pas disparaître les autoroutes par magie. Mais on peut repenser les villes, instaurer un zonage qui permet l’éclosion de commerces de quartier. Si les gens ont accès à des services de proximité, à des bus, à des trottoirs où ils peuvent marcher en toute sécurité, ils vont cesser de sauter dans leur voiture pour aller au resto ou au cinéma. Nous devrions construire les villes comme il y a 100 ans, avec des quartiers denses, conçus pour les gens. Certaines villes ont-elles réussi à renverser la vapeur ? Portland, en Oregon, est un bon exemple. Elle a un réseau de 400 km de pistes cyclables, et 6 % des résidants vont au travail à vélo [NDLR : contre 0,5 % dans l’ensemble des États-Unis]. Il n’y avait rien il y a 15 ans. À Manhattan, un réseau de voies cyclables fait tout le tour de l’île, alors qu’il était difficile d’y circuler à vélo il y a cinq ans. Même Atlanta a décidé de s’y mettre et est en train de transformer la BeltLine — une boucle de 22 km d’anciennes voies ferrées entourant la ville — en un réseau de pistes cyclables, de sentiers de randonnée et de lignes de transport léger. C’est un des plus importants chantiers de revitalisation urbaine en cours aux États-Unis. Sous la pression du lobby de la construction, des membres du Congrès ont réclamé votre tête, et vous avez finalement quitté vos fonctions au CDC. Vous êtes bien placé pour savoir qu’il est difficile d’aller à contre-courant des lobbys… Bien sûr. Des groupes d’intérêts souhaitent que nous continuions de construire des kilomètres d’autoroutes et d’utiliser des mon-tagnes de barils de pétrole. Mais les forces du marché changent lentement. Pendant la crise financière, la valeur des maisons des quartiers centraux a mieux résisté à la chute des prix que celle des résidences des lointaines banlieues, où les gens sont attirés par les propriétés moins chères. Mais quand vous dépensez de l’argent à brûler de l’essence, vous n’augmentez pas votre capital. Bien des Californiens dépensent 20 dollars par jour en essence rien que pour se rendre au travail. Donc, oui, les choses changeront quand les gens en auront assez de ces modes de vie ruineux. Ce que vous prônez va à l’encontre de l’American dream, qui valorise la propriété privée et la liberté individuelle. Peut-on changer ce qui incarne l’idéal de toute une nation ? Ce rêve est devenu un cauchemar pour la santé publique. L’humoriste George Carlin, que j’aimais bien, disait : « Cela s’appelle le rêve américain parce qu’il faut être endormi pour y croire. » Chaque enfant a droit à un monde en bonne santé et à un bel environnement, riche et diversifié. Il faut dépasser l’utopie et admettre que ce rêve américain n’était pas très sensé et certainement pas durable. + 28 % des habitants d’Atlanta sont obèses. + Le Dr Robert Jackson est l’auteur de : - Designing Healthy Communities, avec Stacy Sinclair (John Wiley & Sons Publishing, 2011). - Urban Sprawl and Public Health, avec Howard Frumkin et Lawrence Frank (Island Press, 2004). - Designing Healthy Communities, documentaire télévisé de quatre épisodes diffusé à PBS (2012). http://www.lactualite.com/societe/dr-robert-jackson-jaccuse-les-banlieues%E2%80%89/ Je retiens deux choses de cet article : 1- " Les enfants ne vont plus à l’école à pied et les parents sautent dans leur voiture pour aller chercher un litre de lait à 500 m de la maison. Nous sommes devenus esclaves de la voiture." Je le constate dans mon travail : quand je travaille avec une clientèle d'ados, ils sont fatigués après 15 minutes de marche !!! 15 minutes !!!!!! Mon fils est ado mais il vit dans un quartier central. Je n'ai pas de voiture conséquemment il fait tous ces déplacements à pied, en vélo ou en transport public. Il est en grande forme. Il faut aussi ajouter qu'il est sportif. 2 - "Avoir 15 ans dans une banlieue dépourvue de transports en commun, où la seule destination culturelle est le centre commercial, c’est une recette parfaite pour devenir blasé et déprimé. Or, des millions de jeunes Américains grandissent dans un tel environnement, où ils sont dépendants de l’automobile. Il y a 100 ans, on pouvait marcher de quartier en quartier, être en contact avec des voisins, des amis. Ce n’est plus le cas pour bien des gens." Mon fils a des amis qui habitent aux quatres coins de la ville : HoMa, Ahuntsic, Villeray, Outremont, etc... il se déplace aisément en bus et métro pour aller les voir. Tous, ils se rencontrent aisément les uns et les autres dans n'importe quel quartier de la ville chez n'importe quel d'entre eux. Ils s'organisent même à la dernière minutes : ils se donnent rendez-vous dans des stations de métro ou à un arrêt d'autobus ou alors, avec azimuts dans un bus précis d'une ligne, même s'ils montent à des arrêts différents. Ils vont voir des spectacles dans les salles du centre-ville qui leurs sont facilement accèssibles. Mon fils (tout comme moi) ne changerait pour rien au monde sa vie dans un quartier central avec la vie d'un ado de banlieue. Il a vu comment ses cousins/cousines se morfondent dans leurs banlieues et ils ne les envie absolument pas. Tout comme moi quand j'étais ado, il a une vie trépidante.
  22. Tout dernier projet d'annoncé pour la Pointe-Nord de l'Île-des-Soeurs. Ce projet sera situé en face de la tour Évolo. Le Pavillon Evolo : un mode de vie intime à L’Île-des-Sœurs Une vue spectaculaire sur le fleuve. Un nouveau quartier phare. Bienvenue au Pavillon Evolo, premier édifice riverain de moyenne hauteur de la Pointe-Nord de L’Île-des-Sœurs. Le Pavillon Evolo vous offre l’opportunité exclusive de vivre dans un édifice intime, directement au bord de l’eau. Situé en face d’une plaza piétonnière et des jardins d’Evolo 2, le Pavillon Evolo vous procure un environnement proposant différents services et activités de détente. Cet immeuble de cinq étages comprendra seulement 39 condominiums dont les superficies varieront de 665 à 1175 pi2, ainsi que quatre penthouses exclusifs dotés de vastes terrasses sur le toit de l’édifice. Modèle de conception intelligente, ces condos ont été soigneusement planifiés afin de maximiser la valeur de chaque pied carré. Exploitant l’élégance des lignes pures, le design réfléchi optimise espace, lumière et points de vue. Plus qu’un simple édifice, c’est un nouveau mode de vie à L’Île-des-Sœurs
  23. http://tourismexpress.com/nouvelle.php?id=1649&utm_source=All&utm_campaign=Revue+de+presse+du+Quartier+des+spectacles-+mercredi+20+f%C3%A9vrier+2013&utm_medium=email
  24. Un exposé scientifique qui présente les avancées de la recherche et des technologies de pointe, et qui vise ultimement la prolongation de la vie.
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