Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'vie'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

  • Évènements à Montréal
  • Canadiens de Montréal
  • CF de Montréal

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. L’essence qui grimpe à 1,50$, les actions qui piquent du nez, les banques qui resserrent leurs conditions de crédit… La crise du crédit a eu des conséquences importantes dans la vie des Canadiens. Pour en lire plus...
  2. Les douaniers américains pourront fouiller les portables Agence France-Presse 01 août 2008 | 17 h 07 «Au 21ème siècle, la plus dangereuse des contrebandes est souvent contenue dans les médias électroniques», affirment les autorités américaines. - Photo La police des frontières américaines pourra désormais saisir les ordinateurs portables des voyageurs pour en analyser le contenu même si aucun soupçon ne pèse sur l'individu ou les informations qu'il transporte, ce qui suscite les protestations de défenseurs des libertés. «Depuis le fondement de la République, nous avons eu la capacité de faire des recherches aux frontières afin d'éviter l'entrée dans le pays d'individus et de produits dangereux», affirme Amy Kudwa, la porte-parole du département de la sécurité intérieure (DHS). «Au 21ème siècle, la plus dangereuse des contrebandes est souvent contenue dans les médias électroniques et pas sur du papier. L'ère des dossiers de papiers et des microfiches est révolu», ajoute-t-elle. Le DHS a rendu public en juillet les modalités de cette nouvelle politique qui autorise le personnel des douanes à «détenir les documents et les équipements électroniques, pour une période raisonnable afin de pouvoir faire une recherche approfondie» sur place ou en envoyant l'ordinateur à des spécialistes. «Au cours d'une fouille et en l'absence de toute soupçon, les officiers peuvent examiner et analyser l'information transportée par un individu qui tente d'entrer, de réentrer, de partir, de passer en transit ou qui réside aux États-Unis», dit le document visible sur l'Internet. Tim Sparapani, principal conseiller juridique à l'Association américaine des libertés civiles (ACLU), a qualifié ces saisies et ces fouilles d'inconstitutionnelles. «C'est une saisie sans qu'il y ait une cause probable qu'un crime a été ou va être commis. La division des douanes et des frontières du DHS essaye de transformer la frontière américaine en une zone de non-droit constitutionnel», a-t-il déclaré. Le sénateur démocrate Russ Feingold, qui a récemment présidé une audition au Congrès sur les méthodes du DHS, a estimé que ces fouilles étaient «inquiétantes» et représentaient une violation de la vie privée. «Je suis plus convaincu que jamais qu'une législation est nécessaire pour protéger les bons citoyens américains de cette flagrante violation de leur vie privée. J'ai l'intention d'introduire un tel projet de loi bientôt», a déclaré l'élu dans un communiqué. Le mois dernier, la puissante association de défense des droits civiques, ACLU a accusé le DHS de mettre en danger «la vie privée et les libertés des citoyens américains sans renforcer pour cela leur sécurité», faisant notamment référence à la liste terroriste du DHS qui s'est enflée d'au moins un million de noms. L'ACLU accuse aussi les agents aux frontières américaines de cibler injustement les voyageurs d'origine arabe, asiatique et également latino dans le cadre de la lutte contre l'immigration illégale.
  3. De toutes les villes du monde, c'est à Moscou qu'il en coûte le plus pour s'établir, selon une enquête internationale sur le coût de la vie réalisée par la firme Mercer. Tokyo La capitale russe, qui se classe depuis trois ans en tête du palmarès des villes les plus chères pour les expatriés, est suivie de Tokyo et de Londres respectivement en deuxième et troisième positions, et d'Oslo au quatrième rang. Cette étude annuelle de la firme Mercer est destinée aux entreprises et aux gouvernements qui doivent installer et entretenir du personnel à l'étranger. Elle a été réalisée dans 143 villes. Les analystes y ont comparé plus de 200 facteurs tels que le prix du logement, de l'énergie, du transport, de la nourriture, de l'habillement, des appareils ménagers, etc. Londres se classe au troisième rang des villes les plus chères du monde pour les expatriés. À des fins de comparaison, les chercheurs ont attribué la valeur de référence 100 à la ville de New York. Moscou obtient ainsi la cote 142,4, contre 127 pour Tokyo, 125 pour Londres et 118,3 pour Oslo. À l'inverse, c'est à Asunción, au Paraguay, que la vie est la moins chère pour les expatriés, selon Mercer. Recul des grandes villes américaines Si les grandes villes européennes et asiatiques occupent les 20 premières places du palmarès des villes les plus chères du monde, les grandes métropoles américaines ont quant à elle connu d'importants reculs. En effet, outre la ville de New York, qui se classe au 22e rang, aucune autre ville des États-Unis ne figure dans les 50 premières positions. Pas même Los Angeles, qui se classe cette année au 55e rang. Les villes canadiennes de plus en plus chères Au Canada, le coût de la vie a bondi dans l'ensemble des grandes villes du pays. C'est à Toronto qu'il en coûte le plus pour s'établir. La Ville Reine a en effet bondi de 28 places cette année dans le palmarès de Mercer, où elle occupe le 54e rang (88,1). Vient ensuite Vancouver au 64e rang (85,8), suivi de Calgary au 66e rang (85,4) et Montréal qui est passé du 98e au 72e rang avec un indice de 83. Il en coûte désormais plus pour s'établir à Toronto qu'à Los Angeles, selon Mercer. Cette hausse importante du coût d'installation dans les villes canadiennes est due essentiellement, selon les analystes de Mercer, à une augmentation de 15 % de la monnaie canadienne par rapport au dollar américain. La baisse de valeur du dollar américain serait par conséquent également l'un des facteurs dominants du recul de plusieurs grandes villes américaines au classement. L'étude, selon l'entreprise, confirme la tendance globale à l'inflation des prix des produits pétroliers et alimentaires, bien que cela ne soit pas applicable à l'ensemble des villes étudiées. Cette tendance est en partie contrebalancée par les prix décroissants de certains biens de consommation. Cela peut s'expliquer par des importations moins chères venant de pays en voie de développement, notamment la Chine, et par des avancées technologiques, expliquent les auteurs de l'étude dans un communiqué. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/07/25/001-palmares-villes-mercer.shtml
  4. La société aurifère paie 13 M$ comptant pour une participation dans une mine qui arrive à la fin de sa vie utile. Pour en lire plus...
  5. La Cour suprême s'est prononcée hier en faveur du congédiement par Hydro-Québec d'une employée malade qui avait manqué 960 jours de travail entre 1994 et 2001. Le jugement, qui rappelle que les employeurs doivent faciliter la vie aux employés malades, souligne qu'ils n'ont pas pour autant à «modifier de façon fondamentale les conditions de travail d'un salarié». Pour en lire plus...
  6. Les stars qui ont choisi de s'installer à Mont-Tremblant, comme Michael Douglas et Catherine Zeta-Jones, doivent un peu de leur qualité de vie à une petite entreprise. Pour en lire plus...
  7. «Avez-vous songé que nous passons le tiers de notre vie allongé sur un matelas? Il a donc tout intérêt à être confortable et durable», raconte Jacques René,. Pour en lire plus...
  8. Johanne a 14 ans de moins que Claude. Pourtant, c'est elle qui a eu la frayeur. Atteinte d'un cancer en 2005, elle a dû abandonner les clients pour lesquels elle faisait de la tenue de livre comptable. Après cette épreuve, nous écrit la femme de 49 ans, elle a décidé de profiter de la vie avec son mari. Pour en lire plus...
  9. Le plus important prêteur hypothécaire au Royaume-Uni a connu hier sa pire dégringolade à vie. Pour en lire plus...
  10. Le détaillant de lingerie et de maillots québécois créera une coentreprise avec la firme hongkongaise Retail CHINA afin d'implanter des boutiques en Chine. Pour en lire plus...
  11. http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/January2008/17/c9748.html Avec l'aide de Montréal International - Triad Semiconductor inaugure une filiale à Laval pour lancer son expansion au Canada La nouvelle filiale permettra de répondre à la croissance de la demande mondiale de puces à signaux mixtes MONTREAL, le 17 janv. /CNW Telbec/ - Afin de satisfaire la croissance rapide de la demande mondiale pour ses solutions de circuits intégrés spécifiques (Application Specific Integrated Circuit, ou ASIC) à signaux mixtes, la compagnie américaine Triad Semiconductor a inauguré aujourd'hui sa première filiale, Triad MDG (Montréal Design Group), à Laval, dans la région de Montréal. Les ingénieurs chevronnés de Triad MDG travaillent sous la supervision du directeur général, M. Richard Prescott. Triad MDG offre des services de conception et de développement de propriété intellectuelle analogique interne de pointe, ainsi que des services de soutien aux ventes et au développement d'applications pour le marché canadien. M. Lynn Hayden, président-directeur général de Triad Semiconductor, explique : "L'ouverture de Triad MDG marque une nouvelle étape du développement de Triad. Cette filiale canadienne nous permettra d'accroître notre infrastructure de soutien et de proposer nos solutions performantes et économiques à davantage d'entreprises développant des applications médicales, industrielles, de communications, de détection, etc. Partout dans le monde, nos clients bénéficient des avantages d'une réduction des coûts récurrents d'ingénierie et d'une mise en oeuvre accélérée, tout en pouvant apporter des modifications techniques rapidement." Montréal International a assisté Triad Semiconductor à toutes les étapes clés du projet et continuera de favoriser l'expansion de ses activités dans le Grand Montréal. Pour M. Pierre Brunet, président du conseil d'administration de Montréal International, "la décision de Triad Semiconductor d'ouvrir sa première filiale canadienne à Laval est une excellente nouvelle, illustrant les nombreux avantages offerts aux entreprises étrangères qui décident d'investir dans la région". M. Prescott ajoute : "Le Grand Montréal est un important centre de haute technologie, reconnu pour ses entreprises oeuvrant dans les domaines de l'aérospatiale, de l'électronique, des télécommunications, des sciences de la vie et des transports, ainsi que pour ses services d'ingénierie et de recherche et développement. C'est l'endroit idéal pour Triad MDG, ce qui nous permettra de proposer aux entreprises du Canada et d'ailleurs les avantages de nos circuits intégrés à signaux mixtes en termes d'économies de temps et d'argent." "La région de Montréal est également reconnue pour le dynamisme de son environnement d'affaires, sa main-d'oeuvre multilingue et hautement qualifiée, l'excellente réputation de ses universités, la vitalité et la créativité de ses entrepreneurs et industries culturelles, sans oublier son coût de la vie très raisonnable et sa qualité de vie unique en Amérique du Nord", conclut M. Brunet. Pour sa part, M. Pierre Desroches, président du conseil de LAVAL TECHNOPOLE, s'est dit très heureux d'accueillir Triad Semiconductor au sein de Laval Technopole. "Triad vient ainsi enrichir la masse critique du e-POLE lavallois en se joignant à un réseau d'entreprises de calibre international, capables d'inventer, de produire, de commercialiser et de compétitionner partout dans le monde", a-t-il ajouté. Triad MDG est une filiale en propriété exclusive de Triad Semiconductor. Elle est située au 3090, boulevard Le Carrefour, bureau 304, Laval (Québec). A propos de Triad Semiconductor (www.triadsemi.com) Triad Semiconductor effectue le développement, le prototypage et la production sans fabrication de puces ASIC à signaux mixtes pour des volumes de production allant de quelques milliers à des millions d'unités. Sa technologie Via Configurable Array (VCA) (brevet en instance) permet de créer des matrices ASIC avec des fonctions analogiques et numériques sur silicium éprouvées qui réduisent le temps, le coût et les risques liés aux configurations entièrement personnalisées. De plus, le routage réalisé uniquement par trous d'interconnexion de Triad facilite grandement les tâches d'ingénierie et accélère la fabrication, ce qui permet de développer des prototypes et d'appliquer des modifications techniques rapidement et à un coût minime. Fondée en 2003, Triad est une compagnie privée ayant son siège social à Winston Salem, en Caroline du Nord.
  12. Aujourd'hui, il faisait beau, plus chaud, et j'avais à faire au centre-ville. J'en ai profité pour marcher un peu avant que le soleil ne se couche. ------------------------------------------------------------------ 333 Sherbrooke Le Montmarte Hilton Garden Inn Il me fascine... Louis Bohème Le Monstre Il faut que je fasse ça dans ma vie Pour la deuxième fois dans ma vie, j'ai apprécié la Place Ville-Marie
  13. Vivre en anglais au Québec: possible mais contraignant Louise Leduc La Presse Pour la première fois depuis 1976, le nombre d'anglophones est en hausse au Québec. En 2006, il atteignait 607 000 personnes, comparativement à 591 000 en 2001, révélaient cette semaine les toutes dernières données du recensement. Tout se passe comme si, finalement, les anglos se plaisaient bien au Québec et qu'un modus vivendi avait été trouvé avec les francophones. Puis survient une «affaire» Koivu. Une controverse autour d'un projet de loi sur l'identité québécoise. Suffirait-il de presque rien pour que? Marvin Rotrand se lève. Il fait son discours. Pour une première intervention à l'hôtel de ville de Montréal, il est plutôt fier de lui, fier de son éloquence, fier de son aisance. Il se rassoit. Personne ne dit mot. À la pause, il interroge ses confrères conseillers. Pourquoi personne n'a réagi? Parce que personne n'avait compris. Il avait parlé anglais du début à la fin. Vingt-cinq ans plus tard, Marvin Rotrand est toujours conseiller municipal, mais il est aujourd'hui bilingue. «Tout mon français, je l'ai appris à l'hôtel de ville.» Jusque-là, dit-il, il avait vécu «à part», en anglais, à Montréal. Par la force des choses. Ses parents, arrivés ici après avoir survécu aux camps de concentration, ont été dirigés vers des commissions scolaires anglophones puisqu'ils n'étaient pas catholiques. Puis un jour, pour être élu, Marvin Rotrand a eu besoin de votes. «Si on veut être interviewé par Radio-Canada, c'est bien utile, de savoir parler français...» Combien sont-ils aujourd'hui à vivre tout le temps en anglais à Montréal? David Corcos, qui étudie au collège Dawson, affirme qu'il a autour de lui «autant d'amis bilingues que d'amis incapables de suivre une conversation en français». «Mon chum est photographe et le fait de ne pas parler un mot de français est très limitant pour lui, raconte pour sa part Shana Panasuk, étudiante au même collège. Quand il veut photographier des gens, je dois les aborder pour lui.» À l'inverse, le fait d'être parfaitement bilingue facilite la vie de Shana. «Quand j'ai postulé pour un emploi de caissière au Canadian Tire, je l'ai eu tout de suite. Celui qui m'a interviewé exigeait des candidats bilingues, et j'étais la seule à l'être.» Lindsay Green, résidante de Côte-Saint-Luc âgée de 18 ans, est unilingue et n'y voit encore aucun problème. «Je veux devenir architecte. Peut-être que, plus tard, ce sera un problème de parler anglais seulement, mais ça ne l'est pas pour l'instant. J'étudie en anglais, mes amis sont anglophones, ça ne m'arrive jamais d'avoir à parler français.» L'appel du large Les étudiants unilingues rencontrés ont tôt fait d'évoquer la possibilité de quitter le Québec. Si ça ne marche pas, j'irai ailleurs. Entendre: à Toronto, surtout. Le feront-ils? Contre toute attente, depuis cinq ans, malgré le boom albertain, les anglophones sont restés au Québec comme jamais depuis 1976. «Pourquoi partiraient-ils? Ils sont bien! Ils peuvent vivre en anglais tous les jours de leur vie au Québec!» lance Charles Castonguay, mathématicien de l'Université d'Ottawa qui a passé sa vie à décortiquer l'évolution du fait français au Québec et qui a été catastrophé par le dévoilement des derniers chiffres du recensement. Larry Smith, PDG des Alouettes, doute aussi - mais pour d'autres raisons - que les anglophones mettent encore massivement les voiles. «Toronto, c'est vraiment un autre monde. Toronto, c'est comme New York. C'est l'argent et le travail. Ici, au Québec, on travaille, mais avoir du fun, c'est important aussi. On tient à notre qualité de vie.» Marvin Rotrand refuse pour sa part de se hasarder dans des prédictions sur l'avenir de la communauté anglophone de Montréal. «Trop imprévisible. Qui sait, peut-être les anglophones de Toronto ou d'ailleurs réaliseront-ils à quel point la vie est bonne ici, et qu'un loyer à Montréal, c'est moins cher qu'à Halifax!» Une communauté éclatée Ce qui est sûr, c'est que la communauté anglophone est moins homogène qu'avant, se confondant aujourd'hui avec les allophones qui demeurent nombreux à adopter l'anglais. Moins homogène, et manifestement plus dispersée. «J'ai longtemps habité rue Brébeuf, dans le Plateau, et j'étais vraiment le seul anglophone là! dit Brian Wright, qui travaille dans le milieu théâtral. Mes amis ne déménageaient jamais à l'est de la rue Saint-Denis. Aujourd'hui, il y a plein d'anglophones dans le Plateau, et même au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve. Je ne suis plus seul de ma gang!» Selon les dernières données sociodémographiques, le Plateau-Mont-Royal comptait 12% de résidants ayant l'anglais pour langue maternelle. De la même manière, «les châteaux forts anglophones ne sont plus aussi homogènes qu'ils l'étaient, fait observer le reporter Stéphane Giroux, qui couvre la communauté anglophone pour la chaîne CTV. Aussi francophones soient-ils, mon frère et ma soeur habitent dans le West Island et ils sont loin d'être l'exception.» Les anglos et nous: mythes et réalités Les anglophones québécois sont plus riches Le revenu personnel médian des anglophones et des francophones est presque identique au Québec (21 619$ contre 21 166$) et à Montréal (21 966$ contre 21 599$). Les anglophones ont de meilleurs emplois La proportion d'anglophones qui occupent un poste de cadre (13,4%) est plus élevée que la moyenne provinciale (10,4%). Toutefois, selon les dernières données à ce sujet (en 2001), le taux de chômage des personnes de langue maternelle anglaise était supérieur à la moyenne dans toutes les grandes régions du Québec, à l'exception de Montréal. Les lois linguistiques donnent des boutons aux anglophones. Un vaste sondage CROP réalisé en 2001 pour l'Institut Missisquoi révélait que la moitié des anglophones du Québec croyaient légitime que le gouvernement québécois adopte des lois visant à protéger la langue française. Anglophones et francophones se sentent menacés. Soixante-six pour cent des répondants d'un sondage CROP mené en 2001 disaient croire que l'avenir de la communauté anglophone de leur région était menacé. Seulement 14% des francophones le croyaient. À l'inverse, 61% des francophones croyaient que le français était menacé au Québec. Près des deux tiers des anglophones sont en désaccord avec cette idée. Maudits anglos? Quatre-vingt-trois pour cent des francophones, dans le même sondage, ont déclaré avoir de bonnes ou de très bonnes relations avec les anglophones. Sources: Vers l'avant: évolution de la communauté d'expression anglaise au Québec, novembre 2004; CROP, Survey of the English-Speaking Community of Québec, 2001.
  14. Coût de la vie : plus cher à l’ouest Les Montréalais ont matière à se consoler Les Montréalais vivent dans l’une des grandes villes les moins chères au Canada, selon Statistique Canada. Dave Dormer Sun Media Montréal se classe 14e au pays en ce qui a trait au coût de la vie, selon l’indice des prix à la consommation. L’indice montréalais est de 110,4, ex æquo avec celui de Québec, ce qui nous place loin derrière les villes de l’Ouest, qui connaissent actuellement un gros boom économique. Avec un indice de 119,3 — ce qui signifie que le coût de la vie a grimpé de 19,3 % depuis 2002 —, Calgary est en tête du classement, tandis qu’Edmonton, à 119,1, s’est classé deuxième. Saskatoon, en Saskatchewan, qui con-naît un début de boom économique, est arrivé troisième avec un indice de 114,4. C’est donc dire que l’Ontario n’est plus la province la plus coûteuse du pays. En effet, d’après les données les plus récentes de Statistique Canada sur l’indice des prix à la consommation, Ottawa se classe 10e et Toronto, 11e en ce qui a trait au coût de la vie. L’IPC est un indicateur général qui mesure le coût d’un panier de biens — des aliments à l’essence en passant par le divertissement et le logement — et dans quelle mesure les prix ont augmenté ou diminué au cours des cinq dernières années dans un lieu donné. Indicateur Même s’il n’est pas vraiment complètement représentatif du coût de la vie, l’IPC est un indicateur général qui mesure les variations de prix des biens et services, indique un porte-parole de Statistique Canada, Ron Morency. « Une des particularités de l’IPC est qu’il ne tient pas compte des substitutions que les consommateurs font, observe-t-il. Par exemple, disons que vous êtes amateur de café et de thé et qu’il vous importe peu de boire l’un ou l’autre ; vous aimez autant l’un que l’autre. Si le coût du café doublait, vous passeriez au thé et votre coût de la vie ne changerait pas puisque vous maintiendriez le même niveau de vie », illustre-t-il. Les classements reposent sur le fait que le coût de la vie dans chaque ville est relatif, précise M. Morency. Par exemple, bien que le prix des biens soit plus élevé dans une grande ville comme Montréal ou Toronto — par rapport à de plus petits centres comme Trois-Rivières ou Hamilton —, les salaires y sont aussi plus élevés. Plus cher en ville Vivre en milieu urbain a toujours été plus coûteux que vivre dans un environnement rural, remarque Jack Carr, professeur d’économie à l’Université de Toronto. « Les villes qui ont le plus de succès sont plus coûteuses, et l’Ouest fait mieux à ce chapitre que toutes les autres régions du Canada. Le coût des terrains est un important facteur du coût de la vie », poursuit-il. Il reste que, de façon générale, par rapport à nos salaires, le Canada a un niveau de vie assez élevé. « Nous avons une bonne croissance, et les gens s’en tirent de mieux en mieux », estime M. Carr. La raison ? Nos ressources naturelles. « Le prix de ce que nous vendons, notre pétrole et notre gaz naturel, notre or et notre nickel, a grimpé de façon marquée, alors nous avons plus de biens en échange de ce que nous vendons et nous nous en portons mieux », dit l’universitaire. dave.dormer@sunmedia.ca
  15. Montréal consacre 15 millions à la démolition ou à la transformation des bâtiments industriels ou commerciaux dans les secteurs résidentiels. Montréal, le 16 novembre 2007 - M. Alan DeSousa, responsable du développement économique, du développement durable et de Montréal 2025 au comité exécutif de la Ville de Montréal, est heureux d'annoncer la création du programme PR@M-revitalisation. Doté d'une enveloppe de 15 millions de dollars, ce programme offre aux arrondissements un outil supplémentaire dans l'application de leur plan d'urbanisme, en apportant un appui financier à la démolition ou la transformation de bâtiments à usages dérogatoires, industriels ou commerciaux, situés dans les secteurs résidentiels. «Avec ce nouveau programme, les arrondissements pourront agir sur certaines nuisances qui affectent la qualité de vie des citoyens dans plusieurs secteurs résidentiels », a déclaré M. DeSousa. On trouve encore, sur le territoire de la Ville, des activités industrielles et commerciales qui sont exercées dans des bâtiments localisés au cœur de quartiers résidentiels. La quiétude et le bien-être des résidants en souffrent, en raison notamment du bruit, des poussières et des odeurs. De plus, le volume de circulation et le passage de véhicules lourds affectent directement leur sécurité. Le PR@M-revitalisation offre un soutien financier afin d'encourager les propriétaires de ces bâtiments à utiliser l'espace pour construire de nouvelles unités d'habitation. Le propriétaire de l'immeuble ne devra finalement payer qu'une partie du coût des travaux puisque le nouveau programme couvrira 75 % des coûts admissibles, allant jusqu'à 1 500 000 $. Toute demande de subvention doit être présentée avant le 31 décembre 2009. Le projet doit être réalisé dans les 36 mois, à compter de l'acceptation de la demande d'aide financière par la Ville. La durée du programme est donc de cinq ans, à compter du 1er janvier 2008, et son application prendra fin le 31 décembre 2012. Le programme couvre tout le territoire de la Ville de Montréal. Pour y adhérer, les arrondissements doivent adopter une résolution et contribuer au tiers du 75% des coûts admissibles assumés par la Ville. « Le PR@M-revitalisation s'ajoute ainsi au PR@M-industrie et au PR@M-commerce annoncés le mois dernier. Il s'inscrit dans la stratégie de développement économique 2005-2010 de la Ville, réussir@montréal. Il vient répondre à un besoin largement exprimé par les arrondissements d'enrayer certaines nuisances et d'améliorer la qualité de vie des secteurs résidentiels de la ville. Prendre soin de nos quartiers, c'est accroître le pouvoir d'attraction et de rétention de Montréal auprès des citoyennes et des citoyens à la recherche d'un milieu de vie à la fois inspirant et stimulant pour leur famille », a précisé M. DeSousa.
  16. En commençant par mon préféré sur de la Montagne, un projet qui redonne vie aux façades de 3 vieux Graystones. C'est vraiment bien ce qui se passe dans le coin avec le Ritz, le Lépine, le Musée, peut-être Holts, etc. Le Golden Mile reprendrait-il vie? La Baie - Nouvelle annonce Sony en cours d'installation Square Phillips Gillete Lofts Westin Westin et Hôtel Français - Rumeur d'un Buddha Bar à l'intérieur Immeuble dans le Vieux Séminaire - Très noir, désolé BMO
  17. Alain Dubuc expose «les 10 travaux de Montréal» 12 octobre 2007 - 12h59 LaPresseAffaires.com Voici l'allocution faite par Alain Dubuc, chroniqueur de La Presse, devant les invités de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vendredi midi à l'hôtel Omni centre-ville de Montréal. Je suis plus que flatté d’avoir été invité à prononcer la conférence qui sera le coup d’envoi de cette nouvelle saison. J’en remercie votre présidente, Mme Isabelle Hudon. Le thème que j’ai choisi d’aborder, c’est Montréal. Pas seulement parce qu’il s’agit, par définition, d’un thème de circonstance devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Mais parce que je suis inquiet pour Montréal. Je le dis sans vouloir être alarmiste, sans vouloir céder au sens de l’exagération que l’on attribue souvent au monde des médias. Notre ville ne va pas mal, elle n’est pas en crise. Mais Montréal n’a certainement pas atteint son plein potentiel. Et son succès futur n’est pas garanti. Il y a des menaces à l’horizon qui pourraient pénaliser la métropole si nous ne faisons pas attention. L’avenir de Montréal est un enjeu qui devrait être au cœur de nos préoccupations, sur lequel nous devons nous mobiliser. Et quand je dis nous, je pense à tout le monde, aux gens d’affaires, aux médias, au monde de l’éducation, à celui de la culture, aux citoyens dans leur ensemble. Un bilan impressionniste Chacun d’entre nous a sans doute son opinion sur l’état de la ville, a sa propre façon de voir les choses qui a été définie par ses expériences et ses valeurs. Ce sont ces cheminements uniques à chacun qui expliquera l’optimisme des uns et le pessimisme des autres. Ma propre vision de l’avenir de Montréal est le produit de ma profession, le journalisme, de ma formation d’économiste, mais aussi de ma vie de tous les jours et de mon passé, celui de quelqu’un qui a passé la majeure partie de sa vie à Montréal, qui est né à Montréal et qui y a grandi. Je voudrais insister aujourd’hui sur cinq éléments, cinq événements déclencheurs qui ont frappé mon imagination et qui ont contribué à façonner ma vision de la métropole et qui m’ont aidé à évaluer son potentiel et qui m’ont amené au bilan que je vous propose. Le premier déclencheur est presque historique. Il plonge dans mes souvenirs d’il y a trente ans. Quand je suis devenu chroniqueur aux pages économiques de La Presse, en 1976, la ville de Montréal était toujours plus importante que Toronto. Montréal était la métropole du Canada, elle a été au centre du monde entre l’Expo de 1967 et les Jeux olympiques de 1976. Il y avait encore de la concurrence entre les deux centres urbains et même ce que l’on appelait alors la bataille des sièges sociaux. Trente ans plus tard, l’écart entre les deux villes s’est tellement creusé qu’il n’y a plus de bataille et plus de rivalité. L’histoire récente de Montréal, c’est donc celle d’un déclin. Même si ce déclin a été stoppé, le rattrapage n’a pas vraiment eu lieu. Cela nous a certainement marqués collectivement et ce déclin colore sans doute notre réflexion sur le potentiel de notre ville. Le second déclencheur est de nature économique. Et c’est l’une des statistiques dont je me suis servi dans la préparation de mon livre, Éloge de la richesse. Selon des données comparatives de l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE, Montréal se classe, pour son niveau de vie, au 49ème rang des 75 grandes villes du monde. En Amérique du Nord, Montréal est la 26ème ville sur 26. Ce sera le seul chiffre de ma présentation. Mais il suffit amplement, tant il est stupéfiant. Nous sommes au dernier rang du continent. Pas les plus miséreux, pas les plus malheureux. Car notre niveau de vie moins élevé est en partie compensé par une qualité de vie enviable : moins de pauvreté, moins de violence, plus de culture, un environnement agréable. Mais ces chiffres nous disent quand même que Montréal est la ville qui produit le moins de richesse, celle qui est la moins productive, et celle qui, en bout de ligne, dispose du moins de ressources sur le continent. Il y a moins d’argent à Montréal, pour consommer, pour investir, pour garnir les coffres de l’État. Cette réalité mesurable, je ne l’évoque pas pour qu’on s’autoflagelle, mais au contraire, pour qu’on se réveille. Le troisième déclencheur est de nature politique. Il est toujours frustrant, pour un Montréalais qui croit à Montréal, de voir l’inaction et l’indifférence à l’égard de la métropole des politiciens québécois, tous partis confondus. Mais mon seuil de tolérance a été dépassé au début de l’année quand le ministre des Finances d’alors, M. Michel Audet, a réussi à déposer un document de consultation pré-budgétaire, intitulé « Des régions plus prospères », où il a réussi à ne consacrer que trois pages sur 44 à Montréal et à Québec. Je ne veux pas accabler l’ancien ministre, mais plutôt noter que cette omission illustrait jusqu’à la caricature la coupure entre Montréal et le reste du Québec, le fait que, pour les politiciens, exprimer du souci pour Montréal est une sorte de maladie honteuse. Cet isolement politique est une contrainte dont il faut tenir compte dans la réflexion sur le développement de la métropole. Le quatrième déclencheur est stratégique. Et c’est l’étude que le grand spécialiste du développement des villes, Richard Florida, a réalisé sur la métropole il y a un peu plus de deux ans. En appliquant au cas montréalais sa méthode qui consiste à mesurer les éléments qui font qu’une ville est créative, le spécialiste a déclaré que « Montréal est l’un des secrets les mieux gardés d’Amérique du Nord ». Cette conclusion, il y est arrivé en constatant que Montréal disposait d’atouts significatifs que vous connaissez autant que moi : des industries de pointe, un réseau universitaire de haut niveau, un bassin de main d’œuvre très qualifiée, une vie culturelle riche, une qualité de vie attirante. Ce déclencheur introduit un élément d’espoir, parce qu’il nous rappelle que Montréal dispose d’outils pour réussir. Le cinquième déclencheur est de nature plus théorique. Il s’agit de la multiplication d’études montrant qu’il y a un consensus croissant chez les économistes pour dire que les grandes villes sont plus productives, qu’elles sont le moteur du développement, et que leur développement est crucial. C’est ce que dit une étude de l’OCDE, « Competitive cities in the global economy », c’est ce qu’affirme aussi une grande étude du Conference Board du Canada, pour qui « la prospérité du Canada dépend du succès de nos grandes villes ». La mondialisation a affaibli les États, accéléré les échanges et le déplacement des personnes, augmenté le niveau de concurrence, forcé les sociétés avancées à se redéployer vers le savoir. Dans ce monde nouveau, la création de richesse repose davantage sur les centres urbains, et c’est entre les villes, des cités- États, que s’exerce la concurrence. Ce nouveau contexte place la barre plus haut, et montre que le redressement de Montréal n’est pas seulement souhaitable; il est vital. Il montre aussi que l’enjeu du développement de Montréal, ce n’est pas que le mieux-être des Montréalais, c’est aussi la capacité du Québec et du Canada d’atteindre leur plein potentiel. En ce sens, ce déclencheur introduit un autre élément d’optimisme, car il fournit un argument de poids pour désamorcer l’opposition, souvent artificielle, entre Montréal et les régions, en montrant que le succès de Montréal est pour le bien de tous. Un sentiment d’urgence Qu’est ce qu’on peut conclure de tout cela? Qu’est ce que ces cinq déclencheurs nous disent? Que Montréal ne va pas mal. Que c’est loin d’être la catastrophe. Mais que Montréal pourrait et devrait faire beaucoup mieux. À l’heure actuelle, ce qui caractérise Montréal, ce sont moins ses réalisations spectaculaires que son potentiel. La question centrale qu’il faut se poser, c’est si la métropole sera capable de réaliser ce potentiel. Cette piste de réflexion m’inspire quelques remarques. Premièrement, on peut introduire un autre élément d’espoir, qui tient à la nature même d’un centre urbain. Une ville, ce n’est pas seulement des pierres, des maisons, des rues ou des usines. C’est d’abord ses gens, la façon dont ils vivent, travaillent et interagissent. Les villes sont organiques, elles se comportent un peu comme un être vivant, avec ses hauts et ses bas, ses états d’âme, ses crises. C’est ce qu’on décrit souvent comme le climat. Et ça peut jouer des deux côtés. Une ville peut connaître des périodes de morosité, c’est un peu le cas de Montréal en ce moment. Mais elle peut également connaître des revirements rapides et spectaculaires, accélérer son développement, ou se sortir avec brio d’un trou que l’on croyait sans fond. On l’a vu à Toronto, à New York ou à Barcelone. Tout est donc possible. Deuxièmement, tout est peut-être possible, mais le succès ne tombera pas du ciel. La chance, il faut la fabriquer. C’est ce que nous dit en fait l’étude de Richard Florida, qui nous ramène au verre à moitié vide et au verre à moitié plein. On peut se bercer d’illusions en évoquant tous nos atouts; nous sommes très bons pour ça. Mais n’oublions pas que le fait que les avantages de Montréal soient un secret bien gardé est, en soi, un échec, celui d’une ville qui n’a pas réussi à se mettre en valeur. Cela met en relief la contradiction profonde que vit Montréal. Sur papier, elle a tout pour être dans le peloton de tête. Et pourtant, dans les faits, elle est au dernier rang. Il y a manifestement quelque chose qui ne fonctionne pas. Cela nous rappelle que Montréal a peut-être des avantages, mais qu’elle est incapable de les transformer en richesse. Et notre défi est là. Il y aura de l’espoir pour Montréal à la seule condition que la métropole soit capable d’exploiter ses atouts. En sommes-nous capables? C’est là notre grand défi. Troisièmement, il faut introduire dans notre réflexion un élément d’urgence. Montréal est une ville fragile. Le fait que son niveau de vie soit bas nous dit qu’elle est moins compétitive, et donc plus vulnérable à la concurrence et aux chocs de l’extérieur. Et les études que j’évoquais plus tôt sur le rôle stratégique des villes doivent nous rappeler que Montréal n’est pas seule sur la ligne de départ. Il y a des dizaines et des dizaines de grandes villes en Amérique et ailleurs qui pensent à leur développement, qui mettent au point des stratégies pour être gagnantes dans ce grand combat. Bien des villes ont commencé avant nous et sont en meilleure position que nous. Nous n’avons pas le luxe du temps. Quatrièmement, on peut même aller encore plus loin, et dire qu’il peut y avoir de réelles menaces à l’horizon. Montréal subit des pressions économiques, ne serait-ce que la fragilisation de son industrie manufacturière. Elle entre dans une crise démographique plus marquée qu’ailleurs en Amérique. Elle est le moteur d’une province qui souffre de sous-investissement et qui est menacée par une impasse financière. Montréal, plus encore que le Québec, peut donc frapper un mur. Et peut, si elle ne joue pas bien ses cartes, s’engager dans un cercle vicieux, une espèce de spirale descendante, où l’absence de ressources l’empêcherait d’investir dans ce qui la rendra attractive, ce qui ralentirait encore plus sa croissance, et compromettrait encore davantage sa capacité de se remettre sur pied. C’est ce qu’on appelle le déclin. Et c’est possible. Et donc, la relance de Montréal n’est pas un luxe ou une lubie. C’est une nécessité, une obligation. Parce que le statu quo n’est pas une option. Comptons sur nos propres moyens Il est vrai que la situation de Montréal tient à des facteurs qui dépassent largement la ville. Le retard du niveau de vie de Montréal résulte en partie du fait que le Canada n’est pas particulièrement performant : par exemple, Montréal est peut-être 26ème sur 26 dans le classement de l’OCDE, mais Toronto, au 24ème rang, ne fait pas tellement mieux! Nos résultats s’expliquent aussi par les retards du Québec dans son ensemble par rapport à la moyenne canadienne. Ces retards du niveau de vie s’expliquent largement par une plus faible productivité, d’abord au niveau canadien, et encore plus au niveau québécois. Le rattrapage dépendra donc beaucoup de grands virages que devront initier les gouvernements du Canada et du Québec, qui dépassent largement la capacité d’intervention d’une ville : des mesures pour favoriser l’investissement, notamment par la fiscalité, de grands projets d’infrastructure, des politiques d’innovation, des investissement dans l’éducation. Et cela nous pose le dilemme de la poule et de l’œuf. Le succès de Montréal dépend en bonne partie de décisions qui se prendront ailleurs et sur lesquelle la ville n’a aucun contrôle. À supposer bien sur qu’Ottawa et Québec amorcent les virages qui s’imposent. Jusqu’où peut-on compter sur les autres? Et pouvons-nous nous payer le luxe d’attendre? Il y a deux réponses à ces questions. Pour commencer, le grand Montréal, c’est en gros, au plan économique, presque la moitié du Québec. C’est à Montréal que se trouvent les décideurs, les sièges sociaux. Si le Québec a enregistré d’importants retards, c’est certainement aussi parce Montréal a une bonne part de responsabilités, qu’elle n’a pas assumé son leadership. Il faut se méfier de la tendance à croire que c’est la faute aux autres. Par ailleurs, nous savons que les gouvernements fédéral et provincial ont moins de ressources et de pouvoir qu’avant. Ils ont des obligations multiples et des arbitrages à faire qui les empêchent entre autres de miser sur une ville ou sur une région au détriment des autres. La conclusion, en clair, c’est que personne, ni à Ottawa, ni à Québec, ne se battra pour Montréal. Le seuls qui se battront pour Montréal, ce sont les Montréalais eux-mêmes. Et donc, si nous voulons faire mieux, il faudra compter sur nos propres forces. Bien sûr, les grandes stratégies globales canadiennes et québécoises seront essentielles. Mais en attendant, il faut se demander ce que les Montréalais peuvent faire concrètement, pour accélérer le mouvement, pour contribuer, à la mesure de leurs moyens, à la création de richesse, à l’augmentation de la compétitivé et la productivité, pour influencer, par leurs gestes, un débat qui ne décolle pas assez vite. Les dix travaux de Montréal Et c’est dans cette perspective que je soumets très modestement à votre réflexion dix pistes d’action pour aider Montréal à trouver le chemin du succès. Certaines sont institutionnelles, d’autres portent sur le climat, et d’autres sont des mesures plus concrètes. Cette réflexion a été nourrie par ma participation aux travaux du Comité d’orientation économique de cette chambre au printemps dernier. Ce n’est pas à proprement parler une stratégie, mais plutôt une liste de choses sur lesquelles la communauté montréalaise devrait travailler. Appelons cela les dix travaux de Montréal. 1-La reconnaissance La première de ces actions porte sur les rapports difficiles entre Montréal et le reste du Québec : la méfiance des régions, la concurrence entre la métropole et la capitale, la faiblesse du rapport de forces politiques d’une ville-région où ne se gagnent pas les élections. Tout cela a pour conséquence qu’il est difficile pour les politiciens d’intervenir en faveur de la grande ville. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a voulu dénouer cette impasse en réclamant des outils fiscaux particuliers à travers le pouvoir habilitant. Ce n’était probablement pas la bonne bataille, d’abord parce qu’il est difficile de mobiliser sur un enjeu fiscal, et ensuite parce qu’elle ne va pas au fond des choses. S’il y a une bataille que Montréal doit mener, c’est celle de la reconnaissance, pour faire accepter par les partis politiques, par l’Assemblée nationale, par l’appareil d’État et par les régions, le fait que la métropole joue un rôle unique, que c’est un moteur économique, qu’elle a des responsabilités et des besoins particuliers. Mais aussi que le succès de Montréal est crucial pour l’ensemble du Québec. Le développement de Montréal est une proposition gagnant-gagnant, qui n’a pas à se faire au détriment du reste du Québec. C’est un argumentaire que la métropole pourrait développer avec succès, si elle s’y prend bien, en insistant sur la complémentarité entre Montréal et les régions. Je dois vous dire que j’ai vécu quatre ans à Québec. J’ai même prononcé une conférence et que j’ai déjà prononcé une conférence à la Chambre de commerce de Québec, sur l’avenir de la capitale. Et je ne vois absolument pas de contradiction entre les deux interventions. Il y a amplement de place au Québec pour une métropole et une ville de taille moyenne qui constitue un deuxième pôle urbain. Même si cet enjeu est majeur, je préfère ne pas trop insister sur la question de la reconnaissance, parce que ce débat mène à des effets pervers, encourage la tendance si facile à croire que c’est la faute aux autres et que la solution est ailleurs. 2- Le leadership C’est ce qui m’amène à ma seconde préoccupation, le leadership. Le débat avec le reste du Québec serait plus facile si Montréal pouvait compter sur un leadership fort. Ce terme, je tiens à l’employer autrement qu’on le fait d’habitude dans le débat politique. À l’heure actuelle, on reproche beaucoup au maire Gérald Tremblay son absence de leadership, cela fait partie de la vie démocratique. Mais on oublie qu’on a fait le même reproche à tous ses prédécesseurs, d’une façon qui trahit une nostalgie pour celui dont le leadership ne connaissait aucun fléchissement, Jean Drapeau. Cette croyance voulant que l’essor de Montréal doit reposer sur les épaules d’un seul homme me paraît naive. On oublie commodément le fait que M. Drapeau, avec son leadership sans faille, a présidé avec brio au déclin de Montréal. C’est une mauvaise façon de poser le problème. Le leadership d’un maire est certainement essentiel. Mais le véritable succès ne reposera pas sur un seul homme qui tient sa ville à bout de bras. Le succès provient du dynamisme de la ville et donc de sa capacité de produire des leaders dans l’ensemble des sphères d’activité. C’est cette définition plus large du leadership qui me semble essentielle, dans le monde des affaires, dans celui de l’éducation, en culture. L’existence d’un groupe de leaders capables de parler au nom de la métropole, de défendre ses intérêts. C’est ce leadership qui permettrait, comme je l’ai suggéré au comité d’orientation économique, à Montréal de mener une bataille joyeuse, qui mise sur son succès potentiel, et qui évite comme la peste la revendication misérabiliste et les listes d’épicerie. C’est ce leadership qui donnerait aussi à Montréal le rapport de forces dont elle a besoin. Car le pouvoir politique soutiendra Montréal quand il n’aura pas le choix, quand il ne voudra pas être exclu de la parade. Mais pour cela, il faut d’abord une parade. 3- La cohésion Le leadership contribuera aussi à remplir une autre condition essentielle pour le succès de la métropole, la cohésion. Et je prends le terme dans son sens le plus large, de la cohésion des institutions de la région à celle de ses citoyens. D’abord, sur le plan politique et administratif, Montréal est balkanisée, un monde ingérable, écartelé entre ses arrondissements, ses villes de banlieue, sa ville centre, sa communauté métropolitaine, divisée entre l’île, Laval, la rive-sud, la couronne-nord. Pour créer la cohésion nécessaire, il faut simplifier les structures, mais il faut aussi des projets communs capables de rallier la grande région. Car la métropole, ce n’est pas la ville, ni l’île, mais le vaste pôle urbain qu’est la région métropolitaine. Et c’est à cette échelle qu’il faut développer une culture commune. La cohésion, il faut aussi la susciter chez les citoyens, pour qu’ils aient un sentiment d’appartenance, une fierté de leur ville. J’ai été frappé, dans un voyage récent à New-York, par la façon dont les New-yorkais, de toutes origines, de tous milieux, ont une façon unique de dire « our city ». C’est cette fierté qu’il faut susciter ici. 4- La culture du succès Cette cohésion ne donnera pas grand chose si elle n’est pas canalisée vers un objectif. Que Montréal soit une ville plus prospère, plus dynamique, plus attrayante, qui n’est pas le peloton de queue. Bref, une ville qui réussit, qui se distingue, qui fait mieux que les autres. Cela peut sembler étrange d’avoir à répéter des choses aussi évidentes. Mais au Québec, ce n’est pas une évidence pour tout le monde. La culture québécoise n’est pas une culture de concurrence, et cela a des effets sur la façon de fonctionner de Montréal, son manque d’ambition, sa complaisance. Les Québécois, y compris les Montréalais, ne sont pas encore parfaitement à l’aise avec la concurrence, le dépassement, ou l’excellence. Et pourtant, nous auront besoin de ces traits de caractère collectif, il faudra retrouver l’audace et l’énergie que les Québécois ont exprimé au moment de la révolution tranquille, si nous voulons que Montréal soit une ville vibrante, prospère, qui inspire l’admiration et l’envie. 5-La place du privé Cette recherche du succès ne peut pas se faire sans le secteur privé, car c’est surtout l’entreprise privée qui investit et crée la richesse. Et pour que le privé puisse pendre la place qui lui revient, il faut surmonter la méfiance viscérale d’un grand nombre de Québécois face au monde de l’entreprise, on l’a vu dans plusieurs dossiers associés à ce que l’on a appelé l’immobilisme. Il faut rappeler à quel point les problèmes de Montréal sont liés au sous-investissement, à quel point la richesse, le dynamisme des villes dépendent du succès de leurs entreprises. Il faut donc soutenir sans honte nos entreprises. Mais la confiance, ça se gagne et ça se mérite, et cela exige que les leaders du monde des affaires soient sur la place publique, qu’ils composent avec les nouvelles problématiques, notamment celles de l’urbanisme et de l’environnement, mais qu’ils aillent au front pour exprimer leurs idées et défendre leurs projets. 6- La convergence Mais le succès de Montréal ne pourra pas reposer seulement sur une logique d’entreprise. Les parcs industriels, c’est bien. Mais il faut aussi des parcs! Les atouts de Montréal sont largement liés à ses ressources humaines, ainsi qu’aux divers éléments qui font que la qualité de vie y est grande : son système d’éducation, son urbanisme, ses restaurants, sa vie culturelle, sa relative harmonie sociale. Ces facteurs contribuent au développement économique en faisant de Montréal une ville attirante. Et cela nous rappelle qu’il y a une convergence entre l’économique, le social et le culturel, et maintenant l’environnement. Cette chambre le montre par son implication dans le développement culturel. Le succès économique permet le développement social, en nous donnant les moyens de nos ambitions, mais l’inverse est vrai, les investissements en culture, les programmes sociaux bien faits ne sont pas que des contraintes et des coûts, ils sont des atouts. Une logique d’affaires qui fait abstraction de ces autres réalités ne nous mènera pas loin. 7-La diversité Montréal doit par ailleurs mener une autre bataille, celle de son identité. On décrit souvent Montréal comme une ville multiculturelle. Ce n’est pas faux. Mais ça ne veut pas dire grand chose. Le taux d’immigration de Montréal n’est pas très élevé, et la présence de communautés issues de l’immigration ne la distingue absolument pas des autres grandes villes nord-américaines. Non. Ce qui est unique à Montréal, et ce qui lui donne sa spécificité et sa force, c’est qu’elle est le lieu de rencontre de deux cultures, l’anglaise et la française, qu’elle est, dans les faits, une des rares villes vraiment bilingues en Occident. C’est cette rencontre de deux langues et de deux cultures qui lui donne sa spécificité, qui en fait un point de rencontre entre deux continents, qui contribue à sa créativité et au succès de sa nouvelle économie. Votre chambre, par son histoire, reflète cette réalité. Mais, on le sait, le mot bilingue est encore tabou. Il est temps de corriger le tir, sachant que nous avons fait de grands pas pour la sécurité linguistique des francophones, et sachant aussi que c’est Montréal qui a payé le gros du prix du débat constitutionnel et du débat linguistique. Nous sommes sans doute prêts pour un retour du balancier, pour reconnaître cette réalité sociologique du bilinguisme à Montréal, pour s’en servir comme d’un atout, et pour favoriser une connaissance de l’anglais qui n’a plus à nous menacer. 8- L’éducation Montréal est fière de ses institutions d’enseignement. Nous savons que c’est un des grands atouts de la métropole. Son réseau universitaire fournit une main d’œuvre de haut niveau, favorise la recherche, enrichit la culture urbaine. Mais encore là, nous avons tendance à nous leurrer. La principale de l’Université McGill, Mme Heather Monroe-Blum, dans une conférence devant cette chambre l’automne dernier, a révélé des statistiques alarmantes, que le taux de réussite post-secondaire est en baisse, qu’il y a un déclin de la recherche. Nous sommes fiers de nos universités, mais qu’est ce que nous faisons pour les aider? Nous avons, à Montréal plus qu’ailleurs, une responsabilité collective pour amener les jeunes à aller à l’université et à y rester, pour soutenir les universités dans le débat sur le financement, pour aider financièrement les universités comme la communauté anglophone le fait depuis longtemps, pour multiplier les ponts entre le monde universitaire et les pôles de la vie civile. Et nous avons tous un devoir pour lutter contre le fléau du décrochage, pour valoriser la formation. 9- Le talent Montréal ne fera pas mieux que les hommes et les femmes qui l’animent. Et une de ses grandes batailles dans les années à venir sera celle de la recherche du talent. La métropole doit lutter contre le déclin démographique, qui pose un problème de nature quantitative. Elle est aussi en compétition avec les autres centres urbains pour un enjeu plus qualitatif, attirer et retenir le talent, les professionnels, les spécialistes, des gestionnaires, les techniciens, les étudiants prometteurs. C’est une préoccupation que nous devons sans cesse avoir à l’esprit, dans le débat sur l’immigration, dans les efforts pour intégrer les immigrants et utiliser leur plein potentiel, dans nos efforts pour améliorer la qualité de vie, un élément important du pouvoir d’attraction de Montréal. 10- Des projets mobilisateurs Pour terminer, le dixième de mes travaux, c’est la recherche de grands projets mobilisateurs. C’est souvent autour de grands projets que le revirement des villes a eu lieu, des projets qui frappent l’imagination, mobilisent et définissent, comme l’Expo 67, ou le Big Dig de Boston. Ces projets n’ont pas toujours à être colossaux pour donner des fruits, pensons au renouveau du quartier St-Roch à Québec ou au réseau de tramway à Bordeaux. L’important est moins la taille du projet que son sens, sa capacité d’incarner la ville et de réunir ses citoyens. Montréal devrait chercher dans cette direction, pour identifier des actions qui exprimeraient la personnalité de la métropole, et qui recréeraient la cohésion, notamment entre les habitants de l’île et ceux des couronnes. Je n’ai hélas pas un projet dans ma poche que je pourrais proposer. Mais ce qui m’apparaît clair, c’est que pour que Montréal réussisse, il faut que les citoyens aient le sentiment qu’il y a une direction, qui doit s’incarner dans des gestes concrets. Et pour que ça soit clair, il faut du focus, il faut éviter de se disperser dans une multitude d’interventions. Montréal n’a pas besoin de 130 projets. Mais plutôt de un, deux ou trois. À conditions que ce soient les bons. Éloge du volontarisme Pendant qu’on pense tous à cette idée de grands projets, je voudrais, en guise de conclusion, terminer en répondant à une question que j’ai souvent entendu poser sur l’avenir de Montréal : « Êtes-vous optimiste ou pessimiste ?». En fait, je suis ni l’un ni l’autre. Je ne suis pas optimiste, je ne suis pas pessimiste. Je suis volontariste! Ça va marcher si on fait ce qu’il faut pour que ça marche. Il ne faut pas se demander si Montréal peut, oui ou non, réussir. Il faut se demander si on veut que Montréal réussisse. Et si l’on répond oui, le reste viendra!
  18. Urbania Célèbre Montréal. Urbania présente son émission, diffusé dès l'automne 2007 sur les ondes de TV5 et sur le web à http://www.mtl12.com,'>http://www.mtl12.com, pendant 13 semaines, Montréal en 12 lieux est une série documentaire télé, une expérience immersive en ligne mais surtout une réflexion articulé de manière originale autour de lieux symbolisant la vie urbaine. Si vous n'avez jamais entendu parler d'Urbania, jetez y un coup d'oeil, c'est de la merveille de lecture. http://www.mtl12.com http://www.urbania.ca
  19. Le concours Design Montréal salué Article mis en ligne le 23 août 2007 à 14:42 Soyez le premier à commenter cet article Le concours Design Montréal salué Le concours Commerce Design Montréal a été sélectionné comme l’une des 48 meilleures pratiques parmi 703 candidatures soumises et provenant de 88 pays au 2006 Dubai International Award for Best Practices to Improve the Living Environment de l’ONU-Habitat. Cette récompense souligne l’excellence des projets qui contribuent de façon durable à l'amélioration du cadre de vie. Les meilleures pratiques ont été définies par les Nations unies et par l’ensemble de la communauté internationale comme étant des initiatives qui se sont avérées un succès et qui, entre autres, contribuent de manière tangible et visible à l'amélioration de la qualité de vie des populations concernées. « Par cette prestigieuse distinction, l’ONU-Habitat reconnaît que le programme Commerce Design Montréal constitue un modèle éloquent pour le développement d’une ville durable par ses efforts envers la revitalisation des milieux urbains anciens, le maintien des services de proximité et la promotion d’une mixité sociale et culturelle des quartiers centraux», a déclaré Benoit Labonté, responsable de la culture au comité exécutif de la ville de Montréal. Rappelons que le concours Commerce Design Montréal a primé plusieurs commerces du secteur Ville-Marie, comme le 1000 Atriums ou L'épicier restaurant dans le Vieux-Montréal.. Commerce Design Montréal : un concept qui s’exporte bien! Organisé par la Ville de Montréal de1995 à 2004, Commerce Design Montréal avait pour but de faire valoir auprès des commerçants montréalais les bénéfices d’investir dans la qualité de l’aménagement de leur établissement avec l’aide d’un professionnel qualifié. Aujourd'hui, le concept est exporté et les demandes de transfert d’expertise se multiplient. Depuis 2003, cinq licences ont été accordées à la demande de la Ville de Trois-Rivières, de Saint-Étienne, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille et de Lyon en France, et le District Times Square à New York.
  20. Tout en gagnant votre vie de celle ci, quelle serait-elle? Quel serait votre projet afin de gagner votre vie et aider votre ville. Dans mon cas, ce serait un immense projet de reinsertion sociale/integration des assistés sociaux dans le milieu du travail par le biais de la création d'une entreprise de services (grande echelle, je viserais a terme le 10000 employés), qui serait jumelé a un developpement de logements qui serait fournis aux employés du programme afin que ceux-ci y voient un avantage a rester, travailler et gagner leur revenu plutot que de rester sur le bras du gouvernement.
  21. Montréal parmi les régions les plus créatives et attractives d'Amerique du Nord Montréal International a rendu publique sa publication, les Indicateurs d’attractivité 2007, qui met en valeur les atouts du Grand Montréal. À partir des principaux facteurs de localisation considérés par les investisseurs étrangers, l’ouvrage confirme l’excellente position concurrentielle de la région métropolitaine par rapport à ses principales rivales nord-américaines. « Le Grand Montréal offre une main-d’œuvre hautement qualifiée, des universités et des centres de recherche reconnus sur la scène internationale, un immense potentiel d’innovation, des grappes de haute technologie et une qualité de vie remarquable, le tout à un coût très compétitif », a déclaré le président du conseil d’administration de Montréal International, M. Pierre Brunet. « Dans le contexte de l’économie du savoir, ces facteurs sont déterminants pour un grand nombre de sociétés à la recherche d’un site d’implantation », a-t-il ajouté. Montréal International a ainsi analysé une série d’indicateurs d’attractivité, regroupés comme suit : la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée, l’innovation et la haute technologie, les coûts, la fiscalité et les incitatifs, le climat d’investissement, l’économie et la démographie ainsi que la qualité de vie. « Ces données sont particulièrement utiles dans le cadre de nos mandats de promotion et de prospection des investissements étrangers et des organisations internationales car elles positionnent très avantageusement Montréal en matière de créativité, d’innovation, de haute technologie et de qualité de vie, soit quatre puissants leviers de son attractivité », a déclaré M. Brunet. Une métropole de calibre mondial Comme en témoignent les principaux Indicateurs d’attractivité, la région se hisse souvent dans le peloton de tête des 20 plus grandes régions métropolitaines d’Amérique du Nord et/ou au 1er rang canadien. Parmi les grandes métropoles nord-américaines, le Grand Montréal détient la : - 1ère position pour le nombre d’étudiants universitaires par habitant - 1ère position pour la compétitivité des coûts totaux d’exploitation d’une entreprise - 2e position pour la qualité de vie - 2e position pour la qualité du système de santé et le niveau d’hygiène - 3e position pour le taux d’attraction des inventions brevetées - 4e position pour la concentration d’emplois en haute technologie Parmi les grandes métropoles canadiennes, le Grand Montréal détient la : - 1ère position pour les sommes investies en recherche universitaire - 1ère position pour le nombre d’étudiants et d’étudiants étrangers universitaires - 1ère position pour le nombre de diplômes universitaires décernés à l’ensemble des étudiants et aux étudiants étrangers - 1ère position pour le nombre de centres de recherche - 1ère position pour le nombre de chercheurs et les sommes investies par chercheur - 1ère position pour le nombre de brevets détenus - 1ère position pour le nombre de publications scientifiques en collaboration université/entreprise - 1ère position pour les investissements en capital de risque Pour plus d’information, le document intégral est disponible sur le site Internet de Montréal International, au http://www.montrealinternational.com. À propos de Montréal International Créé en 1996, Montréal International est un partenariat privé-public dont la mission est de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d'accroître son rayonnement international. Montréal International a comme mandats l’attraction d’investissements étrangers, d’organisations internationales et de travailleurs stratégiques, ainsi que le soutien au développement des grappes de compétition dans les secteurs de haute technologie. Il est financé par le secteur privé, la Communauté métropolitaine de Montréal, la Ville de Montréal et les gouvernements du Québec et du Canada. - 30 - Renseignements : Céline Clément Conseillère en communication Montréal International Tél : (514) 987-9390 celine.clement@montrealinternational.comTélécharger ce document
  22. La mairesse d’Atlanta présente sa recette de succès 15:53 | Anne Robert, LesAffaires.com Shirley Franklin, mairesse d’Atlanta, s’adressait au Conseil des relations internationales de Montréal ce matin. A son avis, la prospérité d’une métropole repose sur des investissements massifs en infrastructures publiques et sur l’inclusion des entreprises dans la prise de décision. «Montréal et Atlanta ont beaucoup en commun», dit Shirley Franklin. «Nous célébrons la diversité, nous aimons autant profiter de la vie que faire des affaires». La métropole urbaine dont elle est la mairesse brasse un PIB qui, à lui seul, pourrait classer Atlanta comme le 28ème pays le plus riche du monde. Cette réussite, Atlanta la doit à sa politique d’investissements massifs en infrastructures publiques, notamment en transport. La ville est devenu la plaque tournante du sud-est des États-Unis. Le dernier projet à son actif est le train urbain de 22 miles qui fera le tour du centre-ville et reliera toutes les agglomérations de la métropole. On connaît aussi Shirley Franklin pour ses réalisations dans d’autres domaines tels la remise à neuf du réseau d’égouts de la ville, la construction de logements sociaux ou encore ses projets culturels. Pour mener à bien ces projets, Shirley Franklin a une méthode : impliquer le secteur privé dès les premières étapes de la formulation de politiques pour la ville. «Des dirigeants du privé impliqués dans la réflexion préalable et qui ont contribué à formuler des politiques sont beaucoup plus motivés pour y adhérer et, même mieux, aller les vendre à leurs pairs et lever des fonds pour les réaliser», dit-elle. Elle ajoute aussi que les pratiques saines de transparence et des tests de performance ont conduit à asseoir sa crédibilité et son leadership. La mairesse d’Atlanta veut apprendre de ce qui se fait de bien chez ses voisins et dans le reste du monde. C’est le but de sa visite à Montréal. Ici, c’est la richesse de la vie culturelle qui l’impressionne. Elle veut aussi reproduire le programme de transport vert avec des pistes cyclables dans la ville. Et pourquoi pas, inciter les résidents d’Atlanta à se rendre au travail sur des patins à roues alignées comme les Montréalais.
  23. Presse Canadienne (PC) 18 mai 2007 GENEVE -- Les Japonaises possèdent la plus grande espérance de vie du monde à la naissance, avec une moyenne de 86 ans, tandis que chez les hommes il faut aller en République de Saint-Marin, dans le nord-est de l'Italie, pour obtenir une longévité moyenne de 80 ans, selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi. C'est en naissant au Sierra-Leone que les garçons ont l'espérance de vie la plus réduite: 37 ans, comme pour les filles au Swaziland, alors que les Japonais jouissent d'une longévité moyenne de 79 ans. L'Afghanistan est le pays le plus mortel pour les bébés, avec une mortalité infantile de 165 pour 1 000 naissances, alors qu'elle n'est que de 2/1 000 à Singapour ou en Islande. Mais au Sierra-Leone, la mortalité maternelle s'élève à 2 000 pour 100 000 naissances, contre 1 900/100 000 en Afghanistan et 4/100 000 en Irlande. Entre les deux extrêmes d'espérance de vie à la naissance, ont trouve du côté des femmes Monaco (85 ans), l'Andorre, l'Australie, la France, l'Italie, Saint-Marin, l'Espagne et la Suisse (84 ans), devant le Canada, l'Islande et la Suède (83 ans), l'Allemagne (82 ans), et le Royaume-Uni (81 ans). Les Etats-Unis, le Costa-Rica et le Danemark se partagent la 32e place mondiale, avec 80 ans. Chez les hommes, Saint-Marin précède l'Australie, l'Islande, le Japon, la Suède et la Suisse (espérance de vie de 79 ans), le Canada, IsraJel, l'Italie, Monaco et Singapour (78 ans), et la France, en 12e place (77 ans) avec des pays comme la Nouvelle-Zélande et la Grande-Bretagne. L'Allemagne atteint 76 ans et les Etats-Unis sont ex-aequo avec Cuba et d'autres pays en 33e position, avec 75 ans. Le régime alimentaire est souvent présenté comme l'une des clefs de l'espérance de vie mais l'OMS n'apporte pas d'explication aux chiffres fournis, tout en notant que moins les pays consacrent d'argent à la santé, moins les résultats sont bons en termes d'espérance de vie. L'organisation remarque aussi que l'on fume beaucoup dans les populations les plus pauvres et suggère que la faible espérance de vie de certains pays pourrait être liée à un fort taux d'infections au VIH/SIDA et de tuberculoses.
  24. (29 avril 2007) La Presse Montréal garde une bonne cote internationale, malgré les malaises qui tracassent ses décideurs! La métropole québécoise fait partie des 10 «meilleures grandes villes d'avenir» du continent, selon un magazine édité par le Financial Times de Londres, l'un des groupes de presse financière les plus influents du monde. Et en affaires plus précisément, Montréal est classée dans le top 5 des grandes villes nord-américaines pour le «meilleur potentiel économique», selon le magazine Foreign Direct Investment, ou fDi. Quant à la qualité de vie générale, le magazine classe aussi Montréal parmi les cinq meilleures grandes villes du continent, c'est-à-dire les agglomérations de plus de deux millions de citoyens. Les concurrentes de Montréal dans cette catégorie de qualité de vie sont Boston, Chicago, New York et Toronto!En effet, la métropole ontarienne obtient le premier rang des grandes villes nord-américaines pour la qualité de vie, selon le magazine fDi. Toronto prend aussi le deuxième rang des «meilleures grandes villes d'avenir» du continent. C'est un cran derrière la première, Chicago, et quelques coches devant Montréal, qui obtient le septième rang. N'empêche, la métropole québécoise a de quoi se plaire d'une place parmi ce top 10 établi par un magazine qui rejoint des milliers de décideurs et de conseillers en investissement international, dans les principaux pays industrialisés. D'autant que ce classement, renouvelé aux deux ans par fDi, découle de l'examen d'une soixantaine de données économiques et sociales qui ont été prélevées parmi 108 villes du Canada, des États-Unis et du Mexique. Le classement des villes a été effectué par un comité de six conseillers indépendants provenant de ces trois pays. Les résultats de leurs délibérations sont publiés dans la plus récente édition d'avril-mai 2007 du magazine fDi. Par ailleurs, c'est la première fois que fDi effectue ce classement sur une base continentale, au lieu de le faire au niveau national, comme auparavant. «C'est toujours intéressant de voir émerger des villes, surtout celles moins connues au niveau international. Néanmoins, le succès engendre souvent le succès. Et les villes bien classées tendent à y rester un bon moment», selon Courtney Fingar, directrice de fDi. Par ailleurs, en plus des bonnes notes de Montréal parmi les grandes villes nord-américaines, trois autres villes québécoises se classent dans certaines catégories, parmi les villes de taille moindre. Ainsi, la capitale, Québec, obtient le premier rang continental de fDi pour la qualité de vie parmi les villes de 500 000 à 2 millions d'habitants. Une belle accolade, tout de même, à la veille de son 400e anniversaire de fondation! Parmi les petites villes, c'est-à-dire entre 100 000 et 500 000 citoyens, Sherbrooke obtient le quatrième rang nord-américain accordé par fDi pour la «meilleure promotion de développement économique». Enfin, la ville de Gatineau, voisine québécoise d'Ottawa, obtient le deuxième rang de la «meilleure infrastructure» parmi les petites villes du continent.
  25. La Presse Quelques slogans de villes québécoises, créés comme signature de la municipalité ou pour une campagne de promotion. - Bégin : J'ai le béguin pour Bégin! - Blainville : Blainville, tu m'inspires! - Boucherville : Pour un avenir prometteur. - Cayamant : Là où il fait bon vivre. - Delson : À fond de train. - Granby : La capitale du bonheur. - Lachute : Lachute en harmonie, naturellement! - La Doré : Si on s'y mettait maintenant. - Lanoraie : Pour l'amour de Lanoraie, pour l'avenir de nos amours. - La Plaine : Ville nature. - Laval : Ma ville, mon avenir. - Lévis : Lévis s'active. - Mascouche : La destination gagnante! - Matane : Mon centre-ville, une affaire de coeur! - Manseau : Agir pour accueillir l'avenir. - Mirabel : Une ville à choisir, un avenir à réussir! (slogan de la Ville), et À Mirabel, la vie est belle (promotion résidentielle). - Montréal Arrondissement d'Anjou : Anjou pour la vie. - Montréal Arrondissement de Saint-Léonard : Mon choix de ville (slogan de la ville), et Intensément Saint-Léonard, passionnément Saint-Léonard (campagne de promotion). - Plessisville : Le choix d'une qualité de vie. Repentigny : Complètement ville, totalement nature. - Saint-Ludger-de-Milot : Venir chez nous, c'est y prendre goût. - Saint-Paul-de-Montminy : Bâtir ensemble. - Sainte-Julie : La famille au coeur de Sainte-Julie. - Sherbrooke : Sherbrooke, plus que jamais. - Terrebonne : Une histoire de vie.
×
×
  • Créer...