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  1. La Presse Le vendredi 17 août 2007 La serre tropicale du Jardin botanique est en train de faner. Le toit de verre coule, le sol s'affaisse, et il y a des trous d'infiltration d'eau dans les murs de fondation. Un état de décrépitude avancée au point où le bâtiment est devenu dangereux pour les visiteurs Devant ce constat, la Ville de Montréal a dégagé 1,6 million de dollars cette semaine pour retaper la serre qui n'a jamais été restaurée depuis sa construction, il y a 50 ans. Les travaux débuteront en septembre pour s'échelonner jusqu'au printemps. Le verre sera d'abord retrempé, les murs seront réimperméabilisés et une nouvelle issue de secours sera installée pour répondre aux normes du code du bâtiment. On prévoit aussi refaire les sentiers, les murets et les bassins défraîchis, qui laissent entrevoir plusieurs traces de rouille. La direction du Jardin botanique compte profiter de l'investissement pour revoir le concept tropical qui a vieilli, et acheter des nouveaux végétaux. On explique que la serre est tellement désuète qu'elle n'est plus conforme à la mission de diffusion et d'interprétation des Muséums nature de Montréal, instance qui chapeaute le Jardin, le Biodôme, l'Insectarium et le Planétarium. "Nous voulons une signature plus moderne sur le thème des plantes tropicales alimentaires, explique le directeur du Jardin, Gilles Vincent. Il y aura aussi une passerelle permettant une vue aérienne des plantes. On veut exposer à nos visiteurs l'importance des plantes tropicales alimentaires et les enjeux comme les maladies qui mettent en péril les plantations de bananiers." La serre tropicale en question, d'une superficie de 500 m2, est située au coeur de 10 autres serres d'exposition. Les autres ont déjà été rajeunies, sauf la serre qui abrite les différentes espèces de bégonias, et qui nécessitera une opération de rempotage l'été prochain. À la Ville, on explique qu'un budget de près de 8 millions est prévu au cours des cinq prochaines années pour rajeunir le Jardin ainsi que les installations du Biodôme. Pendant les travaux à la serre tropicale, les plantes seront transférées vers l'une des serres de recherche du Jardin botanique. Il y en a une trentaine, réparties sur un terrain de 75 hectares. Une équipe de 150 jardiniers et horticulteurs veillent à l'entretien des 22 000 espèces et cultivars du Jardin, qui placent l'endroit parmi les cinq plus grands au monde. "Le Jardin botanique, tout comme le Biodôme, demeurent au centre de nos priorités, explique Francine Sénécal, responsable du dossier au comité exécutif de Montréal. Nous sommes bien conscients que le Jardin, qui a célébré ses 75 ans l'an dernier, a besoin de travaux de rénovation." "Bourque, Géranium 1er"L'ancien maire de Montréal, Pierre Bourque, a été directeur du Jardin botanique durant une quinzaine d'années, du début des années 80 jusqu'au milieu des années 90. C'est à lui qu'on doit notamment le Jardin de Chine. Au cours de son mandat, il a donné un nouveau souffle à l'institution en introduisant des thématiques et des événements comme le fameux Bal des citrouilles.Son implication lui a d'ailleurs valu le surnom de "Bourque Géranium 1er". Depuis son retrait de la politique, au printemps 2006, il n'a pas refait d'apparition publique. Et il refuse de se prononcer sur les dossiers montréalais.
  2. L’arrondissement de Verdun amorcera aujourd’hui les travaux de reconfiguration du boulevard LaSalle annoncés lors d’une rencontre de citoyens en mai dernier. L’arrondissement procédera d’abord à un prémarquage puis au marquage de la chaussée et à l’installation de balises servant à identifier le resserrement des voies sur le boulevard LaSalle, et la nouvelle configuration des intersections Bannantyne/LaSalle et Verdun/LaSalle. Ces travaux devraient être complétés au cours de la prochaine semaine. «La reconfiguration du boulevard LaSalle donnera un nouveau cachet à cette artère et améliorera du même coup la qualité de vie des riverains», souligne le maire de l’arrondissement, Claude Trudel. Pour sa part, André Savard, conseiller d’arrondissement et président de la Commission de la circulation et des travaux publics, rappelle que cette nouvelle configuration vise à accroître la sécurité des résidants qui traversent le boulevard LaSalle pour accéder aux nombreux parcs situés en bordure de la rive. De plus, ce réaménagement permettra de réduire la vitesse dans le secteur. Rappelons que les travaux comprennent le rétrécissement du boulevard LaSalle en limitant la circulation à une voie dans chaque sens entre les rues Leclair et Richard. Cette opération sera réalisée par un marquage sur la chaussée ainsi que par l’installation de bacs et de «bollards» (petits poteaux avec des bandes réfléchissantes). Les traverses piétonnières situées aux intersections des rues Rolland, Valiquette et Riverview ont déjà été aménagées au cours des dernières semaines en fonction de ces changements. D’autre part, l’intersection de la rue Bannantyne et du boulevard LaSalle ainsi que celle de la rue de Verdun et du boulevard LaSalle seront reconfigurées. Afin de diminuer les impacts de ce réaménagement pour les résidants de la rue Verdun, un stationnement prendra place devant les bâtiments situés aux adresses civiques 6001 à 6041, rue de Verdun.
  3. Le Journal de Montréal 25/07/2007 Tout est encore à refaire rue de la Commune. Les pavés de pierre ne tiennent pas et la Ville de Montréal doit réparer la chaussée pour une énième fois depuis la pose originale de ces pierres de granite, en 1991. Mais cette fois-ci on parle de travaux majeurs qui coûteront 2 M$ et qui seront financés à parts égales par la Ville et par le ministère québécois de la Culture. Selon Sammy Forcillo, responsable des infrastructures, la Ville entend régler le problème une fois pour toutes en utilisant un revêtement de pavés de béton autobloquants, sur une distance d'environ un demi-kilomètre, entre les rues Saint- Gabriel et De Bonsecours. Des études menées depuis deux ans par SNC-Lavalin et l'Institut de recherche en construction ont permis de réaliser des tests dans la rue de la Commune pour vérifier la résistance de nouveaux produits. Et le gagnant est : le pavé de béton non collé avec du mortier, comme ce fut le cas dans le passé, mais reposant sur un lit de sable granitique garni d'un sable à jointoiement polymérique, tel que décrit dans un document interne de la Ville. Des zones d'essai de ce produit, dans la rue de la Commune, ont résisté non seulement au passage des nombreux camions de livraison et autobus remplis de touristes, mais aussi aux gels et dégels fréquents des hivers modernes! Patrimoine «Le pavé de la rue de la Commune fait partie de notre patrimoine dans le Vieux-Montréal et cette rue est aussi une fenêtre très importante sur la métropole. Il est de notre responsabilité de refaire l'artère dans cette zone à forte concentration touristique et c'est d'autant urgent qu'il en va aussi de la sécurité des visiteurs», a commenté Sammy Forcillo. Les travaux seront réalisés dès cet automne. L'administration espère fermer le chantier avant la fin de 2007, mais elle n'écarte pas la possibilité que les travaux soient complétés au printemps de 2008. Les milliers de briques de granite qui seront enlevées, rue de la Commune, seront conservées par la Ville et serviront à certains aménagements dans des parcs publics
  4. Le Journal de Montréal 24/04/2007 La Ville de Montréal a lancé hier la phase finale des travaux de restauration du monument de Sir George-Étienne-Cartier, dont la facture est évaluée à 3 M$, soit près de 300 000 $ de plus que prévu. Cet imposant monument situé au pied du mont Royal, sur l'avenue du Parc, est le plus imposant et le plus fréquenté de Montréal. Il rend hommage à la mémoire d'un grand homme politique qui a joué un rôle important sur les scènes fédérale et provinciale et qui a participé à la rébellion de 1837. Depuis sa création, au début du siècle dernier, le monument n'a jamais reçu une telle cure de rajeunissement. Pour cette dernière portion des travaux, le comité exécutif a octroyé un contrat de 560 870 $ à la firme Maçonnerie Rainville et Frères, et un autre contrat de 689 400 $ pour la restauration des personnages de bronze aux restaurateurs Dolléans Art Conservation, pour une facture de 1 250 270 $. Terrasse dangereuse La firme Fournier Gersovitz Moss et Associés, qui a préparé les plans de la restauration et qui assure la surveillance des travaux, recevra 240 000 $. D'autres travaux ont été réalisés en 2005 et 2006 pour consolider la structure de béton et la terrasse entourant le monument. La terrasse avait été jugée en très mauvais état il y a quelques années et le site avait été fermé aux joueurs de tam-tam et au public en général pour des raisons de sécurité peu avant le début des travaux. Benoit Labonté, maire de Ville-Marie et responsable politique des dossiers culturels à Montréal, a assisté hier à la «dépose» des 17 personnages de bronze du monument, c'est-à-dire au déplacement des statues pour leur restauration. Il s'est dit enchanté «de la reprise de ces travaux à l'un des endroits les plus fréquentés du Mont Royal», travaux qui devraient être terminés au printemps 2008. Difficultés budgétaires Ce dossier a connu beaucoup de soubresauts depuis l'automne 2004 et, à l'hôtel de ville, on indique que des raisons d'ordre budgétaire expliquent l'étirement de l'échéancier. La restauration du piédestal en granit sera réalisée sur place mais la restauration des personnages, en bronze, sera effectuée en atelier. L'expertise en profondeur en vue des travaux a été réalisée en 2000 par la Ville alors que l'ouvrage présentait déjà des faiblesses. Cette restauration sera financée en parts égales par la Ville et le ministère québécois de la Culture et des Communications.
  5. 15 juin 2007 Coquerelles, moisissures, fuites d'eau, coupures de chauffage; la liste des horreurs est longue dans certains immeubles montréalais. La Ville de Montréal investira 3 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour qu'une équipe de huit inspecteurs se consacre au suivi de 70 immeubles. La Ville de Montréal compte remettre en état 2000 logements insalubres répartis dans 70 immeubles déjà répertoriés. La Place Henri-Bourassa, près de l'autoroute 15, est l'un des immeubles ciblés par la nouvelle mesure de la Ville. La Cour municipale a imposé des amendes de 1 million de dollars à son propriétaire, explique le responsable de l'habitation au comité exécutif, Cosmo Maciocia. Si on calcule de 300 à 350 logements à raison de 2000 à 3000 $ chacun pour les remettre en conditions de salubrité, je pense que ça devient plus intéressant pour le propriétaire de faire des travaux que de payer 1 million d'amendes. — Le responsable de l'habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, Cosmo Maciocia La Ville se chargera de faire exécuter les travaux lorsqu'un propriétaire refusera de le faire en espérant être remboursé. Les associations de locataires et de propriétaires se réjouissent de ce plan d'action. Ils expriment respectivement des réserves. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) estime qu'il faudrait être encore plus sévère envers ces propriétaires. Si un proprio ne fait pas les travaux après avoir reçu plusieurs amendes, il risque de ne pas payer la facture non plus. Ce que l'on souhaite, c'est que la Ville exproprie les propriétaires délinquants ou les saisisse. — Un membre du Frapru, Jean-Claude Laporte De son côté, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIC) regrette que la Ville sévisse seulement contre les propriétaires. Elle souhaiterait que la Ville prenne également des mesures pour pénaliser les locataires négligents.
  6. 25 avril 2007 Scène un prise deux. L’arrondissement de Rosement poursuit sa lutte aux vieux canards à spring et structures de jeu moches. On investira 2 M$ dans quatre parcs de Rosemont–La Petite-Patrie. Comme l'année dernière, le maire André Lavallée a convié le Journal de Rosemont–Petite-Patrie à une tournée dans les parcs du coin, ceux qui feront l'objet de travaux. Cette fois, on vise essentiellement les aires de jeu destinées aux enfants de 5 à 12 ans. Tour du proprio On grimpe à bord de la minifourgonnette de l’arrondissement. Jacques Savard, directeur des travaux publics, prend le volant. Premier arrêt, le parc Beaubien – rue Beaubien, entre la 6e Avenue et la 9e Avenue. Les modules de bois peints en brun, d’une autre époque, feront bientôt place à de rutilants modules. Là, c’est surtout la petite pataugeoire, dans le décor rosemontois depuis les années 1950, et le Chalet des baigneurs qui seront retapés. La pataugeoire conservera la même superficie mais accueillera une nouvelle structure avec des jets d’eau variés. Le petit bassin sera muni d’un système de filtration afin d'assurer la salubrité de l'eau. Le contour de béton et d’asphalte fera place à un nouveau revêtement. L’endroit sera aussi clôturé. Fini les baignades improvisées pour toutou, espère le maire de Rosemont–La Petite-Patrie. Le parc Beaubien se taille la part du lion de toute cette seconde phase du plan de revitalisation des aires de jeu de l’arrondissement: 700 000 $ sont prévus au budget. Les travaux débuteront à la fin de la saison estivale. Parc de la Louisianne On remonte. Direction: le parc de la Louisiane – 31e Avenue et Beabien où l'aire de jeu pour les enfants de 5 à 12 ans sera réaménagée. André Lavallée profite du trajet pour parler du parc Jean-et-Éva-Tremblay, situé dans le secteur Angus, près de la rue Rachel. L’endroit s'est développé il y a une quinzaine d’années, faisant grimper du coup le nombre de bouts de chou dans le secteur. D'où la nécessité de remplacer les structures fatiguées, juge-t-on. Soccer au parc Père-Marquette Le maire Lavallée espère pouvoir refaire entièrement le terrain de soccer du parc Père-Marquette, travaux évalués à 500 000 $. L’arrondissement complète actuellement le montage financier et croise les doigts afin de dégotter, d'ici la fin de l’année, les fonds nécessaires. Plus qu'un vœu pieux, cette réfection est inscrite au plan triennal de l'arrondissement, dans sa planification pour 2007-2009. Des parcs et des sous Les investissements dans les parcs s'inscrivent en droite ligne avec le plan familial des élus locaux qui souhaitent faire de l’arrondissement un petit nid douillet pour tous. Pour que le financement soit à la hauteur des attentes, André Lavallée évalue la possibilité d’élargir le spectre des sources de financement. Pourrait-on courtiser le secteur privé ou compter sur des projets d’entreprises visant l'aide à la communauté, par exemple, afin de les mettre à contribution dans nos parcs? La formule n’est pas définie, mais oui, on réfléchit à différentes stratégies, expose le maire. «Montréal et le gouvernement du Québec contribuent financièrement aux efforts de l'arrondissement. Nous envisageons aussi des partenariats [privés] mais avec des règles très claires», dit-il. Par exemple, pas de privilège pour un promoteur qui déciderait d’investir dans du mobilier urbain, signale André Lavallée. Plantation d'arbres Détour par le parc Lafond. Les petits rigolos qui coupent à travers le parc avec leur voiture, sur le sentier piéton aménagé dans le prolongement de la 15e Avenue, frapperont un mur... de bois. Une cinquantaine d'arbres seront plantés. Avant le terminus, la fourgonnette passe devant la piscine du parc du Pélican, à l'angle de Masson et de la 1re Avenue. Un véritable champ de bataille où s'active encore l'artillerie lourde. L'été dernier, on y a entrepris des travaux de l'ordre de 1,7 M$. «On est dans les temps, on respecte le budget. Les travaux intérieurs et extérieurs ont suivi leur cours cet hiver et la piscine ouvrira comme prévu pour la saison», promet Jacques Savard. L'année dernière, l'arrondissement a investi 8 M$ dans huit de ses parcs. On a principalement rajeuni les aires de jeu pour les enfants de 2 à 5 ans, injecté 3 M$ pour le nouveau parc Jean-Duceppe – sur le site du Technopôle Angus – et investi 2,1 M$ dans le parc Étienne-Desmarteau.
  7. 24 avril 2007 La Presse Les universités sont actuellement le moteur du développement économique de Montréal. C'est du moins ce qu'a soutenu Pierre St-Cyr, urbaniste de l'Université de Montréal, dans une récente allocution à la tribune de l'Institut canadien de l'immeuble au Québec. Les exemples abondent, selon l'urbaniste: l'École de technologie supérieure relance le développement du quartier Griffintown, au sud-ouest de la ville, le campus de l'Université Concordia s'agrandit au centre-ouest et celui de l'UQAM, au centre-est, tandis que l'Université McGill s'étend au pied de la montagne et que l'Université de Montréal doit lancer bientôt un projet de 1,2 milliard à la gare de triage du CP à Outremont. En outre, on ne peut pas oublier les deux projets de centres hospitaliers des universités McGill et de Montréal, de plus de 1 milliard, chacun, ajoute Pierre St-Cyr. Bref, sans les universités, le développement serait en panne. Sans se lancer dans le débat sur le financement des universités, le conférencier répondait ainsi aux critiques selon lesquels le rôle premier des institutions universitaires n'est pas la construction immobilière. Les critiques se sont en effet multipliées, tant de la part du syndicat des professeurs que de citoyens concernés. Pierre St-Cyr parle d'ailleurs lui-même «d'inquisition», après les consultations publiques d'Outremont, et de la «difficulté d'agir» (de réaliser des projets) en raison des exigences croissantes des villes pour les promoteurs.Il faut se rendre compte que l'Université de Montréal, la deuxième au Canada pour la recherche, se retrouve avec un campus trop petit, 76 ans après sa fondation, explique Pierre St-Cyr. Pour sa croissance des 15 prochaines années, l'Université de Montréal doit trouver des locaux additionnels pour 10 000 étudiants, professeurs et employés, souligne-t-il. La population doit plafonner durant cette période, à cause de la démographie, mais pas le nombre d'immigrants et d'étudiants. Depuis les attentats de 2001, les universités du Canada et du Québec recrutent un plus grand nombre d'étudiants étrangers, aux dépens des États-Unis, selon lui. «S'il y a déclin de la population, les étudiants étrangers vont constituer un apport économique important.» À elles seules, les dépenses de subsistance des étudiants des quatre universités de Montréal s'élèvent à 1,3 milliard par année. L'Université de Montréal compte déjà de son côté 30 000 étudiants, 1500 professeurs et 5500 employés. Pour en accueillir 30 % de plus, l'institution a acheté la gare de triage du CP et amorcé les travaux préparatoires de son projet, en octobre dernier, dit-il. L'université prévoit construire progressivement 20 pavillons, des résidences étudiantes avec 1000 lits et 820 condos. Les immeubles d'un total de 275 000 mètres carrés doivent compter huit, six ou quatre étages, selon le cas, et leur livraison doit commencer en 2011. Le quartier dénombre déjà 186 commerces, qui en profiteront car l'université n'en construira pas de nouveaux sur le campus, assure-t-il. Enclavée sur son campus actuel, l'Université de Montréal doit compter sur les terrains de 1,9 million de pieds carrés de la gare de triage pour sa croissance. Cela permettra de régler des problèmes de cohabitation et de pollution par le bruit, notamment pour des propriétaires de condos d'Outremont, dit Pierre St-Cyr. Les ex-terrains du CP comprennent la Tour Atlantic qui, selon Pierre St-Cyr, pourrait être transformée en l'équivalent de l'immeuble Nordelec, dans le sud-ouest de Montréal, où travaillent maintenant 2200 personnes. D'ici l'été, l'université doit attacher le financement de 120 millions pour les travaux préparatoires. Après les consultations publiques, l'institution attend cependant toujours les autorisations de la ville, dit Pierre St-Cyr.
  8. Presse Canadienne Le mercredi 18 avril 2007 L'apport des femmes célibataires dans l'immobilier est notable au Canada. Selon un sondage publié par Royal LePage, les acheteuses de maison célibataires sont nombreuses à vouloir s'adonner à la rénovation. Selon ce sondage, 30 % des femmes célibataires qui ne se sont jamais mariées sont, actuellement, propriétaires de leur maison, comparativement à 45% chez les femmes divorcées ou séparées et 64% des veuves. Les résultats du sondage démontrent aussi que 31% des femmes célibataires qui ne se sont jamais mariées et qui ne sont pas encore propriétaires d'une maison achèteront probablement une maison d'ici trois ans. Pour Lisa da Rocha, vice-présidente au marketing de Services immobiliers Royal LePage, cet apport des femmes dans l'immobilier n'est pas surprenant étant donné que le salaire des femmes est plus élevé que jamais auparavant. Elle ajoute que les femmes ne croient plus qu'elles doivent d'abord trouver l'homme idéal pour qu'ensemble, ils achètent une maison. Les résultats démontrent que 66% des femmes qui ont l'intention d'acheter une maison ne seraient pas intimidées à l'idée de le faire seules. Vingt-cinq pour cent des femmes interrogées ont aussi répondu qu'elles recherchaient une maison en mauvais état et prévoyaient faire les travaux de rénovation elles-mêmes, tandis que seulement neuf pour cent ont déclaré qu'elles engageraient un entrepreneur. Les femmes de Toronto, Halifax et Regina étaient plus enclines à entreprendre des travaux de rénovation domiciliaire que celles résidant dans les autres villes. Le sondage a été réalisé par la société Maritz Research qui a effectué un sondage téléphonique auprès d'un échantillon aléatoire et représentatif composé de 1002 Canadiennes et de 1000 Canadiens de 18 ans et plus. La taille de ces deux échantillons permet d'obtenir des résultats précis à plus ou moins 3,1 % , 19 fois sur 20 dans les deux cas. Les entrevues téléphoniques ont été menées entre le 15 et le 20 février 2007.
  9. un autre exemple pathétique de nos taxes à l'oeuvre au fédéral Complexe Guy-Favreau: le mail se vide 28 février 2007 - 06h14 La Presse Laurier Cloutier Le complexe Guy-Favreau vient d'entreprendre la «revitalisation de son mail commercial», dit la pancarte. Mais dans les faits, les commerces tombent comme des mouches et les locaux se vident. Le mail Guy-Favreau ne comprendra pas plus que la moitié de ses commerces habituels à la fin des travaux, selon les détaillants. Le porte-parole de Travaux publics Canada n'a pas rappelé La Presse Affaires pour commenter les travaux, qui se limiteraient à 1 million de dollars, d'ici la fin du mois prochain (mars 2007). Selon la propriétaire de Marie-Josée Leblanc Opticienne, qui a fini par s'installer au Palais des congrès, de guerre lasse, il ne restera plus que quatre commerces sur 15 au mail Guy-Favreau. Seulement six sur 17 commerces, selon Rosaire Blouin, propriétaire de la bijouterie Création de Sade, qui doit fermer le 15 mai 2007. Pourtant, en face, boulevard René-Lévesque, le mail commercial du complexe Desjardins va très bien, avec 110 commerces, dont Renaud-Bray, Aldo, Le Château et La Vie en rose, et une foire alimentaire pour 1000 personnes. Le mail Guy-Favreau, pour sa part, a fermé sa foire alimentaire, il y a trois ans, et Création de Sade a alors perdu une part importante de son chiffre d'affaires, faute d'affluence. Création de Sade est arrivée au mail Guy-Favreau il y a 21 ans, mais la veille de la Saint-Valentin, Travaux publics Canada a exigé de Rosaire Blouin qu'il vide rapidement les lieux. Les loyers des autres commerces augmentent de 50%, selon lui. «Je n'arriverais jamais à faire mes frais. Je ne vais pas me battre, c'est trop con. Je ne vais pas me casser les roubignoles avec ça. Ça me fais suer, mais je ne suis pas prêt à tuer encore», a lancé Rosaire Blouin. Par contre, Marie-Josée Leblanc a mené une bataille contre Travaux publics Canada, car elle ne pouvait pas déménager facilement sa clinique d'opticienne, avec 30 000 clients. Grâce à l'accès à l'information, elle a raconté en ses propres mots avoir découvert un bordel administratif et avoir été dégoûtée de la mauvaise utilisation des fonds publics. Ce sont des bureaux et des centres de services qui vont occuper la moitié des locaux, selon Marie-Josée Leblanc et Rosaire Blouin. Il ne va rester que Van Houtte, le dépanneur Petit Calumet et quelques commerces. «Depuis 20 ans, ça a toujours été mal géré, c'est épouvantable. Travaux publics Canada et ses mandataires n'ont rien fait. Ça fait 20 ans qu'on a un éclairage de salon mortuaire», a ajouté Rosaire Blouin. Création de Sade n'avait plus qu'un bail au mois depuis deux ans et, ainsi, Rosaire Blouin ne pouvait même pas vendre son commerce, a-t-il dit. Pendant 18 mois, Marie-Josée Leblanc a dû payer deux loyers dans la phase de transition de sa clinique, vers le Palais des congrès. «La planification au mail Guy-Favreau n'était jamais terminée» et l'opticienne ne savait plus sur quel pied danser, pour sa clientèle. Avec les hausses de loyer annoncées, sa clinique n'aurait pas pu survivre, selon elle. C'est ainsi que son voisin du Relais Gourmand a dû fermer, après 23 ans, et a perdu son commerce de 800 000 $, selon elle.
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