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  1. http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?idArticle=2310085665 sent via Tapatalk
  2. Le vendredi 04 juil 2008 Un pont entre Verdun et L'Île-des-Soeurs? Simon Coutu La Presse Après des années de tergiversations, l'arrondissement de Verdun s'est prononcé en faveur de la construction d'un pont de services entre L'Île-des-Soeurs et la terre ferme. Le projet, estimé à entre 15 et 20 millions de dollars, serait réservé aux véhicules d'urgence, aux autobus, aux vélos et aux piétons. Lors de la réunion du conseil d'arrondissement de mercredi, le maire, Claude Trudel, a rendu publiques les conclusions d'un comité de réflexion qui recommande à l'unanimité la construction d'un pont de services. «L'arrondissement ne paiera pas pour ce projet, affirme-t-il. La Ville de Montréal ou le ministère des Transports se chargera des dépenses. On doit aussi faire approuver le pont par la majorité des habitants.» Au printemps, la firme Léger Marketing a sondé l'ensemble des Verdunois. Ils se sont prononcés à 71% en faveur de la construction d'un pont de services. «Si la population est d'accord, que nous ne déboursons pas un sou et que la sécurité est améliorée, je crois que c'est une bonne nouvelle», affirme la présidente de l'Association des propriétaires et résidants de L'Île-des-Soeurs, Juliette Barcelo. Soixante-quatorze pour cent des habitants de L'Île-des-Soeurs approuvent le projet de pont de services. Des résultats qui prouvent qu'ils font preuve de beaucoup plus d'ouverture, selon le maire. «Jusqu'en 2002, il y avait un mouvement pour que l'île se sépare de l'arrondissement de Verdun. On vient de faire un pas de géant.» Le maire Trudel avance que le pont devrait vraisemblablement s'ériger dans l'axe de la rue Galt à Verdun et du boulevard Marguerite-Bourgeoys à L'Île-des-Soeurs. Il aimerait que le projet se réalise dans les délais les plus courts. Le projet résidentiel de l'arrondissement prévoit que la population de L'Île-des-Soeurs passera de 17 000 à 23 000 personnes dans les prochaines années. Bell Canada installera aussi ses bureaux dans l'île en septembre prochain. La pression est grande, mais les Verdunois sont majoritairement contre la construction d'un pont tout usage. Seuls 41% appuient cette idée. Malgré tout, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, craint qu'on n'érige un pont au nom des transports collectifs, pour ensuite y faire passer des voitures. «C'est l'attrape-nigaud habituel du marketing politique. L'idéal serait d'installer un tramway sur le pont. C'est de la fiction de penser que les habitants de L'Île-des-soeurs utiliseront l'autobus.» M. Bergeron se dit toutefois en faveur d'un pont de services. «Il faut construire quelque chose de spectaculaire. Pas un vulgaire pont en béton, dit-il. Mais c'est une bonne idée, ne serait-ce que pour permettre aux Verdunois de voir la beauté de L'Île-des-Soeurs à vélo.»
  3. Autoroute Ville-Marie: deux autres voies fermées Photo archives La Presse Ariane Lacoursière La Presse Dès aujourd'hui, se rendre au centre-ville de Montréal sera plus pénible qu'à l'habitude pour les automobilistes. D'importants travaux de réparation entraînent la fermeture de deux voies de l'autoroute Ville-Marie pour une durée indéterminée. «Lors de nos inspections, nous avons découvert des défauts sous la structure de l'autoroute 720. Nous devons tout d'abord poursuivre certaines inspections. Nous commencerons ensuite à effectuer les premiers travaux dans les prochains jours. Par mesure de prévention, on doit toutefois fermer des voies», explique Claude Paquette, chef de projet pour Transports Québec à Montréal. En analysant la structure suspendue de l'autoroute Ville-Marie, les inspecteurs de Transports Québec ont noté que le béton est dans un état avancé de dégradation à plusieurs endroits. «Dans certains coins, l'acier des armatures n'est pas recouvert. C'est ce qui préoccupe nos ingénieurs. Nous allons remettre du béton là-dessus», assure M. Paquette. Deux voies sont donc retranchées sur l'autoroute Ville-Marie, l'une des principales voies d'accès au centre-ville. En direction est, la voie de gauche est fermée de la sortie Atwater jusqu'à la rue Guy. En direction ouest, la même voie est interdite à la circulation de la rue Panet à la rue Saint-Jacques. Comme si ce n'était pas assez, les deux voies de l'autoroute qui sont déjà fermées à la sortie du tunnel Ville-Marie en direction ouest le resteront. «Cela causera quelques problèmes de circulation, c'est sûr», admet M. Paquette. L'autoroute Bonaventure aussi Les conducteurs devront donc s'armer de patience. D'autant plus que l'autoroute Bonaventure, qui relie L'Île-des-Soeurs au centre-ville, fait elle aussi l'objet de réparations. Aux abords du pont Clément, une voie est en effet retranchée dans les deux directions. Curieusement, Transports Québec n'a pas tenu compte de cette donnée. «L'autoroute Bonaventure relève de la Ville de Montréal. En décidant de fermer des voies de l'autoroute Ville-Marie, on n'a pas considéré ce critère. On a décidé d'agir par mesure préventive. Malgré les inconvénients, on doit finaliser nos investigations et fermer des voies», dit M. Paquette.
  4. CSX investira plus de 100 M$ à Valleyfield Après des années de négociations, l’américaine CSX Transportation, l’une des plus importantes sociétés de transport ferroviaire aux États-Unis, investira plus de 100 M$ dans l’implantation au Québec d’un nouveau terminal intermodal, a appris LesAffaires.com. L’annonce de cet investissement majeur aura lieu ce vendredi, à Salaberry-de-Valleyfield en Montérégie, en présence du ministre des Transports du Québec, Sylvain Gaudreault, et du président et chef de la direction de CSX, Michael J. Ward. L’investissement, qui varie selon les sources entre 100 M$ et 130 M$, permettrait de créer plus de 600 emplois à Valleyfield pendant la construction et quelque 350 emplois permanent une fois les travaux complétés. Une très bonne nouvelle pour cette ville d’un peu plus de 40 000 habitants, encore marquée par la fermeture de nombreuses activités manufacturières ces dernières années, dont celles de Gildan et du manufacturiers de pneus Good Year. Une fois complété, ce terminal est sensé permettre une liaison entre Montréal et tout l’est des États-Unis. Toute la partie entre Valleyfield et l’Ohio à l’ouest, ainsi que la Géorgie au sud, devrait en principe être reliée par une voie ferrée qui offrira des alternatives de transport nouvelles aux entreprises du Québec. Avec ce nouveau terminal de CSX, la grande région de Montréal disposerait d’un nouveau transporteur ferroviaire de marchandises, capable de la relier à des centres comme Cincinnati, Nashville, Atlanta, Birmingham, Baltimore, Chicago et Cleveland. Une alternative en quelque sorte, aux Canadien National (CN) et Canadian Pacific Railway (CP). Le gouvernement du Québec doit participer financièrement au projet. Le ministère des Transports du Québec, notamment, pourrait accorder plus de 6M$ pour le réaménagement d’au moins trois intersections qui croisent l’autoroute 530 et la démolition d’un pont. L'action de CSX Corp se négociait à 21,70$US peu avant la fermeture de la Bourse de New York aujourd'hui, en hausse de 0,91$US ou de 4,35%. Depuis un an, le titre de CSX a reculé de 1,88$US, ou de 8,29%. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport-et-produits-industriels/csx-investira-plus-de-100-m-a-valleyfield/553453
  5. Situé dans Ville Émard, au Sud-Ouest de Montréal, Condos Monk propose 31 unités, de 1, 2 et 4 chambres, de 561 à 1377 pieds carrés, dans un bâtiment au design moderne. Se trouvant à quelques pas du canal de Lachine, dans un quartier chaleureux, très diversifié et en plein renouveau, le projet offre un cadre de vie à la fois paisible, facilement accessible en transports en commun et proche des commerces et autres services. Projet admissible au Programme d’accession à la propriété de la ville de Montréal pour les premiers acheteurs. (Subventions de $4,500 à $12,500) Plus d'information à la page: http://www.condosmonk.com
  6. Publié le 16 mars 2017 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 De nouvelles règles pour les drones récréatifs Le ministre des Transports Marc Garneau annoncera aujourd'hui de nouvelles règles de sécurité qui interdiront désormais de faire voler les drones récréatifs à plus de 90 mètres d'altitude et à moins de 75 mètres de bâtiments, de véhicules ou de personnes, a appris La Presse. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE (http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201703/15/01-5079190-de-nouvelles-regles-pour-les-drones-recreatifs.php#wcm:article:5079190) Joël-Denis Bellavance (https://cse.google.com/cse?cx=004348325735519040616:xugxk9rp5mm&q=Jo%C3%ABl-Denis+Bellavance) La Presse (Ottawa) La prolifération de drones récréatifs dans le ciel aux quatre coins du pays est devenue une menace pour la sécurité publique. Désirant agir avant qu'une tragédie ne survienne, le ministre des Transports Marc Garneau entend serrer la vis aux propriétaires de ces objets volants. M. Garneau annoncera aujourd'hui à l'aéroport Billy Bishop de Toronto de nouvelles règles de sécurité qui interdiront désormais de faire voler ces drones à plus de 90 mètres d'altitude et à moins de 75 mètres de bâtiments, de véhicules ou de personnes, a appris La Presse. En outre, les utilisateurs ne pourront s'amuser avec ces objets dans un rayon de neuf kilomètres du centre de tout aéroport, héliport, aérodrome ou hydrobase où décollent et atterrissent des aéronefs. Enfin, il sera interdit d'utiliser ces petits appareils durant la nuit. Le ministre Garneau confirmera l'entrée en vigueur immédiate de ces nouvelles mesures avec des représentants de compagnies aériennes et de pilotes, de même que des policiers de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de Toronto pour illustrer l'importance d'agir dans ce domaine. La Fédération canadienne des municipalités avait aussi réclamé des mesures plus contraignantes. «L'utilisation de ces drones récréatifs est devenue un véritable fléau. N'importe qui peut se procurer un tel drone pour quelque 350 $ chez Walmart. Il faut imposer de nouvelles règles avant qu'une tragédie ne survienne», affirme une source gouvernementale qui a requis l'anonymat. Ces nouvelles règles toucheront les drones récréatifs dont le poids est de 250 grammes mais n'excède pas 35 kilogrammes. Les propriétaires devront aussi inscrire leurs coordonnées sur leur drone et ils devront rester loin des espaces aériens contrôlés ou règlementés, des incendies de forêt et des zones où des premiers intervenants sont à l'oeuvre. Toute personne qui contreviendra à ces règles de sécurité pourrait se voir imposer des amendes pouvant aller jusqu'à 3000 $. Le ministère des Transports encouragera d'ailleurs les gens à composer le 9-1-1 ou à communiquer avec les forces policières locales s'ils voient des propriétaires de drones récréatifs enfreindre ces règles. Le ministre Garneau a décidé d'utiliser les pouvoirs ministériels que lui confère la Loi sur l'aéronautique pour imposer d'urgence ces nouvelles règles, étant donné que les campagnes de sensibilisation au sujet de l'utilisation sécuritaire des drones près des aéroports et des autoroutes n'ont pas donné les résultats escomptés. Ces nouvelles règles s'appliqueront d'ici à ce que les nouvelles dispositions règlementaires soient adoptées - une démarche qui pourrait prendre jusqu'à un an. Incidents préoccupants De plus en plus, le ministère des Transports et les forces policières sont saisis de rapports d'événements impliquant des drones récréatifs. Des pilotes d'avion qui doivent effectuer des manoeuvres à la dernière seconde pour éviter de frapper un drone alors qu'ils s'apprêtent à faire atterrir leur aéronef. Des automobilistes qui doivent donner un coup de volant pour ne pas être heurtés par un de ces objets volants. Des personnes qui se trouvent dans un parc municipal qui sont blessées après que le propriétaire d'un drone récréatif eut perdu le contrôle de son appareil. Encore récemment, le pilote d'un Airbus A330-343 d'Air Canada qui effectuait la liaison Londres-Montréal a signalé au ministère des Transports qu'il avait aperçu un drone blanc «assez gros», en forme de losange, qui volait à une altitude d'environ de 1600 pieds au-dessus du niveau de la mer (487 mètres), dans les environs du collège Saint-Jean-Vianney, à Montréal, selon un relevé du Système de compte rendu quotidien des événements de l'aviation civile (SCRQEAC). Heureusement, aucun accident n'a eu lieu. En 2016, un hélicoptère qui effectuait un vol entre Saint-Hubert et Mirabel a signalé être passé très près d'un drone, à quelques mètres à peine, alors qu'il traversait les axes d'approche des pistes 24 à Montréal. Les nouvelles mesures ne s'appliqueront pas aux individus qui utilisent des drones à des fins commerciales, universitaires ou de recherche étant donné que ces derniers doivent obtenir des permis de Transports Canada et qu'ils sont déjà soumis à des règles contraignantes. «Au Canada, il y a eu plusieurs incidents préoccupants où des drones ont failli percuter des aéronefs. Nous devons tout mettre en oeuvre pour éviter ce genre d'incidents. [...] Aujourd'hui, en présence de la GRC, de l'Airline Pilots Association, du Conseil des aéroports du Canada, de l'Association des pilotes d'Air Canada et du Conseil national des lignes aériennes du Canada, je prends des mesures sur-le-champ pour mettre en place des dispositions coercitives qui vont protéger les Canadiens et amener ceux qui utilisent des drones à des fins récréatives à le faire prudemment», affirme le ministre, selon un texte du discours qu'il doit prononcer ce matin à Toronto.
  7. LE MINISTRE SAM HAMAD ANNONCE UNE DÉMARCHE CONCERTÉE POUR L'AMÉNAGEMENT DU PARCOURS D'ENTRÉE DE VILLE DE MONTRÉAL Un concours international d'idées en design urbain est lancé MONTRÉAL, le 20 mai 2011 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports, M. Sam Hamad, a annoncé aujourd'hui, dans le cadre du Forum stratégique sur le développement des infrastructures de transport organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, une démarche concertée pour l'aménagement du parcours d'entrée de ville de Montréal. Cela se traduira par la tenue d'un concours international d'idées en design urbain pour le parcours reliant l'Aéroport international Montréal-Trudeau au centre-ville de Montréal dans le corridor de l'autoroute 20. Initiée par le ministère des Transports, cette démarche concertée réunit en une table de travail les représentants des principaux organismes dans ce secteur, soit la Ville de Montréal et ses arrondissements Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce, Lachine, Sud-Ouest et Ville-Marie, les villes de Dorval, Montréal-Ouest et Westmount, la Communauté métropolitaine de Montréal, la Conférence régionale des élus de Montréal, Parcs Canada, Aéroports de Montréal, l'Agence métropolitaine de transport ainsi que le Canadien National et le Canadien Pacifique. « La présente décennie a vu et verra de nombreux projets se concrétiser dans ce corridor, notamment ceux du ministère des Transports. Il s'agit là d'une occasion unique de coordonner l'aménagement urbain de ce corridor et d'obtenir des propositions à la hauteur de nos aspirations », a déclaré le ministre Hamad. Pourquoi choisir le corridor de l'autoroute 20 ? Principale porte d'entrée internationale du Québec, le corridor de l'autoroute 20, entre l'aéroport et le centre-ville, constitue pour de très nombreux visiteurs le premier contact avec Montréal et le Québec. C'est également le décor quotidien de milliers de Montréalais qui y circulent en voiture, en train ou en autobus. Ce secteur de la ville est en effervescence et de nombreux projets autant publics que privés sont appelés à s'y réaliser au cours des prochaines années. Il s'agit donc d'une occasion unique de créer un véritable parcours d'entrée de ville de calibre international pour la métropole. Un concours international d'idées Le concours international d'idées pour le développement d'une vision stratégique d'aménagement du corridor de l'autoroute 20 s'adresse à tous les professionnels en aménagement, qu'ils soient architectes, designers urbains ou urbanistes. Ces professionnels sont invités à former des équipes multidisciplinaires comptant également des artistes, scénographes et spécialistes en transport. Les différentes idées qui seront proposées permettront de mieux définir les possibilités de développement et de dégager les options qui font consensus pour l'ensemble des intervenants. Plus spécifiquement, ce concours international d'idées cherche à réinventer et à harmoniser les liens des multiples composantes de ce parcours et les milieux de vie adjacents. « La tenue d'un concours international d'idées permettra d'obtenir des propositions de visions macroscopiques d'aménagement qui reflètent l'identité et la maturité de Montréal et qui soutiennent sa vitalité. La tenue du concours permet aussi de souligner le 5e anniversaire de la désignation de Montréal Ville UNESCO de design en soutenant les efforts d'accroissement de la qualité du design des lieux montréalais afin d'en promouvoir la viabilité et l'attractivité», a souligné M. Hamad. Le concours sera officiellement lancé le 9 juin 2011 lors d'un appel de participation qui présentera l'ensemble des modalités et les documents qui guideront l'élaboration des propositions. Les équipes auront jusqu'au 7 octobre pour déposer leurs projets. Le ministère des Transports a confié à la Chaire en paysage et environnement de l'Université de Montréal (CPEUM) le soin de piloter le concours international d'idées et l'effort de concertation qui en découle. Fondée en 1996, la CPEUM a pour mission le développement de connaissances et de moyens d'intervention dans les domaines du paysage et de l'environnement. La CPEUM mise, pour ce faire, sur des collaborations étroites avec ses principaux partenaires, dont le ministère des Transports, qui participent aux projets de la CPEUM depuis ses débuts. « Plus que jamais, nos emprises autoroutières doivent s'intégrer de façon harmonieuse dans les milieux urbains dans lesquels elles se trouvent. Une intégration concertée et cohérente permettra à ce parcours de devenir une signature urbaine pour notre métropole», a conclu M. Hamad. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Mai2011/20/c6522.html
  8. Je mets cet article fort intéressant dans ''Actualité'', étant donné que ce genre de nouvelle risque de plus en plus de voir le jour. http://www.lapresse.ca/actualites/national/201403/16/01-4748307-transports-en-commun-88-des-quebecois-veulent-plus-dinvestissements.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1 Les Québécois sont quasi unanimes à penser qu'il faut investir davantage dans les transports en commun, y compris ceux qui ne les utilisent pas. Selon un sondage CROP réalisé pour le compte de l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) en janvier dernier, 88% des répondants, usagers ou non, ont estimé qu'il était «assez» ou «très» important de mettre plus d'argent dans ces services. L'appui au financement accru des transports collectifs croît directement avec l'usage. Ainsi, 98% des répondants qui disent les utiliser souvent, et 94% des usagers occasionnels pensent qu'on devrait les financer davantage. Dans la région métropolitaine de Montréal, où les transports collectifs sont les plus visibles, les plus utilisés et les plus accessibles, ce pourcentage atteint 90% des répondants, et ce, qu'ils soient usagers ou non du métro, des trains de banlieue ou des services de bus. L'appui aux transports collectifs est moins élevé chez ceux qui ne les utilisent jamais, mais tout de même surprenant; 80% des répondants qui ont affirmé n'être pas des usagers de ces services estiment quand même qu'il serait important d'y investir davantage, selon le sondage de l'ATUQ, qui regroupe les neuf plus grandes sociétés de transports en commun du Québec. La population de la région de Québec semble plus tiède qu'ailleurs en province, selon CROP. Son appui à des investissements supplémentaires dans les transports en commun ne dépasse pas 80% des répondants, qu'ils soient usagers ou non. Hors des régions de Montréal et de Québec, l'appui à un financement additionnel des transports collectifs atteint 87% de la population, usagers ou non confondus. Des autobus avant des routes Les opinions largement favorables à une augmentation du financement des transports en commun sont plus nuancées lorsqu'on propose aux répondants un choix de moyens pour «assurer une meilleure circulation sur les routes du Québec». Les investissements dans les transports collectifs sont alors favorisés par 48% des répondants de l'ensemble du Québec, alors que 42% privilégient plutôt la construction de nouvelles routes. Ces résultats sont intéressants dans la mesure où ils ont été exprimés en janvier, soit bien avant la publication de la Stratégie de mobilité durable du gouvernement Marois, en vertu de laquelle des budgets de plus de 900 millions prévus pour la construction routière, de 2015 à 2020, ont été transférés vers des projets de maintien des actifs dans les réseaux de transports en commun de la province. Par ailleurs, 53% des répondants affirment qu'un investissement dans les transports en commun serait de nature à améliorer leur perception à l'égard du gouvernement du Québec, «parce qu'il veut améliorer la qualité de vie de ses citoyens». À la même question, 43% des gens ont affirmé que cela ne changerait pas leur opinion du gouvernement. Un maigre 4% ont exprimé qu'ils auraient une moins bonne opinion du gouvernement du Québec s'il augmentait les sommes consacrées aux transports collectifs. Selon le sondage de l'ATUQ, réalisé par questionnaire sur l'internet à partir d'un groupe web, entre les 16 et 19 janvier derniers, un peu plus de la moitié des 1000 répondants, soit 52%, affirment qu'ils n'utilisent «jamais» les transports collectifs. Ce pourcentage augmente à 71% hors des régions de Montréal et de Québec. Dans la région de la capitale nationale, 62% des personnes sondées affirment ne pas utiliser ces services, alors que dans la région de Montréal, c'est seulement une personne sur trois (34%) qui affirme ne «jamais» utiliser les transports en commun.
  9. http://www.lapresse.ca/actualites/elections-provinciales/enjeux/201403/08/01-4745768-plq-un-traversier-pour-la-rive-sud.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_elections-quebec-2014_1965459_accueil_POS4 Publié le 08 mars 2014 à 09h35 | Mis à jour à 09h35 PLQ: un traversier pour la Rive-Sud Pour décongestionner le réseau routier, Philippe Couillard promet d'instaurer un service de traversier entre Montréal et la Rive-Sud, même si l'Agence métropolitaine des transports (AMT) a rejeté cette idée en 2012. Cet engagement fait partie de la «stratégie maritime» que le chef libéral a dévoilée hier et qui fait concurrence au Projet Saint-Laurent du chef caquiste François Legault (pour plus de détails, lisez le texte «Fleuve: Couillard dans les plates-bandes de Legault»). Le document de 48 pages donne peu de détails sur ce projet de traversier. On peut seulement y lire qu'il s'agit d'une solution pour «décongestionner les accès à Montréal», qui «vivra prochainement les conséquences de vastes chantiers» comme la construction du nouveau pont Champlain. Le coût serait de 10 millions par année. On ne précise pas l'emplacement des quais, la fréquence des départs, combien de personnes pourraient être transportées - des automobiles pourraient l'être aussi, comme pour le traversier reliant Lévis à Québec. La promesse repose sur des «études privées» que le PLQ a refusé de divulguer. Les libéraux disent s'inspirer des navettes fluviales qui existent à Boston. Ils rappellent que le député sortant Pierre Moreau avait lancé l'idée de telles navettes entre Montréal et la Rive-Sud au printemps 2012, à l'époque où il était ministre des Transports. L'AMT avait été chargée d'analyser cette option. Et elle l'avait rejetée. «Chaque fois qu'on a étudié cette mesure, on l'a écartée parce que le rapport coût-bénéfice n'est pas bon, a expliqué à La Presse une porte-parole, Claudia Martin. C'est une mesure qui coûte cher pour le nombre de personnes qu'on peut transporter. Et c'est difficile de mettre en place une mesure comme ça.»
  10. Lancement d'une étude pour élargir l'autoroute 10 Le ministère des Transports du Québec a lancé une étude pour évaluer les scénarios mis à sa disposition pour élargir l'Autoroute 10 entre Brossard, au sud de Montréal et la rivière Richelieu, selon ce que rapporte Radio-Canada. L'autoroute pourrait passer, à partir du boulevard Milan à Brossard, de quatre à six voies sur un tronçon d'une vingtaine de kilomètres. Des voies pourraient aussi être réservées aux autobus. Selon le porte-parole du ministère des Transports du Québec, Réal Grégoire, cette étude d'opportunité représente une première étape en vue de l'élargissement de l'autoroute. M. Grégoire a indiqué que le ministère s'était aperçu, au cours des dernières années, qu'il y avait un accroissement de la circulation à cet endroit. L'étude d'opportunité présentera toute la problématique de la circulation dans ce secteur, a-t-il souligné. Elle permettra aussi d'étudier toutes les solutions qui pourraient être envisagées pour ce tronçon de l'autoroute. Selon le ministère, il est nécessaire d'agir, sans quoi les autres grands travaux, comme l'aménagement de l'échangeur 10-35 et l'élargissement de l'Autoroute 30 seront inutiles. Toujours selon Radio-Canda, l'évalution coûtera entre 250 000 $ et 1 million $ au gouvernement.
  11. http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201306/26/01-4664945-commerce-quebec-allemagne-un-potentiel-gigantesque.php
  12. 62e Congrès de l'UITP en 2017 - Montréal hôte du congrès international sur la mobilité et les transports urbains MONTRÉAL, le 10 avril 2013 /CNW Telbec/ - Montréal a été désignée ville-hôte du 62e congrès international et de l'exposition sur la mobilité et les transports urbains de l'Union internationale des transports publics (UITP), qui se tiendront en 2017, à l'occasion du 375e anniversaire de Montréal. Ce choix est le résultat des efforts conjugués de l'Agence métropolitaine de transport (AMT), de la Société de transport de Montréal (STM), du Palais des congrès de Montréal et de Tourisme Montréal. La nouvelle a été annoncée aujourd'hui à Hambourg, en Allemagne, par le conseil exécutif de l'UITP. Le congrès aura lieu du 13 au 17 mai 2017 et attirera plus de 9 500 délégués et visiteurs provenant de plus de 80 pays, de même que 350 exposants. D'envergure internationale, le congrès générera des retombées économiques évaluées à plus de 13 M$. Finaliste aux côtés de Brisbane en Australie et de Séoul en Corée du Sud, Montréal a été retenue en tant que ville-hôte de ce congrès qui se tient tous les deux ans dans des villes où la mobilité durable occupe une place importante. Pendant cinq jours, une myriade d'acteurs majeurs de l'industrie du transport collectif dans le monde prendront part à des activités de formation, de réseautage et à la tenue d'une exposition dans les installations du Palais des congrès de Montréal. Les partenaires ont également prévu un volet grand public à ce congrès. « Cet événement cadre parfaitement avec la vision de l'AMT de faire la promotion du transport collectif auprès des usagers de la grande région de Montréal. Un tel congrès nous permettra de démontrer notre expertise en matière de planification de projets. Ce sera aussi l'occasion d'échanger de bonnes pratiques sur la gestion des déplacements avec des intervenants de partout dans le monde », a souligné Nicolas Girard, président-directeur général de l'AMT. « C'est à Montréal que nous retrouvons les plus grands utilisateurs du transport collectif en Amérique du Nord et nous voulons travailler à devenir rien de moins que la meilleure société de transport publique au monde dans notre catégorie. Avec tous les projets qui verront le jour d'ici 2017, les voitures de métro AZUR, nos nouveaux bus hybrides et électriques, l'information en temps réel et l'accroissement des voies réservées, Montréal était la ville toute désignée pour recevoir ce congrès » a déclaré M. Michel Labrecque, président du conseil d'administration de la STM. « Au carrefour des grandes infrastructures de transport de la métropole, le Palais des congrès de Montréal est l'endroit idéal pour tenir cet événement », mentionne Marc Tremblay, président-directeur général de la Société du Palais des congrès de Montréal. « Première ville en Amérique pour l'accueil de congrès internationaux, Montréal et le Palais des congrès feront vivre aux délégués de l'UITP 2017 une expérience événementielle qu'ils ne sont pas près d'oublier ! L'équipe est fière de contribuer au succès d'un événement aussi prestigieux ! » ajoute-t-il. « Le 375e anniversaire de Montréal est une occasion unique de célébrer notre ville, mais aussi une opportunité de démontrer au monde entier le savoir-faire et la capacité d'innovation qui distinguent les Montréalais. La venue du congrès UITP en 2017 permettra entre autres à la métropole de se positionner parmi les grandes villes du monde en ce qui a trait à la mobilité et aux transports urbains. Quelle belle vitrine pour Montréal! », ajoute l'honorable Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal. -------------------------------------------------------------------------------- L'UITP en bref L'Union internationale des transports publics (UITP) est l'organisation regroupant les autorités et les opérateurs de transport en commun. Elle représente un réseau international de 3 400 membres situés dans 92 pays. L'UITP compte un bureau principal à Bruxelles et dix bureaux régionaux et de liaison dans le monde entier. Rappelons que les prochains congrès de l'UITP auront lieu à Genève en Suisse le mois prochain et à Milan en Italie en 2015.
  13. Un premier autobus entièrement électrique sillonnera les rues de Laval dès le printemps prochain, a annoncé la Société de transport de Laval (STL) lundi. La STL a reçu le premier véhicule à la fin de l'année dernière, mais elle doit procéder à une série de tests avant de le mettre en service. Il s'agira d'une première québécoise et canadienne, selon la STL. Le véhicule mesure 40 pieds, soit la taille d'un autobus régulier, a été construit par la firme américaine Design Line. L'autobus est alimenté par une batterie à recharge lente dont l'autonomie est estimée à plus de 200 kilomètres. Le président du conseil d'administration de la STL, Jean-Jacques Beldié, estime que l'expérience de son organisme sera bénéfique à toutes les sociétés de transport qui souhaitent électrifier leur réseau de transport en commun. Le projet-pilote de la STL a été développé en partenariat avec le ministère des Transports du Québec, Hydro-Québec et la Société de gestion et d'acquisition de véhicules de transport. Le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, a indiqué que le gouvernement vise une électrification graduelle du transport collectif au Québec au cours des prochaines années. Son collègue député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin, a déclaré qu'il s'agissait d'un pas de plus vers l'indépendance énergétique de la province. http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2013/01/14/004-laval-autobus-electrique.shtml?isAutoPlay=1
  14. Vers une nouvelle culture de la mobilité urbaine Accroître de 16 % les déplacements collectifs d'ici à 2012 Florence Junca Adenot, Responsable du Forum Urba 2015 et professeure au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM Le Devoir édition du lundi 09 juin 2008 La Commission européenne adoptait en 2007 son livre vert sur les transports urbains. La loi cadre québécoise sur le développement durable remonte à 2006. Le concept de mobilité urbaine durable émerge dans un contexte urbain en changement. Les déplacements des personnes et des biens se multiplient et se diversifient dans l'agglomération montréalaise comme ailleurs, alors que la croissance démographique stagne. La pollution atmosphérique, avec ses effets sur la santé, s'accroît. Les coûts économiques et sociaux de la congestion routière grimpent. La raréfaction prévue de l'offre de pétrole entraîne déjà une escalade des prix de l'essence. La recherche d'une meilleure qualité de vie urbaine guide les choix citoyens. Ces phénomènes remettent en question la planification des transports et les modes de développement des villes au cours des 30 dernières années. Les fonds publics québécois récemment injectés fixent à 8 % l'augmentation de l'achalandage des transports collectifs d'ici 2012. C'est insuffisant; 8 % furent atteints de 1998 à 2003, par l'AMT et les organismes de transport de la région de Montréal. Durant cette période, la part des déplacements en transports collectifs s'est maintenue autour de 20 %, en raison de la forte hausse du nombre d'automobiles. Une hausse de 8 % est donc loin d'être suffisante. Une hausse de 16 à 20 % correspond à la cible à atteindre. Mais comment y parvenir? La mobilité urbaine durable Améliorer la fluidité routière par l'élargissement des voies et la construction de nouvelles est un choix du passé. La mobilité et les modes de transport retenus doivent maintenant intégrer des critères d'efficacité économique, de qualité de vie urbaine et de préservation de l'environnement. L'accessibilité sécuritaire et équitable, à un coût raisonnable, aux emplois, aux services, à l'éducation aux loisirs, ainsi que la mobilité durable deviennent deux exigences. Les nouveaux défis du transport des personnes conjuguent dynamisme économique, diminution des émissions polluantes, consommation réduite des ressources non renouvelables et des espaces, et recyclage de ses composants. La localisation des activités des villes est remise en question, afin de parvenir à générer moins de déplacements et à modifier leurs routes, facilitant ainsi les moyens collectifs et actifs. De l'auto aux transports collectifs et actifs Réconcilier la flexibilité offerte par la voiture et les principes de mobilité urbaine durable passe par un changement de culture, tant chez les usagers, les transporteurs et les entreprises que chez les décideurs. Multiplier les transports par bus, train, métro, tramway, les voies réservées sur tous les axes, favoriser la multimodalité et l'intermodalité entre les modes et les services, faciliter l'usage du vélo et de la marche, tout cela offre des alternatives intéressantes et contribue à diminuer les solutions motorisés responsables de 40 % des GES et de la majorité des accidents. L'espace routier libéré aide ceux qui en ont besoin et limite les pertes en heures travaillées, qui atteignent un million annuellement à Montréal. Une offre de transport, meilleure qualitativement et quantitativement, plus souple, intégrée, mieux adaptée aux différents espaces du Montréal métropolitain, passe par une approche imaginative et moins segmentée entre les organismes de transport. Utiliser l'auto autrement Soixante-dix pour cent des citoyens urbains des pays industrialisés voient l'auto comme le meilleur moyen de transport. L'utiliser autrement permet de l'intégrer à la chaîne de transport. Les stationnements incitatifs combinent l'auto et un transport collectif. Le covoiturage, organisé par les programmes employeurs, accroît le taux d'occupation des véhicules (1,2 personne aux heures de pointe), diminue d'autant ceux en circulation, et génère des économies. L'usage des flottes d'autos concilie flexibilité et transports collectifs. Les taxis offrent un transport individuel optimisant l'usage de la voiture. Ces choix requièrent des politiques cohérentes sur tous les plans. Par exemple, ne pas élargir une route pour favoriser la fluidité mais plutôt y insérer des voies réservées aux transports collectifs; ou encore encourager les entreprises, dont 56 % des places de stationnement sont gratuites à Montréal, à les rendre payantes et à assumer les frais de transports collectifs de leurs employés. La mobilité urbaine durable signifie aussi des véhicules moins polluants, utilisant moins de ressources non renouvelables, plus petits en ville. Et à quand l'électrification des trains de banlieue et l'usage de bus et de véhicules électriques ou bimodes dans les parcs d'entreprises et des organismes publics? À quand des stimulants à produire et à acheter des véhicules moins polluants et moins gourmands? Le Québec est un bassin naturel pour ces expériences. Concevoir la ville autrement Trente ans d'aménagement distribuant les fonctions urbaines sur un territoire de plus en plus vaste desservi en auto, a des effets pervers et coûteux sur la métropole, et ce, d'autant plus que les déplacements domicile-travail font plus de place aux déplacements variés, toute la journée. Or, la mobilité urbaine durable appelle à limiter la longueur des déplacements auto et à les éliminer si possible. Un moyen efficace consiste à intégrer les choix d'aménagement, de transports et l'environnement en localisant les activités résidentielles plus denses, les commerces, bureaux, services, parcs autour des pôles de transports collectifs, selon les principes du TOD (Transit Oriented Development) ou du nouvel urbanisme. Cette approche conduit à repenser les quartiers urbains et le modèle de développement des banlieues pour créer des milieux de vie priorisant l'usage des transports collectifs et actifs. Ces nouveaux lieux urbains rendent accessibles, à pied, la plupart des services de proximité. Un chantier collectif stimulant La mobilité urbaine durable est un fantastique chantier collectif et il y a urgence d'agir. Beaucoup de mesures sont peu coûteuses. Les citoyens s'impatientent devant la flambée des prix de l'essence et réclament des interventions. Les médias ont un rôle fondamental de sensibilisation et de vigie à jouer. Les entreprises ont la responsabilité économique et sociale d'aider leurs employés à se déplacer autrement et de changer leurs propres pratiques. Les constructeurs cherchent à rendre moins énergivores et polluants leurs véhicules. Les organismes de transport et leurs consultants sont au coeur du défi de modifier et d'augmenter leurs offres et leurs pratiques. Les planificateurs urbains et ministériels cherchent la voie pour aménager la ville autrement. Le système éducatif forme en ces matières et fait évoluer les connaissances. Enfin, les élus, à tous les niveaux, et au premier rang les élus municipaux, ont la lourde responsabilité de piloter les changements, de décider, et de financer adéquatement ce chantier qui représente un investissement pour l'avenir. La complexité des interventions, la difficulté des choix et la multitude des lieux de décision ne doivent pas servir de prétextes pour retarder ces choix de société incontournables. Lien
  15. Transport en commun: plaidoyer pour une importante hausse des tarifs Bruno Bisson La Presse Les usagers paient-ils assez cher pour utiliser les réseaux de transports en commun dans la région de Montréal? > En graphique: Financement du transport en commun Dans un mémoire présenté la semaine dernière lors des consultations publiques sur le financement des transports collectifs de la Communauté métropolitaine de Montréal, un groupe d'universitaires a proposé de hausser considérablement les tarifs aux usagers pour améliorer la qualité et l'efficacité des services. L'Observatoire sur la mobilité durable, groupe de recherche affilié à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal, recommande ainsi que les revenus en provenance des usagers soient augmentés, jusqu'à ce qu'ils représentent 50% des coûts des services de transports en commun. À l'heure actuelle, les revenus des usagers représentent de 27% à 47% des coûts annuels des services offerts à Montréal et en banlieue (voir graphique). Selon Jean-Philippe Meloche, professeur associé à l'Institut, cette augmentation de la contribution des usagers assurerait des revenus additionnels de 300 millions par année, à l'horizon 2020, aux sociétés de transports en commun de la région. Concrètement, elle se traduirait aujourd'hui par des augmentations de tarifs de plus de 60%, dans la banlieue nord, où les recettes des usagers couvrent seulement 31% du coût actuel des services d'autobus. Les usagers de la Société de transport de Laval, qui assument actuellement 27% des coûts des services, verraient leurs tarifs multipliés par deux. Mais pour la grande majorité des usagers des transports collectifs de la région, qui utilisent les services de la Société de transport de Montréal (STM), «l'augmentation serait d'environ 20%, estime-t-il. En l'étalant sur cinq ans, et en tenant compte de l'inflation, on obtiendrait des hausses annuelles de 6 ou 7%, sur cinq années consécutives». «Une approche doctrinaire» Dans une entrevue à La Presse hier, le directeur général de Transports 2000 Québec, Normand Parisien, n'a pas hésité à qualifier de «doctrinaire» l'approche préconisée dans ce mémoire, parce qu'elle «réduit l'usage des transports en commun à un service commercial», dont la disponibilité et le coût seraient soumis aux aléas de l'offre et de la demande. Cette «approche microéconomique», déplore-t-il, occulte totalement la dimension «sociale» des réseaux de transports en commun qui est très présente à Montréal. «On dirait que c'est tabou et qu'il ne faut jamais en parler, mais il reste que Montréal est une des grandes villes les plus pauvres de l'Amérique du Nord.» Le directeur de la plus importante association d'usagers des transports en commun du Québec estime aussi que des tendances fortes dans l'évolution récente de la clientèle des transports collectifs laissent supposer une chute de la fréquentation s'il y avait une augmentation marquée des tarifs. M. Parisien cite les résultats d'une étude d'Impact Recherche menée à la demande du ministère des Transports du Québec (MTQ) et présentée à Transports 2000 Québec lors de consultations statutaires récentes du MTQ sur son prochain plan stratégique de cinq ans. «La plus importante augmentation de la clientèle provient des étudiants, qui paient un demi-tarif, dit M. Parisien. La part des étudiants qui préfèrent les transports collectifs a grimpé de 50% à 61%, dans les dernières années.» Par contre, dit-il, «les gens qui se déplacent pour se rendre au travail le matin le font encore, dans 80% des cas, en automobile. Une hausse des tarifs ne les incitera sûrement pas à se tourner vers le métro et les autobus». Péages pour automobilistes Tout en rejetant le qualificatif de «doctrinaire», le professeur Jean-Philippe Meloche reconnaît qu'une hausse des tarifs n'est pas une mesure qui incite les gens à préférer le métro ou les autobus à l'automobile. Un péage routier, en revanche, pourrait bien l'être. «Une hausse de tarifs de cette dimension, se défend le chercheur, est impensable si on n'impose pas, en même temps, des péages routiers, pour que les automobilistes paient, eux aussi, leur juste part des vrais coûts de transport.» «On ne peut pas isoler les différents éléments qui composent la circulation, affirme-t-il. Et notre approche, ce n'est pas de faire payer en particulier les usagers des transports en commun. C'est de tarifer équitablement tous les modes de déplacement.» Le modèle proposé par l'Observatoire prévoit ainsi que les automobilistes seraient triplement sollicités, par le péage, par une tarification serrée du stationnement, à l'échelle de la région, et par le maintien d'un taux de taxation «relativement élevé» sur l'essence. http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201205/09/01-4523474-transport-en-commun-plaidoyer-pour-une-importante-hausse-des-tarifs.php Enfin du monde sensée qui sortent du moule des théories toutes faites des 'écoles' urbanistiques. Tout le monde doit payer sa juste part, même si celle-ci n'est a hauteur de 50% du vrai coût.
  16. Avec la densité d'occupation actuelle, la grande région montréalaise ne pourra pas absorber l'augmentation de la population prévue d'ici 20 ans. La solution du Plan métropolitain d'aménagement et de développement: la densification urbaine. À terme, les bungalows sont appelés à disparaître au profit des condos, notamment pour faciliter la desserte des transports en commun et protéger les milieux naturels et agricoles. C'est une tendance lourde déjà en très forte progression, soutiennent les experts. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201110/14/01-4457088-sans-densification-point-de-salut.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B25_A-decouvrir_219_article_ECRAN1POS2
  17. Bizarre qu'il n'y a pas de fil avec tout ce qui se passe présentement au Québec! Les infras coûtent 30-40% plus cher, et on se demande pourquoi on n'as pas assez de routes ou bien qu'ils soient en mauvais état! Pour lancer le débat: Mes solutions, coupons le robinet, baissons les taxes et impôts, il y en aura moins à gaspiller transformons le ministère des transports en agence de transport indépendante... le bidding de contrats d'infras doivent être ouverts à nos voisins d'Ontario/New York/Vermont/etc... ça va faire baisser les prix en titi!
  18. Le iPhone remplace le ticket de métro à New York (BUM) Visa et la ville de New York expérimentent un nouveau système de paiement avec le iPhone. Un peu comme les 10 000 taxis de New York qui sont équipés du système de paiement PayWave de Visa, qui permet à un passager de simplement passer son iPhone devant un lecteur pour effectuer son paiement, la ville essaie maintenant de transposer le même système dans ses stations de métro. Pour mener à bien son étude de faisabilité, le système n'a été installé que sur les 28 arrêts de la ligne longeant Lexington Avenue. Les passagers qui testent le système n'ont qu'à passer leur iPhone devant un lecteur et le tour est joué. Le système PayWave de Visa à l'essai dans le métro new-yorkais pourrait également être testé dans d'autres grandes villes du monde, comme Paris qui serait considérée par Visa comme un bon endroit. La ville de New York et ses transports sont donc maintenant en collaboration avec Visa pour permettre de remplacer les billets de métro par l'iPhone. En plus des taxis et des transports en commun, Visa implantera peut-être son système PayWave dans les commerces de la Grosse Pomme. http://voyage.sympatico.ca/nouvellesactualites/nouvellesvoyagequotidien/le_iphone_remplace_le_ticket_de_metro_a_new_york/54c49953 je me demande si nos nouvelles bornes OPUS pourraient etre patentees pour fonctionner avec ce systeme ? .. ... edit: j'suis pas capable de trouver l'info: est-ce un case appose sur le telephone qui permet cette transaction, ou qqchose d'autre ? la plupart des autre articles que je trouve suggerent que ce serait un case, mais les plus recents, comme celui ci, et celui que j'ai quoter, laissent entendre autrement ..
  19. Tunnels Pourquoi ne remplace-t-on pas les tuiles qui tombent? Dany Doucet Le Journal de Montréal 27/06/2009 11h23 Les tuiles des murs des tunnels Louis-Hippolyte- Lafontaine et Ville-Marie ont beau être de plus en plus nombreuses à tomber par terre et donner une impression de laisser-aller à l’entrée de Montréal, il faudra s’y habituer encore un bon bout de temps. Chose certaine, Transports Québec n’a pas de projet précis pour les remplacer à court terme. Il manque pourtant de plus en plus de tuiles dans ces deux tunnels. Parfois, ce sont des surfaces considérables qui se trouvent dénudées. Cette situation avait d’ailleurs été décriée par le président-directeur général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, en janvier 2007. Dans une sortie publique qu’il n’a plus répétée après avoir froissé l’administration Tremblay, M. Lapointe citait quelques exemples de mauvais entretien néfaste à l’image de Montréal, dont l’esthétisme des tunnels. La situation ne s’est certes pas améliorée depuis, chaque tuile tombée n’ayant pas été remplacée. Un projet d’ici cinq ans «Il est possible qu’on remplace ces tuiles par un autre type de revêtement. On pense que ce sera fait d’ici cinq ans», commente le porte-parole du ministère des Transports, Réal Grégoire. Il n’y a pas moins d’un million de tuiles dans les deux plus grands tunnels de la province. Ces tuiles proviennent d’Italie et elles ont la propriété de réfléchir la chaleur en cas d’incendie. Il en coûterait, semble-t-il, une petite fortune pour les remplacer. Une autre solution Transports Québec cherche donc une autre solution. «On sait qu’il y a ici des produits de remplacement et c’est ce que nous sommes en train d’étudier», dit M. Grégoire. Il existe, par exemple, des revêtements pulvérisés qui ressemblent à des gaines en caoutchouc. Entre-temps, les tuiles qui sont tombées n’ont pas été remplacées depuis longtemps. Certains automobilistes se demandent pourquoi on ne les remplace pas au fur et à mesure. «Ça coûte cher de faire des travaux dans les tunnels, note M. Grégoire. Lorsque nous referons le revêtement, nous rénoverons les murs derrière aussi.» Des travaux importants ont été réalisés ce printemps dans le tunnel L.-H.-Lafontaine, durant quatre week-ends d’affilée. Ces travaux consistaient à remplacer les dalles supérieures des bassins de rétention des eaux situés aux extrémités du tunnel. Si le tunnel n’est pas esthétique, en revanche, sa structure est saine et bien solide, selon les ingénieurs qui l’ont inspectée en long et en large durant ce récent chantier. * Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine a été inauguré en 1967. S'étendant sur 6 km, dont 1,5 km à 27 mètres de profondeur, il est le plus long tunnel sous l'eau au Canada.
  20. Laval La grande séduction version écolo Agence QMI Jean-Louis Fortin 29/04/2009 18h12 La ville de Laval et Vélo-Québec prennent les grands moyens pour inciter les lavallois à utiliser les transports alternatifs à l’automobile. Jusqu’en juillet, ils mèneront une opération de porte-à-porte auprès de 20 000 foyers pour défendre la cause de l’autobus, de la marche et du vélo. Dans le cadre de la campagne Éco Mobile, une escouade d’une trentaine de personnes sillonnera sept quartiers de la Ville pour distribuer des questionnaires, afin de dresser un portrait sur la façon dont les Lavallois se déplacent. À toutes les résidences visitées, ils remettront aussi une trousse d’information comprenant une carte indiquant les secteurs où les Lavallois peuvent emprunter des transports actifs ou écologiques. Finalement, à partir de juillet 2009, les intéressés pourront se rendre au Collège Montmorency pourront emprunter un vélo gratuitement, sur une base hebdomadaire. Un demi million $ L’opération séduction, qui coûtera un demi-million de dollars, sera financée à parts égales par la Société de transport de Laval (STL) et le ministère des Transports du Québec (MTQ), via son programme d’aide à la promotion des transports alternatifs à l’automobile. La STL reconduira aussi son tarif smog pour tout l’été. Entre le 1er juin et la Fête du travail, elle offrira un passage simple à 1$ plutôt que 2,60$ chaque fois qu’Environnement Canada émettra un avertissement de smog. À la STL, on espère profiter de l’initiative pour accroître un achalandage qui était déjà en hausse de 6,4% en 2008, ce qui constituait un record dans l’histoire de la ville.
  21. Aéroports de Montréal - De grands projets en chantier Le Devoir Martine Letarte Édition du samedi 11 et du dimanche 12 avril 2009 Mots clés : Chantier, Projets, Aéroports de Montréal, Investissement, Transport, Montréal L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a investi 300 millions de dollars pour la construction du tout nouveau secteur des départs. Quelque 300 millions de dollars. C'est l'investissement qui a été nécessaire pour la construction du tout nouveau secteur des départs de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau vers les États-Unis, dont l'ouverture est prévue le 20 mai. Mais ce n'est pas tout. Aéroports de Montréal a bien d'autres projets en développement, comme la navette ferroviaire et l'harmonisation du réseau routier. Les nouvelles installations de départ vers les États-Unis de l'aéroport Montréal-Trudeau doivent améliorer le parcours des passagers de différentes façons. D'abord, s'ils devaient auparavant traîner leurs valises jusqu'aux douanes américaines, les passagers devront maintenant les déposer dès l'enregistrement au comptoir de la compagnie aérienne. «Les passagers se rendront ensuite à la sécurité canadienne, dotée d'un tout nouveau système de détection des explosifs à la fine pointe de la technologie, puis, enfin, à la douane américaine», indique Henri-Paul Martel, vice-président, ingénierie et construction, d'Aéroports de Montréal. «Cette nouvelle façon de faire permettra aux douaniers américains de se retrouver devant des passagers déjà sécurisés. Un système automatisé permettra également aux douaniers d'avoir accès à une photo des bagages et à leur poids, et ce sont eux qui auront le dernier mot quant à savoir si les bagages embarqueront dans l'avion.» Grâce à ces modifications, l'aéroport Montréal-Trudeau se conformera aux nouvelles exigences de sécurité des autorités américaines. Les passagers aussi devraient être satisfaits des nouvelles installations, d'après M. Martel. «Le chemin parcouru sera simplifié et raccourci, ce qui était un élément important à améliorer pour la clientèle. Au lieu d'arriver à l'extrémité de la jetée, les passagers arriveront au milieu, par une nouvelle porte.» L'investissement de 300 millions de dollars a aussi servi à l'aménagement d'un stationnement souterrain et de l'enveloppe de la future gare de la navette ferroviaire qui desservira le centre-ville et l'ouest de la ville. Navette ferroviaire Le projet de navette ferroviaire à l'aéroport Montréal-Trudeau ne date pas d'hier. Mais, depuis la fin 2007, les choses progressent plus rapidement. En effet, différents acteurs intéressés à développer le projet -- Aéroports de Montréal, l'Agence métropolitaine de transport, la Ville de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal, Transports Québec et Transports Canada -- se sont alors réunis et travaillent maintenant ensemble. «Pour arriver à réaliser le projet, ça va beaucoup mieux lorsqu'on travaille tous ensemble plutôt que chacun de son côté», affirme Henri-Paul Martel. Aéroports de Montréal croit que, cet été, on devrait avoir choisi le tracé du train. Deux options sont envisagées actuellement. Le tracé du CN, avec la Gare centrale, ou celui du CP, avec la gare Lucien-L'Allier. Toutefois, d'un côté comme de l'autre, les voies ferrées actuelles sont largement achalandées par les trains de marchandises. De nouveaux corridors seront donc construits exclusivement pour les passagers. En attendant d'être prêt à installer le quai, Aéroports de Montréal se sert de l'espace de la future gare comme autre stationnement. C'est bien beau, les stationnements, mais déjà 12 000 espaces sont disponibles à l'aéroport Montréal-Trudeau, et Aéroports de Montréal considère que c'est amplement suffisant. «Nous n'avons pas l'intention d'augmenter encore le nombre de places de stationnement et nous croyons qu'il est grand temps d'améliorer l'accès à l'aéroport Montréal-Trudeau par un moyen de transport beaucoup plus écologique que la voiture. D'où l'intérêt de la navette ferroviaire», affirme Christiane Beaulieu, vice-présidente, affaires publiques, d'Aéroports de Montréal. De plus, la navette ferroviaire permettrait de garantir le temps d'accès à l'aéroport, et ce, peu importe l'état de la circulation ou de la météo. «Nous voudrions que le trajet dure au maximum une vingtaine de minutes et que les départs s'effectuent également toutes les 20 minutes environ», indique M. Martel. Les passagers de l'aéroport Montréal-Trudeau pourront profiter de la fiabilité et de la rapidité de la navette ferroviaire, mais les nombreux employés de l'aéroport pourront aussi laisser leur voiture à la maison pour se rendre au travail. «La navette ferroviaire, c'est une tendance mondiale. Toutes les grandes villes d'Europe ont la leur. Toronto est en train de travailler sur le projet et Vancouver l'aura sous peu. Nous souhaitons la même chose pour Montréal», indique Henri-Paul Martel. Harmonisation du réseau routier Le réseau routier qui dessert l'aéroport Montréal-Trudeau bénéficiera aussi de changements importants. En effet, Transports Québec réaménagera le rond-point Dorval, un investissement de 224 millions de dollars. «Les travaux préliminaires ont déjà été réalisés, se réjouit M. Martel, mais ce mois-ci on commencera les travaux permanents.» Le nouvel échangeur sera élargi et comportera de l'espace pour les voies ferrées destinées aux passagers. De plus, le passage de l'autoroute 20 à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau sera grandement simplifié. L'investissement du gouvernement du Québec est important, mais Aéroports de Montréal devra aussi faire sa part. «Nous allons investir 100 millions de dollars pour effectuer des travaux sur le territoire de l'aéroport. Nous devrons raccorder nos routes à celles de Transports Québec et nous construirons aussi trois viaducs. De plus, nous devrons refaire les entrées de nos stationnements», indique M. Martel. Des travaux importants, donc, mais qui, d'après Aéroports de Montréal, sont nécessaires pour être achevés à la reprise économique prévue en 2010 ou 2011. Parce que, actuellement, l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau n'est pas des plus accessibles. «Nous en sommes tout à fait conscients, et d'ailleurs, la première entente de construction d'un nouvel échangeur que nous avons signée remonte à 1996, indique Mme Beaulieu. Ça fait longtemps que nous voulons améliorer l'accès à l'aéroport et nous sommes prêts à passer à l'action.» http://www.ledevoir.com/2009/04/11/245173.html (11/4/2009 8H40)
  22. Train Montréal - Saint-Hilaire 3000 places de plus Michel Larose Le Journal de Montréal 09/09/2008 08h50 Les usagers de la ligne de train Montréal-Saint-Hilaire auront accès à un départ de plus d'ici la fin du mois, a confirmé Marie Gendron, la porte-parole de l'Agence métropolitaine de transport (AMT). Votre opinion Croyez-vous que cet accroissement de services peut calmer le jeu en attendant l’application du plan d’urgence de la ministre Boulet? Cet accroissement de services était déjà prévu dans le plan vert du gouvernement et non dans le plan d'urgence annoncé par la ministre des Transports, Julie Boulet, en juillet, pour contrer la hausse du prix de l'essence et faciliter l'accès au transport en commun dès septembre. «Le plan d'urgence a encore des étapes à franchir», s'est limité à dire le porte-parole de la ministre, Daniel Desharnais. Le comité ad hoc formé par l'AMT et les sociétés de transports de Laval, Montréal et Longueuil a remis au Ministère ses propositions au mois d'août, a précisé Marie Gendron. «Mais il est difficile de faire une proposition sans connaître le budget attribué à ce plan d'urgence et sans connaître sa durée», ajoute-t-elle. Par exemple, pour ajouter une rame de voitures sur la ligne Candiac, Delson, Montréal, la compagnie ferroviaire CP demande 21 M$ pour payer les infrastructures de signalisation, a expliqué Marie Gendron. En attendant que le plan d'urgence soit annoncé, les usagers de la ligne Montréal-Saint-Hilaire auront accès à une nouvelle rame, matin et soir. Ces deux départs ajoutent 3 000 places de plus. Les 12 voitures de passagers et les quatre locomotives louées à son partenaire américain, New Jersey Transit, sont actuellement remises à niveau dans les ateliers ferroviaires de Pointe-Saint-Charles. Les coûts d'exploitation de ces voitures seront de 3,245 M$ comblés à 50 % par le gouvernement du Québec.
  23. Publié le 17 février 2009 à 05h00 | Mis à jour le 17 février 2009 à 06h30 «Montréal est complètement désorganisé», affirme Louise Harel Éric Clément La Presse Pour Louise Harel, pas question de regretter les fusions municipales que le gouvernement péquiste a mises en oeuvre en 2001. «Sur 61 fusions, 57 se sont bien déroulées, alors ça demeure un succès», dit-elle. Selon l'ex-députée d'Hochelaga-Maisonneuve, l'échec du processus municipal dans l'île de Montréal n'a pas commencé avec les défusions à la fin de 2005, mais à l'automne de 2003 quand, au cours d'une fin de session parlementaire où l'esprit était « plus aux tourtières qu'à autre chose», le gouvernement de Jean Charest a utilisé le bâillon pour faire passer plusieurs lois, dont une qui a transformé la Charte de la Ville de Montréal. «C'est là qu'a commencé la Grande Désorganisation avec un G et un D majuscules, dit-elle. Personne ne l'a vue venir. La modification de la charte a transformé la ville en une fédération de quasi-villes. Et cette modification s'est faite avec la résignation de Gérald Tremblay.» Le casse-tête des parcomètres Selon Mme Harel, les incohérences que constatent les Montréalais dans la métropole, lors du déneigement, sur la propreté, avec les différentes tarifications de parcomètres, viennent du fait que les arrondissements ont trop de pouvoirs. Et ces pouvoirs ont déstabilisé la Ville qui compte aujourd'hui 20 maires. «Les arrondissements ont été créés sur le modèle des villes de banlieue, dit-elle. On est passé de présidents d'arrondissement à des maires d'arrondissement élus au suffrage universel. Ces maires ont des pouvoirs étendus. Ils ont tous des cabinets, des budgets de relations publiques et font même des relations internationales. Ils ont le pouvoir d'embaucher. Même le directeur général de l'arrondissement n'est plus choisi par la ville centre.» Mme Harel dit voir «tous les jours cette désorganisation». «Au coin de la rue Ontario et du boulevard Pie-IX, je vais dans un café. Si je me gare sur Ontario, le tarif du parcomètre est différent de celui sur Pie-IX. Car sur Ontario, l'arrondissement a juridiction alors que sur Pie-IX, c'est la ville centre. C'est incohérent. Pour le déneigement, la ville centre n'a plus le dispositif qui, avant 2003, permettait de centraliser les actions en cas de besoin.» Louise Harel ne comprend pas que le plan d'urbanisme soit confié aux arrondissements. «Vous vous rendez compte? C'est la porte ouverte à toutes les incohérences, dit-elle. Avant, tout grand projet devait passer nécessairement devant l'Office de consultation publique de Montréal. Comme ministre des Affaires municipales, je l'avais imposé à Pierre Bourque. Et c'était même dans le rapport que Gérald Tremblay avait préparé avec un comité à la demande de M. Bourque. Ça a bien changé par la suite...» Mme Harel dit qu'elle «a rêvé cette ville avec moins d'inégalités et moins d'iniquités entre les arrondissements». Avant 2003, un dispositif, dit-elle, réduisait les écarts financiers entre arrondissements. «Ce n'est plus obligatoire aujourd'hui. Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est la loi 22.» Selon la loi 22, adoptée en juin dernier, les 15 villes reconstituées de l'île n'ont plus à débourser 30 millions par année pour les infrastructures et les équipements de Montréal. La somme est assumée par Montréal, en fait avec l'argent que Québec a donné à Montréal dans le cadre de son nouveau statut juridique de métropole. «Ces 30 millions qui proviennent de tous les Québécois, et notamment de 130 villes dévitalisées, permettent aux villes de banlieue de baisser leurs taxes, dit-elle. Charest a acheté la paix avec les villes défusionnées avec ça. Ces 30 millions auraient mieux servi pour la décontamination des sols des quartiers ouvriers ou pour revitaliser Montréal-Nord et d'autres quartiers.» Un appui nécessaire Toutefois, Mme Harel espère que Québec et Ottawa continueront d'appuyer financièrement la métropole. «Comme on l'a vu à Québec de façon très concluante, l'apport d'investissements publics est nécessaire pour obtenir des investissements privés. Par ailleurs, il faut investir dans les transports en commun. Même sous Bush, les investissements américains en transports en commun étaient supérieurs à ceux du Canada. À Montréal, il faut plus de voies réservées pour les autobus et les taxis.» Elle pense que le plan de transport de Montréal est intéressant, mais constate que les infrastructures routières vont chercher la plus grande partie des investissements publics québécois. D'ailleurs, elle est en faveur du retour des péages sur les autoroutes pour financer les transports en commun. Et elle pense que leur disparition, une décision du Parti québécois, était «une erreur».
  24. L'auto électrique arrive François Cardinal - La Presse 18 novembre 2008 | 08 h 35 Le développement de l'auto hybride rechargeable inciterait la société d'État à investir le secteur du transport, selon les personnes consultées, mais aussi l'électrification à venir de certaines portions du réseau des transports en commun de Montréal (train de banlieue, tramway, etc.) et l'expérience réussie d'Électricité de France (EDF). L'auto électrique rechargeable est pour demain, et Hydro-Québec se prépare en conséquence en misant sur la création prochaine d'une unité consacrée au transport. On promet une réduction des émissions polluantes ainsi que d'intéressantes économies pour les automobilistes. Hydro-Québec se prépare à prendre le virage du transport électrique en s'attaquant autant à l'auto qu'aux transports en commun. Selon les informations obtenues par La Presse, la société d'État envisage de créer une unité consacrée exclusivement à cette question, ce que certains voient comme un premier pas vers une implication financière accrue dans ce secteur. Hydro-Québec refuse de confirmer la création de l'unité, se contentant de dire qu'il s'agit d'une «possibilité». Mais l'enthousiasme affiché hier par le président de la société laisse croire à un virage prochain. Thierry Vandal a indiqué, lors du 4e sommet Québec-New York qui se tenait à Montréal, que l'auto électrique rechargeable allait bientôt révolutionner le transport, grâce aux importantes percées technologiques des dernières années. Le développement de l'auto hybride rechargeable inciterait la société d'État à investir le secteur du transport, selon les personnes consultées, mais aussi l'électrification à venir de certaines portions du réseau des transports en commun de Montréal (train de banlieue, tramway, etc.) et l'expérience réussie d'Électricité de France (EDF). «Il y avait dans le passé une légende urbaine qui courait chez Hydro-Québec, selon laquelle l'électrification des transports augmenterait considérablement la demande en électricité. Or les analyses récentes prouvent le contraire, ce qui pousse Hydro à vouloir s'impliquer davantage», confie un expert de la question. Une analyse d'une filiale d'Hydro-Québec (IndusTech), dont nous avons obtenu copie, confirme cette affirmation. On y évalue que l'électrification du quart du parc automobile du Québec (1 million de véhicules) ferait augmenter la consommation d'environ 2,3 TWh (2,3 milliards de kWh). Cela représenterait une infime portion des ventes annuelles d'électricité au Québec, soit 1,3% des 173 TWh livrés l'an dernier. Notons que la centrale Péribonka pourrait répondre à elle seule à cette nouvelle demande. Dans le même sens, le consultant Pierre Langlois évalue pour sa part, dans Rouler sans pétrole, un essai publié la semaine dernière aux éditions MultiMondes, que l'électrification des trois quarts du parc automobile québécois ferait augmenter d'au plus 7% la demande d'Hydro-Québec, parce que les autos consommeraient de l'électricité en dehors des pics de demande. Transports collectifs Cela dit, la priorité d'Hydro-Québec ira d'abord à l'électrification des transports en commun, selon nos sources, car ce chantier verra fort probablement le jour plus tôt. L'Agence métropolitaine de transport de Montréal (AMT) compte, par exemple, électrifier le réseau de train de banlieue, ce que confirme l'achat récent de locomotives de type bimode. Aux trains pourrait s'ajouter, éventuellement, l'implantation d'un réseau de tramways à Montréal. Ainsi que la mise en service d'un réseau d'autobus électriques en site propre, appelés «service rapide par bus», sur les boulevards Pie-IX et Henri-Bourassa. «Hydro-Québec veut visiblement devenir une force de proposition active des transports électriques, comme l'est devenue Électricité de France ces dernières années, estime Pierre Lavallée, directeur du développement international au tout nouveau Centre national du transport avancé. EDF est en effet devenue très active derrière chacune des propositions des villes de France, que ce soit l'implantation de tramways ou de trolleybus.» Bénéfices Selon l'évaluation d'IndusTech, l'électrification d'un million de véhicules au Québec se traduirait par une réduction de 3,4 millions de tonnes de gaz à effet de serre par année. Cela est énorme, quand on sait que le secteur du transport émet bon an mal an quelque 34 millions de tonnes. Autre avantage: les futurs propriétaires d'automobile électrique feront des épargnes substantielles. S'appuyant sur le coût de l'essence et de l'électricité en date du 24 avril, IndusTech conclut qu'un automobiliste parcourant annuellement 18 000 km paierait 1677$ s'il était alimenté en essence, et 186$ s'il était alimenté en électricité. Soit neuf fois moins. ET SI LE QUART DU PARC AUTO ÉTAIT ÉLECTRIQUE > Nombre d'autos : 1 million > Distance annuelle moyenne 18 000 km Consommation annuelle d'énergie > Véhicule électrique: 2,3 milliards de kWh > Véhicule à essence: 1,4milliard de litres COÛT ANNUEL D'ÉNERGIE PAR VÉHICULE (en date du 24 avril 2008) > Véhicule électrique: 186 $ > Véhicule à essence: 1 677 $ > Rapport électricité/ essence: plus de 9 fois moins cher Réduction des gaz à effet de serre: 3,4 millions de tonnes par année Source : IndusTech, filiale d'Hydro-Québec
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