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  1. Le tourisme montréalais à l'heure de la mondialisation 18 août 2008 - 06h39 La Presse Jean-François Cloutier Carl, portier au Hilton Bonaventure de Montréal, parle de plus en plus souvent français au travail. Il utilise aussi l'espagnol davantage quand il dépose les valises de clients mexicains dans leurs voitures. À l'inverse, il rencontre de moins en moins d'Américains. Et ce n'est pas une simple impression. L'expérience du portier traduit les mutations qui touchent l'industrie hôtelière montréalaise. L'été en cours n'échappe pas à un portrait qui se précise année après année. «Des Français, y en a beaucoup, surtout de Paris», dit Robert Rioux, chauffeur de Skyport qui fait la navette entre des hôtels du centre-ville et l'aéroport. Quand La Presse Affaires lui a parlé, il embarquait une équipe d'agents de bord du transporteur allemand Lufthansa. Il pourrait bientôt avoir comme clients de plus en plus d'agents de bord chinois, indiens, émiratis... «On est à l'ère de la mondialisation, dit Pierre Bellerose, vice-président de Tourisme Montréal. Avant, le tourisme à Montréal était essentiellement nord-américain. Maintenant, il vient aussi d'Europe, de la Chine, de l'Amérique du Sud.» Bond de 6,7% Des statistiques de l'organisme révèlent que le nombre de touristes d'outre-mer a fait un bond de 6,7% en 2007, pour un total frisant le million de visiteurs. Cette croissance a permis de compenser en partie une baisse de 5% du nombre de touristes américains. Et ce pourrait n'être qu'un début. Le tourisme chinois reste sous-développé en regard du potentiel d'un pays de 1,3 milliard d'habitants en pleine croissance. C'est sans parler de l'Inde et de son milliard de citoyens de plus en plus riches. «Les marchés chinois et indien pourraient fournir des apports phénoménaux de touristes dans les années à venir», croit Gilles Larivière, de la firme de consultants en tourisme Horwath. Selon lui, la proportion de touristes américains continuera de baisser dans les prochaines années: «En nombre absolu, il va peut-être y avoir une hausse des touristes américains mais, globalement, leur poids sera moins important», croit-il. Moins d'Américains Pour l'instant, l'industrie touristique montréalaise peut dire merci aux touristes dits internationaux. Effarouchés par la montée du huard et les contrôles accrus à la frontière, les Américains désertent la métropole: «On voit des baisses de 5% depuis 2002. Bout à bout, ça finit par faire pas loin de 30%», explique M. Bellerose. «La chambre qui leur coûtait 99$ leur coûte maintenant 159$. Ils ne sont pas forcément conscients du taux de change mais ils voient la différence dans le prix des forfaits qu'on leur propose», avance M. Larivière. Selon lui, les touristes qui venaient du Nord-Est des États-Unis en automobile sont les plus susceptibles de changer leurs habitudes: «Il y a confusion sur la question de savoir s'il faut un passeport pour entrer au Canada», déplore William Brown, de l'Association des hôtels du Grand Montréal. Heureusement, le Québec a la cote auprès des Français, qui profitent de la force de l'euro. M. Bellerose observe aussi une «croissance exceptionnelle» des visiteurs mexicains. En dépit de cela, la plupart des experts s'attendent à de moins bonnes affaires en 2008: «La hausse du nombre de visiteurs d'outre-mer ne devrait pas permettre d'absorber toute la baisse du tourisme américain cette année», craint M. Bellerose. À plus long terme, de nombreux chantiers témoignent cependant de la confiance des investisseurs. Entre 2007 et 2011, 4000 chambres d'hôtel auront été ajoutées dans la métropole. Nombre des nouveaux hôtels sont d'ailleurs financés par des capitaux... européens et moyen-orientaux.
  2. Important déclin du nombre de touristes au Canada Montréal (La Presse) Joshua Clipperton Presse Canadienne Toronto Le Québec n'est pas la seule région canadienne touchée par la baisse du tourisme. Les trois principales destinations touristiques au pays, Montréal, Toronto et Vancouver, font toutes état de déclins significatifs du nombre de visiteurs en juillet. Les responsables du tourisme montréalais s'attendent à accueillir environ 7,8 millions de touristes cet été, pour un apport de près de 2,7 milliards $ - mais c'est moins que d'autres années, d'après John Dunn, le vice-président exécutif de Tourisme Montréal. Selon lui, toutes les conditions sont réunies pour nuire au marché canadien du tourisme cet été: prix record de l'essence, force du dollar canadien, règlements américains sur les passeports et ralentissement de l'économie mondiale. Bien que les visiteurs venus d'Europe et d'Amérique du Sud se fassent plus nombreux, ils ne suffisent pas à combler le vide laissé par les Américains qui choisissent de rester chez eux à cause de la faiblesse de l'économie et du coût élevé de l'essence à la pompe, ajoute-t-il. Vancouver attire habituellement à peu près 8,7 millions de touristes par an, qui y dépensent 3,7 milliards $. La ville a reçu six pour cent de moins d'Américains cette année, comparativement à l'an passé, selon le bureau de tourisme de la ville. Sur une période d'un an, c'est significatif, estime Walt Judas, de Tourism Vancouver. Toronto, qui a accueilli 10,6 millions de visiteurs, et bénéficié de dépenses de plus de 4 milliards $, en 2007, a connu un bon début d'été en 2008, mais cette tendance s'est estompée depuis, indique le responsable du tourisme torontois, Andrew Weir. Les dernières données de Statistique Canada datent de mai 2008 et montrent qu'au cours des cinq premiers mois de l'année, le pays a reçu près d'un million de visiteurs de moins qu'à la même période en 2007 - soit un recul de 10 pour cent. De leur côté, les Canadiens ont été plus nombreux à choisir de passer leurs vacances à l'étranger. Entre janvier et mai, près de 2,5 millions de Canadiens de plus sont sortis du pays qu'à la période correspondante en 2007, un bond de près de 13 pour cent. En revanche, certaines parties des Maritimes s'en sont un peu mieux tirées que le reste du pays. La Nouvelle-Ecosse a notamment enregistré une légère hausse de ses touristes au cours de l'année qui s'est terminée en mai 2008. Le temps pluvieux qu'ont connu le Québec et l'Ontario a aussi affecté le tourisme, selon Greg Klassen, de la Commission canadienne du tourisme. En 2007, le tourisme a contribué pour 28,6 milliards $ au produit intérieur brut du Canada, a précisé M. Klassen.
  3. La saison touristique s'annonce moche au Canada, sauf à Québec qui fête à plein, malgré la hausse subite de l'essence. Pour en lire plus...
  4. De plus en plus de chambres d'hôtels à remplir 3 juillet 2008 - 06h00 La Presse Laurier Cloutier Agrandir L'hôtellerie se développe par vagues irrégulières, plutôt que graduelles, explique Gilles Larivière. Photo: Archives La Presse Grossir caractère Imprimer Envoyer Partager facebook digg del.icio.us Google La saison touristique démarre plutôt bien à Montréal, mais le taux d'occupation de l'hôtellerie pique du nez après l'ouverture de plusieurs nouveaux établissements. Cliquez pour en savoir plus : Tourisme et loisirs | Hôtels et hébergement | Gilles Larivière | William Brown | Pierre Bellerose | Association des hôtels du Grand Montréal | Tourisme Montréal | Horwath Horizon Consultants En outre, les projets d'hôtels se multiplient encore. «Je ne sais pas quand tout ça va s'arrêter, c'est inquiétant», déplore William Brown, vice-président principal de l'Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM). «Chaque semaine semble amener son projet hôtelier», renchérit Pierre Bellerose, vice-président à la recherche de Tourisme Montréal. «Le taux d'occupation risque de baisser encore à Montréal», reconnaît Gilles Larivière, président de Horwath Horizon Consultants, qui demeure relativement confiant. La saison a commencé avec le Grand Prix F1, avec 319 000 amateurs présents, comparativement à 272 000 il y a huit ans, souligne Pierre Bellerose. Et le Festival de jazz attire les foules encore cette année. Mais William Brown ne prévoit pas de rebond du taux d'occupation cette année, après sa chute en mai 2008, de 75% à 70%. «Toute une baisse», dit-il. Les données préliminaires de juin 2008 doivent plutôt confirmer, aujourd'hui, une autre baisse du taux d'occupation. Depuis le début de l'année, ce taux n'atteint pas 60%, selon lui. «C'est plus énervant pour 2009 et 2010 en raison des ouvertures d'hôtels prévues d'ici 18 mois», ajoute Gilles Larivière. Par contre, «Montréal a su, depuis quatre ou cinq ans, mieux que les autres villes du pays, remplacer les pertes de touristes américains par des gains de visiteurs du Canada et du Québec», souligne le président de Horwath Horizon. Pierre Bellerose a dressé une liste de sept ouvertures majeures d'ici 2011, dont celle du Waldorf-Astoria, à l'angle de Sherbrooke et de Guy, une première au Canada pour le légendaire hôtel de Manhattan. L'hôtel de luxe de 32 étages comprendra 250 chambres et 76 résidences, après des investissements de 200 millionsUS du groupe Hilton, du jamais vu au pays, souligne Pierre Bellerose. «Aucune ouverture d'hôtel à Montréal n'a d'ailleurs fait autant de bruit dans les médias nord-américains, dont le Herald Tribune de New York», note-t-il. «Montréal se démarque au Canada par une vague d'investissements dans l'hôtellerie», dit Gilles Larivière. Pourtant, «nos statistisques montrent que la ville ne manque pas de chambres», réplique Bill Brown, après notamment l'ouverture du Embassy Suites de 210 chambres, près du Palais des congrès. Ni l'aéroport Dorval-Trudeau d'ailleurs, dit-il, après les ouvertures du Alof et du Marriott Fairfield Inn, le mois dernier, avec respectivement 136 et 162 chambres. Marriott remettra ça avec le Groupe Axor d'ici février 2009 en misant 120 millions pour ajouter 275 chambres à l'aéroport. Dès ce mois-ci, Hilton va répliquer avec un Garden Inn de 29 étages et de 216 chambres, à l'angle de Sherbrooke et du Parc. «Il faudrait une grosse augmentation des réservations de chambres, grâce à de nombreux congrès multi-hôtels, mais Montréal n'y arrive pas en raison de la forte concurrence internationale», explique Bill Brown, de l'AHGM. M. Brown «a toutes les raisons au monde pour être inquiet, avec le ralentissement économique, les élections présidentielles américaines, la baisse énorme des visites transfrontalières de courte durée et le bond en flèche du prix du carburant. Avec toutes ces nouvelles négatives, il faudrait faire attention aux constructions. Jusqu'ici en 2008, ce n'est pas fort comme taux d'occupation, avec 59% pour les cinq premiers mois. Et 26 hôtels viennent de commencer la renégociation de leur convention collective». «La prochaine marche s'annonce un peu haute à monter, reconnaît Gilles Larivière. Par contre, les constructions prévues portent sur des hôtels plutôt luxueux. Il faudra donc garder le cap sur des tarifs de chambres assez élevés. Si une guerre de prix se déclarait, tout le monde serait perdant.» L'hôtellerie se développe par vagues irrégulières, plutôt que graduelles, explique Gilles Larivière. Par contre, «entre les annonces et les ouvertures, il y a parfois des retards. Des projets annoncés comprennent des condos, qu'il faut d'abord vendre pour payer une partie de la construction de l'hôtel». Même si la demande faiblit, Gilles Larivière souligne que, par les constructions, Montréal modernise son industrie hôtelière et hausse sa qualité. RALENTISSEMENT DANS L'HÔTELLERIE À MONTRÉALTAUX D'OCCUPATION (MAI 2008) : 70,5 % (75,5% en mai 2007) CHAMBRES DISPONIBLES: 525 636 CHAMBRES EN CONSTRUCTION: 1706 dans sept nouveaux hôtels SOURCES: ASSOCIATION DES HÔTELS DU GRAND MONTRÉAL ET TOURISME MONTRÉAL http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080703/LAINFORMER/807030724/-1/LAINFORMER01
  5. Hôtels: moins de chambres louées à Montréal 10 juin 2008 - 06h52 La Presse Laurier Cloutier Agrandir Le nombre de chambres de l'Association des hôtels du Grand Montréal a augmenté de 2,4% et que la location a baissé de 4%. Photo: Archives La Presse Grossir caractère Imprimer Envoyer Partager facebook digg del.icio.us Google La présaison touristique a connu quelques ratés si l'on se fie au taux d'occupation des hôtels de Montréal, qui a chuté de 75,5% à 70,8% en mai par rapport à l'an dernier. Cliquez pour en savoir plus : Macro-économie | Tourisme et loisirs | Hôtels et hébergement | AHGM | Taux d'intérêt Comme le nombre de chambres de l'Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM) a augmenté de 2,4% et que la location a baissé de 4%, le prix moyen a aussi reculé de 142$ à 139,09$, de mai 2007 à mai 2008. Selon Tourisme Montréal, le nombre de chambres disponibles chez les membres de l'AHGM est passé de 513 391 à 525 636 durant la période, car de nouveaux hôtels ont ouvert. Au lieu d'augmenter par contre, le nombre de chambres occupées a baissé, de 387 662 à 372 122 unités. Malgré tout, pour les cinq premiers mois de l'année 2008, le taux d'occupation des hôtels de l'AHGM a presque égalé celui de la même période de 2007, baissant tout juste de 60,1% à 59%. Et la vraie saison touristique a bien démarré avec une affluence de 319 000 amateurs au Grand Prix F1 du Canada (GPF1), au circuit Gilles Villeneuve, en fin de semaine dernière. «Un succès sur toute la ligne», déclare Paul Wilson, vice-président au marketing et à la planification stratégique du GPF1. Les chambres d'hôtel étaient remplies à Montréal, sur la Rive-Sud et à Laval, dit M. Wilson. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080610/LAINFORMER/806100827/5891/LAINFORMER01
  6. Associated Press: Drivers are paying an average of $4 for a gallon of gasoline for the first time. AAA and the Oil Price Information Service say the national average price for a gallon of regular gas rose to $4.005 overnight from $3.988. But consumers in many parts of the country have already been paying well above that price for some time. Gas is expected to keep climbing, putting greater pressure on consumers and businesses, because the price of oil is soaring in futures markets. Light, sweet crude shot up nearly $11 a barrel Friday and approached $140 for the first time. Along with higher fuel costs, consumers are also contending with higher prices for food and other goods because of rising transportation costs. Un renforcement de l'attraction vers les centre-villes est à prévoir, à partir du moment ou' les meilleures jobs s'y trouvent, étant donné les couts de plus en plus grands des transports. De plus, une augmentation du travail à la maison, et augmentation des rencontres virtuelles, téléconférences, une diminution de la demande de voyages d'affaires et tourisme. Qu'en pensez-vous?
  7. regardez ça ! http://www.tourisme-montreal.org/
  8. Montréal welcomes PaperWeek International 2008 from February 5 to 7 MONTREAL, Jan. 24 /CNW Telbec/ - From February 5 to 7, Montréal will host the 94th annual meeting of the Canadian Pulp and Paper Technical Association of Canada. This year also marks the 50th anniversary of Exfor, the world's principal annual exhibition of the pulp and paper industry. These two events, both to be held at the Palais des Congrès, will bring together over 2 000 delegates and 250 exhibitors to interact, share ideas and discuss, among other things, new technological advances, marketing trends and environmental challenges faced by the pulp and paper industry. '"We are extremely pleased to once again host this prestigious conference this year," comments Charles Lapointe, President and CEO of Tourisme Montréal, "We are particularly proud that PAPTAC members chose our city for the 50th anniversary celebration of Exfor. This choice confirms Montréal's excellent reputation as a host city for large-scale, professional events. In addition to the delegates having the opportunity to discover our wonderful city, this major event will result in an economic fall-out of $4.1 million for Montréal's tourism sector" concludes Mr. Lapointe. The three-day programme includes approximately 200 technical presentations to be given by industry specialists through the course of thirty sessions. Topics will include research and development, quality control, manufacturing processes, recycling and energy sources. New to the programme this year is the Business section, which will discuss the actual state of the industry, globalization and supporting innovation. PAPTAC is a Canadian-based, non-profit organization, dedicated to improving the technical and professional capabilities of its members worldwide, and to the advancement of the pulp and paper industry. Tourisme Montréal is responsible for providing leadership in the concerted efforts of hospitality and promotion in order to position the destination on leisure and business travel markets. It is also responsible for developing Montréal's tourism product in accordance with the ever-changing conditions of the market. For further information: Pierre Bellerose, Vice President, Public Relations, Product Research and Development, Tourisme Montréal, (514) 844-2404, bellerose.pierre@tourisme-montreal.org
  9. La laideur de Montréal fait fuir les touristes Laurier Cloutier La Presse Si la ville de Montréal veut encore attirer les touristes, «elle ne peut pas continuer à s’enlaidir». Délaissant la langue de bois, hier, le président-directeur général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, a dénoncé les «petites horreurs» de la ville, comme sa malpropreté, ses rues défoncées et les nombreux projets annoncés qui n’ont toujours pas bougé. M. Lapointe était le conférencier au déjeuner-causerie de la chambre de commerce du Montréal métropolitain où on l’a écouté dans un silence religieux. À la fin, les centaines de convives lui ont fait une ovation. «Il a osé dire ce que plusieurs décideurs de l’industrie pensent», a commenté Michel Archambault, titulaire de la chaire de tourisme de l’UQAM. Cependant, à la table d’honneur, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, n’a pas du tout apprécié. Il a même quitté les lieux avant la fin du repas, malgré un rendez-vous convenu avec les médias. Et la présidente de la Chambre, Isabelle Hudon, n’a pas tellement aimé non plus. Les mégots de cigarettes jonchent le sol de l'entrée du métro Square Victoria. Photo Ivanoh Demers, La Presse «Je vais vous défriser un peu», avait pourtant annoncé M. Lapointe, juste avant son discours, à Gérald Tremblay et au maire de l’arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté. M. Tremblay ne s’attendait cependant pas du tout à ça. «Certains voient les problèmes, je préfère les solutions. Mon administration fait tout pour améliorer la ville, après le laisser-aller des dernières décennies. Il faut du travail d’équipe et la coopération des citoyens», a-t-il répliqué. De son côté, Mme Hudon croit que «l’autoflagellation» doit cesser. Selon M. Lapointe, la Ville, les entreprises et les citoyens doivent pousser la roue pour embellir Montréal, un petit geste à la fois. Mandaté pour faire la promotion de la ville auprès des touristes, le PDG de Tourisme Montréal a noté des progrès, mais il faut faire plus, selon lui. Un amoncellement de brique et de détritus, agrémente la façade éventée d'un vieux commerce abandonné, à l’intersection des rues Saint-Clément et Sainte-Catherine. Photo Alain Roberge, La Presse Ce qui change tout, selon M. Lapointe, ce sont Internet et les blogues où sont étalées les faiblesses de Montréal, pendant que lui s’évertue à louer les qualités uniques de la ville. Après avoir lu les blogues durant un an, M. Lapointe a commandé une étude à des spécialistes, en novembre dernier, et a dû corriger le tir. Dans plus de 75 % des cas, les touristes s’informent sur la ville par Internet, selon Michel Archambault. L’an dernier, Montréal a attiré 7,5 millions de touristes, dont deux millions de l’étranger. Ils ont dépensé 2,5 milliards et ont maintenu 70 000 emplois, a souligné Charles Lapointe. «Il reste cependant beaucoup de travail à faire. Le centre-ville de Montréal peut et doit devenir le plus beau d’Amérique du Nord», a-t-il dit. Le PDG de Tourisme Montréal a par contre démontré par des exemples précis et des vidéos que Montréal ne va pas très bien et n’est pas très belle. «Montréal est même, encore trop souvent, laide. Les petites horreurs qu’on oublie sautent aux yeux des touristes. Simon Anholt, le gourou du branding des villes, a cru qu’il avait atterri au Kazakhstan quand il a vu la route entre l’aéroport et le centre-ville. Pourtant habitué aux rues sales, un touriste de New York a qualifié la rue Sainte-Catherine de la plus sale qu’il ait jamais vue.» Des détritus de catégorie DDD (déchets domestique dangereux) abandonnés devant une résidence de la rue Iberville. Photo Alain Roberge, La Presse Montréal ne peut plus s’enlaidir, selon Charles Lapointe. «Les pouvoirs publics disent ne pas avoir d’argent, mais ça ne coûterait pas des millions pour planter des arbres dans les trous prévus à cette fin, pour remplacer les ampoules brûlées dans les lampadaires », pour vider les poubelles, repeindre les bancs publics, ramasser les mégots. Parfois, il faut être réaliste et cesser de s’autocongratuler», a-t-il dit. Le PDG de Tourisme Montréal souhaite l’instauration d’une culture de la qualité. Il a noté l’investissement de 10 millions dans la propreté, l’an dernier, «mais il faut faire beaucoup plus». «Il était possible, avant, de cacher les petits détails de la laideur montréalaise», croit-il. Mais ça ne l’est plus maintenant, à cause d’Internet : «Le touriste a maintenant le pouvoir de savoir et, même, celui de faire des dégâts», a lancé M. Lapointe. Internet change la façon de faire la promotion de la ville, selon lui. Le développement touristique devient «une responsabilité collective qui nous interpelle individuellement». Cette année, M. Lapointe souhaite des développements importants pour le Quartier des spectacles, le réaménagement du Vieux-Port, l’agrandissement du musée Pointe-à-Callière, la construction du centre de foires et l’aménagement du lien ferroviaire entre l’aéroport et le centre-ville. De son côté, le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Noushig Eloyan, a pris le relais du président de Tourisme Montréal en critiquant Gérald Tremblay. Mme Eloyan estime que le maire fait preuve de défaitisme en disant qu’il fait ce qu’il peut. «L’administration Tremblay-Zampino n’a encore jamais prouvé sa capacité à passer à l’étape des réalisations», a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle reproche aussi à son rival de manquer de leadership pour susciter des projets susceptibles d’améliorer l’image de la métropole. Avec Sébastien Rodrigue.
  10. Le vendredi 30 novembre 2007 Montréal adhère au club sélect du Réseau des villes gourmandes. La ville côtoie ainsi d'autres membres réputés de par le monde pour leur gastronomie.Ce réseau est une initiative de Lyon, qui a une longue tradition gastronomique. La ville française a lancé l'invitation à une vingtaine d'autres de par le monde. Parmi celles-ci, Madrid, Milan, Bruxelles et Leipzig représentent l'Europe. Guangzhou, Yokohama et Osaka représentent l'Asie. De notre côté de l'Atlantique, Montréal côtoie Philadelphie, Sao Paulo et Las Vegas notamment. Le réseau ne devrait pas dépasser le nombre d'une vingtaine de villes au total. Il en compte déjà 18. Montréal est la seule ville canadienne sélectionnée. Un choix qui n'est probablement pas étranger au fait que le magazine Gourmet avait offert à Montréal une vitrine importante dans son édition du printemps 2006. «Lyon a lancé ses invitations d'après la réputation gastronomique des villes», indique Pierre Bellerose, porte-parole à Tourisme Montréal. Cette organisation représentera la ville lors de la première rencontre prévue en février, à Gênes, en Italie. Créé en septembre, le réseau se veut avant tout un lieu d'échange. «Ça se fera à plusieurs niveaux. Par exemple, l'échange de cuisiniers ou des meilleures façons de faire la promotion de la gastronomie», dit M. Bellerose. Selon lui, l'invitation est un signe de la qualité de la gastronomie à Montréal et un résultat des efforts de promotion faits dans ce domaine. Le réseau permettra de promouvoir à l'échelle internationale Montréal en tant que destination gastronomique. Tourisme Montréal compte par ailleurs mettre sur pied un comité local en lien avec ce réseau. Il regrouperait des gens spécialisés dans le domaine, notamment des établissements d'hébergement, l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec et la Société des alcools du Québec. Le tourisme gastronomique existe déjà à Montréal. Sans être la raison d'une visite, il demeure incontournable une fois sur place. «Ça fait partie de l'expérience touristique à vivre à Montréal», estime M. Bellerose.
  11. La Ville se joint à un réseau international de villes gourmandes - Montréal renforce son statut de destination touristique d'avant-garde MONTREAL, le 13 sept. /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, a annoncé ce soir que Montréal allait joindre les rangs du tout nouveau Réseau des villes gourmandes du monde. Montréal fera partie du groupe sélect d'une quinzaine de grandes villes dont Lyon, Barcelone, Milan, Bruxelles, Lausanne, Turin et Osaka. Cette annonce a été faite devant les 300 principaux acteurs de l'industrie hôtelière de la métropole réunis à l'occasion de la Grande soirée de l'hospitalité et de la gastronomie québécoise organisée par la Fondation de l'Institut du tourisme et de l'hôtellerie du Québec (ITHQ) et l'Association des diplômés de l'ITHQ. "La création de cette alliance internationale de la gastronomie va grandement contribuer à renforcer le positionnement de Montréal comme destination de tourisme urbain d'avant-garde. Elle confirme également l'importance grandissante des chefs montréalais dans le monde. Cette nouvelle reconnaissance internationale de la créativité montréalaise vient s'ajouter à d'autres désignations comme celle de Montréal au titre de Ville UNESCO de design depuis 2006", a fait valoir le maire Tremblay. Proposé par le maire de Lyon, monsieur Gérard Collomb, ce projet d'alliance internationale a vite suscité un vif intérêt. L'appartenance à ce réseau de la gastronomie sera à la fois un élément distinctif par rapport aux autres villes et un puissant outil de promotion d'un futur circuit de villes gourmandes. Le Réseau vise également à promouvoir le label "Délice" et à développer une "culture" culinaire. Il veut animer l'esprit "cuisine" dans les villes gastronomiques par le moyen d'échanges entre chefs, entre formateurs et entre apprentis. Cet objectif de formation est très prometteur pour l'ITHQ et pour les restaurateurs. Tourisme Montréal a accepté de représenter la Ville au sein des comités de travail du Réseau des villes gourmandes du monde. Par ailleurs, la Ville souhaite associer un grand nombre de partenaires montréalais à l'essor de la métropole dans ce domaine, notamment l'ITHQ, le Festival MONTREAL EN LUMIERE et la Société des alcools du Québec, tous déjà intéressés par l'initiative. Tourisme Montréal se chargera également de coordonner les efforts des différents acteurs montréalais appelés à contribuer à l'implantation de ce prestigieux réseau à Montréal.
  12. Bilan du tourisme à Montréal Un été qui ne passera pas à l’histoire Mise en ligne 29/08/2007 04h00 On error resume nextuseFlash316 = NOT IsNull(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash"))isIe = true Yvon Laprade Le Journal de Montréal La saison touristique de l’été 2007 à Montréal ne passera pas à l’histoire, mais dans l’ensemble, restaurateurs et hôteliers ne devraient pas souffrir d’une baisse marquée du taux de fréquentation, selon Tourisme Montréal. «Ce ne sera ni la catastrophe, ni l’eldorado», a confié hier au Journal de Montréal le porte-parole Pierre Bellerose. Il s’attend à ce que le bilan - qui sera complété vers la mi-septembre - sera similaire à celui de l’été 2006. Il hésite à conclure qu’il y a eu moins de touristes américains dans les rues de la ville cet été, comme ce fut le cas l’an dernier. Mais dans les hôtels et les restaurants, le constat est sans équivoque. «Il y a moins de touristes américains, c’est clair, on le voit. En revanche, ça parle beaucoup l’allemand et l’espagnol dans le Vieux. «Il y a aussi beaucoup de Mexicains dans la ville», observe, de son côté, le directeur général de la Société de développement commercial du Vieux-Montréal, Jean Perron. Pour sa part, Jean-Pierre Ousset, propriétaire du restaurant français La Gargote, place d’Youville, se dit étonné de voir «autant de touristes français et espagnols». «On a la chance d’avoir les Européens pour compenser la perte des touristes américains», note-t-il. Il se plaint toutefois du «harcèlement» des préposés au stationnement de la Ville de Montréal, «qui nous font un tort considérable en distribuant des tickets à nos clients». «On travaille d’arrache-pied pour vendre le Vieux-Montréal. Mais cette insistance qu’ont les préposés au stationnement à sévir à la minute près (après l’expiration du parcomètre) nuit à notre image», ajoute-t-il. Taux d’occupation (s.t.) En juillet, le taux d’occupation des grands hôtels a atteint 75,5 % contre 76,2 % en 2006. Les chiffres ne sont pas disponibles pour le mois d’août, mais selon Bill Brown, de l’Association des hôtels du Grand Montréal, le taux d’occupation devrait osciller autour de 80,3 %, comme l’an dernier. Il qualifie la saison touristique de «moyennement satisfaisante». «On ne battra pas de records mais on s’en tire bien, en dépit de plusieurs facteurs incontrôlables, dit-il. On a eu du mauvais temps (début juillet) et on a dû composer, entre autres, avec la force du dollar canadien, qui a découragé les Américains de venir en vacances chez nous.» Revenus (s.t.) Un fait demeure: l’industrie du tourisme à Montréal mise sur la saison estivale pour gonfler ses revenus. Les deux tiers de l’achalandage et des revenus sont réalisés de mai à septembre. Cette industrie attire annuellement 7,5 millions de touristes qui dépensent 2,5 milliards de dollars, selon Tourisme Montréal.
  13. MONTREAL, le 7 août / - Du 6 au 8 août, Tourisme Montréal invite les New-Yorkais à découvrir Montréal grâce à un tout nouveau "cube interactif" installé dans le hall Vanderbilt de Grand Central Station à New York. Plusieurs milliers de personnes parmi les quelque 700 000 usagers quotidiens de la gare auront droit à une visite virtuelle de Montréal leur donnant un aperçu du charme européen et de la vitalité qui font sa réputation. L'évènement a été mis sur pied dans le cadre de la campagne annuelle de Tourisme Montréal dans le marché américain du tourisme d'agrément destinée à inciter les résidants de la région new-yorkaise à traverser la frontière. Le concept du cube, dérivé interactif du nouveau site Web "Find Your Montréal" de Tourisme Montréal, invite les visiteurs à découvrir des images, des sons et des ambiances de Montréal regroupés en six thèmes : la cuisine, l'architecture, les boutiques, la vie nocturne, la scène culturelle, les festivals et le plein air. Une fois à l'intérieur de cet immense cube de 24 pi sur 24, les visiteurs peuvent voir et entendre Montréal - virtuellement, sinon littéralement, la vivre - en activant avec les pieds les panneaux interactifs du sol déclenchant des témoignages audiovisuels de Montréalais à propos des multiples facettes et attraits de leur ville. Le site comprend aussi une rangée de colonnes d'information colorées menant au cube afin de piquer la curiosité des usagers en soulignant le cachet unique de Montréal. L'expérience multisensorielle repose sur des écrans intérieurs géants disposés tout autour des écrans interactifs au sol. Cet événement de promotion à New-York est présenté en collaboration avec Air Canada, la Commission canadienne du tourisme et Tourisme Québec. Plus de 50 médias new-yorkais et nationaux ainsi qu'une douzaine de voyagistes ont accepté l'invitation de Tourisme Montréal à un cocktail spécial dans le hall Vanderbilt le mardi 7 août, ce qui leur a permettra de se familiariser à loisir avec le cube tout en appréciant la musique live d'un groupe de jazz montréalais. L'équipe de Tourisme Montréal a aussi été reçue à l'émission Early Show de CBS, qui touche près de trois millions de téléspectateurs par semaine. En mettant ainsi à profit certaines des technologies les plus avant-gardistes disponibles, Tourisme Montréal prouve une nouvelle fois qu'elle est à la pointe de l'innovation dans son domaine et profite des nouvelles technologies comme médium nous permettant de mieux faire vivre l'expérience Montréal. En plus du cube et du site Web associé, la campagne promotionnelle new-yorkaise de Tourisme Montréal comprenait des affiches dans les trains de banlieue, des annonces dans The New York Times, de l'affichage sauvage dans les rues, des panneaux rétroéclairés dans des cabines téléphoniques et une série de messages audio à télécharger (baladodiffusion) portant sur les évènements faisant l'actualité montréalaise. Tourisme Montréal a aussi organisé un tirage qui a permis à trois usagers de la gare de gagner un séjour à Montréal, un prix offert en partenariat avec Air Canada et le Casino de Montréal. De son côté, la Commission canadienne du tourisme a diffusé de l'information sur la grande variété d'attraits et d'expériences que le Canada offre à ses visiteurs. Tourisme Montréal est l'organisme responsable d'assumer le leadership de l'effort concerté de promotion et d'accueil pour le positionnement de la destination "Montréal" sur les marchés des voyages d'agrément et d'affaires et d'orienter le développement du produit touristique montréalais sur la base de l'évolution constante des marchés
  14. le jeudi 7 juin 2007 Les touristes américains, qui délaissent Montréal et le Canada en général depuis 2001, se font particulièrement rares cette année. Les hausses de la valeur du dollar canadien et du prix de l'essence expliquent partiellement la situation qui trouve toutefois des fondements plus profonds, selon l'organisme Tourisme Montréal. La tendance culmine depuis l'hiver, a confirmé le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, lors de l'assemblée générale annuelle de l'organisme. Tout en convenant que la hausse du dollar et du prix de l'essence sont des facteurs, il croit que la concurrence étrangère et la stagnation des produits touristiques québécois sont également responsables de la désaffection des touristes américains. Il y a peut-être une certaine lassitude. Il faut maintenant s'interroger: est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux produits? Est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux événements? Est-ce qu'il faut se vendre différemment? C'est tout ça qu'on essaie d'analyser. — Le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe Après ses critiques sur la malpropreté de la ville, il y a quelques mois, M. Lapointe soutient que la situation s'est améliorée. Les efforts de la Ville de Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie commencent à porter fruit, selon M. Lapointe.
  15. La Presse 18 mai 2007 Depuis le 5 mai dernier, Barcelone est relié à Montréal par un vol direct d'Air Transat, deux fois par semaine. Avec 7,1 millions de touristes internationaux, la capitale de la Catlogne est une des principales destinations urbaines d'Europe. «Nous comptons sur ce vol pour stimuler la demande, observe Jorge Rubio, directeur de l'office de tourisme d'Espagne. Jusqu'à présent, les touristes canadiens étaient surtout intéressés par le produit plage et soleil. La Costa del Sol est d'ailleurs la région qu'ils fréquentent le plus. La Costa Brava arrive en seconde position. Mais nous concentrerons nos efforts de promotion sur les destinations urbaines, avec Barcelone et Madrid en tête, et sur les régions de l'arrière-pays.» Maria Couturier, directrice des produits Europe chez Vacances Transat, observait, elle aussi, cette tendance des Canadiens à concentrer leurs demandes de séjours dans les destinations balnéaires. «La Costa Brava et les Baléares marchent très bien. Mais, en Catalogne, nous avons peu de demandes pour les circuits de l'intérieur, dit-elle. Ainsi, notre chemin du pèlerin, entre Barcelone et Saint-Jacques de Compostelle se vend plutôt mal, alors qu'il s'agit d'un circuit extraordinaire.» Une délégation d'une trentaine de fournisseurs catalans - hôteliers, agences réceptives, représentants d'offices de tourisme - était de passage à Montréal, au début mai, pour souligner le lancement du vol inaugural vers Barcelone. L'accent était mis sur la gastronomie. «Nous sommes la région la plus touristique d'Espagne, avec 15 millions de touristes étrangers, mais aussi la plus étoilée hors de France par le guide Michelin», remarquait Ignasi de Delàs, directeur de Tourisme Catalogne. «On retrouve chez nous 13 restaurants qui cumulent un total de 41 étoiles au Michelin. Et le New York Times a identifié le chef du restaurant El Bulli, Feran Adria, comme un des cuisiniers les plus influents du monde.» Outre sa gastronomie, Barcelone est une des villes d'Europe les plus marquantes sur le plan artistique. Son caractère architectural a été fortement imprégné par le chef de file du modernismo - le courant local de l'Art nouveau - Antonio Gaudi, à qui on doit des complexes comme le palais Guell (inscrit sur la liste du Patrimoine de l'UNESCO), la Casa Milà et, surtout, la monumentale cathédrale de la Sagrada Familia. «Notre ville abrite le quartier médiéval le mieux conservé d'Espagne et elle a donné quelques-uns des plus grands architectes de monde», dit Josep Anton Rojas, directeur de la promotion de Barcelone Tourisme.
  16. La Presse Le mercredi 18 avril 2007 À l'échelle internationale, le nombre de personnes de plus de 60 ans surpasse le nombre d'enfants de cinq ans et moins. Et selon le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, la société devra changer quelques-unes de ses habitudes de même que le design de plusieurs structures afin de les rendre plus accessibles aux aînés. M. Labonté était présent hier lors de l'annonce de la neuvième Conférence mondiale sur le vieillissement qui aura lieu à Montréal en septembre 2008. «Nous devons revoir le design des transports en commun, des intersections et de certaines résidences», précise Benoit Labonté. Président-directeur général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe cite le domaine du tourisme comme un de ceux devant porter une attention particulière à l'accessibilité des personnes âgées. «Quand je vais dans un hôtel, je fais toujours la même remarque : les chiffres et les lettres du cadran du téléphone devraient être plus gros, de même que les caractères des fiches d'inscription. Le tourisme a encore du chemin à faire pour ce qui est de l'accessibilité des aînés», a-t-il mentionné hier, au Centre des sciences de Montréal. En 2006, au Québec, 14 % de la population était âgée de plus de 65 ans et on estime qu'en 2020, ce nombre atteindra les 21 %. «La population au Québec vieillit. Elle est en santé, mais elle vieillit et c'est une réalité à laquelle nous devons faire face», précise Benoit Labonté, également membre du comité exécutif responsable de la Culture, du Patrimoine, du Centre-Ville et du Design. C'est sur le thème de la santé, de la participation et de la sécurité à travers un environnement propice aux personnes âgées que se déroulera la Conférence mondiale sur le vieillissement au Palais de congrès de Montréal. «Le but recherché est d'améliorer la qualité de vie des aînés dans le monde, a expliqué la présidente de la Fédération internationale du vieillissement (FIV), Irène Hoskins. La majorité des personnes âgées vivent dans des pays en voie de développement. Et dans les pays industriels, l'espérance de vie est de 80 ans.» En plus de la Conférence mondiale sur le vieillissement qui accueillera près de 2000 conférenciers selon les organisateurs, il y aura une conférence et une exposition portant sur le design adéquat permettant l'adaptation au nombre grandissant de personnes âgées. Benoit Labonté soutient que la complémentarité des deux conférences avec l'exposition sur l'aménagement et le vieillissement de la population québécoise ont joué en faveur de la sélection de la ville de Montréal pour être l'hôte de l'événement. «Et l'exposition Design pour une population qui vieillit ne se tiendra pas uniquement en septembre 2008 : elle va revenir tous les trois ans, car ce domaine va évoluer très rapidement», souligne-t-il. Il s'agit de la deuxième Conférence mondiale sur le vieillissement à avoir lieu à Montréal, l'événement s'y étant aussi tenu en 1999.
  17. Montréal accueille un centre mondial d'excellence sur le tourisme 19 février 2007 Presse Canadienne Il s'agit d'un nouvel organisme voué à la recherche et la création d'outils afin de soutenir le développement touristique durable des destinations à travers le monde. Ce centre est mis sur pied par l'Organisation mondiale du tourisme, une branche des Nations unies. L'organisme sera présidé par André Vallerand, ancien ministre du Tourisme du Québec et actuellement président du conseil des destinations de l'Organisation mondiale du tourisme. La direction générale du Centre, qui comptera initialement quatre ou cinq employés, a été confiée à François Bédard, professeur au département d'études urbaines et touristiques de l'Ecole des sciences de la gestion de l'UQAM. En procédant à l'annonce, lundi matin, le ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada et responsable de la région de Montréal, Michael Fortier, a soutenu que l'implantation de l'organisme international générera des retombées de 10 millions $ sur trois ans. Parmi les outils offerts, on parle d'un système de certification de l'excellence des destinations touristiques, d'un portail électronique d'information, d'outils de gestion de marketing, de recherches comparatives et de formation. Le budget de l'organisme sera de 1,5 million $ pour les trois premières années, financé à parts égales par Québec et Ottawa. Le Centre entend devenir autosuffisant au terme de ces trois années et prévoit tirer ses revenus de la certification, des contributions de membres et de la vente de services divers issus de ses travaux de recherche.
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