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  1. Faut en parler. C'est inévitable. Allez faire un tour ce ce blogue. Âmes sensibles, s'abstenir. http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/2011/09/27/harper-veut-tuer-montreal/#comment-139317 Ou aussi sur celui-ci : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2011/09/26/003-musee-pavillon-inauguration.shtml
  2. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201108/16/01-4426273-capital-risque-lavantage-du-quebec-se-confirme.php
  3. http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/baseball/archives/2011/02/20110215-011334.html
  4. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201106/14/01-4408942-la-province-de-queteux-un-mythe.php
  5. Trouvé sur cyberpresse.ca Excellent article. ça vaut la peine! http://www.cyberpresse.ca/opinions/201104/15/01-4390367-montreal-mobiliser-pour-immobiliser.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS2 Montréal: mobiliser pour immobiliser François Pratte Sur le blogue de la maison de recherche CROP, récemment, on ne cachait pas son enthousiasme: la véritable vedette du message de deux minutes de Chrysler, avec Eminem, est la ville industrielle de Detroit. Elle n'est pas «New York City» ni «The Windy City» (Chicago), ni «Sin City» (Las Vegas). Elle ne se prend pas pour une autre: «This is the Motor City. This is what we do.», nous dit Eminem, à la fin du message. Qu'on le veuille ou non, Montréal est Montréal et ne sera jamais Barcelone. De trop nombreux Montréalais (minoritaires, sans doute, mais à qui on cède un espace démesuré dans les médias) ont oublié ce qu'est une ville qui se construit, qui vit et qui se métamorphose sans qu'elle ait à demander à l'État de la penser à sa place. Ce sont les habitants d'une ville qui font d'elle ce qu'elle est, et deviendra. Ils la font vivre et évoluer par leurs initiatives individuelles qui, additionnées, enchevêtrées, se bousculant les unes les autres, ne peuvent être planifiées, scénarisées par un maître d'oeuvre déconnecté de la réalité quotidienne des citadins. On a parlé, récemment, de la construction d'une tour ou deux. «Un projet comme on n'en a pas vu depuis plus de 20 ans à Montréal!», avons-nous entendu de la bouche du maire à la radio. Voilà. Montréal est, en fait, une ville qui ne vit pas, mais vivote depuis plus de 20 ans. Une ville qui prétend être grande, mais qui a peur de mots tels que prospérité, richesse, développement. Ce n'est plus vrai? On est fier de voir le Quartier des spectacles se développer? On sent que «ça bouge enfin», à Montréal? Non. On s'illusionne. Montréal était passivement calée dans son divan depuis bien plus que 20 ans, et maintenant qu'elle donne l'illusion de se lever et de se remettre à marcher (non, elle ne court pas), elle se croit aussi en forme que les vraies grandes villes du globe qui, elles, sont des athlètes qui ne craignent pas de courir, de suer, de bouger, de creuser 24 heures sur 24, au risque de commettre quelques erreurs qui seront beaucoup moins graves que la plus grande de toutes, celle que continue de commettre Montréal, cette ville qui a déjà été une grande ville en devenir?: tuer dans l'oeuf tout projet d'envergure en lui faisant passer l'épreuve de l'enfer bureaucratique, lui-même pavé de bonnes intentions de groupes de pression dont la devise est «je mobilise pour immobiliser». Les plus grands ennemis de Montréal se trouvent majoritairement parmi ceux qui lui veulent du bien. Ils font de leur ville une cigale paresseuse, lymphatique, neurasthénique, qui essaie de se convaincre qu'elle est une fourmi. Une ville polyglotte qui vit sous le joug de mythomanes soi-disant francophiles, mais en réalité xénophobes ou anglophobes, qui rêvent de lui couper quelques langues, craignant de ne pouvoir la façonner à leur guise, à l'image de ces Québécois qui s'endorment le soir en pensant qu'un jour, leur Québec sera un «vrai» pays... Des Québécois qui se racontent de belles histoires avant de sombrer dans leur rêve chimérique auquel ils croient pourtant dur comme fer. À leur réveil, au matin, ces Québécois, qui ont choisi la carrière d'éteignoir, ne comprennent pas que certains - qui rêvent, eux, de vivre pleinement leur vie et de contribuer à leur collectivité sans adopter la posture de victimes - ne s'intéressent plus à ce conte de fées. De quelle ville fêterons-nous les 375 ans en 2017? Quel branding, quelle signature, allons-nous lui attribuer?
  6. Allez dire ça à Françoise David maintenant... ************************** Gignac: les Québécois doivent surmonter leur «malaise» face aux riches Publié le 15 avril 2011 à 17h12 | Mis à jour le 15 avril 2011 à 18h06 * Sylvain Larocque La Presse Canadienne Les Québécois devraient cesser d'éprouver un «malaise» face aux riches et se montrer aussi fiers de leurs entrepreneurs que de leurs artistes, a soutenu vendredi le ministre du Développement économique, Clément Gignac. «Au Québec on dirait qu'on a un problème avec les gens qui sont riches. C'est comme si on avait un malaise. Et ça, il va falloir travailler là-dessus. Je veux qu'un jour, on soit aussi fiers des entrepreneurs qui réussissent, qui font de l'argent et qui créent des jobs qu'on peut l'être de nos artistes qui se distinguent au Québec ou à l'étranger», a déclaré M. Gignac à la tribune du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), suscitant les applaudissements spontanés des gens d'affaires venus l'entendre. Le ministre a tenu à rappeler que plus du tiers des contribuables québécois ne payaient «pas une cenne d'impôt» et que ceux gagnant 100 000 $ et plus par année représentaient à peine deux pour cent du total, contre six pour cent en Ontario. Le «problème» du Québec, ce n'est pas tant la générosité de ses programmes sociaux, ni même la taille de son État, mais la faiblesse de son produit intérieur brut (PIB) par rapport à celui du reste du Canada et des États-Unis, a martelé Clément Gignac. En riant, il a confié à l'auditoire qu'il ne se plaindrait pas de se faire surnommer «le ministre du PIB». Au Québec, le PIB par habitant est 5000 $ inférieur à celui de l'Ontario, 7000 $ moins élevé que celui du Canada et 17 000 $ en deçà de celui des États-Unis, a énuméré le ministre. Cette pauvreté relative de la province fait en sorte que celle-ci doit compter sur la péréquation fédérale pour financer ses programmes sociaux, une dépendance dont Clément Gignac a dit vouloir libérer le Québec. Pour accroître la productivité du Québec, et par ricochet sa richesse, il faut hausser le taux d'emploi de la population et investir davantage dans les nouvelles technologies, a plaidé le ministre. Des progrès ont été réalisés sur le plan du taux d'emploi au cours des dernières années. Par contre, les entreprises québécoises dépensent encore 1000 $ de moins par année et par employé dans les technologies de l'information que celles de l'Ontario, a-t-il relevé. «On peut bien vouloir être plus productifs, mais il faut avoir les bons outils, les bons logiciels.» Les Québécois pourraient également apporter leur contribution en augmentant leur nombre d'heures de travail, a souligné M. Gignac. Au Québec, on travaille en moyenne 60 heures de moins par année qu'en Ontario et 175 heures de moins qu'aux États-Unis. Le ministre s'est toutefois empressé de reconnaître le caractère délicat de cette suggestion, évoquant la controverse qui avait suivi une proposition semblable faite par l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, en 2006. «Compte tenu du caractère précaire de mon emploi, on va changer de sujet», a-t-il lancé. Aide aux entreprises Même s'il continue de croire à la pertinence du modèle québécois, Clément Gignac a estimé vendredi que le gouvernement pouvait en «faire plus» pour réduire sa taille. Il s'est ainsi félicité que son ministère soit en train de faire passer de 15 à six le nombre de programmes d'aide aux entreprises, ce qui devrait entraîner des économies de 300 millions $ d'ici 2013-2014. Quant à la bonne manière d'accompagner les entreprises, «les politiciens ne doivent pas empêcher la restructuration de l'économie», a insisté M. Gignac, y voyant un «piège». «Ce n'est pas de ma faute, moi, si les gens n'achètent plus les journaux et décident de les lire directement sur leur iPad», a-t-il lâché pour illustrer la réticence du gouvernement à subventionner les activités traditionnelles de l'industrie forestière. C'est pour la même raison que Québec n'a pas déployé d'efforts titanesques pour sauver de la fermeture la raffinerie Shell de Montréal-Est. «Soyons logiques, a expliqué le ministre. Si on veut développer la filière des véhicules électriques, ça veut dire qu'il va y avoir moins de gens qui vont aller faire le plein d'essence. Donc est-ce qu'on va mettre des centaines de millions de dollars pour moderniser une raffinerie de 75 ans qui ne répond même pas aux nouveaux standards internationaux, c'est-à-dire (la prédominance des) grosses raffineries?»
  7. Isabelle Hudon est rendue là !? C'est passé inaperçu. ****************** La Financière Sun Life veut repartir à zéro avec le Québec 21 mars 2011 | 18h09 Caroline Pailliez Argent La nouvelle présidente de la Financière Sun Life, Isabelle Hudon, veut en finir avec cette image d’entreprise anglophone qui a tourné le dos aux Québécois au cours du premier référendum sur la souveraineté en 1978. Photo : Agence QMI « Des erreurs ont été commises. La Financière Sun Life a un long passé malheureux avec les Québécois, mais il est temps de passer à un autre chapitre », affirme Mme Hudon dans un entretien avec Argent. Devant l'adoption de la loi 101 par le gouvernement du Parti québécois et l'éventualité d'un référendum sur la souveraineté, la compagnie d'assurances avait déménagé son siège social à Toronto. L’affront hante l’assureur depuis. Avec la nomination d'Isabelle Hudon au poste de présidente de la Financière Sun Life Québec en août dernier, la compagnie démontre sa volonté de redorer son blason. « Les racines de la Financière Sun Life sont à Montréal », ajoute Mme Hudon dans un discours prononcé au cours du Cercle Canadien, lundi à Montréal. Les Québécois, aussi, semblent avoir tourné la page. La Financière Sun Life a été élue, il y a quelques semaines l’entreprise du secteur financier la plus admirée par les Québécois, selon le palmarès réalisé par Léger Marketing. « Nous sommes crédibles, nous offrons de bons produits et un service à la clientèle qui surpasse les attentes », justifie Mme Hudon. La Financière Sun Life a récemment multiplié les investissements auprès de la communauté québécoise. La compagnie a inauguré, mercredi dernier, une nouvelle scène au Monument- Nationale en partenariat avec l’École nationale de théâtre. D’après la directrice, l’entreprise a investi au cours de l’année 2010 près de 1,2 M$ dans des programmes philanthropiques. « Ces faits témoignent de notre profond attachement au Québec et surtout, de notre volonté de faire partie intégrante de son évolution socio-économique », conclut-elle La croissance est au Québec Le Québec représente le deuxième plus important marché du Canada, l’un de ceux qui connaît la croissance la plus rapide. Or avec la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec un régime volontaire d’épargne-retraite, la compagnie d’assurance profite d’un nouveau mécanisme d’adhésion automatique. « Les employés sont inscrits automatiquement à un programme d’épargne-retraite. Toutefois, ils ont le choix de se désinscrire s’ils le souhaitent », explique-t-elle. Elle précise que là où le programme est implanté, très peu ont voulu s’en retirer. Avec une telle mesure, la Financière Sun Life s’assure un bassin énorme de nouveaux clients.
  8. Nombre de tours (10 étages et +) construites ou en construction Montréal (Ile): Construites: 708 En construction: 13 On-hold: 2 Propositions: 24 Total = 747 Laval: Construites: 43 En construction: 3 Propositions: 7 Total = 53 Longueuil: Construites: 17 En construction: 0 Propositions: 7 Total = 24 Saint-Lambert: Construites: 9 En construction: 0 Propositions: 0 Total = 9 Brossard: Construites: 7 En construction: 1 Propositions: 0 Total = 8 Repentigny: Construites: 4 En construction: 1 Propositions: 0 Total = 5 Vaudreuil-Dorion: Construites: 1 En construction: 0 Propositions: 0 Total = 0 Grand Montréal: Construites: 789 En construction: 18 On-hold: 2 Propositions: 31 Total = 845 D'autre villes Québécois: http://skyscraperpage.com/cities/?stateID=12 Ma source est SSP. Modérateurs: SVP éditez mon message si vous avez de l'information plus à date (et plus de villes).
  9. La gauche déconnectée La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, veut partir l’année du bon pied. En s’attaquant à « la droite », qu’elle juge « de plus en plus provocante ». Cette droite, incarnée par le Réseau Liberté Québec (RLQ), veut, entre autres, moins de fonctionnaires, plus d’argent dans nos poches de contribuables, et désengorger les urgences avec l’aide d’entrepreneurs québécois – le « privé ». Beaucoup de Québécois appuient ces idées. Et ça fait paniquer les syndicats de la fonction publique. On les comprend. Leur employeur, c’est l’État. Si celui-ci décide de se serrer la ceinture, ça veut dire moins d’emplois et moins de privilèges pour les syndiqués. Quelle privatisation? Le discours des centrales syndicales est toujours le même : nous vivons dans un monde « néolibéral » de droite, où l’État coupe et privatise sans cesse les programmes sociaux. Mais quel monde néolibéral? Quelle privatisation? C’est l’inverse. Au Québec on étatise et syndique les programmes sociaux sitôt qu’on a la chance. Dernier exemple : les garderies. La CSN et la CSQ ont récemment syndiqué 15 000 gardiennes en milieu familial (des grèves ont suivi aussitôt). Contrairement à ce que claironne la propagande syndicale, l’État ne rapetisse pas. Il grossit. Le nombre de fonctionnaires aussi. On comptait 94 employés du secteur public pour 1000 habitants au Québec en 2000, selon Statistique Canada. Aujourd’hui : 112. Le poids du gouvernement dans l’économie était de 27 % à l’arrivée de Jean Charest comme premier ministre en 2003. Aujourd’hui : 31 %. Si vous payez 1 % plus de TVQ à partir d’aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. La supposée « privatisation des services publics » est un mensonge. Un épouvantail ridicule qui n’effraie aucunement quiconque se donne la peine de vérifier les chiffres. Programmes sociaux en danger C’est vrai, nos programmes sociaux sont en danger. Mais pas à cause de la droite. Ironie ultime, ce sont les syndicats eux-mêmes, par leur gourmandise et leur intransigeance, qui menacent la survie des programmes sociaux au Québec. Revenons aux garderies à 7 $. Le coût de ce programme est passé de 290 millions en 1997, à plus de deux milliards aujourd’hui. Sept fois plus. Pourtant, le nombre de places pour les enfants a à peine plus que doublé. Le programme est dans le rouge – le gouvernement a emprunté plus de 200 millions l’an dernier pour se le payer. Et pour satisfaire les exigences salariales des 15 000 nouveaux syndiqués, il faudra ajouter un autre 300 ou 400 millions à la facture. Bientôt, la survie du programme sera menacée. Pas à cause de « la droite ». En grande partie à cause des syndicats et de la bureaucratie, qui font exploser les coûts. On pourrait aussi parler des hôpitaux, où les syndicats et corporations agissent comme obstacles à une livraison plus efficace des services. De nos écoles, où les syndicats et génies du ministère de l’Éducation nivèlent par le bas autant la qualité des professeurs que des élèves. Illusions solidaires Les citoyens qui souhaitent garder des programmes sociaux de qualité au Québec doivent réaliser une chose : ceux qui se déguisent en défenseurs de vos intérêts – les centrales syndicales, comme celle de Mme Carbonneau – sont les mêmes qui vont dépouiller ces programmes pour leur profit, jusqu’à ce qu’on n’ait plus le choix de les privatiser… parce qu’on n’aura plus un sou. Selon Mme Carbonneau, « les libertés dont le RLQ se réclame sont des “illusions tranquilles” pour l’immense majorité de la population, qui n’aura jamais les moyens de s’en prévaloir ». Erreur. Ce que les Québécois ne sont plus capables de s’offrir, ce sont les « illusions solidaires » de la CSN, FTQ et autres syndicats. Et les fantasmes ruineux d’une gauche déconnectée de leur réalité. http://descoteaux.argent.canoe.ca/general/la-gauche-deconnectee/
  10. (Courtesy of The Globe and Mail) (Courtesy of Travel+Leisure) Plus its ranked 3rd in Canada. Only 10 hotels made the list for this country. T+L 500 List. The Auberge is not in the Top 25, not really sure where its ranked though. So if your looking for a romantic getaway for a few days with the wife or girlfriend, check it out. She will be happy with the massage
  11. Texte a la fois hilarant mais teinté de vérité... http://truisme-lepamphlet.blogspot.com/2010/10/mineurs-emprisonnes.html
  12. Publié le 28 avril 2010 à 07h37 | Mis à jour le 28 avril 2010 à 07h39 Vendre son âme à Toronto Nathalie Petrowski La Presse Il y a longtemps que je ne fréquente plus les églises et que leur lustre suranné n'exerce plus aucun charme sur moi. Et pourtant, dès l'instant où j'ai mis les pieds dans l'église Saint-Nom-de-Jésus au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve, j'ai été renversée, bouleversée, totalement «flabergastée». Par quoi? Par l'extraordinaire beauté de cette église, tendue de feuilles d'or et d'une incroyable richesse décorative avec ses quatre anges sculptés par Alexandre Carli, ses vitraux importés de France et cet imposant tableau de la Pentecôte peint par Georges Delfosse, sans oublier l'orgue, le majestueux orgue Casavant de 90 jeux et de 6500 tuyaux, restauré à grands frais par le gouvernement et qui domine la nef, tel un magnifique oiseau déployant ses ailes dorées. Que ce sanctuaire d'une incomparable richesse érigé en 1905 ait veillé sur un quartier pauvre et ouvrier pendant plus d'un siècle est en soi le signe d'une générosité sociale qui mérite d'être rappelée et applaudie. J'ai découvert l'église Saint-Nom-de-Jésus il y a deux ans, un soir de concert pendant le festival Orgues et couleurs qui a été créé justement pour mettre en valeur l'orgue Casavant. Et ce soir-là, moi qui me fous des églises et de la religion, j'ai pris la pleine mesure, pour ne pas dire la pleine démesure, du patrimoine religieux québécois. De sa valeur. De son importance. De son poids historique dans la lente édification d'une identité et d'une culture québécoises. Déjà ce soir-là, j'avais cru comprendre que l'église était menacée par les bulldozers d'une entreprise de démolition à la solde du dieu condo. Mais à ce moment-là, tout n'était pas joué pour Saint-Nom-de-Jésus. La possibilité, mince mais réelle, que l'église abandonnée par les fidèles se trouve une nouvelle vocation en devenant une salle de concert et un musée de l'orgue, existait encore. Deux ans plus tard, face à l'inertie et à l'indifférence du gouvernement, ce n'est malheureusement plus le cas. Si personne ne vient à la rescousse de l'église d'ici juillet, l'orgue Casavant, qui demeure le sixième orgue quant à la taille en Amérique du Nord, sera acheté par une prospère cathédrale de Toronto qui le déménagera chez elle. Privée du plus grand joyau, voire de son âme même, Saint-Nom-de-Jésus perdra la moitié de sa valeur et de son pouvoir d'attraction. Et comme l'archevêché de Montréal vient d'annoncer qu'il ne pourra assumer les travaux de réparation urgents d'un million dont a besoin Saint-Nom-de-Jésus, il ne lui restera qu'à vendre. Vous me direz que ce n'est pas la première fois qu'une église de Montréal est vendue en pièces détachées ou sacrifiée au dieu condo. C'est vrai à cette nuance que l'église Saint-Nom-de-Jésus est une des plus belles, sinon la plus belle église de Montréal. En matière de flamboyance, elle n'a rien à envier à la basilique Notre-Dame. Dilapider une telle oeuvre d'art est non seulement un péché mortel, c'est une honteuse aberration. Comme l'écrit Réjean Charbonneau de l'Atelier d'histoire d'Hochelaga-Maisonneuve, «nul besoin d'être catholique pour estimer que ce trésor patrimonial doit être protégé à tout prix.» À quoi j'ajouterais, protégé et sauvé. On ne peut évidemment pas comparer le démantèlement d'une église à un tremblement de terre, à un désastre naturel ou à une catastrophe humanitaire. Face aux calamités qui s'abattent sur les plus démunis du monde, les Québécois ont été d'une générosité exemplaire, n'hésitant jamais à donner pour venir en aide aux sinistrés d'Haïti, du Liban, du Chili et j'en passe. Les artistes québécois n'ont pas été en reste non plus avec leurs spectacles bénéfice si nombreux qu'ils sont presque devenus une industrie. Sauver la vie et les meubles des autres est noble, mais sauver ses propres meubles l'est aussi. Or à ce chapitre, notre feuille de route est loin d'être exemplaire. Nous avons regardé partir et mourir des pans entiers de notre patrimoine architectural sans verser une larme. Nous avons laissé des édifices, des sculptures et des statues pourrir et moisir sans que cela nous fasse un pli sur la différence. On ne peut pas tout sauver, tout sauvegarder. Il y a un tri à faire, des priorités à dégager et une hiérarchie de la conservation à établir. Or ces gestes-là n'ont toujours pas été faits par le gouvernement québécois qui attend sans doute que le ciel lui tombe sur la tête pour se doter d'une politique du patrimoine religieux. Et plus le gouvernement attend, plus il hypothèque l'avenir de ce patrimoine. L'église Saint-Nom-de-Jésus, je le répète, n'est pas qu'une simple église. C'est un trésor national qui doit être protégé et dont l'âme mérite mieux que d'être vendue à l'encan à Toronto. Nul besoin d'être catholique pour comprendre cela.
  13. http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales-2009/enjeux/environnement/201009/03/01-4312621-gaz-de-schiste-a-t-on-manque-le-bateau.php Putain! On n'est pas encore sorti du duplessisme! Y'a de quoi vouloir tirer partout dans un accès de rage!
  14. MISE A JOUR! LIENS VERS LES DONNEES DE STATCAN! FRANCAIS: http://www.statcan.ca/francais/freepub/11-010-XIB/00207/feature_f.htm ANGLAIS: http://www.statcan.ca/english/freepub/11-010-XIB/00207/feature.htm voir tableau complet plus bas: --------------------------------------- Les Québécois gagnants 16 février 2007 - 06h58 La Presse Claude Picher Chaque Québécois, homme, femme, enfant, reçoit en moyenne du gouvernement fédéral 282$ de plus que ce qu'il a envoyé à Ottawa en taxes et impôts. C'est ce que montre une étude de l'économiste Stephen West, publiée jeudi dans L'Observateur économique canadien, une publication spécialisée de Statistique Canada. Plusieurs chercheurs ont tenté, dans le passé, de mesurer la «rentabilité» du fédéralisme, c'est-à-dire la différence entre l'ensemble des recettes et des dépenses fédérales à l'égard d'une province donnée. L'exercice compte de nombreux pièges. Par exemple, écrit M. West, quand Ottawa verse de la péréquation au Nouveau-Brunswick, et que cette province s'en sert pour acheter de l'équipement médical en Ontario, à qui profite l'argent ? La recherche de Statistique Canada est basée sur les comptes économiques provinciaux, qui fournissent une ventilation complète des revenus et des dépenses du gouvernement fédéral, selon la province. Évidemment, certaines imputations ne sont pas faciles à départager, ce qui amène l'auteur à multiplier les mises en garde: ses travaux ne sauraient constituer une analyse coûts-avantages de la Confédération. En revanche, ils fournissent un panorama éclairant des sommes perçues et redistribuées par Ottawa dans chaque province, et M. West n'hésite pas à parler de «perdants» et de «gagnants». Il s'agit sans doute du travail le plus rigoureux jamais effectué sur le sujet. Voyons ce que cela donne, dans le cas du Québec. Tous les chiffres sont ceux de 2004. L'impôt sur le revenu des particuliers représente la principale vache à lait d'Ottawa. Le fédéral vient ainsi chercher 16,7 milliards par année dans les poches des Québécois. À ce montant, il faut ajouter les 7,1 milliards de taxes et impôts divers envoyés à Ottawa par les entreprises québécoises. Les consommateurs québécois, de leur côté, ont fourni 10 milliards en taxes de vente et d'accises, la TPS comptant pour l'essentiel de ce montant. Grâce aux cotisations sociales, principalement au titre de l'assurance emploi, les Québécois envoient aussi 4,1 milliards à Ottawa. Le fédéral recueille enfin 3,7 milliards d'autres sources : revenus de placement, bénéfices des entreprises publiques comme Via Rail ou Postes Canada. En tout, c'est donc 41,6 milliards par année que les Québécois envoient à Ottawa. Cela représente 5540$ par habitant. Évidemment, le fédéral redistribue cet argent. Ainsi, les Québécois touchent directement 16,1 milliards en vertu de programmes fédéraux comme les pensions de vieillesse, l'assurance emploi, la prestation fiscale pour enfants ou le supplément de revenu garanti. Le gouvernement du Québec, de son côté, reçoit 8,3 milliards de transferts fédéraux. Ce montant comprend la contribution fédérale au financement des soins de santé et de l'aide sociale, ainsi que la péréquation. Ce chiffre, on vient de le voir, date de 2004. Il ne tient donc pas compte de l'entente fédérale-provinciale de 2005 sur le financement de la santé, et qui apporte des milliards additionnels en transferts fédéraux. Le fédéral assume également des dépenses courantes pour fournir ses services à la population: salaires et traitements des employés fédéraux, achat de fournitures, entretien des véhicules, location d'immeubles, etc. En tout, au Québec seulement, il y en a pour 10,1 milliards. On compte aussi 1,3 milliard en dépenses diverses comme les subventions, les transferts aux administrations locales ou les achats de capital non financier, comme les immeubles. Enfin, les Québécois, comme tous les Canadiens, doivent assumer leur quote-part de la dette fédérale. La dette sert à financer des services qui ont déjà été rendus à la population. Pour chaque Canadien, le service de la dette représente 1046$. Pour le Québec, cela représente donc 7,9 milliards. En tout, les dépenses fédérales au Québec atteignent donc 43,7 milliards, ou 5822$ par habitant. Au bout du compte, Ottawa verse donc 2,1 milliards de plus qu'il n'en récolte au Québec, c'est-à-dire 282$ par habitant. Toutes proportions gardées, le Québec est loin d'être l'enfant chéri de la Confédération, comme on se plaît à le croire ailleurs au pays. Les Manitobains se plaignent régulièrement d'être négligés par le gouvernement fédéral, au profit du Québec. Pourtant, les chiffres nous apprennent qu'Ottawa récolte six milliards en taxes et impôts au Manitoba, mais qu'il y injecte 10,9 milliards en dépenses de toutes sortes, une différence de 4,9 milliards, ou 4145$ par habitant. C'est 15 fois plus qu'au Québec! Dans les provinces de l'Atlantique, Ottawa dépense deux fois plus d'argent qu'il n'en retire. Mais le véritable chouchou d'Ottawa, c'est le nouveau territoire inuit du Nunavut, qui fournit 149 millions au gouvernement central, et qui en reçoit 1,2 milliard. L'Ontario est souvent perçu comme le véritable profiteur de la Confédération. En fait, il fait plutôt figure de pourvoyeur. Les Ontariens envoient 88 milliards au fédéral, qui ne leur en retourne que 67 milliards, ce qui laisse un trou de 21 milliards, ou 1673$ par habitant. En Alberta, enfin, le manque à gagner grimpe à 2794$ par habitant. 11-010-XIB2007002.pdf
  15. Entrevue avec Bernard Landry L'avenir de Montréal, l'avenir du Québec http://journalechos.com/articles.html C. Bergeron Dans son édition de juin, Échos interviewait Isabelle Hudon sur l'avenir de Montréal. Soucieux de proposer des points de vue variés, nous avons eu l'idée d'interroger sur le même sujet l'ex-premier ministre Bernard Landry, qui a accepté notre invitation. Bernard Landry n'est pas de ceux que l'on peut ranger du côté des sceptiques ou des mélancoliques. Pour celui qui fut premier ministre du Québec de 2001 à 2003, mais aussi ministre des Finances sous le gouvernement Bouchard, le discours actuel sur le déclin de Montréal n'est pas justifié. « Dans l'aéronautique, un secteur de pointe, Montréal fait partie des villes de tête avec Seattle et Toulouse. L'industrie y est parfaitement intégrée. Même succès dans les technologies de l'information et dans l'industrie pharmaceutique, deux autres secteurs de pointe. Non, franchement, pour ma part, je dis non au misérabilisme ambiant. » Il ne croit pas non plus à l'âge d'or prétendu des années 60 et 70. Malgré des événements qui ont certes frappé l'imaginaire, comme l'Expo 67 et les Jeux Olympiques, « Montréal n'était pas en première place de quoi que ce soit », dit-il. Il est courant de pointer le succès de Toronto pour déprécier Montréal, mais cela se fait par manque de recul, croit M. Landry. « Les sièges sociaux, dont on déplore la baisse à Montréal, ne sont pas nécessairement de bonne qualité à Toronto sur le plan décisionnel. L'important, c'est la nature du siège social, le rôle qu'il remplit dans la réalité : y prend-on vraiment toutes les grandes décisions ou est-ce une succursale plus ou moins déguisée ? Ici, vous avez par exemple CGI et SNC-Lavalin, deux compagnies d'envergure mondiale, dont le siège social à Montréal constitue un vrai centre de décision. » Toronto et Montréal : un problème politique M. Landry, on le sait, est un ardent souverainiste. Mais c'est d'abord un nationaliste cohérent, qui pense la réalité à partir d'un point de vue national. Aussi n'est-il pas étonnant de l'entendre évoquer la rivalité entre Toronto et Montréal en des termes politiques. « Si vous regardez l'action du gouvernement du Canada, dit-il, vous voyez une certaine constante en faveur de l'établissement de Toronto comme métropole du Canada à partir des années 1950. La canalisation du Saint-Laurent, tout d'abord (NDLR : creusée en 1954, elle fut inaugurée en 1959) : elle a désavantagé Montréal au profit de Toronto. On aurait dû exiger une compensation. » Les chiffres tendent à donner raison à M. Landry. Selon l'historien Paul-André Linteau, dans son Histoire de Montréal depuis la Confédération, Montréal détenait en 1961 38 % du trafic maritime canadien ; sa part tomba à 18 % en 1977 et à 6 % au milieu de la décennie suivante. « Deuxième problème, enchaîne-t-il : les aéroports. Avec la politique de Trudeau, qui a beaucoup fait de mal à Montréal, Dorval et Mirabel se sont littéralement mangés, favorisant aujourd’hui l’aéroport de Toronto. » M. Landry cite également, plus près de nous, la volonté récemment affichée du gouvernement fédéral d'établir une commission pancanadienne des valeurs mobilières à Toronto, au détriment de l'actuelle AMF (Autorité des marchés financiers). Manœuvre parmi d'autres qui isolerait Montréal et le Québec des grandes dynamiques internationales. Le rôle du gouvernement québécois Il va de soi que dans un tel contexte, le rôle du gouvernement québécois est crucial. « La métropole devrait être portée par le gouvernement du Québec, dans les intérêts du Québec », affirme M. Landry. « Le gouvernement québécois devrait avoir 100 % du contrôle des pouvoirs. » Au-delà des opinions politiques de chacun sur la souveraineté, il importe de prendre conscience des conséquences que recèle le statut minoritaire du Québec au sein du Canada, selon M. Landry. « Vous savez que pour moi, la solution demeure l'indépendance du Québec, pour que le Québec prenne le plein contrôle de son destin, qui est aussi lié à celui de Montréal. » Car nonobstant le développement économique, Montréal se trouve également à la croisée des chemins sur le plan culturel. Il n'est pas dit que la ville gardera à tout jamais son statut de métropole francophone, en vigueur depuis les années 60. Encore une fois, la Charte des droits canadienne, où se trouve inclus le principe du multiculturalisme, influence défavorablement l'intégration des immigrants à la société québécoise francophone. Les initiatives du gouvernement québécois étant subordonnées en bonne partie aux grandes orientations constitutionnelles du Canada, l'équilibre linguistique devient de plus en plus difficile à assurer sur le territoire.
  16. http://www.travelandleisure.com/articles/magnificent-montreal/1 "Both Canadian and Québécois, part anglophone and part francophone, with one foot in the past and the other firmly in the future, Montreal is a city that defies easy categorization."
  17. Une grande majorité de Canadiens font de plus en plus d’achats éco-responsables, mais plusieurs affirment être fatigués du discours environnementaliste, révèle un sondage réalisé pour le compte de la société Cascades. Presque la moitié des Canadiens affirment avoir changé leur façon de consommer afin de réduire l’impact environnemental de leurs achats, ce qui représente une augmentation de 5% par rapport à l’année dernière. Et lorsqu'ils vont à l'épicerie, 78% des Québécois apportent toujours leurs sacs réutilisables pour emporter leurs effets, contre 66% des Canadiens. Selon Cascades, un tel résultat démontre que l'utilisation du sac réutilisable est maintenant fortement ancré dans les habitudes de magasinage des Québécois. Les Québécois s'avèrent aussi être les champions du recyclage à domicile, alors que 91% des répondants affirment que leur municipalité offre un service de collecte sélective, contre 84% dans l'ensemble du Canada. Il s'agit là du taux le plus élevé au pays. Le sondage révèle par ailleurs que même si la plupart des Canadiens adoptent de plus en plus d’habitudes de consommation vertes dans leur vie privée, une lassitude croissante se fait sentir quand il s'agit des messages environnementaux. Plus de la moitié des répondants, soit 58%, estiment que l'environnement est la nouvelle religion, alors que 54% sont fatigués de se faire faire la morale par les environnementalistes. Les femmes, celles qui implantent généralement, les pratiques « vertes » au sein de la famille, semblent cependant généralement plus ouvertes au discours environnementaliste. « Il est encourageant de voir que les Canadiens sont de plus en plus déterminés à faire des choix plus durables», explique Gillian Deacon, auteure et référence en matière d’environnement. « Mais ce que je trouve le plus intéressant est notre sain scepticisme du «greenwashing». Les Canadiens ont raison de se méfier des allégations trompeuses sur certains produits et emballages qui essaient de paraître plus verts qu'ils ne le sont en réalité, ce que je trouve moi-même très frustrant», a-t-elle affirmé. Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Ipsos/Descarie du 22 au 26 février auprès de 1055 Canadiens adultes. La marge d'erreur est estimée à +/- 3.1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, dans le cas où on aurait sondé toute la population adulte du Canada. http://argent.canoe.ca/archives/lca/affaires/quebec/2010/04/20100422-102818.html
  18. Finances publiques Bachand convie les Québécois à une «révolution culturelle» La Presse Canadienne Sylvain Larocque 22/02/2010 16h00 MONTRÉAL - Les nombreuses hausses de tarifs que concocte le gouvernement de Jean Charest pour retrouver l'équilibre budgétaire s'inscriront dans le cadre d'une «révolution culturelle», rien de moins, a prévenu lundi le ministre des Finances, Raymond Bachand. Dans une allocution prononcée à la tribune du Conseil du patronat, M. Bachand a évoqué non seulement des augmentations de tarifs, mais également de nouvelles ponctions. Selon lui, les Québécois doivent réfléchir à chacun des services offerts par l'Etat, se demander quels coûts il est «juste» que la collectivité assume et ce qui devrait revenir aux utilisateurs. Le ministre a donné l'exemple des motocyclistes, qui payent plus cher leur permis de conduire pour tenir compte du coût plus élevé des soins de santé qu'ils font porter, en moyenne, au gouvernement. Il a également salué le sens des responsabilités des chasseurs du Québec, qui ont réclamé plus de services de l'Etat tout en acceptant de payer davantage pour leurs permis. A un mois du dépôt de son budget, Raymond Bachand s'est montré peu bavard sur ce que le document contiendrait. On sait que Québec veut réduire ses dépenses de 3,9 milliards $ par année d'ici 2013-14. M. Bachand s'est dit peu enclin à augmenter les impôts des particuliers et des entreprises, soulignant qu'une telle décision ferait plus de mal à l'économie qu'une hausse de la TVQ, déjà prévue pour le 1er janvier 2011.
  19. Michel Girard La Presse Publié le 25 avril 2008 à 00h00 | Mis à jour le 25 avril 2008 à 06h54 Quatre-vingt-quinze milliards de dollars. Voilà la somme magistrale que les contribuables québécois ont directement versée en impôts et taxes de tout acabit aux administrations publiques au cours de l'année 2006, soit 47,4 milliards au provincial, quelque 38,4 milliards au fédéral et 9,1 milliards aux municipalités et commissions scolaires. Sont exclues de cette facture fiscale les cotisations aux divers régimes sociaux (assurance emploi, RRQ, CSST, etc.). Quand le groupe de travail Montmarquette-Lachapelle-Facal sur la tarification des services publics laisse entendre qu'on ne paye pas assez cher pour recevoir les services gouvernementaux, on comprend peut-être un peu mieux pourquoi les Québécois affichent une évidente réticence. En sus des 95 milliards d'impôts et de taxes qu'ils ont versés aux administrations publiques, les Québécois ont versé en 2006 la somme additionnelle de 22 milliards de dollars de tarifs pour obtenir les services publics québécois. Le Groupe de travail Montmarquette estime que les Québécois devraient, par rapport à la moyenne canadienne, payer au moins 5 milliards de plus pour la tarification de ces services publics. Le groupe affirme que ce sont les nantis qui profitent le plus de la «sous-tarification» des services publics. Une petite mise au point s'impose. Pour être équitable un tant soit peu envers les nantis, il faudrait peut-être ajouter que ce sont ces nantis de la classe moyenne et de la classe riche qui payent la grosse proportion des 95 milliards de recettes fiscales. Juste au chapitre des impôts des particuliers, 40% des contribuables québécois ne payent pas d'impôts. C'est donc dire que les 39 milliards d'impôts versés à Québec et Ottawa en 2006 provenaient des poches de seulement 60% des contribuables. Aussi lucide soit-il, le message du groupe Montmarquette sur la «culture de la gratuité» des services publics passe difficilement. La raison en est fort simple: les Québécois ont l'impression qu'une augmentation de tarification représenterait tout simplement une ponction d'impôts indirects additionnels, voire une autre façon déguisée pour le gouvernement du Québec d'aller puiser dans les poches des contribuables. Une anecdote. Cette perception d'impôts indirects par l'entremise d'une augmentation des tarifs des services publics est tellement réaliste que même l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) inclut les bénéfices de certaines sociétés d'État (SAQ, Loto-Québec) dans ses tableaux portant sur la compilation des «IMPÔTS INDIRECTS» perçus par le gouvernement du Québec. Ainsi, en incluant Hydro-Québec, les bénéfices des trois grosses sociétés d'État ont rapporté au gouvernement du Québec quelque 4,6 milliards d'impôts indirects en 2006! Le rapport Montmarquette nous dit que la tarification ne représente qu'un faible pourcentage du financement de divers services publics, voire 16% du coût des services de garde, 6% du réseau de la santé, 41% des organismes de transport, 40% de l'assurance médicaments, 25% de l'éducation postsecondaire, 29% des organismes culturels, etc. En outre, on paierait notre électricité 34% moins cher que la moyenne canadienne. Le problème avec les groupes de travail c'est qu'ils présentent toujours des informations morcelées, détachées de l'ensemble des administrations publiques. Par opposition, le contribuable, lui, a une vision plus globale et pratico-pratique de ce que les administrations publiques lui coûtent. Après s'être fait éplucher le salaire par les impôts, il paye des taxes de vente sur ses achats de biens et services, des taxes municipales, des taxes scolaires, des droits d'accise sur le pétrole, etc., etc. Ainsi quand ils entendent parler d'une augmentation de tarification des services publics, les contribuables voient immédiatement l'État leur imposer une surcharge financière sans aucune forme de compensation fiscale. Voilà pourquoi les contribuables perçoivent une hausse de tarification des services publics comme rien de moins qu'un impôt indirect. Les gros canons du Groupe de travail Montmarquette auront beau expliquer qu'une augmentation des tarifs gouvernementaux aura des répercussions bénéfiques sur une meilleure utilisation des services gouvernementaux, et ce, sans que les plus démunis de la société en soient pénalisés, leur message passera difficilement tant et aussi longtemps que la révision des tarifs ne fera pas partie d'une réforme plus globale de la redistribution des recettes fiscales. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/200901/09/01-692896-la-facture-fiscale-des-quebecois-95milliards.php
  20. Le Québec lave-t-il plus blanc que blanc ? Pierre Duhamel La guéguerre entre Québec et Ottawa sur l’environnement devient polluante. Selon le National Post, le gouvernement fédéral, qui a semoncé celui du Québec parce qu’il veut imposer aux constructeurs automobiles des normes plus sévères d’émissions de gaz à effets de serre, serait en train d’imposer les mêmes règles. Le ministre fédéral Jim Prentice trouvait le Québec ridicule d’agir sur cette question, mais on dirait qu’il était plutôt déçu de s’être fait devancer dans l’annonce de cette politique. Ceci dit, je comprends l’exaspération d’Ottawa car le gouvernement québécois est devenu un insupportable donneur de leçons sur les enjeux environnementaux. Le Québec est-il devenu à ce point vert et irréprochable en matière d’environnement ? On apprenait cette semaine que les émissions de CO2 en 2007 ont bondi de 3,7 % au Québec après avoir subi une baisse les années précédentes. Jean Charest s’était pourtant fait le preux chevalier de la lutte aux changements climatiques et s’est commis pour une baisse de 20 % des émissions d’ici 2020. Prenons note qu’il faudra dorénavant diminuer les émissions de 23,7 % pour atteindre la cible. À Copenhague, Jean Charest s’était également permis une charge audacieuse contre les répercussions de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Ce point de vue est peu entendu au Québec, mais je crois sincèrement que nous profitons largement des retombées de cette exploitation. À preuve, les citoyens de l’Alberta versent par habitant plus du double en taxes et impôts au gouvernement fédéral que ceux du Québec et ils reçoivent- toujours per capita - 25 % de moins que nous en dépenses de programmes et en achats de biens d’Ottawa. Manifestement, il y en a qui paient pour les autres… et ce ne sont pas les Québécois. Présumons que les intentions de Jean Charest sont nobles et qu’il est vraiment catastrophé par l’exploitation des sables bitumineux. Pourquoi alors ce même Premier ministre ne s’offusque pas quand on exploite une mine d’uranium aux portes de Sept-Îles ? Pire, Jean Charest a même défendu en Inde l’exploitation et l’exportation de l’amiante, un produit dont le caractère extrêmement nocif est universellement reconnu. Le gouvernement du Québec défend l’existence d’une vieille mine qui emploie 150 personnes à Asbestos, mais joue les vierges offensées devant une industrie qui emploie 372 000 personnes et où on prévoit des investissements de 100 milliards de dollars d’ici 2020. Le Québec n’a pas de sables bitumineux, mais on cherche activement du pétrole en Gaspésie et du gaz naturel dans la vallée du Saint-Laurent. Je pense que certains de mes concitoyens seront beaucoup moins «verts» quand ils verront les retombées des découvertes potentielles.
  21. Quelle surprise.... ********************************* À travers le Canada... Les immigrants préférés aux francophones Agence QMI 26/01/2010 20h21 - Mise à jour 26/01/2010 21h32 Les Canadiens anglais voient les immigrants et les Juifs d’un œil plus favorable que les francophones du Québec, révèle un nouveau sondage Léger Marketing mené pour le compte de l’Association d’études canadiennes et dont l’Agence QMI a obtenu copie. Aux yeux des anglophones, la seule catégorie de gens qu’ils voient de façon moins favorable que les Québécois francophones sont les autochtones. Dans l’ensemble, les francophones du Québec ont une opinion considérablement plus favorable des anglophones du Canada que les anglophones ont d’eux. En fait, 75 % des Québécois francophones ont une opinion favorable de leurs collègues anglophones alors que chez les anglophones, cette proportion est de 60,1 %. Au Québec, les Québécois francophones sont le groupe le mieux perçu suivi des anglophones, des immigrants, des autochtones et des Juifs. Ces données ont étonné le directeur de l’Association d’études canadiennes, Jack Jedwab. Pour lui, le plus surprenant, c’est de constater l’existence de ce fossé entre les francophones et les anglophones. «Je ne pensais pas que la perception des anglophones du Canada vis-à-vis les francophones du Québec serait aussi négative», a-t-il soumis. Selon M. Jedwab, les résultats de ce sondage sur la perception des immigrants, des Juifs et des autochtones canadiens, ressemblent aux données relevées dans d’autres sondages. Ce sondage en ligne a également révélé que plus les répondants avaient fréquenté des gens d’origine différente que les leurs, plus ils étaient aptes à avoir une perception favorable de ceux-ci. «C’est une bonne nouvelle pour ceux qui font la promotion d’échanges entre les Canadiens qui ont divers profils linguistiques», a précisé M. Jedwab. Les gens plus âgés avaient également tendance à avoir une vue plus favorable des autres. Dans l’ensemble du pays, les Canadiens-anglais étaient ceux qui étaient perçus le plus favorablement par les répondants, soit dans une proportion de 84 %. Les immigrants récoltent 70 % des opinions favorables, les Juifs, 69 %, les Québécois francophones, 65 % et les autochtones, 56 %. Les Albertains ont l’attitude la moins favorable au pays face aux immigrants, aux Canadiens-français et aux autochtones mais ils ont une attitude légèrement plus favorable aux Juifs que les Québécois. Quelque 80 % des Albertains voient les Canadiens-anglais d’un bon œil mais ce pourcentage tombe à 60 % lorsqu’il s’agit d’immigrants et à 58 %, lorsqu’il s’agit de Juifs. La cote d’amour des Albertains pour les francophones tombe à 47 % et à 45 % pour les autochtones. En revanche, les Ontariens sont ceux qui affichent l’attitude la plus favorable aux Juifs (78 %) et aux autochtones (59 %). L’Ontario vient en deuxième place pour ce qui est de la perception favorable des immigrants (72 %) et en troisième place pour les Québécois francophones (60 %). Ce sondage Léger Marketing en ligne a été mené la semaine du 30 novembre auprès de 1500 répondants. La marge d’erreur est de 2,5 %, 19 fois sur 20.
  22. Le PIB du Québec a crû de 0,8 % en octobre 25 janvier 2010 | 12h51 LA PRESSE CANADIENNE Le produit intérieur brut (PIB) du Québec a augmenté de 0,8 % en octobre, indiquent les données publiées lundi par l'Institut de la statistique du Québec. Pendant le même mois, la croissance dans l'ensemble du Canada avait été de 0,2 %. Cette augmentation du PIB québécois fait suite au recul de 0,3 % survenu en août et à une hausse de 0,1 % en septembre. En octobre, les industries productrices de biens ont augmenté leur production de 2,1 %, alors que la production des industries productrices de services s'est accrue de 0,3 %.
  23. Les Québécois veulent à tout prix que leur gouvernement fasse du ménage dans sa propre maison avant de fouiller dans leurs poches. C'est ce qui ressort clairement d'un sondage Léger Marketing réalisé au début janvier pour le compte du réseau TVA et du Journal de Montréal. Pas moins de 57 % des Québécois se disent prêts à couper dans les services publics pour ne pas voir leur fardeau fiscal augmenter de nouveau, un taux sans précédent en 20 ans de sondages menés par Léger Marketing. Le message ne peut pas être plus clair alors que s'amorce aujourd'hui le forum économique présidé par le premier ministre Jean Charest, à Lévis «Les gens nous disent : c'est fini, on en a assez. C'est l'heure des choix», résume Jean-Marc Léger. Ce taux serait encore plus élevé, analyse Christian Bourque, vice-président de la recherche chez Léger Marketing, si le sondage n'incluait pas obligatoirement une juste proportion de personnes âgées et d'autres personnes qui ne travaillent pas ou ne paient pas d'impôts. Ces personnes-là, bien évidemment, ne veulent pas couper dans des services qui ne leur coûtent rien de toute façon. Trop de gaspillage Les Québécois estiment que le gouvernement est mal administré, qu'il y a trop de gaspillage (84 %) pour qu'il se permette de venir fouiller impunément dans leurs poches pour régler ses problèmes. Autrement dit, les Québécois pensent que le gouvernement a suffisamment d'argent, mais qu'il est caché un peu partout dans son fouillis et que, pour le retrouver, les politiciens doivent faire du ménage. Les gens sont inquiets Les Québécois ne connaissent peut-être pas les chiffres par coeur, comme notre quiz publié hier a pu le démontrer (à peine 12 % des gens sondés ont obtenu la note de passage à ce test de 10 questions sur les finances publiques), mais cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas le portrait d'en-semble. Selon 54 % des personnes sondées, les finances publiques sont dans un état précaire et de plus, 20 % pensent que nous courons à la catastrophe. C'est donc 74 % des Québécois qui sont inquiets. Des coupures intelligentes Les Québécois ne veulent pas pour autant couper partout et n'importe comment. Ils veulent que le gouver nement se concentre sur ses vraies fonctions de base : l'éducation et la santé, par exemple. Ils souhaitent plutôt qu'il se retire des secteurs où il s'est lentement immiscé, qu'il laisse tomber des structures qu'ils jugent inutiles. Dans la même veine, ils veulent qu'on valorise les employés de l'État qui jouent un rôle concret. En fait, 76 % des Québécois estiment que le gouvernement est trouvé trop gros et qu'il faut réduire significativement la taille de l'État. DEMAIN : 10 SOLUTIONS - Si le gouvernement cherche des milliards pour équilibrer son budget, ce n'est pas parce que les Québécois ne sont pas d'accord pour remettre en question les pseudo vaches sacrées. Demain, les Québécois proposent au moins dix solutions à leurs élus. * * * Personnellement, êtes-vous prêt(e) à faire des sacrifices financiers afin d'aider à améliorer l'état des finances publiques du Québec? En vous basant sur vos propres perceptions, comment qualifieriezvous l'état des finances publiques du Québec ? 11 % : Ne sait pas / Refus 47 % : Non, ce n'est pas à moi de payer pour ça 43 % : Oui, nous devons tous faire des efforts et se serrer la ceinture 54 %: Elles sont dans un état précaire 20 %: Nous courons à la catastrophe 1%: Elles sont excellentes 21%: Elles sont bonnes malgré quelques difficultés passagères liées à la crise Les experts prévoient qu'il sera impossible de maintenir les services publics avec les revenus actuels de l'État. En conséquence, préférez-vous : 28 %: PAYER DAVANTAGE pour les services publics et CONSERVER le niveau de service actuel 42 % : PAYER LE MÊME MONTANT, mais subir une DIMINUTION des services publics 15 % : PAYER MOINS que maintenant et subir une DIMINUTION MAJEURE des services publics 15 % : Ne sait pas / Refus
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