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  1. Même si la crise économique fait peur aux Québécois, elle ne les empêche pas de dépenser pour leurs loisirs. Pour en lire plus...
  2. Intégration difficile des immigrés au marché du travail 21 novembre 2008 - 06h37 La Presse Vincent Brousseau-Pouliot Déclenchée sur fond de crise financière, la campagne électorale québécoise accorde une grande place à l'économie. Comme les partis politiques ont décidé d'en faire leur principal enjeu électoral, La Presse Affaires leur pose cette semaine cinq grandes questions économiques. Aujourd'hui : faut-il augmenter l'immigration afin de régler la pénurie de main-d'oeuvre ? Carlos Leitao est né au Portugal. Il a suivi ses parents au Québec à l'âge de 17 ans. Trente-cinq ans plus tard, il est l'un des économistes les plus réputés de sa terre d'adoption - l'agence Bloomberg le place même au deuxième rang des meilleurs économistes en Amérique du Nord! S'il y a un économiste qui devrait penser que l'immigration peut régler le problème de pénurie de main-d'oeuvre au Québec, c'est bien lui. Et pourtant, l'économiste en chef de la Banque Laurentienne ne croit pas à cette théorie. «Il faut augmenter le nombre d'immigrants, mais pas pour régler la pénurie de main-d'oeuvre, dit Carlos Leitao. J'ai une vision plus humaniste de l'immigration. Pour la pénurie de main-d'oeuvre, la solution numéro un reste la formation de la main-d'oeuvre. Dans ce contexte-là, on peut toujours aller chercher des immigrants dans des domaines spécialisés, mais l'immigration ne réglera pas la pénurie de main-d'oeuvre de façon générale.» Carlos Leitao sait de quoi il parle. Pendant qu'il faisait ses études en économie, ses parents gagnaient honorablement leur vie dans l'industrie du vêtement et de la construction. Aujourd'hui, la famille Leitao aurait beaucoup plus de difficulté à joindre les deux bouts dans la même situation. «L'économie québécoise a beaucoup changé au cours des 35 dernières années, dit-il. Quand mes parents sont venus au Québec, il y avait plein d'emplois non spécialisés avec lesquels il était tout à fait faisable de mener un niveau de vie décent. Ce genre d'emplois est très rare aujourd'hui.» Les plus récentes statistiques concluent que l'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Selon Statistique Canada, le taux de chômage chez les immigrants est supérieur de 1% au taux de chômage moyen des Canadiens en 2007 (7,0% pour les immigrants canadiens contre 6,0% pour les Canadiens en général). Au Québec, l'écart est de 3,3% (10,5% pour les immigrants québécois contre 7,2% pour les Québécois en général). Selon une étude du professeur Pierre Fortin, les nouveaux arrivants au Québec (moins de cinq ans de séjour) ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que ceux qui s'établissent en Ontario. Chez les minorités visibles (arabe, africaine, sud-asiatique, orientale, etc.), l'écart du taux de chômage des immigrants par rapport à celui de la population en général est de 16% au Québec contre 6% en Ontario. Quant aux immigrants de race blanche, l'écart par rapport à la moyenne provinciale est de 11% au Québec contre 4% en Ontario. «La situation économique des immigrants au Québec est tragique comparativement à celle des autres provinces du pays, dit Pierre Fortin, qui enseigne l'économie à l'UQAM. Le Québec intègre très mal ses immigrants à son économie.» Même si le taux de chômage des immigrants est plus élevé que la moyenne québécoise, le gouvernement Charest soutient que les choses s'améliorent. L'an dernier, le taux de chômage des immigrants québécois est passé de 12,0% à 10,2%. Les immigrants arrivés au Québec depuis moins de trois ans font encore mieux: leur taux de chômage a diminué de 13,4% à 10,7% l'an dernier, selon les chiffres d'Emploi-Québec. Au cours des prochaines années, le gouvernement Charest espère attirer environ 9000 immigrants supplémentaires au Québec - ce qui porterait le total à 50 000 nouveaux arrivants annuellement. Un contingent qui comblerait une partie des 700 000 emplois disponibles au Québec d'ici 2011. «Si nous ne réglons pas la pénurie de main-d'oeuvre, ça peut signifier une décroissance économique pour le Québec», dit le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale Sam Hamad, lui-même né à Damas, en Syrie. Selon la plupart des économistes, l'idée du gouvernement Charest d'accepter plus d'immigrants ne règlera pas le fond du problème: l'intégration difficile des immigrants au marché du travail québécois. «Il y a encore beaucoup de contraintes qui font en sorte que des immigrants médecins ou ingénieurs ne sont pas capables de pratiquer leur métier au Québec, dit Yves St-Maurice, économiste en chef adjoint du Mouvement Desjardins. Faire immigrer des médecins de l'extérieur pour les faire travailler dans un Tim Hortons, ça ne donne rien.» Mauvaise nouvelle pour les futurs immigrants québécois: leur intégration risque de continuer d'être difficile au cours des prochaines années. Le problème: ils sont surqualifiés! Près de la moitié - 48% en 2006 - des immigrants québécois détiennent une formation universitaire. Or, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques d'ici 2011. Selon les prévisions d'Emploi-Québec, le Québec formera suffisamment de diplômés universitaires afin de combler les emplois universitaires disponibles sans l'apport de l'immigration. Le ministre Hamad tempère les conclusions de son ministère. Selon lui, il y a un besoin urgent d'immigrants qualifiés dans certains domaines universitaires comme l'ingénierie. «Nous avons besoin d'ingénieurs au Québec à l'heure actuelle, dit-il. Et avec les travaux d'infrastructures qui auront lieu au cours des prochaines années, il faudra des ingénieurs supplémentaires.» Conscient des défis entourant l'intégration des immigrants, le ministre Hamad fait valoir que le Québec a modifié ses critères d'évaluation des demandes d'immigration afin de mieux refléter les besoins de son marché du travail. «Nous croyons que l'immigration peut combler nos besoins de main-d'oeuvre», dit-il. L'économiste Pierre Fortin n'est pas d'accord avec les conclusions du ministre Hamad. «Avant d'augmenter le nombre d'immigrants, qu'on concentre plutôt nos efforts sur ceux qui sont déjà chez nous, dit-il. Nous sommes déjà débordés de néo-Québécois qu'on est incapable d'intégrer.» POUR Le Québec a besoin de 700 000 nouveaux travailleurs d'ici 2011. Près de la moitié des immigrants québécois ont un diplôme universitaire. CONTRE L'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Au cours des prochaines années, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques et non dans les secteurs universitaires. LA PÉNURIE DE MAIN-D'OEUVRE EN CHIFFRES 2012 Début de la crise de la pénurie de main-d'oeuvre (la population d'âge actif commencera alors à décliner au Québec...) 700 000 Nombre d'emplois à combler au Québec d'ici 2011 246 000 Nouveaux emplois engendrés par la croissance économique d'ici 2011 454 000 Emplois disponibles à la suite de départs de la retraite d'ici 2011 L'IMMIGRATION EN CHIFFRES 26 509 Nouveaux immigrants au Québec en 1998. 46 300 Nouveaux immigrants au Québec en 2007. 50 000 Pourcentage des immigrants québécois qui sont des immigrants économiques (en 2006). 41%
  3. Vendre 7,5% des actifs de la société d'État sous forme d'actions en permettant uniquement aux Québécois d'en acheter, comme le propose l'ADQ serait impossible, soutiennent des experts. Pour en lire plus...
  4. Fraîchement nommé à la Caisse de dépôt et placement, Richard Guay doit quitter pour un mois la barre de l'organisme qui gère le bas de laine collectif des Québécois. Pour en lire plus...
  5. Les temps sont difficiles pour le distributeur québécois Gaz Métro qui est plongé dans le rouge à son quatrième trimestre. Les revenus ont atteint 332 M$ durant cette même période. Pour en lire plus...
  6. Les dangers de l'interventionnisme avec la Caisse 19 novembre 2008 - 06h32 La Presse Vincent Brousseau-Pouliot Déclenchée sur fond de crise financière, la campagne électorale québécoise accorde une grande place à l'économie.Commeles partis politiques ont décidé d'en faire leur principal enjeu électoral, La Presse Affaires leur pose cette semaine cinq grandes questions économiques. Aujourd'hui: la Caisse de dépôt doit-elle stimuler davantage l'économie québécoise? Message des économistes aux politiciens: laissez la Caisse de dépôt et placement du Québec tranquille. «La Caisse de dépôt, c'est pas touche!» dit l'économiste Pierre Fortin d'un ton catégorique. Et pourtant, le PQ et l'ADQ souhaitent que la Caisse s'implique davantage dans l'économie québécoise. Seul le PLQ est en faveur du statu quo. Les libéraux sont toutefois sur la même longueur d'onde que les économistes consultés par La Presse Affaires: le gouvernement ne devrait pas mêler le développement économique aux activités de la Caisse. «Les deux rôles de rendement et de développement économique sont contradictoires, dit Yves St-Maurice, économiste en chef adjoint du Mouvement Desjardins. Je serais très mal à l'aise si la Caisse devait remplir un double rôle.» Autre problème pour les partisans d'un plus grand interventionnisme à la Caisse: le bas de laine des Québécois grossit plus vite que l'économie québécoise, ce qui explique en grande partie pourquoi ses actifs québécois sont passés de 32,1% à 17,0% de la valeur globale de son portefeuille entre 2002 et 2007. «Il faut tenir compte de la réalité, dit Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne. La Caisse est un acteur énorme même à l'échelle canadienne et il ne faut pas limiter son champ d'action.» La Caisse serait-elle devenue trop grosse pour l'économie québécoise? «Ce serait une façon arrogante de présenter les choses, répond Mark Boutet, vice-président des affaires publiques de la Caisse. En chiffres absolus, nous avons quand même augmenté la valeur de nos investissements au Québec au cours des cinq dernières années.» Le contexte économique a aussi changé. En 2002, la Caisse investissait surtout dans le secteur public québécois, qui constituait alors 57% de ses actifs québécois. Cette proportion est passée à 38% en 2007. «Les besoins de financement des gouvernements et des sociétés d'État québécoises ont été moins grands au cours des dernières années, dit Mark Boutet. Comme il y avait moins d'offre, nous avons dû trouver d'autres occasions d'investissement ailleurs.» La Caisse fait aussi valoir qu'elle a augmenté ses investissements dans le secteur privé québécois de 14 à 23 milliards de dollars entre 2002 et 2007. Mais les explications de la Caisse ne convainquent pas tous les partis politiques. Actuellement, la Caisse détient 15% de ses placements privés et 17% de ses placements totaux (privés et publics) au Québec. Selon l'ADQ, c'est définitivement trop peu. «À rentabilité égale, la Caisse doit donner la préférence aux investissements québécois plutôt que d'acheter du papier commercial ou des aéroports à Londres, dit le député adéquiste Gilles Taillon. J'ai l'impression qu'on regarde un peu trop de l'autre côté de la clôture à la Caisse.» L'économiste Pierre Fortin a une solution pour les politiciens qui trouvent que la Caisse n'investit pas assez dans l'économie québécoise: faites-le vous-mêmes. «Si le gouvernement veut stimuler l'économie québécoise, qu'il en prenne lui-même le risque, dit le professeur de l'UQAM. Intervenir dans l'économie est une fonction du gouvernement. La Caisse n'a pas ce mandat-là.» Selon Pierre Fortin, le mandat de la Caisse n'est pas seulement qu'un débat économique. Il s'agit aussi d'un enjeu moral. «Jouer avec les fonds de la Caisse, ce n'est pas juste de la mauvaise économie, c'est immoral, dit-il. La Caisse n'appartient pas au gouvernement mais aux épargnants. Et les épargnants n'ont pas donné le mandat au gouvernement de piger dans leurs économies.» Au contraire de l'ADQ, le Parti québécois demande à la Caisse de prévenir de nouvelles acquisitions d'entreprises québécoises par des intérêts étrangers en créant un nouveau fonds de 10 milliards. Ce fonds serait financé à la fois par les déposants de la Caisse et le gouvernement québécois. «Nous sommes inquiets qu'il y a ait encore des prises de contrôle des sociétés québécoises par des intérêts étrangers en raison de la baisse des marchés boursiers», dit le député péquiste François Legault. Peu importe l'issue des élections du 8 décembre, la Caisse entend continuer d'augmenter ses investissements au Québec. Elle s'oppose toutefois à être tenue un jour de respecter un seuil minimal d'investissements québécois. «Il ne faut pas oublier que la Caisse ne travaille pas dans un monde isolé, dit Mark Boutet, vice-président des affaires publiques de la Caisse. Il ne doit pas y avoir de distorsions sur les marchés. Dans tous les marchés, il y a des cycles. Au cours des dernières années, le financement était tellement facile que les entreprises québécoises n'avaient plus autant besoin de la Caisse. Elles allaient voir des banques québécoises ou étrangères pour obtenir du financement. Si nous avions dû détenir un pourcentage minimal d'actifs québécois, il aurait été difficile à respecter.» Le resserrement du crédit pourrait toutefois aider la Caisse à investir davantage dans l'économie québécoise au cours des prochaines années. «La situation est appelée à changer, dit Mark Boutet. On peut s'attendre à plus de demandes de financement des entreprises québécoises à la Caisse.» POUR L'intervention de la Caisse permettrait de stimuler l'économie québécoise en période de ralentissement économique. CONTRE L'intervention de la Caisse au Québec au-delà d'un certain seuil augmente les risques de voir ses rendements diminuer. L'économie québécoise n'est peut-être pas assez vaste pour satisfaire les critères d'investissement de la Caisse.
  7. L'économiste Yves St-Maurice est parfois amusé par les promesses électorales. Mais cette fois-ci, il est carrément médusé devant la promesse de l'ADQ de permettre aux propriétaires québécois de déduire leurs intérêts hypothécaires dans leur déclaration de revenus. Pour en lire plus...
  8. Les mauvaises nouvelles s'accumulent dans le monde des véhicules à quatre roues. Et elles affectent les concessionnaires. Pour en lire plus...
  9. À la maison, au bureau ou dans leur voiture, peu importe l'endroit, les Québécois consultent compulsivement les bulletins météo. Pour en lire plus...
  10. Leurs ventes pour novembre et décembre vont demeurer sensiblement au même niveau que celles de l'an dernier, si l'on en croit un sondage mené du Conseil québécois du commerce de détail. Pour en lire plus...
  11. Deux sondages récents indiquent que les Québécois n'entendent pas réduire significativement leurs achats pour le temps des Fêtes, et ce, en dépit des menaces de récession au pays. Pour en lire plus...
  12. Dans l'ouvrage publié sous sa codirection, L'Usage de l'argent dans le couple: pratiques et perceptions des comptes amoureux, Hélène Belleau, professeure à INRS-Urbanisation, Culture et Société, a dressé le portrait des quatre modes de gestion des couples québécois. Pour en lire plus...
  13. Grâce au programme de réfection des infrastructures et à une réserve plus grande que prévu, le gouvernement libéral affirme pouvoir éviter aux Québécois à la fois une récession et un déficit budgétaire, et cette année et l'an prochain. Pour en lire plus...
  14. Le rendement de la Caisse de dépôt et placement sera en recul d'environ 20% à moins d'un rebondissement imprévisible des marchés avant la fin de 2008. Pour en lire plus...
  15. Près du tiers des salariés québécois travaillent plus de 41 heures par semaine. Mais que signifie au juste l'expression «travailler fort»? Pour en lire plus...
  16. Le pouvoir de l’argent et l’argent du pouvoir Josée Legault Voir - http://www.voir.ca jeudi 23 octobre 2008 On va arrêter de se raconter des histoires. Au-delà des spins des uns et des autres sur ce qu’aurait ou n’aurait pas dit Nicolas Sarkozy lors de son passage à Québec, un fait est indéniable : le président français est ouvertement et fortement favorable à l’unité canadienne. Point à la ligne. Et c’est en cela que Sarko rompt avec la "non-ingérence et non-indifférence" - cette politique post-de Gaulle de neutralité bienveillante de la France vis-à-vis des options fédéraliste et souverainiste, mais basée dans l’avant-Sarko sur une relation tout à fait privilégiée avec le Québec par rapport à l’État canadien. Tout comme le général de Gaulle l’avait fait avec son "Vive le Québec libre !", Sarko a donc choisi. De Gaulle souhaitait la "libération" du Québec ; Sarkozy préfère que son "frère" québécois demeure dans la grande maison de son nouvel "ami" canadien. Pauline Marois ne l’a pas compris, mais c’est bien ce que Sarko est venu officialiser chez-nous. Sarko aura beau n’avoir fait qu’une "visite éclair", elle a eu l’effet d’un véritable coup de tonnerre ! Pourtant, ce coup avait été annoncé d’avance, question de préparer les esprits. Au printemps, Jean-Pierre Raffarin, ex-premier ministre français avait déjà prévu la rupture prochaine de Sarko avec le "ni-ni". Le lancement des Fêtes du 400e en France confirmait le tout. Jean Charest y était absent. Ce qui a permis à Michaëlle Jean, l’omniprésente gouverneure générale, d’y briller de tous ses feux et de proclamer le 400e celui du Canada tout entier ! Pour clore ce vaudeville, Sarko en a profité pour tester sa métaphore du "Canada, notre ami" et du "Québec, notre frère". On peut être pour ou on peut être contre, mais aucun déni n’est possible : la France se rapproche rapido d’Ottawa. Pour le Québec, le résultat sera un affaiblissement de son identité internationale et de sa relation privilégiée avec la France - un problème qui, dans les faits, devrait inquiéter tant les fédéralistes que les souverainistes québécois(1). Ce virage majeur relève de trois facteurs. Primo : le PQ lui-même. Ayant abandonné toute ambition référendaire depuis 1996 et pour un long moment encore, difficile d’exiger qu’un président français fasse semblant de ne pas le savoir ! Secundo : la faiblesse des réseaux diplomatiques québécois à Paris, lesquels sont de plus en plus soumis à la diplomatie canadienne et ce, avec l’approbation tacite des gouvernements québécois depuis une décennie. Malgré la prévision de Raffarin, la diplomatie québécoise fut soit incapable, soit empêchée d’exercer des pressions suffisantes à Paris pour qu’à tout le moins, le "ni-ni" demeure. Tertio : les liens étroits qu’entretiennent Sarko et le fondateur de Power Corp., Paul Desmarais père, - sûrement l’adversaire du mouvement souverainiste le plus brillant, le plus déterminé et le plus influent, et au Canada et dans le monde. L’ARBRE QUI CACHE LA FORET Mais ce serait une erreur que de réduire cette communauté de vues entre Sarko et Desmarais à leur seule préférence pour le fédéralisme canadien. Je dirais même que c’est l’arbre qui cache la forêt. Sarko et Desmarais partagent aussi tout un éventail d’intérêts politiques, idéologiques et financiers. Côté business : le dernier livre de Robin Philpot(2) fait état des intérêts de la famille Desmarais et de puissantes firmes françaises pour l’exploitation du trio gaz-pétrole-énergie nucléaire. Côté idéologique : apôtre du marché, le rôle actif de Paul Desmarais depuis des décennies dans la "préparation" de leaders politiques penchant plus à droite, ici comme à l’étranger, est de notoriété publique. Sarko a beau dire vouloir "refonder le capitalisme", parions que le résultat sera plus modeste que prévu... À preuve, cette expression candide de reconnaissance de Sarko envers son mentor : "Si je suis aujourd’hui président de la République, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais" - admettant aussi que ce dernier lui a bâti rien de moins qu’une "stratégie" faite sur mesure pour assurer son ascension politique. Côté politique, avec un P majuscule : Desmarais et Sarko partagent aussi une compréhension fine du pouvoir des médias. Sarko exerce son influence de manière personnelle auprès de certains patrons de médias. Desmarais, plus direct, s’en est acheté tout un chapelet ! L’IRONIE EST CRUELLE Stéphane Dion croit dur comme fer que l’argent dépensé par les conservateurs, avant et pendant la campagne, a eu un impact sur les résultats. Hormis l’héritage empoisonné du duo infernal Chrétien-Martin et son propre manque de leadership, il a raison : l’argent, ça compte aussi. C’est même parfois le nerf de la guerre. À un point tel où si Dion a compris, à son corps défendant, que le PLC devait se donner un nouveau chef, il est fort probable que c’est parce que les bailleurs de fonds libéraux lui ont envoyé in extremis un message net, clair et sans pardon : no new leader, no new money ! Faisant trop tard le constat du pouvoir de l’argent, l’ironie est cruelle pour celui qui n’a pas hésité, en 1996, à se joindre au même gouvernement qui, avant, pendant et après le référendum de 1995, combattait l’option souverainiste à coups de centaines de millions de dollars pendant que le camp du OUI faisait avec beaucoup, beaucoup moins... Morale de ces deux histoires : argent et pouvoir forment le plus vieux couple de l’histoire humaine... Et qui s’y frotte, s’y pique. (1) LEGAULT, Josée. "Le Québec s’efface au profit d’Ottawa", Courrier international, 22-28 mai 2008. (2) PHILPOT, Robin. Derrière l’État Desmarais : Power, Les Intouchables, 2008.
  17. Un sondage effectué par la maison SOM montre que les jeunes Québécois doivent mieux planifier l'aspect financier de leur retraite. Pour en lire plus...
  18. Les Hebdos Transcontinental risquent d'être touchés par la vague de licenciements qui affecte le monde des médias québécois. La société a signifié au syndicat son intention de supprimer l'équivalent de 17 postes chez ses 60 journalistes syndiqués. Pour en lire plus...
  19. Publié le 06 octobre 2008 à 07h03 | Mis à jour à 07h20 Jacques Parizeau veut entendre parler de souveraineté Violaine Ballivy La Presse La souveraineté du Québec devra occuper l'avant-scène du programme du Parti québécois durant la prochaine campagne électorale, estime l'ancien premier ministre Jacques Parizeau. Alors que des rumeurs voudraient que Jean Charest déclenche des élections cet automne, Jacques Parizeau a déclaré hier que le Parti québécois doit établir dès maintenant et très clairement ses intentions, en n'hésitant pas à faire de la question nationale son principal enjeu électoral. «Le Parti québécois a une sale habitude depuis bien des années: à l'approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de souveraineté ou bien si on va mettre cela sur la glace (...) pour avoir accès à un plus grand nombre d'électeurs.» Jacques Parizeau s'inquiète des conséquences d'un tel discours. «On ne peut pas dire «je suis souverainiste mais un peu moins de ce temps-ci parce qu'on s'en va en élection. Et dès que l'élection sera passée, on le sera davantage.» On finit par perdre la confiance des gens.» «Le moment où l'on s'est le plus rapprochés de la souveraineté, c'est en 1995, et la campagne électorale de 1994 avait porté essentiellement sur la souveraineté», a-t-il relevé. Jacques Parizeau croit aussi que, maintenant que Pauline Marois a «réglé une fois pour toute la question de la date d'un référendum», le parti est en meilleure posture. Selon lui, l'obligation de tenir un référendum au cours du premier mandat d'un gouvernement péquiste était un «corset», une «mauvaise idée» que le parti traînait depuis 1976. «Il est tout à fait possible qu'il y ait deux élections l'une après l'autre. Ce n'est écrit nulle part qu'il y a forcément un long moment entre deux élections et qu'on a le temps de faire un référendum là-dedans. Il fallait régler cette affaire.» Il a déploré que certains aient décelé dans les propos de Mme Marois une intention cachée de mettre en veilleuse la souveraineté. «Elle ne l'a pas écartée», a-t-il dit à plusieurs reprises M. Parizeau n'a pas voulu spéculer sur la possibilité d'élections provinciales à l'automne, alors qu'il participait justement à l'assemblée d'investiture de sa femme, Lisette Lapointe, dans la circonscription de Crémazie. Il a tout de même exhorté les troupes péquistes à commencer à se mobiliser: «Quand M. Charest décidera qu'il veut des élections, on sera en élections. Soyons prêts.» L'ancien premier ministre n'a pas voulu se prononcer sur le déroulement de la campagne électorale fédérale.
  20. Le système politique québécois et canadien nous prépare mieux à faire face à une éventuelle crise financière comme celle qui frappe actuellement les États-Unis, estime le premier ministre. Pour en lire plus...
  21. La protectrice du citoyen du Québec vient de déclencher une enquête afin de déterminer si le ministère québécois de l'Agriculture a réagi de manière excessive en confisquant des milliers de kilos de fromage. Pour en lire plus...
  22. Les Québécois apprécient leur autonomie, leur climat de travail et le prestige de leur entreprise, selon un sondage de l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles (ORHRI). Pour en lire plus...
  23. Publié le 27 septembre 2008 à 10h20 | Mis à jour le 27 septembre 2008 à 10h21 Le Québec jaloux de l'Alberta François Cardinal La Presse On a beau montrer l'Alberta d'un doigt accusateur, cracher sur son pétrole et mépriser son indifférence pour l'environnement, dans le fond, avouons-le, on est un peu jaloux Jaloux des «chèques de prospérité» distribués annuellement aux Albertains, des milliards qui s'empilent dans les coffres du gouvernement et de la relative insouciance de cette province face à la crise économique qui s'étend. Pourquoi eux et pas nous? Pourquoi l'Alberta, Terre-Neuve et la Saskatchewan peuvent-elles tirer profit de l'or noir, tandis que nous nous contentons de tirer une grande fierté de notre or bleu? C'est la question que pose le Parti québécois qui, depuis son voyage estival en Norvège, s'est converti aux bienfaits des pétrodollars. À preuve, cet important changement rhétorique dans le discours péquiste: il est moins question de réduire notre dépendance au pétrole, que de réduire notre dépendance au pétrole étranger. Remarquez, sur le plan économique, les intentions de Pauline Marois se défendent très bien. Le Québec se ruine en important son pétrole. L'an dernier, la balance commerciale du secteur énergétique affichait un déficit de 10 milliards. Sur le plan environnemental, par contre, les choses sont moins claires. Pour convaincre les Québécois du bien-fondé de l'exploration pétrolière et gazière dans le Saint-Laurent, le Parti québécois devra répondre à de nombreuses questions et pas seulement celles qui concernent les baleines. Est-il pertinent, par exemple, de se lancer dans une aventure aussi coûteuse et risquée, au moment où un nombre grandissant de pays occidentaux se fixent l'objectif de s'affranchir du pétrole? Rappelons d'ailleurs que Mme Marois a affirmé dans le passé pouvoir libérer le Québec de sa dépendance pétrolière en seulement 10 ans. Dépenserait-on la même énergie pour atteindre cet objectif au lendemain d'un forage réussi dans le Saint-Laurent? Le PQ fait miroiter des redevances de 20 milliards en 10 ans. Mais pour que l'État touche autant d'argent, il ne pourra se contenter de forer dans les basses-terres du fleuve, là où l'impact environnemental est limité. Il devra explorer au large des Îles-de-la-Madeleine, ce qui est une tout autre histoire sur le plan environnemental. Certes, il y a sur les tablettes un rapport du BAPE qui trace la voie à suivre pour réduire l'impact des levés sismiques dans le Golfe, mais rien sur les autres impacts potentiels (risques de déversements, construction d'énormes plateformes, etc.). Comment la formation de Mme Marois convaincra-t-elle les groupes écolos, qui ont toujours eu une grande influence au sein de son parti? En réponse à ces questions, le PQ dit vouloir s'inspirer de la Norvège, qui fait les choses autrement. On y émet par exemple une quantité limitée de gaz à effet de serre par baril de pétrole produit ce qui se traduit néanmoins par de grandes quantités d'émissions lorsque l'on additionne tous les barils. La Norvège est d'ailleurs très loin de sa cible Kyoto. Que fera-t-on pour éviter que les émissions globales du Québec explosent? Si le PQ compte faire de ce projet un cheval de bataille des prochaines élections, il devra donc préciser ses intentions dans le menu détail, énumérer les avantages autres qu'économiques de son projet, et prouver qu'il peut faire les choses sans trop de dégâts. Bref, il devra aller au fond de la question avant de creuser au fond de l'eau. courriel Pour joindre notre journaliste francois.cardinal@lapresse.ca Ne manquez pas dans le cahier PLUS: L'Alberta saoudite, une grande série sur l'exploitation des sables bitumineux et ses effets, de Agnès Gruda et François Cardinal. Treize chars! On savait que John McCain possède sept maisons. On apprend maintenant ce que contiennent ses nombreux garages: 13 rutilantes voitures, révèle Newsweek. Alors que le couple Michele et Barack Obama se contente pour sa part d'une seule auto. On pourrait croire que cela fait scandale dans un pays aux prises avec de si graves problèmes économiques. Mais ce n'est pas vraiment le cas. La seule véritable indignation a été manifestée par les United Auto Workers (Travailleurs unis de l'automobile), qui se désolent que dans le lot, on compte une Volskwagen et une Honda. Deux autos étrangères, quelle honte! Le courrier VERT QQu'est-ce qui pollue moins, la conduite avec ou sans «cruise control»? (Anonyme) RTout dépend de la route sur laquelle vous vous déplacez, selon le site spécialisé Edmunds.com. Sur une autoroute plane, le régulateur de vitesse vous permettra en effet de réduire votre consommation d'essence et, ainsi, de moins polluer. La conduite est alors plus douce, moins agressive, ce qui réduit les à-coups. Sur une route montagneuse, par contre, le régulateur a l'effet inverse: il exige plus de carburant, parce qu'il oblige la voiture à s'ajuster continuellement au terrain changeant. Edmunds.com Supermarché de CO2 Alors que l'Amérique du Nord s'éveille aux bienfaits de l'échange de droits de polluer, l'Europe bat des records. La Presse a révélé cette semaine la création prochaine de la deuxième Bourse du carbone en importance au monde, à laquelle le Québec participera. Comme pour lui donner raison, le marché climatique européen (Bluenext) a annoncé le jour même avoir enregistré un nombre de transactions record en une seule journée: plus de 2 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre. Chaque tonne échangée (au coût de 37$ CAN) signifie qu'une entreprise a réussi à polluer moins que permis.
  24. Le Québec parmi les champions mondiaux du capital de risque 26 septembre 2008 - 07h17 La Presse Hugo Fontaine Le Québec est l'un des meilleurs endroits de la planète pour qui veut bénéficier de capital de risque. Selon les données les plus récentes (2005-2007) de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), le capital de risque investi au Québec représente une part de 0,21% du produit intérieur brut (PIB), ce qui place la province au cinquième rang mondial, devancé seulement par Singapour, Israël, les États-Unis et Hong-Kong. Le cinquième rang représente un recul de trois positions pour le Québec par rapport à la période 1997-1999. Cela est sans doute explicable par le boom économique en Asie qui a propulsé Hong-Kong et Singapour, selon Pascasie Nikuze, économiste à l'ISQ. Sur une base nord-américaine, seulement deux États américains économiquement comparables ont fait mieux que le Québec, soit le Massachusetts et le Maryland. Au total, le capital de risque québécois représente une moyenne annuelle de 528 millionsUS, pour la période 2005-2007. L'ISQ apporte toutefois une petite touche négative au portrait du capital de risque au Québec. "Alors que les sommes investies ont explosé dans plusieurs pays de l'OCDE et ailleurs dans le monde (Grèce, Chine, Norvège, Italie, Portugal, etc.) entre 1997-1999 et 2005-2007, avec des taux dépassant 1000%, cette augmentation s'est établie à seulement 18,2% au Québec (comparativement à 19,8% en Ontario et 21,6% au Canada), signe peut-être de la maturité de l'industrie." 189 bénéficiaires En 2007, 189 entreprises québécoises ont reçu du financement de capital de risque. C'est beaucoup moins que les 454 entreprises qui en ont profité en 2000, quelques mois avant l'éclatement de la bulle technologique, mais c'est quand même une bonne part du total canadien (412 entreprises). Plus de la moitié des investissements québécois en capital de risque (2005-2007) ont été dirigés vers des entreprises existantes plutôt qu'à des entreprises en création. Le secteur qui en a le plus bénéficié est celui des sciences de la vie (40%), suivi des technologies de l'information et des communications (35,7%). L'Ontario, pour sa part, consacre près des trois quarts de ses investissements en capital de risque aux technologies de l'information et de la communication (TIC), laissant le secteur des sciences de la vie loin derrière (17,2%).
  25. Un déficit... de riches Québécois 26 septembre 2008 - 07h26 La Presse Collaboration spéciale Annie Mathieu Au Québec, le marché pour le très haut de gamme demeure restreint, selon l'auteur du livre Consommation et luxe, Benoît Duguay. La raison est simple: «Il y a peu de Québécois très riches.» M. Duguay estime que l'échec du centre commercial Les Ailes de la mode démontre bien que les Québécois n'ont pas les moyens des Parisiens ou des New-yorkais. En revanche, le DIX30 à Brossard évoque le succès d'un luxe "à la portée de tous" où l'exclusif côtoie le populaire et permet à la population de satisfaire ses envies de luxe. "Le luxe s'est démocratisé", estime la directrice régionale des relations publiques de Holt Renfrew, Jozée Desrosiers. Comme tout le monde veut son petit bout de luxe, les gens sont prêts à acheter moins, mais de meilleure qualité. Et l'image que l'on souhaite projeter joue de plus en plus sur la consommation des produits hauts de gamme, selon Benoît Duguay. «Si je pense qu'une montre en or, c'est important pour mon image, le prix ne comptera plus», illustre celui qui est également professeur à l'école des sciences de la gestion de l'UQAM. Clientèle hétéroclite Ce peut être un étudiant qui économise ou encore une avocate qui a les moyens. À Montréal, les magasins Ogilvy et Holt Renfrew ont désormais du mal à profiler leur clientèle tant celle-ci est hétéroclite. «Des touristes, des femmes qui ont de l'argent ou des jeunes aisées. Le bassin est très diversifié», dit le directeur général d'Ogilvy, Maurice Moyal. Chez Holt Renfrew, on indique qu'il n'existe pas de profil type des consommateurs de sac à main Gucci et autre jeans Dolce & Gabanna. «Cela n'a rien à voir ni avec le sexe, ni avec l'âge», dit la directrice régionale des relations publiques chez Holt Renfrew, Jozée Desrosiers. Urbains, les acheteurs de produits de luxe sont friands d'art, de design et d'architecture. «Ils ont un intérêt commun pour les belles choses, ils voyagent beaucoup et sont très articulés», ajoute-t-elle. «Il y a davantage de gens issus de la classe moyenne qui achètent. Une pièce à la fois, ils réussissent à se construire des décors luxueux», dit Claude Alain, directeur d'Interversion, un magasin de meubles québécois haut de gamme. "Avant, c'était plus élitiste. Mais la catégorie d'âge a toujours variée entre 30 et 70 ans", ajoute-t-il. Bref, les consommateurs québécois de produits de luxe partagent des intérêts communs, mais se ressemblent très peu.
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