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  1. Le lundi 30 avril 2007 Changement de vocation pour le collège Rachel. Après avoir servi comme institution d'enseignement pendant plus d'un siècle, l'ancienne école du Plateau-Mont-Royal est actuellement reconvertie en résidence pour personnes âgées. L'ouverture de l'établissement, baptisé Les Résidences de l'académie Rachel, est prévue pour le mois de mai. En 2002, l'éviction des élèves du collège Rachel - alors une école secondaire privée - par le propriétaire des lieux, Jean-Christophe Chevreuil, avait fait couler beaucoup d'encre. Après la fin des classes, la direction de l'école n'avait eu que quelques jours pour quitter les locaux qu'elle occupait. M. Chevreuil voulait transformer le plus rapidement possible cette magnifique bâtisse de style néoclassique en condominiums de luxe. Avec tout le brouhaha que cela a provoqué, M. Chevreuil a échoué dans son entreprise. Il n'a même jamais demandé une autorisation à l'arrondissement pour réaliser cette transformation. Par la suite, l'histoire du promoteur a viré au cauchemar. En 2005, il a été condamné pour avoir agressé sexuellement deux toxicomanes, ayant même commis un de ses crimes dans le gymnase de l'école. Les lieux sont restés vacants jusqu'à ce que le Groupe Canvar, important promoteur immobilier montréalais (Profil-O, 801 Signature), acquiert le bâtiment en 2004. Le nouveau propriétaire a relancé le projet de condos de luxe en proposant d'ajouter deux étages à une aile du bâtiment, une modification nécessaire afin de rentabiliser cet investissement. Mais puisque le collège Rachel se trouve au coeur du site du patrimoine Saint-Jean-Baptiste, secteur protégé en vertu de la Loi sur les biens culturels, le Comité consultatif d'urbanisme a rejeté cette modification volumétrique. Si bien que le président de Canvar, Pierre Varadi, a changé son fusil d'épaule et fait appel à Ghislain Boulay, expérimenté dans la gestion de résidence pour personnes âgées, pour concevoir un projet de maison de retraite. «Cette nouvelle vocation permet de préserver la mission de l'édifice, qui est celle de servir la population locale», explique M. Boulay, propriétaire de plusieurs résidences de ce type, dont la Résidence des boulevards, au coin de Saint-Joseph et Saint-Laurent, sur le Plateau. 123 unités L'édifice en forme de U, dont la construction s'est échelonnée de 1875 à 1927, est actuellement transformé en 123 unités (studios, suites et 21/2) pour accueillir des personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Tous les services de l'établissement seront regroupés au rez-de-chaussée, comme l'administration, la salle de cinéma, le salon de coiffure et la salle à manger, qui donne sur une cour intérieure aménagée. «Les résidants ayant besoin de soins, comme les personnes à mobilité réduite ou souffrant de troubles cognitifs, logeront au premier étage, tandis que les étages supérieurs ainsi qu'une partie du rez-de-chaussée seront réservés à des personnes autonomes», explique Lisbeth Lavoie, directrice générale de l'établissement. Les promoteurs ont réussi à préserver quelques vestiges historiques du bâtiment, comme les murs de pierre au rez-de-chaussée. Cependant, les exigences de la vie moderne et du code du bâtiment ont effacé toutes les traces du passé aux étages. Dommage. «Par contre, on va restaurer la magnifique façade de l'édifice», indique M. Boulay. Le prix de location des appartements varie de 1450 à 2900 $ par mois (après les crédits d'impôt), ce qui inclut une multitude de services, comme les repas, le câble, l'entretien ménager, le téléphone, le personnel infirmier, etc. «Au bureau de location, plusieurs visiteurs sont des anciens élèves de l'école», précise Mme Lavoie. En y habitant, ils pourront se remémorer plusieurs beaux souvenirs de leur jeunesse.
  2. Immeubles vacants: les irréductibles sont moins nombreux 15 février 2007 - 06h05 La Presse Cécile Gladel, collaboration spéciale Il y a quelques années, le Vieux-Montréal faisait pitié. Plusieurs édifices barricadés en faisaient sa triste renommée. Ce n’est plus le cas. Avec l’avènement de la Cité du multimédia puis la venue de plusieurs hôtels et les transformations d’usines en condos, le quartier historique de la métropole revit. D’ailleurs, les immeubles commerciaux vacants ne sont plus si nombreux à Montréal. Et plus précisement, les irréductibles, ces édifices vides depuis plus de 10 ans, se font rares. La ville s’assure de leur sécurité. Sauf que ces derniers faisaient le bonheur de l’industrie du cinéma. Comme quoi le bonheur des uns peut faire le malheur des autres. « Nous n’avons plus qu’un ou deux cancers », lance le commissaire au développement économique de l’arrondissement de Verdun, Alain Laroche. Car pour une ville, ces édifices vides, souvent esthétiquement laids, n’ont aucun attrait. Ils constituent plutôt une épine dans leur tissu urbain, et ce, même si leurs propriétaires payent des taxes. Plusieurs arrondissements, comme Saint-Laurent et Ville-Marie, affectent même des fonctionnaires pour traquer les édifices vacants. « Mon rôle est de faire le lien entre le propriétaire et le marché. Nous faisons régulièrement des recensements en visitant les secteurs commerciaux et industriels pour vérifier les édifices et locaux qui seraient vacants », souligne Marie-France Verret, agente de recherche du développement économique de l’arrondissement Saint-Laurent. Dans l’arrondissement Ville-Marie, deux fonctionnaires s’occupent du dossier. « Les deux commissaires visitent les édifices aux trois semaines et relancent régulièrement les propriétaires afin de les encourager à agir», explique Jean-Yves Duthel, directeur des relations publiques de Ville-Marie. Une pratique qui semble porter fruit puisqu’aucun édifice ne reste vacant plus que quelques mois à Saint-Laurent et que leur nombre serait à la baisse dans Ville-Marie. D’ailleurs, le maire de l’arrondissement, Benoit Labonté, devrait en dresser un état de la situation très positif à la fin du mois. Malgré tout, certains propriétaires résistent. La ville ne peut rien faire, sauf dans le cas d’un bâtiment dangereux. Les procédures sont cependant longues et coûteuses. « Nous n’avons que peu de moyens d’intervention lorsqu’un propriétaire n’entretient pas son édifice et ne veut le vendre », reconnaît Jean-François Soulières, commissaire au développement économique pour l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie. Le choix des propriétaires Le choix de laisser un édifice commercial vacant serait donc, à quelques exceptions près, celui du propriétaire dans un marché favorable. Un choix dicté par la spéculation commerciale. « Conserver un immeuble vacant est le choix du propriétaire qui cherche à faire quelque chose. Un immeuble vacant n’est pas un immeuble souffrant et il peut prendre de la valeur. Le dernier propriétaire qui soumet son projet touchera une plus-value, mais c’est risqué. L’immobilier est un cycle. À trop attendre, on peut manquer le sommet », explique Brett Miller, vice-président exécutif chez CB Richard Ellis, firme-conseil en immobilier. Parfois, le manque de ressources financières contrecarre le projet d’un propriétaire. « Si ce n’est pas bon investissement pour lui, il ne le sera pour personne. Mais un édifice vacant depuis longtemps est un édifice qui se dégrade », ajoute le directeur général de GVA Devencore, Alfredo Gomes. Une seconde carrière…cinématographique Si la majorité considère les immeubles vacants comme un problème ou une malédiction, ils font cependant le bonheur de l’industrie du cinéma, en particulier pour les séries télévisées et les films à petit budget. En effet, les coûts de tournage sont moindres dans un édifice vacant comparativement aux coûts dans un studio. « Il y a une vingtaine d’années, on avait des rues entières d’immeubles vacants comme sur la rue St-Patrick dans le Vieux-Montréal, se souvient Pierre Blondin, régisseur de locations montréalais. Aujourd’hui c’est très difficile, car nous n’avons plus la même marge de manœuvre. » À titre d’exemple, une location de studio peut coûter 20 000 $ alors que certains propriétaires louent leur édifice vacant pour 5000 à 10 000 $. « Personnellement je ne me réjouis pas de voir des immeubles vacants, car ça amène une certaine déprime, mais à titre professionnel, ils font mon bonheur. L’industrie du cinéma a besoin de ça, ils permettent à de petits films de voir le jour », ajoute Pierre Blondin.
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