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  1. La Securities and Exchange Commission accuse le propriétaire de l'équipe de basketball professionnel des Mavericks de Dallas, Mark Cuban, de délit d'initié. Pour en lire plus...
  2. Le transporteur ferroviaire deviendra propriétaire des trois principales filiales de chemin de fer de la SCFQ et d'un service marchandises de traversier-rail. Pour en lire plus...
  3. Dans les affaires de cette semaine. Georges Marciano, propriétaire de Guess Jeans, achète le 507 Place d'armes pour 22 millions. J'ai pas trouvé d'article ailleurs sur le net.
  4. Le groupe Intrawest, qui administre le centre de ski Whistler-Blackcomb, est fortement endetté; son propriétaire cherche à refinancer ses activités. Le maire de la localité est inquiet. Pour en lire plus...
  5. L’Industrielle-Alliance investit 100M$ à Montréal Denis Lalonde, lesaffaires.com 7 octobre 2008 Pour en savoir plus Autres textes : Industrielle-Alliance 1981 McGill College Articles de l'industrie L’Industrielle-Alliance a acquis une participation de 50% dans la société Edifice 1981 McGill College, propriétaire de l’édifice du même nom situé au centre-ville de Montréal, pour un montant de 100 millions de dollars. La société acquiert l’immeuble qui regroupe deux tours à bureaux inter-reliées avec un partenaire financier dont l’identité n’a pas été révélée. Construit en 1981, le 1981 McGill College est un édifice de classe A qui comprend deux tours de 16 et 20 étages totalisant 625 000 pieds carrés de superficie locative. L’avenue McGill College est l'une des artères les plus prestigieuses de Montréal, au coeur du milieu des affaires. Cette acquisition porte à 28 le nombre d'édifices dont l'Industrielle Alliance est propriétaire au Canada, pour une superficie locative totale de 4 millions de pieds carrés et une valeur marchande de quelque 600 millions de dollars. Dans la région de Montréal, l'Industrielle Alliance est propriétaire de plusieurs édifices, dont la Tour L'Industrielle-Vie et le 2200 McGill College, deux édifices à bureaux situés en face du 1981, avenue McGill College.
  6. L'opérateur aéroportuaire propriétaire de Londres-Heathrow a annoncé mercredi avoir mis en vente le deuxième aéroport de la capitale avant même d'y être obligé par le régulateur. Pour en lire plus...
  7. Le nouveau propriétaire du fabricant de bâtons de hockey menacerait de déménager la production dans une autre de ses installations. Pour en lire plus...
  8. La compagnie aérienne pourrait se porter candidate dans le cadre d'un consortium à l'acquisition de l'aéroport londonien, que son propriétaire BAA devrait être obligé de céder l'an prochain. Pour en lire plus...
  9. Rolf G. Herzog vient d'intenter une poursuite de 2,3 millions US contre le gestionnaire de fonds montréalais Interinvest Canada et son propriétaire, Hans Black. Pour en lire plus...
  10. Cinar et son nouveau propriétaire, Cookie Jar, font des pieds et des mains pour empêcher que soit divulgués en cour les noms des émissions à qui le gouvernement canadien a retiré, en 2000, leur certification de production télévisuelle canadienne. Pour en lire plus...
  11. La Compagnie de la Baie d'Hudson est rachetée par une entreprise privée, NRDC Equity Partners, propriétaire de la chaîne américaine LordTaylor, pour un montant qui n'a pas été précisé. Pour en lire plus...
  12. Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a maintenu que le statut de grand propriétaire d'énergies permettraient au Canada de rester en meilleure santé que les États-Unis. Pour en lire plus...
  13. NRDC Equity Partners détient déjà 20% de La Baie, une participation acquise en 2006. Le fonds avait des liens étroits avec Jerry Zucker, défunt propriétaire de HBC. Pour en lire plus...
  14. Le propriétaire de YouTube, Google, s'entend avec Viacom pour cacher l'identité de ses usagers lors du procès qui les oppose. Viacom réclame un milliard de dollars à Google pour atteinte à ses droits d'auteur. Pour en lire plus...
  15. Le propriétaire de Lord & Taylor Une firme de New York pourrait acquérir La Baie d'Hudson http://argent.canoe.com/lca/infos/canada/archives/2008/07/20080710-075109.html ARGENT Le propriétaire de Lord & Taylor a entamé des discussions en vue d'acquérir la Compagnie de la Baie d'Hudson, une transaction qui, selon certaines sources, pourrait permettre à la chaîne de magasins à rayons américaine de s'implanter au Canada. La firme NRDC Equity Partners of Purchase, de New York, qui possède la chaîne de 47 magasins aux États-Unis, détient déjà une participation de 20% dans HBC, à qui appartient les magasins La Baie, Zellers, Home Outfitters. Le chef de la direction de NRDC, Richard Baker, a mentionné lors d'une conférence récente qu'il envisageait d'ouvrir des magasins à l'extérieur des États-Unis et que le Canada figurait parmi les pays considérés. «Cet acheteur potentiel m'a semblé très déterminé à aller de l'avant», a dit une source informée de discussions récentes avec HBC. Ni M. Baker ni les dirigeants de HBC n'ont voulu commenter l'information mercredi. La destinée de HBC repose entre les mains de la famille de Jerry Zucker, un milliardaire américain qui a acheté le détaillant canadien pour 1,1 milliard de dollars en 2006, mais qui est décédé en avril. Sa veuve, Anita Zucker, a par la suite pris les commandes de l'entreprise. Depuis, la famille a dit vouloir continuer d'exploiter la compagnie, fondée en 1670, ce qui n'a pas empêché plusieurs observateurs de l'industrie de croire qu'elle pourrait changer d'idée. Si elle se concrétise, l'acquisition de HBC par le propriétaire de Lord & Taylor consacrerait le mariage de deux des plus anciens acteurs dans le domaine des chaînes de magasins généralistes. Dans la dernière décennie, cette industrie a été durement touché par la concurrence féroce des magasins spécialisés et des chaînes à bas prix comme Wal-Mart. De leur côté, tant HBC que Lord & Taylor déploient tous deux beaucoup d'efforts depuis environ deux ans afin de rajeunir leur image. Mercredi, des sources citées par le site web Women's Wear Daily affirmaient que la firme NRDC était déterminée à acquérir HBC.
  16. Publié dans le Courrier du Sud du 28 juin 2008. Les tours Est et Ouest du Complexe Saint-Charles Ouest, situé à la Place Charles-Lemoyne s'élèveront un peu plus dans le ciel longueuillois. Les authorités du Vieux-Longueuil ont donné le feu vert au propriétaire pour qu'il ajoute 2 étages aux tours. Ainsi, la tour Est comportera 14 étages et la tour Ouest en comportera 9. Les travaux de construction, qui se chiffrent à 13 M$, débuteront en août.
  17. Pandox achète le Hyatt Regency à Montréal pour 58,5 M$ Le groupe hôtelier suédois Pandox poursuit son expansion en Amérique du Nord en faisant l'acquisition de l'hôtel Hyatt Regency de Montréal pour 58,5 M$. Cette société est également propriétaire depuis juillet dernier de l'InterContinental à Montréal (...) http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080516/LAINFORMER/80516123/5891/LAINFORMER01
  18. 15 juin 2007 Coquerelles, moisissures, fuites d'eau, coupures de chauffage; la liste des horreurs est longue dans certains immeubles montréalais. La Ville de Montréal investira 3 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour qu'une équipe de huit inspecteurs se consacre au suivi de 70 immeubles. La Ville de Montréal compte remettre en état 2000 logements insalubres répartis dans 70 immeubles déjà répertoriés. La Place Henri-Bourassa, près de l'autoroute 15, est l'un des immeubles ciblés par la nouvelle mesure de la Ville. La Cour municipale a imposé des amendes de 1 million de dollars à son propriétaire, explique le responsable de l'habitation au comité exécutif, Cosmo Maciocia. Si on calcule de 300 à 350 logements à raison de 2000 à 3000 $ chacun pour les remettre en conditions de salubrité, je pense que ça devient plus intéressant pour le propriétaire de faire des travaux que de payer 1 million d'amendes. — Le responsable de l'habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, Cosmo Maciocia La Ville se chargera de faire exécuter les travaux lorsqu'un propriétaire refusera de le faire en espérant être remboursé. Les associations de locataires et de propriétaires se réjouissent de ce plan d'action. Ils expriment respectivement des réserves. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) estime qu'il faudrait être encore plus sévère envers ces propriétaires. Si un proprio ne fait pas les travaux après avoir reçu plusieurs amendes, il risque de ne pas payer la facture non plus. Ce que l'on souhaite, c'est que la Ville exproprie les propriétaires délinquants ou les saisisse. — Un membre du Frapru, Jean-Claude Laporte De son côté, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIC) regrette que la Ville sévisse seulement contre les propriétaires. Elle souhaiterait que la Ville prenne également des mesures pour pénaliser les locataires négligents.
  19. D'après les critères de LEED, la maison la plus écologique au Canada et aux États-Unis se trouve à Montréal, sur l'avenue du Parc. Le triplex d'Emmanuel Blain-Cosgrove et de sa famille se mérite l'équivalent d'un Oscar de l'habitation verte: une certification Platine. Il s'agit d'une reconnaissance rarissime. Le jeune propriétaire y est arrivé sans y laisser sa chemise. >> Faites une visite guidée de la maison en photos.http://galeriedephotos.montoit.ca/index.php?t=Black&a=25&m=mt Parmi les 6000 habitations inscrites au programme américain LEED for homes, le triplex qu'a construit Emmanuel Blain-Cosgrove se classe bon premier. Sur une possibilité de 108 points, il en a obtenu 101,5. Du jamais vu. Le propriétaire entend maintenant partager son expérience avec le public, histoire de prouver que la construction verte n'a rien de grano ni de bien sorcier. La matinée est grise. Dans l'appartement d'Esther Leblanc, la lumière inonde tout de même l'aire ouverte où sa fille Sophie et sa petite-fille Arielle partagent le petit-déjeuner avec elle. Entre deux bouchées volées à sa grand-mère, la fillette de 15 mois trotte sur le plancher de bambou et regarde la ville par les fenêtres qui couvrent tout le mur vers le sud-ouest. La famille élargie vit dans ce triplex depuis le mois de février. Les deux étages supérieurs appartiennent à Esther et son fils Julien, et le rez-de-chaussée est pour l'instant occupé par Emmanuel, Sophie et leur bébé. Dans une première rencontre avec La Presse, l'année dernière, Emmanuel disait vouloir rénover l'édifice avec la plus grande minutie écologique. Il y est parvenu. En prime, il aura prochainement un document certifiant que sa maison obtient le label LEED Platine, un exploit qu'ont réussi seulement quatre autres propriétaires américains, avec des notes moindres. Grâce à l'aide de l'architecte Angéline Spino et de la designer Carina Rose, il a conçu une maison presque parfaite si on se réfère aux critères LEED. Les seuls maillons faibles de la maison sont les murs mitoyens moins bien isolés et l'absence de panneaux solaires. Pratiquement tous les matériaux entrant dans sa composition ont tout de même été récupérés ou recyclés. Les planchers d'ardoise ne sont en fait que l'envers de vieux tableaux d'une commission scolaire. Même la terre du terrain derrière le triplex a servi à aménager le toit vert. Les moulures proviennent aussi d'un centre de matériaux recyclés. En rigolant, le jeune propriétaire se rappelle avoir fait le tour des ruelles pour parvenir à terminer les cadres de fenêtres. De près, on constate qu'il a dû joindre quatre morceaux les uns aux autres pour compléter le dernier côté. Pour obtenir une certification LEED, Mme Spino précise toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant: «LEED nous indique quoi faire pour construire de façon responsable, avec le moins d'impact possible sur l'environnement. Par contre, une maison Novoclimat obtient presque suffisamment de points en efficacité énergétique pour obtenir une certification. Il suffirait par la suite de s'interroger sur les matériaux qu'on utilise.» Cofondateur du site internet ecohabitation.com, Emmanuel tient à partager ses ressources, histoire de permettre à d'autres propriétaires de faire comme lui. Il a notamment mis en ligne un annuaire de détaillants et fabricants verts. Il aura l'occasion d'y avoir lui-même recours sous peu, puisqu'il construira une annexe de trois étages à l'arrière du triplex. «Cette fois, je vise la perfection LEED», lance-t-il, encouragé par ses récents succès. Des compromis La vie est-elle toujours rose dans un triplex vert? La plupart du temps, raconte Esther Leblanc... mais parfois ça vire au gris. Un réservoir au sous-sol récupère les eaux des douches et de la laveuse. Cette eau est filtrée, traitée, puis renvoyée dans les toilettes. L'ennui, c'est que le système est conçu pour accommoder aussi la future annexe. Les cinq occupants du premier immeuble ne consomment pas suffisamment l'eau du réservoir, qui stagne... et qui ne sent pas toujours bon. «Je dois seulement apprendre à doser mes petites bêtes», lance Emmanuel en parlant des bonnes bactéries qui traitent l'eau. Esther et tous les autres résidants de l'immeuble doivent aussi utiliser des savons entièrement biodégradables, afin d'éviter de dérégler le système. «Je comprends maintenant que notre maison est en quelque sorte vivante, et puisqu'elle est en harmonie avec la nature, nous devons l'être aussi, explique-t-elle. Et heureusement, Emmanuel m'a trouvé un nouveau shampoing!» Des initiatives qui rapportent De l'extérieur, le triplex de l'avenue du Parc ne se démarque pas. De l'intérieur non plus, sinon que la finition et les planchers sont particulièrement réussis. Les critères LEED suivis scrupuleusement par Emmanuel Blain-Cosgrove et son équipe ne s'imposent donc pas au premier regard. Mais ils sont partout. Voici une dizaine d'initiatives vertes qui ont fait de ce triplex un des plus verts en Amérique. Et, surprise, plusieurs de ces actions sont à la portée de n'importe quel propriétaire. 1. Un jardin borde tout l'avant de la maison. Pour l'aménager, Emmanuel a dû enlever tout l'asphalte recouvrant son terrain. Plutôt que de ruisseler jusque dans des canalisations surchargées, l'eau de pluie est maintenant absorbée par la terre. 2. Environ 80% des matériaux utilisés pour la rénovation du triplex ont été recyclés ou réutilisés. Ne lésinant pas sur la qualité et sur l'esthétisme, la famille a notamment réussi à récupérer des bardeaux pour la tourelle, du bois pour les planchers et des restes d'ardoise pour les salles de bains. 3. Un toit vert chapeaute tout le triplex. Emmanuel y a planté des tomates cette année. Pour l'aménager, il a utilisé la terre de la cour à l'arrière de la maison. Là encore, l'eau de pluie est absorbée par ce jardin urbain. 4. Un système de récupération des eaux grises provenant des douches et de la laveuse limite le gaspillage de l'eau potable. L'eau se retrouve dans un bassin où elle est filtrée et traitée par de bonnes bactéries, puis retourne dans les toilettes. 5. Des murs sont isolés à la cellulose, un produit giclé composé à 80% de papier journal recyclé, ou encore avec du polyuréthanne fait à partir d'huile de soya. Ces matériaux ont l'avantage d'être non toxiques. 6. Un système géothermique alimentera sous peu tout le triplex et son annexe. De profonds puits sous la maison refroidiront l'air l'été et le réchaufferont l'hiver. 7. Les planchers de l'appartement d'Esther sont faits de lattes de bambou à croissance rapide. Cette plante repousse en moins de cinq ans. 8. Emmanuel a porté une attention particulière à l'efficacité énergétique du triplex. L'isolation y compte pour beaucoup, mais les grandes fenêtres à double vitrage homologuées EnergyStar améliorent aussi le rendement de l'édifice. Il s'agit d'une dépense supérieure que la famille récupérera en économies d'énergie. 9. Le bois neuf qu'Emmanuel a dû acheter pour solidifier la structure est certifié FSC (Forest Stewardship Concil). Il a ainsi l'assurance qu'il provient d'une forêt exploitée de façon responsable. 10. Des tunnels de lumière flexibles (dont l'intérieur est fait d'un matériau ultraréfléchissant) amènent la lumière du soleil jusqu'aux endroits moins éclairés du troisième étage.
  20. Le lundi 30 avril 2007 Changement de vocation pour le collège Rachel. Après avoir servi comme institution d'enseignement pendant plus d'un siècle, l'ancienne école du Plateau-Mont-Royal est actuellement reconvertie en résidence pour personnes âgées. L'ouverture de l'établissement, baptisé Les Résidences de l'académie Rachel, est prévue pour le mois de mai. En 2002, l'éviction des élèves du collège Rachel - alors une école secondaire privée - par le propriétaire des lieux, Jean-Christophe Chevreuil, avait fait couler beaucoup d'encre. Après la fin des classes, la direction de l'école n'avait eu que quelques jours pour quitter les locaux qu'elle occupait. M. Chevreuil voulait transformer le plus rapidement possible cette magnifique bâtisse de style néoclassique en condominiums de luxe. Avec tout le brouhaha que cela a provoqué, M. Chevreuil a échoué dans son entreprise. Il n'a même jamais demandé une autorisation à l'arrondissement pour réaliser cette transformation. Par la suite, l'histoire du promoteur a viré au cauchemar. En 2005, il a été condamné pour avoir agressé sexuellement deux toxicomanes, ayant même commis un de ses crimes dans le gymnase de l'école. Les lieux sont restés vacants jusqu'à ce que le Groupe Canvar, important promoteur immobilier montréalais (Profil-O, 801 Signature), acquiert le bâtiment en 2004. Le nouveau propriétaire a relancé le projet de condos de luxe en proposant d'ajouter deux étages à une aile du bâtiment, une modification nécessaire afin de rentabiliser cet investissement. Mais puisque le collège Rachel se trouve au coeur du site du patrimoine Saint-Jean-Baptiste, secteur protégé en vertu de la Loi sur les biens culturels, le Comité consultatif d'urbanisme a rejeté cette modification volumétrique. Si bien que le président de Canvar, Pierre Varadi, a changé son fusil d'épaule et fait appel à Ghislain Boulay, expérimenté dans la gestion de résidence pour personnes âgées, pour concevoir un projet de maison de retraite. «Cette nouvelle vocation permet de préserver la mission de l'édifice, qui est celle de servir la population locale», explique M. Boulay, propriétaire de plusieurs résidences de ce type, dont la Résidence des boulevards, au coin de Saint-Joseph et Saint-Laurent, sur le Plateau. 123 unités L'édifice en forme de U, dont la construction s'est échelonnée de 1875 à 1927, est actuellement transformé en 123 unités (studios, suites et 21/2) pour accueillir des personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Tous les services de l'établissement seront regroupés au rez-de-chaussée, comme l'administration, la salle de cinéma, le salon de coiffure et la salle à manger, qui donne sur une cour intérieure aménagée. «Les résidants ayant besoin de soins, comme les personnes à mobilité réduite ou souffrant de troubles cognitifs, logeront au premier étage, tandis que les étages supérieurs ainsi qu'une partie du rez-de-chaussée seront réservés à des personnes autonomes», explique Lisbeth Lavoie, directrice générale de l'établissement. Les promoteurs ont réussi à préserver quelques vestiges historiques du bâtiment, comme les murs de pierre au rez-de-chaussée. Cependant, les exigences de la vie moderne et du code du bâtiment ont effacé toutes les traces du passé aux étages. Dommage. «Par contre, on va restaurer la magnifique façade de l'édifice», indique M. Boulay. Le prix de location des appartements varie de 1450 à 2900 $ par mois (après les crédits d'impôt), ce qui inclut une multitude de services, comme les repas, le câble, l'entretien ménager, le téléphone, le personnel infirmier, etc. «Au bureau de location, plusieurs visiteurs sont des anciens élèves de l'école», précise Mme Lavoie. En y habitant, ils pourront se remémorer plusieurs beaux souvenirs de leur jeunesse.
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