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  1. Par Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca,'>http://www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 7 janvier 2010 09:02 Réseau de la santé - De nouveaux hôpitaux pour Montréal? La Presse rapporte jeudi que le gouvernement du Québec envisage la construction de deux nouveaux hôpitaux généraux dans la région de Montréal. Une perspective qui reçoit un accueil mitigé des médecins spécialistes. Selon le quotidien La Presse de jeudi, le gouvernement du Québec envisage la construction de deux nouveaux hôpitaux généraux dans la région de Montréal, l'un à Rivière-des-Prairies, dans l'est de l'île, et l'autre près de Vaudreuil, à l'ouest. Si l'on en croit les informations obtenues par le quotidien, l'établissement de Rivière-des-Prairies compterait 200 lits et coûterait environ 150 millions de dollars, à quoi s'ajouteraient des frais de fonctionnement annuels frôlant les 100 millions. L'idée de créer un nouvel hôpital dans Rivière-des-Prairies circulerait depuis plusieurs semaines. Ce projet serait d'autant plus envisagé qu'un pont prolongera l'autoroute 25 dans ce secteur. Dans l'Ouest, le projet serait moins avancé, mais Québec songerait aussi à un hôpital de 200 lits. Toutefois, au cabinet du ministre de la Santé Yves Bolduc, l'attachée de presse a déclaré ne rien savoir de ce projet. Joie et réserves Pour sa part, le président de la Fédération des médecins spécialistes, Gaétan Barrette, affirme que le ministère envisage bel et bien de nouveaux projets, spécifiquement celui de l'est. Sur les ondes de Radio-Canada jeudi, il s'est réjoui de cette initiative, qui montre selon lui que le gouvernement, pour la première fois, s'attaque au problème du manque de lits. Gaétan Barrette prône cependant plus la consolidation de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. D'autant plus que cet établissement a précisément besoin de 200 lits supplémentaires, rappelle le président de la Fédération des médecins spécialistes. L'Est de Montréal est desservi par l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, l'hôpital Santa Cabrini (qui compte 200 lits seulement). En banlieue, plus à l'est, les résidents s'en remettent à l'hôpital Legardeur, créé en 2002. Ces ressources s'avèrent cependant insuffisantes compte tenu de la densité de population dans ce secteur. Radio-Canada.ca avec La Presse http://www.radio-canada.ca (Copyright : © Société Radio-Canada. Tous droits réservés.)
  2. Les taxes monteront à Montréal 8 janvier 2010 | 06h29 LA PRESSE CANADIENNE Les citoyens de Montréal devront faire face à des hausses de taxes en 2010, selon des informations obtenues par La Presse. Après deux mandats sans augmentation dans le compte de taxes des citoyens, le troisième s'annonce différent pour le maire Gérald Tremblay. Selon La Presse, la hausse de taxes serait d'environ 1,5%, à l'image de l'inflation. En ajoutant les taxes d'eau et de voirie, ainsi qu'une possible taxe d'affaires, les contribuables verraient les taxes augmenter de 6%. Le budget de la Ville de Montréal sera présenté mercredi prochain. Lors de la dernière campagne électorale, le maire Tremblay avait admis que le compte de taxe des montréalais devait être haussé au moins au niveau de l'inflation.
  3. Le maire de Laval caresse de grands projets Sara Champagne La Presse Le maire de Laval rivalise d'audace avec le maire de Québec, Régis Labeaume, qui veut amener les Jeux olympiques dans sa ville. Dans la foulée des élections provinciales, Gilles Vaillancourt a révélé à La Presse, vendredi, que lui et son équipe sont en train de ficeler les derniers détails d'un projet de centre de foires capable d'accueillir des expositions équivalentes à celles que reçoit le Stade olympique de Montréal. «Il s'agit d'un projet d'environ 80 millions, a dit le maire de Laval, lors d'un entretien exclusif. On n'en a pas encore déterminé l'emplacement exact, mais ce n'est pas l'espace qui manque à Laval. C'est en tout cas du sérieux. Même que notre plan fonctionnel et technique (PFT) est déjà terminé.» Mais le maire de Laval ne s'arrête pas là. Il demande aussi la collaboration des gouvernements provincial et fédéral pour financer la construction d'un complexe aquatique et d'un complexe de glace qui compterait une ou deux patinoires. Les deux projets sont évalués à au moins 45 millions. M. Vaillancourt explique qu'il est tout à fait réaliste de penser que le privé financera un quart du projet et la Ville un autre quart. Le reste, donc 50% des coûts, serait fourni par Québec et Ottawa. Il demande donc un financement total de plus ou moins 60 millions. «On a réalisé de nombreuses études et le potentiel est là, ajoute le maire de Laval. La demande est là. Et notre ville a le potentiel de réaliser ces projets.» Outre ces projets d'expansion, l'administration Vaillancourt demande toujours au gouvernement de Jean Charest de financer le prolongement de la ligne orange du métro, à partir de la station Côte-Vertu, jusque dans l'ouest de Laval. Il souhaite aussi obtenir de l'argent pour la mise à niveau des usines de transformation d'eau potable, projet évalué à 125 millions. courriel Pour joindre notre journaliste: sara.champagne@lapresse.ca
  4. La Presse Le mercredi 20 juin 2007 http://www.cyberpresse.ca/article/20070620/CPACTUALITES/706200605/6737/CPACTUALITES Le boulevard Taschereau est l'exemple parfait d'une artère commerciale à ne pas reproduire. Horrible pour certains, non fonctionnel pour d'autres, cet important axe routier de la Rive-Sud doit-il être carrément rasé ? Ou si, plutôt, on le laissait mourir à petit feu, asphyxié par le nouveau Quartier DIX30? Des dizaines de lecteurs ont écrit à La Presse, hier, pour réagir à notre dossier sur le nouveau «Lifestyle Center » de Brossard et sur son impact commercial. Ils ont aussi formulé des suggestions. Que faire du mal-aimé boulevard Taschereau? Les plus radicaux suggèrent de le bombarder, d'autres de le raser pour recommencer à zéro. «Malheureusement pour le boulevard Taschereau, le trafic et l'incalculable nombre de lumières rendent l'expérience de magasinage très désagréable, écrit Valérie Royer. Plus le quartier DIX30 va se développer, plus nous pourrons l'éviter.» «Ça fait des années que le boulevard pâtit du trafic constant, des feux de circulation qui bloquent tout, de l'échangeur 10-Taschereau qui ne finit plus d'être rénové, renchérit Jean-Francois Lemire. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'un concurrent s'attaque à Taschereau.» Bien mieux que mort le boulevard, dans ce cas? Les experts croient que non, qu'il y a même une vie après le DIX30. Mais pour ce faire, le boulevard a besoin de bien plus que le lifting promis par la Ville de Brossard: il a besoin d'une réfection en profondeur. «Il serait facile de croire que le boulevard Taschereau est tombé en désuétude, mais il n'en est rien, note Florence Junca-Adenot, professeur au département d'études urbaines de l'UQAM. Il est moins prisé simplement parce qu'il est difficile d'accès en auto, qu'il n'est pas organisé de manière conviviale et qu'il est, en un mot, mal foutu.» Pour redonner à cette artère «une impression d'unité de vie», une convivialité actuellement absente, Mme Junca-Adenot propose donc de rapprocher les façades commerciales de la rue, de placer les stationnements à l'arrière des immeubles et d'accroître la mixité des usages, c'est-à-dire de construire des résidences et des bureaux. Cela rejoint d'ailleurs les propos de plusieurs lecteurs, dont Élaine Fournelle, qui estime que le boulevard Taschereau doit être revu à l'échelle humaine, plutôt qu'à celle de l'auto. Les commerçants devraient ainsi saisir l'occasion que représente l'ouverture du DIX30 et inciter la Ville à réduire la circulation automobile sur «cet horrible boulevard», soutient cette étudiante en architecture de paysage. Attention! rétorque toutefois Marie Lessard, professeur à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal. Le boulevard Taschereau est un important axe routier qui pourrait difficilement devenir un havre piétonnier un jour, voire accueillir un tramway en raison de sa faible densité. Réorganiser la circulation «Il faut davantage jouer à l'échelle de l'auto, croit-elle. Pourquoi ne pas faire comme à Paris et San Francisco et séparer la circulation de transit de la circulation locale?» En d'autres mots, rétrécir les voies du centre afin d'y concentrer la circulation rapide, puis créer des voies latérales, équivalentes à des voies de service, pour desservir directement les commerces. Bref, tenter de concilier le meilleur des deux mondes. Spécialiste du développement économique à l'INRS, Mario Polèse croit lui aussi qu'il faut mettre de côté toute tentation de transformer Taschereau en un boulevard urbain où il fait bon marcher et pédaler. «Il serait déraisonnable de penser que la Rive-Sud peut se passer de cette artère de circulation majeure, précise-t-il. Peut-être devrait-on plutôt retirer du boulevard Taschereau sa fonction commerciale?» lance-t-il, volontairement provocateur. Cela recoupe en quelque sorte les propos pessimistes de certains lecteurs qui estiment que si rien n'est fait, la simple fatalité mènera à l'abandon de grands pans commerciaux. Une employée du Mail Champlain prédit par exemple la «mort à petit feu» de son lieu de travail: «Le magasin Bovet à déjà fermé ses portes pour ouvrir au DIX30. Le magasin Pot Pourri ferme ses portes bientôt. Les Ailes de la mode agonise et Bowring ouvrira une nouvelle succursale au DIX30», écrit-elle. Cela s'ajoute, comme le précisait La Presse hier, au Rona l'entrepôt et au Pier Imports qui quittent également Taschereau pour le DIX30, ainsi qu'au Wal-Mart qui songe à emboîter le pas. Et au-delà de la réflexion urbanistique, que prévoient concrètement les villes concernées? Pas grand-chose. La Ville de Longueuil compte actualiser l'automne prochain l'étude de réaménagement du boulevard réalisé à l'époque de la MRC Champlain, laquelle est restée lettre morte à ce jour. Quant à Brossard, elle compte planter des arbres pour revitaliser le boulevard. Le maire, Jean-Marc Pelletier, affirme avoir présenté d'autres idées dans le passé, comme une navette entre différents pôles, mais son statut minoritaire lui aurait fait mordre la poussière. «Il serait déraisonnable de penser que la Rive-Sud peut se passer de cette artère de circulation majeure», estime un chercheur de l'INRS.
  5. http://www.cyberpresse.ca/dossiers/elections-municipales/200908/17/01-893333-elections-jacques-goyette-veut-longueuil-en-tete.php
  6. Air France-Delta: 280 emplois quittent Montréal Publié le 26 novembre 2009 à 06h35 | Mis à jour à 06h41 Marie Tison La Presse La coentreprise transatlantique créée par Air France-KLM et Delta Air Lines fait ses premières victimes à Montréal. Les deux transporteurs fermeront leurs centres d'appels respectifs dans la métropole québécoise le 31 août prochain, ce qui entraînera la perte de 280 emplois. Les emplois seront transférés dans les centres d'appels de Delta aux États-Unis. Le centre d'appels de Delta à Atlanta devrait notamment se doter d'une équipe d'une trentaine de personnes pour répondre aux appels de la clientèle francophone des deux transporteurs. «Le client ne verra pas la différence, a affirmé la vice-présidente et directrice générale d'Air France-KLM au Canada, Benedicte Duval, en entrevue téléphonique avec La Presse Affaires. On lui parlera en français.» En mai dernier, Air France-KLM et Delta ont établi une coentreprise pour exploiter en commun les liaisons entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Les sociétés ont entrepris une étude pour identifier des services qui pouvaient être mis en commun. C'est ainsi que Delta sera responsable des activités de réservation et du service à la clientèle d'Air France-KLM en Amérique du Nord, alors qu'Air France-KLM sera responsable des mêmes services en Europe. Mme Duval a souligné que 85% des appels reçus par le centre d'Air France-KLM à Montréal provenaient des États-Unis. Seulement 15% proviennent du Canada et d'autres marchés, notamment des Antilles, lorsque les centres d'appels responsables sont débordés. Elle a indiqué qu'il n'avait pas été question de conserver une équipe francophone à Montréal parce qu'un centre d'appels trop petit n'était pas efficace. «Déjà, notre centre d'appels de 140 personnes est moins efficace que les centres d'appels plus gros», a-t-elle affirmé. Elle a rappelé qu'il y a une dizaine d'années, Air France avait rapatrié à Montréal toutes ses activités nord-américaines de réservation pour, justement, améliorer leur efficacité. Ces emplois reprennent maintenant le chemin du sud. Mme Duval a souligné que les partenaires avaient choisi d'annoncer la fermeture des centres d'appels de Montréal dès maintenant pour donner aux employés un bon neuf mois pour trouver de nouveaux emplois. Ceux qui le voudront, surtout ceux qui parlent français, seront les bienvenus chez Delta à Atlanta. Air France-KLM fermera également la petite agence qu'elle conservait au centre-ville, dans les mêmes locaux que le centre d'appels, et transférera ses activités à l'aéroport Montréal-Trudeau. Comme celui d'Air-France-KLM, le centre d'appels de Delta à Montréal compte 140 personnes. «Les personnes touchées par la fermeture auront la possibilité d'obtenir d'autres postes à l'intérieur de Delta, ou elles recevront des indemnités de départ et de l'assistance pour la recherche d'emplois», a déclaré Susan Elliott, responsable des relations avec les médias au siège social de Delta, à Atlanta. Jointe par courriel, Mme Elliott s'est révélée un peu moins affirmative que Mme Duval au sujet des services dédiés à la clientèle francophone. Elle n'a pas répondu directement lorsque La Presse Affaires lui a demandé si Delta mettra une équipe francophone en place et comment elle recrutera ce personnel. «Nous sommes présentement à identifier les besoins en personnel dans nos centres d'appels américains», a-t-elle simplement répondu. Toujours en raison de l'entente conclue avec Air-France-KLM, Delta fermera son centre de réservation de Londres au dernier trimestre de 2010.
  7. Première page de Bloomberg ce matin. Oct. 31 (Bloomberg) -- Montreal got the nickname Sin City during Prohibition, when Americans crossed the border into Canada to drink, gamble and buy sex. The epithet is making a comeback this month. Allegations of price fixing, kickbacks and ties to organized crime are marring tomorrow’s election for mayor of Canada’s second-biggest city. Almost two-thirds of respondents in an Angus Reid poll released yesterday said the scandals will influence their vote. “This is Sin City all over again,” said Harold Chorney, a political science professor at Concordia University in Montreal. “Corruption is part of the history here.” Gerald Tremblay, the mayor since 2001, in September canceled a C$356 million ($330 million) pact to install water meters after La Presse newspaper reported that a city councilor vacationed on a yacht owned by the contractor who led the winning bid. Challenger Louise Harel, who leads in the polls, ousted her deputy this month after he admitted that his staff took improper cash donations. The corruption allegations are diverting attention from economic challenges facing the city of about 1.7 million people. The winner of the election faces rising costs for mass transit, policing and water, according to a May 21 Moody’s Investors Service report. Montreal has the highest debt load of any Canadian city, and ran a deficit of about C$330 million in 2008, compared with a surplus the previous year, said Ryan Domsy, senior financial analyst in Toronto at DBRS Ltd., a debt-rating company. Close Race The mayoral race is too close to call, according to an Angus Reid poll published yesterday in La Presse. Tremblay, 67, a Harvard Business School graduate, trails with 30 percent support. Harel, 63, a non-English-speaking lawyer and former minister in the separatist Parti Quebecois provincial government, leads with 34 percent. Richard Bergeron, 54, an architect who says the Sept. 11 attacks were carried out by the U.S. government and wants to ban cars from Rue Saint Catherine, the city’s busiest shopping street, is second at 32 percent. About 25 percent of respondents in the Angus Reid poll singled out transparency and the fight against corruption as the city’s No. 1 priority. Angus Reid polled 804 Montreal residents Oct. 28 and 29, with a margin of error of plus or minus 3.5 percentage points. “It’s one of the first really open races for years in Montreal,” Julie Belanger, 32, a Montreal office worker, said after an Oct. 27 candidates’ debate. “Usually you can guess who’s going to win, but this time it could be anybody.” Yacht Trips Tremblay canceled the water-meter contract, won by a group of local engineering firms, and fired two top bureaucrats after a report from Montreal’s auditor general found that elected officials lacked the necessary information before approving the project. The probe was sparked this year by a La Presse report that Frank Zampino, formerly head of the city’s executive committee, vacationed in January 2007 and February 2008 on a yacht owned by Tony Accurso, who led the group that won the water-meter order, the city’s biggest contract. Zampino retired from politics last year. Accurso’s lawyer, Louis Demers at De Grandpre Chait, didn’t return a call seeking comment. According to the auditor general’s report, the water-meter project was estimated in 2004 to cost C$36 million, about a 10th of the final contract’s price. “All of these allegations of corruption certainly don’t help Montreal’s reputation,” said David Love, a trader of interest-rate derivatives at Le Group Jitney Inc., a Montreal brokerage. “The city looks bad right now.” Sweeping Clean Harel’s Vision Montreal party based its platform on ridding city hall of its “culture of secrecy and collusion” and restoring trust in the municipal administration. Harel has called for public inquiries into the allegations of corruption at city hall, as has Bergeron’s Project Montreal party. “At first I thought a broom would be useful to clean this mess, but now I think I will need a very large vacuum cleaner,” Harel said in a television interview Oct. 28. Harel’s credibility was undermined after she forced the resignation on Oct. 18 of the head of her executive committee, Benoit Labonte, for ties to Accurso. Three days later, Labonte told Radio-Canada television in an interview that people close to him took money from Accurso, owner of Simard-Beaudry Construction Inc. Labonte said kickbacks and corruption are rampant in city hall. Maclean’s, Canada’s weekly news magazine, ran this headline on its cover this week: “Montreal is a corrupt, crumbling, mob-ridden disgrace.” “There’s an underground system,” Alex Dion, economic development officer for the borough of Montreal, said after a candidates’ debate. He said the allegations hurt Montreal’s reputation in the rest of Canada. Home of Ponzi Still, Howard Silverman, chief executive officer of CAI Global Inc., a consulting firm that helps foreign companies invest in Quebec, doesn’t think the allegations will deter investors from Montreal, the city that Charles Ponzi called home for almost a decade a century ago. Ponzi was charged in 1920 for using new funds from investors to pay redemptions by other investors, a type of fraud that now bears his name. “It’s not good for the city, it looks bad, but it won’t have much of an impact,” said Silverman, who counts investors such as London-based miner Rio Tinto Group among his clients. “Every North American or global city has its scandals or its problems.”
  8. Publié le 02 novembre 2009 à 15h36 | Mis à jour à 16h45 Montréal reporte l'octroi de gros contrats Éric Clément La Presse Tout juste réélu pour un troisième mandat, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, annonce le report de l'octroi de certains gros contrats municipaux, le gel de la hausse prévue de deux taxes, la taxe sur l'eau et la taxe sur la voirie, et la réduction des investissements, le temps que les processus d'appels d'offres soient révisés. «Il faut que ces processus soient impeccables», a dit le maire Tremblay, ce lundi après-midi, lors du premier point de presse de son nouveau mandat. Le maire a rencontré la direction générale de la Ville et la direction des Finances et leur a demandé de réduire les investissements et de les limiter «à l'essentiel et aux engagements pris, jusqu'à ce que nous ayons fait la lumière sur les rumeurs de collusion et de corruption qui existent dans le milieu de la construction». «Entre temps, avec les arrondissements, la direction générale travaille très fort pour resserrer le processus d'approvisionnement qui nécessite l'expertise du privé, de revoir le rôle du privé dans la préparation des devis et des appels d'offres, de renforcer la reddition de comptes et surtout de mettre en place un contrôleur qui s'assurera que les contrats sont donnés au juste prix et surtout que l'on ait un nombre de soumissionnaires qui permettent d'avoir le meilleur prix», a dit le maire. La Ville de Montréal avait un trou financier de 205 millions au 30 septembre dernier. Pour y remédier, elle doit ou bien adopter une hausse des taxes foncières générales ou réduire ses dépenses ou faire une sage combinaison des deux. Selon un scénario dévoilé par La Presse vendredi dernier, l'administration Tremblay a la possibilité d'augmenter la taxe foncière du secteur résidentiel de 6% en 2010. Mais en réduisant ses investissements et ses dépenses, elle peut indirectement compenser la baisse de ses revenus. D'autant que le maire a dit à la directrice générale de la Ville, Rachel Laperrière, et à la direction principale des Finances qu'il «suspendait la taxe pour le fonds de l'eau et également le fonds de la voirie». En fait, il s'agit du gel de la hausse prévue de ces deux taxes. «Après l'éthique et l'intégrité, ma priorité, c'est la préparation du budget et la négociation des conventions collectives», a ajouté le maire. Par ailleurs, même si deux électeurs montréalais sur trois n'ont pas voté pour Gérald Tremblay, le chef d'Union Montréal tout juste réélu a rejeté du revers de la main les propositions d'ouverture de Richard Bergeron. Il n'a par exemple pas l'intention d'accueillir des élus des deux partis d'opposition dans son prochain comité exécutif. Le maire a également précisé que le commissaire à l'éthique sera nommé au conseil municipal en décembre si le gouvernement Charest ne donne pas suite à la suggestion de la Ville de Montréal. La ligne éthique mise sur pied pour prévenir les fraudes sera également créée le mois prochain. Le maire a dit qu'il va rencontrer le ministre Claude Béchard sur la question du financement des partis politiques.
  9. Moins de projets au Québec Mise à jour le lundi 2 novembre 2009 à 16 h 53 L'argent du plan de relance du gouvernement fédéral destiné au Québec tarde à arriver, alors que d'autres provinces reçoivent leur part, indique une analyse menée par la Presse canadienne. L'agence de presse s'est basée sur les informations disponibles sur la « carte des projets » du site Internet officiel du plan d'action économique du Canada en date du 25 octobre. Elle a ainsi recensé 4833 projets au pays. Deuxième province en terme de population, le Québec reçoit moins de 10 % de ces projets, soit moins de 300. L'Ontario en a plus de 2500, tandis que l'Alberta et la Colombie-Britannique en ont plus de 300 chacune. Le Bureau du Conseil privé, qui gère les données apparaissant sur le site Internet du plan de relance d'Ottawa, n'a pas été en mesure de confirmer que tous les projets fédéraux annoncés au Québec avaient été inscrits dans la carte des projets, note toutefois La Presse canadienne. Des sommes qui mettent du temps à arriver Interrogés par l'agence, tant la Fédération québécoise des municipalités (FQM) que l'Union des municipalités du Québec (UMQ) reconnaissent que l'argent tarde à arriver. Il y a eu beaucoup d'annonces, mais le travail semble de plus en plus problématique. Il a fallu tellement de temps pour conclure les ententes. — Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités M. Généreux estime que le gouvernement provincial ne veut pas que le gouvernement fédéral s'immisce trop dans les affaires municipales, qui sont de compétence provinciale. La plupart des fonds du plan de relance du gouvernement fédéral requièrent une entente et une participation pécuniaire égale de la part des gouvernements provincial et municipal. Un délai supplémentaire demandé Le Québec a obtenu près de 1 milliard de dollars d'Ottawa pour le Fonds de stimulation de l'infrastructure, qui s'élève à 4 milliards. Mais, à titre d'exemple, 30 % des sommes destinées au Programme de renouvellement des conduites d'eau potable et d'eaux usées (PRECO) ont été allouées à des projets spécifiques, rapporte La Presse canadienne. Le programme a été mis sur pied en mars dernier. Tant la FQM que l'UMQ veulent qu'Ottawa accorde davantage que les deux ans qu'il a fixés pour engager toutes les sommes allouées en vertu du plan de relance de l'économie. « Nous ne voulons pas être pénalisés au bout de deux ans » parce que l'argent prévu dans le programme tardait à arriver sur le terrain, a fait valoir Jasmin Savard, analyste à l'UMQ.
  10. Laval: près de 75% des contrats à huit entrepreneurs Bruno Bisson La Presse Publié le 21 octobre 2009 à 06h31 | Mis à jour à 09h55 Un petit groupe de huit entrepreneurs obtient les trois quarts des sommes versées par la Ville de Laval pour ses travaux de voirie et d'infrastructures, selon une compilation des soumissions publiées entre 2001 et 2008 dans le système officiel d'appel d'offres du gouvernement du Québec. La Presse a écrit, hier, qu'une quinzaine d'entreprises se partagent la moitié des contrats de travaux publics à Montréal. Mais à Laval, la concentration est encore plus forte. Un point commun, toutefois: dans les deux villes, c'est l'homme d'affaires Tony Accurso qui se tient au sommet du palmarès. Les entreprises de M. Accurso, Construction Louisbourg et Simard-Beaudry, ont en effet raflé le quart des sommes attribuées par la Ville de Laval entre 2001 et 2008, soit 97 millions sur un total de 388 millions. Pendant la même période, 24 autres sociétés ont obtenu des contrats totalisant à peine plus que les seules entreprises de M. Accurso, soit 100 millions. Il est de notoriété publique que M. Accurso a ses entrées directes dans le bureau du maire Gilles Vaillancourt. Il n'a pas été possible de parler à M. Accurso hier: il était absent de son bureau. Pour sa part, le maire Vaillancourt a confirmé hier par écrit, à La Presse, qu'il «a rencontré M. Accurso à quelques reprises» par le passé. Le maire de Laval, élu pour la première fois à ce poste en 1989, a aussi admis avoir assisté à l'inauguration du bar que possède M. Accurso à Laval, le TOPS. Des règles normales Les sept autres entreprises à qui la Ville de Laval a remis les sommes les plus importantes sont, dans l'ordre, Nepcon, Poly Excavation, J. Dufresne Asphalte, Jocelyn Dufresne, Demix Laval, Valmont Nadon Excavation et Timberstone. Tout comme Construction Louisbourg et Simard-Beaudry, ces entreprises ont obtenu ces contrats en suivant les règles d'attribution normales. «Tout contrat est soumis au processus de soumission publique et octroyé au plus bas soumissionnaire conforme», a souligné l'attachée de presse du maire, hier. Dans des réponses écrites à La Presse, M. Vaillancourt n'a toutefois pas voulu commenter le fait qu'un nombre très restreint d'entreprises ait obtenu la plus grande part des travaux octroyés par la municipalité: «Compte tenu de la période couverte par votre demande et du court délai que vous nous accordez, nous ne pouvons confirmer les pourcentages que vous avancez.» Des entreprises bien établies Le maire de Laval a longtemps été le partenaire du propriétaire de Poly Excavation (une des entreprises qui ont obtenu beaucoup de contrats) dans une société immobilière qui possède un vaste terrain vacant en bordure de l'autoroute 13, dans la municipalité de Boisbriand, au nord de Laval. M. Vaillancourt était alors le troisième actionnaire de la société Parc Domiciliaire Boisbriand, dont le président était l'entrepreneur Léo Lefrançois, principal dirigeant de Poly Excavation. Après le décès de M. Lefrançois, en 1995, l'entreprise a été prise en charge par son fils, Marc, qui en est toujours le président. M. Vaillancourt a affirmé hier dans son courriel à La Presse qu'il avait vendu ses intérêts dans Parc Domiciliaire Boisbriand en 2001, et qu'il ne sait pas qui en sont, aujourd'hui, les actionnaires. Pour leur part, les sociétés Nepcon, présidée par Tony Mergl, et Jocelyn Dufresne, dirigée par l'entrepreneur du même nom, sont des habituées des contrats d'infrastructures de Laval depuis au moins deux décennies, où elles brassent l'une et l'autre la majorité de leurs affaires, dans divers domaines de la construction. En 2000, la firme Nepcon a été reconnue coupable de collusion avec cinq autres entreprises de la région métropolitaine, dans l'obtention de six contrats de déneigement régionaux du ministère des Transports du Québec (MTQ). À l'époque, le Bureau de la concurrence du Canada avait accusé ces entreprises de s'être entendues pour se partager les territoires de déneigement et pour fixer le prix des contrats à un coût environ 20% plus cher que ce que le MTQ anticipait. Les six entreprises impliquées ont été condamnées solidairement à payer une amende de 1 million. Pour sa part, l'entrepreneur Jocelyn Dufresne s'est récemment retrouvé au centre d'une controverse entre la Ville de Laval et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), à cause d'un terrain utilisé comme dépotoir de débris d'asphalte et de béton. En 2005, la municipalité considérait les activités de Dufresne comme légales et conformes au zonage en place, alors que le MDDEP les considérait comme illégales, au sens de la Loi sur la qualité de l'environnement. Des avis d'infraction ont alors été émis par le MDDEP, après que La Presse eut publié des photos de ce dépôt de matériaux secs qui était en activité depuis plusieurs années, selon les témoignages recueillis à l'époque. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/200910/21/01-913326-laval-pres-de-75-des-contrats-a-huit-entrepreneurs.php ..... L'autre article qui disait qu' "une quinzaine d'entreprises se partagent la moitié des contrats de travaux publics à Montréal" : Contrats de construction: des entreprises très sollicitées André Noël La Presse http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/19/01-912904-contrats-de-construction-des-entreprises-tres-sollicitees.php
  11. Les Montréalais trouvent leur ville sécuritaire Karim Benessaieh La Presse Publié le 05 octobre 2009 à 07h34 | Mis à jour le 05 octobre 2009 à 07h39 Les palmarès le rappellent constamment, les Montréalais le confirment. Pour 79% d'entre eux, la métropole est une ville sécuritaire, selon un sondage Angus Reid Strategies-La Presse dont nous dévoilons aujourd'hui le quatrième volet. À la question «Trouvez-vous que Montréal est une ville sécuritaire?» seulement 14% répondent non, tandis que 7% se disent incertains. Ce sont les plus jeunes, soient les répondants entre 18 et 34 ans, qui se sentent le plus en sécurité, avec un taux de réponses positives de 82%. Plus on vieillit, moins ce sentiment est fort, les 55 ans et plus estimant à 73% que leur ville est sécuritaire. «La variation est faible, mais on constate que l'impression d'insécurité augmente avec l'âge», note Jaideep Mukerji, vice-président aux Affaires publiques d'Angus Reid. L'évolution est semblable selon la langue parlée. Si 89% des allophones confirment que la métropole québécoise est sécuritaire, ce taux tombe à 72% chez les francophones. Entre les deux, les anglophones répondent à 83% «oui» à cette question. Et ils ont raison, selon le palmarès 2008 de la firme Mercer. Sur les 215 villes évaluées dans le monde, Montréal héritait de la 22e position. Mieux, elle se classe première en Amérique du Nord, ex aequo avec quatre autres villes canadiennes. Ce classement a été établi selon trois critères: les relations avec les autres pays, la stabilité intérieure et la criminalité. Avec 29 homicides en 2008, pour un taux de 1,6 meurtre par 100 000 habitants, Montréal est loin de la moyenne mondiale de 8,8, selon le dernier rapport mondial de l'ONU sur la violence et la santé datant de 2002. La métropole québécoise est par ailleurs à des années-lumière du taux du reste des Amériques, qui est de 19 homicides par 100 000 habitants selon ce document. Malgré ce sentiment général de sécurité, les Montréalais sont critiques des efforts en matière de lutte contre les gangs de rue. Quand on leur demande si Montréal lutte adéquatement contre ce phénomène, seulement 36% répondent par l'affirmative, alors que 44% sont d'avis contraire. Dix-neuf pour cent se disent incertains. «À peine plus que le tiers des Montréalais pensent que la lutte est suffisante, c'est peu, estime M. Mukerji. On constate que Montréal a été très touché depuis quelques années par ce phénomène et qu'il a laissé des séquelles.» Les francophones sont de loin les plus insatisfaits, avec un taux de 53% de réponses négatives contre 37% pour les anglophones et les allophones. Dans les groupes d'âge, ce sont les 35-54 ans, à 51%, qui trouvent que la lutte contre les gangs de rue est inadéquate. SONDAGE ANGUS REID STRATEGIES-LA PRESSE Trouvez-vous que Montréal est une ville sécuritaire? Oui 79% Non 14% Pas certain (e) 7% Trouvez-vous que Montréal lutte adéquatement contre les gangs de rue? Oui 36% Non 44% Pas certain (e) 19% Sources : Angus Reid Strategies Les répondants pouvaient choisir plusieurs réponses. Le pourcentage cumulatif est donc supérieur à 100. Le sondage Angus Reid Strategies-La Presse a été réalisé les 9, 10 et 11 septembre derniers, auprès de 815 répondants à l'aide d'un formulaire sur le web. Il s'agissait de résidants de Montréal, francophones (59%) et anglophones et allophones (41%), aptes à voter aux prochaines élections municipales. La marge d'erreur de ce sondage est de plus ou moins 3,43%, 19 fois sur 20. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/05/01-908416-les-montrealais-trouvent-leur-ville-securitaire.php
  12. La Presse threatens union with closure By Mike King, The Gazette September 4, 2009 La Presse newspaper employees talk during preparations for a meeting for employees at the Palais des congrès in June 2009. La Presse newspaper employees talk during preparations for a meeting for employees at the Palais des congrès in June 2009. Photograph by: Phil Carpenter, Gazette file photo MONTREAL – La Presse, North America’s largest French-language broadsheet, will stop publication Dec. 1 if its 700 employees don’t give up $13 million in concessions between now and that date. Caroline Jamet, the 125-year-old newspaper’s vice-president of communications, confirmed publisher Guy Crevier sent the staff an email yesterday informing the workers they have three months to reach an agreement to avoid suspension of both the paper and its website, cyberpresse.ca. In acknowledging La Presse’s current business model “has no chance of surviving,” Crevier noted how management has cut its share of the $26 million needed to be reduced this year to continue operations and that contract negotiations must be sped up to get the other half from the 600 unionized workers. “We have to reduce our cost structure and the only missing link is the contribution of the employees,” Jamet told The Gazette. She said the main issue is the 32-hour, four-day work week that the company wants changed to 35 hours over five days because of the expense of extra staff for that fifth day. That move would likely result in the loss of about 100 jobs, but Jamet added retirements and voluntary departures could reduce the number of layoffs. Crevier, also president of Gesca Ltée – the Power Corp. of Canada subsidiary that owns and publishes La Presse and other French-language papers in the province and Ontario – listed what was done to cut $13 million: • Ceased publication of its Sunday paper June 28 • Reduced the size of the paper to reduce paper costs • Put a voluntary departure program in place • Concluded agreements with financial institutions for new financing, including to cover the “seriously underfunded” pension plan. He first announced to employees in June that, facing an anticipated $215 million deficit by 2013, the paper was seeking to cut costs by $26 million annually over the next five years. It was at that meeting the decision on the Sunday paper was made known. Union leader Hélène De Guise said the longer work week is one of the items being negotiated as well as the possibility of trimming employees’ vacation time. But she added the bargaining team wants to further analyze Crevier’s pronouncement before making any further comments. The last collective agreement expired Dec. 31. Crevier ended his missive stating: “The future of La Presse, your future, is in your hands. It’s up to you to decide.” Jamet, also spokesperson for Gesca, said the measures being taken at La Presse presently have no effect on the chain’s other dailies: Le Soleil in Quebec City, La Tribune in Sherbrooke, Le Nouvelliste in Trois-Rivières, La Voix de l’Est in Granby, Le Quotidien in Saguenay and Le Droit in Ottawa. It is up to the publishers at each of those papers to identify how to cut their costs, she added. In July, the Boston Globe’s union approved a package of $10 million in wage and benefits cuts after owner The New York Times had threatened earliler this year to close New England’s biggest paper unless major concessions were made. The same thing happened at the San Francisco Chronicle in March in order to avoid being closed by the Hearst Corp. mking@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  13. Publié le 02 septembre 2009 à 06h58 | Mis à jour à 07h03 Le mont Royal devient un enjeu électoral Sara Champagne La Presse Un ambitieux projet de clinique médicale en plein flanc du mont Royal est passé à un cheveu de devenir l'un des enjeux majeurs de la campagne électorale au centre-ville, hier soir. Mais les élus ont in extremis donné raison aux citoyens et à l'organisme Les Amis de la montagne, qui s'insurgent contre le projet. Du moins jusqu'à la prochaine séance du conseil d'arrondissement de Ville-Marie, prévue début octobre. Au cours d'une assemblée qui a donné le ton à la campagne électorale dans l'arrondissement de Ville-Marie, les élus ont retiré à la dernière minute une résolution afin de changer la vocation d'un projet résidentiel en un lieu de pratique pour 125 médecins de l'Hôpital général de Montréal, affilié au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Trois élus ont appuyé la décision de retirer le projet, contre un, Karim Boulos, conseiller indépendant, vivement opposé au projet qui aurait préféré le garder à l'ordre du jour. Pas plus tard qu'hier, une consultation publique était pourtant encore prévue à l'agenda des élus du centre-ville, soit le 10 septembre prochain. Même que le maître d'oeuvre des plans architecturaux, Claude Marcotte, de Daniel Arbour et associés, également derrière la transformation de Marianopolis, devait mener une présentation. En fin de journée hier, lors d'un entretien avec La Presse, le président du groupe immobilier Mach, Vincent Chiara, a convenu qu'il y avait beaucoup de grogne de la part des citoyens du district Peter-McGill, vivant aux abords de l'Hôpital, avenue Cedar. «On a parlé aux citoyens, a-t-il dit. Le stationnement les inquiète, la circulation et le changement de vocation aussi. On comprend les citoyens. On va faire le travail nécessaire.» Selon les plans déposés à l'arrondissement, dont La Presse a pu prendre connaissance, la direction du CUSM a conclu une entente de principe afin de louer à long terme le projet du Groupe Mach, dont l'enveloppe de quatre étages a déjà été érigée, avec stationnement souterrain d'une centaine de places. Au départ, quand le projet a été approuvé, en 2007, il était question de construire 64 unités résidentielles de luxe, nécessitant un investissement d'environ 30 millions. Ce n'est pas la première fois que le terrain du Groupe Mach, dans la montagne protégée, divise élus et citoyens. Avant d'être approuvé, le projet avait fait l'objet de trois référendums. Chaque fois, l'arrondissement a eu assez de signatures des résidants pour exiger du promoteur qu'il refasse ses devoirs. La construction a finalement débuté en 2007-2008, après huit ans de pourparlers avec la Ville. Par ailleurs, à mesure que les élections approchent, les échanges sont de plus en plus musclés dans Ville-Marie. Cinq élus provenant de trois partis municipaux, dont le maire et un indépendant, siègent à la même table. Au moment de mettre sous presse, la séance promettait de se poursuivre jusqu'à tard en soirée.
  14. Il y a deux semaines, je vous ai parlé de cette multitude de commerces montréalais qui engagent des unilingues anglais, sans que ça leur fasse un pli sur la bedaine de mépriser leur clientèle francophone. « Le français? We don’t give a shit! », semblent-ils nous dire. Et vous savez quoi, ce que je vous ai raconté, ce n’est que la pointe de l’iceberg, et je n’ai fait que soulever le début du commencement de l’amorce d’un débat. Vous êtes-vous promené récemment dans les rues de Montréal en portant attention à l’omniprésence de l’anglais? C’est à se demander si la loi 101 a déjà existé. Que les Second Cup, Edible arrangements, et autres pullulent à chaque coin de rue, on se console en se disant que ce sont des franchises de compagnies étrangères. Mais pourquoi accepte-t-on qu’une boutique/salon de thé qui a pignon sur rue avenue Mont-Royal s’appelle David’s tea? Pourquoi accepte-t-on que des commerces faisant affaire au Québec aient des sites internet uniquement en anglais (http://www.rageliquidenergy.com , http://www.restaurantmirchi.com ). Pourquoi accepte-t-on que des commerces aient des sites internet dans un français approximatif, comme http://www.ecomoto qui nous invite à faire une (sic) essai routier pour des motos qui sont 99% moins polluant que n'importe quel moteur conduit par essence (re-sic), ce qui nous permet d’oublier les stations de services (re-re-sic)? Et puis, est-ce que c’est une illusion d’optique où est-ce que je vois de plus en plus d’affiche en anglais de la même taille que leur équivalent français (ce qui contrevient clairement à la loi 101) ? Une de mes amies travaille pour une filiale québécoise d’une compagnie basée à Toronto. TOUS les logiciels sur son ordinateur sont en anglais uniquement. Quand je me suis étonnée devant elle que de telles pratiques ait lieu, son mari, qui travaille pour une grande institution financière QUÉBÉCOISE, m’a dit que c’était la même situation dans ses bureaux à lui! Je vous le demande : pourquoi accepte-t-on comme un état de fait de travailler dans une langue étrangère? Pourquoi se contenter du statu quo? Dans le même ordre d’idée, pourquoi accepte-t-on sans broncher que les ados parsèment leurs phrases de mots anglais pour lesquels il existe des mots français parfaitement acceptables ? Désolée mais je ne suis plus capable d’entendre des jeunes de 10 ou 13 ans qui fréquentent l’école en français et qui disent « c’est nice », ou « elle est ma best friend ». Après tout, si j’étais un anglophone vivant à Montréal, pourquoi est-ce que je me forcerais à parler français quand les francophones eux-mêmes sont incapables de maîtriser leur langue? Ce printemps, l’auteur de Starmania et Notre-Dame de-Paris, Luc Plamondon, a reçu la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale du Québec. Dans son discours d’acceptation, visiblement ému, il a livré un plaidoyer en faveur de la défense du français au Québec : « Les politiciens ont peur, un peu, maintenant, de parler des dangers [qui guettent] la langue française. Mais la langue française, ici, elle est en danger tous les jours, de plus en plus, et moi ça m’inquiète beaucoup. » Et pour parler de l’omniprésence de l’anglais au Québec, il a utilisé les mots «invasion » et «agression». Et comment a réagi l’éditorialiste-en-chef de La Presse André Pratte? En qualifiant les propos de Plamondon d’ « étonnants ». « Nous partageons le souci du célèbre auteur pour la vigueur du français au Québec. Cependant, le portrait qu'il dépeint de la situation est caricatural ». C’est drôle, mais moi, l’attitude La Presse dans ce dossier ne m’étonne pas du tout. Après tout, il s’agit bien du même journal qui a minimisé puis ridiculisé le scoop de Noe Murchison du Journal de Montréal, la formidable série I don’t speak French. En janvier 2008 elle a écrit une série d’articles inquiétant dans lesquels elle racontait qu’elle avait « pu trouver 15 emplois dans des commerces en parlant uniquement anglais ». En quelques semaines, en se faisant passer pour une unilingue anglophone elle « a été embauchée dans plusieurs commerces avec un CV juste en anglais ». Je voudrais bien qu’André Pratte sorte de son bureau et aille se promener dans son quartier, le Vieux-Montréal, où loge La Presse. Je lui conseillerais d’aller manger dans ce restaurant italien, à quelques coins de rues de son bureau, que je boycotte depuis plus d’un an. À ma dernière visite, l’hôtesse était une unilingue anglophone, fraîchement débarquée de Toronto. Mais ce que je vous dis, c’est sûrement « caricatural ». http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/icichroniques/sophiedurocher/archives/2009/08/20090826-122545.html
  15. Le 24 août 2009 Les quartiers montréalais d'hier à aujourd'hui Agrandir Un des bijoux du quartier ouvrier né à l'époque de la Première Guerre mondiale: le marché Maisonneuve. Photo: David Boily, La Presse Marie-France Léger La Presse Découvrir et apprécier l'architecture et l'aménagement de différents quartiers montréalais, voilà ce que nous propose jusqu'au début octobre Héritage Montréal, grâce à ses circuits pédestres Architectours. Pour nous inciter à suivre le guide, Claudine Déom, professeure à l'École d'architecture de l'Université de Montréal, nous dévoile les origines et l'évolution d'un quartier ouvrier qui a opéré, depuis quelques années à peine, une reconversion: Hochelaga-Maisonneuve. «Héritage Montréal se penche sur les origines mais aussi sur les contributions contemporaines, les ajouts qui forment le patrimoine de demain. Ce qu'on dit aux Montréalais: il faut voir autrement ces aménagements et ces arrangements de bâtiments», souligne Mme Déom, qui accompagnera les mordus d'histoire et d'architecture dans ce quartier le 6 septembre. Bien penser les habitations Pour comprendre Hochelaga-Maisonneuve, il faut revenir au modèle souhaité par la municipalité de Maisonneuve au début du XXe siècle: un quartier pour les ouvriers qui serait sain, lumineux et aéré, comportant des logements superposés (les fameux «plex») proches des lieux de travail; les usines bordant le fleuve rue Notre-Dame. On était loin de l'idée des quartiers ouvriers insalubres. «On s'interroge encore sur l'origine de ces plex. On a des hypothèses sur les influences écossaises ou britanniques. Ces habitations typiques proposent une superposition de logements en groupe de deux, trois ou cinq pour régler le problème de densité. Ce sont des habitations en rangée auxquelles on accède par l'arrière par un réseau de ruelle. C'est Montréal qui a été la première à trouver cette solution au Canada. Il faut se souvenir que Montréal était alors la métropole.» Agrandir Un immeuble dont l'architecture ne contraste pas énormément avec des habitations superposées en rangée datant du XXe siècle. (Voir la photo plus bas) Photo: David Boily, La Presse De bons services En fait, les élus de l'époque voulaient ce qu'il y avait de mieux près des habitations, comme aux États-Unis: larges boulevards avec perspective (boulevard Morgan), architecture imposante de style Beaux-Arts (marché Maisonneuve et bain Morgan) et aménagements des espaces publics et des parcs (parc Morgan). «Les élus voulaient qu'il y ait de bons services pour les citoyens. L'idée de l'époque, c'était l'esprit sain dans un corps sain: au bain Morgan, il y avait non seulement une piscine et une palestre, mais aussi des douches et des toilettes, ce qui renforçait le principe de l'hygiène», précise Mme Déom. Agrandir Des plex en rangée remontant au début du XXe siècle dans la rue Nicolet. Au Canada, Montréal a été la première ville à innover avec ce type d'habitation superposées en rangée. Photo: David Boily, La Presse L'ancien quartier ouvrier a connu un boom immobilier depuis quelques années et s'embourgeoise sous l'appellation HoMa. Les tours modernes se multiplient et les chantiers s'activent toujours en 2009 sur les lieux d'anciennes usines et de terrains vagues. Édifiée à l'emplacement d'une ancienne voie ferrée, la place Simon-Valois tente quant à elle de recréer le design d'une vieille gare de triage... Les visites Le centre-ville ouest, domaines et jardins Samedi 22 août, dimanche 4 octobre Départ: 14h, angle Atwater et Sainte-Catherine (métro Atwater, sortie Sainte-Catherine) Le 25e de l'Affaire McGill College Samedi 12 septembre, dimanche 23 août Départ: 14h, angle McGill College et Sherbrooke Ouest (métro McGill) Le square Dorchester Samedi 29 août Départ: 14h, angle Peel et rue du Square Dorchester (métro Peel, sortie Peel est) Agrandir Le Bain Morgan, construit en 1915 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Photo: Alain Roebrge, La Presse Hochelaga-Maisonneuve Dimanche 6 septembre Départ: 14h, angle Notre-Dame Est et Pie-IX (métro Pie-IX et autobus 139 sud) Vieux-Montréal/ Une autoroute pour la rue Saint-Paul Samedi 5 septembre Départ: 14h, angle avenue Viger et rue Saint-Urbain (métro Place-d'Armes) De la Gauchetière, passage oublié Samedi 19 septembre, dimanche 30 août Départ: 14h, angle rue Saint-Hubert et boulevard de Maisonneuve Est (métro Berri, sortie Place-Dupuis) Places et squares au centre-ville Samedi 3 octobre, dimanche 13 septembre Départ: 14h, angle Belmont et Côte du Beaver Hall (métro Square-Victoria, sortie Belmont) Les espaces verts de Westmount Dimanche 20 septembre Départ: 14h, angle boulevard de Maisonneuve et avenue de Vendôme (métro Vendôme) Plus d'info sur les visites et les tarifs: http://www.heritagemontreal.org Voilà quelque chose de positif venant d'Héritage Montréal
  16. Publié le 15 août 2009 à 00h00 | Mis à jour à 00h05 La SHDM redevient paramunicipale Sara Champagne La Presse Sept mois après avoir demandé au gouvernement du Québec de renverser la vapeur, l'administration du maire Tremblay touche enfin au but. Il ne reste que des formalités légales à remplir avant que la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), au coeur d'une enquête de la Sûreté du Québec pour des transactions douteuses, ne redevienne une créature paramunicipale de Montréal. Au cours d'une séance exécutive particulièrement chargée, mercredi, avec pas moins de 70 pages de résolutions à l'ordre du jour, les élus de la garde rapprochée du maire ont approuvé une requête pour demander au nouveau ministre responsable des Affaires municipales, Laurent Lessard, d'émettre les lettres patentes en vertu de la loi qui régit la Charte de Montréal. Pour l'administration Tremblay, la réorganisation du bras immobilier n'est pas pour autant achevée. En plus d'attendre les résultats de l'enquête de la Sûreté du Québec, dont rien ne filtre pour l'instant, le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Claude Dauphin, a expliqué hier lors d'un entretien avec La Presse que le «mandat» et la «mission» de la société seraient révisés cet automne. «J'entends rencontrer le conseil d'administration, présidé par Jean-Claude Cyr, à la fin du mois, a-t-il dit. Des acheteurs font la queue pour acheter des propriétés grâce au programme Accès Condos. La demande est là. On veut donc redéfinir ses fonctions.» À la SHDM, un grand ménage dans l'organigramme a été fait depuis qu'une enquête interne a révélé une série d'irrégularités dans la vente au Groupe immobilier Catania du Faubourg Contrecoeur, dans l'est de Montréal, au coût de 4,4 millions alors que le terrain en valait 23,5 millions. L'ancien directeur de la société, Martial Fillion, a été congédié et remplacé par Guy Hébert. Le porte-parole de la SHDM, André Bouthillier, a expliqué hier que Josée Racicot, directrice des affaires juridiques et corporatives, anciennement au contentieux de la ville centre, seconde désormais la direction générale. «Et les employés ont maintenant accès à tous les procès-verbaux», a ajouté M. Bouthillier, de la firme de communication Optimum. Sur le plan des affaires, Claude Dauphin a annoncé à La Presse que la SHDM a réalisé des centaines de milliers de dollars en surplus avec la construction de la Place des festivals, dont les travaux ont été exécutés dans les délais. Les travaux pour reconstruire de nouveaux bâtiments sur les anciens immeubles du boulevard de l'Acadie vont bon train, a-t-on ajouté. Et on explique que des appels de propositions seront lancés, cet automne, pour trouver de nouveaux promoteurs. «En plus du commercial et des projets institutionnels, notre intention est de bonifier les projets résidentiels», a précisé M. Bouthillier, en expliquant que les appels de propositions vont donner de la transparence au processus. Quant à la firme Catania, elle a redémarré les travaux de construction de logements en copropriété au Faubourg Contrecoeur, au printemps dernier. Mais il reste encore le litige concernant la décontamination du terrain à régler. Le promoteur réclame 7 millions à la SHDM, donc à la Ville, pour avoir fait le travail.
  17. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200907/09/01-882855-saint-lambert-une-maison-de-la-culture-pour-sauver-une-eglise.php La Presse seems to have a crusade out for St Lambert mayor Sean Finn. All the articles published about him are in negative light. A few other things that irritate me about this article: 1) They neglect to mention the fact that the building is a fire hazard. No events can be held in the building without the fire department present. 2) Dinu Bumbaru is consulted. Not only he is a resident of Montreal (not even a neighbouring municipality on the south shore), La Presse goes out of their way to track him down in Sydney Australia to discuss this case and provide an anti-Finn administration quote. 3) There is little of architectural interest about this building. It is faux tudor, rather poorly constructed, and has not been maintained properly (the rear of the building was demolished on orders from the fire department a few years ago). 4) It hasn't been an Anglican church in over 80 years. A newer, nicer church was built next door in 1927 which is not being torn down (contrary to the photo in today's La Presse newspaper) 5) This same journalist, Eric Clément seems to be writing nearly all these anti-Finn articles.
  18. Québec va contester le projet de commission unique des valeurs mobilières Publié le 08 juillet 2009 à 11h36 | Mis à jour à 13h05 Martin Vallières La Presse (Montréal) «Le système actuel fonctionne. Le Québec entend affirmer sa compétence en matière de valeurs mobilières et c'est pas vrai qu'on va laisser migrer ça à Toronto», a indiqué le ministre des finances du Québec, Raymond Bachand, en conférence de presse, ce matin a Montréal. Le 6 février dernier, le gouvernement du Canada avait présenté à la Chambre des communes le projet de loi C-10 portant sur la création d'une commission pancanadienne. Le projet a été adopté le 12 mars. Le gouvernement québécois affirme n'avoir d'autre choix que de prendre la voie de la contestation judiciaire et d'obtenir l'opinion de la Cour d'appel sur ces questions constitutionnelles. À son avis, le projet fédéral met en péril la compétence législative et les instances administratives du Québec. Le gouvernement québécois pense, d'autre part, que la crise financière a récemment démontré que, contrairement à ce qu'affirme le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, la réglementation des valeurs mobilières s'avère plus efficace lorsqu'elle est effectuée par des organismes non centralisés. Good move Québec, fight them up !
  19. Côte-des-Neiges: un quartier à métamorphoser La Presse Le 16 juin 2009 Danielle Bonneau La Presse Dans cinq à dix ans, le secteur situé à l'est de l'autoroute Décarie, à proximité des stations de métro Namur et De la Savane, sera méconnaissable. Environ 3200 logements de divers types devraient graduellement être construits dans cette zone commerciale et industrielle en déclin. Adieu vastes routes asphaltées et paysage aride. Le nouveau quartier sera vert, dans tous les sens du mot. L'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce présentera sa aujourd’hui, en conférence de presse. Il s'est inspiré des principes du TOD (Transit Oriented Development ou développement axé sur les transports en commun) pour ébaucher son plan directeur pour le secteur d'une superficie de quatre millions de pieds carrés. Le but? Exploiter le potentiel du vaste territoire délimité par les rues Jean-Talon Ouest et de la Savane, de même que l'avenue Mountain Sights. Tel que préconisé dans le plan d'urbanisme de l'arrondissement, les activités seront diversifiées et intensifiées pour améliorer l'image du secteur. On pourra y trouver une gamme variée de logements, conformément à la stratégie d'inclusion de logements abordables de la Ville de Montréal. Les immeubles résidentiels auront trois ou quatre étages, et jusqu'à 10 ou 12 étages, selon les endroits. Il y aura des commerces et des espaces à bureaux, de même que de nombreux espaces verts. Les aires de stationnement seront pour la plupart souterraines, pour faire place à la verdure. Arbutus Walk, à Vancouver, a notamment inspiré l'arrondissement. L'ancien secteur industriel a fait place à un nouveau quartier résidentiel conçu pour favoriser les déplacements à pied, à vélo et en transports en commun. Diverses mesures ont été mises en place pour diminuer le recours à l'automobile. Et les besoins des résidants, qui appartiennent à divers groupes d'âge, ont été pris en compte lors de l'aménagement des espaces publics. La revitalisation du secteur a déjà débuté, avec la construction du complexe Côté Ouest, rue de la Savane. Celui-ci est bâti par Immeubles Devmont, dans le cadre du programme Accès Condos de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). La première phase a remporté tellement de succès que la seconde a été devancée. Les copropriétaires devraient commencer à emménager dans le second édifice, en décembre, et il ne reste plus qu'une seule unité à vendre. «Le projet est bien placé, à proximité de l'autoroute Décarie et de la Métropolitaine, à côté de deux stations de métro et de nombreux commerces», indique Sam Scalia, président d'Immeubles Devmont. Son frère Joseph et lui ont bien compris le potentiel du secteur. Dans le cadre d'une entente avec la SHDM, permettant d'offrir les meilleurs prix possible, leur entreprise s'est réservé les deux derniers étages de la phase II. Ils devaient attendre que les logements du programme Accès Condos soient presque tous vendus avant de proposer leurs 38 appartements aux septième et huitième étages. C'est maintenant chose faite. Malgré le soin apporté au choix des matériaux et la vue panoramique, les appartements ne sont pas hors de prix. Ils coûtent de 180 000$ à 314 000$ (taxes incluses), pour des superficies variant entre 700 et 1200 pieds carrés. «Pour offrir des condos de qualité à des prix raisonnables, il faut que le terrain ne coûte pas très cher, souligne Sam Scalia. Cela ne peut se faire que dans des secteurs qui ont besoin d'être revitalisés. «Les acheteurs, ici, sont des pionniers, poursuit-il. Cela aurait été difficile, au début, si nous ne nous étions pas associés avec la SHDM. Maintenant qu'un premier projet a été réalisé avec succès, d'autres promoteurs s'intéressent au quartier.» Immeubles Devmont négocie actuellement l'achat d'un autre terrain situé à l'intérieur du secteur appelé à être métamorphosé. L'entreprise désire y construire des appartements en copropriété. Un autre promoteur a entamé des discussions pour lancer non loin un ambitieux projet de plus de 700 appartements en copropriété. Tous devront respecter la vision de l'arrondissement. Celle-ci fera évidemment l'objet d'une consultation publique.
  20. Médias: Fini La Presse du dimanche (Source: Radio-Canada) La direction du journal annonce qu'elle met fin à son édition dominicale dans le cadre d'une réorganisation pour lui faire économiser 26 millions de dollars par année. 2009-06-15 17:52:39 La Presse met fin à son édition du dimanche. C'est ce qu'a annoncé lundi Guy Crevier, président et éditeur de La Presse et président de Gesca, propriétaire du journal, après une rencontre avec les employés. La dernière parution dominicale de La Presse aura lieu le 28 juin. La direction a indiqué que cette décision faisait partie d'un plan de réduction de la structure de coûts de La Presse. L'entreprise a annoncé qu'elle voulait réduire ses coûts de main-d'oeuvre de 13 millions de dollars supplémentaires par année, pour économiser un total de 26 millions annuellement. La direction de La Presse justifie cette décision en affirmant que, malgré la bonne tenue du nombre de lecteurs, le journal est touché par la crise financière et les contributions aux régimes de retraite de l'entreprise. Outre la fin de l'édition du dimanche de La Presse, on ne se sait pas pour l'instant où se feront les autres compressions. Les directions syndicale et patronale doivent se rencontrer d'ici septembre pour établir la suite des choses. « Aucune hypothèse n'est soulevée. On va s'asseoir avec le syndicat et on va regarder quelles sont les hypothèses possibles pour trouver 13 millions », dit Guy Crevier. Les dirigeants syndicaux se disent déçus de l'annonce, mais affirment vouloir d'abord étudier les chiffres et se pencher sur différents scénarios avant de décider de l'attitude à adopter. « M. Crevier a brossé un portrait qui est sombre, qui est difficile. Là, on veut faire des analyses, on veut vérifier tout ça et, vérification faite, s'il le faut, on va collaborer, on va mettre l'épaule à la roue », affirme Hélène de Guise, présidente du syndicat des travailleurs de l'information de La Presse. Pour leur part, les employés affirment qu'ils s'attendaient à une telle nouvelle. « Je ne suis pas déprimé. C'est des nouvelles auxquelles ont s'attendaient. On va se retrousser les manches », dit Vincent Marissal, chroniqueur politique à La Presse. Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
  21. Publié le 15 juin 2009 à 23h40 | Mis à jour le 15 juin 2009 à 23h50 Rénovations à l'hôtel de ville: la SQ ouvre une enquête André Noël La Presse La Sûreté du Québec a ouvert une enquête sur une possible tentative d'extorsion et de corruption par un membre important du crime organisé et portant sur un contrat de 10,6 millions pour la réfection du toit de l'hôtel de ville de Montréal, a appris La Presse. L'entrepreneur qui a obtenu le contrat, Paul Sauvé, affirme qu'un membre d'une famille connue de la mafia lui a demandé 40 000 $, une somme selon lui destinée à deux élus du parti du maire Gérald Tremblay, Union Montréal. En échange de l'argent, M. Sauvé a compris qu'il obtiendrait l'assurance que son entreprise, L.M. Sauvé, pourrait continuer à travailler sur le chantier et à être payée par la Ville tous les mois, tel que convenu, et ce même si L.M. Sauvé était en situation de faillite. Il a rapporté cet incident à une réunion de chantier à l'hôtel de ville à la mi-mars. L'administration du maire Gérald Tremblay a immédiatement alerté le Service de police de Montréal. «Les allégations de M. Sauvé ont été portées à notre attention, a dit Jean Racicot, responsable des relations avec les médias à l'hôtel de ville. Nous ne ferons aucun autre commentaire. Nous avons transmis le dossier à la police de Montréal.» À son tour, le Service de police de la Ville de Montréal a transmis le dossier à la Sûreté du Québec. La SQ n'a voulu faire aucune déclaration à ce sujet. Mais, dans les faits, elle mène bel et bien une enquête, a indiqué un de ses agents, sous le couvert de l'anonymat. Des enquêteurs ont rencontré M. Sauvé. «Il y a des choses qui vont probablement aboutir, a confié l'agent. Le problème, c'est que ce gars-là (M. Sauvé) ressemble à du naphte : il se répand d'un bord et de l'autre. Mais c'est clair qu'on enquête.» Cinquième enquête Il s'agit de la cinquième enquête de la SQ sur des contrats octroyés par l'administration du maire Gérald Tremblay. La première a abouti à la condamnation de deux conseillers et du directeur général de l'arrondissement de Saint-Laurent en 2004. La deuxième porte sur un contrat pour la construction du centre intergénérationnel à Outremont; la troisième sur des contrats en informatique octroyés en échange de pots-de-vin. La quatrième a été déclenchée par une plainte du vérificateur général de la Ville et porte sur des transactions de la Société d'habitation et de développement de Montréal. La SQ enquête par ailleurs sur l'infiltration du crime organisé dans la construction. Pourquoi un membre de la mafia aurait-il demandé 40 000$ à un entrepreneur pour remettre cet argent, en tout ou en partie, à des conseillers municipaux? «On m'a fait comprendre que si je faisais ce versement, on me laisserait en paix», a répondu M. Sauvé au cours d'un long entretien avec La Presse. L'homme d'affaires soutient avoir eu maille à partir avec le crime organisé depuis plusieurs mois. Une de ses grues a brûlé et un contremaître l'a menacé de mort, dit-il. Des clients tardent à le payer, si bien qu'il doit lui-même retarder les paiements à ses fournisseurs et à ses sous-traitants, ajoute-t-il. Quand il a révélé la tentative d'extorsion à la réunion de chantier, l'administration municipale menaçait de l'expulser du chantier, en raison de ses difficultés financières, et de faire continuer les travaux sur le toit de l'hôtel de ville par une autre entreprise, a-t-il affirmé. M. Sauvé nous a donné le nom du membre du crime organisé qui, selon lui, lui a demandé 40 000$, ainsi que les noms des conseillers municipaux à qui l'argent aurait été destiné. La Presse n'a pu parler avec cet individu, et n'a aucune information montrant que les conseillers municipaux ont été mêlés à cet incident. M. Sauvé n'a pas fait le versement de 40 000$ qui lui était demandé. Aujourd'hui, le chantier de l'hôtel de ville tourne au ralenti. M. Sauvé essaie d'empêcher son entreprise de faire faillite : il doit faire une proposition à ses créanciers la semaine prochaine. La Presse a pu corroborer certaines parties de son témoignage, mais pas toutes. Un contrat controversé Le contrat de réfection du toit et des mansardes de l'hôtel de ville baigne dans la controverse depuis le début. Un couvreur a déposé une soumission beaucoup plus basse que ses concurrents, mais a été écarté parce que la Ville a jugé qu'il n'avait pas les qualifications suffisantes. Trois autres entrepreneurs se sont qualifiés, dont M. Sauvé: c'est lui qui a eu le contrat, en mars 2008, parce qu'il était considéré comme le plus qualifié. Il l'a obtenu pour 10,6 millions de dollars même si un de ses concurrents offrait de faire le travail pour un peu moins cher. Des entrepreneurs ont protesté, y compris au conseil municipal. L'un d'entre eux a pu exprimer ses doléances à un membre du comité exécutif. Un soumissionnaire a déposé une demande d'injonction. Un autre a menacé de poursuivre la Ville. «Tout le monde se liguait pour m'empêcher d'ouvrir le chantier, a dit M. Sauvé. J'ai essayé moi aussi d'avoir une rencontre au comité exécutif, mais je n'y arrivais pas. Les fonctionnaires me disaient que le contrat serait probablement annulé, et qu'il y aurait un nouvel appel d'offres.» Constatant que son entreprise avait été choisie, mais qu'elle ne réussissait pas à avoir le feu vert pour commencer le travail, M. Sauvé a cru bon de demander à un autre entrepreneur de l'aider à boucler son contrat. M. Sauvé connaissait bien cet entrepreneur. Il savait qu'il avait des relations un peu partout, dans l'industrie de la construction, dans les milieux politiques... et dans le crime organisé. Son nom, qu'il a donné à La Presse, apparaît en effet dans les documents de l'enquête Colisée sur la mafia. «Ce gars-là savait que j'avais des problèmes, a confié M. Sauvé. Il m'a dit: "Oui, j'en ai entendu parler, mais ce n'est pas avec des avocats que ça va se régler." Il m'a fixé un rendez-vous.» Quand M. Sauvé s'est présenté à cette rencontre, il affirme qu'il a eu la surprise d'y voir le couvreur dont la soumission avait été rejetée à l'hôtel de ville, ainsi qu'un troisième entrepreneur et un membre connu de la mafia. Il s'est laissé convaincre de prendre ce couvreur dans son équipe. «Comme par miracle, tout s'est mis à bien fonctionner, dit-il. J'ai pu commencer à travailler. Je me suis dis : "Bon sang, ces gars-là ont du pouvoir!" Je n'en revenais pas. Mais, quelque part, je me disais : "Ouais... il y a un prix à payer, tu sais que tu vas te faire extorquer, réveille-toi.'' Je me suis justifié en me disant que c'est comme ça que ça marche dans la construction. Je me suis convaincu que c'était correct de danser avec le diable.» «Entre collaborateurs, on s'aide» L'entrepreneur qui avait joué le rôle d'intermédiaire, et suggéré la présence du couvreur disqualifié, a confirmé à La Presse que Paul Sauvé était venu le voir. Pourquoi est-il intervenu, étant donné qu'il n'était même pas soumissionnaire? «On est un groupe dans la construction, a-t-il expliqué. On collabore sur les projets ensemble. Je les connais ces gars-là (les entrepreneurs), parce qu'on fait affaire dans différents projets. S'il y a un problème, s'il y a des malentendus des fois, on prend le téléphone, et on dit : "C'est quoi le problème?" Entre collaborateurs, on s'aide.» M. Sauvé affirme que cette intervention n'a pas été gratuite. Il a dû payer plus de 60 000 $ en «honoraires». Son nouveau couvreur lui a coûté beaucoup plus cher que celui qu'il avait choisi au départ ; en fait, c'est lui qui a fait le plus gros du travail. Le membre du crime organisé qui avait participé aux rencontres a exigé des sommes supplémentaires. Des dizaines de milliers de dollars. «J'ai refusé de continuer à payer et c'est là que mes problèmes ont commencé», raconte M. Sauvé. Un contremaître a menacé de faire exploser sa voiture et, dans la nuit du 12 décembre, une de ses grues, d'une valeur de 500 000 $, a brûlé. L'entrepreneur qui l'avait aidé a dit à La Presse qu'il n'était pas au courant de ces menaces, de ces demandes d'argent et de tous ces événements. Il a confirmé qu'il connaissait le membre du crime organisé et a admis qu'il avait assisté à une rencontre avec Paul Sauvé, mais il a dit tout ignorer de son rôle. Le couvreur qu'il avait suggéré n'a pas répondu à nos demandes d'entretien. Sous le couvert de l'anonymat, un agent de la Sûreté du Québec a dit à La Presse que M. Sauvé prenait des risques importants pour sa sécurité personnelle en faisant état, sur la place publique, de ses difficultés avec le crime organisé. «Il est un des rares entrepreneurs à sonner l'alarme, a-t-il dit. C'est risqué.» M. Sauvé, de son côté, affirme qu'il n'a plus rien à perdre.
  22. Publié le 17 mai 2009 à 05h00 | Mis à jour à 07h23 Rêvez Montréal Agnès Gruda La Presse Des élections auront lieu à Montréal le 1er novembre prochain. Voulez-vous influencer les engagements des candidats qui se disputent la mairie de la métropole? La Presse vous invite à participer à un «appel d'offres» unique en son genre, en nous acheminant LE projet dont vous rêvez pour Montréal. Les meilleures suggestions seront soumises à un panel d'experts, puis aux candidats qui seront appelés à prendre position. Auront-ils l'audace de réaliser vos rêves? À vous de jouer! Une plage au pied du boulevard Saint-Laurent ? Du ski de fond sur le canal de Lachine? Cela peut paraître inaccessible, mais ça ne l'est peut-être pas tant que ça. Les idées que vous présentent ici cinq chroniqueurs de La Presse sont autant d'exemples de ce que vous pourriez demander aux politiciens montréalais en campagne pour les élections du 1er novembre. Traditionnellement, le jeu politique se joue dans l'autre sens. Les candidats courtisent les électeurs avec des idées et des projets. Et le jour du vote, les électeurs choisissent le programme politique qui leur convient le mieux. Cette année, La Presse vous invite à inverser les rôles. Aux citoyens de soumettre leurs projets aux politiciens et d'esquisser eux-mêmes la ville de leurs rêves. Ils pourront ensuite voter pour les candidats qui leur paraissent les plus aptes à les réaliser. « À Montréal, les grands projets urbains viennent généralement de haut », déplore Gilles Sénécal, de l'INRS Urbanisation. Et quand les idées viennent d'en bas, elles ont peu de chances de se réaliser. Gilles Sénécal en a eu un exemple il y a une dizaine d'années, quand des habitants du quartier Saint-Henri lui ont demandé de les appuyer pour la réalisation d'un projet de pépinière sous l'échangeur Turcot. Une idée modeste qui aurait permis d'humaniser un peu un quartier dur et désolé. Une idée « verte » qui s'est finalement perdue dans les dédales de la bureaucratie montréalaise... Pourtant, les Montréalais ont une connaissance « intime » de leur ville, différente de celle qu'en ont les administrateurs, fait valoir Louise Roy, présidente de l'Office de consultation publique de Montréal. Cette connaissance gagnée à travers leurs activités quotidiennes les amène à avoir des idées très « incarnées » sur le développement de leur ville, ajoute-t-elle. Des idées qui auraient intérêt à s'exprimer davantage, selon Mme Roy, qui cite l'exemple du « café citoyen » qui a vu le jour dans le quartier Mile End. Un mécanisme inspiré de l'expérience française où de tels lieux de rencontre permettent aux citoyens d'imaginer l'aménagement de leur ville. « Les Montréalais ont peu de pouvoir d'initiative », renchérit le vieux routier d'Héritage Montréal, Dinu Bumbaru. Quand ils sont consultés, leur marge de manoeuvre se limite généralement à réagir pour empêcher les pires dérapages. Ils peuvent bloquer des projets aberrants, ou forcer les instigateurs à corriger le tir en cours de route. Mais ils ont rarement l'occasion de lancer des idées sur la patinoire des politiciens. « Pourtant, la population a un pouvoir d'imagination », souligne Dinu Bumbaru. Nous vous appelons aujourd'hui à l'utiliser... COMMENT PARTICIPER À six mois des prochaines élections montréalaises, La Presse vous invite à influencer les engagements des candidats qui se disputent la mairie de la métropole. Plus concrètement, nous vous invitons à nous acheminer, par internet, LE projet dont vous rêvez pour Montréal. Les meilleures suggestions seront soumises à un panel d'experts, puis aux candidats, qui devront prendre position sur ces idées. - Rédigez votre proposition dans un texte n'excédant pas 100 mots - Faites parvenir votre idée par courriel à l'adresse suivante: revez@lapresse.ca - Vous avez jusqu'au 15 juin pour nous soumettre LE projet dont vous rêvez pour Montréal. - Nous acceptons une seule proposition par participant. - Le projet devra contribuer au rayonnement de Montréal. Il peut s'agir d'une nouvelle plage au bord du fleuve, mais pas d'un nouveau feu de circulation au coin de votre rue. Nous sommes pragmatiques. Nous cherchons des projets qui font rêver tout en étant réalisables. ___________________________________________________________________________________________________________ Publié le 16 mai 2009 à 04h56 | Mis à jour le 16 mai 2009 à 04h56 Fini les arrondissements Patrick Lagacé La Presse Une idée pour Montréal ? Abolir les arrondissements. Avec les 19 maires d'arrondissements et celui de la ville-centre, il y a 20 maires à Montréal. C'est ridicule et contre-productif. Et c'est sans doute un des (nombreux) facteurs qui expliquent pourquoi la mairie de Montréal est rarement briguée par des candidats de premier ordre. Qui veut être le maire d'une ville castrée ? Or, un maire fort, qui parlerait fort pour Montréal, quitte à écraser des oreilles gouvernementales à Québec, est une condition incontournable à la relance de cette ville. Il n'y aura pas de grands projets, pas de grand élan sans un grand leader à l'hôtel de ville. Je sais, c'est aussi difficile de détruire la structure actuelle que de remettre du dentifrice dans le tube. Mais on peut toujours rêver. ___________________________________________________________________________________________________________ Bombarder d'images le silo Nº 5 Nathalie Petrowski La Presse Le silo à grains numéro 5 en face du Vieux-Port de Montréal fait partie du patrimoine urbain depuis plus d'un siècle. Au lieu de le laisser moisir dans le paysage pourquoi ne pas le bombarder de projections et en faire notre Moulin à images à nous en s'inspirant de celui de Robert Lepage à Québec. Dans le même souffle, transformons l'intérieur du silo en Tate moderne en y logeant une partie de la collection du Musée d'art contemporain, et faisons de la passerelle du septième étage un bar à vin avec vue panoramique sur Montréal. Le projet existe déjà sur papier dans les bureaux du MAC. Qu'est-ce qu'on attend pour le réaliser ? ___________________________________________________________________________________________________________ Publié le 17 mai 2009 à 05h02 | Mis à jour à 05h02 Recouvrir l'autoroute Ville-Marie Rima Elkouri La Presse Qu'est-ce qui lie le Quartier chinois au Vieux-Montréal? Une horreur. Un gouffre appelé autoroute Ville-Marie. Je propose de panser cette vieille blessure, d'en faire un espace vert et accueillant pour le passant. Remplaçons ce vieux balcon bétonné avec vue sur une autoroute en tranchée par une magnifique vitrine sur le Vieux-Montréal. L'art public y serait à l'honneur. La beauté de l'hôtel de ville serait mise en valeur. Et le passant n'aurait plus l'impression d'y être en punition. L'idée n'est pas nouvelle en soi. Elle est dans l'air depuis des années. Tant l'administration Tremblay que l'opposition ont déjà dit être favorables au recouvrement de l'autoroute Ville-Marie. Une étude de préfaisabilité avait été commandée dans la foulée du Sommet de Montréal en 2002. Une étude de faisabilité de la Ville de Montréal et du ministère des Transports est en chantier. Bref, on n'a plus aucune excuse pour ne pas réaliser ce projet rapidement. ___________________________________________________________________________________________________________ Publié le 17 mai 2009 à 05h05 | Mis à jour à 05h05 Sous les pavés, la plage Michèle Ouimet La Presse Imaginez le boulevard Saint-Laurent qui se termine par une plage qui donne sur le fleuve. J'entends déjà les sceptiques dire que c'est impossible à cause des voies ferrées et du port qui occupent les berges. Barcelone, elle, a osé. En 1992, elle a organisé les Jeux olympiques. Elle en a profité pour se refaire une beauté. Barcelone tournait le dos à la mer Méditerranée, comme Montréal au fleuve. La ville a déplacé les voies ferrées et mis la hache dans son vieux quartier industriel qui formait une barrière en apparence infranchissable. Elle a créé six plages artificielles. L'effet est magique. Imaginez le boulevard Saint-Laurent..
  23. J'ai hésité à mettre dans ''Projets- Complétés'' ou ici, ''Actualités'' Malek : libre à toi de décider où ça va. ---------- Montréal Christine St-Pierre fait d'Habitat-67 un monument historique La Presse Canadienne 27/03/2009 13h08 Habitat-67 vient d'être classé monument historique en vertu de la Loi sur les biens culturels. La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a annoncé aujourd'hui que l'extérieur du bâtiment de la Cité du Havre, à Montréal, et l'intérieur des unités 1011 et 1012, propriétés de l'architecte concepteur Moshe Safdie, seraient ainsi protégés. Présent lors de la conférence de presse dans l'unité 1011, M. Safdie, qui s'est dit «très touché et très honoré», a annoncé qu'il souhaitait ouvrir au public cette même unité. Mme St-Pierre a spécifié que ce statut donnait à Habitat-67 accès au Fonds du patrimoine culturel pour une aide à la restauration et à la mise aux normes du bâtiment, jusqu'à hauteur de 40 pour cent du coût des travaux. La ministre a rappelé que dès la création d'Habitat-67, le concert d'éloges a été immédiat: spécialistes et profanes ont été conquis par l'originalité et l'audace de sa conception, qui faisait appel à des techniques de construction jusque-là inédites. Habitat-67 constituait le projet de fin d'études de M. Safdie, en 1961, à l'Université McGill. Il voulait créer un immeuble à logements permettant une occupation à haute densité tout en offrant intimité et tranquillité à ses résidents. Il avait été invité à développer son concept dans le cadre d'Expo 67.
  24. Publié le 11 mai 2009 à 06h39 | Mis à jour à 06h42 Surfait, le Plateau-Mont-Royal? Lise Leduc La Presse Ceux qui commencent à trouver qu'il faudrait en revenir, du Plateau-Mont-Royal, n'ont sans doute pas tort de trouver que ce quartier de Montréal est un peu, beaucoup idéalisé dans les journaux. Pour tout dire, autour du Plateau, il y a carrément «sublimation médiatique», à en croire une professeure de l'Université d'Ottawa qui vient de produire une étude sur le «processus de consécration du Plateau-Mont-Royal». Michel Tremblay a écrit son Albertine en cinq temps; Kenza Benali, elle, a étudié le Plateau en trois temps en examinant des centaines d'articles publiés ici. Elle présentera ses conclusions cette semaine dans le cadre du Congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS). Dans les années 70, le Plateau est déstabilisé par la poussée de la ville. «Dans un contexte marqué par le populisme et le traditionalisme, le Plateau est alors investi d'un discours médiatique qui l'érige comme le symbole de la «ville traditionnelle» par opposition à la «ville moderne» projetée par les autorités municipales», écrit Mme Benali. Le Plateau est alors présenté comme un espace de «cohabitation pacifique entre différentes classes et ethnies», poursuit-elle. Comme le dernier rempart contre la ville tentaculaire, quoi. C'est l'époque de la «bohème artistique et intellectuelle» et le Plateau se présente alors comme «le ghetto de la contre-culture québécoise», «la capitale du macramé». Les artistes célèbrent le Plateau, s'y installent et entraînent la première phase d'embourgeoisement. Arrivent les années 80. Il y a revitalisation commerciale, rénovation domiciliaire, création de parcs. Le quartier se met à incarner le renouveau urbain, mais il perd au passage sa réputation de quartier populaire pour s'embourgeoiser. On le dépeint désormais comme un quartier convoité, cher. «Si plusieurs acteurs sociaux (journalistes, résidants, militants, etc.) ont apprécié cette métamorphose urbaine, d'autres l'ont vivement contestée», peut-on lire dans l'étude de Mme Benali. Plus positif Les années 90 voient réapparaître dans la presse un ton résolument plus positif, «même que le quartier connaît une sublimation médiatique sans précédent», avance Mme Benali. Il devient l'un des quartiers les plus branchés en Amérique du Nord et «avec la notoriété internationale de Michel Tremblay et de son oeuvre, il acquiert ses lettres de noblesse». La presse lui pardonne son embourgeoisement et avance que sa mixité lui permet de retrouver l'équilibre d'antan au plan de la diversité sociale. Les médias l'opposent à des quartiers comme Outremont, le Vieux-Montréal et le Centre-Sud, «comme si ces derniers étaient les rivaux potentiels du Plateau». Dans ce discours, Outremont est «catalogué comme un ghetto bourgeois sclérosé», le Vieux-Montréal comme un «musée figé» et le Centre-Sud comme un quartier «dont la stigmatisation négative freine la relance». Le Plateau devient la petite ville dans la grande ville, le quartier par excellence où l'on a su réconcilier la ville et la nature. Bernard Lamizet, professeur à l'Institut d'études politiques de Lyon, avait bien raison, conclut Mme Benali au sujet du Plateau, quand il a écrit que la ville imaginée et la ville réelle «participent toutes deux au dynamisme de la vie urbaine». La ville, comme le disait Lamizet, «n'est pas seulement le lieu où nous vivons et où nous mettons en oeuvre nos stratégies de sociabilité: elle est aussi le lieu que nous investissons de notre imaginaire, de nos désirs, de nos utopies».
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