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  1. Publié le 16 mars 2017 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 De nouvelles règles pour les drones récréatifs Le ministre des Transports Marc Garneau annoncera aujourd'hui de nouvelles règles de sécurité qui interdiront désormais de faire voler les drones récréatifs à plus de 90 mètres d'altitude et à moins de 75 mètres de bâtiments, de véhicules ou de personnes, a appris La Presse. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE (http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201703/15/01-5079190-de-nouvelles-regles-pour-les-drones-recreatifs.php#wcm:article:5079190) Joël-Denis Bellavance (https://cse.google.com/cse?cx=004348325735519040616:xugxk9rp5mm&q=Jo%C3%ABl-Denis+Bellavance) La Presse (Ottawa) La prolifération de drones récréatifs dans le ciel aux quatre coins du pays est devenue une menace pour la sécurité publique. Désirant agir avant qu'une tragédie ne survienne, le ministre des Transports Marc Garneau entend serrer la vis aux propriétaires de ces objets volants. M. Garneau annoncera aujourd'hui à l'aéroport Billy Bishop de Toronto de nouvelles règles de sécurité qui interdiront désormais de faire voler ces drones à plus de 90 mètres d'altitude et à moins de 75 mètres de bâtiments, de véhicules ou de personnes, a appris La Presse. En outre, les utilisateurs ne pourront s'amuser avec ces objets dans un rayon de neuf kilomètres du centre de tout aéroport, héliport, aérodrome ou hydrobase où décollent et atterrissent des aéronefs. Enfin, il sera interdit d'utiliser ces petits appareils durant la nuit. Le ministre Garneau confirmera l'entrée en vigueur immédiate de ces nouvelles mesures avec des représentants de compagnies aériennes et de pilotes, de même que des policiers de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de Toronto pour illustrer l'importance d'agir dans ce domaine. La Fédération canadienne des municipalités avait aussi réclamé des mesures plus contraignantes. «L'utilisation de ces drones récréatifs est devenue un véritable fléau. N'importe qui peut se procurer un tel drone pour quelque 350 $ chez Walmart. Il faut imposer de nouvelles règles avant qu'une tragédie ne survienne», affirme une source gouvernementale qui a requis l'anonymat. Ces nouvelles règles toucheront les drones récréatifs dont le poids est de 250 grammes mais n'excède pas 35 kilogrammes. Les propriétaires devront aussi inscrire leurs coordonnées sur leur drone et ils devront rester loin des espaces aériens contrôlés ou règlementés, des incendies de forêt et des zones où des premiers intervenants sont à l'oeuvre. Toute personne qui contreviendra à ces règles de sécurité pourrait se voir imposer des amendes pouvant aller jusqu'à 3000 $. Le ministère des Transports encouragera d'ailleurs les gens à composer le 9-1-1 ou à communiquer avec les forces policières locales s'ils voient des propriétaires de drones récréatifs enfreindre ces règles. Le ministre Garneau a décidé d'utiliser les pouvoirs ministériels que lui confère la Loi sur l'aéronautique pour imposer d'urgence ces nouvelles règles, étant donné que les campagnes de sensibilisation au sujet de l'utilisation sécuritaire des drones près des aéroports et des autoroutes n'ont pas donné les résultats escomptés. Ces nouvelles règles s'appliqueront d'ici à ce que les nouvelles dispositions règlementaires soient adoptées - une démarche qui pourrait prendre jusqu'à un an. Incidents préoccupants De plus en plus, le ministère des Transports et les forces policières sont saisis de rapports d'événements impliquant des drones récréatifs. Des pilotes d'avion qui doivent effectuer des manoeuvres à la dernière seconde pour éviter de frapper un drone alors qu'ils s'apprêtent à faire atterrir leur aéronef. Des automobilistes qui doivent donner un coup de volant pour ne pas être heurtés par un de ces objets volants. Des personnes qui se trouvent dans un parc municipal qui sont blessées après que le propriétaire d'un drone récréatif eut perdu le contrôle de son appareil. Encore récemment, le pilote d'un Airbus A330-343 d'Air Canada qui effectuait la liaison Londres-Montréal a signalé au ministère des Transports qu'il avait aperçu un drone blanc «assez gros», en forme de losange, qui volait à une altitude d'environ de 1600 pieds au-dessus du niveau de la mer (487 mètres), dans les environs du collège Saint-Jean-Vianney, à Montréal, selon un relevé du Système de compte rendu quotidien des événements de l'aviation civile (SCRQEAC). Heureusement, aucun accident n'a eu lieu. En 2016, un hélicoptère qui effectuait un vol entre Saint-Hubert et Mirabel a signalé être passé très près d'un drone, à quelques mètres à peine, alors qu'il traversait les axes d'approche des pistes 24 à Montréal. Les nouvelles mesures ne s'appliqueront pas aux individus qui utilisent des drones à des fins commerciales, universitaires ou de recherche étant donné que ces derniers doivent obtenir des permis de Transports Canada et qu'ils sont déjà soumis à des règles contraignantes. «Au Canada, il y a eu plusieurs incidents préoccupants où des drones ont failli percuter des aéronefs. Nous devons tout mettre en oeuvre pour éviter ce genre d'incidents. [...] Aujourd'hui, en présence de la GRC, de l'Airline Pilots Association, du Conseil des aéroports du Canada, de l'Association des pilotes d'Air Canada et du Conseil national des lignes aériennes du Canada, je prends des mesures sur-le-champ pour mettre en place des dispositions coercitives qui vont protéger les Canadiens et amener ceux qui utilisent des drones à des fins récréatives à le faire prudemment», affirme le ministre, selon un texte du discours qu'il doit prononcer ce matin à Toronto.
  2. A whole bunch of errors regarding building floor count but interesting nonetheless. Publié le 03 novembre 2016 à 11h18 | Mis à jour à 11h18 Montréal en silhouette Le centre-ville en 1967... (Photo fournie par l'Office de tourisme du Canada) MARC TISON La Presse Comment a évolué la silhouette du centre-ville de Montréal ? Ce qui ressemblait à un calme électrocardiogramme animé de quelques pics au milieu des années 60 s'est transformé en un profil beaucoup plus chargé, un demi-siècle plus tard. Trois photos, trois silhouettes, trois époques marquées par le génie civil. Le centre-ville en 1993... (Photo Robert Nadon, archives La Presse) - image 1.0 PHOTO ROBERT NADON, ARCHIVES LA PRESSE Le centre-ville l'hiver dernier... (PHOTO Martin Chamberland, archives LA PRESSE) - image 1.1 PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE VERS 1967 La plupart des plus hautes flèches qui se découpent dans le ciel montréalais ont été construites durant les années 60. C'est l'âge d'or de la construction en hauteur, après une interruption d'une trentaine d'années, en raison de la crise économique et de la Seconde Guerre mondiale. Au centre se dresse le trio de la faste année 1962, formé de la tour CIBC, de la tour Telus et de la Place Ville-Marie. Toutes excèdent 45 étages. Au milieu d'elles s'insère la tour Terminal (maintenant le 800, boul. René-Lévesque Ouest), en cours de construction. Elle atteindra 122 m et 30 étages. Isolée sur la gauche, soulignée par ses arêtes de béton, la Tour de la Bourse est le dernier membre des géants des années 60. Achevée en 1964, elle a été pendant trois ans le plus haut édifice du Canada, avec ses 190 m et ses 47 étages. Devant elle, sous son toit pyramidal, l'édifice de la Banque Royale, érigé en 1928, a été en son temps le plus haut bâtiment de l'Empire britannique. L'Édifice de la Sun Life, vigoureuse structure néoclassique au centre de la photo, lui enlèvera la palme en 1933. En arrière-plan se profile la silhouette blanche de l'hôtel Château Champlain, qui vient tout juste d'être achevé. À droite, le siège social d'Hydro-Québec, lui aussi terminé en 1962, compte 22 étages. 40 étages et plus : 3 édifices 125 m et plus : 7 édifices EN 1993 Dépassant pour la première fois les géants construits 30 ans plus tôt, deux nouveaux gratte-ciel de 47 et 51 étages font leur entrée dans le paysage. Les tours IBM Marathon et 1000 De la Gauchetière sont construites presque en concurrence, en 1992. C'est la même année qu'a été achevée la Tour McGill, aussi appelée Le 1501 McGill-College, dont le sommet en pyramide à degrés culmine à 158 m, avec 36 étages. Plus à droite, le Complexe Desjardins, construit en 1976, élève une de ses tours sur 40 étages. Elle cache la tour KPMG (146 m, 34 étages), terminée en 1987. Le Vieux-Montréal a été assombri par les ombres du nouveau palais de justice et de la Tour Banque Canadienne Nationale (1968), maintenant connu comme le 500 Place D'Armes. En 1983, les tours quasi jumelles Bell et Banque Nationale ont dressé leurs parois argentées sur 28 étages. 40 étages et plus : 6 édifices 125 m et plus : 17 édifices EN 2016 Aucun nouveau géant n'a encore supplanté les colosses érigés un demi-siècle plus tôt. En fait, durant les deux décennies qui ont suivi la photo précédente, aucun édifice de plus de 125 m n'a été construit. Il a fallu attendre 2014 pour que cette barre soit de nouveau franchie, avec la construction de l'hôtel Marriott Courtyard Montréal Centre-Ville. Ses 40 étages se répartissent sur 138 m, entre la Place Ville-Marie et Le 1501 McGill-College. Elle a été suivie en 2015 par la Tour Deloitte sur 133 m et 24 étages. Elle est ici masquée par la Tour de la Bourse. En arrière-plan, en partie cachée par l'édifice 1000 De la Gauchetière, la Tour des Canadiens achève sa construction, tout à côté du Centre Bell. Elle s'élèvera sur 167 m et 50 étages, au 7e rang des plus hauts édifices du centre-ville de Montréal. Ce rang lui sera rapidement ravi par L'Avenue, tour de 50 étages elle aussi, mais qui culminera à 183 m. À droite, les masses lisses du CHUM bordent maintenant le Vieux-Montréal. 40 étages et plus : 7 édifices 125 m et plus : 19 édifices
  3. Dans La Presse + Montreal, << desert commercial >> - La Presse+
  4. Un spectacle multimedia dans le Vieux-Port en 2017 | Hugo Pilon-Larose | Spectacles et theatre Publié le 14 septembre 2016 à 10h25 | Mis à jour le 14 septembre 2016 à 10h25 Un spectacle multimédia dans le Vieux-Port en 2017 Hugo Pilon-Larose La Presse Un spectacle multimédia à grand déploiement sera présenté à compter du 17 mai 2017 au Vieux-Port de Montréal, dans le cadre des activités du 375e anniversaire de la ville. Montréal AVUDO, qui sera offert gratuitement près de 100 fois l'été prochain près du Quai des Convoyeurs et du Centre des sciences, «sera un hommage poétique au fleuve au fil du temps comme au fil des saisons. L'eau du fleuve, omniprésente, parlera au moyen d'installations et de projections de grande envergure», a-t-on dévoilé mercredi matin lors d'une conférence de presse au Vieux-Port. Créé par le metteur en scène Daniele Finzi Pasca (dont la feuille de route est longue, mais qui a notamment collaboré ces dernières années avec le Cirque du Soleil et le Cirque Éloize), ce spectacle «exprimera le souvenir de ceux qui y vivaient, ceux qui sont arrivés par le Fleuve, ceux qui ont vécu grâce à lui, ont bâti, innové et qui sont repartis pour relier Montréal au monde», a expliqué l'organisme qui organise les célébrations de l'anniversaire de la fondation de la ville.
  5. Publié le 10 septembre 2016 à 11h31 | Mis à jour le 10 septembre 2016 à 11h31 Un centre d'expertise en économie sociale à Montréal Le Forum mondial de l'économie sociale, qui s'est terminé hier, aura des répercussions à long terme à Montréal : la ville accueillera une nouvelle organisation internationale vouée au partage de l'expertise en matière d'économie sociale et solidaire. Les villes de Séoul, Bilbao, Mondragón (Pays basque) et Barcelone sont les partenaires de Montréal dans la création du Centre international de transfert d'innovations et de connaissances en économie sociale et solidaire (C.I.T.I.E.S.). « Cinq personnes y travailleront pour commencer, mais ça pourrait rapidement augmenter à 10 ou 12, puisque d'autres villes sont intéressées à participer », a indiqué le maire de Montréal, Denis Coderre, en entrevue à la suite de cette annonce. «Il y a un momentum autour de l'économie sociale, et le fait que Montréal accueille le siège d'une nouvelle organisation internationale consolide notre rôle de leader dans ce domaine.» Denis Coderre Les entreprises de ce secteur se développent plus rapidement et plus efficacement quand elles peuvent échanger leurs connaissances, souligne Nancy Neamtan, conseillère au Chantier de l'économie sociale, qu'elle a contribué à fonder. « Tout notre mouvement s'est construit en empruntant les meilleures idées ailleurs », dit-elle. Le Forum mondial de l'économie sociale, qui a réuni pendant trois jours à Montréal 1500 personnes provenant d'une soixantaine de pays, s'est conclu hier par une déclaration incitant les participants à faire la promotion de ce modèle économique, qui vise le bien-être des communautés plutôt que la maximisation des profits, notamment par la construction de partenariats public-privé-collectif. Un centre d'expertise en economie sociale a Montreal | Isabelle Ducas | Quebec
  6. http://www.lapresse.ca/sports/autres-sports/olympisme/201604/19/01-4972713-jeux-de-2026-les-e-u-ferment-la-porte-a-une-candidature-quebec-lake-placid.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS2&utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_Autres%20contenus%20populaires_article_ECRAN1POS2 Publié le 19 avril 2016 à 06h49 | Mis à jour à 06h49 Jeux de 2026: les É.-U. ferment la porte à une candidature Québec-Lake Placid En plus d'avoir le dénivelé skiable le plus important... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE) En plus d'avoir le dénivelé skiable le plus important à l'est des Rocheuses, la montagne de Whiteface, située à quelques kilomètres de Lake Placid, dans le nord de l'État de New York, compte plusieurs infrastructures pouvant accueillir les Jeux d'hiver, notamment des tremplins de saut à ski. Jean-François Bégin La Presse Le Comité olympique américain (USOC) dit non à une participation de Lake Placid à une éventuelle candidature de Québec pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026, écartant ainsi d'emblée l'un des scénarios envisagés publiquement par le maire Régis Labeaume. Utilisée comme base d’entraînement par les athlètes américains... (Photo Shaun Best, Archives Reuters) - image 1.0 Utilisée comme base d’entraînement par les athlètes américains après avoir été l’hôte des Jeux d’hiver à deux reprises (1932 et 1980), Lake Placid détient plusieurs atouts qui font défaut à la candidature de Québec comme le site potentiel des Jeux d’hiver. On retrouve notamment dans la région une piste de luge-bobsleigh-skeleton (notre photo). « Le Comité olympique américain est concentré à 100 % sur notre candidature pour attirer les Jeux [d'été] à Los Angeles en 2024 et nous n'envisageons pas de candidature pour 2026 », a écrit le porte-parole du USOC, Patrick Sandusky, dans un courriel envoyé à La Presse. Relancé, M. Sandusky a précisé qu'aucune ville américaine ne peut être partie à une candidature d'une ville étrangère sans l'assentiment du USOC - et que cela constituait une fin de non-recevoir à la participation de Lake Placid aux projets de Québec, qui restent d'ailleurs à confirmer. Plus de 20 ans après l'échec de la tentative de Québec d'obtenir les Jeux de 2002, la Capitale nationale a de nouveau attrapé la fièvre olympique, le mois dernier, quand le maire Labeaume a fait savoir que le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, l'avait invité à Lausanne. M. Labeaume s'est rendu en Suisse la semaine dernière. Au terme d'une rencontre de cinq heures, il s'est dit convaincu du sérieux de la volonté du CIO de réformer les Jeux pour les rendre plus « modestes » et moins coûteux. Selon l'Agenda 2020, que le CIO a adopté en décembre 2014, il est désormais possible pour deux villes de présenter une candidature conjointe. «Ce n'est plus une hypothèse, c'est acquis. Il n'y a aucun problème pour qu'on tienne ça dans deux villes, même deux pays différents. C'est majeur.» Régis Labeaume Maire de Québec, discutant avec les médias qui l'avaient accompagné lors de sa visite en terre helvétique la semaine dernière Le maire avait évoqué la possibilité que Québec, s'il décide de plonger, fasse cause commune avec Calgary ou Vancouver, qui ont organisé les Jeux en 1988 et 2010 respectivement, ou encore avec Lake Placid. La petite localité du nord de l'État de New York, située à 400 kilomètres de Québec, a été l'hôte des Jeux d'hiver à deux reprises, en 1932 et en 1980. Le mois dernier, le maire Craig Randall avait confirmé au Soleil avoir eu des « discussions très préliminaires » avec Régis Labeaume au sujet d'une participation de sa ville à une possible candidature. Le maire de Québec a indiqué la semaine dernière qu'il comptait rencontrer M. Randall à son retour d'Europe. Il n'a pas été possible de parler à M. Labeaume au terme de la séance du conseil municipal, hier soir. Joint au téléphone, son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, a réitéré le message répété récemment par son patron : « On n'est pas en mode olympique, on est en mode exploratoire. On regarde les possibilités. » Dans ce contexte, « il n'est pas question de déception » malgré le veto exprimé par le USOC - d'autant plus, a-t-il ajouté, que c'est le maire de Lake Placid qui avait relancé l'idée d'une collaboration lors d'une entrevue avec Le Journal de Québec, l'hiver dernier. DES ATOUTS Toujours utilisée comme base d'entraînement par les athlètes américains, Lake Placid détient plusieurs atouts qui, dans l'hypothèse d'une candidature conjointe, auraient permis à Québec de ne pas avoir à construire des éléphants blancs potentiels comme une piste de luge-bobsleigh-skeleton et des tremplins de saut à ski. La région compte aussi sur la montagne de Whiteface, dont le dénivelé skiable de 1045 mètres est le plus important à l'est des Rocheuses. L'absence dans les environs de Québec d'une montagne suffisamment haute pour tenir la descente masculine était jusqu'ici considérée comme un handicap fatal pour les chances de Québec de devenir ville olympique. Le maire de Calgary, Naheed Nenshi, n'a pas commenté jusqu'à présent la possibilité d'une candidature conjointe avec Québec. Son homologue de Whistler, Nancy Wilhelm-Morden, s'est pour sa part dite « très intéressée ». Il reste qu'avant même que le USOC ne signifie hier son refus, certains observateurs doutaient du réalisme d'un partenariat entre Québec et d'autres villes nord-américaines. Pour Robert Livingstone, éditeur du site spécialisé gamesbids.com, qui se consacre aux candidatures olympiques, le concept « est plus approprié sur le continent européen, où les distances sont plus courtes et les frontières à l'intérieur de [l'espace Schengen] sont ouvertes ». « Les vastes distances proposées en Amérique du Nord et une frontière surveillée si ce sont des Jeux Canada-États-Unis auraient un impact sur la qualité de l'expérience des Jeux et réduiraient de manière significative les chances de succès de Québec », a-t-il écrit sur son blogue la semaine dernière. Tant le maire Randall que les dirigeants de la New York State Olympic Regional Development Authority (ORDA), qui gère les installations olympiques de Lake Placid, ont refusé d'accorder une entrevue à La Presse, hier. Jeux olympiques de 2026: pas de référendum à 6 millions Si Québec se lance dans une candidature pour les Jeux d'hiver de 2026, pas question de faire un référendum évalué 6 millions, dit Régis Labeaume. Le maire de Québec assure du même souffle que la population sera consultée « en bonne et due forme ». Dans un monde idéal, les citoyens pourraient voter sur une candidature olympique en même temps que le scrutin municipal de novembre 2017, estime M. Labeaume. Or, la loi québécoise ne le permet pas. « Je ne dépenserai pas 6 millions pour un référendum, oubliez ça. C'est-tu clair ? Ce que j'aimerais est qu'on puisse consulter le monde en même temps que les élections. Ce serait bien moins compliqué et ça ne coûterait pas une cenne de plus », a-t-il lancé, hier, en mêlée de presse avant le conseil municipal. L'autre option pourrait être la signature de registres, qu'avait privilégiée l'ancien maire Jean-Paul L'Allier pour la candidature de 2002. « Mais ce que la population doit savoir est qu'elle sera consultée », a tranché le maire. - Le Soleil
  7. Il semble que le Devoir va quitter l'édifice Caron dans LaPresse : Publié le 10 février 2016 à 08h37 | Mis à jour à 08h37 Le Devoir prévoit déménager à l'automne Le quotidien Le Devoir envisagerait de déménager dans l'édifice Archambault, rue Sainte-Catherine, selon ce qu'a appris notre journaliste. PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Jean Siag La Presse Le Devoir quittera ses locaux du 2050, rue De Bleury l'automne prochain, selon ce qu'a appris La Presse. Le quotidien montréalais, qui occupait le 9e étage du bâtiment depuis le mois de novembre 1992, s'installerait dans l'édifice Archambault, rue Sainte-Catherine, près du métro Berri-UQAM. Selon nos informations, les locaux actuels étaient devenus trop vastes pour les besoins du journal et le coût du loyer, trop élevé. Le déménagement s'inscrirait ainsi dans une volonté de saine gestion de l'entreprise de presse. Le nouveau directeur du Devoir, Brian Myles, officiellement en poste depuis lundi, a refusé de commenter la nouvelle, même si le projet de déménagement du quotidien a été communiqué aux employés récemment. «La possibilité d'un déménagement des locaux du Devoir est évoquée assez ouvertement par la direction depuis plus d'un an», affirme Guillaume Bourgault-Côté, président du Syndicat de la rédaction du Devoir et journaliste politique. Dans un texte publié en septembre 2014, l'ancien directeur du Devoir Bernard Descôteaux - qui a quitté son poste officiellement vendredi dernier - avait indiqué sa volonté de «réduire les dépenses d'exploitation» du quotidien dans le cadre de son plan de redressement budgétaire. M. Bourgault-Côté n'a pas voulu confirmer l'emplacement du nouveau lieu avant que la direction ne le fasse elle-même, mais a affirmé avoir reçu l'assurance que le lieu serait toujours «très central et parfaitement adapté à [leurs] besoins». C'est donc une page d'histoire que s'apprête à tourner Le Devoir, qui aura passé 24 ans dans ce qui est devenu le Quartier des spectacles. On se souvient qu'avant de s'installer rue De Bleury, le quotidien se trouvait au 211, rue Saint-Sacrement, dans le Vieux-Montréal.
  8. Un article de La Presse sur la situation du commerce dans le Grand Montréal. On parle toujours de l'île, du centre-ville, du Plateau, des rues traditionnelles... Mais on prend rarement la peine de regarder la situation commerciale globale avec la périphérie, les petits centres commerciaux, etc... http://plus.lapresse.ca/screens/11975cca-2967-460f-9da8-28f82f5e2cef%7C6.mAjfA3Z821.html Les locaux commerciaux vacants abondent Marie-Eve Fournier La Presse Le taux d’inoccupation dans les centres commerciaux et sur les artères commerciales de la région de Montréal atteint 9,2 %, selon une récente compilation menée par le Groupe Altus. Il s’agit d’un taux pratiquement deux fois plus élevé qu’en situation dite d’équilibre. Il est généralement estimé que le taux d’inoccupation des locaux commerciaux est d’environ 5 % dans la région montréalaise. Or, selon le groupe Altus, « aucune analyse sérieuse » ne s’est vraiment penchée sur le sujet depuis deux décennies. Pour mettre fin au manque de données, l’entreprise de services-conseils en immobilier commercial a procédé à un vaste recensement sur le terrain, l’été dernier. La Presse Affaires a obtenu les résultats. L’étude porte à la fois sur les centres suprarégionaux (tels que le Carrefour Laval), les centres régionaux (comme Place Longueuil), les centres communautaires (comme les Galeries Terrebonne), les mégacentres et centres lifestyle (DIX30), les galeries marchandes au centre-ville (comme le Centre Eaton) et 13 artères commerciales. En tout, 90 lieux ont été passés au peigne fin. L’EFFET TARGET Premier constat : les taux d’inoccupation varient beaucoup. Alors qu’il est de zéro dans certains centres commerciaux, il atteint 42 % ailleurs. Il faut dire qu’à lui seul, le départ de Target a provoqué un effet considérable dans le marché. Pas moins de 12 locaux anciennement occupés par le géant américain demeurent vides. Ensemble, ils totalisent 1,3 million de pieds carrés et « représentent 40 % des pieds carrés vacants des centres commerciaux recensés », précise l’étude. Sans ces fermetures, le taux d’inoccupation serait de 6,2 %. « Il est peu probable que ces locaux […] trouvent preneur à court et peut-être même à moyen terme. » — Jean-François Grenier, directeur principal d’Altus La situation risque même de s’aggraver, selon Altus. « La disparition probable de Sears à court terme ajouterait dans le marché montréalais environ 1,4 million de pieds carrés vacants et ferait passer le taux de vacance à 12,4 %. » LE CENTRE-VILLE RÉUSSIT BIEN Parmi les différentes typologies commerciales, les centres régionaux – qui n’attirent pas les consommateurs d’un vaste rayon, par définition – sont ceux qui affichent le pire résultat : leur taux moyen d’inoccupation atteint 13,1 %. Suivent de près les centres communautaires (12,1 %) et les artères commerciales (9,8 %). Les galeries marchandes au centre-ville (6,9 %), les centres suprarégionaux (7,1 %), les mégacentres et les centres lifestyle (7,2 %) s’en tirent mieux que la moyenne. « Quand le taux de vacance augmente, les loyers sont renégociés à la baisse. Donc, il y a un impact sur la valeur des centres commerciaux », explique Jean-François Grenier. Altus rappelle que les ventes au détail au Québec ont « considérablement » ralenti depuis la crise de 2009. Alors qu’auparavant, elles progressaient annuellement de 4 à 6 %, la hausse se limite désormais à 2,5 %, tout au plus. Le vieillissement de la population, l’endettement des ménages et la stagnation des revenus font partie des facteurs évoqués par la firme d’experts en immobilier.
  9. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201107/16/01-4418490-des-projets-fous-montreal-la-echappe-belle.php Publié le 16 juillet 2011 à 10h10 | Mis à jour le 17 juillet 2011 à 08h30 Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... (Illustration: Anik Poliquin, La Presse) Illustration: Anik Poliquin, La Presse Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. *** L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou.... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 1.0 L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou. Photo: Bernard Brault, La Presse UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» *** Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 2.0 Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est de Saint-Laurent et au sud de Rachel. Photo: Robert Skinner, La Presse LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** Le Stade olympique à Montréal.... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 3.0 Le Stade olympique à Montréal. Photo: Robert Skinner, La Presse L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir... (Photo: archives La Presse) - image 4.0 Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir la ligne orange du métro, en 1962. Photo: archives La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... - image 4.1 UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  10. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201507/31/01-4889650-aeroport-montreal-trudeau-climat-de-travail-tendu-sur-le-tarmac.php Publié le 01 août 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Aéroport Montréal-Trudeau: climat de travail tendu sur le tarmac Yvon Laprade Collaboration spéciale La Presse La colère gronde sur le tarmac de l'aéroport Montréal-Trudeau où les employés chargés de l'avitaillement des avions disent travailler sous pression et dans des conditions non sécuritaires, a appris La Presse Affaires. «Il ne faudrait pas attendre qu'un accident se produise parce que les employés qui remplissent les réservoirs avec du carburant manquent de concentration pour effectuer ces tâches à haut risque», dénonce le coordonnateur de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs en aérospatiale (AIMTA), David Chartrand. Le manque d'organisation du travail serait en outre responsable, selon lui, de «nombreux retards» sur des vols intérieurs et internationaux. D'après le syndicat, la situation a dégénéré depuis le début du mois de juillet, au moment où le consortium canadien des transporteurs aériens (dont fait partie Air Canada) s'est tourné vers un nouveau fournisseur en carburant, Swissport, pour réduire ses coûts. Jusque-là, ce contrat était assuré par la firme américaine CAFAS. Salaires coupés Swissport a ramené les salaires de 19$ à 20$ l'heure à 12,50$ et fermé la porte au syndicat. Résultat: à peine 20 des 80 employés ont accepté les conditions de leur nouvel employeur. Pour pourvoir les postes vacants, l'avitailleur a dû embaucher des employés sans expérience et ne disposant pas des autorisations pour circuler sur le tarmac. «On ne sait plus où donner de la tête et il nous arrive de commettre des erreurs d'inattention», confesse un employé, sous le couvert de l'anonymat, de crainte de perdre son emploi. «On nous demande de superviser le travail des nouveaux venus, qui n'ont jamais manipulé de tels équipements. Remplir le réservoir d'un avion, ce n'est pas comme faire le plein d'essence d'une auto. Il y a une marche à suivre.» Une transition en douceur, dit Air Canada Il faut rappeler qu'à la mi-juin, l'Association internationale des machinistes avait sonné l'alarme et s'était dite fort préoccupée pour l'avenir de 300 préposés à l'avitaillement et des superviseurs - 80 à Montréal-Trudeau et 220 à Pearson, à Toronto - en raison des «choix économiques» du consortium des compagnies aériennes. Le NPD avait, de son côté, critiqué l'attitude de laissez-faire du gouvernement Harper dans ce dossier. La direction d'Air Canada maintient plutôt que «dans l'ensemble, la transition à Swissport s'est faite en douceur, sans retard important attribuable à l'avitaillement sur une base quotidienne». «Bien que certaines difficultés initiales soient envisageables avec le passage à n'importe quel fournisseur touchant l'exploitation, seuls quelques jours ont connu une augmentation du nombre de retards depuis le 1er juillet, et nous avons travaillé de concert avec Swissport afin d'assurer une exploitation sans heurt et de façon continue», a indiqué par courriel le porte-parole d'Air Canada, John Reber. Swissport, à Dorval, n'a pas rappelé La Presse Affaires.
  11. http://auto.lapresse.ca/technologies/201507/29/01-4888911-la-route-de-demain-prefabriquee-en-plastique-recycle.php Publié le 29 juillet 2015 à 09h46 | Mis à jour à 09h46 La route de demain: préfabriquée en plastique recyclé? Denis Arcand La Presse La route de demain sera faite de plastique recyclé et l'âge d'or de l'asphalte achève, prédit la société néerlandaise VolkerWessels, qui vient de rendre publique sa technologie PlasticRoad. VolkerWessels affirme que ses routes de plastique recyclé se construiraient et s'entretiendraient bien plus rapidement que les routes d'aujourd'hui. Les travaux routiers seraient plus courts: ils se mesureraient en semaines, pas en mois. Et ils seraient moins fréquents. La clef? La préfabrication en usine de segments modulaires et leur installation sur un simple lit de sable. Les routes de plastique dureront trois fois plus longtemps que nos voies asphaltées d'aujourd'hui, et ce, avec un entretien minime, affirme la compagnie. Comme une piste Scalextrix «L'idée est de mouler les segments pour qu'ils s'imbriquent les uns dans les autres. La largeur idéale est d'environ 3,5 m, soit la largeur d'une voie routière», a indiqué à La Presse Simon Jorritsma, conseiller développements nouveaux et techniques spéciales chez InfraLinq, la filiale asphalte de VolkerWessels. «On pourrait aussi faire des pistes cyclables», ajoute-t-il. Autre avantage, le concept PlasticRoad prévoit un espace creux toujours accessible où on pourrait faire passer le câble, les fils électriques alimentant les lampadaires et les feux de circulation, l'aqueduc, les tuyaux d'égout et d'eau de pluie et, un jour, l'infrastructure électronique permettant la conduite autonome des voitures de demain. L'asphalte est un excellent revêtement routier, mais les problèmes liés au pétrole et les besoins nouveaux auxquels font face les entrepreneurs exigent de nouvelles solutions, estime Simon Jorritsma. «Le plastique est une alternative durable très supérieure et ouvre la porte à toutes sortes d'autres innovations, comme la production d'électricité, le chauffage des routes, des surfaces de roulement moins bruyantes et la construction modulaire», écrit-il. Plastique recyclé à 100% «Notre intention est d'utiliser seulement du plastique recyclé», sans adjuvant d'hydrocarbures, a indiqué à La Presse M. Jorritsma, qui fait remarquer que 55% du plastique produit dans le monde est brûlé dans des incinérateurs. «C'est du gaspillage d'incinérer le plastique si on peut le réutiliser et lui donner un usage nouveau de haute qualité [...] pour faire des routes.» Dans une région comme le Québec, avec ses températures extrêmes, une route de plastique tiendrait-elle le coup? «La structure routière PlasticRoad n'est pas affectée par la température ni la corrosion; elle résiste facilement à des températures allant de -40 à 80 degrés Celsius», écrit M. Jorritsma. Épandage de sel Pour ce qui est du sel et du gel, VolkerWessels n'a pas encore de certitude: «Nous voulons développer un prototype avec les bons partenaires et faire des expériences et des tests», a-t-il indiqué à La Presse. Il ajoute que la société travaille sur un système de tuyaux permettant de stocker la chaleur solaire absorbée par la route, et de chauffer la route assez pour éviter le gel (et le sel) aux températures modérées. La PlasticRoad a un autre argument intéressant, compte tenu des scandales récents dans la construction au Québec: ce sera «beaucoup plus facile de vérifier la qualité de la route (rigidité, écoulement des eaux, etc.)». La question de l'adhérence, surtout au froid, est un élément majeur: «Premièrement, on va voir si on peut rendre antidérapant le plastique lui-même. Si ça ne marche pas, on pourrait intégrer du sable ou du gravier dans la surface de roulement», a indiqué M. Jorritsma. Et combien coûterait la Plastic Road? «À ce stade-ci, on ne peut pas encore parler du coût par kilomètre», a répondu M. Jorritsma. La ville de Rotterdam, aux Pays-Bas, a déjà signalé son intérêt à faire un projet-pilote sur ses rues urbaines. M. Jorritsma ajoute que plusieurs villes sont intéressées à participer à des projets-pilotes, dans plusieurs pays du monde.
  12. Le voyagiste exploitera 19 nouvelles liaisons aériennes pour relier des villes canadiennes aux destinations soleil. Au Québec, cela se traduira notamment par trois nouveaux vols au départ de Montréal (La Havane, Ixtapa et Rio Hato au Panama) et un autre au départ de Québec (La Romana). En fait, Transat cesse restreindre ses inventaires pour renouer avec la conquête de parts de marchés. «Nous augmenterons notre offre globale au 13% dans l’ensemble du Canada», révélait Annick Guérard, directrice général de Transat Tours. «Jean-Marc Eustache l’a annoncé en conférence de presse : nous cessons de réduire nos inventaires, tant sur le Sud que sur l’Europe.» Un redéploiement qui, au Québec, se traduira par la mise en marché vers les destinations soleil de 85 000 sièges de plus pendant la saison d’hiver et de 30 000 sièges supplémentaires pour la saison d’été! http://www.paxnouvelles.com/article/transat-lance-sa-saison-sud-2015-2016
  13. RIP Monsieur le maire via LaPresse Publié le 15 juin 2015 à 15h09 | Mis à jour à 15h15 L'ancien maire de Montréal Jean Doré est décédé Jean Doré Photo d'archives, La Presse =author%3ADaphn%C3%A9+Cameron&sort=recent"]Daphné Cameron La Presse L'ancien maire de Montréal Jean Doré s'est éteint lundi à l'âge de 70 ans, emporté par le cancer du pancréas. Il était entouré de ses proches. À l'hôtel de ville, le maire de Montréal Denis Coderre a demandé aux conseillers municipaux d'observer une minute de silence. «Salut Jean, on se retrouvera», a-t-il déclaré après le moment de recueillement. Jean Doré a été maire de Montréal pour deux mandats, de 1986 à 1994. Avocat de formation, il est arrivé au pouvoir à l'âge de 41 ans. Il est le père de l'Office de consultation publique de Montréal, du premier plan d'urbanisme de Montréal et de la période des questions à l'hôtel de ville. C'est sous son règne que les portes de l'hôtel de ville ont été débarrées pour permettre aux citoyens d'y entrer et que la Ville s'est procuré ses premiers ordinateurs. Après une brève carrière comme attaché de presse de René Lévesque et à la Fédération des associations d'économie familiale, il participe en 1974, à la fondation d'un nouveau parti politique : le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM). Plus de détails suivront.
  14. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201506/09/01-4876470-gilles-duceppe-redeviendra-chef-du-bloc-quebecois.php Publié le 09 juin 2015 à 08h30 | Mis à jour à 09h26 Gilles Duceppe redeviendra chef du Bloc québécois Gilles Duceppe... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE) Le Bloc québécois demeure optimiste, mais justifie sa pertinence Duceppe redeviendrait chef du Bloc Québécois Duceppe redeviendra chef du Bloc Québécois, selon plusieurs sources Gilles Duceppe de retour à la direction du Bloc québécois SUR LE MÊME THÈME Bloc québécois | Gilles Duceppe | Mario Beaulieu | Partis politiques | Personnalités politiques DU MÊME AUTEUR Gilles Duceppe redeviendra chef du Bloc québécois Chauveau et Jean-Talon: un doublé pour les libéraux Radicalisation: dépôt de deux projets de loi cette semaine Institut de cardiologie de Montréal: 250 millions pour tester un médicament Mauvais traitement des animaux: Québec se montrera plus sévère Denis LessardDENIS LESSARD La Presse (Québec) Battu dans sa circonscription de Laurier-Sainte-Marie en mai 2011, Gilles Duceppe remonte dans le ring. Il annoncera mercredi qu'il redevient chef du Bloc québécois, un poste que lui cède volontiers Mario Beaulieu, incapable de rallier les troupes à l'approche de la campagne électorale. Avant de faire le saut, M. Duceppe a tenu à faire réaliser un sondage. L'enquête téléphonique a observé qu'il récolterait presque trois fois plus d'appuis que M. Beaulieu lors d'éventuelles élections. Le sondeur avait mis aussi le nom de Bernard Landry, qui n'était pas loin derrière M. Duceppe, a-t-on appris. Joint lundi par La Presse, qui avait eu vent de ces tractations, M. Landry avait indiqué qu'il n'avait pas approuvé à l'avance que l'on teste son nom, et qu'il n'avait jamais été question pour lui de reprendre du service actif. «Bien sûr, j'appuierai le Bloc, mais en politique, j'ai fait ce que j'avais à faire». M. Duceppe avait plusieurs «exigences» avant de revenir, indiquera un proche. La principale était que son retour ne devait pas causer de bisbille à l'interne ni de frictions avec M. Beaulieu et ses partisans. Son choix de circonscription n'est pas arrêté. Il n'est pas exclu qu'il retourne dans Laurier-Sainte-Marie, mais son choix n'est pas fait. L'annonce de mercredi se passera à la permanence du Bloc à Montréal. Plus de détails à venir sent via Tapatalk
  15. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201505/22/01-4871605-un-geant-du-luxe-sinstalle-a-montreal.php Accueil > Affaires > Économie > Immobilier > Un géant du luxe s'installe à Montréal EXCLUSIF Publié le 22 mai 2015 à 07h15 | Mis à jour à 07h33 Un géant du luxe s'installe à Montréal Le premier bureau montréalais d'Engel & Völkers sera officiellement inauguré... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE) Agrandir Le premier bureau montréalais d'Engel & Völkers sera officiellement inauguré le 17 juin. Il n'y aura pas de valeur plancher pour pouvoir inscrire une propriété avec l'agence, mais certains critères « esthétiques » à respecter. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE MAXIME BERGERON La Presse L'intérêt des investisseurs étrangers envers le marché immobilier montréalais semble se confirmer avec la venue prochaine d'Engel & Völkers, l'une des plus grandes agences de luxe du monde. Le groupe ouvrira trois bureaux dans la métropole d'ici 12 mois avec son nouveau partenaire, McGill Immobilier. « La raison de l'ouverture à Montréal, c'est parce qu'il y a une demande internationale », a fait valoir à La Presse Affaires Patrice Groleau, propriétaire de l'agence McGill Immobilier, qui pilote l'ouverture prochaine des bureaux. Certains projets de condos autour du Centre Bell ont fait les manchettes depuis 18 mois en raison de la présence marquée d'investisseurs étrangers. L'un d'eux, le YUL, a été racheté en partie par des intérêts chinois, tandis qu'un entrepreneur syrien caresse un autre projet de deux tours dans le même secteur. Patrice Groleau, dont la firme se spécialise dans la vente de projets neufs, confirme cet engouement grandissant des acheteurs internationaux, notamment de la Chine et de la Russie. « Il y a de l'intérêt, et pas seulement dans le haut de gamme. Par exemple, on a eu un prince d'un pays pétrolier qui est venu récemment et qui a acheté 16 condos de prix moyen d'un seul coup, comme investissement locatif », dit-il. Dans ce contexte, l'entrepreneur se dit fort satisfait de l'entente de franchisage conclue avec le groupe allemand Engel & Völkers. La firme fondée en 1977 est peu connue ici, mais elle est déjà présente dans 39 pays et compte environ 6000 employés. Le groupe a fait son entrée au Canada en novembre dernier, en Ontario et en Alberta, et vise à prendre rapidement de l'expansion. « C'est très, très agressif et c'est une croissance très, très rapide, a souligné Patrice Groleau. Moi, je suis sûr qu'on va faire une entrée remarquée et que ça va fonctionner. » CLIENTS FORTUNÉS Le premier bureau montréalais d'Engel & Völkers sera officiellement inauguré le 17 juin. Il n'y aura pas de valeur plancher pour pouvoir inscrire une propriété avec l'agence, mais certains critères « esthétiques » à respecter, fait valoir M. Groleau. En gros, la firme veut conserver une image haut de gamme. Les acheteurs visés sont notamment des chefs d'entreprise ou de vieilles fortunes qui cherchent à diversifier leurs investissements. Anthony Hitt, PDG d'Engel & Völkers en Amérique du Nord, souligne avoir rencontré plusieurs franchiseurs potentiels à Montréal avant d'arrêter son choix sur McGill Immobilier. « Même si Montréal figure parmi notre liste de priorités, il fallait absolument trouver le bon partenaire avant de s'y lancer », a souligné Anthony Hitt. Le dirigeant reconnaît que le nom de son entreprise est inconnu de la plupart des Montréalais, contrairement à Sotheby's, considéré comme une référence dans le marché du luxe. Il croit toutefois que les choses pourraient vite changer. « J'ai travaillé pour Sotheby's il y a 10 ans à Los Angeles, a-t-il rappelé. À l'époque, la plupart des gens connaissaient la marque pour sa maison d'enchères, mais pas pour l'immobilier. » En plus de vendre des maisons de luxe, Engel & Völkers exploite une division de ventes de yachts et, depuis peu, une autre pour les jets privés. LES SECTEURS LUXUEUX DE MONTRÉAL CENTRE (comprend Outremont, Westmount, Mont-Royal, Hampstead, Montréal-Ouest) 1 095 000 $ : Prix médian des maisons unifamiliales + 3 % : Augmentation depuis un an 429 ventes depuis un an + 35 % : Augmentation depuis cinq ans + 12 % : Augmentation des ventes depuis un an 131 jours : Délai de vente moyen Source : FCIQ. Données pour le premier trimestre 2015. Variation en pourcentage sur un an sent via Tapatalk
  16. http://plus.lapresse.ca/screens/4c95227e-0c61-4a19-b0e4-58772290c8f6%7C_0.html abcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyz La Presse MENU PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+ Édition du 29 avril 2015, section ACTUALITÉS, écran 4 STARCK S’INSTALLE À MONTRÉAL FRANÇOIS CARDINAL LA PRESSE Montréal, ville UNESCO de design ? Oui. Peut-être. « Cette désignation ne fait de mal à personne », lâche l’überdesigner Philippe Starck, peu impressionné par ce titre international. Pas que la ville ne soit pas « design ». Pas qu’elle le soit particulièrement non plus. Seulement, cette désignation dont le maire Gérald Tremblay était si fier, dont la Ville pimente tous ses documents, ne veut pas dire grand-chose. Et surtout, m’a expliqué Starck hier, elle n’a rien à voir avec ce qui distingue la métropole. « Quand je croise des gens qui reviennent de Montréal, ils sont toujours très exaltés, enthousiasmés. Mais pas par ce qu’ils ont vu, mais par ce qu’ils ont été, par ce que la ville leur a permis d’être. Et tous rêvent d’y revenir. » Et le design n’y est pour rien, selon Starck. C’est plutôt la simplicité « non pasteurisée de snobisme » qui démarque Montréal. Ce sont les rencontres, les échanges, la possibilité d’échanges qu’il suscite. « Montréal est une ville en perpétuel devenir, qui a son propre rythme, assez organique, très humain, relativement lent. C’est une ville ouverte, authentique. Une ville… difficile à étiqueter, en fait. » — Philippe Starck *** Philippe Starck était à Montréal, hier, pour la première pelletée de terre de la tour résidentielle qui portera sa griffe, dans Griffintown. Le YOO. Un « village vertical » qui incite, force même la rencontre entre ses résidants grâce à de nombreuses aires communes. Selon le communiqué de presse, YOO Montréal est « important » pour Starck parce que YOO est « très important » pour Starck et parce que Montréal est « très important » pour Starck. Bon. C’est l’équivalent du « I LOVE THIS CITY ! » crié par toutes les vedettes rock… dans toutes les villes où elles passent. Dubitatif, j’ai passé une bonne demi-heure avec l’homme. Un homme volubile, d’une intelligence débordante. Un homme qui est venu « quatre ou cinq fois » ici, notamment pour C2 Montréal. Un homme qui adore Habitat 67. Un homme, surtout, qui aime véritablement Montréal pour ce qu’il est… et ce qu’il n’est pas. « Tous ceux qui viennent ici constatent que la ville a un particularisme… mais ils sont incapables de le décrire. J’ai toujours trouvé ça intéressant. Car ce qui tue, ce qui étouffe, c’est l’étiquette. » Rome, plus vieille ville du monde. Paris, la plus belle. New York, centre mondial des affaires. « So what ? On a tout dit, mais rien dit. Tandis qu’ici, le mal à étiqueter est garant d’une qualité, d’une modernité évidente. » « Et c’est paradoxal. On entend peu parler d’une chose révolutionnaire à Montréal. Et pourtant, elle l’est plus que bien d’autres. Il y a ici des choses, des actes qui, discrètement, sont plus en avance que dans beaucoup de villes dans le monde. » « Montréal est une ville où on peut avancer. Discrètement, mais sûrement. » *** C’est très précisément cette modernité tranquille qui lui fait tant aimer Griffintown, aussi. Quartier que Starck appelle simplement « Griffin ». Le designer apprécie ces tours qui voisinent de vieilles maisons, des vestiges industriels et une écurie, ce mélange du vieux et du neuf. « C’est ça, la vie. Notre société est autonettoyante, comme les fours. Elle efface ce qui ne mérite pas de rester. Oui, il faut conserver des bornes de l’histoire, le faire au coup par coup. Mais dans le doute, il faut toujours être du côté de la liberté et du futur. » — Philippe Starck Et le YOO, il apporte quelque chose dans le secteur ? « Honnêtement, pas grand-chose. Il n’a pas de prétention historique, pas de prétention monumentale. Et c’est pour ça que je l’aime beaucoup. Car cette tour dessinée par les architectes de NEUF est humble. Contrairement aux bâtiments publics qui ont une obligation de démonstration, les bâtiments résidentiels ont une obligation d’humilité. Ils ne doivent porter que le bonheur des gens qui y vivent. » Un peu comme ces « agrégats de vies » que sont les villes. « Pour moi, une ville n’est jamais un paysage, de l’architecture, des monuments. Une ville, c’est l’addition des gens qui y vivent, de l’énergie qu’ils dégagent, de leur pensée, de leur création, de leurs actes. Une ville n’est qu’un acte immatériel de civilisation. » Oui, ajoute Starck, le design est important. Mais de là à en faire une désignation internationale qu’on distribue aux villes, comme Montréal… « Puisque c’est fait, tant mieux. Mais ce n’est pas là que ça se passe. Ça fait 20 ans que le design est très à la mode, qu’on en parle beaucoup. Mais il faudrait qu’il soit plus intégré, aujourd’hui, comme un paramètre obligatoire. » « Tant mieux si Montréal est une ville UNESCO, mais ça ne va pas changer la face du monde. Celle de Montréal non plus. » Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+. iPad est une marque de commerce d'Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d'autres pays. App Store est une marque de service d'Apple Inc. Android est une marque déposée de Google Inc. Google Play est une marque déposée de Google Inc. 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  17. http://www.lapresse.ca/maison/decoration/amenagement/201504/28/01-4865137-amenagement-les-finissants-sexposent.php Publié le 28 avril 2015 à 12h25 | Mis à jour à 12h25 Aménagement: les finissants s'exposent Le vernissage aura lieu le jeudi 30 avril à partir... (Photo fournie) Agrandir Le vernissage aura lieu le jeudi 30 avril à partir de 18h, et l'exposition sera ouverte au public le vendredi 1er mai et le samedi 2 mai entre 12h et 16h. PHOTO FOURNIE Ma Presse Sophie Ouimet-LamotheSOPHIE OUIMET La Presse Comme chaque année, la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal ouvre ses portes au public pour son exposition de finissants. Plus de 250 projets seront présentés dans les locaux de la Faculté, toutes disciplines confondues: architecture, architecture de paysage, design industriel, design d'intérieur, design urbain et design de jeux. Cette année, l'exposition explore la dualité entre le fond et la forme dans la création. Le vernissage aura lieu le jeudi 30 avril à partir de 18h, et l'exposition sera ouverte au public le vendredi 1er mai et le samedi 2 mai entre 12h et 16h. Fond Forme Université de Montréal, Faculté de l'aménagement 2940, chemin de la Côte-Sainte-Catherine amenagement.umontreal.ca sent via Tapatalk
  18. Accueil > Affaires > Économie > Immobilier > Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile EXCLUSIF Publié le 10 décembre 2014 à 06h22 | Mis à jour à 06h22 Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile La tour Deloitte, en chantier près du Centre Bell, compte... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE) La tour Deloitte, en chantier près du Centre Bell, compte deux locataires prestigieux, mais il reste encore 150 000 pieds carrés de bureaux à louer. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Ma Presse Ajouter à Ma Presse Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile Lolë quitte Longueuil pour le Château Viger Vision Globale: des actionnaires se plaignent d'«abus» Deux gratte-ciel de plus prévus autour du Centre Bell Un projet de condos vendu à 100%... en un après-midi MAXIME BERGERON La Presse Derrière les dizaines de grues qui constellent le centre-ville se cache une réalité moins rose pour les propriétaires d'immeubles de bureaux. Le taux d'inoccupation a bondi... et les loyers ont pris le chemin inverse. Alors que les nouveaux projets d'immeubles de bureaux se multiplient à Montréal, le marché traditionnel du centre- ville bat de l'aile. Le taux d'inoccupation a grimpé de 6,8 à 8% depuis six mois, et les loyers ont baissé de 10% dans certains cas, indique une étude obtenue par La Presse Affaires. Dans un rapport de la firme immobilière Newmark Knight Frank Devencore (NKFD) qui sera publié ce matin, on apprend que le marché s'est nettement retourné à la faveur des locataires, cette année. Qui plus est, le taux de disponibilité des bureaux - y compris ceux qui sont offerts en sous-location - dépasse aujourd'hui les 12%, un niveau jamais vu depuis plus d'une décennie. «Si on regarde le grand portrait, c'est sain pour la ville d'avoir du développement, avance Jean Laurin, président et chef de la direction de NKFD. À court terme, les propriétaires qui se retrouvent avec des taux d'inoccupation plus importants doivent porter une attention particulière pour louer ces espaces-là.» La construction de nouveaux édifices de bureaux a été à peu près nulle pendant deux décennies à Montréal, de 1992 à 2012. Fruit de cette rareté, le taux d'inoccupation des édifices de catégorie A et B a chuté à 4,9% à peine, au centre-ville, à la fin des années 2000. Les choses ont évolué rapidement depuis. De nombreux projets de transformation d'anciennes usines ont ajouté des millions de pieds carrés de bureaux dans le Mile End, le Mile-Ex et le sud-ouest de l'île. À ces reconversions s'ajoutent plusieurs immeubles flambant neufs planifiés ou en construction, comme la tour Deloitte, la tour Aimia et la Maison Manuvie. Sans surprise, toute cette activité se traduit par une hausse des taux d'inoccupation, constate Jean Laurin. «S'il n'y avait pas de construction, pas de développement, qu'est-ce qu'on dirait? On dirait qu'il n'y a pas d'expansion dans le marché, donc que ça ne va pas bien. Une phase de développement amène toujours un rééquilibrage de l'infrastructure entre la demande et l'offre, dans tout marché.» Rationalisation En parallèle, plusieurs grands locataires du centre- ville ont rationalisé leurs activités ces dernières années, pour concentrer leurs employés dans une superficie moindre. La Banque Royale a par exemple libéré 4 de ses 13 étages à la Place Ville Marie. Ce mouvement assez généralisé a contribué à faire grimper les taux de disponibilité. Comme l'offre dépasse la demande, on observe aujourd'hui des baisses de loyers allant jusqu'à 10% au centre-ville, souligne le président de NKFD en entrevue à La Presse Affaires. «Quelqu'un qui paie 100$ par année pourrait payer 90$ par année sur le même bail.» Montréal représente le deuxième marché de bureaux au Canada. On y dénombre 47 millions de pieds carrés répartis dans des immeubles de catégorie A et B, contre 63 millions à Toronto, 39 millions à Calgary et 20 millions à Vancouver. ---------------- LES COULOIRS DU CENTRE-VILLE Le centre-ville de Montréal est loin d'être un territoire homogène pour les locataires de bureaux. Les taux d'inoccupation* varient du simple au triple. Boulevard René-Lévesque Taux d'inoccupation 2012: 6,6% 2013: 11,1% 2014: 12,3% Avenue McGill College Taux d'inoccupation 2012: 9,4% 2013: 8,1% 2014: 13% Rue Sherbrooke Taux d'inoccupation 2012: 10,3% 2013: 12,1% 2014: 12% Boulevard De Maisonneuve Taux d'inoccupation 2012: 6,5% 2013: 5,3% 2014: 8,8% Quartier international Taux d'inoccupation 2012: 3,5% 2013: 4,4% 2014: 5,8% Westmount Taux d'inoccupation 2012: 12,4% 2013: 13,7% 2014: 13,2% Vieux-Montréal Taux d'inoccupation 2012: 8,4% 2013: 6,9% 2014: 6,5% Cité du multimédia Taux d'inoccupation 2012: 12% 2013: 17,6% 2014: 15% * Taux d'inoccupation compilés au deuxième trimestre de chaque année. ---------------- Des projets en série Après deux décennies de quasi-inactivité, plusieurs projets de tours de bureaux sont sur les tables à dessin ou en chantier à Montréal. Tour d'horizon. Tour Aimia Ces bureaux construits par Kevric occupent les 10 premiers étages d'une tour mixte de 35 étages érigée en face du square Victoria. Le groupe Aimia y installera son siège social, tandis que 135 000 pieds carrés demeurent disponibles. L'Avenue La tour de 50 étages du groupe Broccolini, aujourd'hui en chantier en face du Centre Bell, comptera 140 000 pieds carrés de bureaux aux étages inférieurs. Aucun locataire de taille n'a encore signé de bail. Tour Deloitte Cet immeuble LEED Platine de 26 étages érigé par Cadillac Fairview, au sud du Centre Bell, compte sur deux locataires de prestige: la firme comptable Deloitte et Rio Tinto Alcan. Quelque 150 000 pieds carrés sont encore offerts. Maison Manuvie La Caisse de dépôt s'allie à Manuvie pour construire une tour de 27 étages sur un terrain de stationnement au 900, boulevard De Maisonneuve Ouest. Après huit ans de tergiversations, ce projet devrait être lancé de façon imminente. Îlot Balmoral La SHDM compte ériger un immeuble translucide de 13 étages adjacent à la place des Festivals, à l'îlot Balmoral. L'Office national du film (ONF) a signé un bail de 20 ans pour occuper 100 000 des 350 000 pieds carrés du bâtiment qui vise la certification LEED Or. Îlot Voyageur Le gouvernement du Québec élabore toujours son projet de tour de bureaux à côté de l'UQAM, sur un site à l'abandon depuis des années. L'État prévoit y loger des fonctionnaires dans des locaux d'environ 625 000 pieds carrés. sent via Tapatalk
  19. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201410/23/01-4811785-satellite-encore-un-peu-de-montreal-dans-lespace.php
  20. Le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal a évalué les coûts des services municipaux grâce aux rapports financiers et indicateurs de gestion des 1110 municipalités du Québec. Un score global a pu être établi pour 766 d'entre elles, les données étant insuffisantes pour les autres. Les Villes évaluées représentent tout de même 95% de la population du Québec. La Presse a projeté ces données dans une carte interactive pour vous permettre de comparer votre municipalité avec les autres. Carte Interactive http://www.lapresse.ca/multimedias/201410/20/01-4810875-palmares-des-municipalites-2014-hec-la-presse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS1
  21. http://affaires.lapresse.ca/economie/201409/09/01-4798383-je-vois-montreal-120-projets-pour-relancer-la-metropole.php Publié le 09 septembre 2014 à 06h31 | Mis à jour à 06h31 «Je vois Montréal»: 120 projets pour relancer la métropole Jacques Ménard, président de BMO Groupe Financier, a lancé le mouvement « Je vois Montréal » avec la chambre de commerce du Montréal métropolitai MAXIME BERGERON La Presse Quelque 120 projets concrets destinés à relancer l'économie montréalaise seront annoncés en une seule journée, le 17 novembre prochain, dans le cadre d'un sommet inédit. La rencontre, issue du mouvement citoyen « Je vois Montréal », réunira plus de 1000 participants de tous les horizons à la Place des Arts. Tous les projets présentés ce jour-là seront assortis d'un calendrier d'exécution, et des suivis réguliers seront effectués, promettent les organisateurs. « C'est un momentum qui se crée, fait valoir Michel Leblanc, président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), en entrevue à La Presse Affaires. Ce n'est pas un événement où le lendemain, c'est fini. L'objectif, c'est de faire un suivi, qu'il y ait carrément des score cards et qu'on puisse éventuellement voir des projets qu'on avait annoncés qui finissent par se réaliser. » Des gestes concrets Plusieurs des projets qui seront soumis le 17 novembre sont encore en train d'être ficelés. Selon nos informations, la Caisse de dépôt et placement du Québec planche, par exemple, sur un programme qui donnera aux jeunes entrepreneurs montréalais un accès accru au conseil d'administration de grandes sociétés. « On veut quelque chose qui va avoir de l'impact », a indiqué une source à la Caisse. Parmi les autres initiatives, la BMO travaille sur un projet qui vise à « promouvoir et rehausser la marque de Montréal comme ville universitaire. » La Banque Nationale étudie pour sa part quelques concepts, dont l'un vise à mettre en valeur les chantiers de construction montréalais, perçus par de nombreux citoyens comme une grave nuisance. Le Centre Phi a, de son côté, conçu un nouveau slogan pour Montréal, qui pourrait servir de bougie d'allumage à une campagne d'image pour la ville. La Fondation Montréal lancera, quant à elle, un concours en collaboration avec toutes les universités montréalaises, a-t-on appris. L'exercice permettra d'identifier les meilleurs projets d'affaires et de les transformer en véritables entreprises. Jacques Ménard, président de BMO Groupe Financier qui a lancé le mouvement avec la CCMM, insiste sur la portée inédite de « Je vois Montréal ». La rencontre du 17 novembre ne sera pas une « grand-messe », ni un forum destiné à dresser des « listes d'épicerie » pour les gouvernements, dit-il. Il s'agira plutôt d'un grand exercice dont les résultats se feront sentir au moins jusqu'au 400e anniversaire de Montréal, en 2042. « C'est une mobilisation et aussi une responsabilisation plus grande de la société civile à l'endroit de la relance de Montréal et de l'atteinte du potentiel de Montréal par des gestes concrets, des initiatives concrètes, des engagements spécifiques que vont prendre des citoyens et citoyennes venant un peu de tous les milieux », a-t-il indiqué en entrevue à La Presse Affaires.
  22. Publié le 08 septembre 2014 à 15h25 | Mis à jour à 15h25 Montréal aura son «transport intelligent» Sara Champagne La Presse C'est maintenant officiel. La Ville de Montréal met en branle son Centre de gestion de mobilité urbaine (CGMU). Ce sera «le coeur et le cerveau» des systèmes de transport intelligent, a précisé le responsable du transport au comité exécutif de la Ville, Aref Salef, en point de presse. Comme le révélait La Presse ce matin, il est question d'un centre de gestion du trafic en temps réel grâce à environ 700 caméras couvrant tout le territoire de l'agglomération. Un projet de 25 millions sur dix ans. Avec plus de 700 kilomètres de fibre optique, qui permettront l'accès à internet sans fil partout sur l'île. Le centre de gestion permettra notamment de gérer à distance des feux de circulation, des panneaux à messages variables, ou d'intervenir rapidement en cas d'incident pour éviter des bouchons majeurs. Montréal aura aussi à l'oeil les entraves occasionnées par des travaux. Sans oublier la coordination lors de grands évènements, comme les festivals. «On pourra, par exemple, déplacer des cols bleus ou des techniciens si on constate que des cônes orange non autorisés perturbent la circulation. Éventuellement, les opérations de déneigement seront mieux contrôlées grâce à des GPS qui seront installés dans les véhicules cet hiver», ajoute Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif et responsable de la Ville intelligente. Le CGMU sera à l'oeuvre cet automne avec 200 caméras routières, déjà installées sur le réseau, notamment boulevard René-Lévesque. Au début, le centre sera opérationnel 16 heures par jour, 5 jours sur 7. Mais d'ici 2017, 500 autres caméras seront installées. Interrogé au sujet de la sécurité des données, M. Salef a assuré que Montréal n'a pas l'intention de jouer au «Big Brother.» «Les caméras n'enregistrent pas, et il n'est pas possible d'effectuer de gros plans sur les gens ou les plaques de circulation. De plus, les images s'effacent après une minute», a-t-il expliqué. La prochaine étape pour l'administration municipale sera d'élaborer un plan stratégique de mise en oeuvre de son centre de gestion du trafic. Il est prévu d'embaucher une douzaine de personnes. Des liens avec une dizaine de partenaires, dont le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le Service incendie Montréal (SIM), ont déjà été convenus. Encore là, on assure que l'équipe du CGMU n'a pas l'intention de jouer les justiciers masqués, tout en précisant que les autorités auront accès aux images.
  23. Le fabricant californien de véhicules électriques de luxe Tesla Motors est sur le point de frapper un grand coup à Montréal. Tesla aura pignon au 5350, rue Ferrier, près de concessionnaires Mercedes, Jaguar et Rolls-Royce. Le constructeur californien prévoit bientôt présenter un modèle coûtant de 30 000 à 40 000 $. L'entreprise fondée en 2003 par Elon Musk ouvrira son premier véritable magasin au Québec sur la rue Ferrier, a appris La Presse Affaires. Le bâtiment d'environ 45 000 pieds carrés se situe dans le voisinage de l'Orange Julep, à l'ouest de l'autoroute Décarie, dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il deviendrait, nous dit-on, l'un des plus importants points de service de Tesla en Amérique du Nord. Toujours selon nos informations, Tesla dépensera plus d'un million de dollars pour aménager les lieux à son goût. Avec des travaux de cette envergure à l'agenda, l'ouverture ne pourra se faire avant les derniers mois de 2014 ou le début de 2015. Un courriel adressé au service de presse de Tesla en Californie est resté sans suite. Dans un article paru le 31 mars 2014, La Presse Affaires, qui s'était rendue au siège social de Tesla à Palo Alto, écrivait qu'un point de vente ouvrirait à Montréal cette année. Mais le secret devait être maintenu jusqu'à la dernière minute, et rien ne serait annoncé avant la signature d'un bail en bonne et due forme. Association naturelle Que Tesla s'installe avec faste au Québec tombe sous le sens. La province est branchée, comme on le sait, sur de vastes ressources hydroélectriques qui font sa fierté. Le gouvernement provincial mène d'ailleurs une ambitieuse politique d'électrification des transports. Tesla est le fabricant automobile de l'heure. Son modèle S, qui va de 0 à 100 km/h en 4 secondes, fait fureur auprès des vedettes d'Hollywood. Le magazine Consumer Reports a qualifié la voiture de «presque parfaite» et lui a accordé la note de 99 %. Inscrite en Bourse, l'action du constructeur (TSLA,) se vend à 78 fois les profits de 2015. On dénombre au 31 juillet environ 250 véhicules Tesla immatriculés au Québec. Le prix de départ du modèle S - plus de 70 000 $ - limite pour l'instant les ventes dans la province, mais celles-ci sont susceptibles de prendre leur envol quand le modèle de «troisième génération», qui devrait coûter de 30 000 à 40 000 $, fera son apparition, autour de 2017. À Montréal, le bâtiment choisi a hébergé dans le passé un concessionnaire Chrysler et, auparavant, une concession Infiniti. Le garage compte une dizaine de postes de travail, communément appelés baies de services, et dispose d'un garage intérieur pour loger les véhicules en stock. La salle d'exposition servira à exposer ses nouveaux véhicules, comme le modèle X, à quatre roues motrices. Lors de notre visite des lieux jeudi, des employés de la compagnie National Démolition s'affairaient à dégarnir l'intérieur du garage. Depuis décembre dernier, les plus importantes installations canadiennes de Tesla se trouvent au 1325, avenue Lawrence Est, à Toronto, un ancien concessionnaire Lamborghini de 17 000 pieds carrés. Une entreprise exceptionnelle Entreprise révolutionnaire avec ses stations superchargeurs capables de recharger 50 % de la batterie en 20 minutes réparties bientôt aux quatre coins de l'Amérique, Tesla a un modèle d'affaires distinct. Ses ventes se font principalement par internet et non par l'entremise de concessionnaires. Ses magasins servent surtout à mettre ses modèles en vitrine et à inviter les clients à un essai routier. Ses points de vente ressemblent d'ailleurs plus à une boutique Apple qu'à un concessionnaire Ford. Tesla s'installe volontiers dans des centres commerciaux de haut de gamme. Dans la Ville-reine, le fabricant automobile s'est installé dans le mail Yorkdale, dans un local de 2500 pieds carrés faisant face aux boutiques Apple et Microsoft. Il a aussi pignon sur la très recherchée rue Robson à Vancouver. À Montréal, la société a choisi de se rapprocher des quartiers cossus de Mont-Royal, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Outremont, Notre-Dame-de-Grâce et Westmount. Tesla n'est d'ailleurs pas le seul vendeur d'autos de luxe du quartier. De bord et d'autre de l'autoroute Décarie à cette hauteur, l'automobiliste en moyen peut choisir entre Mercedes, Jaguar et Rolls-Royce. Depuis la fin de 2012, Tesla exploite temporairement un modeste centre de services sur le boulevard des Laurentides, à Laval, où il est possible d'effectuer des essais routiers sur rendez-vous. Nous n'avons pas pu parler directement au représentant Tesla, Renaud-Pierre Bérubé. Son adjointe a confirmé que les clients qui passaient une commande devaient attendre trois mois avant de prendre livraison de l'objet de leurs désirs. Elle a dit que le magasin montréalais n'ouvrira pas ses portes avant 2015. http://affaires.lapresse.ca/economie/automobile/201408/15/01-4791912-tesla-frappe-un-grand-coup-a-montreal.php
  24. pendant que des membres sont maître de la mauvaise nouvelle. D'autre comme moi préfère voir du positif. a lire l'article suivant c'est 220 nouveaux emplois dans les nouvelles technologies qu'on a presque pas eu à cause du Premier Ministre Couillon (L'effet PLQ) source: http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201407/28/01-4787178-technicolor-va-creer-220-nouveaux-emplois-a-montreal.php La Presse (PARIS) Technicolor agrandira considérablement son studio d'effets visuels à Montréal qui deviendra de loin le plus important du Québec, a appris La Presse. D'ici six mois, le studio montréalais d'effets visuels de sa filiale, Moving Picture Company (MPC), passera de 300 à 520 employés, selon des sources proches du dossier. La multinationale française, qui a déjà un studio de 300 employés à Montréal inauguré l'automne dernier, réfléchissait depuis quelques semaines à la ville où aurait lieu la prochaine phase d'expansion de sa filiale d'effets visuels. La réduction du crédit d'impôt québécois de 45% à 36% par le gouvernement Couillard a quelque peu compliqué sa réflexion. L'entreprise, qui a deux autres studios d'effets visuels au Canada (à Vancouver et Toronto), a finalement décidé d'opter pour Montréal, a confirmé un porte-parole à La Presse. D'ici six mois, Technicolor/MPC aura ainsi un studio de 520 employés en effets visuels à Montréal. Il s'agira de loin du plus important studio en effets visuels du Québec. À titre de comparaison, Framestore Montréal, le deuxième studio à Montréal en termes d'effectifs, compte un peu plus de 200 employés actuellement. Outre les projets déjà annoncés l'an dernier (Into the Woods et Cindellera de Disney), les employés de Technicolor/MPC Montréal travailleront sur trois nouveaux projets: Pan, un film sur Peter Pan du studio Warner avec Hugh Jackman et Rooney Mara, le prochain film des Fantastic Four du studio 20th Century Fox avec Kate Mara et Jamie Bell, ainsi que Terminator: Genesis, un film du studio Paramount avec Arnold Schwarzenegger. Les trois films devraient sortir à l'été 2015. Technicolor/MPC a décidé de faire sa nouvelle phase d'expansion à Montréal malgré la décision du gouvernement Couillard de diminuer le crédit d'impôt en effets visuels de 45% à 36%. L'Ontario offre un crédit d'impôt de 45%, la Colombie-Britannique, de 39%. Le sort du crédit d'impôt sera examiné l'automne prochain par la Commission d'examen sur la fiscalité créée par le gouvernement du Québec et présidée par le professeur de fiscalité de l'Université de Sherbrooke, Luc Godbout. Aucune garantie du gouvernement Selon des sources, Technicolor, qui a rencontré les ministres Jacques Daoust (Économie) et Hélène David (Culture) avant de prendre sa décision, a décidé de courir le risque de faire sa prochaine phase d'expansion au Québec malgré la baisse récente du taux du crédit d'impôt, notamment parce que ce crédit restait tout de même intéressant et que la main-d'oeuvre montréalaise était qualifiée. Technicolor devait aussi prendre une décision d'ici la fin de l'été afin de commencer ces trois nouveaux projets à temps pour leur sortie en salle. L'entreprise n'a obtenu aucune garantie du gouvernement à savoir si le crédit d'impôt allait rester à 36% ou revenir à 45% comme auparavant, selon des sources près du dossier. Le sort du taux du crédit d'impôt pourrait toutefois peser plus lourd sur les prochaines phases d'expansion de Technicolor. La multinationale française, qui aimerait continuer à créer des emplois en effets visuels à l'échelle mondiale, a l'intention de faire valoir son point de vue devant la Commission d'examen de la fiscalité québécoise. En entrevue à La Presse plus tôt ce mois-ci, le directeur général du Groupe Technicolor, Frédéric Rose, avait indiqué que «le gouvernement [du Québec] est libre de ses choix budgétaires. Sur le fond, je reste confiant dans le bon sens québécois. Il est important de continuer à développer l'industrie». En passant de 300 à 520 employés d'ici 6 mois, Technicolor/MPC Montréal agrandira ses bureaux actuels rue Wellington, dans le Vieux-Montréal. L'entreprise devrait aussi fonder un centre de formation pouvant accueillir 50 diplômés en animation 3D par année. Ceux-ci suivront des cours intensifs rémunérés, puis feront un stage au sein de l'entreprise.
  25. Un article du week-end dans La Presse titre: Le Québec à la traîne, Montréal près de la tête Très intéressant. Je l'ai lu en version papier. Malheureusement pas dispo en ligne, sauf pour La Presse +. Si qq y a accès... On y dit que si le Québec en tant que Province fait pâle figure en terme d'investissements étrangers, Montréal par contre est parmi les meilleures en Amérique. Donc quand on investit au Qc, c'est à Mtl, et en quantité importante, selon le document. Question de nuancer les propos de certains...... http://lapresse.newspaperdirect.com/epaper/viewer.aspx
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