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  1. La crise actuelle n'est pas que financière. De plus en plus, elle touche les entreprises, dont les clients de Domtar. Pour en lire plus...
  2. Zoom Airlines n'est plus qu'un souvenir, mais plusieurs passagers devront encore attendre des mois avant de se faire rembourser des billets inutilisables payés avec des cartes de crédit. Pour en lire plus...
  3. Tous les indices mondiaux étaient dans le rouge en attente du plan de sauvetage qui n'est toujours pas adopté. Sur Wall Street, le Dow Jones perdait 1,08%. Pour en lire plus...
  4. Le patron de la Fed a répété que les conséquences pourraient être lourdes si le plan n'est pas mis en oeuvre et si la crise des crédits se poursuit. Pour en lire plus...
  5. Ce n'est pas parce que votre voiture est âgée qu'elle n'intéresse pas les voleurs. Ce n'est pas parce que votre nouvelle auto est munie d'un antidémarreur qu'elle ne sera pas volée. Pour en lire plus...
  6. Un plan en faveur des banques comme celui envsagé par le gouvernement américain n'est pas nécessaire au Canada, où le secteur financier «demeure très sain», dit le Premier ministre. Pour en lire plus...
  7. Au moins un des personnages-clés de Bay Street n'est pas un farouche défenseur d'un organisme pancanadien de réglementation des valeurs mobilières. Pour en lire plus...
  8. Hydro-Québec reconnaît que son service téléphonique à la clientèle n'est pas à son meilleur par les temps qui courent. Pour en lire plus...
  9. Compte tenu des difficultés qu'ont connues ce secteur durant la saison estivale, il n'est pas surprenant que les fonds communs associés à ces secteurs aient enregistré des pertes. Pour en lire plus...
  10. Compte tenu de la popularité du moteur de recherche, on pourrait s'attendre à ce que l'impact de Google sur les entreprises soit phénoménal. Or, ce n'est pas le cas. Pour en lire plus...
  11. Il n'y aura plus de vol direct d'Air Canada Jazz entre Cap-aux-Meules et Québec à compter du 26 octobre. Air Canada juge que ce vol n'est pas rentable, notamment à cause de la hausse du prix du carburant. Pour en lire plus...
  12. La venue à Fort McMurray de l'investisseur et du mécène n'est pas passée inaperçue. L'exploitation des ressources et le développement régional étaient au menu de la visite. Pour en lire plus...
  13. Le mercredi 20 août 2008 Le projet souverainiste doit être mis sur la glace, dit Legault La Presse Canadienne Bécancour Le Parti québécois doit mettre le projet souverainiste sur la glace, estime le député François Legault. À son arrivée au caucus des députés péquistes ce mercredi matin à Bécancour, M. Legault a affirmé que la formation souverainiste n'avait d'autre choix que de mettre son option fondamentale sur la voie d'évitement, en raison du niveau de cynisme de la population envers la classe politique. Selon lui, il n'est pas réaliste de proposer un projet collectif de cette ampleur dans de telles conditions de «crise de confiance». Le député de Rousseau soutient que le PQ devra d'abord proposer une alternative et des projets de gouvernance pour régler notamment les problèmes en santé et mieux faire face au ralentissement économique. La chef Pauline Marois, dès son arrivée à la tête du PQ, avait choisi d'écarter toute notion d'échéancier référendaire, en disant toutefois que le parti devait concentrer ses efforts à convaincre les Québécois de la pertinence du projet. Pour sa part, la députée Louise Harel a indiqué ce matin que le PQ publierait cet automne un «manifeste sur la souveraineté», disant souhaiter qu'il ravive l'intérêt pour le projet de pays. Je suis content de voir que Legault ainsi que Marois réalisent que le projet de souverainetée n'est pas populaire en ce moment. J'espère juste qu'ils vont maintenant réaliser qu'il serait temps de mettre l'emphase sur notre économie chancelante. Le Québec a besoin de se redresser et ce n'est pas en proposant toutes sortes de programmes sociaux (qui bien souvent coûtent les yeux de la tête) que nous allons s'en sortir et devenir une nation prospère! Quand nous arons réussis à redresser la situation, on pourra reparler du projet de souverainetée...mais pour l'instant!
  14. Pour Aeroplan, l'entrée sur le marché de l'épicerie, ce n'est pas de la tarte. Pour en lire plus...
  15. En moins d'un mois, le baril de pétrole a perdu plus de 32 dollars, mais une nouvelle flambée n'est pas exclue en cas de crise iranienne. Pour en lire plus...
  16. Une garderie personnalisée... à 60$ Corinne Amar, directrice de la garderie Kids&Company, qui vient tout juste d'ouvrir dans le centre-ville de Montréal, avec la petite Élise. (Photo André Pichette, La Presse) Annie Mathieu La Presse Il neige à plein ciel, l'école est fermée et la gardienne n'est pas disponible. Votre journée au bureau est planifiée à la seconde près. Que faire avec les enfants? L'entreprise torontoise Kids&Company, qui a ouvert une première garderie hier au centre-ville de Montréal, a été créée pour répondre aux urgences des travailleurs en panne de solution. Mais ils devront en payer le prix. Pour 50$ à 60$ par jour, ce service de garde «personnalisé» permet de passer un coup de fil et reconduire sa progéniture à la garderie située à deux pas du bureau. Un créneau profitable La garderie «d'urgence» ou régulière est offerte aux employés d'entreprises qui doivent payer une cotisation annuelle de 5000$. Plus d'une centaine d'entre elles ont déjà signé avec Kids&Company. L'entreprise membre peut décider de subventionner complètement ou partiellement le service à son personnel. Par exemple, la RBC offre à ses employés deux jours de garde par année chez Kids&Company. La nouvelle garderie fait envie à de nombreux travailleurs et entreprises de la métropole. La demande est si forte que la présidente de Kids&Company, Victoria Sopik, confie vouloir ouvrir trois autres succursales à Montréal. Une garderie privée dans un immeuble à bureaux À l'entrée du 1100, boulevard René-Lévesque Ouest, impossible de deviner que derrière les portes stylisées de Kids&Company, grouille une ribambelle d'enfants dans un local aménagé en conséquence. Legos, téléviseur, tables à dessin; tout y est. Un couple de jeunes travailleurs rencontrés sur place admet trouver les tarifs «très élevés». Ils n'ont pas trouvé de place pour leur enfant de 12 mois dans un CPE à 7$. «On va travailler fort», dit la maman. Des représentants d'entreprises sont aussi venus s'informer des services offerts. «Nous utilisons déjà ce service avec le bureau de Toronto. On est très content», dit Janet Depuis, de la compagnie Autodesk. En juin, Kids&Company, qui compte 23 succursales au Canada, s'est classée au premier rang des entreprises du pays ayant enregistré la plus forte croissance. «Nous répondons à un besoin», explique Mme Sopik. «La location des locaux est très chère», ajoute-t-elle pour expliquer les frais de garde élevés. Réactions mitigées Selon Simon Prévost, l'initiative répond à un besoin urgent. «Le sous-financement des garderies privées fait que le système n'est pas assez flexible pour les parents, dit le vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI). À plus long terme, il faudra penser à d'autres solutions.» La porte-parole de l'Association québécoise des centres de la petite enfance, Violaine Ouellet, réplique «qu'il faut toujours s'inquiéter de voir une grosse entreprise commerciale investir le milieu de l'éducation à la petite enfance». http://www.cyberpresse.ca/article/20080723/CPACTUALITES/807230588
  17. Les économistes de la Banque Scotia estiment que le chemin vers la reprise sera long après la crise des prêts hypothécaires à risque. Pour en lire plus...
  18. Aucune entente n'est intervenue depuis le début de l'exécution des mandats de grève le 4 juillet dernier, et les employés de 15 établissements de la région montréalaise pourraient se servir des mandats de grève de 72 heures dont ils se sont dotés. Pour en lire plus...
  19. Les retards du Canada Alain Dubuc La Presse Il y a mille et une façons de prendre prétexte de la fête de la Confédération pour réfléchir à la réalité canadienne. J'ai choisi un angle d'attaque qui est à mille lieues de l'esprit festif et de légèreté estivale qui préside habituellement à ce genre d'exercice. À la veille du 1er juillet, je voudrais parler des retards du Canada. Un pays qui, contrairement à ce que l'on croit d'habitude, n'est pas assez compétitif et risque d'être déclassé. Et si j'aborde cette question maintenant, ce n'est pas pour casser le party, mais parce que la remise d'un rapport au gouvernement fédéral m'en donne l'occasion. C'est ce jeudi qu'a été rendu public le rapport du Groupe d'étude sur les politiques en matière de concurrence, composé de cinq personnes issues du monde des affaires, présidé par Lynton Wilson, où l'on retrouvait la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon. Le Canada, nous dit en substance le groupe d'étude en termes mesurés, n'est pas un modèle de compétitivité, et les Canadiens ne réalisent pas pleinement l'importance de la concurrence. Pourtant, de nombreux signaux d'alerte indiquent que tout ne tourne pas rond au Canada, en cette période d'accélération de la concurrence mondiale: déclin des investissements étrangers, bouleversements du marché du travail, faible présence internationale du Canada, sauf aux États-Unis, érosion de notre avantage de coûts, faible innovation, très faible croissance de la productivité. Je suis très à l'aise avec le cadre général dans lequel s'inscrit cette démarche, puisqu'elle pose les problèmes de la même façon que je le fais depuis des années, en commençant par un principe très simple: «Le fait d'améliorer la performance économique globale du Canada permettra aux Canadiens de rehausser leur niveau de vie.» Le rapport propose ainsi 65 recommandations pour améliorer le degré de concurrence. Celles qui susciteront les plus vives réactions favorisent un assouplissement des contrôles sur les investissements étrangers et sur les fusions bancaires. Mais le rapport se penche aussi sur la révision de la fiscalité, l'investissement dans l'éducation postsecondaire, le développement des villes, l'union économique canadienne, les relations commerciales Canada-États-Unis. Ce ne sont pas tant ces recommandations, souvent techniques, qui ont retenu mon attention, mais plutôt les questions qu'elles soulèvent. La première - et elle est de taille - consiste à se demander si ce message sera entendu. Au Québec, l'idée qu'il y a un problème qu'il faut régler en augmentant la productivité et en créant de la richesse commence à passer, parce que nos retards sont mesurables et les menaces évidentes. Mais ailleurs au Canada, parce que l'activité est gonflée aux stéroïdes pétroliers, le fait que l'économie canadienne souffre de carences ne saute pas autant aux yeux. Il sera difficile de percer le mur de l'indifférence et de pousser à l'action politique. Est-ce que les Canadiens savent que le pays est au 17e rang sur 20 dans l'OCDE pour la croissance de la productivité? L'Ontario, mal en point, commence à peine à le découvrir. Il faut ensuite se demander s'il existe une volonté politique au Canada pour s'attaquer à ces problèmes. La question est centrale parce qu'il faudrait une solide dose de leadership des gouvernements, et particulièrement du gouvernement central. Le fait que le gouvernement Harper ait commandé ce rapport peut être vu comme un signe positif. Mais il y a déjà eu des rapports récents, qui ont abordé ces questions, l'un produit lors du règne de Paul Martin, et l'autre par le ministre Jim Flaherty, sans que cela devienne un élément central des plans d'action et des préoccupations de ces gouvernements. Voilà pourquoi une série de recommandations du rapport qui ne plairont pas à tout le monde au premier abord prennent toute leur importance. Il s'agit de la création d'un Conseil canadien de la concurrence. «Un autre organisme!» diront certains. Au contraire, cette idée d'un organisme léger, indépendant du gouvernement, qui relève du Parlement, m'apparaît utile, et même essentielle. Un exemple? Dans ses recommandations au ministre, le comité propose une transformation de la fiscalité, qui consisterait entre autres à baisser l'impôt sur le revenu, surtout pour les revenus faibles et moyens, et à augmenter la TPS. Exactement le contraire de ce qu'a fait le gouvernement Harper. Peut-être que cette décision malheureuse aurait pu être évitée si une voix indépendante et non partisane s'était fait entendre. Un organisme qui peut choisir ses champs de réflexion et d'étude, qui peut préconiser des mesures pour améliorer la productivité et la compétitivité, qui peut contribuer à créer une culture de la concurrence, comblerait certainement un besoin. http://www.cyberpresse.ca/article/20080628/CPOPINIONS05/806281117/6730/CPACTUALITES
  20. Les fusions bancaires remises à l'ordre du jour 27 juin 2008 - 06h48 La Presse Hugo Fontaine Il faut mettre fin à l'interdiction des fusions bancaires, suggère le Groupe d'étude sur les politiques en matière de concurrence. Cette recommandation, comme celles annoncées hier dans La Presse Affaires sur la libéralisation des règles dans les secteurs du transport aérien et des télécommunications, fait partie des 65 propositions soumises hier au ministre fédéral de l'Industrie. C'est un rapport résolument tourné vers la concurrence mondiale et l'investissement étranger qu'ont présenté les cinq membres du Groupe d'étude, dont la présidente et chef de la direction de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon. «Mais ce n'est pas une lumière verte pour toute fusion (bancaire), a précisé Isabelle Hudon au cours d'un entretien avec La Presse Affaires. Si deux banques proposent une fusion, il y aura toujours le Bureau de la concurrence qui aura à évaluer la transaction. On ne peut pas avoir un discours en faveur d'une concurrence forte et saine, et dire non à tout sur le front bancaire.» Click here to find out more! Le Groupe écrit que de plus grandes institutions financières permettraient de «soutenir plus efficacement la concurrence sur les marchés internationaux». Moins de restrictions Le rapport intitulé Foncer pour gagner propose que les investisseurs étrangers n'aient plus à démontrer qu'une transaction soit à l'avantage net du Canada afin qu'elle soit approuvée. Il reviendrait plutôt au ministre de démontrer qu'une transaction est contraire à l'intérêt national pour la bloquer. En d'autres mots, le Groupe veut renverser le fardeau de la preuve. «En recommandant ce changement ainsi que d'autres à la Loi sur Investissement Canada, le Groupe d'étude est bien conscient qu'en vertu de l'ALENA et d'autres engagements découlant de traités internationaux, le Canada ne peut amender la loi que pour diminuer, et non élargir, la portée de son application» est-il écrit dans le rapport. Ceux qui espéraient que l'on resserre les règles sur l'investissement étranger ne trouveront donc aucun réconfort dans le rapport. «À quelques exceptions près, nous n'avons pas eu cette demande durant les consultations», a noté Isabelle Hudon. Le Groupe recommande aussi de hausser les seuils d'examen des transactions à 1 milliard de dollars (au lieu de 295 millions), de sorte que seules les mégatransactions soient étudiées. En ce qui concerne le transport aérien, le groupe demande qu'on autorise jusqu'à 49% de propriété étrangère. Le groupe préconise aussi d'ouvrir la porte aux investissements étrangers dans les entreprises de télécommunications qui détiennent moins de 10% de parts de marché. «Quand on propose une plus grande ouverture, la réciprocité est très importante, dit Mme Hudon. Si on s'ouvre ici, il faut que ce soit ouvert dans les autres pays.» Le Groupe préconise aussi la mise en place d'un Conseil canadien de renforcement de la compétitivité. Réactions mitigées du milieu d'affaires Le Conseil du patronat du Québec, l'Association des banquiers canadiens et le Conseil canadien des chefs d'entreprise (CCCE) ont accueilli favorablement le rapport. «C'est de la musique à nos oreilles, a dit le président du CCCE, Thomas D'Aquino. Ce rapport est complet, élaboré, et d'une grande portée. Il s'agit d'une base de travail phénoménale pour transporter le Canada pendant le XXIe siècle.» Cet enthousiasme n'est cependant pas partagé par tous les gens d'affaires. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), qui entretenait pourtant de grands espoirs, est fort déçue. «C'est un rapport conçu pour les grandes entreprises», déplore le vice-président de l'organisme pour le Québec, Simon Prévost. Selon lui, plusieurs recommandations sont des sources d'irritation pour les PME, notamment celle qui prévoit que l'aide gouvernement devrait être axée sur les PME qui ont la volonté de devenir de grandes entreprises. «Ce rapport-là n'est pas rassembleur pour l'économie», résume M. Prévost. «La FCEI n'a pas déposé de mémoire au groupe», a répondu d'emblée Isabelle Hudon, qui assure que les intérêts des PME ont été pris en compte par le Groupe d'étude. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080627/LAINFORMER/806270791/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER
  21. Pour l’année 2008, l’analyste Fadi Chamoun prévoit une perte de 72 cents par action. UBS conserve tout de même la cote du transporteur à «neutre». Pour en lire plus...
  22. Le Québec de M. Parizeau André Pratte La Presse Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, l'ancien premier ministre Jacques Parizeau démolit le rapport Bouchard-Taylor, s'en prenant notamment à ce que dit le document sur les difficultés des immigrants à trouver un emploi. «Ils ne comprennent pas la vie, lance M. Parizeau. Cela restera toujours vrai que chez les immigrants, lors de leurs premières années, le taux de chômage sera toujours plus élevé. Il y a des choses inévitables.» L'économiste a évidemment raison, il n'y a rien d'étonnant à ce que les immigrants arrivés récemment aient plus de difficultés à décrocher un emploi que les Québécois qui sont ici depuis toujours. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui inquiète MM. Bouchard et Taylor. Ce qu'ils déplorent, c'est que le taux de chômage des immigrants est sensiblement plus élevé au Québec que dans d'autres provinces du Canada (10,2% contre 6,8% en Ontario). De plus, contrairement à ce que l'on voit dans les provinces voisines, même chez les immigrants installés depuis plus de 10 ans au Québec, la proportion de chômeurs est beaucoup plus élevée que parmi les personnes nées au Québec. «Toutes ces données témoignent d'une réalité difficile, faite de privations et d'angoisses, où affleure parfois la détresse», écrivent les commissaires. Une société développée n'a pas le droit de considérer de tels écarts, une telle souffrance humaine comme «inévitables». «Les commissaires, eux, parlent de discrimination. S'ils avaient comparé ça avec d'autres pays, ils verraient qu'on n'est pas différent ici», ajoute l'ancien premier ministre. C'est précisément ce qu'affirment les auteurs du rapport: «Aucune donnée ne permet d'affirmer que la discrimination est plus présente au Québec qu'ailleurs. Considérant le nombre et la variété des immigrants que Montréal a reçus depuis quelques décennies, le fait vaut d'être signalé.» Enfin, selon M. Parizeau, Gérard Bouchard et Charles Taylor font un «long procès» contre les Québécois de langue française. Or, au contraire, les commissaires décrivent une société moderne et ouverte, capable comme n'importe quelle autre de faire face au défi de l'intégration des immigrants. «Pour tous les Québécois, disent-ils, l'enjeu reste le même: jouerons-nous la carte de la confiance mutuelle et de l'intégration ou glisserons-nous vers la défiance, qui entraînera et accentuera les effets que l'on cherche précisément à éviter - le rejet, le repli, la ghettoïsation et le fractionnement? Jusqu'ici, et il faut s'en réjouir, notre société a su se prémunir contre ces maux.» Ce n'est pas le procès des Québécois que dressent MM. Bouchard et Taylor, mais celui d'une conception dépassée et frileuse du Québec. Un Québec ancien que, paradoxalement, peu de Québécois ont autant contribué à défaire que Jacques Parizeau lui-même. _____________________________________________________________________________________________ Parizeau questionne les cibles d'immigration du gouvernement La Presse Canadienne Montréal Jacques Parizeau ne cache pas une profonde préoccupation envers les nouvelles cibles d'immigration que le gouvernement de Jean Charest a fixées pour les trois prochaines années. En entrevue au Journal de Montréal, l'ancien premier ministre du Québec se questionne si on peut passer de 40 000 immigrants par année à 55 000. Il ajoute que cela fait beaucoup de monde à intégrer et qu'il y a des risques à ne pas prendre. En novembre dernier, le gouvernement Charest a haussé les seuils d'immigration pour les trois prochaines années pour atteindre 55 000 nouveaux arrivants en 2010. Le premier ministre Jean Charest a répété à maintes reprises qu'une immigration plus massive est une des solutions au déclin démographique du Québec et à une crise de la main-d'oeuvre. Mais pour M. Parizeau, une telle cible requiert «un niveau de préparation qu'il ne voit pas actuellement». Encore une fois, il juge que les commissaires Charles Taylor et Gérard Bouchard n'ont pas fait les devoirs auxquels on était en droit de s'attendre d'eux. Dans cette entrevue, l'ancien chef du Parti québécois n'a pas manqué de décocher une flèche à l'endroit de Lucien Bouchard. Il lui reproche notamment l'abolition des Centres d'orientation et de formation des immigrants, les COFI. Il croit que ces centres étaient un bon système mais déplore qu'ils aient été supprimés au moment de l'atteinte du déficit zéro.
  23. Le marché du travail tient bon 7 juin 2008 - 06h00 La Presse En mai, 8400 Canadiens de plus qu'en avril détenaient un emploi, ce qui a permis de garder le taux de chômage à 6,1% seulement, révèlent les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Cette faible création, qui se situe à l'intérieur de la marge d'erreur de l'EPA (8400 emplois sur 17,14 millions), est interprétée comme si le marché du travail était «demeuré inchangé» par les analystes de l'agence fédérale. Cela témoigne néanmoins d'une résistance certaine du marché du travail, si on regarde ce qui se passe au sud de la frontière. Aux États-Unis, l'économie a détruit 49 000 emplois en mai, ce qui a propulsé le taux de chômage de 5,0% à 5,5%. Il s'agit du plus grand bond en 22 ans. En fait, si on calcule le taux de chômage canadien selon la méthodologie américaine qui fixe à 16 ans au lieu de 15 l'âge d'entrée dans la population active, on mesure mieux la détérioration du marché du travail américain. «Il s'agit de la première fois depuis 1982 que le taux de chômage au Canada calculé selon les concepts américains baisse au-dessous du taux américain», fait remarquer Philip Cross, analyste en chef à Statistique Canada qui a réalisé la comparaison. Cela dit, le marché canadien n'est pas exempt de ratés. Seuls le Québec et l'Ontario ont affiché des gains significatifs en mai. D'un océan à l'autre, 32 200 emplois à temps plein disparus ont été remplacés par 40 600 à temps partiel, tous dans le secteur privé cependant. Si le taux de chômage est resté stable, 13 400 personnes de plus qu'en avril étaient à la recherche active d'un emploi, ce qui porte le nombre de chômeurs à 1,12 million de Canadiens. Au Québec, le portrait de mai a davantage de lustre: 17 900 personnes de plus détenaient un emploi (dont 11 800 à temps plein). Plus de personnes étaient sur le marché du travail que durant le mois précédent, mais le nombre de chômeurs a diminué de 2700 à 313 200. Le taux de chômage a donc fléchi de 7,6% à 7,5%. En usine Fait à relever, le secteur manufacturier prend du mieux. Il a créé 13 700 emplois le mois dernier de sorte que 2400 Québécois de plus qu'il y a 12 mois travaillaient en usine, le mois dernier. Selon l'agence fédérale, le dynamisme des secteurs aéronautique et du matériel roulant compenserait la léthargie du textile et du vêtement. Il y a plus, semble-t-il. «On fait des gains de productivité, on n'est pas en train de fermer boutique», juge Joëlle Noreau, économiste principale au Mouvement Desjardins. Le secteur a connu une bonne expansion (2%) en 2005, s'est contracté un brin (0,6%) en 2006 et a repris le terrain perdu (0,8%) l'an dernier. L'Ontario, dont le marché du travail se porte bien jusqu'ici en 2008 (80 700 emplois), n'est pas au bout de ses peines avec les déboires du secteur automobile, qui promet de nouveaux licenciements d'ici à 2010. «Ce qui était sa pierre d'assise est en train de devenir son talon d'Achille», résume Mme Noreau dans une jolie métaphore. Reste que la société distincte n'est qu'une province sur dix. À l'échelle pancanadienne, des signes d'essoufflement sur le marché du travail en font sourciller quelques-uns. «Le secteur crucial des services n'a créé que 10 000 postes au cours des trois derniers mois, note Stéfane Marion, économiste en chef adjoint à la Financière Banque Nationale. Le nombre total d'heures travaillées a déjà diminué de 1,4% en chiffres annualisés alors qu'il ne reste qu'un mois, ce trimestre.» «Les employeurs préfèrent réduire les heures de travail plutôt que de licencier des employés qu'ils ont eu de la difficulté à embaucher ces dernières années», résume Ted Carmichael, économiste principal chez JP Morgan. Moins d'heures travaillées présagent d'une expansion anémique, à moins d'improbables gains de productivité. Cela devrait aussi infléchir les pressions salariales, mais ce n'est pas encore le cas. Le salaire horaire moyen était en hausse annuelle de 4,8% en mai. Cela représente une accélération par rapport à avril et demeure plus du double du taux d'inflation (1,7%). Les variations provinciales sont marquées: 2% seulement en Nouvelle-Écosse, mais 7,8% dans la bouillante Saskatchewan. Au Québec, la hausse s'élève à 3,2%, soit deux fois plus que le taux d'inflation. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080607/LAINFORMER/806071068/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER
  24. Le syndicat dit être prêt à déclencher une grève si aucune promesse n'est faite pour maintenir l'usine ouverte. Pour en lire plus...
  25. Le Québec prêt à affronter une récession américaine, dit Charest « On a deux moteurs économiques importants : le programme d’infrastructures et le programme énergétique. Peu importe ce qui arrivera aux États-Unis, on va de l’avant avec nos projets », a dit le premier ministre Charest. Photo PC Malorie Beauchemin La Presse Sherbrooke Le Québec n'est pas à l'abri d'une récession, mais il serait néanmoins bien préparé à faire face à un ralentissement important de l'économie américaine. Le premier ministre Jean Charest a estimé, hier, à l'entrée du premier caucus de ses députés en 2008, que son gouvernement avait pris des précautions en cas de récession chez nos voisins du Sud. «On a voulu prévenir, se donner tous les outils pour faire croître l'économie du Québec, a dit M. Charest. On a deux moteurs économiques importants, le programme d'infrastructures et le programme énergétique. Peu importe ce qui arrivera aux États-Unis, on va de l'avant avec nos projets.» «Évidemment, on n'est jamais à l'abri (d'une récession). On a une forte concentration de nos exportations aux États-Unis. Le marché québécois est petit. On est 7,7 millions d'habitants», a toutefois tempéré le premier ministre. Ainsi, il est primordial, selon lui, d'élargir les perspectives de marché du Québec, en visant notamment l'Europe et les économies émergentes comme la Chine et l'Inde. Prudent, le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a estimé que l'économie du Québec «devrait s'en tirer dans les prochains 12 mois». «L'opinion générale des analystes, c'est que l'économie du Québec est costaude, elle est diversifiée, elle n'est pas concentrée dans un secteur, a souligné M. Bachand, en ajoutant que les baisses d'impôts consenties par les deux ordres de gouvernement contribueront à maintenir la santé économique des Québécois. Pour le député de Laval-des-Rapides et économiste de formation, Alain Paquet, les investissements prévus de 30 milliards pour les infrastructures en cinq ans et d'environ 30 milliards sur 10 ans pour le développement hydroélectrique constituent un garde-fou qui stimulera l'économie québécoise face à une baisse des exportations aux États-Unis. «Les décisions du gouvernement ont fait en sorte qu'on réduit de façon considérable l'impact d'une récession si elle avait lieu, a souligné M. Paquet. Si on est capable de se prémunir contre des chocs qui sont internationaux, ça démontre que le gouvernement fait des bonnes choses.» L'hiver portera en priorité sur les questions économiques, a estimé pour sa part le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier. Qualité de vie, prospérité économique et développement occulteront, selon lui, santé, éducation, et même les questions identitaires, malgré le dépôt du rapport de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, attendu pour la fin mars. «L'identité des Québécois, ce qu'elle appelle, c'est surtout une meilleure qualité de vie et une économie prospère, ce à quoi nous nous attarderons, comme priorité», a souligné M. Fournier. Langue française À Sherbrooke, où se déroule un caucus de deux jours, M. Charest a par ailleurs rejeté la proposition de Pauline Marois de resserrer la loi 101 pour s'assurer que les petites entreprises servent leurs clients en français, après qu'une enquête du Journal de Montréal eut soulevé le débat, plus tôt cette semaine. «Le problème ce n'est pas la loi, on en a une loi. Il faut s'assurer qu'elle soit respectée, a-t-il dit. C'est acquis au Québec, il n'y a pas de débat sur cette question-là. Qu'on soit anglophone allophone, francophone, peu importe, tout le monde reconnaît qu'on a le droit de se faire servir en français.» «C'est quoi, une récession?»Récession, le mot était sur toutes les lèvres à l'entrée du caucus libéral de Sherbrooke. Mais le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, s'est offusqué qu'un journaliste lui demande de définir ce concept économique, allant jusqu'à blasphémer à deux reprises en répondant. «Antoine, si on n'était pas là, tu sais ce que je te dirais, hostie c'est deux trimestres consécutifs... C'est niaiseux, c'est comme le prix des pintes de lait, crisse, c'est quoi ce genre de politique-là? Appelons un chat un chat», a décoché le ministre, visiblement froissé. Il s'est excusé, plusieurs heures après, en ajoutant: «J'ai beaucoup de respect pour La Presse, vous savez, mais je m'attends aussi au même respect.» En septembre 2001, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Gilles Baril, avait été incapable de répondre à cette même question, plaçant le gouvernement péquiste de l'époque dans l'embarras. Hier, le premier ministre Jean Charest a lui aussi bien répondu à la question piège, en expliquant qu'on parle de récession lorsqu'il y a une croissance négative de l'économie pendant deux trimestres consécutifs. http://www.cyberpresse.ca/article/20080117/CPACTUALITES/801170823/1019/CPACTUALITES
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