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  1. MUSÉE DE LA CIVILISATION À la découverte des momies égyptiennes Cédric Bélanger 22-04-2009 | 18h44 Les Égyptiens croyaient dur comme fer que la vie se prolongeait après la mort et c’est pourquoi leurs corps momifiés reposaient dans des chapelles en compagnie d’une foule d’objets domestiques pouvant leur être utile dans l’au-delà, dont de la vaisselle, des meubles, des bijoux et du maquillage. Certains poussaient même la commodité jusqu’à inclure dans leur tombe des oushebtis, de petites figurines ou statuettes devant faire office de serviteurs pour le défunt dans l’au-delà, apprend-on en visitant l’exposition Fascinantes momies d’Égypte, qui tient l’affiche au Musée de la civilisation à compter d'aujourd'hui jusqu’au 4 avril 2010. «Il y a longtemps que le musée voulait développer un thème relié à l’Égypte ancienne. Le public nous le demandait aussi. Aujourd’hui, c’est chose faite», s’est réjouie la directrice générale du musée, Claire Simard, au cours d’une visite des médias, mardi. Comment momifier en trois étapes À travers 225 objets (prêtés en majeure partie par le Rijksmuseum van Oudheden de Leiden, aux Pays-Bas), dont quelques authentiques momies, les visiteurs pourront découvrir les rituels funéraires de l’ancienne Égypte, du décès jusqu’au jugement final devant le dieu Osiris. En fait, la visite s’articule autour des différentes étapes menant à la momification, procédure s’étalant sur soixante-dix jours après le trépas. «Le corps est d’abord amené dans un endroit pur. Là, on procède à une incision abdominale et on retire les viscères, qui sont ensuite placés dans des vases canopes», explique Sylvie Brunelle, chargée de projet de l’exposition. Ensuite, vient l’étape de la déshydratation, laquelle dure quarante jours. Enfin, le corps est enduit d’onguent et on fait le bandelettage. La momie est ensuite prête à être mise dans un cercueil, puis à être couchée dans une chapelle, dont on peut voir une réplique durant la visite. Ankhhor La pièce maîtresse de Fascinantes momies d’Égypte est la momie du grand prêtre Ankhhor, qui trône d’ailleurs au centre de l’aire d’exposition. Mort il y a plus de 2650 ans, Ankhhor reposait dans trois cercueils s’imbriquant les uns dans les autres. «Le nombre élevé de cercueils nous indique que le défunt provenait vraisemblablement d’une famille noble disposant d’importants moyens financiers», signale Mme Brunelle. Momie «québécoise» Parmi les momies en exposition, notons celle de Nen-Oun-Ef, qui avait été acquise au XIXe siècle par le Séminaire de Québec. «Débandeletté», le corps du défunt est visible et montre à quel point les techniques utilisées par les Égyptiens ont permis une étonnante conservation. Un examen tomodensitométrique effectué au CHUQ, en 2008, a permis de découvrir l’âge approximatif de Nen-Oun-Ef, ainsi que les techniques d’embaumement utilisées à sa mort, lesquelles se sont révélées différentes de celles connues à ce jour. L’exposition est complétée par des ateliers interactifs, dont un s’intitule Une journée d’aventures dans l’Égypte ancienne et vous promet de découvrir bien des mystères entourant les rites funéraires du pays des pyramides et des pharaons.
  2. Le musée du Cosmodôme fera peau neuve Le Devoir Amélie Daoust-Boisvert Édition du mardi 10 février 2009 Mots clés : Cosmodôme, Musée, Québec (province), Laval (région) Inauguré depuis 1994, le Centre des sciences de l'espace du Cosmodôme présentait depuis la même exposition à ses visiteurs. Alors que le projet de refonte existe sur les planches à dessin depuis quelques années, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a confirmé hier l'octroi des 7 millions de dollars nécessaires à sa réalisation. La Ville de Laval et ses partenaires investissent pour leur part 3,5 millions. Le Devoir a pu observer vendredi dernier les maquettes de la nouvelle galerie. Les concepteurs la bâtiront comme si vous pénétriez dans une station spatiale, des sas et trois séries de cinq pièces se succédant. Les éléments intemporels, comme l'histoire de la conquête de l'espace, ne changent pas, concède la responsable des communications, Julie Pominville. Par contre, depuis 1994, des bonds de géant ont été faits dans certains domaines de la conquête spatiale. «Par exemple, notre volet télécommunications commence à être désuet. Le renouvellement va faire revenir la clientèle qui a déjà vu l'exposition et maintenir l'intérêt», explique-t-elle. Il faudra attendre environ un an et demi avant de décoller de la Terre à bord du simulateur vidéo qui lancera l'exposition. Les rénovations ne devraient toutefois pas entraîner de fermeture prolongée. La ministre Michelle Courchesne estime que le Centre des sciences de l'espace a permis à Laval de percer l'échiquier touristique de la région de Montréal. «Ses retombées économiques sont indéniables», a-t-elle ajouté par voie de communiqué, alors que les investissements dans les infrastructures sont accélérés pour contrer la crise économique. «Nous voulons que cet équipement puisse continuer à susciter l'intérêt des visiteurs pour les sciences de l'espace», a dit le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, qui souhaite que «le Cosmodôme éveille encore plus chez les jeunes la passion des sciences de l'espace, car choisir de travailler dans le domaine de l'espace constitue une option de carrière comme une autre». La campagne actuelle de recrutement de nouveaux astronautes par l'Agence Spatiale canadienne rappelle que le rêve de s'envoler à bord d'une navette demeure (un peu) réalisable. http://www.ledevoir.com/2009/02/10/232830.html (10/02/2009 20H25)
  3. Publié le 05 novembre 2008 à 08h34 | Mis à jour le 05 novembre 2008 à 08h40 Le métro de Montréal, un musée Martine Bouliane La Presse Le métro est avant tout un moyen de transport pour se rendre du point A au point B. Pourtant, avec ses 68 stations à l'architecture unique et ses nombreuses oeuvres, le métro est considéré par certains comme le 31e musée montréalais. Certains diraient même que le réseau est une vaste exposition d'art... underground! L'idée de réaliser une excursion ici, c'est de ralentir le rythme. De prendre le temps d'examiner les stations qui deviennent, dès lors, beaucoup plus intéressantes. Un lieu à revoir avec son oeil de touriste. Londres a eu le sien en 1863. Paris, en 1900. À Montréal, il aura fallu attendre jusqu'en 1966, soit une année avant la fameuse Expo 67. Le métro comptait alors 26 stations. La construction du réseau s'est ensuite effectuée par phases. La toute dernière, soit le prolongement du métro vers Laval, s'est étirée jusqu'en 2007. Le métro montréalais se distingue avant tout par sa diversité. Chaque station a une architecture qui lui est propre et la plupart abritent des oeuvres d'art. Lors de mon excursion sous terre, j'ai choisi de visiter une douzaine de stations, principalement éparpillées au centre-ville. Parcourir en entier les 68 stations aurait de quoi donner un teint verdâtre à quiconque. Et toutes ne présentent pas le même intérêt. J'ai entrepris ma visite souterraine par la station la plus à l'est de mon parcours, Pie-IX, à l'ombre du Stade olympique. Sitôt les tourniquets passés, je me suis attardée devant l'oeuvre installée à la mezzanine, intitulée Citius, Altius, Fortius - Plus loin, plus haut, plus vaillamment - la devise olympique. Au centre de la grande fresque se trouve un personnage au coeur proéminent. La construction de cette station s'est achevée en 1976, année même des Jeux. Oeuvres historiques Ensuite, hop dans un train direction Angrignon, jusqu'à la station Papineau. Dans les 26 stations d'origine, il était question d'incorporer des oeuvres d'art ayant un lien avec l'histoire. On en trouve un bon exemple ici, avec les murales en céramique sur les Rébellions de 1837 et 1838. J'avais souvent vu l'une d'elles, bien en évidence alors qu'on descend vers les quais. J'ai été surprise de remarquer deux autres murales qui adoptent la forme arrondie du tunnel à l'étage inférieur. Elles représentent, dans différentes scènes, les Patriotes reconnaissables à leurs bonnet et ceinture, et leur chef, Louis-Joseph Papineau. Prochain arrêt: Berri-UQAM. C'est le point de rencontre de trois des quatre lignes du métro. En suivant le couloir vers la ligne jaune, je revois les trois murales de Robert La Palme, premier directeur artistique du métro, récupérées et installées ici après l'Expo 67. L'événement explique d'ailleurs la construction de cette ligne, qui menait au site de l'île Sainte-Hélène. Sur les quais de la ligne verte, une grande verrière au-dessus du tunnel rend hommage aux fondateurs de la ville de Montréal. Les portraits stylisés représentent Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve, dans des tons francs de rouge et de bleus. Luminosité et musique Deux arrêts plus loin, j'arrive à la station Place-des-Arts. Je suis aussitôt frappée par la luminosité ambiante. Les rayons du soleil ne pénètrent pas ici. L'éclairage des nombreux néons, la blancheur du plafond et des passerelles et les briques bleues et grises des murs contribuent à créer cet effet. Le tout est aéré et très classique. La très belle verrière L'histoire de la musique, de Frédéric Back, se trouve ici. Première oeuvre d'art du métro, elle montre les musiciens de la ville, des autochtones aux personnages plus contemporains tels que le compositeur de l'hymne national, Calixa Lavallée. Malheureusement, elle est éloignée des tourniquets. Pour la contempler, il faut passer de l'autre côté et payer à nouveau son passage. On trouve par ailleurs dans cette station une autre verrière très colorée, et malgré tout discrète, juste au-dessus du tunnel en direction Angrignon. La station suivante, McGill, est la plus fréquentée du réseau, avec Berri-UQAM. La large verrière aborde la vie à Montréal au XIXe siècle. Au centre se trouvent les portraits des deux premiers maires de la ville, Jacques Viger et Peter McGill. Difficiles de les manquer. Sous les regards interrogateurs des autres passagers, je m'attarde aux multiples détails de l'oeuvre, orientée sur l'architecture, la mode vestimentaire et les bateaux à vapeur, moyen de transport populaire à l'époque. Des milliers de cercles À peine 450 mètres de tunnel séparent les stations McGill et Peel, sa voisine. C'est assurément l'un de mes coups de coeur. Une multitude infinie de ronds attirent l'oeil. Des cercles colorés, créés par le célèbre artiste québécois Jean-Paul Mousseau, ornent la station. Le motif est repris dans le carrelage et sur les murs. Certaines portions des quais baignent dans une lumière bleutée. Un décor idéal pour un restaurant ou un bar rétro. Je m'arrête ensuite à la station Lionel-Groulx, créée sur deux étages en plus de la mezzanine. Les lignes verte et orange s'y croisent. Je reviendrai d'ailleurs pour passer de l'une à l'autre un peu plus tard. Ici se trouve une intéressante sculpture, à la facture assez classique, intitulée L'arbre de vie. Elle a été donnée à Montréal par l'Organisation des Nations unies en 1967. Des visages gravés dans la même pièce de bois symbolisent la souche unique d'où proviennent les humains de partout dans le monde. Je poursuis ma route jusqu'à la station Monk. Une sculpture rend hommage aux ouvriers du métro. Il s'agit de deux gigantesques travailleurs en acier qui s'affairent à la tâche. Ils font penser à des bonshommes allumettes élancés. Les couleurs terre de la station et les murs, irréguliers et stratifiés, semblent représenter le travail fait dans le roc pour construire le métro. L'arrivée au métro Angrignon a de quoi surprendre. Ici, l'éclairage du jour baigne les quais. Enfin de la lumière naturelle au bout de kilomètres de tunnels. Dernier arrêt de la ligne verte, la station se trouve pratiquement au niveau du sol. Situé dans l'un des grands parcs de Montréal, le bâtiment possède une multitude de fenêtres courbes qui rejoignent le plafond. Leur forme arrondie fait écho aux marquises du terminus d'autobus adjacent. Bonheur d'occasion De retour sur mes pas, je reviens à la station Lionel-Groulx pour bifurquer sur la ligne orange, direction Côte-Vertu. La station Place-Saint-Henri constitue un détour, puisque je compte retourner en sens inverse tout de suite après. Mais le crochet en vaut la peine pour admirer cet autre coup de coeur. Les murs de brique au niveau des quais forment un dégradé de couleurs. Ils sont de teintes bleutées, pour devenir du rouge, puis, encore plus loin, du jaune. La volée d'escaliers qui mènent à la mezzanine semble interminable. Je la monte tout de même à pied, pour me retrouver devant les mots «Bonheur d'occasion» inscrits dans la brique. Une façon de rappeler que l'histoire du classique de Gabrielle Roy est indissociable de ce quartier. En redescendant, je remarque par hasard la sculpture suspendue au-dessus des quais, autrefois mobile, qui fait penser à une construction spatiale. Je prends cette fois le métro en direction inverse, soit Montmorency, pour m'arrêter à la station Georges-Vanier. Je m'attarde aux formes géométriques bleues incrustées dans les murs qui brisent la monochromie ambiante, toute grise. Je m'étonne, après quelques minutes, de remarquer un grand arbre de béton aux nombreuses branches sur le quai opposé. Puis, je m'arrête à Square-Victoria. C'est surtout en dehors des guérites que se trouvent les éléments intéressants de la station. Principalement cette entrée extérieure au look très parisien qui annonce le «métropolitain» dans un style Art nouveau, donnée justement par le métro de Paris à Montréal. L'ensemble sinon est assez terne à l'intérieur, les murales en aluminium brun peuvent presque passer inaperçues et se démarquent peu du reste. Mon dernier arrêt est la station Place-d'Armes, qui jouxte le Palais des congrès. Je considère qu'il s'agit d'un bon endroit pour revenir sur terre puisque la station dessert le Vieux-Montréal et le Vieux-Port. Il y a de nombreuses activités à y faire et d'attraits à y voir, notamment en famille. L'un d'eux, le musée Pointe-à-Callière, possède des vitrines sur les quais. Elles contiennent des reproductions d'objets réellement découverts lors de fouilles archéologiques. Le métro peut se targuer non seulement d'être le plus vaste musée montréalais, mais aussi d'avoir les heures d'ouverture les plus longues. Et, pour seulement 2,75 $, la visite en vaut assurément le prix. Rallye dans le métro Une façon de redécouvrir le métro, notamment en famille, est de faire le court rallye qui suit. Sur la ligne orange, il se concentre dans le centre-ville. À l'ouest, il se rend jusqu'à la station Angrignon. À l'est, Pie-IX. Il faut compter entre une heure trente et deux heures pour le faire, selon la fréquence de passage des rames du métro. La réponse à chacune des questions se trouve à l'intérieur des tourniquets. Pas besoin de débourser plus que le prix d'un billet pour le réaliser. À moins, bien sûr, d'en profiter pour visiter certains attraits à proximité. Chaque station peut constituer le point de départ. 1. À la station Pie-IX, qu'est-ce qui, sur les quais, rappelle la tenue ici des Jeux olympiques de Montréal, en 1976?2. À la station Papineau, qu'est-ce que Louis-Joseph Papineau tient dans ses mains, dans la murale au niveau du quai? 3. Qu'est-ce qui orne les souliers de Jérôme Le Royer de La Dauversière, le personnage de gauche, sur la verrière de la station Berri-UQAM? 4. À la station Place-des-Arts, combien de rectangles peut-on compter dans la verrière située au-dessus du tunnel en direction Angrignon? 5. À la station McGill, quel bâtiment construit en 1844 et toujours présent dans le Vieux-Montréal est représenté? 6. Combien de pastilles colorées peut-on compter sans sortir des tourniquets à la station Peel? 7. Combien de visages trouve-t-on sur l'Arbre de vie à la station Lionel-Groulx? 8. Quels outils utilisent les constructeurs du métro de la station Monk? 9. Quelle est la couleur des structures qui soutiennent les nombreuses fenêtres de la station Angrignon? 10. Combien de marches doit-on monter pour atteindre la mezzanine - et l'oeuvre Bonheur d'occasion - à la station Place-Saint-Henri? 11. Quel est le «fruit» de l'arbre de la station Georges-Vanier? 12. Quel est le plus vieil objet représenté dans les vitrines de Pointe-à-Callière? Réponses: 1. Les anneaux olympiques; 2. La déclaration de 1837; 3. Des boucles (ou des rubans); 4. 96; 5. Le marché Bonsecours; 6. 8; 7. Cinq visages; 8. Un pic et une pelle; 9. Orangé; 10. 78 marches; 11. Des lumières (ou ampoules); 12. Des pointes de flèches. Pour plus de renseignements sur le métro: Montréal en métro, Guides de voyage Ulysse, 2007, Montréal, 237 pages. Le métro de Montréal, 35 ans déjà, Benoit Clairoux, éditions Hurtubise HMH, Montréal, 2001, 159 pages. http://www.stm.info http://www.metrodemontreal.com (site non officiel, instructif et très bien fait par un amoureux du métro!)
  4. Stockholm, ville et campagne Maxime Bergeron La Presse Samedi après-midi, dans l'île de Djurgården. Des familles se prélassent sur la plage en maillot de bain. De grands hérons et des vaches cornues se rafraîchissent dans les marécages. L'ambiance est parfaitement campagnarde. On est pourtant à 15 minutes du centre-ville de Stockholm à pied! Peu importe où l'on se trouve dans la capitale suédoise, la nature n'est jamais bien loin. La ville compte 219 réserves naturelles, 1000 parcs, et l'eau y est si claire qu'on peut pêcher en plein quartier des affaires. Le moindre prétexte est bon pour sortir le vélo ou le kayak. Djurgården constitue un point de départ idéal pour profiter de la verdure stockholmoise. On peut visiter les moindres recoins de l'île grâce au "droit de libre accès à la nature" décrété par l'État. En fait, on peut se promener et camper partout en Suède - même sur les terrains privés -, pourvu qu'on respecte l'intimité des résidants et l'intégrité des lieux. En plus de ses arbres et de ses plages, Djurgården compte quelques-unes des attractions les plus populaires de Stockholm. On y trouve le superbe Vasa Museet (voir encadré), un parc d'attractions pour les enfants, de même que le musée à ciel ouvert de Skansen, sorte de «condensé» de la Suède avec ses répliques de 150 bâtiments traditionnels et son zoo d'animaux nordiques. Plus à l'est, à 20 minutes en bateau du centre-ville, la minuscule île de Fjäderholmarna constitue une autre retraite verte prisée des Stockholmois. Jeunes et vieux vont y pique-niquer sur les parois rocheuses le week-end. C'est aussi un lieu de couvaison privilégié des oies et des goélands. Mais attention: les mâles sont très protecteurs et n'hésitent pas à attaquer quiconque s'approche trop du nid de la femelle, même à plusieurs mètres. Cas vécu. Stockholm offre des tonnes d'autres possibilités aux amateurs de plein air, avec son archipel de 24 000 îles pour la plupart inhabitées. La ville de 800 000 habitants n'est toutefois pas que nature. Loin de là. C'est aussi un haut lieu de l'urbanité et des tendances en mode et en design, qui ne laissera aucun adepte de béton sur sa faim. Le coeur de Stockholm - réparti sur 14 îles reliées par 53 ponts - a vécu un véritable renouveau depuis une dizaine d'années. Les restos ethniques se sont multipliés, des tas de commerces indépendants ont ouvert leurs portes, au même rythme que l'économie a repris du tonus. Ragaillardie, la ville s'est autoproclamée «capitale de la Scandinavie» en 2004! Au grand dam de ses rivales, Copenhague, Oslo et Helsinki, irritées par cette prétention. Le quartier de SOFO, dans l'île de Södermalm, regroupe les établissements les plus branchés du «nouveau Stockholm». Dans les rues Åsögatan, Skånegatan et Nytorgsgatan, au sud de Folkungagatan, on trouve une foule de boutiques de jeunes designers, des librairies underground, des cafés et restaurants qui rivalisent d'une originalité toute scandinave, sobre et sophistiquée. Le magasin Sneakers and Stuff est génial, avec sa collection impressionnante de souliers de sports et son bar à expresso. Idem pour le disquaire Pet Sounds, un haut lieu de rencontre des mélomanes aguerris. Le soir venu, les nombreux bars et clubs se remplissent vite. On trouve plusieurs cafés terrasses et même des bars situés sur des bateaux dans les environs du quartier historique de Gamla Stan. Un décor idéal pour profiter des longues soirées d'été, quand le soleil se couche vers 23 h pour se lever quatre petites heures plus tard. Les soirées stockholmoises peuvent s'étirer jusqu'à tard dans la nuit pourvu qu'on en ait les moyens! Le coût de la vie est très cher, ce qui en amènera plusieurs à réfréner leurs ardeurs. On ne paie jamais moins de 8 $ pour une bière en fût et 16 $ pour un cocktail. Un simple passage dans le métro coûte près de 7$ et le prix des repas et attractions est du même calibre. Il existe malgré tout des moyens d'économiser - parfois des sommes substantielles. La carte Stockholmskortet, vendue 330 couronnes (55 $), donne accès pendant 24 heures à tous les transports en commun, à quelques traversiers et permet d'entrer sans frais dans 75 musées et lieux touristiques. Elle existe aussi en versions 48 heures (77 $) et 72 heures (92 $). Indispensable. Pour la nourriture, les restaurants ethniques - surtout arabes et asiatiques - tendent à être moins chers. On trouve aussi jusqu'à 15 h des spéciaux sur le lunch dans la plupart des établissements. Il est alors possible de manger des plats traditionnels suédois, comme le hareng frit ou les boulettes de viande accompagnés de patates et de canneberges, pour une vingtaine de dollars. Les hôtels sont chers, mais il y a encore là moyen de trouver des compromis. Plusieurs particuliers louent des chambres par l'entremise d'agences spécialisées. J'ai réussi à trouver une chambre double très correcte, en plein coeur de la ville, pour 110 $ la nuit. Petit-déjeuner inclus. Le seul hic: il faut partager la salle de bains. Autres attractions à ne pas manquer pendant son séjour à Stockholm: le palais royal de Drottningholms (à 50 minutes du centre-ville en bateau), les vieux quartiers de Gamla Stan et Riddarholmen et l'hôtel de ville, où se tient chaque année la cérémonie suivant la remise des prix Nobel. On peut avoir une bonne idée de Stockholm en y passant deux jours, mais mieux vaut en calculer trois ou quatre pour approfondir sa découverte. ABBA : le triomphe du kitsch Abba, le groupe suédois le plus populaire de tous les temps avec 370 millions d'albums vendus, est loin de vouloir disparaître du paysage de Stockholm. Un musée consacré au quatuor ouvrira ses portes dans moins d'un an. La nouvelle attraction racontera l'histoire de Björn, Benny, Agnetha et Anni-Frid depuis leurs débuts en solo jusqu'à la séparation du groupe en 1982. Les visiteurs pourront aussi «vivre» l'expérience Abba en enregistrant une chanson en studio et en se produisant sur une scène reconstituée. Le musée de 6500 m2 attirera sans doute les plus ardents fans du groupe, mais le prix d'entrée élevé - environ 41 $CAN - risque d'en décourager plusieurs. Surtout qu'on peut acheter un album des grands succès d'Abba pour la moitié de cette somme L'ouverture est prévue en juin prochain. Une grande fête disco balaiera la ville pendant plusieurs jours afin de souligner l'inauguration du musée. L'histoire du Vasa a été courte et tragique: le navire commandé par le roi Gustave Adolphe a chaviré quelques minutes après son lancement en 1628. Il a été récupéré 333 ans plus tard, restauré et exposé dans le musée le plus impressionnant de Stockholm, le Vasa Museet. Le navire a été minutieusement reconstruit par une équipe d'archéologues suédois, qui l'ont ramené à son état original, ou presque. Ils ont aussi restauré les quelque 700 sculptures et objets retrouvés à l'intérieur de l'épave. Une ostéologue a même reconstitué les visages des marins morts dans la tragédie, à partir des squelettes repêchés avec le vaisseau! À visiter sans faute, dans l'île de Djurgården. P.S : J`ai ajouté quelques photos de la ville
  5. Is Montreal the real art capital of Canada? SARAH MILROY From Saturday's Globe and Mail May 30, 2008 at 11:07 PM EDT MONTREAL — Is Montreal the new Vancouver? I've heard the question floated the last few days following the opening of the Québec Triennial at the Musée d'art contemporain de Montréal last weekend. It's a major exhibition – 38 artists showing 135 works of art – and it presents a new generation of Quebec artists, emerging into view after a long period of relative seclusion and quiet growth. There are many, many discoveries to be made, particularly for gallerygoers who live outside of Quebec. The curators took risks. (The show was organized by MACM curators Paulette Gagnon, Mark Lanctôt, Josée Bélisle and Pierre Landry, now at the Musée National des Beaux-Arts du Québec.) They set out with no declared curatorial theme, which so often serves as a diversion from the brutal sheep-and-goats sorting that such a show should be all about. The exhibition's title, Nothing Is Lost, Nothing Is Created, Everything Is Transformed, was arrived at after the fact, borrowed from the writings of a Greek scientist and philosopher named Anaxagoras of Clazomenae (500-428 BC). It's a title that would suit many of the big roundup shows this year (for example, Unmonumental at The New Museum in New York, and the Whitney Biennial), having about it both the celebratory and the apocalyptic flavour of the moment. These days, the artist often seems to perform a kind of sampling role, picking through the churning deluge of information and imagery that makes up the contemporary visual environment. But where some of these larger international shows seem chaotic in sympathy with their subject (the current Whitney being the odious example), the Québec Triennial is tightly considered and expertly installed. A focus on the news Enlarge Image Among the big names are Michel de Broin, who won last year's Sobey Art Award and is a significant force on the Quebec scene. (Ellen Page Wilson) There were obvious big names missing from the lineup – such as Montrealers Pascal Grandmaison and Geneviève Cadieux or the Quebec City artist collective BGL, which has been showing up a lot in Toronto – and the curators may take heat for that on the home front. But instead of received ideas they have delivered us news. One of the most startling discoveries is the video work of 36-year-old Patrick Bernatchez. Here, he is showing two mesmerizing projection pieces, both set in the Fashion Plaza in the Mile End former garment district of Montreal, a part of the city currently being re-gentrified by the arts community. In I Feel Cold Today, we enter a 1960s-style office tower and ascend the elevators to the sound of a lush soundtrack (the artist's remix of fragments of classical music and film scores), arriving at a suite of empty offices that gradually fill with billowing snow. It's a mystical transformation. The cinematic precedent is the famous snow scene from Dr. Zhivago, where the accumulation of snow in the abandoned country house bespeaks the loss of a way of life, and the passage of time. Here, it is modernism that is mourned and, more particularly, the go-go optimism of Quebec in its Expo 67 moment. Bernatchez's other work, Chrysalide: Empereur, is without such obvious precedent, drifting in a realm of its own. All the camera shows us is a car parked in a grimy garage. In it sits a man in a Ronald McDonald clown costume, smoking a cigarette behind the wheel as water gradually fills the interior of his car. The sun roof is open (we see his party balloons escaping), so this man is not trapped, yet he makes no effort to escape as the water rises. This seems to be a suicide, yet he does not die. Breathing in water, is he returning to life in the womb, a place of deep privacy and seclusion? I found myself reminded of Bruce Nauman's famous videos of clowns in extremis (his dark and distinctive blend of comedy and cruelty), and the sense of violent threat in Matthew Barney's Cremaster Cycle. If these have inspired Bernatchez, he has wrung from these precedents a new comic/tragic resonance. One of the few big names in the show is David Altmejd, who also hangs out on the borderline between beauty and horror. His two giant standing figurative sculptures in this show continue his investigations of decay and regeneration. One, titled The Dentist, is a stylistic departure for the artist : a mammoth monolith in the shape of a standing man that is made entirely from faceted mirrors. This colossus houses a number of quail eggs in its sides, and its surface is shattered here and there with what look like bullet holes, some of which sprout animal teeth. Despite the evidently fragile material from which it is made, the sculpture embodies a kind of brutal force. This is the sort of material conundrum that Altmejd loves to explore. An inspired juxtaposition In one of the most effective installation decisions in the show, Altmejd's mirrored sculpture stands within hearing range of Gwenaël Bélanger's video projection featuring the sound of a shattering mirror. The camera spins in the artist's studio, the rotation recorded in myriad stills spliced together to create a stuttering visual effect. Every five minutes, a pane of mirrored glass shatters as it is dropped on the floor with a sound like church bells, the phenomenon captured in hundreds of frozen micro-moments cut together. Like the works of Alexandre Castonguay (not in the show) or the earlier, more overt digital composites of Nicholas Baier, Bélanger takes an artisan's approach to digital technology, showing off his handiwork in obvious ways, a different approach than the sleight of hand of Vancouver artists such as Jeff Wall or the younger Scott McFarland. Mirrors figure, as well, in the new work of Baier, another of the show's better-known figures. For this show he has installed a magisterial suite of his most recent scanned antique mirrors, surfaces that offer scars and imperfections from deep within their inky depths. But, unlike Baier, most of the artists here are little known. There's Valérie Blass, whose sculptures range from a fur-clad zigzag form that springs from the wall (she titled the piece Lightning Shaped Elongation of a Redhead) to a two-legged standing figure that looks like the Cowardly Lion in a pair of high-heeled hooves. (A sloth clings to its breast, regarding us with wide eyes, curiouser and curiouser.) This woman has developed her own completely distinct vision, each work embodying a precise material language. Likewise, the British-born artist Adrian Norvid, who is showing a giant cartoon drawing of the Hermit Hamlet Hotel, an alternative getaway for deadbeat longhairs with hillbilly affectations. (One slogan reads “Recluse. Footloose. Screw Loose. No Use.”) Norvid takes the eccentric posture of the outsider/slacker, throwing rocks into the mainstream from his lazy place on the riverbank. Painting comes on strong. Etienne Zack appears to tip his hat to Velazquez and other classical masters in Cut and Paste, a painting of a courtier slumped in a chair. In this Cubist-seeming likeness, he breaks the figure up into planes of form hinged together with masking tape (painted, not real). Zack takes as his subject the literal building up of form through paint. This is painting about painting. Michael Merrill engages in another form of homage with his Paintings about Art, depictions of his fellow artists' work in museums and galleries in Canada and abroad. (One downward-looking view of the stairwell at the DIA Foundation in New York is a compositional gem, executed in dazzling emerald greens.) These pictures document the watering holes and pilgrimage sites of the little tribe of peripatetic Canadian artists, curators, dealers and collectors. Like Manet's portraits of his contemporaries, they are images to inform a future history of art. Certainly there were things here that seemed weak by comparison. The artist collective Women with Kitchen Appliances felt like a seventies throwback. I could live without the karaoke saloon by Karen Tam, or Trish Middleton's detritus-strewn Factory for a Day. David Armstrong Six's wonderful little watercolours hold up better than his large installation work here. And Julie Doucet's collage works are always fun to look at, but they wear out fast. As well, I have never taken to the simulated theatrics of Carlos and Jason Sanchez, who are exhibiting a photo portrait of John Mark Karr (who claimed to have killed six-year-old JonBenet Ramsey) and another work showing a pair of soldiers on the battlefield (the maudlin title: The Misuse of Youth). And it was disappointing that Michel de Broin, who won last year's Sobey Art Award and is a significant force on the Quebec scene, missed the opportunity to make a new major piece for this show. But every exhibition of this sort has its hits and misses. Montreal's critical mass So, why is Montreal art so strong these days? First, you have to credit the strong art schools in Montreal and Quebec City. Looking at the CVs of these artists, one sees most of them are homegrown talents trained at Concordia University or the University of Quebec at Montreal. (Just a handful have gone on to hone their skills at places like Cal Arts or Columbia in the United States or Goldsmiths in London.) These programs, coupled with the viability of Quebec's artist-run-centre scene and the highly charged political push for cultural integrity over the past several decades – plus the critical funding for the museums to support it – have clearly given extra momentum to the province's artistic production. With all its vitality and freshness, the show leaves one with the unmistakable impression of Montreal's ascendancy. Quebec artists are emerging now knowing who they are, apparently not seeking validation from elsewhere to feel empowered. Let's note: Montreal is home to the only international biennial in Canada (organized by the Centre International d'art contemporain), something English Canada has never pulled off. And nowhere in Canada has a museum committed to a regular showcase of this sort for Canadian contemporary art. (Province of Ontario, you're getting your butt kicked here.) It's telling that the Musée d'art contemporain de Montréal is the first to take the lead with its new Triennial. Refusing wannabe status, and with its leading institutions honouring the home culture with discernment and passion, Montreal is suddenly looking like the sexiest thing around. Nothing Is Lost, Nothing Is Created, Everything Is Transformed continues at the Musée d'art contemporain de Montréal until Sept. 7 (514-847-6232 or http://www.macm.org).
  6. Avoir ou ne pas avoir le Musée du portrait Frédérique Doyon Édition du mardi 12 février 2008 Mots clés : Patrimoine, Musée du portrait du Canada, Art, Culture, Québec (province) La proposition montréalaise tarde à prendre forme Y aura-t-il une proposition montréalaise pour le futur Musée du portrait du Canada (MPC)? La question se pose encore à deux mois de la nouvelle échéance du concours lancé conjointement par les ministères du Patrimoine canadien et des Travaux publics en novembre dernier. La Ville de Montréal dit que «les discussions se poursuivent entre les différents partenaires», selon l'attachée du maire Tremblay, Renée Sauriol. Partenaires plus hypothétiques que réels si l'on se fie au petit tour d'horizon mené par Le Devoir. L'échéance, d'abord fixée à demain pour le dépôt des propositions, vient d'être reportée à la mi-avril. Destiné à accueillir l'imposante collection de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) -- des milliers de caricatures, 10 000 estampes, plus de 2000 dessins et quatre millions de photographies --, le MPC devait s'installer dans l'ancienne ambassade américaine en face du Parlement à Ottawa. Les libéraux avaient injecté 11 millions dans les rénovations. Prévoyant les dépassements de coûts, le gouvernement conservateur a plutôt invité neuf villes d'accueil -- Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto, Ottawa, Winnipeg, Montréal, Québec, Halifax -- à soumettre une candidature, dans un souci de représentativité coast to coast. Partenaire institutionnel le plus avisé pour un tel projet à Montréal, le Musée McCord «n'a pas de proposition formelle ni informelle» sur la table, indique sa directrice Victoria Dickenson, mais reste prêt à partager son expertise. «Ça nous intéresse à cause de nos collections», poursuit-elle, faisant valoir les 250 000 portraits photographiques des archives Notman et quelque 4000 tableaux «dont une bonne partie sont des portraits». «Mais la proposition, c'est de bâtir un édifice en PPP pour accueillir tous les services d'un musée. Ce que le gouvernement cherche, c'est un promoteur», résume la directrice qui voit mal l'intérêt du McCord à s'engager. Le Musée des beaux-arts de Montréal n'a pas répondu non plus à l'appel d'Ottawa. Le Musée d'histoire et d'archéologie Pointe-à-Callière qui voyait une synergie possible avec BAC dans le contexte d'un quartier de l'histoire en devenir, s'est finalement ravisé. «On garde un oeil ouvert advenant qu'un promoteur trouve un intérêt et un local dans le secteur», explique la directrice générale Francine Lelièvre, qui lorgnait l'édifice des Douanes, place d'Youville, dont le sous-sol est riche pour l'archéologie. Promoteurs recherchés Deux promoteurs montréalais ont notamment montré un intérêt, Pomerleau et Phil O'Brien de Viger DMC International. Ce dernier a seulement «participé à des discussions très générales et préliminaires à ce sujet», selon sa porte-parole Isabelle Thelen. Chez Pomerleau, on réfléchit toujours... «Nous n'avons pas pris de décision pour savoir si on répondra à l'appel de propositions», indique Marie-Claude Dubeau. L'appel de propositions, issu du ministère des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour le compte de BAC, s'adresse de fait aux promoteurs, invités à construire un nouvel édifice ou rénover un bâtiment existant «sur un terrain appartenant au promoteur ou contrôlé par celui-ci», qui doit par ailleurs «mobiliser des ressources du secteur privé et l'appui de la communauté» et «fournir un soutien financier continu au MPC», selon le document du ministère. Le projet sera divisé en cinq sections principales, les services aux visiteurs, les expositions, l'éducation et les programmes publics, la gestion des collections ainsi que l'administration et l'exploitation. Le gouvernement achètera ces installations ou les louera à long terme. La démarche a défrayé la chronique dans la capitale nationale détrônée. On l'a qualifiée de «processus tordu» reflétant «une idéologie politique allant à l'encontre du bon sens». Par son histoire et les collections stratégiques du Musée McCord, Montréal est toute désignée pour accueillir une telle institution. Or plusieurs donnent l'avance à Calgary, économiquement riche mais muséalement plus pauvre. http://www.ledevoir.com/2008/02/12/175781.html
  7. Quelqu'un peut me dire comment le musée est? j'aimerais y aller mais je n'apprécierais pas le fait d'entendre parler des propriétés bio-chimique moléculaire de l'eau... Est ce que c'est amusant?
  8. Montréal, le 19 novembre 2007 - La Ville de Montréal et l'arrondissement du Sud-Ouest ont inauguré le 14 novembre dernier une œuvre d'art public installée dans la nouvelle mairie du Sud-Ouest. Intitulée LE PASSAGE — Regarder, entendre, échanger et faire le Sud-Ouest, l'œuvre a été réalisée par l'artiste montréalaise Suzelle Levasseur, à la suite d'un concours tenu dans le cadre de l'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal. La mairesse de l'arrondissement du Sud-Ouest, Mme Jacqueline Montpetit, s'est réjouie que, dès leur entrée dans leur hôtel de ville local, les citoyens du Sud-Ouest aient accès à une œuvre de cette qualité. « Par son intégration à l'architecture du bâtiment et aux multiples fonctions du lieu, cette œuvre confère à notre mairie d'arrondissement, déjà fort originale puisqu'elle a été aménagée dans une ancienne usine, une personnalité tout à fait unique. Elle offre aux citoyens un contact privilégié avec l'art et jette un regard neuf sur notre identité. » La mairesse a salué l'initiative mise de l'avant par la Ville de Montréal pour accroître la présence de l'art public dans les arrondissements. Elle a également souligné l'expertise du Bureau d'art public de la Ville pour l'encadrement de tels projets. L'œuvre Constituée de sept tondi (châssis de format rond) aux couleurs vives, l'œuvre mise sur la capacité de la couleur de faire pénétrer la lumière et de créer de l'espace. Chaque tondo agit comme un tableau, une fenêtre percée dans le mur. Les trois principaux tondi rappellent des constructions de grande envergure liées au destin du Sud-Ouest, entre autres le canal de Lachine et l'échangeur Turcot. Les quatre autres tondi évoquent les regards de ceux qui ont pris part à ces constructions, aujourd'hui transformées par d'autres. Installée au bureau Accès Montréal dans l'entrée principale de la mairie d'arrondissement, l'œuvre a été créée pour habiter ce site multifonctionnel, à la fois espace de transit, d'accueil, de rencontres et de travail. Ses formes rondes font oublier les appareils utilitaires et les limites physiques du lieu. Elles se veulent aussi des métaphores de la bonne humeur communicative à partager entre citoyens et employés. L'artiste : Suzelle Levasseur Suzelle Levasseur s'intéresse au corps. Une figuration qui se transforme, un corps qui se déconstruit pour se soustraire à la pesanteur et explorer des positions de flottement ou de chute, une quête de l'instable, du déséquilibre. Née à Trois-Rivières, l'artiste a étudié à l'Université du Québec à Montréal. Depuis 1976, ses recherches soutenues l'ont amenée à présenter plus de 30 expositions personnelles et à participer à une cinquantaine d'expositions collectives, au Canada, aux États-Unis et en France. En 1987, le Musée d'art contemporain de Montréal lui a consacré une importante exposition. Les œuvres de Suzelle Levasseur font partie de nombreuses collections privées et publiques : Musée national des beaux-arts du Québec, Musée d'art contemporain de Montréal, Musée d'art de Joliette, Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada, Loto-Québec, collection Prêt d'œuvres d'art du Québec, collection Desjardins d'œuvres d'art, Air Canada, Pétro-Canada, Communauté urbaine de Montréal, Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Galerie Éric Devlin, Centre d'art de Baie-Saint-Paul, Musée du Bas Saint-Laurent et Musée de Rimouski. Le concours C'est à la suite d'un concours sur invitation s'adressant aux artistes professionnels que l'artiste a été sélectionnée par un jury formé de deux spécialistes en arts visuels, de l'agent culturel de la maison de la culture Marie-Uguay et d'un employé de l'arrondissement du Sud-Ouest. L'initiative l'Art public dans les arrondissements de Montréal s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique de développement culturel de la Ville de Montréal et de la tenue de «Montréal métropole culturelle, Rendez-vous novembre 2007». Elle vise à encourager les arrondissements à mettre de l'avant des projets d'art public dans les quartiers montréalais. Pour chaque dollar investi par un arrondissement, la Ville offre la somme équivalente, jusqu'à un maximum de 10 000 $ pour un projet. L'investissement total dans ce projet est de 20 000 $, assumé à parts égales par l'arrondissement du Sud-Ouest et la Ville de Montréal.
  9. Hercule

    Musée McCord

    Stéphane Baillargeon Édition du vendredi 18 mai 2007 Le Devoir À l'étroit au centre-ville, le musée veut une grande annexe pour déployer sa collection d'histoire canadienne Le nouveau Musée McCord a tout juste 15 ans et se sent très à l'étroit au centre-ville de Montréal. Il souhaite donc ouvrir une grande annexe au Vieux-Port, sur un des grands quais, selon les informations obtenues par Le Devoir.
  10. Les dix attraits incontournables de Montréal Martine Bouliane La Presse Collaboration spéciale Le printemps et ses belles journées donnent envie de sortir de la maison. Pourquoi ne pas faire la tournée des attraits incontournables de Montréal. Voici 10 lieux à voir ou à revoir. 1) Le Biodôme Avec ses reconstitutions d'écosystèmes, le Biodôme fait «voyager» les visiteurs tandis que les animaux, eux, sont dans leur environnement naturel. Ce peut être la luxuriante forêt amazonienne, grouillante de vie, ou l'Antarctique et ses manchots. www.biodome.qc.ca 2) Le Jardin botanique Le Jardin botanique change d'allure au gré des mois. D'abord les fleurs précoces du jardin alpin, ensuite ce sont les magnolias, les lilas La Grande serre est le lieu d'événements courus, comme Papillons en liberté, jusqu'au 29 avril. www.ville.montreal.qc.ca/jardin 3) Le Musée des beaux-arts Le Musée des beaux-arts de Montréal, qui a près de 150 ans, possède notamment une importante collection d'art canadien. Ses expositions sont réparties dans trois pavillons. Ces jours-ci, Il était une fois Walt Disney y est en vedette. www.mbam.qc.ca 4) L'oratoire Saint-Joseph Monter les 300 marches de l'Oratoire est un exercice physique en soi. Construit à flanc de montagne, on y trouve une basilique et une chapelle dédiée au frère André. Son musée présente de l'art religieux. Le sanctuaire possède aussi de très beaux jardins. www.saint-joseph.org 5) Le parc du Mont-Royal Le parc du Mont-Royal est le terrain de jeu des citadins, qui l'arpentent en ski de fond, à pied ou à vélo. Un sentier mène au belvédère, qui donne une vue superbe sur la ville. On y trouve aussi le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, où sont inhumées plusieurs personnalités. Avec le beau temps reviennent les tam-tam du dimanche au pied de la montagne. www.lemontroyal.qc.ca 6) L'observatoire de la Tour de Montréal Au Stade olympique, le funiculaire nous amène au sommet de la Tour. De l'observatoire, rien n'obstrue la vision à 360 degrés sur Montréal. Notre regard va aussi loin que Laval et la Rive-Sud. www.parcolympique.ca 7) Les quais du Vieux-Port L'été est la saison du Vieux-Port. Les artistes sur les quais divertissent les flâneurs. C'est le point de départ de plusieurs croisières. Les familles aimeront aussi le Centre des sciences, avec ses expositions et jeux interactifs, sans oublier le cinéma Imax. www.quaisduvieuxport.com 8) Le Plateau Le Plateau possède une multitude de jolies petites rues aux escaliers extérieurs tout en courbes. Son charme et son atmosphère attirent les foules. L'avenue Mont-Royal, la rue Saint-Denis et le parc LaFontaine s'animent dès que le soleil se pointe. www.bonjourplateau.com 9) La Grande Bibliothèque Son architecture a été critiquée, mais la Grande Bibliothèque fait partie intégrante du paysage. On peut flâner à travers ses rayons garnis d'un million de livres, prendre part à des visites guidées ou encore visiter ses expositions sur des thèmes littéraires. www.banq.qc.ca 10) Le musée Pointe-à-Callière Inauguré pour le 350e anniversaire de Montréal, Pointe-à-Callière permet de reculer dans le temps et de marcher dans les vestiges de la ville. Un spectacle multimédia rappelle les faits et personnages marquants de son histoire. On y présente aussi des expositions temporaires à saveur archéologique. www.pacmusee.qc.ca
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