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  1. Un autre exemple des créations de Montréal qui s'exporte L'exposition du MBAM sur Jean Paul Gaultier sera à Paris en 2015 22 janvier 2014 11h53 | La Presse canadienne | Actualités culturelles Photo : Pedro Ruiz - Archives Le Devoir La directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts, Nathalie Bondil, qui avait initié le projet, parle d'une tournée «historique». L'exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier. De la rue aux étoiles, initiée, produite et mise en tournée par le Musée des beaux-arts de Montréal avec la collaboration de la Maison Jean Paul Gaultier, sera présentée à Paris du 1er avril au 3 août 2015. Il s'agira d'une dixième étape pour l'exposition, après Montréal, Dallas, San Francisco, Madrid, Rotterdam, Stockholm, Brooklyn, Londres et l'Australie. La directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts, Nathalie Bondil, qui avait initié le projet, parle d'une tournée « historique » et a indiqué, par communiqué, vivre « une joie sans précédent de partager le message profondément humaniste et tolérant de ce fils prodigue de retour dans sa Ville lumière ». L'exposition propose des pièces inédites de haute couture et de prêt-à-porter créées entre 1970 et 2013. La planète mode de Jean Paul Gaultier. De la rue aux étoiles a par ailleurs accueilli son millionième visiteur lors de son passage au Brooklyn Museum, à New York. En 2014, elle voyagera au Barbican Art Centre de Londres du 9 avril au 25 août et poursuivra sa route vers d'autres destinations qui seront annoncées prochainement.
  2. Je reproduit dans ce nouveau fil, une chronique du Devoir d'aujourd'hui, parce que je crois qu'il y a ici matière à réflexion, et probablement urgence d'agir. Nous qui tentons par tous les moyens de rentabiliser et augmenter la fréquentation des espaces gigantesques du Parc Olympique. Voici une importante collection qui demande beaucoup d'espace pour être convenablement exposée, et un site prestigieux qui lui offrirait toute la prestance et la visibilité qu'elle mérite. Il y a encore d'énormes espaces sous les gradins et le stationnement souterrain du stade Olympique, pour accommoder un nouveau musée permanent qui ajouterait certainement une précieuse nouvelle clientèle, aux déjà nombreux visiteurs. Je pense aux stationnements, mais ce pourrait peut-être aussi bien être la tour elle-même? Une chose demeure, nous devons rentabiliser au maximum ce site au potentiel qui demeure encore sous-exploité, en dépit de la richesse de ces attractions actuelles, dont le planétarium est la dernière acquisition. Il faut poursuivre sur cette lancée et sauter sur l'occasion unique d'ouvrir un musée de l'automobile comme nulle autre pareil en Amérique(?) Si je me fie au texte du Devoir qui suit, nous avons un filon extraordinaire que nous devons exploiter à sa juste valeur. On ne parle pas ici d'une collection bidon, mais d'un joyau méconnu et fragile qui pourrait nous échapper. Le Parc Olympique peut et doit être rentable. Le remplacement du toit a besoin de trouver du financement idéalement provenant de fonds générés sur place, par les multiples expositions et attractions diverses. Voilà alors une occasion rêvée d'ajouter un fleuron de qualité supérieure, aux attraits de classe mondiale déjà présents sur le site. J'ai pris connaissance de cet article qui m'a immédiatement interpelé, et je n'ai pu m'empêcher de l'associer au Parc Olympique qui cherche par tous les moyens a reconquérir le coeur des montréalais et des visiteurs. Pour une collection unique il faut un site unique et de premier ordre, nous avons tout ce qu'il faut, ne reste plus qu'à agir et relier les deux dans une situation gagnant-gagnant. "Et si c’étaient des Picasso? http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/396596/et-si-c-etaient-des-picasso Et si c’étaient des Picasso? La collection de voitures d’exception des frères Demers représente une richesse sous-estimée et mal connue. La perdre serait une erreur sans précédent. 7 janvier 2014 | Collectif d'auteurs | Actualités en société La collection du designer Ralph Lauren a été exposée en 2011 au Musée des arts décoratifs de Paris, en France. Pourtant, cette collection comporterait «seulement» une soixantaine de voitures, alors que celle de la famille Demers en compte plus de 500. Laisser partir les voitures des Demers, c’est ignorer le moteur économique extraordinaire que peut constituer le marché des voitures exotiques, que ce soit pour les expositions, les encans, les investissements ou autres. Photo : Agence France-Presse Mehdi Fedouach La collection du designer Ralph Lauren a été exposée en 2011 au Musée des arts décoratifs de Paris, en France. Pourtant, cette collection comporterait «seulement» une soixantaine de voitures, alors que celle de la famille Demers en compte plus de 500. Laisser partir les voitures des Demers, c’est ignorer le moteur économique extraordinaire que peut constituer le marché des voitures exotiques, que ce soit pour les expositions, les encans, les investissements ou autres. Imaginez un instant qu’un collectionneur, issu d’une famille discrète, décide après près d’un siècle d’anonymat de révéler au grand public qu’il possède une des plus belles, sinon la plus belle, collections d’oeuvres d’art au monde. Une collection si belle, si unique, qu’elle amène chez lui des rois, artistes, hommes d’affaires, politiciens, sportifs de haut niveau et autres sommités. Imaginez un instant que cette collection contienne des Picasso, Riopelle, Michel-Ange, de Vinci, Gauguin, Matisse, Rembrandt, etc. Imaginez ensuite que le coeur de cette collection n’ait jamais été montré publiquement et recèle des pièces d’une valeur inestimable par leur histoire inédite, leur rareté impensable et leur état de conservation exceptionnel. Imaginez ensuite que ce collectionneur offre de rendre cette collection disponible dans le but d’en faire profiter la population tout entière, de stimuler l’économie, de promouvoir l’entrepreneuriat, de donner aux Québécois une fierté collective, de démontrer aux jeunes que les rêves les plus fous sont accessibles, et finalement, de prouver au monde entier et à nous-mêmes notre valeur collective. Il est clair que toute la classe politique, culturelle et économique se mobiliserait pour faire en sorte que la collection reste québécoise et qu’elle puisse être exposée dans un édifice à la mesure de sa valeur. Oeuvres d’art Ici, cependant, nous ne parlons pas de tableaux célèbres, de sculptures, de gravures, de marbres, mais plutôt de voitures… Et c’est ici que réside l’écueil. De toute évidence, le domaine de l’automobile ne revêt pas, au Québec, tout le prestige qu’il mérite et dont il bénéficie d’ailleurs à l’échelle de la planète. Quel exemple plus éloquent que le peu de reconnaissance collective dont jouit Gilles Villeneuve, dont l’absence est plus ressentie en Europe qu’au Québec ? Et que dire de Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 en 1997 ? Mais encore, qui connaît vraiment le coauteur de ces lignes, premier vainqueur du Grand Prix de Trois-Rivières, gagnant en GT des 24 heures de Daytona en 1971 ? Or, depuis la sortie publique de Roger Demers il y a quelques semaines, force est de constater que l’affaire ne suscite pas, notamment au niveau de la classe politique, l’attention et le respect auxquels elle a droit. Certes, les photographies publiées dans les médias font rêver, même si, en toute honnêteté, elles ne rendent nullement hommage à la beauté des oeuvres d’art de la famille Demers ; car il s’agit bien d’oeuvres d’art et c’est dans cette optique que nous devons aborder ce dossier pour lequel des fonds publics devraient être engagés. Ainsi, laisser partir la collection Demers, c’est accepter qu’elle soit éventuellement démantelée et vendue à l’encan, ce qui est trop souvent le sort de ce genre de collections. Mais aussi, laisser partir la collection Demers, c’est aussi refuser de reconnaître le génie de designers tels que Pininfarina, collaborateur d’Enzo Ferrari, dont les plus belles créations sont exposées à Thetford Mines. C’est aussi, dans une certaine mesure, renier Jean-Paul Riopelle, grand collectionneur de voitures, dont l’une des plus belles, une Bugatti, figure au palmarès de la famille Demers. Mais c’est aussi voir partir la Vector de Michael Jackson, la Jaguar XJ220 de Elton John, et tant d’autres. Plus de 500 voitures C’est aussi refuser de faire ce que d’autres ont fait déjà ; n’y a-t-il pas une Jaguar type E, la plus belle automobile de tous les temps aux dires de Enzo Ferrari, dans la collection permanente du Musée des beaux-arts de New York ? Eh bien, les Demers en ont quelques-unes. La collection de Ralph Lauren n’a-t-elle pas été exposée en 2011 au Musée des arts décoratifs de Paris ? Et pourtant, cette collection comporterait « seulement » une soixantaine de voitures ; celle des Demers en contient plus de cinq cents ! Finalement, laisser partir les voitures des Demers, c’est ignorer le moteur économique extraordinaire que peut constituer le marché des voitures exotiques, que ce soit pour les expositions, les encans, les investissements ou autres. La collection de voitures des frères Demers représente une richesse sous-estimée et mal connue. La perdre serait une erreur sans précédent. Il nous appartient donc de tout faire pour la conserver au Québec et faire en sorte qu’elle soit mise en valeur dans un environnement qui soit à sa hauteur. Jacques Duval - Membre du Temple de la renommée du sport automobile canadien Jean-Pierre Gagné - Organisateur de la «Virée voitures de rêves»"
  3. Plus de 277 000 personnes ont visité l'exposition Chihuly cet été à Montréal : c'est le plus haut niveau de fréquentation d'une exposition présentée au MBAM depuis les dix dernières années. À la demande générale des visiteurs et des Montréalais qui, durant tout l'été, ont admiré Le soleil de l'artiste Dale Chihuly devant la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein et ont souhaité que cette oeuvre prenne racine à Montréal, le Musée a décidé de lancer un appel à tous pour la conserver, avec l'aide du public. La majorité des oeuvres qui composent la collection patrimoniale du MBAM a été acquise grâce à la générosité exemplaire de nombreux donateurs et collectionneurs. Pour être en mesure d'acquérir ce Soleil qui deviendra une icône pour Montréal, la contribution généreuse des Montréalais est nécessaire. Le coup de coeur des Montréalais pour Dale Chihuly restera dans les mémoires grâce à cette oeuvre monumentale qui sera installée en permanence au Musée. Jusqu'au printemps, vous pourrez l'admirer dans le hall d'entrée du pavillon Jean-Noël Desmarais. Merci de nous aider à conserver Le soleil à Montréal. http://www.mbam.qc.ca/soleil
  4. MAAM - Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain présente « Business'Art - Logo Design » MONTRÉAL, le 21 mai 2013 /CNW Telbec/ - Exposition de 20 logos d'entreprises réalisés À LA MAIN par l'artiste Pierre Bibeau selon les normes de présentation visuelle tel qu'exigé par les entreprises : Air Canada, Apple, Assur 'art, Banque Scotia, Banque Desjardins, Bénévoles d'affaires, Drapeau du Canada, Fédération des Chambres de Commerce du Québec, Ferrari, IBM, Journal Métro, Mercedes, Nike, Omer DeSerres, Drapeau du Québec, Rubiks, Safec, SAQ, STM, Théâtre du Nouveau monde, Videotron, Ville de Montréal et le Centre de Commerce Mondial de Montréal Notre mission : Collecter, conserver et exposer des œuvres d'art venant du milieu des affaires, ceci pour la communication, la connaissance et la culture. Du 21 au 24 MAI 2013 Ruelles des Fortifications Centre de commerce mondial de Montréal 747, rue du Square Victoria Montréal (Québec) H2Y 3Y9 Téléphone : (514) 982-9888 SOURCE : Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain Renseignements : Judith-Leba Présidente - Fondatrice MAAM - Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain Là où la culture entrepreneuriale devient une œuvre d'art Merci de célébrer l'art dans toute sa diversité culturelle Tél. : 514 793-2526 info@maam-international.ca http://www.maam-international.ca Musée d'Art et d'Affaires Métropolitain - Renseignements sur cet organisme Communiqués de presse
  5. Un musée plus grand? Photo: Jean-Claude Dufresne/©Le Québec en images, CCDMD Église Erskine & American (image modifiée) Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) met en marche son projet, caressé depuis longtemps, de transformer l'église Erskine & American en pavillon d'art canadien, rapporte La Presse. Inoccupé depuis 2004, l'édifice patrimonial du 19e siècle jouxte le pavillon Michal et Renata Hornstein du MBAM. L'arrondissement de Ville-Marie se prononce vendredi sur le projet, lit-on dans le quotidien. La nef serait convertie en salle de concert, de réception et de conférence. Selon l'arrondissement, le Musée souhaite aussi démolir la partie arrière de l'église. Un bâtiment « de facture contemporaine » serait érigé à la place et abriterait des salles d'exposition. L'étude du projet en est à sa première étape. L'arrondissement doit d'abord modifier son plan d'urbanisme. Le projet ne pourra aller de l'avant que lorsque le conseil municipal de Montréal l'aura adopté. Des détails la semaine prochaine Le MBAM doit tenir une conférence de presse la semaine prochaine afin de donner plus de détails sur le projet. L'institution de la rue Sherbrooke tente depuis des années d'intégrer l'ancienne église Erskine & American dans son giron muséal. Divers scénarios ont avorté, faute de financement. En 2004, un projet estimé à 12 millions n'avait notamment pas vu le jour faute de financement, rappelle La Presse. Rien n'a été précisé sur le montage financier du projet actuel.
  6. Voir la fin de l'article. Je n'ai rien contre Québec mais pour avoir un plus grand achalandage, il serait préférable de le faire à Montréal. Dans les entrailles du musée Petersen Jacques Duval La Presse Outre la collection Demers dont les plus belles pièces trouveront vraisemblablement un toit bientôt dans la ville de Québec, le plus imposant regroupement de voitures d'époque en Amérique se trouve en plein coeur de Los Angeles. Le musée Petersen, qui loge au 6060 boulevard Wilshire, recèle en effet quelque 350 voitures, camions et motocyclettes ayant marqué l'histoire de l'Amérique sur roues. Sans oublier les fameux «hot rods» ainsi que plusieurs voitures de course. J'y ai fait une visite privilégiée récemment en ayant accès aux entrailles de cette collection dont une partie importante se trouve dans un sous-sol non ouvert aux visiteurs. On y retrouve de nombreux modèles, soit en cours de réfection, soit attendant leur tour de monter sur les trois étages principaux. On peut y admirer notamment une grande variété de Bugatti et, juste en entrant, une gigantesque Rolls-Royce si impressionnante dans sa robe toute noire qu'on la croirait sortie d'un film de science-fiction. Un peu plus et elle volerait la vedette à la voiture originale de Batman qui fait aussi partie de la collection. À propos de la Rolls, c'est un modèle très rare datant de 1925 et baptisé Phantom 1 Aeroynamic Coupe également connue par les connaisseurs sous le nom de la «Round Door Rolls» (la Rolls aux portes rondes). Bugatti, Lancia, Delahaye... Pas très loin, on peut croiser l'une des nombreuses Bugatti ayant trouvé refuge dans ce musée unique. Il s'agit d'un cabriolet Type 57 Vanvooren de 1939 qui côtoie une Ferrari Maranello et une VW New Beetle. On n'a pas assez d'yeux en fait pour s'imprégner de toute l'histoire contenue dans cette exposition. Que dire de cet ancien prototype d'une grande modernité qu'est la Lancia Stratos HF Zéro, une étude aérodynamique dont les formes sont on ne peut plus éloquentes? On replonge ensuite dans le passé en admirant la superbe Delahaye Type 135 M 1939, une voiture française carrossée par Figoni et Falashi et donc seulement trois exemplaires ont été fabriqués. Ce qui donne à ce musée son unicité, c'est que les voitures ne sont pas bêtement alignées les unes après les autres, mais qu'elles sont présentées selon une thématique dans un cadre correspondant au rôle qu'elles ont joué dans l'évolution de l'automobile. Certaines sont placées dans une pièce rappelant les concessionnaires automobiles d'autrefois, d'autres sont regroupées afin de souligner l'évolution de l'aérodynamique dans l'automobile tandis qu'une section est consacrée aux voitures reliées à l'histoire du cinéma sous une bannière intitulée «Star Cars». On peut y voir par exemple des modèles uniques ayant été fignolés pour des acteurs célèbres tels Clark Gable ou Jean Harlow. Le musée reçoit aussi chaque jour des classes de jeunes écoliers auxquels on enseigne l'évolution de l'automobile et des progrès techniques ayant jalonné son histoire. On y souligne cette année le 60e anniversaire de la Corvette. Bientôt à Québec? Pour revenir à l'annonce du début, la rumeur veut que les voitures de la collection Demers de Thetford Mines aient trouvé un gîte dans la Vieille Capitale. Le projet en question a été piloté par nul autre que Normand Legault, qui a offert aux villes de Montréal, Québec et Drummondville une occasion unique de se doter d'un musée permanent qui serait alimenté par les quelque 500 voitures anciennes acquises par les frères Demers au cours des 20 dernières années. Depuis toujours, ces voitures d'une valeur inestimable sont entreposées dans la région et, à part quelques rares apparitions lors de diverses expositions, celles-ci n'ont jamais été montrées au public. Espérons que les rumeurs qui circulent présentement dans le milieu des voitures anciennes s'avéreront. Connaissant le vibrant maire de Québec, M. Labeaume, il ne faudrait pas se surprendre que ce soit lui qui prenne le beau risque de doter sa ville d'un musée automobile qui risque d'être sans rival au Canada. Lien
  7. Prix MtlURB 2012 : Grand projet 2011 *** 1 – Cité l’Acadie 1 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15542 2 – POM http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/5903 3 – M9, phase 2 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/180 Photo : McGill Immobilier sur 4 – La Tannerie http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15428 5 – Maison des sourds http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15152 6 – UDM Campus Laval http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/4527 (Photo: Alarie Photos) 7 – 6500 Transcanadienne http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/17009 8 – Musée des beaux-arts de Montréal (agrandissement) http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/175
  8. On verra de superbes photos de Montréal prises par l'un des grands photographes urbains contemporain et italien au Musée McCord en octobre. Quelques-unes à voir sur le site du devoir. Dans l'article, l'article dit que Montréal l'a frappé par son mélange jamais vu (par lui) de bâtiments patrimoniaux superbes, de gratte-ciels et de petites maisons, tout ça dans un espace très réduit. http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/357342/une-ville-hors-du-temps
  9. Montréal vu par un Vénitien Publié le 13 juin 2012 Marie-Claude Lortie Pour Francesco Bandarin, sous-directeur général de l'UNESCO pour la culture, il n'y a pas de doute: Montréal est une ville de design. Là où les plus pessimistes ne voient que des échangeurs délabrés, des rues inondées, des gratte-ciels anodins construits par des concepteurs de centres commerciaux et des projets au financement obscur, lui voit une ville dynamique, habitée par des milliers de gens créatifs, designers ou architectes. «C'est ça qui fait une ville de design», dit-il, en entrevue, lors de son passage récent dans la métropole pour une rencontre des représentants de toutes les villes choisies par l'UNESCO parce qu'elles accordent une grande place au design pour leur évolution culturelle et économique. Sur son site web, la Ville de Montréal indique que 25 000 designers et architectes font de Montréal une ville résolument préoccupée par cet aspect de son développement. Un chiffre que M. Bandarin reprend en lançant: «Je ne sais pas comment vous faites!» Bref, pour le représentant de l'UNESCO, il n'y a pas de doute que Montréal mérite sa place sur la liste des villes de design de l'organisme culturel international, aux côtés de Berlin, Shanghai et Buenos Aires. «On fait un tri, on étudie les dossiers et Montréal a beaucoup misé sur le design, alors il a été choisi.» Pendant qu'on parle de tout ça, dans l'autobus scolaire qui nous amène de l'UQAM au Musée des beaux-arts, on traverse des rues commerciales, où les immeubles n'ont rien de spectaculaire, à part la Place Ville-Marie, évidemment, que M. Bandarin note au passage. «Pei, un des plus grands», lance-t-il. Quand je lui fais remarquer qu'il y a longtemps, maintenant, qu'un architecte de la trempe de Pei ou de Mies Van der Rohe est venu construire quelque chose ici, il n'en fait pas de cas. «Vous savez, dit-il, l'iconisme, c'est fini.» Selon M. Bandarin, il ne faut pas rêver de voir un jour un grand immeuble symbolique, emblématique, s'implanter comme nouveau grand symbole de la ville. «On est dans une nouvelle approche maintenant et même les grands architectes comme Rem Koolhas, qui a fait bien des immeubles iconiques, n'est plus en faveur de l'iconisme.» Par iconisme, il entend les grands bâtiments hors de l'ordinaire, sans lien avec l'architecture des alentours, qui s'imposent tout seul. On pense à la tour Eiffel, à l'Opéra de Sydney, mais aussi à des constructions plus récentes, comme le musée Guggenheim de Bilbao dessiné par Frank Gehry ou le musée Maxxi de Rome, signé Zaha Hadid, cette architecte avant-gardiste anglo-irakienne. Évidemment, plusieurs bâtiments modernes chinois viennent aussi à l'esprit, comme la tour du Centre mondial des finances de Shanghai. «D'abord, ces constructions coûtent très, très cher et seulement un nombre limité de sociétés peuvent se les permettre», note M. Bandarin. Plus ça va, plus les sociétés comprennent que l'architecture se vit au quotidien, s'amarre au développement urbain, prend sa place sans s'imposer, cherche à faire évoluer les styles de vie, sans donner de coup de massue sur la silhouette d'une ville. «Et puis, nous, à l'UNESCO, on a une tâche de conservation du patrimoine», continue-t-il. Naturellement, l'organisme va donc se pencher plutôt du côté de la créativité «enracinée», celle qui est liée au contexte. Sa ville préférée? Je n'ose pas le lui demander, mais il n'hésite pas à répondre. Venise. Non seulement une ville bien ancrée dans son histoire, mais celle d'où il vient. Mais le Vénitien d'origine, qui habite maintenant Paris, aime bien aussi Montréal, même avec ses manifestations joyeuses qui lui donnent, dit-il, des airs de carnaval. Il apprécie la place des Festivals, par exemple, avec ses fontaines qui sortent directement du sol, où les enfants jouent dès qu'il fait chaud. Il aime bien le Centre de design de l'UQAM, aussi, créé par l'architecte montréalais Dan Hanganu. Pour lui, ce sont ces projets, les uns après les autres, qui construisent une ville de design. «À certains moments, on est devenu fou et on s'est mis à tout faire hors contexte», dit-il. Dans certains cas, comme pour la tour Eiffel, qui est une prouesse technologique pour son époque, ou pour l'Opéra de Sydney, l'intervention a fonctionné, explique M. Bandarin. Mais souvent, l'immeuble iconique moderne n'est pas le symbole de la société où il se trouve, mais plutôt de l'entreprise qui l'a fait construire. «C'est de la pub pour se faire voir.» Or, continue-t-il, veut-on réellement laisser les paysages urbains être définis par des intérêts privés? «Moi, je crois que le paysage appartient à la collectivité.» http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marie-claude-lortie/201206/13/01-4534385-montreal-vu-par-un-venitien.php
  10. Les faits saillants du comité exécutif du 29 mars 2011 Montréal, le 31 mars 2011 - Le président du comité exécutif et maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, présente un compte rendu des principales décisions prises par le comité exécutif (CE) lors de la séance du mardi 29 mars 2011. .... • le concept d'aménagement, l'élaboration des plans et devis et le lancement d'un appel d'offres public pour la réalisation des travaux (MBAM). Le projet d'aménagement prévoit le verdissement de l'environnement de la rue Sherbrooke et de l'avenue du Musée ainsi que l'intégration d'œuvres d'art, prêtées par le Musée, sur le domaine public le long de l'avenue du Musée et de la rue Sherbrooke. En créant un aménagement urbain distinctif autour du complexe muséal, la Ville de Montréal est heureuse de soutenir le MBAM dans son important projet d'expansion. ... http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=16184&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques
  11. Culture: on ferme le robinet Publié le 21 mars 2012 à 08h06 | Mis à jour le 21 mars 2012 à 08h07 Paul Journet La Presse (Ottawa) Après une croissance de 34,6% des dépenses en culture depuis 10 ans, Québec commence à fermer le robinet. Les dépenses se stabilisent. Les nouvelles mesures annoncées dans le budget Bachand sont ciblées. La principale annonce: un «legs» de 125 millions pour célébrer le 375e anniversaire de Montréal, en 2017. L'argent ira notamment à l'Espace pour la vie (45 millions pour un nouveau pavillon de verre au Jardin botanique, un cinquième écosystème au Biodôme, l'agrandissement de l'Insectarium et le nouveau Planétarium). À cela s'ajoutent une promenade le long du fleuve au parc Jean-Drapeau (35 millions), la reconfiguration de l'oratoire Saint-Joseph, avec un centre d'observation dans le dôme (26,4 millions) et un nouveau pavillon au Musée des beaux-arts de Montréal (18,5 millions). La ville de Québec reçoit aussi de l'aide. Le gouvernement provincial financera jusqu'à 30 millions de la construction du Théâtre Le Diamant. C'est la moitié du coût total prévu pour ce théâtre dont Ex-Machina, la société de Robert Lepage, sera le promoteur. Le Fonds du patrimoine sera aussi bonifié de 60 millions d'ici 2020. Les musées recevront quant à eux 11 millions de plus (dont 4 millions aux musées d'histoire McCord et Stewart). Rien n'est annoncé pour le Musée d'art contemporain. Québec «contribuera éventuellement», si le fédéral et le privé investissent.
  12. Les tenues bigarrées de Jean Paul Gaultier et les guerriers chinois en terre cuite ont valu l'an dernier au Musée des beaux-arts de Montréal la plus forte fréquentation de son histoire, soit quelque 767 000 visiteurs d'avril 2011 au 31 mars 2012. Le succès remporté par ces deux expositions a permis de faire voler en éclats le record précédent de 636 219 visiteurs, établi en 2007-2008 grâce aux expositions dédiées à l'art cubain, au couturier Yves Saint-Laurent et Wharol Live. Il s'agit pour le MBAM d'une hausse de 20 % par rapport à ce record précédent et de 36 % par rapport à l'an dernier. Le MBAM doit une fière chandelle à L'empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite, qui a permis l'entrée de plus de 250 000 visiteurs à ses tourniquets. Les mannequins animés de Gaultier ont fait tourner la tête de 175 000 visiteurs alors que le redéploiement des collections permanentes a joué un rôle marquant dans l'atteinte de ce nouveau record. http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/346642/767-000-visiteurs-en-2011-2012
  13. En mars 2013, le musée Grévin ouvrira pour la première fois une antenne hors de France. Un nouveau signe s'il en fallait de l'activisme de la municipalité de Montréal pour convaincre les sociétés hexagonales de s'implanter au Québec. Aujourd'hui, ce sont plus de 200 filiales d'entreprises françaises qui ont décidé de s'implanter dans la métropole de la contrée francophone du Canada. L'équivalent de près de 950 millions de dollars canadiens d'investissement, soit 720 millions d'euros. Avec à la clé, 15.000 emplois créés. Nouvelles technologies, santé, la ville a misé sur les secteurs de pointe pour renforcer son développement. Après l'arrivée d'Ubisoft en 1997, Montréal est ainsi devenue en quelques années la Mecque du jeu vidéo. Incitations fiscales L'environnement économique de la ville et sa position géographique, porte ouverte sur les Etats-Unis et l'Amérique, sont certes des atouts considérables. Mais la politique fiscale en oeuvre joue également beaucoup. Pour les jeux vidéo, il existe par exemple un crédit d'impôt de 30% sur la masse salariale, avec un bonus de 7,5% pour les jeux qui sortent dans la langue de Molière. La mairie a également mis en place des exemptions de taxes foncières (locale et d'agglomération) pour l'implantation de certaines industries via son programme "PRAM Industrie". Ces exonérations sont dégressives sur 5 ans : 100% au cours des trois premières années, 80% la quatrième et 60% la cinquième année. Montréal fait aussi preuve d'activisme en ayant développé Montréal International, une agence chargée d'attirer les investisseurs étrangers, de les informer et de les aider dans leurs démarches. De passage à Paris, Gérald Tremblay, maire de la commune depuis 2001, nous a détaillé les atouts de sa ville : Ces atouts et cet environnement économique ont séduit le musée Grévin qui ouvrira pour la première fois une antenne hors de France en mars 2013. La Compagnie des Alpes (CDA), propriétaire du musée, n'a pas beaucoup hésité à l'heure de son internationalisation pour choisir Montréal. Afin de convaincre les 7,6 millions de touristes de la ville de visiter le futur musée de statues de cire, Grévin conservera ce qui a fait sa force en France : un mélange de figures historiques locales (issues en l'occurrence du Québec) et de stars internationales. Un test majeur avant d'exporter le concept du musée ailleurs en Europe et en Asie, comme nous l'explique Dominique Marcel, PDG de CDA : http://www.challenges.fr/monde/20120229.CHA3689/comment-montreal-a-reussi-a-attirer-plus-de-200-entreprises-francaises.html
  14. Application iPhone Le Musée McCord propose un voyage dans le temps Agence QMI Emmanuel Delacour / 24H 19/09/2011 19h29 MONTRÉAL - Le Musée McCord de Montréal lance une application pour les iPhones qui permet de «voyager dans le temps» tout en se promenant dans les rues de la métropole; une approche avant-gardiste jamais vue au Canada. C’est lors de l’annonce de sa nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue que la présidente et chef de la direction du Musée McCord, Suzanne Sauvage, a fait connaître cette technologie de prochaines générations, qui «ajoute une strate de perception à l’expérience muséale». L’application Musée urbain MTL, qui est offerte gratuitement sur internet, permet de visualiser des photos d’archives, ouvrant ainsi une fenêtre sur le passé. Lorsqu’elles passent à des endroits spécifiques dans les rues de Montréal, les personnes munies d’un téléphone intelligent ont accès à des photos liées à l’histoire des lieux. Les 150 points de repère sont marqués d’une étiquette, permettent de visualiser les lieux tels qu’ils étaient dans le passé. Les images proviennent de la collection des archives photographiques Notman du Musée McCord. «Nous avons sélectionné ces clichés parmi notre banque de 1,3 million de photographies, en tenant compte tant de l’intérêt historique du lieu que du caractère surprenant et émouvant de la photo, pour que le visiteur soit constamment interpell », a affirmé Suzanne Sauvage. Il n’est pas nécessaire de posséder de téléphone intelligent pour profiter de l’application, puisqu’il est possible de télécharger une carte virtuelle sur un ordinateur qui situe les endroits archivés par Musée urbain MTL. Techno jusqu’au bout La nouvelle exposition permanente Montréal : Points de vue profitera elle aussi des récentes technologies des médias pour offrir une expérience interactive aux visiteurs. La salle centrale de l’exposition donne accès à 10 cubicules qui portent sur certains lieux importants dans l’histoire de la métropole. Les passants y sont accueillis par une vidéo d’un expert en histoire résumant les points importants de la section qu’ils s’apprêtent à visiter. En plus du volet interactif, 350 artefacts du passé de Montréal seront exposés au public. «Le but est de créer une ambiance d’immersion totale. Au lieu d’offrir une exposition exhaustive à propos de Montréal, ce qui est difficile, nous nous sommes affairés à dévoiler des aspects inusités de la ville, qui pourraient surprendre même les Montréalais», a expliqué Isabelle Corriveau, responsable de la production de Montréal : Points de vue.
  15. Toujours les mêmes clichés, les mêmes stéréotypes, les mêmes victimes de coupes! Les programmes d'aide et la culture. Aucune imagination! À quoi bon les programmes de redistribution de richesse si, de toutes façons, les riches qui reçoivent des baisses d'impôts vont remettre l'argent dans cette société en investissant généreusement et en faisant travailler tout le monde. Le trickle-down economics, c'est la solution miracle! Et à quoi bon aider l'expression culturelle canadienne si, de toutes façons, les Américains nous en fournissent en masse gratuitement! http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201103/04/01-4376247-le-sens-des-priorites-du-gouvernement-harper.php
  16. Lors de la signature du traité de la Grande Paix de Montréal avec les nations amérindiennes il y a 309 ans, Montréal comptait à peine 1 200 habitants. Voilà le genre d’anecdotes qui parsèment le nouveau spectacle multimédia Signé Montréal, présenté lundi par le musée Pointe-à-Callière. Les visiteurs habitués à l’ancienne vidéo qui parcourt toute l’histoire montréalaise en 18 minutes seront charmés. La salle a été largement repensée, et sur un gigantesque écran en U de 270 degrés, les grands moments de la métropole défilent de façon dynamique. Au sol, les vestiges de fondations datant de l’époque des premiers colons retrouvent vie grâce à un ingénieux système de projection et d’éclairage. Dans le casque d’écoute, Montréal se raconte (bientôt en huit langues) de façon optimiste mais sans complaisance (on ne manque pas de parler du coût du Stade olympique, par exemple!). Les Iroquoiens et leurs maisons longues, les fondateurs De Maisonneuve et Jeanne Mance, l’invasion anglaise (1760), l’essor économique, l’arrivée des premiers triplex (1891), la mode du tramway (jusqu’à 54 lignes), l’Expo 67 et ses 50 millions de visiteurs : tout y passe. Le spectacle est «un beau cadeau pour que les touristes aient accès à l’histoire de Montréal rapidement», indique la directrice générale du musée, Francine Lelièvre. Le coût du projet s’élève à 2,5 M$, mais celui-ci durera dix ans, précise Mme Lelièvre. Il faut y ajouter 1 M$ pour le réaménagement de la salle de 185 places, qui comprend aussi une scène pouvant accueillir des évènements corporatif. Des jeux virtuels animent en outre le site internet du musée, et un magnifique ouvrage reprend les grandes lignes du spectacle ainsi que son iconographie. http://www.journalmetro.com/linfo/article/679501--montreal-vu-par-pointe-a-calliere Petit video:http://vimeo.com/16288680
  17. Le projet distingue les aménagements de la rive gauche de la rive droite. A chaque espace ses activités. Toutefois, un meilleur lien entre les deux rives est envisagé. Les abords de la passerelle qui relie le parc des Tuileries au musée d'Orsay seraient complètement réorganisés. © APUR / JCCHOBLET Allez voir les photos! Berges de la Seine
  18. Salut ! J'ai une vision qui me trote dans la tête depuis un bout. Avant Après Je m'explique, je trouve que l'ancien incinérateur des carrières est très mal utilisé, il l'est pas !, je le trouve vraiment extra ! il est vraiment futuriste. Je trouve qu'il représente bien le Montréal industriel. Ma vision, un musée sur l'histoire industriel, à l'intérieur, des expositions de photo, des écran qui diffuse des documentaires sur le Montréal industriel. Les tours, je leurs installent des escaliers tournant avec un poste d'observation au sommet, le tout protégé par une tour de verre et une terrasse sur le toit. Le terrain devient un parc urbain. Mon plan n'est pas super, je vais l'améliorer.
  19. Classement par "artiste". Mis à jour continuellement. Membres MtlURB Vision : réseau de métro du futur Vision : skyline du futur Jultrep Vision Projet Espace l'Assomption joecannes Vision Santiago Calatrava Bridge For Montreal JFrosty Vision du Métro de Montréal Paul Laurendeau Archi. Vision Habitation Mentana Vision Habitation Denise-Morelle Vision Habitation Drolet-Villeneuve Vision Habitation Premières Lettres Horg Man Vision rue duluth pietoniere CFurtado Vision Skyline 2012-2013 de Montréal internationalx Vision théâtre du Cirque du Soleil WestAust Vision bassin Peel nord Vision retour à Mirabel Vision 1300 Rene-Levesque: Le Prisme 45 étages Vision Le Seville - 16 étages Vision "Times Square" de Montreal rosey12387 Vision Côte-St-Luc et environs Vision Nouveau campus de l'UdM Vision Boulevard Jean-Lesage: Rive-Sud Vision Nouveaux Grands Chantiers - Montreal danick_o Vision Transport en commun Laval/Montréal/Rive-Sud en 2050 jesseps Vision élargissement des voies routières de Montréal Vision nouvelles liaisons ferroviaires Vision Boul. de la Vérendrye Canal Robert Keaghan Jennings Vision Proposition modeste et réaliste pour le futur des transports à MTL MTLskyline Vision 70 étages, Tour MTL Inc Elix Vision 2 CIBC géantes Cataclaw Vision recouvrement de l'autoroute Ville-Marie Vision Tour CC | 72 étages Vision revitalisation d'un quartier Vision Tour MtlUrb - 172m, 40 étages, 2009 Vision Tour Sansnom - 85 étages Vision lien routier Longueuil--St-Hubert Vision Tour Diamand Vision développement majeur Longueuil Vision développement majeur rive-sud Vision Le Phoenix 301m, 70 étages 2010 Vision Longueuil 2020 Vision Longueuil 2050 Vision tramway et métro sur la rive-sud Vision nouveau Pont Champlain Vision développement riverain rive-sud Vision 2-22 Sainte-Catherine Vision Cité du pont Vision réseau tramway - métro Laval-Mtl-Rive-sud du futur Vision rond-point à Longueuil Vision 1250 Stanley - Tour Cypress - 48 étages Vision Centre d'Achat / Shopping Mall Vision Tour CH | 46 étages | 191m Vision Quartier Central | Brossard Vision Carrefour Pie-IX et Henri-Bourassa Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance Monctezuma Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance MTLskyline Vision autoroute Québec - Maine - Nouveau-Brunswick Vision métro ligne 3 - rouge Newbie Vision nouvelles poubelles publiques sebastien Vision piste cyclable boulevard de Maisonneuve - canal Lachine - berges du Saint Laurent Gilbert Vision Metropolitan Montréal 32 étages 135 mètres 2010 Vision Hydro-Québec - Rénovation Vision Hôtel Chaboillez 35 étages 130 mètres 2010 Vision redéfinition des limites de hauteur Vision Griffintown Vision Parc Olympique - Mémoire du collectif Aimer Montréal etienne Vision tour aluminium 48 étages Fortier Vision Métro de Québec Vision Réso Franks Vision prolongement de l'autoroute 640 OursNoir Vision Revitalisation square ÉTS pedepy Vision Mt-Royal à 300 m. Vision Expansion du métro dans le Mile-End Vision Square Dorchester et Place du Canada Vision navette gratuite centre-ville Vision réseau de métro du futur Vision deviateur rues St-Hubert/Resther & avenue Mont-Royal Vision complexe sports & sciences de Montréal Vision rues mixtes Vision ilots musicaux Vision jeanne-mance / uqam / quartier latin brubru Vision redéveloppement des terrains vagues de Mile-End Vision revitalisation de la carrière Francon Vision Silo no 5 Vision Musée de l'histoire industriel de Montréal Vision Ruelle Cyclable Vision Parc Laurier steve_36 Vision redéveloppement vieux forum / musée du sport Le Philosophe Vision Musée du Cirque du Soleil Vision Ste-Catherine, entre le Village et le QdS Architectes et autres sources externes au forum CANADIAN COMPETITION CATALOGUE Vision logements HLM au centre-ville Sébastien-Paul Desparois / Céline Mertenat / Simon Goulet / Benoit Muyldermans Vision Tour HLM centre-ville 20 étages Federico Bizzotto, c.a., e.e.e., associé Développement d'Arcy-McGee Mario Brodeur, architecte, consultant en patrimoine Jacques Des Rochers, conservateur de l'art canadien, Musée des beaux-arts de Montréal Benoît Dupuis, architecte associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Maxime Frappier, associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Jacques Lachapelle, architecte, historien de l'architecture, Université de Montréal Vision Tour Parc - Pins 40 étages LEMAYMICHAUD Architecture Design Vision Tour Centreville ~ 58 étages MrArchitecturedesign Vision 101 St-Viateur (nouveaux locaux d'Ubisoft) Gaétan Frigon Vision déménagement du port de Montréal Dessau Vision Square Chaboillez et Planétarium Dow par Dessau
  20. international _05.08.09 Allemagne: le mur d'un musée prend vie 555 KUBIK | facade projection | from urbanscreen on Vimeo. Les projections sur bâtiment sont de plus en plus nombreuses et impressionnantes; ici, une animation donne vie à la façade du musée Kunsthalle à Hambourg. Réalisée par le studio Urbanscreen, en collaboration avec le designer graphique Daniel Rossa, elle joue avec l'architecture et la géométrie. Elle répond à l'énoncé "How it would be, if a house was dreaming". Pour plus d'info sur le concept, cliquez ici. - Mélanie Rudel-Tessier - Grafika
  21. J'aimerais avoir votre avis sur une lettre que je m'apprête à faire parvenir à Guy Laliberté par l'intermédiaire d'une personne qui le connaît. Certains d'entre vous se souviendront peut-être d'une idée que j'avais lancée il y a quelques mois, à savoir la construction d'un Musée du Cirque du Soleil sur la place vacante de l'îlot Balmoral. J'ai même créé un groupe Facebook pour supporter l'idée, et le groupe a aujourd'hui près de 200 membres. Je retranscris ici la lettre qui s'adresse à monsieur Laliberté. Vos commentaires/suggestions seraient grandement appréciés. Aussi, j'aimerais pouvoir faire parvenir avec cette lettre un aperçu de ce que pourrait avoir l'air un tel édifice (que je conçois comme ayant la forme d'un chapiteau de cirque). Je sais que certains d'entre vous ont du talent pour créer des rendus de la sorte. Est-ce que l'un d'entre vous accepterait de mettre sa vision sur papier pour que je puisse l'expédier à monsieur Laliberté (qui sait: cela pourrait l'influencer!)? Merci. ----- Bonjour monsieur Laliberté, Je tiens d’abord à vous remercier de prendre le temps de lire une lettre d’un pur inconnu, un geste qui est tout à votre honneur! Pour me présenter très rapidement, je suis un étudiant de maîtrise en philosophie morale à l’Université de Montréal, et surtout, un passionné de développement urbain et du Cirque du Soleil. Je vous écrit dans l’espoir d’obtenir votre appui pour un projet des plus intéressants concernant la brillante institution dont vous êtes le fondateur, un projet qui n’en est qu’au stade de rêve pour le moment, mais qui pourrait très facilement devenir réalité s’il bénéficiait d’un appui aussi important que le vôtre. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il se développe présentement à Montréal un ambitieux projet visant à offrir au secteur entourant la Place des Arts une identité forte et “spectaculaire” : le Quartier des Spectacles. Ce secteur est appelé à devenir un haut lieu touristique et une véritable signature internationale pour notre ville. La plupart des grandes institutions culturelles montréalaises y ont déjà pignon sur rue, et plusieurs autres songent à y aménager. Mais une institution en particulier brille par son absence dans ce secteur, je parle bien sûr du Cirque du Soleil ; il apparaît fort regrettable, à moi comme à bien d’autres, que ce joyau culturel bien de chez nous n’ait pas encore fait son nid sans le coeur névralgique de la culture québécoise. Sans doute ce qui explique un tel état de fait est tout simplement l’absence de projet concret présenté au Cirque, et c’est précisément ce que vise la présente lettre : présenter l’esquisse d’un projet séduisant, qui permettra au Cirque d’effectuer une entrée remarquée dans le Quartier des Spectacles. Deux éléments centraux caractérisent le projet : d’abord, sa vocation. Un quart de siècle après sa fondation, le Cirque du Soleil est plus que jamais tourné vers l’avenir, ce qui ne doit cependant pas faire oublier un certain devoir de commémoration. Or, quoi de mieux que la création d’un Musée pour célébrer l‘ampleur des réalisations du Cirque depuis sa fondation ? Le musée serait bien sûr à l’image du Cirque du Soleil : dynamique, vibrant de créativité et d’originalité. L’architecture pourrait être audacieuse, prenant la forme d’un chapiteau de cirque par exemple, et l’intérieur pourrait présenter un espace consacré à chacun des spectacles réalisés par le Cirque depuis 1984. On pourrait même envisager la présentation d’un spectacle (modeste) pour les visiteurs. Bref, les possibilités créatives sont quasi-infinies! Seconde caractéristique du projet : sa localisation. Aucun endroit à Montréal - pour ne pas dire aucun endroit au monde - ne semble plus approprié pour accueillir un Musée du Cirque du Soleil que l’îlot Balmoral, ce terrain donnant sur la nouvelle Place des Festivals, coeur du Quartier des Spectacles. Des artistes du Cirque pourraient d’ailleurs animer la Place publique tout au long de l’année. Le Festival de Jazz y a présentement sa Maison, et les Grands Ballets Canadiens sont sur le point d’aménager dans l’édifice voisin. Un seul terrain demeure donc disponible - mais qui sait pour combien de temps encore ? Il me semble que le Cirque devrait rapidement sécuriser cet emplacement exceptionnel avant que d’autres ne le fassent. D’autres lieux à Montréal pourraient bien sûr abriter le projet, mais aucun n’aurait tout le pouvoir symbolique, ni toute la visibilité qu’offre la Place des Festivals. Je n’en dis guère davantage pour le moment, afin de ne pas abuser de votre temps. Je tiens à dire que je songeais au départ à vous faire parvenir une lettre beaucoup plus “formelle”, signée d’acteurs importants du milieu de la culture montréalaise (notamment le Partenariat du Quartier des Spectacles), mais j’ai fini par préférer un contact plus personnel, qui assume pleinement l’essence de la présente requête : une bouteille lancée à la mer. Or, malgré des probabilités qui jouent sans doute en ma défaveur, j’ai espoir que cette lettre arrivera à bon port, car je sais que, comme moi, vous êtes un rêveur, et je crois sincèrement que cela vous rendra plus sympathique à ma démarche. Je vous laisse mes coordonnées, dans l’hypothèse où vous souhaiteriez me contacter (pour discuter du projet ou pour m’inclure dans sa réalisation). Je vous invite également à visiter le groupe Facebook « Pour la Création d’un Musée du Cirque du Soleil sur la Place des Festivals », qui a rapidement atteint près de 200 membres. Enfin, je joins à cette lettre un article de Marc Cassivi de La Presse (le ton est par moment beaucoup trop fort, mais c’est néanmoins ce qui m’a inspiré le projet que je vous ai décrit). Bien à vous, J*****
  22. Christian Rioux Le Devoir vendredi 17 juillet 2009 -------------------------------------------------------------------------------- J’ai toujours aimé la ville de Québec. Contrairement à ces Montréalais qui ne la trouvent pas assez multiethnique, trop tranquille et un peu snob, j’ai toujours éprouvé un plaisir fou à déambuler dans les rues chargées d’Histoire de notre unique capitale. Moi qui suis pourtant un Montréalais dans l’âme, je n’ai vécu que quelques mois dans le Vieux-Québec, mais j’en garde un souvenir impérissable. Quand je voyage, je ne cherche pas le cocon originel. C’est pourquoi j’ai toujours apprécié la noblesse de cette ville. Certains le disent avec mépris, moi je le dis avec admiration. Cette noblesse s’exprime jusque dans la façon de parler des Québécois, moins négligée que celle des Montréalais. Il y a un art de vivre à Québec qui manque trop souvent à Montréal. Cela tient probablement à l’omniprésence de l’Histoire qui vous surprend à chaque coin de rue. J’ai toujours considéré Québec comme un refuge, une sorte de havre de paix à côté de la fureur et de la violence de Montréal, ville américaine par excellence. À 300 kilomètres de chez moi, les vieilles pierres de Québec offraient un peu de sérénité au voyageur. Surtout l’été, lorsque Montréal est envahie par des hordes de festivaliers, version moderne des invasions barbares. À côté de ce délire estival qui bloque toutes les rues et rend le centre-ville invivable, Québec avait gardé, malgré ses touristes et son Festival d’été, un certain sens de la mesure. Les festivités conservaient une dimension humaine. On pouvait toujours déambuler dans la ville sans se retrouver devant une rue barrée par des adolescents imberbes déguisés en clowns qui fouillent votre sac en s’étonnant que vous ne communiiez pas vous aussi à leur festivalite aiguë. *** Cette semaine, dans la rue Saint-Amable derrière le parlement, les sons stridents d’une Fender mal accordée me sont tombés dessus comme une tonne de briques. Une gigantesque scène en tubulures métalliques s’élevait entre D’Artigny et George V. Ce que je craignais s’est produit. Le virus des mégafestivals semble avoir attaqué l’un des derniers corps sains que comptait encore le Québec. En descendant l’escalier Lépine, j’ai eu la surprise de tomber sur la scène du Cirque du Soleil, située sous l’échangeur. Sa clôture de deux mètres avait des airs de camp de concentration. Est-ce l’effet du succès du 400e ? On a l’impression que la capitale vit déjà dans la nostalgie de cet anniversaire, un peu comme Montréal cultive celle de l’Expo. Faudra-t-il dire adieu à la douceur de vivre de cette ville unique en Amérique du Nord ? Chose certaine, il semble que Québec ait choisi de communier à la même fureur hédoniste qui a déjà emporté Montréal. C’est Gilbert Rozon qui affirmait que les citadins rêvaient de se transformer en « touristes dans leur propre ville ». Belle métaphore pour décrire la métamorphose des centres-villes en Disneyland. Le maître du rire décomplexé oubliait que l’exode vers les banlieues se poursuivait de plus belle à Montréal et que ces happenings permanents n’avaient rien pour attirer les familles au centre-ville. Demandez-le aux résidants du Vieux-Québec qui ont supporté pendant tout le mois de janvier la construction d’une piste de descente en patin. Comme si la région ne comptait pas assez de pentes glacées pour accueillir cette compétition, dite de « sport extrême » et qui porte le doux nom de... Redbull Crashed Ice ! Il ne faudrait surtout pas dépayser l’homo touristus en lui parlant français. Car la ville des festivals, celle de la mégafête permanente est au fond la cité de ceux qui n’aiment pas la ville. C’est pourquoi il faut les séduire en multipliant les leurres et les artifices de toutes sortes. *** Mais Québec ne fait pas que rêver de l’Expo. Il semble que son maire se prenne aussi pour Jean Drapeau. On tombe des nues en apprenant qu’en 2009, des responsables municipaux acceptent sans rien dire la destruction de deux édifices aussi prestigieux que la chapelle des Franciscaines et le monastère des Dominicains. Ces deux exemples de style néo-baroque situés sur la plus prestigieuse avenue de Québec, la Grande Allée, tomberont sous le pic des démolisseurs. Le premier sera détruit dès cet été pour faire place à des condos. Le second sera largement détruit dans quelques années pour permettre au Musée national des beaux-arts de s’agrandir. Même les appels au secours de Phyllis Lambert, du Centre canadien d’architecture, n’ont pas été entendus. On s’étonne évidemment qu’un maire fasse si peu de cas du patrimoine. Mais que la démolition du monastère des Dominicains soit souhaitée par un musée, cela dépasse tout entendement. On ne fera croire à personne que les plaines d’Abraham ne pouvaient pas sacrifier quelques mètres carrés de gazon pour que le musée puisse s’agrandir. Comment expliquer qu’un musée chargé de protéger l’héritage culturel du Québec n’ait même pas laissé sa chance au coureur en offrant aux architectes la liberté d’intégrer le couvent dans leur projet ? Par le passé, le musée avait pourtant fait des miracles avec un édifice bien moins prestigieux, l’ancienne prison de Québec. Il est vrai qu’à Disneyland, il n’y a pas de place pour les vieilles pierres.
  23. Source: Cyberpresse (Chicago) Gilbert Rozon va frapper un autre grand coup dans le monde du spectacle. Le Groupe Juste pour rire discute avec le géant de l'humour américain, Second City, de son installation permanente à Montréal. Déjà implanté à Los Angeles et à Toronto, en plus d'offrir de la formation dans plusieurs autres villes, le groupe de spectacles d'humour de Chicago, qui a lancé les carrières des John Belushi, Dan Aykroyd, Bill Murray, Mike Myers et Steve Carell, entre autres, trouvera sa niche montréalaise dans l'édifice du Musée Juste pour rire. «Nous représentons les deux plus grandes marques en humour dans le monde. On se connaît depuis longtemps et on discute depuis des mois. Nous en sommes présentement à monter le plan d'affaires», a confirmé le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, en visite à Chicago pour la présentation du premier festival Just for Laughs dans la Ville des vents. 50 ans d'humour Le groupe Second City fête ses 50 ans cette année en présentant au Festival Juste pour rire, à partir du 14 juillet, une primeur mondiale intitulée Rêverie. Ce spectacle de près de 80 minutes d'humour non verbal mêle comédie, danse, acrobatie et pantomime. Le grand manitou du rire montréalais explique que son groupe continuera d'archiver et de conserver tout ce qui a trait à l'humour, mais qu'il fera la demande d'un changement de vocation pour l'édifice du Musée. «On n'est pas vraiment des muséologues, notre truc c'est le spectacle, alors cette nouvelle association nous ramène à notre vocation première», résume Gilbert Rozon. Second City vient à Montréal pour faire ce qu'il fait à Chicago depuis 1959: des spectacles, des sketchs, de l'improvisation et, éventuellement, de la formation, autant en anglais qu'en français. Il s'agit toutefois d'un plan à long terme qui ne se fera pas en criant improvisation mixte. «Nous allons prendre le temps de bien faire les choses. Ça fait longtemps que nous voulons travailler ensemble, nous avons accumulé peut-être 800 projets depuis le temps!» lance en rigolant Kelly Leonard, vice-président du groupe The Second City, qui a offert une visite de ce haut lieu de l'humour américain à <i>La Presse</i>. Le siège social de Second City à Chicago est un vaste complexe sur plusieurs étages qui comprend deux salles de spectacles de 290 et 180 places. On y trouve également un centre de formation qui reçoit 2400 étudiants par année et qui possède aussi sa propre scène. «Quand nous sommes entrés dans le Musée Juste pour rire de Montréal, nous nous sommes dit: Wow! ça pourrait être comme ici (à Chicago). À nouveau!» s'emballe Kelly Leonard, également président de Second City Theatricals. «Nous avons, dans le fond, un espace similaire à celui que possède Second City à Chicago, donc c'était un mariage naturel», ajoute Gilbert Rozon. Anglos et francos De son côté, Bruce Hills, président de Just for Laughs, précise que le festival montréalais présente depuis des années déjà beaucoup de spectacles à sketchs à forte saveur Second City. «Le potentiel est là à Montréal, dit-il. Pour Second City, c'est la plateforme parfaite. Naturellement, nous allons réunir nos artistes locaux, anglophones et francophones autour de ce partenariat.» Il souligne que la troupe de Chicago possède également un immense répertoire de comédies, courtes et longues, qui pourraient très bien être adaptées dans la langue de Molière. Gilbert Rozon indique, pour sa part, avoir vu à Édimbourg tous les ans lors du festival Fringe de l'endroit «des artistes britanniques extraordinaires qui pourraient venir en tournée à Montréal». Le théâtre The Second City a ouvert ses portes en décembre 1959 à Chicago avec d'anciens étudiants universitaires en scène. Le secteur télévision a ensuite vu le jour, en 1963. Second City offre des cours pour adultes et des camps d'étés aux enfants, tout en donnant des spectacles à Chicago, Toronto et Los Angeles, et en effectuant des tournées partout en Amérique, mais aussi sur des bateaux de croisière norvégiens!
  24. Les traditions funéraires, un patrimoine bien vivant Le Devoir Hélène Clément Édition du vendredi 29 mai 2009 Mots clés : traditions funéraires, Musée du Château Dufresne, Culture, Montréal, Québec (province) Le Musée du Château Dufresne propose un regard historique sur le rituel funèbre québécois Le repos Saint-François-d'Assise Vue du cimetière Le Repos Saint-François-d'Assise, dans l'est de Montréal. Si de nos jours le rituel funéraire s'effectue de façon plus discrète dans les grandes villes, il n'y a pas si longtemps encore il occupait une place notable dans le coeur des gens. Présence du prêtre auprès du mourant, derniers sacrements, veillée mortuaire à la maison et cérémonie à l'église étaient des conditions sine qua non de la «bonne mort», la garantie d'une résurrection triomphante. Regard historique sur les cimetières, les rites et l'art funéraire québécois du XIXe siècle et du début du XXe, au Musée du Château Dufresne. Vêtu d'une longue tunique, une balance dans la main droite, un parchemin enroulé dans celle de gauche, l'ange saint Michel, peseur d'âmes, accueille le visiteur. «La balance sert à peser les âmes afin de faire la part entre le bien et le mal et le parchemin enroulé sert à évoquer la liste des justes et des damnés», explique Stéphane Chagnon, commissaire chargé de l'exposition. L'imposante oeuvre en pin du sculpteur Louis Jobin, autrefois située sur le portail d'entrée du cimetière Saint-Joseph Deschambault, à côté de l'ange à la trompette du Jugement dernier, est le point de départ de la petite mais dense exposition Le patrimoine funéraire, un héritage pour les vivants, qui se tient au Musée du Château Dufresne jusqu'au 30 août prochain. Ambiance morbide? Pas du tout! Le sujet n'est pas la mort. Enfin, pas vraiment... «On ne rentre ni dans une église ni dans un salon funéraire, précise Paul Labonne, directeur général du musée. L'exposition jette un regard historique, culturel et ethnologique sur les cimetières, de l'inhumation ad sanctos au centre funéraire d'aujourd'hui via le cimetière paroissial, ainsi que sur les rites et l'art funéraire au XIXe siècle. En parallèle, l'exposition cherche à rendre hommage aux régions du Québec qui ont su conserver leur patrimoine religieux, comme en témoigne ce catafalque blanc d'enfant fabriqué en 1920 par Omer Létourneau, charron de métier à Saint-Joseph-de-Beauce. Ou encore ce petit sarcophage en fonte prêté par le Musée Missisquoi. Bière, cénotaphe, columbarium, enfeu... Le visiteur est initié au lexique funèbre. Puis on entre dans le monde des cimetières. L'exposition a d'ailleurs pris sa source dans le très bel ouvrage publié en 2008 aux Éditions GID, Cimetières - Patrimoine pour les vivants, de l'ethnologue Jean Simard et du photographe et cinéaste François Brault. Avec les photos de ce dernier, des oeuvres d'artisans et d'artistes complètent l'exposition: stèles, mobiliers funéraires... Des pièces signées Alfred Laliberté, Louis-Philippe Hébert, Jean-Baptiste Côté. «Au départ, le cimetière paroissial situé à proximité de l'église demeure le lieu de sépulture pour la majorité de la population, note Stéphane Chagnon. À la fin du XVIIe siècle, on apprend que l'ensevelissement des défunts ordinaires se fait de façon anonyme et souvent dans des fosses communes. C'est seulement dans la première moitié du XIXe siècle que, peu à peu, la concession de lot et le monument vont permettre l'individualisation du site de sépulture. Quant aux cimetières ad sanctos, ils existaient déjà au XVIIe siècle. «Réservé à une certaine élite, l'enterrement sous les églises constituait une source de revenus considérables pour les fabriques mais n'était pas exempt d'inconvénients. Comme dans les anciennes églises il fallait déplacer les bancs et ouvrir le plancher pour procéder aux inhumations, les fidèles risquaient de tomber sur des planchers devenus moins plats à la longue. Sans compter les fortes odeurs qui émanaient du sous-sol. Au XIXe siècle, un interdit judiciaire a mis fin à cette pratique.» L'exposition traite aussi de la façon dont les confessions religieuses se souciaient de leurs morts aux XVIIIe et XIXe siècles. «En 1776, l'une des premières nécropoles juives d'Amérique est inaugurée au faubourg Saint-Antoine, à Montréal, angle nord-ouest des rues Peel et De La Gauchetière. «En 1779 apparaissent le cimetière catholique du faubourg Saint-Antoine et le second cimetière protestant de Montréal. Les premiers immigrants chinois sont inhumés dans les grands cimetières protestants devenus très tôt multiconfessionnels», souligne Stéphane Chagnon. Dans la chambre du mourant, les aiguilles de l'horloge murale sont figées à l'heure du décès. Au pied du lit, un prie-Dieu. «On faisait la toilette du mort, on le recouvrait d'un suaire, on bouchait les châssis, on allumait des cierges. Le jour, on disait le chapelet aux heures, la nuit aux heures et demie», raconte Victor Bélanger, l'un des fondateurs de la municipalité de Saint-Guy, dans les Basques. Il suffit de soulever le récepteur pour entendre le récit du conteur de 94 ans. Par respect pour le disparu, une tradition établie en 1684 interdit de transporter les morts en voiture. Mais la route est souvent longue et compte quelques pentes raides. Il faut régler l'avatar. Les premiers modèles de corbillards hippomobiles apparaissent au milieu du XIXe siècle pour pallier les problèmes causés par de longues processions funéraires dans les campagnes. On peut admirer, en fin d'exposition, un corbillard noir hippomobile sur patins d'acier, utilisé pour des enterrements l'hiver. Peu agrémenté, il servait à des défunts moins fortunés. Le Musée du Château Dufresne offre une série de conférences sur les rites funéraires des grandes religions: judaïsme, hindouisme, bouddhisme et islam, ainsi que des visites commentées des cimetières Notre-Dame-des-Neiges et du Repos-Saint-François-d'Assise, associés au Musée du Château Dufresne pour mettre en valeur le patrimoine funéraire d'ici. Collaboratrice du Devoir - Musée du Château Dufresne: 514 259-9201, http://www.chateaudufresne.com.. http://www.ledevoir.com/2009/05/29/252572.html (29/5/2009 7H03)
  25. Les cahiers spéciaux du Devoir ressemblent souvent à un gros publi-postage, mais je mets tout de même les articles pour ceux que ça pourraient intéresser. Il est parmi nous une visionnaire Le Devoir Normand Thériault Édition du samedi 25 et du dimanche 26 avril 2009 Mots clés : Phyllis Lambert, Centre canadien d'architecture, Municipalité, Culture, Montréal, Canada (Pays) Le Centre canadien d'architecture est un établissement unique Nous sommes en 1979. Le secteur ouest de la ville est menacé par des tentatives de transformation extrême. La Maison Shaughnessy devait être détruite. Non seulement elle sera sauvée, mais sur son site un nouvel établissement surgira: Phyllis Lambert inaugure en 1989 le Centre canadien d'architecture. A l'époque où je concevais Aurora Borealis pour le Centre international d'art contemporain, cette exposition qui n'allait durer que 100 jours, plus loin à l'ouest de la ville un projet d'une plus grande envergure était en gestation. Une Phyllis Lambert, celle-là même qui avait participé avec le grand Mies à la mise en forme et en place de l'édifice Seagram à New York en 1954, non seulement oeuvrait à sauver la Maison Shaughnessy du pic des démolisseurs, mais elle allait y joindre un nouveau bâtiment: ce double ensemble est aujourd'hui mondialement connu sous le nom de Centre canadien d'architecture, maintenant nommé le CCA dans le jargon des spécialistes comme par le grand public. Cette année-là, c'était 1985, et il allait falloir attendre encore quatre ans avant l'inauguration en 1989, soit dix ans après que le projet d'un musée unique entièrement dévolu à l'architecture et à l'urbanisme a été lancé par sa conceptrice. Noble musée Si, à la même époque, un autre musée, celui des beaux-arts, celui de la rue Sherbrooke, prenait la tendance «grand public», à savoir que les expositions devaient être faites pour attirer d'abord les foules, celle qu'on peut désigner, et de façon laudative, comme «la dame de fer de l'architecture» avait, pour son futur musée, une toute autre idée: il serait un lieu qui tiendrait à la fois de la bibliothèque, dans son sens le plus noble, du laboratoire, par ses expositions et les débats qui s'y tiendraient, du lieu «agit-prop», par les contenus et les propositions qui y seraient déposés, et du musée, entendu comme un édifice où on collectionne et conserve l'héritage du passé et le patrimoine du futur. Et l'écrin, la bâtisse elle-même, par l'organisation de l'espace comme par le choix des matériaux, sera lui aussi une ode à l'architecture, celle d'une tradition qui veut que les formes soient épurées, le concept, perceptible, pour créer ainsi un lieu où c'est la vie qui l'habite qui est communiquée, non le motif qui pourrait parer l'ensemble. Et il y avait plus, même. Le Centre canadien d'architecture était aussi né sur un site qui avait dans un premier temps été sauvé d'une certaine «folie», celle qui voulait qu'on démolisse le Montréal historique pour y aménager des tours, comme à Manhattan. Les actions d'une Lambert avaient fait en sorte que la Maison Shaughnessy ne fut pas démolie et qu'autour d'elle un quartier vivant fut maintenu, et non transformé en territoire autoroutier. Un jardin même y était accolé, lieu de transition entre les plateaux sud et nord de la ville. Les complices, autres artistes du projet, de cette action avaient nom Peter Rose et Melvin Charney. Heureuse ville Dix ans plus tard, nous sommes en 1995 et le CCA est maintenant ouvert au public depuis six ans. Phyllis Lambert vint cette année-là témoigner devant la Commission d'enquête sur la situation des arts visuels au Québec: elle déplora alors le peu de soutien qu'elle recevait de l'État, indépendamment des paliers de gouvernement. Plus tard, elle aura une fois de plus à admettre que, si on parle d'excellence pour justifier l'attribution de toute aide, il est un autre critère qui explique le fonctionnement du système: l'économie budgétaire explique que tout vient au compte-gouttes et qu'il ne peut y avoir de dérogation, la qualité de tout projet devant céder devant le fait que le statu quo a prépondérance sur toute nouvelle initiative. Non seulement Mme Lambert sera donc l'instigatrice d'un projet unique sur la scène internationale, mais elle en deviendra aussi la première mécène à le soutenir. En pratique, vingt ans après son ouverture, même le secteur privé accorde encore un appui qu'on peut qualifier de modeste, si cet appui est évalué à l'aune d'une échelle qui prévaudrait dans les grandes métropoles. Pourtant, une telle situation financière n'a pas empêché que les collections de l'établissement sont aujourd'hui majeures dans le monde de l'architecture et que les chercheurs qui y travaillent considèrent que l'invitation qui leur est faite tient plus du privilège reçu que d'une simple reconnaissance de leur talent. De Toronto à New York, comme en Europe, on se féliciterait d'avoir en son lieu ce CCA dont Phyllis Lambert a fait cadeau à sa ville, Montréal. L'avenir seul nous dira si la métropole québécoise aura su se montrer digne d'un tel don. En attendant, qui le visite sait comme le lieu est agréable à vivre, pour qui comprend qu'une architecture est un moyen donné pour aider à mieux vivre. Et à mieux penser. http://www.ledevoir.com/2009/04/25/247333.html (26 avril 2009 11H11)
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