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  1. Electricite: entente de 1 milliard entre le Quebec et l'Ontario | Quebec Publié le 15 décembre 2016 à 17h03 | Mis à jour à 17h03 Électricité: entente de 1 milliard entre le Québec et l'Ontario Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour... MONTRÉAL Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour l'exportation d'hydroélectricité, qui, de l'avis des premiers ministres des deux provinces, est historique en plus de marquer le début d'un partenariat énergétique dans le centre du Canada. Le premier ministre Philippe Couillard et son homologue ontarienne Kathleen Wynne ont pris part jeudi à une cérémonie pour officialiser l'entente annoncée en octobre dernier. Sur sept ans, le Québec exportera annuellement deux térawattheures (TWh) - une quantité suffisante pour approvisionner une ville d'environ 200 000 personnes - à destination de sa voisine. «C'est une entente historique, la première du genre et une continuation de la résurgence de l'influence du bloc du centre du Canada», a dit M. Couillard. Mme Wynne a affirmé que l'Ontario pourra réduire sa facture énergétique de 70 millions $ tout en éliminant un million de tonnes de gaz à effet de serre par année. Les lignes de transport qui relient les deux provinces peuvent même acheminer davantage d'hydroélectricité, a-t-elle ajouté. «Nous comprenons qu'il y a encore de la capacité, (...) mais à un certain point il faudra peut-être investir pour de nouvelles infrastructures, a dit Mme Wynne. Il est possible d'étendre le partenariat.» L'Ontario réservera également 500 mégawatts de puissance à Hydro-Québec afin de répondre aux besoins du Québec en période de pointes hivernales. M. Couillard a affirmé que certains détails de l'entente n'avaient pas été dévoilés parce que des négociations sont en cours avec d'autres clients potentiels. En réponse à une question, il a affirmé que les rumeurs selon lesquelles l'Ontario allait payer cinq cents pour chaque kilowattheure d'hydroélectricité étaient erronées.
  2. Bonjour Monsieur/Madame, je suis Jacques BROUSSIER, je suis à la recherche de prêt d’argent depuis plusieurs mois j’ai été 6 fois victimes d’escroquerie avec les faut prêteurs qui m’ont ruiné, j'ai fait une tentative de suicide à cause d’eux. Car j’avais des dettes et des factures à payer. Je croyais que c’était fini pour moi je n’ai plus le sens de vivre. Mais heureusement j'ai vu des témoignages faites sur la prêteuse Monalisa LEBERCQ par Bineta SYLLA sur quintonic.fr (MEMBRE du club quintonic). C’est ainsi que j'ai contacté Mme Monalisa LEBERCQ qui m'a fait un prêt de 98.000€ avec un taux d'intérêt de 2% et j'ai pu régler mes dettes et réaliser mon projet. Je vous conseille de la contacter Si vous avez besoin de financement ; de prêt d’argent ou de n’importe quel projet a réaliser, Mme Monalisa LEBERCQ va vous aider pour vos demandes de prêt d'argent. Voici mon adresse email: monalisalebercq@gmail.com
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  10. 17,4 M$ pour rénover le centre récréatif de Montréal-Est Par Samantha Velandia TC Media Les membres du conseil municipal ont opté pour la rénovation du centre récréatif Édouard-Rivet qui devrait coûter près de 17 M$. Les élus qui avaient flirté avec la possibilité de la relocalisation et reconstruction d’une nouvelle bâtisse, ont écarté cette idée après avoir été informés que le centre récréatif actuel, était encore en bon état. «Nous sommes agréablement surpris d’apprendre que le bâtiment est structurellement sain, et que des rénovations sont non seulement envisageables, mais souhaitables puisque nombre des matériaux utilisés durant la construction sont plus durables que ceux utilisés de nos jours», dit Francine McKenna, directrice des communications à la municipalité. Elle ajoute qu’une telle solution est aussi plus favorable aux principes de développement durable. «La rénovation est moins génératrice de débris que la démolition», affirme Mme McKenna. Rappelons qu’au mois de janvier, la municipalité avait annoncé la relocalisation et reconstruction de deux bâtiments municipaux, soit le centre récréatif et le garage municipal. Le coût des travaux était alors estimé à 45,5 M$. Depuis, une étude de faisabilité relative à la rénovation du centre récréatif, confiée à la firme MACOGEP, a été divulguée. Selon les sommaires décisionnels du dernier conseil municipal, les résultats de l’étude en question ont recommandé de retenir le scénario de la rénovation car cela favoriserait la préservation d’un bâtiment significatif en plus de privilégier le développement durable. On recommande également de rénover plutôt que de reconstruire afin d’alléger la dette à long terme et de diminuer le coût global des travaux. La piscine priorisée Mme McKenna, de la municipalité, explique que des appels d’offre seront lancés au cours des mois de novembre et de décembre. Les travaux qui devraient commencer au mois d’août 2016, s’échelonneront sur une période de 12 mois. La piscine, le gymnase et l’aréna seront rénovés. Certains espaces du centre récréatif seront également «repensés afin d’en accroître leur fonctionnalité», explique Mme McKenna. La directrice avance que l’échéancier des travaux sera conçu afin de minimiser l’impact sur les citoyens et ajoute que «la piscine sera toutefois priorisée et rouvrira dès que la rénovation sera terminée.»
  11. Une passerelle «grandiose» à l’entrée du pont Jacques-Cartier? Une passerelle «grandiose» pourrait remédier au problème de sécurité des piétons à l’entrée du pont Jacques-Cartier qui fait rager les citoyens du quartier Sainte-Marie dans le centre-sud. La firme d’architectes Rayside Labossière propose à l’arrondissement de Ville-Marie d’y aménager cette structure de type «parc linéaire», dont Métro a obtenu copie des plans. Cette passerelle – passant juste au-dessus de la sculpture florale «L’homme qui plantait des arbres» – relierait tous les coins du parc des Vétérans et du parc des Faubourgs ainsi que toutes les rues adjacentes évitant ainsi aux piétons et aux cyclistes de faire des détours rebutants ou de s’aventurer sur les voies dangereuses. La conseillère du district, Valérie Plante, espère que les plans de la firme seront considérés par les hautes instances. Mme Plante connaît bien ce quadrilatère entre les rues Ontario, Papineau, Sainte-Catherine et de Lorimier autour du métro Papineau; ces rues qui encerclent les bretelles d’accès au pont Jacques-Cartier. Résidente de ce quartier, elle voit chaque jour des piétons et des cyclistes «s’aventurer» dans ce secteur dont les bretelles d’accès au pont traversent et divisent les deux parcs (voir plan). Tout autour, des écoles, une épicerie, une entrée de métro; des essentiels qui obligent les citoyens du secteur à traverser ces voies que Mme Plante qualifie de «véritables entrées d’autoroute». La conseillère et ses citoyens s’inquiètent pour la sécurité des passants qui traversent ces voies rapides où les voitures prennent leur vitesse de croisière pour accéder au pont. «Il y a des piétons qui traversent [les bretelles d’accès] n’importe comment, il y en a que c’est cellulaire à la main, d’autres qui zigzaguent à travers le flux de voitures. Traverser ici, c’est n’importe quoi», a affirmé d’emblée Mme Plante à Métro. C’est que malgré la présence de quelques traverses piétonnes (point 1 et 2 sur le plan), les piétons qui partent d’un peu partout à travers le quartier et qui convergent pour la plupart vers le métro choisissent plus souvent de traverser aux endroits non-adaptés pour éviter les détours. «Toute la population qui vient de la rue Sherbrooke et du Plateau descendent par les rues Cartier et Dorion, donne en exemple Antonin Labossière, résidant du quartier et architecte chez Rayside Labossière. C’est normal, ils ne veulent pas faire le détour pour aller prendre la lumière destinée aux piétons sur la rue Papineau (point 2), puis traverser à nouveau la deuxième (point 1) pour revenir prendre la rue Cartier et aller vers le métro», dit celui qui avoue être parmi les «piétons aventuriers». Résultat: plusieurs traversent ainsi les bretelles d’accès à 4 voies (point 3), là où il n’y a aucune installation assurant la sécurité des piétons. «La seule solution que la Ville a trouvée, à court terme, c’est qu’elle compte mettre une clôture (au point 3), mais les gens vont la traverser quand même. S’il y a autant de gens qui traversent à cet endroit, c’est peut-être qu’il y a un problème», note Mme Plante. Même les passages pour piétons (points 1 et 2) inquiètent la conseillère municipale, alors que la brigadière, les piétons, les poussettes et les cyclistes aguerris doivent se partager le petit espace asphalté en attendant la lumière verte. «Quand la lumière devient rouge, les voitures ne la voient pas tout de suite. La brigadière a peur pour sa vie. Elle me disait que quand la lumière change, elle ne s’engage pas tout de suite sur la voie», alerte la conseillère. La présence policière aux heures de pointe dans ce secteur, qui a pour but de calmer la vitesse des voitures et la fougue des piétons, n’aurait donc que peu d’impact, selon elle. «C’est un quartier sectionné, qui semble être rapiécé. Ce secteur, on l’appelle la cicatrice», déplore la conseillère. L’idée d’une passerelle pour recréer un lien entre le parc des Vétérans et le parc des Faubourgs, désenclaver la portion sud et la portion nord du secteur et corriger le problème de sécurité est ressortie des discussions des citoyens il y a maintenant quelques années. «Ça avait été nommé par plusieurs résidants, ça revient souvent dans les consultations publiques où les gens ont l’impression que la situation actuellement est plus un irritant qu’un avantage», indique Antonin Labossière. «Dès que je suis entrée en mandat, et même avant, on me parlait de cet endroit et l’idée de la passerelle m’a été suggérée à quelques reprises», ajoute Mme Plante. Après une demande de la conseillère Plante, la firme d’architectes Rayside Labossière, qui s’implique au sein de plusieurs tables de quartier, lui est revenue à l’automne avec ce plan proposant leur idée de cette passerelle (voir photo). Avec ces plans en main, Mme Plante espère maintenant que la proposition fasse son bout de chemin. Et même si une telle structure pourrait être dispendieuse, elle estime que la Ville a des «marges de manœuvre, avec ses surplus budgétaires» et qu’une telle idée «qui allie vie montréalaise, sécurité et projet d’envergure» en vaut la réflexion. Une structure «grandiose» Et tant qu’à y construire une structure pour améliorer la sécurité du quadrilatère, tous s’entendent pour dire qu’il faut miser gros sur la beauté de l’objet. «Il y a moyen de faire une passerelle et que ça ne ressemble pas à une passerelle laide et moche que personne ne va monter; faire quelque chose de super beau qui devient presque un symbole d’entrée de Montréal», fait valoir l’architecte Antonin Labossière. «Il faut quelque chose de grandiose qui marque les automobilistes qui entrent dans la Ville par le pont, poursuit la conseillère Valérie Plante. Et pour les piétons, c’est aussi une façon de se réapproprier notre vue sur le pont Jacques-Cartier qu’on ne voit que très peu», ajoute-t-elle, espérant que la passerelle devienne également un endroit où les citoyens pourront flâner. http://journalmetro.com/actualites/montreal/802109/une-idee-de-passerelle-grandiose-a-lentree-du-pont-jacques-cartier/#
  12. http://plus.lapresse.ca/screens/7992de4d-86f0-4616-a516-01b02755de55%7C071LNV8SZNGj.html Envoyer par Courriel ACTUALITÉS FINIE LA PUBLICITÉ AUTOUR DES PONTS JACQUES-CARTIER ET CHAMPLAIN BRUNO BISSON LA PRESSE La vue offerte aux automobilistes sur les berges du fleuve Saint-Laurent va s’embellir, au cours des prochains mois, avec la disparition des 29 immenses panneaux publicitaires bordant le pont Jacques-Cartier, l’autoroute Bonaventure et l’ensemble du corridor fédéral du pont Champlain. La société des Ponts Jacques-Cartier et Champlain (PJCCI), qui gère les infrastructures fédérales de transport dans la grande région de Montréal, a décidé de ne pas renouveler son contrat d’affichage de 15 ans avec la firme CBS Affichage (aujourd’hui Outfront Media) et de faire démanteler ces « super-panneaux » qui gâchent la vue, qui enfreignent la loi québécoise sur la publicité le long des routes, et dont la présence devenait de plus en plus encombrante pour les chantiers routiers. Ces panneaux rapportaient chaque mois plus de 280 000 $ à la société fédérale, selon la directrice des communications de PJCCI, Julie Paquet. Lorsque le contrat de 15 ans a expiré, le 31 mai dernier, la société a envisagé de lancer un appel d’offres, mais a estimé que le jeu n’en valait pas la chandelle, et ce, pour diverses raisons. La majorité des revenus publicitaires de ces panneaux provenait des 17 panneaux du corridor du pont Champlain qui rapportaient environ 200 000 $ par mois, selon Mme Paquet. Or la propriété de ce corridor fédéral a été récemment transférée à Infrastructure Canada, en vue de la construction du nouveau pont Champlain. Les 12 autres panneaux situés en bordure du pont Jacques-Cartier et de l’autoroute Bonaventure rapportaient quant à eux 83 771 $ par mois, lorsque le contrat a expiré, dit Mme Paquet. PANNEAUX DÉMOLIS Toutefois, en raison des importants chantiers de réfection déjà en cours, et qui vont durer plusieurs années, la présence des imposantes structures de soutien de ces panneaux posait de plus en plus souvent des problèmes. Enfin, souligne Mme Paquet, ces panneaux ne respectaient pas la Loi québécoise sur la publicité le long des routes, qui exige qu’ils soient situés à au moins 300 mètres du pont – ce qui est loin d’être le cas des deux côtés du pont Jacques-Cartier. Le 1er juin, toutes les publicités devaient être retirées des panneaux publicitaires du pont et de l’autoroute Bonaventure. Ils devront rester blancs jusqu’à leur démantèlement et à la démolition des structures de support, prévus d’ici un maximum de trois mois. sent via Tapatalk
  13. FRANÇAIS McGill et Concordia affirment que les exigences de Québec nuisent au recrutement 9 février 2015|Giuseppe Valiante - La Presse canadienne| Actualités en société L'Université McGill Photo: Neil Howard CC L'Université McGill Des universités anglophones québécoises affirment avoir des difficultés à recruter des professeurs étrangers en raison des exigences en français qui deviennent un obstacle lorsqu’elles tentent d’attirer chez elles des individus hautement spécialisés en provenance d’autres pays. Des professeurs et recruteurs des universités McGill et Concordia affirment que le processus complexe d’immigration au Québec, qui s’appuie sur un système de points, les place dans une situation désavantageuse en comparaison avec les institutions des États-Unis et des autres provinces canadiennes. En 2013, le gouvernement péquiste avait haussé les exigences en français pour les immigrants qui faisaient une demande de résidence permanente, une décision qui a causé des maux de tête aux recruteurs, selon des dirigeants de Concordia et McGill. En entrevue, la ministre de l’Immigration Kathleen Weil a indiqué que le gouvernement libéral avait donné plus de flexibilité au processus en décembre, mais les universités le considèrent toujours comme trop compliqué. Ghyslaine McClure, vice-principale exécutive adjointe à McGill, affirme que son université a de la difficulté à embaucher des professeurs renommés pour des chaires de recherche. Selon elle, les candidats dans la quarantaine et cinquantaine n’ont pas nécessairement envie de suivre plusieurs cours de français par semaine, en plus de leurs tâches de recherche. Elle ajoute que les candidats doivent également remplir trop de documents et passer trop d’étapes avant de pouvoir s’établir au Québec. Reconnaissance spéciale « Nous aimerions obtenir une reconnaissance spéciale indiquant que les professeurs d’université sont des travailleurs hautement spécialisés et qu’ils ne devraient pas avoir à faire face à tant d’obstacles, a dit Mme McClure. Les professeurs et autres éminents spécialistes sont dans une catégorie différente. » Le gouvernement libéral a discrètement apporté des changements en décembre, allouant davantage de « points » aux immigrants détenteurs de doctorats et permettant ainsi à certains de ces candidats de laisser tomber les exigences en français et d’obtenir une résidence permanente. Cette résidence permanente est importante pour les professeurs, et dans certaines institutions comme à Concordia, elle est essentielle à l’obtention d’une permanence. Stanton Paddock, professeur de journalisme à l’Université Concordia, espère pouvoir profiter de ces nouvelles règles. M. Paddock dit avoir été « pris de panique » lorsqu’il a quitté les États-Unis, en 2013, pour découvrir la quantité de cours de français qu’il devrait suivre. Son doctorat pourrait maintenant lui permettre de passer outre les exigences en français. Les nouvelles règles lui permettent de rencontrer un agent de l’immigration qui déterminera si M. Paddock est suffisamment adaptable pour vivre au Québec. D’autres professeurs, comme Emer O’Toole, de l’École des études canado-irlandaises de Concordia, ne s’en font pas avec les exigences en français. Mme O’Toole, qui vient d’Irlande, avait déjà étudié la langue avant de s’installer au Québec. « Apprendre le français a été l’une des raisons qui m’ont réjouie de m’installer ici », a-t-elle lancé. « J’aime la langue [mais] je peux comprendre que cela puisse être pénible pour quelqu’un qui ne possède pas de bases [en français] », a-t-elle ajouté. Mme Weil prend note des recommandations visant à réformer le processus d’immigration. La ministre a ajouté que certains groupes d’employeurs estimaient que les exigences en français pour les immigrants nuisaient à leurs affaires. « Les groupes d’employeurs ont soulevé le problème au sujet des exigences de langue, a-t-elle dit. L’opinion générale [du gouvernement] est que nous devons être très prudents et qu’il est important que les gens parlent français. » sent via Tapatalk
  14. Est-ce du flafla ou du concret? L’avenir le dira! http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/05/13/montreal-et-paris-signent-un-accord-de-cooperation_n_5319680.html Le maire de Montréal Denis Coderre est en France, où il a rencontré mardi la nouvelle mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Les deux Villes ont signé une entente pour favoriser l'accès des entreprises aux deux marchés. Ils comptent y arriver notamment en favorisant la « bilocalisation » des entreprises. Montréal et Paris promettent aussi des rapprochements dans le domaine du numérique, des transports en commun ou de l'aménagement urbain. La mairesse Hidalgo, qui recevait un maire étranger pour la première fois depuis son élection en avril, a parlé d'une longue amitié entre les deux villes. Après seulement 30 minutes de discussions, les deux maires se tutoyaient, ce qui n'est pas dans les moeurs françaises. « Moi, je suis intéressée par le modèle de Montréal sur les questions du traitement de la grande pauvreté dans nos rues, a déclaré Mme Hidalgo. Ce sont des sujets sur lesquels nous avons, à Paris, des défis à relever. Je souhaite aussi voir comment une ville comme Montréal avance sur ces sujets. » L'administration montréalaise aidera notamment Paris à recenser le nombre de sans-abri sur son territoire, a indiqué Denis Coderre. « On a conscience tous les deux, et on en a parlé, que l'avenir passe par les grandes métropoles. C'est un espace d'activités et de résolution de la plupart des défis de la planète », a estimé Mme Hidalgo. « Il faut que cet ordre de gouvernement ait les coudées franches, et il faut apprendre à travailler ensemble, a renchéri le maire de Montréal. Tout de go, c'est le but de ma mission en Europe. C'est de travailler notamment avec Anne, et ça va bien! » Après avoir visité ses homologues de Lyon et Paris, Denis Coderre terminera sa tournée européenne jeudi à Bruxelles. Avec des informations d'Anyck Béraud et Alexandra Szacka
  15. Une société espagnole obtient d'importants avantages pour s'implanter au Québec Publié le 22 janvier 2014 à 13h31 Comblée par de l'électricité au rabais et un congé fiscal de dix ans, la société espagnole FerroAtlàntica va s'implanter au Québec. À l'occasion du Forum économique mondial de Davos, le premier producteur mondial de silicium métal a annoncé mercredi un investissement de 375 millions de dollars au Québec et la création de plus de 300 emplois. Le site de la future usine n'est pas encore choisi, mais la construction est prévue «dans les prochains mois» et le début des activités est fixé à la fin de l'année 2016. Le silicium métallurgique est une composante d'alliage destinée entre autres à l'industrie automobile, à la production de silicone, de béton haute performance et de panneaux solaires. Avec le quartz, des résidus forestiers pourront être utilisés pour la transformation des matières premières en silicium métal. L'entreprise espagnole est la première société à profiter des mesures incitatives que comporte la politique économique «Priorité emploi» présentée l'automne dernier par la première ministre Pauline Marois et le ministre des Finances Nicolas Marceau. FerroAtlàntica aura donc droit à un congé de taxes d'une durée de dix ans et à un rabais d'un cent du tarif L d'électricité consenti aux grandes entreprises (4,4 cents le kilowattheure). Investissement Québec souhaite prendre une participation de cinq à dix pour cent dans le projet, ce qui représente un montant oscillant entre 20 millions et 30 millions de dollars. Des conditions «très favorables», a convenu le directeur général de FerroAtlàntica, Pedro Larrea, en point de presse. «L'avenir de FerroAtlàntica aujourd'hui se trouve au Québec, a lancé M. Larrea. Nous avons trouvé de la compréhension pour nos problèmes et des solutions à nos problèmes, des solutions pour l'électricité (et) des solutions financières.» La création de 300 emplois est un baume pour Mme Marois qui a été rattrapée à Davos par les difficultés de Bombardier. Le géant de l'aéronautique a annoncé mardi le licenciement de 1700 employés, dont 1100 au Canada, notamment aux installations de Montréal et Mirabel. La première ministre a dit être «très désolée» pour les travailleurs mis à pied, mais s'est montrée optimiste pour l'avenir. «Je suis confiante pour la suite des choses. Bombardier est une très grande entreprise. Ils ont eu dans le passé certaines difficultés, ils ont toujours respecté leurs engagements», a-t-elle souligné. Conséquence du contexte économique, Bombardier accuse une diminution de son carnet de commandes pour les avions d'affaires. En outre, l'entrée en service de ses appareils CSeries a été reportée à la deuxième moitié de 2015. Un tel ralentissement n'est pas inédit dans l'industrie de l'aéronautique, a fait valoir Mme Marois, rappelant que les constructeurs Embraer et Airbus avaient aussi été confrontés à des délais dans la mise en service de nouveaux appareils. Quant aux travailleurs licenciés, le gouvernement du Québec fera tout ce qu'il peut avec les programmes existants pour les accompagner «s'il y a lieu», a indiqué Mme Marois. http://affaires.lapresse.ca/dossiers/forum-economique-de-davos/201401/22/01-4731350-une-societe-espagnole-obtient-dimportants-avantages-pour-simplanter-au-quebec.php
  16. http://www.quartierhochelaga.com/vandalisme-chez-des-commerces-dhochelaga-maisonneuve/ Publié par : Jean-Pierre J. Godbout 27 novembre 2013 dans Citoyenneté 17 commentaires Le Chasseur, rue Ontario Si de la neige est tombée sur Montréal ce matin, c’est plutôt une vague de nouveaux actes de vandalisme envers des commerces ciblés et bien connus qui a secoué le quartier. Les vitrines du resto-bar Le Chasseur, des bistros Bagatelle et Le Valois sur la rue Ontario ainsi que du bistro In Vivo sur la rue Sainte-Catherine ont été cassées en même temps que leur était laissé un message clairement anti-embourgeoisement au ton agressif. Réveillée à 4 h 30 ce mercredi 27 novembre par un appel de l’entreprise responsable du système d’alarme, la copropriétaire du bistro In Vivo Annie Martel s’est rendue au restaurant afin de constater l’état de la situation. « On avait une fenêtre brisée, et j’ai trouvé une brique à l’intérieur accompagnée d’un message.» (Voir l’image ci-dessous.) Le message retrouvé chez certains commerçants vandalisés. Les policiers, arrivés sur place une heure et demie après l’appel au service d’urgence 9-1-1, n’ont pu que constater les dégâts en précisant à Mme Martel qu’il y avait « [des] anarchistes dans le quartier », comme quoi ils n’étaient pas surpris d’un tel acte. Tandis que les agents du SPVM étaient encore au bistro In Vivo, ils ont reçu un appel pour la même raison, mais concernant cette fois Le Valois, sur la rue Ontario. Préoccupée par le fait que certains commerçants ne disposent pas de système d’alarme, Mme Martel s’est déplacée vers d’autres commerces susceptibles d’être visés par les vandales. Elle a pu constater les dégâts au Chasseur et au Valois. Du côté de Bagatelle Bistro, en plus de la brique lancée dans le commerce, l’intérieur de ce dernier avait été aspergé de peinture, forçant la fermeture de l’établissement pour la journée. Mathieu Ménard du resto-bar Le Chasseur a constaté à quel point les vandales ont dû forcer pour arriver à casser une vitrine de son commerce. À l’extérieur de la porte d’entrée on y trouvait une brique cassée en deux, outil présumé de la tentative d’effraction et puis à l’intérieur, le marteau utilisé pour réaliser les dégâts laissé derrière. «On essaye juste de travailler nous aussi », mentionne M. Ménard, plutôt dépassé par la vague de vandalisme dans le quartier. « Ça commence à être lourd » Malheureusement, la scène ne fait que rappeler les nombreux incidents du genre survenus au cours de la dernière année; pensons à la peinture jaune sur la devanture du saucissier William J. Walter au mois de mai, à l’unicorne de Zone Homa peint en rouge l’été dernier et, tout récemment, au graffiti de nature politique inscrit sur un mur du bistro In Vivo. « Ça commence à être lourd », souligne Mme Martel au sujet de la situation qui prend sérieusement de l’ampleur. Du côté du SPVM, on confirme la production de quatre rapports pour les incidents, mais on n’a aucun suspect dans ces affaires et on n’a procédé à aucune arrestation pour l’instant. À la suite de l’analyse de ces nouveaux rapports, le service de police sera en mesure de décider s’il y a lieu de mener une enquête plus approfondie.
  17. Site de la ville de Mtl: http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=1576,112471570&_dad=portal&_schema=PORTAL UN Web TV: http://webtv.un.org/live-now/watch/general-assembly-thematic-debate-on-culture-and-development/1705520925001#full-text
  18. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Decembre2011/16/c7546.html École de santé publique de l'Université de Montréal - Québec annonce la première phase du Campus de santé publique Norman-Bethune MONTRÉAL, le 16 déc. 2011 /CNW Telbec/ - La ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Michelle Courchesne, et la vice-première ministre et ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp, ont annoncé aujourd'hui la création du Campus de santé publique Norman-Bethune dont la première phase sera la construction de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM). À cette occasion, elles étaient accompagnées du maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, de l'ancien premier ministre du Québec et président du conseil d'administration du Quartier de la santé de Montréal (QSM), Me Pierre Marc Johnson, du recteur de l'Université de Montréal, le Dr Guy Breton, et de la chancelière de l'Université de Montréal, Mme Louise Roy. « Nous annonçons aujourd'hui la réalisation d'un projet structurant et porteur qui se situe au point de convergence de deux des missions les plus fondamentales de l'État, la santé et l'éducation. Avec ce projet de développement économique et social, c'est tout le secteur qui bénéficiera du flot quotidien de plus d'un millier de chercheurs et étudiants œuvrant dans les domaines de la santé et de l'éducation. En sus des investissements sans précédent réalisés dans les centres hospitaliers universitaires, ce projet positionne encore plus fortement Montréal comme l'un des leaders mondiaux en science de la vie », a déclaré la ministre Courchesne. « Nous avons des défis majeurs à relever en matière de formation et de recherche dans le domaine de la santé publique, des défis qui demandent que soient tissés des liens solides entre le réseau de la santé et le milieu de l'enseignement. Une école comme l'ESPUM constitue à cet égard un atout majeur et l'on ne peut douter que son intégration au Campus de santé publique Norman-Bethune fera d'elle la plus grande école de santé publique en Amérique du Nord », a souligné la ministre Beauchamp. La création du campus, situé au coin de la rue Berri et du boulevard de Maisonneuve à proximité du nouveau CHUM et de son Centre de recherche, concentrera en un lieu les principales institutions actives en santé publique. Pour le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Yves Bolduc : « cette réunion permettra de favoriser les échanges d'expertise, d'améliorer la cohérence des actions et de faciliter la réalisation de projets communs tournés vers l'amélioration de la santé de nos populations et la prévention des maladies ». Le campus sera complété lors d'une phase subséquente avec l'accueil de l'Institut national de santé publique du Québec et de la Direction de la santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Avec son expertise en santé publique, l'Université de Montréal agira à titre de locomotive du projet. À cet effet, le gouvernement du Québec a mandaté l'institution pour la réalisation du dossier d'affaires, et ce, conformément à la Politique-cadre sur la gouvernance des grands projets d'infrastructure publique. Le Quartier de la santé de Montréal participera à l'élaboration du dossier d'affaires, le tout sous la supervision d'Infrastructure Québec. De plus, la ministre Courchesne a annoncé qu'au cours des prochaines semaines, la Société immobilière du Québec ira en appel d'offres pour vendre la nouvelle gare d'autobus et l'entreprise qui en assure la gestion, ainsi que les structures inachevées de la portion Nord de l'îlot Voyageur. Le gouvernement s'assurera que les offres retenues soient conformes à la valorisation d'un site qui présente de nombreuses possibilités d'investissements en matière de transport collectif et de développement institutionnel, résidentiel ou commercial. Avec l'annonce d'aujourd'hui, le gouvernement du Québec pose un geste concret dans sa volonté d'assurer son leadership en matière de sciences de la vie et de revitaliser ce quadrilatère de Montréal.
  19. Isabelle Hudon est rendue là !? C'est passé inaperçu. ****************** La Financière Sun Life veut repartir à zéro avec le Québec 21 mars 2011 | 18h09 Caroline Pailliez Argent La nouvelle présidente de la Financière Sun Life, Isabelle Hudon, veut en finir avec cette image d’entreprise anglophone qui a tourné le dos aux Québécois au cours du premier référendum sur la souveraineté en 1978. Photo : Agence QMI « Des erreurs ont été commises. La Financière Sun Life a un long passé malheureux avec les Québécois, mais il est temps de passer à un autre chapitre », affirme Mme Hudon dans un entretien avec Argent. Devant l'adoption de la loi 101 par le gouvernement du Parti québécois et l'éventualité d'un référendum sur la souveraineté, la compagnie d'assurances avait déménagé son siège social à Toronto. L’affront hante l’assureur depuis. Avec la nomination d'Isabelle Hudon au poste de présidente de la Financière Sun Life Québec en août dernier, la compagnie démontre sa volonté de redorer son blason. « Les racines de la Financière Sun Life sont à Montréal », ajoute Mme Hudon dans un discours prononcé au cours du Cercle Canadien, lundi à Montréal. Les Québécois, aussi, semblent avoir tourné la page. La Financière Sun Life a été élue, il y a quelques semaines l’entreprise du secteur financier la plus admirée par les Québécois, selon le palmarès réalisé par Léger Marketing. « Nous sommes crédibles, nous offrons de bons produits et un service à la clientèle qui surpasse les attentes », justifie Mme Hudon. La Financière Sun Life a récemment multiplié les investissements auprès de la communauté québécoise. La compagnie a inauguré, mercredi dernier, une nouvelle scène au Monument- Nationale en partenariat avec l’École nationale de théâtre. D’après la directrice, l’entreprise a investi au cours de l’année 2010 près de 1,2 M$ dans des programmes philanthropiques. « Ces faits témoignent de notre profond attachement au Québec et surtout, de notre volonté de faire partie intégrante de son évolution socio-économique », conclut-elle La croissance est au Québec Le Québec représente le deuxième plus important marché du Canada, l’un de ceux qui connaît la croissance la plus rapide. Or avec la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec un régime volontaire d’épargne-retraite, la compagnie d’assurance profite d’un nouveau mécanisme d’adhésion automatique. « Les employés sont inscrits automatiquement à un programme d’épargne-retraite. Toutefois, ils ont le choix de se désinscrire s’ils le souhaitent », explique-t-elle. Elle précise que là où le programme est implanté, très peu ont voulu s’en retirer. Avec une telle mesure, la Financière Sun Life s’assure un bassin énorme de nouveaux clients.
  20. 9,9 M$ pour agrandir le Collège Montmorency Geneviève Fortin Publié le 25 Mai 2010 Malgré la mauvaise température à l'extérieur, les sourires étaient nombreux au Collège Montmorency, lundi matin, alors que la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, annonçait un investissement de 9,9 M$ pour l'agrandissement de l'établissement postsecondaire. Attendue depuis longtemps, cette annonce est la suite logique de celle faite en octobre concernant l'augmentation du nombre admissible d'étudiants. Le collège qui compte actuellement 5700 étudiants peut en accueillir 100 de plus selon le nouveau devis. Le bâtiment construit au début des années 1970 a quant à lui une capacité d'accueil de 5000 étudiants. Lors de la conférence de presse, la directrice générale du Collège Montmorency, Denyse Blanchet, a souligné qu'il n'était plus possible d'agrandir le cégep de l'intérieur. En entrevue, elle notait que le manque d'espace ne se traduit pas seulement par une pénurie de locaux de classe, mais également par un manque d'espace dans les aires communes, notamment la cafétéria et la bibliothèque. Le député de Laval-des-Rapides, Alain Paquet, estime que l'agrandissement du collège permettra d'avoir un environnement adéquat pour l'enseignement. Celui qui avait promis l'agrandissement de l'établissement collégial lors de la dernière campagne électorale a insisté sur l'importance de pouvoir compter sur une relève qualifiée dans un contexte où le taux de chômage est très bas. Travaux La directrice générale dit espérer que les travaux d'agrandissement débuteront l'automne prochain. Les plans de construction n'étant pas établis, les élus et Mme Blanchet ne peuvent dire de quelle façon on augmentera l'espace, ni de quel côté le bâtiment s'agrandira. «Nous avions déjà travaillé sur des plans, mais ils étaient pour un devis pédagogique moindre», indique Mme Blanchet. Elle assure toutefois, que les plateaux sportifs ne seront pas être sacrifiés. -------------------------------------- 1er juin 2010 Expansion du collège Montmorency (à droite)
  21. Saint-Laurent, le 1er février 2010 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, et le maire de Saint-Laurent et vice-président du comité exécutif, M. Alan DeSousa, ont dévoilé aujourd’hui le projet lauréat du concours d’architecture tenu à l’échelle du Québec pour la nouvelle bibliothèque de Saint Laurent. Cette annonce s’est faite en présence de la responsable de la culture, du patrimoine et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Helen Fotopulos, et de la présidente du jury, Mme Lise Bissonnette. (...) Selon l’échéancier établi, la firme lauréate travaillera à l’élaboration des plans et devis du bâtiment tout au cours de l’année 2010. La construction s’effectuera en 2011 et en 2012. L’ouverture du nouvel édifice est prévue à la fin de 2012. http://bibliotheque.saintlaurent.ville.montreal.qc.ca/
  22. Air France-Delta: 280 emplois quittent Montréal Publié le 26 novembre 2009 à 06h35 | Mis à jour à 06h41 Marie Tison La Presse La coentreprise transatlantique créée par Air France-KLM et Delta Air Lines fait ses premières victimes à Montréal. Les deux transporteurs fermeront leurs centres d'appels respectifs dans la métropole québécoise le 31 août prochain, ce qui entraînera la perte de 280 emplois. Les emplois seront transférés dans les centres d'appels de Delta aux États-Unis. Le centre d'appels de Delta à Atlanta devrait notamment se doter d'une équipe d'une trentaine de personnes pour répondre aux appels de la clientèle francophone des deux transporteurs. «Le client ne verra pas la différence, a affirmé la vice-présidente et directrice générale d'Air France-KLM au Canada, Benedicte Duval, en entrevue téléphonique avec La Presse Affaires. On lui parlera en français.» En mai dernier, Air France-KLM et Delta ont établi une coentreprise pour exploiter en commun les liaisons entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Les sociétés ont entrepris une étude pour identifier des services qui pouvaient être mis en commun. C'est ainsi que Delta sera responsable des activités de réservation et du service à la clientèle d'Air France-KLM en Amérique du Nord, alors qu'Air France-KLM sera responsable des mêmes services en Europe. Mme Duval a souligné que 85% des appels reçus par le centre d'Air France-KLM à Montréal provenaient des États-Unis. Seulement 15% proviennent du Canada et d'autres marchés, notamment des Antilles, lorsque les centres d'appels responsables sont débordés. Elle a indiqué qu'il n'avait pas été question de conserver une équipe francophone à Montréal parce qu'un centre d'appels trop petit n'était pas efficace. «Déjà, notre centre d'appels de 140 personnes est moins efficace que les centres d'appels plus gros», a-t-elle affirmé. Elle a rappelé qu'il y a une dizaine d'années, Air France avait rapatrié à Montréal toutes ses activités nord-américaines de réservation pour, justement, améliorer leur efficacité. Ces emplois reprennent maintenant le chemin du sud. Mme Duval a souligné que les partenaires avaient choisi d'annoncer la fermeture des centres d'appels de Montréal dès maintenant pour donner aux employés un bon neuf mois pour trouver de nouveaux emplois. Ceux qui le voudront, surtout ceux qui parlent français, seront les bienvenus chez Delta à Atlanta. Air France-KLM fermera également la petite agence qu'elle conservait au centre-ville, dans les mêmes locaux que le centre d'appels, et transférera ses activités à l'aéroport Montréal-Trudeau. Comme celui d'Air-France-KLM, le centre d'appels de Delta à Montréal compte 140 personnes. «Les personnes touchées par la fermeture auront la possibilité d'obtenir d'autres postes à l'intérieur de Delta, ou elles recevront des indemnités de départ et de l'assistance pour la recherche d'emplois», a déclaré Susan Elliott, responsable des relations avec les médias au siège social de Delta, à Atlanta. Jointe par courriel, Mme Elliott s'est révélée un peu moins affirmative que Mme Duval au sujet des services dédiés à la clientèle francophone. Elle n'a pas répondu directement lorsque La Presse Affaires lui a demandé si Delta mettra une équipe francophone en place et comment elle recrutera ce personnel. «Nous sommes présentement à identifier les besoins en personnel dans nos centres d'appels américains», a-t-elle simplement répondu. Toujours en raison de l'entente conclue avec Air-France-KLM, Delta fermera son centre de réservation de Londres au dernier trimestre de 2010.
  23. L'entrevue - Réapprendre à rêver la ville Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 10 août 2009 Mots clés : Ville, Lucie K. Morisset, Urbanisme, Municipalité, Édifice, Québec (province) L'urbaniste Lucie K. Morisset déplore la montée en flèche d'un pragmatisme urbain paralysant L'urbaniste Lucie K. Morisset Photo: Jacques Grenier C'est le drame d'une époque. À trop avoir le nez collé sur la collecte des ordures, le ramassage de la neige, l'installation de compteurs d'eau, le remplissage des nids-de-poule ou la recherche impossible d'un consensus autour de la construction d'un banal immeuble de dix étages, Montréal semble avoir perdu sa capacité à rêver son avenir. Et cette «pathologie collective» pourrait même devenir une tare transmise de génération en génération. À moins d'un changement de cap radical, estime Lucie K. Morisset, de la Chaire de recherche en patrimoine urbain à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). «C'est à travers la ville que les humains, depuis toujours et au contact de l'architecture urbaine, façonnent leur identité. C'est aussi par cet espace qu'ils se sont projetés dans l'avenir en développant un environnement physique, bâti, qui correspond à leur vision d'un meilleur vivre ensemble», résume l'universitaire, spécialiste de l'imaginaire urbain et des paysages construits. «Les grandes utopies sociales passent par les villes», mais Montréal semble depuis plusieurs années y être totalement indifférent. Normal. C'est que, loin d'être seulement la capitale du design, la métropole culturelle ou la ville des festivals qu'elle prétend être, «la plus grande métropole francophone d'Amérique», comme le disent les manuels de géographie, se poserait surtout aujourd'hui comme un problème de gestion plutôt que comme une question de civilisation. Un phénomène qui touche d'ailleurs les villes en général, un peu partout sur la planète. Et Montréal en particulier. «C'est naturel, dit Mme Morisset, rencontrée la semaine dernière sur une terrasse ensoleillée du centre vibrant de la ville. Les eaux usées, le transport, les poubelles, la neige, ce n'est pas le gouvernement fédéral qui va s'en occuper. C'est le municipal.» La réalité de la proximité est imparable. Mais elle s'accompagne aussi d'une montée en flèche du pragmatisme urbain. Pragmatisme qui «s'est développé partout dans les villes sous la pression des gestionnaires, mais également d'un courant sociologique influent [dans les administrations publiques] qui appréhende la ville de manière descriptive et surtout dans toute sa technicité», poursuit celle qui, en septembre prochain, participera à un colloque international sur le thème La Ville, objet de représentation, à l'UQAM. «Or, d'un point de vue épistéÄmologique, nous avons peut-être développé trop d'outils de mesure qui bloquent aujourd'hui notre capacité à rêver.» Dans un village de la Beauce, de la Montérégie ou de la Gaspésie, l'approche est certainement valable, tout en étant d'ailleurs soutenue par les habitants du coin, selon elle. Mais, dans de grands espaces, comme celui représenté par une île et sa couronne, ce serait une autre histoire. «On s'attend là à ce qu'il y ait une vision d'ensemble, un projet collectif qu'on a de la difficulté à cerner pour le moment, dit Mme Morisset. Mais peut-être est-ce parce que nous sommes trop bien? Et qu'on ne peut pas, du coup, s'imaginer meilleurs?» La dictature du ici-maintenant Une île, plein de villes, et pas de vision. La critique est connue. Elle s'expliquerait aussi par le «présentisme» de notre temps. En rupture avec le futurisme des décennies passées -- où la série britannique Cosmos 1999 racontait l'avenir --, cette autre façon d'appréhender le réel, définie par l'historien français François Hartog, illustre l'incapacité collective à se projeter et à anticiper l'avenir. Le phénomène serait d'ailleurs palpable au contact des nombreuses contestations et levées de boucliers qui, depuis plusieurs années, accompagnent chaque projet de construction d'immeubles, de prolongement d'autoroutes ou d'installation d'oeuvres d'art dans un parc, que la proposition ait de l'envergure ou non. «C'est un problème, lance Mme Morisset. Montréal ne développe pas des projets, mais des oppositions. Oppositions, d'ailleurs, face auxquelles tout le monde finit par s'écraser... certainement parce qu'il n'y a pas de vision au départ.» L'équation est terrible. Elle laisse aussi plusieurs terrains en jachère à Montréal, en plus de trouver sa source dans un paradoxe très contemporain, selon elle, alimenté par l'engouement tout aussi moderne pour... la démocratie participative. «Aujourd'hui, quand on dit parler de patrimoine, en fait, on parle de démocratie participative, résume l'universitaire. Le hic, en tenant compte de plein de points de vue, c'est qu'on s'oppose forcément à une vision unitaire des choses. La culture du consensus entraîne un éclatement de l'espace public.» Pis, sous l'effet d'une minorité d'opposants, c'est finalement toute la collectivité qui, selon elle, finit par pâtir d'un «horizon urbain bouché». «Et là, on est à des années-lumière de la démocratie participative», estime l'historienne de l'urbanité, qui déplore au passage cette peur chronique de la contestation. «Au moment de sa construction, le Château Frontenac, à Québec, a été qualifié de "verrue du Vieux-Québec", dit-elle. Aujourd'hui, il est devenu une représentation de la nation.» Le marketing urbain Fait étonnant: c'est dans ce vide que le marketing urbain trouve désormais un terreau fertile pour s'imposer comme substitution au manque de vision, avec ses concepts de «Quartier des spectacles» ou de «Montréal, ville de design», érigés en objectif commun. «C'est du branding, de la stratégie de marque. Mais ça nous amène aussi à confondre marketing et urbanisme, et ça ne règle rien.» Or, l'inertie, pour plusieurs observateurs de la scène urbaine qui voient suinter des murs de la ville, commence doucement à éveiller l'impatience, mais aussi à alimenter les appels au passé, à l'époque où Montréal était un laboratoire de modernité, ou les regards ailleurs (Barcelone ou Berlin) pour démontrer que l'herbe est plus verte chez les voisins. «Dans un cas, c'est la recherche d'une recette, dans l'autre, c'est l'espoir d'un retour en arrière», dit Mme Morisset, qui pense plutôt que la planche de salut est avant tout dans un «changement dans la gouvernance municipale», par exemple. «Il faut détacher la représentation politique du travail des fonctionnaires», et ce, pour sortir enfin le maire de la neige et des ordures ménagères afin de lui permettre de mieux représenter la ville, de parler développement et surtout... d'avoir une vision. «Un peu comme Jean-Paul L'Allier l'a fait à Québec», poursuit-elle. Dans cette optique, Montréal devrait aussi, selon elle, apprendre à être à l'avenir une «ville de représentation» plutôt que de gestion, mais aussi à redonner le goût de rêver à ses habitants «en cessant de ne pas terminer tout ce qu'elle commence», dit la spécialiste du patrimoine. «Ce serait un bon début. Si on arrivait à compléter un projet de développement, cela pourrait nous rassurer sur notre capacité à accomplir des choses.» Et d'ajouter: «Nous avons peut-être besoin d'une psychanalyse sociale qui va nous éviter de transmettre notre incapacité à penser l'avenir aux générations suivantes.» Des générations qui, dans une logique urbaine historique, s'attendent à voir, demain, dans la brique des bâtiments, le béton des trottoirs ou le vert des parcs, ce à quoi leurs prédécesseurs ont rêvé aujourd'hui. «La ville, c'est là où l'on construit tout ce qu'on pense qui va arriver demain», dit Mme Morisset. Et à Montréal, ce demain serait encore aujourd'hui un grand terrain vague. http://www.ledevoir.com/2009/08/10/262269.html
  24. Publié le 13 juin 2009 à 05h00 | Mis à jour à 07h07 Projets en PPP:Gagnon-Tremblay songe à faire marche arrière Ariane Lacoursière La Presse La présidente du Conseil du Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, reconnaît que les avantages liés aux partenariats public-privé (PPP) ne sont pas les mêmes en temps de crise économique. Pour cette raison, elle ne «ferme pas la porte» à l'idée de revenir au mode de construction traditionnel dans quelques grands projets, comme l'échangeur Turcot et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). «Je suis consciente qu'il y a des avantages aux PPP mais, dans notre contexte économique, si les avantages liés au PPP ne sont pas au rendez-vous, le gouvernement devra prendre les décisions appropriées», a déclaré la ministre. Mme Gagnon-Tremblay n'est «pas insensible» à ce qu'elle a entendu cette semaine. Au cours des derniers jours, l'Ordre des architectes, l'Ordre des ingénieurs, la Corporation des entrepreneurs généraux et l'Association des économistes du Québec ont tous clamé que bâtir un hôpital universitaire et des installations d'envergure comme l'échangeur Turcot en mode PPP n'est pas souhaitable. La coalition «CHU sans PPP» a même vu le jour cette semaine. Sans entrer dans les détails, Mme Gagnon-Tremblay a affirmé que, pour l'instant, le processus suit son cours: «On n'est pas en train d'évaluer un moment pour changer de cap. Mais plusieurs intervenants sont dans le dossier et pourront dire à un moment s'il faut faire marche arrière», a-t-elle dit. Selon nos sources, plusieurs personnes influentes à Québec souhaitent que le gouvernement abandonne les PPP. Un représentant de l'Agence des PPP a d'ailleurs dit cette semaine qu'il se sentait «?bien seul?» dans le dossier PPP. Dans une lettre ouverte publiée jeudi par le quotidien Le Devoir, le président de l'Agence des PPP, Pierre Lefebvre, assure que, si les projets du complexe Turcot et des CHU sont complexes et risqués, il s'agit justement «d'un argument de taille pour que les risques de ces projets ne soient pas assumés uniquement par le gouvernement et les contribuables québécois». Pour sa part, Mme Gagnon-Tremblay affirme que, «quel que soit le mode choisi, la rigueur sera au rendez-vous». «Ma grande préoccupation, c'est l'argent des contribuables», dit-elle. Mme Gagnon-Tremblay n'est pas la seule à ouvrir la porte à un changement de cap. Le cabinet du ministre de la Santé, Yves Bolduc, confirme que les projets de construction de grands hôpitaux en PPP «n'est pas une religion». «On a privilégié le mode PPP parce qu'on nous prouvait que c'était plus avantageux au moment où on a fait l'analyse initiale. Mais quand on aura les propositions finales, on devra réévaluer», a dit l'attachée de presse du ministre Bolduc, Marie-Ève Bédard.
  25. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
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