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  1. Dans le Devoir : Vers un Centre de design dans le Vieux-Longueuil L’Agence PID veut transformer l’ancienne maison funéraire Darche 12 août 2014 Frédérique Doyon Photo: Annik Mh De Carufel Le Devoir Une demeure victorienne située dans le Vieux-Longueuil, une ancienne maison funéraire, pourrait devenir un centre de design où se rencontreraient des gens du milieu du design et de la communication. Longueuil pourrait bientôt accueillir un nouveau Centre de design. L’Agence PID, qui pilote aussi le Salon international de design de Montréal (SIDIM), s’est portée acquéreur de l’ancienne maison funéraire Darche, édifice d’intérêt patrimonial dans l’arrondissement historique du Vieux-Longueuil, qu’elle compte transformer en lieu de formation et de lancement de produits. La transaction devrait se conclure d’ici l’automne. « Ça fait quelques années qu’on cherche un endroit où on pourrait offrir des ateliers de formation, un centre d’affaires qui permettrait aux gens de l’industrie du design et des communications, dont les nombreux travailleurs autonomes, de se rencontrer », explique au Devoir Ginette Gadoury, coprésidente de l’Agence PID, qui a fondé les magazines Décormag et Intérieurs, le SIDIM et les Grands Prix du design. Très différent du Centre de design de l’UQAM, qui tient lieu de galerie d’exposition, le projet longueuillois vise à doter la grande famille du design québécois d’un lieu de rencontre, de formation et d’exposition de produits. Les bureaux de l’Agence PID, qui comptent une dizaine d’employés, y logeront. Le rez-de-chaussée, destiné au centre d’affaires et de formation, pourra accueillir entre 30 et 50 personnes. La demeure de style victorien appartient à un holding texan qui compte des maisons funéraires dans toute l’Amérique. Elle a été mise en vente l’an dernier au prix de 1,4 million de dollars. Un prix que l’Agence PID, en négociation avec le propriétaire depuis l’été 2013, estime exagéré compte tenu de l’état du bâtiment. Feu vert Le conseil d’arrondissement du Vieux-Longueuil a déjà donné le feu vert à un changement de zonage essentiel aux réfections de la maison historique, qui n’a pas été rénovée depuis 1965. « L’offre d’achat est conditionnelle à l’obtention de changements de zonage, car la bâtisse et son terrain de stationnement sont à cheval sur un zonage commercial et résidentiel. Et on ne pouvait pas réparer l’arrière du bâtiment sans ce changement », indique Mme Gadoury. Le promoteur veut faire percer des fenêtres au mur arrière — laissé aveugle pour les besoins de l’ancien centre funéraire. Elle doit aussi réaliser des mises à niveau majeures. « Tout est à refaire, signale Mme Gadoury. La bâtisse n’est pas conforme aux normes actuelles de la construction. Nos ingénieurs et architectes travaillent là-dessus. » La Ville de Longueuil confirme au Devoir une autre étape importante, soit l’avis favorable du conseil local du patrimoine. Une liste d’exigences architecturales a toutefois été soumise au promoteur en juin dernier, la maison étant sise dans une zone patrimoniale. L’Agence PID a également obtenu des lettres d’appui de l’Association des résidants du Vieux-Longueuil et de l’Association des commerçants de la rue Saint-Charles, « ce qui est très rare », signale Mme Gadoury, qui connaît la communauté protectrice de son caractère historique, puisqu’elle y réside. « Notre projet s’inscrit bien dans celui du Vieux-Longueuil. Il y a une vingtaine de restaurants qui ont perdu beaucoup de clients avec le quartier DIX30. » Reste à achever l’évaluation des travaux à réaliser et à soumettre les plans architecturaux à la Ville de Longueuil, lors de la demande de permis de construction. Le processus devrait aboutir en septembre. Construite en 1898, la résidence fut d’abord celle de Bruno Normandin, maire de Longueuil de 1882 à 1891, puis de nouveau de 1891 à 1892 et de 1907 à 1908. La partie arrière a été ajoutée en 1956 quand l’entreprise funéraire d’Édouard Darche a racheté la demeure, dont l’extérieur est resté à peu près intact.
  2. Dans le SFGate Montreal's quartet of cultures creates a colorful pattern Margo Pfeiff Updated 11:25 am, Friday, July 4, 2014 Tourists gather near the Basilique Notre-Dame in Montreal. Photo: Joanne Levesque, Getty Images The Ogilvy Piper makes his way through the jewelry section of the iconic department store at noon every day. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle A room at Old Montreal's classic 18th century Hotel Pierre du Calvet. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Old Montreal's classic 18th century Hotel Pierre du Calvet. A terrace at an Old Montreal restaurant. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Activities at the Lachine Canal National Historic Site. Photo: Margo Pfeiff, Special To The Chronicle Ninety percent of all first encounters in downtown Montreal begin with the same two words. That are the same word. "Bonjour. Hi." Respond one way and you parlez français; answer the other and you're in English territory. Despite periodic bickering - including threats of Quebec's separating from the rest of Canada - the biggest French-speaking city outside of Paris has actually become increasingly bilingual and harmonious over recent decades. But with the strong bilateral English-French vibe, what's often overshadowed is that there were four founding cultures that laid down strong roots on this island in the middle of the St. Lawrence River almost 350 years ago. I'm reminded of this as I wait at a traffic light staring at each culture's national symbols on a flapping city flag - the French fleur-de-lis, the red English rose, an Irish shamrock and Scotland's thistle. Though Montreal is wildly multicultural today, in the 19th century, 98 percent of the city's population was French, English, Irish or Scottish. Is it still possible, I wonder, to experience each of those distinct original cultures - including real, non-poutine France and genuine tally-ho England - in modern Montreal? Heart of New France Since I believe every cultural quest is improved with a signature cocktail, I start with France and I order my very first absinthe at the Sarah B Bar, named after Sarah Bernhardt, queen of French tragedy. As couples cuddle in "Green Fairy" alcoves, my bartender pours the notorious chartreuse liquor that Hemingway, Toulouse-Lautrec and Oscar Wilde imbibed in their Parisian days into a specially shaped glass. He rests a flat, perforated "absinthe spoon" topped with a sugar cube across the top, then drips ice water until it is melted, turning the absinthe milky. Legend has it that absinthe has driven men to madness and drove Van Gogh to slice off his ear. Sipping the herbal, floral and slightly bitter cocktail, I look closely at the bottle's label - while the current version is a hefty 160 proof, it's missing the likely source of "la fée verte" (green fairy) hallucinations, wormwood. I teeter on uneven cobblestone streets to the heart of New France in Old Montreal amid clip-clopping horse-drawn carriages. Bells chime from Notre Dame Basilica with its Limoges stained glass windows from France, artists sell their crafts in narrow alleyways, and in the evening, gas lamps still light up rue Ste.-Helene. I check into La Maison Pierre du Calvet, a nine-room guesthouse spanning three small buildings dating back to 1725. It's a stone-walled time capsule with random staircases, crooked hallways and an antique-filled library with ancient fireplaces. Escargot and stag fillet are served in a grand old dining room, and the chateau luxury includes a grand step-up, monarchy-caliber canopied bed. The morning streets waft cafe au lait and croissant aromas as I walk to the walled city's original market square of Place Royale to Maison Christian Faure, a chic new French pastry shop. In the hands-on cooking school, I glean the secrets behind crisp-on-the-outside, chewy-on-the-inside, iconic French macarons. It's so simple they even offer kids' classes, and it's made all the more fun by Lyon-born Faure himself, a Meilleur Ouvrier de France (MOF) - an elite group of France's best chefs - and the stories of his days as pastry chef for French President Nicolas Sarkozy and the prince of Monaco. "I moved here because the public markets are like those in Provence," he croons in a Lyon accent, "and because Montreal is so, mmmmm ... Europe." The pipes are calling While French zealots came to the New World to save the souls of "sauvages," the Scots came to make money. And you can still see plenty of it in the Golden Square Mile's historical buildings sloping up from Sherbrooke Street, downtown's main upscale shopping boulevard, to Mont Royal, the park-topped hill after which the city is named. The area was a residential tycoon alley from 1850 to 1930, occupied by rail, shipping, sugar and beer barons with names like Angus, McIntyre and Molson who owned 70 percent of the country's wealth. About 85 percent of the lavish estates were lost before heritage finally won over demolition in 1973. When I walk those hilly streets for the first time instead of whizzing by in my car, I'm surprised to see downtown with different eyes, an obviously British and Scottish quarter with an eclectic architectural mix from Neo-Gothic and Queen Anne to Art Nouveau, estates with names such as Ravenscrag and castles crafted from imported Scottish red sandstone. These days they're consulates, office headquarters and the Canadian McCord Museum; 30 of the beauties are campus outposts bought by McGill University, a legacy of Scottish merchant James McGill, who donated his 47-acre summer estate to become one of Canada's leading universities. One of my favorite buildings is the 1893 Royal "Vic" (Victoria) Hospital, where you can get your appendix yanked in a Scottish baronial castle complete with turrets. And where there are Scots, there are bagpipes. Montreal's most famous piper is at Ogilvy, a high-end department store on Ste. Catherine Street. Every day from noon to 1 p.m. since 1927, a kilt-clad piper plays marches and reels as he strolls around all five floors, down spiral staircases and beneath massive chandeliers where purchases are packed in tartan bags and boxes I also hear the whining tones of "Scotland the Brave" as I head toward my Highland cocktail at the Omni Hotel, where a kilted piper every Wednesday evening reminds folks emerging from Sherbrooke Street office towers that it's Whisky Folies night, a single-malt-scotch tasting in the Alice Bar. I choose five from the 10- to 20-year-olds served with a cuppa fish and chips. A local Scotsman drops in for a wee one, informing me that there's been a benefit St. Andrews Ball in Montreal every November for 177 years, "but come to the Highland Games, where there's dancing, throwing stuff around and looking up kilts - fun for the whole family." Montreal's bit o' Irish Snippets of the four founding cultures pop up repeatedly when you walk around town - statues of Robbie Burns and Sir John A. Macdonald, the Glasgow-born first prime minister of Canada; the green Art Nouveau ironwork of a Paris Metro at the Victoria Square subway station, given by France; British hero Adm. Horatio Nelson overlooking Old Montreal's main square (though the original likeness was blown to bits by Irish republican extremists in 1966). Ah, the Irish. They arrived in Montreal in big numbers in the early 1800s to build the Lachine Canal to bypass rapids blocking the shipping route to the Great Lakes. They settled nearby in Griffintown, currently a maze of condos and cranes. Stroll along rapidly gentrifying Notre Dame Street, still an eclectic melange of antiques-and-collectibles shops, funky cafes and local bistros. The Irish were unique among English-speaking immigrants - hatred for their English oppressors back home had them cozying up with the French, fellow Catholics. Surprisingly, the Irish legacy is dominant in Montreal; about 40 percent of the population has a wee bit of Blarney blood. Of course there are also pubs and churches, St. Pat's Basilica being the ornate religious hub, its interior adorned with intertwined fleurs-de-lis and shamrocks. Conveniently nearby, sacred brew is served over the altar of Hurley's Pub, a favorite hangout where Irish and Newfoundlanders work magic with fiddles, pipes and drums - even the Pogues have jammed here. I love Hurley's because it's a rare pub with Guinness stout on tap both icy cold and traditionally lukewarm; I prefer the latter for bigger flavor. "Watch him top that brew up three times," Frankie McKeown urges from a neighboring stool. "Even in Ireland they hardly do that now." The Irish come out of the woodwork on March 17, when Canada's oldest St. Patrick's parade turns downtown green, as it has since 1824. "It's amazing," says McKeown. "In Dublin it's all done in 45 minutes, but here we're watching floats for three hours." A grand party ensues afterward at Hurley's. "But it's just as much fun on Robbie Burns Day, when a haggis held high follows a piper through the pub." Britain in the mix Britain enters Montreal's picture after the Seven Years War in the 1760s when France dumps Quebec in exchange for the sugar colonies of Martinique and Guadeloupe. By 1845, about 55,000 British top out as 57 percent of Montreal's population - and the percentage has been dwindling ever since. While there may not be much Scottish brogue or Irish lilt left these days, there's plenty of culture on the plate and in the glass, though surprisingly not so much representing British roots in Montreal. In 2012, English chef Jamie Oliver made big waves by teaming up with Montreal chef Derek Dammann to highlight creative British tavern-inspired fare at the popular Maison Publique (Public House), serving locally sourced, home-smoked/pickled and cured angles on Welsh rarebit, hogget with oats and cabbage, and the like. Otherwise, the truest of Montreal's British establishments is the Burgundy Lion in Griffintown, one of the few places to offer Sunday British "footie" on the big screens, as kippers 'n' eggs, Lancashire pot pie and cucumber sandwiches are dished out by gals in tight, mod-'70s outfits. I happen to drop in during England's National Day, St. George's, to find the place hopping with dart-throwing, papier-mache piñata-style "dragon slaying" and ballad singing. I wind up at the bar sipping my pint of Boddingtons between two fellows, both dressed in fake chain mail. The one also draped in a Union Jack British flag clicks my glass with his bottle, announcing "Here's to Blighty!" before raising the visor on his medieval knight helmet to take a royal slug. Can you still experience Montreal's four founding nations in this multicultural modern city? Oui. Yes. And aye. If You Go GETTING THERE Air Canada offers daily flights from San Francisco to Montreal year round. (888) 247-2262, www.aircanada.com. WHERE TO STAY La Maison Pierre du Calvet: 405 Bonsecours St., Old Montreal. (514) 282-1725 or (866) 544-1725. www.pierreducalvet.ca/english. Lavish French colonial inn. From $265 double with continental breakfast. (Two on-site dining rooms serve French fare.) Fairmont Queen Elizabeth: 900 Rene Levesque Blvd. West. (866) 540-4483. www.fairmont.com/queen-elizabeth-montreal. A classic fit for everyone from the Queen Mother to John and Yoko; where they recorded "Give Peace a Chance" in 1969. From $209 double. Hotel Nelligan: 106 St. Paul West, Old Montreal. (877) 788-2040. www.hotelnelligan.com. Chic boutique hotel named after a famed Irish-French poet. From $250 double. WHERE TO EAT Le Mas des Oliviers: 1216 Bishop St. (514) 861-6733. www.lemasdesoliviers.ca. Classic French cuisine at a landmark downtown restaurant, one of the city's oldest places to eat. Dinner for two from $120. Also open for lunch. Restaurant L'Express: 3927 St. Denis. (514) 845-5333, www.restaurantlexpress.ca. Popular, casual French bistro, a Montreal icon. Dinner for two from $60. Maison Publique: 4720 Rue Marquette. (514) 507-0555, www.maisonpublique.com. Jamie Oliver's hip, up-market and creative take on British tavern fare. Very popular, no reservations. Dinner for two from $60. Burgundy Lion: 2496 Notre-Dame West. (514) 934-0888, www.burgundylion.com. Only true British pub in Montreal. Large selection of local and imported brews and one of Canada's biggest single-malt whiskey collections. English gastro pub menu with lunch and dinner from $40 for two. Hurley's Irish Pub: 1225 Crescent St. (514) 861-4111, www.hurleysirishpub.com. Great selection of brews, a traditional Emerald Isle pub menu, and Irish and/or Newfoundland fiddle music nightly. Entrees from $10. WHAT TO DO Point-a-Calliere Museum of Archaeology and History: 350 Place Royale, Old Montreal. (514) 872-7858, www.pacmusee.qc.ca/en/home. Excellent museum set atop the original city town square. Closed Mondays except in summer. Adults $18. McCord Museum: 690 Rue Sherbrooke West. (514) 398-7100, www.mccord-museum.qc.ca/en. Extensive cultural museum of all things Canadian. Frequent exhibitions of Montreal's various cultures. Closed Mondays. Adults $12. Fitz and Follwell Co: 115 Ave. du Mont-Royal West. (514) 840-0739, www.fitzandfollwell.co. Guided Montreal biking, walking and unique snow tours. Martin Robitaille: Private history-oriented city guide. martrob@videotron.ca. Maison Christian Faure: 355 Place Royale, Old Montreal, (514) 508-6453, www.christianfaure.ca. Hands-on French pastry and macaron-making classes. There's even a pastry-making boot camp for kids. Whisky Folies, Omni Hotel: 1050 Sherbrooke West. (514) 985-9315, http://bit.ly/1iCaJxc . Single-malt scotch and whisky tastings with fish and chips every Wednesday, 5-9 p.m.. From $16 to $40. My Bicyclette: 2985-C St. Patrick (Atwater Market). (877) 815-0150, www.mybicyclette.ca. Bike rental and tours of the Lachine Canal region. MORE INFORMATION Tourism Montréal: www.tourisme-montreal.org. Tourism Québec: www.bonjourquebec.com. Margo Pfeiff is a freelance writer living in Montreal. E-mail: travel@sfchronicle.com
  3. La maison Berri sera démolie L'ancienne clinique Ahuntsic, située au 10905, rue Berri, sera bientôt démolie. Alors que la maison avait été retenue pour un projet de réaménagement, l'incendie qui s'est déclaré dans le bâtiment le 4 septembre, a eu pour conséquence un changement total des projets. La maison blanche, en bois lambrissé, de style Second empire, a été construite vers 1875. Elle constitue un témoignage matériel du développement d'Ahuntsic à partir de la fin du 19e siècle. http://www.courrierahuntsic.com/Vie-de-quartier/2013-10-31/article-3462951/La-maison-Berri-sera-demolie/1
  4. http://affaires.lapresse.ca/economie/grande-entrevue/201405/30/01-4771436-david-culver-lalcan-davant-nexiste-plus.php À 89 ans, David Cutler se rend encore à son bureau tous les matins à 9h, pour y passer la journée. Mieux encore, l'ancien PDG de l'Alcan - qui a fondé la firme d'investissement CAI, lorsqu'il a pris sa retraite de la multinationale montréalaise en 1989 - vient de faire paraître un livre où il relate les grands évènements de sa vie peu banale. Publié aux éditions McGill-Queen's University Press, Expect Miracles - Recollection of a Lucky Life, a été coécrit par l'ex-journaliste Allan Freeman qui a longtemps travaillé pour le Wall Street Journal avant de devenir correspondant à l'étranger du Globe and Mail à Londres et Washington. «Ce goût d'écrire m'est venu de ma mère. Même si elle n'a pas fait de grandes études, elle a écrit toute sa vie. Des poèmes, des nouvelles, un journal. De 1926 à 1986 elle a écrit, à la main, un total de 48 000 pages qui sont aujourd'hui aux Archives nationales. «Elle était passionnée d'histoire et s'intéressait beaucoup à la culture francophone. Entre les deux guerres, elle a écrit une «Histoire des Canadiens français de 1629 à 1940 «. J'aimerais la publier pour donner la vision que pouvait avoir de la société francophone du Québec, une Canadienne anglaise, née à Halifax», m'explique David Culver, dans son bureau de la rue Drummond, situé à quelques pas de marche de la Maison Alcan, rue Sherbrooke Ouest. Toute sa vie durant, David Culver a évolué dans le «Golden Square Mile», le bastion de la bourgeoise anglophone - de 1850 à 1930 - dans le secteur centre-ouest du centre-ville de Montréal. Il a grandi sur la rue Peel, au coin de l'avenue Doctor-Penfield, dans une maison de 12 pièces, chauffées, sur quatre étages, et que son père louait 150$ par mois. Puis il a construit la Maison Alcan, rue Sherbrooke. Depuis 1989, il a son bureau tout juste à côté, rue Drummond. Après avoir obtenu un diplôme en sciences de l'Université McGill, David Culver a décroché un MBA de l'Université Harvard et un certificat du Centre d'études industrielles de Genève. Il commence sa carrière chez Alcan en 1949. Il y a travaillé durant 40 ans.. Une entreprise pro-Québec Il est donc évidemment beaucoup question d'Alcan dans le livre de David Culver. Il est devenu le président de la division Alcan Canadian Company en 1975, un an avant l'élection du Parti québécois et l'exode anglophone qui a suivi. «Contrairement à beaucoup d'entreprises canadiennes-anglaises, Alcan a toujours entretenu de bonnes relations avec les gouvernements du Québec et la communauté francophone», souligne l'homme d'affaires. Ce trait culturel a pris origine en 1928, lorsque Alcan, qui était basée à Pittsburgh, a envoyé R.E. Powell au Canada pour y superviser les activités qui y prenaient une forte expansion. Rapidement, ce dirigeant américain a compris que l'avenir de l'entreprise allait être intimement lié au fort potentiel hydroélectrique dont elle pouvait disposer au Saguenay-Lac-St-Jean. Il a décidé de déménager le siège social canadien d'Alcan de Toronto à Montréal. Contrairement au CN qui se targuait de n'avoir aucun vice-président francophone à son siège social montréalais, R.E. Powell a embauché beaucoup de Canadiens français à des postes-clés de la direction d'Alcan. «On a toujours eu de bonnes relations avec Québec et c'est dans ce contexte qu'en 1976, au lendemain de l'élection du PQ, j'ai annoncé au conseil d'administration qu'il fallait investir 500 millions pour la construction d'une nouvelle usine à La Baie. On avait besoin de ces nouvelles capacités. «Les administrateurs m'ont dit: tu es fou. Le PQ s'est engagé à tenir un référendum et ils peuvent vouloir nationaliser notre entreprise ou nos actifs hydroélectriques. Si tu veux ton projet, fais signer une lettre à René Lévesque - avec son sang - dans laquelle il s'engage à ne jamais nous nationaliser. «Je leur ai répondu qu'il y aurait au moins de 10 à 15 autres gouvernements qui allaient se succéder au Québec pendant la durée de vie utile de notre usine. Il ne fallait pas s'inquiéter pour rien», relate David Culver. L'ex-dirigeant assure qu'il a toujours eu de bonnes relations avec René Lévesque, qui comprenait bien l'importance d'Alcan. Davis Culver a même profité de la panique anglophone de la fin des années 70 pour réaliser son rêve de donner à Alcan son propre siège social à Montréal. «On était locataire dans une tour et je voulais donner un siège social chaleureux pour nos employés. J'ai décidé d'acheter la maison de Lord Althelson, située en face du Club Mont-Royal, et six autres édifices qui étaient attenants. «Ça nous a coûté moins de 5 millions. La tenue prochaine du référendum de 1980 avait fait chuter totalement les prix», se rappelle-t-il dans un large sourire. La vente de la Maison Alcan et le déménagement prochain du siège social de Rio Tinto Alcan dans la nouvelle Tour Deloitte chagrine d'ailleurs David Culver, passionné d'architecture qui aimait bien la chaleur et le rayonnement du complexe Alcan. Il souhaite que Guy Laliberté, l'un des acheteurs de la Maison Alcan, se serve de l'atrium pour y présenter des spectacles. «Cet endroit doit continuer de vivre», souhaite David Culver. L'ex-PDG d'Alcan est aussi désolé par le départ annoncé cette semaine de la PDG Jacynthe Côté et constate que l'entreprise ne sera plus jamais ce qu'elle a déjà été. «L'Alcan d'avant n'existe plus. Je ne critique pas Rio Tinto mais l'aluminium, ce n'est pas le même business que le minerai de fer. On marche par cycles de dix ans où on fait beaucoup d'argent pendant deux ans et les huit autres années, il faut gérer de façon serrée. On reste profitable mais on n'obtient pas les mêmes marges que le minerai de fer», expose-t-il. Lorsqu'il a quitté la présidence d'Alcan, en 1989, l'entreprise comptait plus de 70 000 employés dans le monde. Aujourd'hui, en incluant ses coentreprises, Rio Tinto Alcan compte 26 000 employés.
  5. La maison verte sera un bâtiment à énergie nette-zéro aménagé aux abords de la rivière des Prairies, dans le parc Simonne-Monet-Chartrand, sur la rive nord de l'île de Montréal. Son emplacement constitue un point d'entrée de l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville et de Montréal En s'inspirant des approches écologiques de construction comme LEED Canada-NC 2009, passivhaus (énergie solaire passive) et le Living Building Challenge (Le Défi du bâtiment vivant), ce lieu muséal novateur et de haute technologie aura des caractéristiques durables et proposera une intégration harmonieuse au site, une gestion des eaux usées sur place et une conception écoénergétique globale. Enfin, la maison verte est un projet conçu pour les citoyens dont le concept facilite une appropriation de la communauté. En effet, en plus d'offrir l'accès à la rivière, le site sera accessible à des initiatives citoyennes.
  6. Voyons si les sondages CROP-Lapresse-Ipsos-etc. sont aussi juste que notre sondage maison ! Alors, pour qui allez-vous voter ?
  7. Je suis en train de faire une liste de buildings intéressants qui sont présentement "oubliés" par leurs propriétaires, un peu comme il est arrivé à la Maison Redpath. Pas nécessairement la même chose que la liste d'Héritage Montréal. J'essais de faire un top 10 des buildings à sauver. Selon ma propre opinion pour mon blogue, mais j'ai besoin de votre aide. Je suis certain que je n'ai pas tous les buildings et je ne connais pas tous Montréal après tout. Prérequis pour faire la liste 1. Building doit avoir une certaine histoire, pas nécessairement ancienne, doit avoir de l'intérêt. Un triplex de la 5e avenue à verdun datant de 1930 est peut-être vieux mais n'a pas "d'histoire" 2. Le bâtiment doit être laissé en décrépitude par son propriétaire. Coin St-Laurent et des Pins, le proprio a du faire faire des rénovations, ne compte donc pas. 3. Dans un endroits qui vaudrait la peine d'être sauvé, Prime real estate. Voici ma liste jusqu'à maintenant, j'attend vos suggestions pour faire un Top 10. Cinéma Champlain, Ste-Catherine Est, Montréal Silo #5, Vieux-port, Montréal Canada Malting, Rue St-Ambroise, St-Henri. Forge Cadieux, Rue St-Paul, Montréal. Maison Louis-Hippolyte La fontaine, Rue Overdale, Montreal Caserne Létourneux, Notre-Dame Est. Eventide Home - Salvation Army, 7480 St-Jacques, NDG Tunnel Wellington, Wellington, Griffintown, Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, Hochelaga-Maisonneuve (promesse, mais toujours rien) Bureau Canada Packing, 316 Rue Bridge, Sud-Ouest. Banque Molson, 5001 Notre-Dame Ouest, St-Henri. Pavillon du Pont Jacques-Cartier, Ile Ste-Hélène, Sous le Pont. Externat Sainte-Sophie, 1105 Gouin Est. Merci de votre aide et vos suggestions.
  8. Équiterre salue l’implication du gouvernement du Québec dans le projet de Maison du développement durable Montréal, le 15 janvier 2007 – Équiterre se réjouit de la participation du gouvernement du Québec à son projet de Maison du développement durable. Cette première contribution du gouvernement du Québec se réalise par le biais d’Hydro-Québec qui fournit un terrain de 15 000 pieds carrés dont la valeur dépasse le million de dollars au coin des rues Clark et Sainte-Catherine. Le gouvernement du Québec entend également contribuer financièrement à ce projet et fera connaître la hauteur de sa contribution plus tard, au cours des prochains mois. « Le gouvernement du Québec est heureux d’appuyer ce projet innovateur qui incarne parfaitement les principes du développement durable qui guident les actions de notre gouvernement. La Maison du développement durable sera certainement un exemple au Québec et saura, j’en suis persuadé, inspirer d’autres projets de construction », a indiqué le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Claude Béchard. « La Maison du développement durable sera un édifice modèle de sept étages, le premier bâtiment au Québec certifié LEED Platine, soit l’un des plus écologiques au monde », a expliqué M. Sidney Ribaux, cofondateur et coordonnateur général d’Équiterre. Le projet vise à créer un pôle du développement durable au cœur de la métropole qui deviendra un lieu de synergie, de sensibilisation et de rencontres. Il abritera les locaux de divers organismes à but non-lucratif, un Centre d’interprétation sur le bâtiment durable, des commerces d’économie sociale et des salles de réunion. « Ce bâtiment utilisera les meilleures technologies liées à l’efficacité énergétique, à la consommation de l’eau, à la réduction des déchets de construction et à la qualité de l’environnement des travailleurs », a précisé le cofondateur d’Équiterre. « La Maison du développement durable sera un projet-phare pour le secteur immobilier montréalais, notamment en ce qui concerne l’efficacité énergétique, une priorité pour Hydro-Québec », se réjouit Marie-José Nadeau, Vice-présidente exécutive Affaires corporatives et secrétaire générale d’Hydro-Québec, qui présidera le cabinet de campagne ayant pour mandat de recueillir le financement du projet auprès de la communauté institutionnelle et des affaires du Québec. Hydro-Québec compte également aménager un espace vert entre le Théâtre du Nouveau monde et la Maison du développement durable.
  9. via LaPresse Plans de garantie: Québec va discipliner les entrepreneurs Publié le 05 décembre 2013 à 11h04 | Mis à jour à 11h04 ISABELLE DUCAS La Presse Après plusieurs années de discussions et de délais, Québec va de l'avant pour retirer aux associations d'entrepreneurs la gestion des plans de garantie pour les maisons neuves, pour mettre fin aux conflits d'intérêts dans l'indemnisation des propriétaires aux prises avec des défauts de construction. À partir d'octobre 2014, les plans de garantie relève d'un organisme à but non lucratif indépendant, ce qui devrait assurer une meilleure qualité de la construction résidentielle, des sommes plus élevées pour indemniser les acheteurs et plus d'informations sur les entrepreneurs à problèmes. Les trois plans de garantie existants sont actuellement administrés par des associations d'entrepreneurs, l'Association de la construction du Québec (ACQ) et l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ). Les regroupements de consommateurs estimaient que le système actuel protégeait mal les acheteurs de maisons neuves en cas de problèmes, puisque les administrateurs des plans de garantie devaient sévir contre leurs propres membres. «De nombreux consommateurs avaient l'impression que les administrateurs des plans de garantie étaient à la fois juges et parties. La structure permettra d'éliminer les conflits d'intérêts», souligne la ministre du Travail, Agnès Maltais, qui dit avoir entendu «des histoires d'horreur» en pilotant les travaux qui ont mené aux changements annoncés hier. Les acheteurs de nouvelles maisons ou de condos dans des édifices de quatre étages et moins devront payer plus cher pour la couverture offerte par le plan de garantie. Pour une maison, la prime passe de 850$ à 1050$, et pour un condo, elle passe de 1250$ à 1550$. Ces sommes pourraient être plus élevées pour les entrepreneurs dont la feuille de route est entachée de nombreuses réclamations ou de manquements à leurs obligations. À cette facture, il faut ajouter une somme de 300$ comme contribution à un fonds de réserve destiné aux indemnisations en cas de sinistre majeur, mis en place l'année dernière à la suite des problèmes de pyrrhotite dans la région de Trois-Rivières, qui touchent environ 4000 propriétés. La ministre Maltais estime que cette augmentation ne devrait pas indisposer les consommateurs, qui seront assurés à l'avenir d'une meilleure protection de leur maison, «le plus important achat de leur vie», souligne-t-elle. «On a surtout augmenté le montant des cautions exigées des entrepreneurs, pour s'assurer que ce sont des entreprises aux reins solides, sérieuses et qui ne vont pas disparaître dans la nature.» Des sanctions sont aussi prévues pour les constructeurs qui ne respectent pas leurs obligations dans le cadre des plans de garanties. Satisfaction chez les consommateurs Les changements sont très bien accueillis par deux groupes qui talonnaient depuis longtemps le gouvernement à ce sujet, l'Association des consommateurs pour la qualité dans la construction (ACQC) et le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ). Il faut dire que le gouvernement libéral avait d'abord déposé un projet de loi pour permettre de tels changements, en 2011. Mais les changements réglementaires n'avaient pas pu être mis en vigueur avant les élections. Le gouvernement du Parti québécois a poussé les modifications un peu plus loin que l'administration précédente. «Nous sommes ravis de voir que les plans de garantie ne seront plus entre les mains des entrepreneurs, a réagi l'avocat Yves Joli-Coeur, porte-parole du RGCQ. L'introduction d'une politique d'inspection, entre autres, montre qu'on veut s'assurer que les maisons seront mieux construites. Les entrepreneurs auront un meilleur incitatif à surveiller la qualité pour éviter les réclamations à leur endroit.» Une somme est prévue pour financer des services d'accompagnement des propriétaires aux prises avec des problèmes, souligne Jean Dion, porte-parole de l'ACQC. «Comme les consommateurs auront des sièges au conseil d'administration, on pourra mieux suivre les procédures de réclamations», note-t-il. La Coalition Proprio-Béton, qui représente les propriétaires aux prises avec des problèmes de pyrrhotite, a qualifié les changements de «grande victoire». «Des associations d'entrepreneurs avaient un monopole qui leur permettait d'engranger des millions de dollars, alors que des propriétaires ne réussissent pas à se faire indemniser quand des problèmes importants surviennent», a dénoncé Yvon Boivin, président de la coalition. À la suite des problèmes de fondations en Mauricie, le plan de Garantie des bâtiments résidentiels neufs de l'APCHQ a été mis en tutelle l'été dernier, parce que son fonds de réserve ne suffisait plus à répondre aux réclamations. L'APCHQ, la plus importante association d'entrepreneurs, qui gère aussi la garantie Abritat, n'a pas souhaité réagir aux changements annoncés hier. ------------------- QUELQUES CHIFFRES Coût des primes pour les plans de garantie : > Maison unifamiliale : Augmente de 850$ à 1050$ > Condo dans un édifice de moins de quatre étages : Augmente de 1250 à 1550$ Indexé annuellement Montant de la couverture en cas de défaut de construction: > Maison unifamiliale : Augmente de 130 000$ à 200 000$ > Édifice à condos de moins de quatre étages : Augmente de 2,6 millions à 3 millions Cautions à verser par les entrepreneurs : Augmentent de 35 000$ à 70 000$ ou 100 000$, selon la catégorie d'entrepreneurs Au conseil d'administration du nouvel organisme à but non lucratif : 13 membres, dont : > 3 représentants des consommateurs > 3 représentants des entrepreneurs > 2 professionnels du secteur du bâtiment > 1 professionnel du secteur du droit > 3 représentants du milieu gouvernemental
  10. Le Louis-Bohème : parfaitement hideux Le Crystal : look de parvenu Place Dupuis : insipide et fade Hydro Québec : perdu entre l'Art Déco et Mies Van Der Rohe Maison Astral : trop tronquée, dommage Y'en a plein d'autres bien entendu.
  11. Dans LaPresse+ ACHETER OU RÉNOVER SA MAISON : À L’AIDE ! STÉPHANIE GRAMMOND LA PRESSE Sylvie St-Amand est exactement le genre de résidante que Montréal cherche à attirer. Avec son conjoint, elle vient d’acheter un duplex dans Ahuntsic. Trois chambres à coucher. Une cour où ses deux jeunes enfants pourront jouer. Pas trop loin du métro, ce qui permet d’utiliser les transports en commun. L’immeuble aura une vocation intergénérationnelle, puisque les grands-parents s’installeront dans le logement du haut. À 485 000 $, ce n’est pas donné. Mais quand la famille aura remis le plex au goût du jour, elle pourra louer le studio au sous-sol. Oui, mais les travaux coûtent cher… Mme St-Amand aura-t-elle droit à un coup de pouce financier ? Niet ! C’est étonnant, car la Ville de Montréal offre une panoplie de programmes pour retenir les familles dans l’île. Par exemple, la Ville rembourse les droits de mutation aux premiers acheteurs d’un plex. Les ménages ont ensuite accès à une aide financière pour rénover l’immeuble. Le pactole, quoi ! « Quand j’ai su que ça existait, j’étais super excitée », raconte Mme St-Amand. Mais après avoir décortiqué les critères du programme, elle a réalisé qu’elle n’était pas admissible, car la valeur du duplex ne doit pas excéder 450 000 $. Zut ! Ce plafond a été établi de manière à couvrir la moitié des transactions de duplex et triplex à Montréal, explique la Ville. Mais dénicher un duplex à ce prix dans un quartier assez central est pratiquement mission impossible. Parlez-en à Mme St-Amand qui a arpenté Villeray, Petite-Patrie, Côte-des-Neiges, Saint-Laurent… « À moins 450 000 $, soit qu’il y a énormément de travaux à faire, soit que le duplex est trop petit pour une famille », assure-t-elle. Pour la subvention, il faudra repasser. Les paramètres sont trop restrictifs et les plafonds trop bas, même s’ils viennent d’être ajustés pour tenir compte de la hausse des valeurs foncières. Ils ne collent pas à la réalité du marché et suscitent plus de fausses joies qu’autre chose. *** Un autre exemple. Pour encourager les promoteurs à bâtir des copropriétés qui correspondent aux besoins des familles, la Ville offre aussi une subvention qui peut atteindre 12 500 $ pour les familles qui achètent une maison neuve. De quoi faire saliver. Mais voilà, le logement doit avoir au moins trois chambres et coûter moins de 360 000 $. Une équation difficile à résoudre. À Montréal, un condo neuf de 1200 pi2, avec trois chambres à coucher et un espace de stationnement vaut 450 000 $ au bas mot, indique Mathieu Collette, directeur de l’étude de marché du condo au Groupe Altus. Pour construire des unités de trois chambres à moins de 360 000 $, les promoteurs doivent se rabattre sur un terrain jouxtant une voie ferrée ou un parc industriel… pas vraiment le cadre idéal pour élever une famille. Alors, ne vous demandez pas pourquoi peu de promoteurs bâtissent des copropriétés pour les familles en ville. Depuis qu’ils ont été redessinés en 2010, les programmes d’accès à la propriété de la Ville de Montréal ont tout de même aidé quelque 6600 ménages à acheter une maison. Mais plusieurs autres restent sur leur faim et partent en banlieue. Dans le cadre de son Plan de fidélisation des familles, Montréal veut appuyer 6200 familles de plus d’ici 2014-2017, avec une série de mesures qui s’élèvent à 135 millions sur quatre ans. Il est question de relever les plafonds, d’assouplir les règles et d’élargir les clientèles visées par les programmes actuels. Ce ne sera pas du luxe ! *** Montréal doit aussi retaper ses programmes d’aide à la rénovation. Pour être admissible aux programmes actuels, l’évaluation foncière d’une maison unifamiliale ne doit pas excéder 350 000 $. Or, la valeur moyenne des maisons dépasse cette limite dans la plupart des arrondissements. Mais de toute façon, ces programmes sont limités à des zones très précises… et souvent peu attrayantes pour les familles. Remarquez que cela fait partie des critères de Rénovation Québec qui finance des programmes semblables aux quatre coins de la province. Bien sûr, la capacité financière de l’État est limitée. Pour avoir un impact, on comprend que les programmes ciblent des secteurs à revitaliser et des familles à plus faibles revenus. Mais des milliers de propriétaires qui rénovent leur maison et revitalisent leur quartier sont laissés pour compte. Il y a bien certains programmes spécifiques pour améliorer l’efficacité énergétique, favoriser le maintien à domicile, etc. Je ferai le tour du jardin dans ma chronique de demain dans La Presse+. Mais il n’en reste pas moins que la majorité des propriétaires n’ont aucune aide pour financer leurs rénovations. Ils ont plutôt l’impression que les municipalités les attendent avec une brique et un fanal. C’est le cas d’un couple de Québec qui a investi 150 000 $ pour refaire de A à Z un condo près des plaines d’Abraham. Surprise ! Un inspecteur de la Ville est passé et l’évaluation municipale a doublé. Avec cette hausse de taxes d’environ 2300 $ par année, c’est comme si les rénovations avaient coûté près de 60 000 $ de plus sur 25 ans. « Pourtant j’ai fait rouler l’économie, j’ai payé la TPS/TVQ sur mes achats », fait observer l’homme. Les gens qui achètent une maison neuve ont droit à un remboursement partiel des taxes. Pourquoi ceux qui rénovent n’auraient-ils pas droit à un coup de main eux aussi ? À lire demain dans La Presse+ : Acheter ou rénover sa maison : 12 outils pour réduire la facture.
  12. Voici un petit projet qui vient tout juste d'être complété. Ce duplex est situé face au parc Saint-Victor, à proximité de la rue Hochelaga. (Photographies de EMA Développements) Le terrain n'était pas vacant avant la construction, il faisait place à cette petite maison. (Photographie de Google StreetView)
  13. Questions simples; Quel sont selon vous les terrains vacant ou stationnement les plus apte à être développer en ce moment à Montréal. Plus communément appeler en anglais "Prime Real-Estate" Par exemple, les miens sont L'îlot Overdale De Loirmier et Ste-Catherine. Stationnements de la Maison Radio-Canada Merci de vos suggestions.
  14. Pour une Maison de Tunisie à Montréal 2013-10-29 Montréal – De notre envoyé spécial – On ne peut pas développer nos relations avec le Canada sans œuvrer pour y consolider notre présence. L'ambassade de Tunisie à Ottawa, ouverte au lendemain de l’indépendance par feu Taïeb Slim, et dirigée à présent par Ryadh Essid, repose sur une équipe réduite pour couvrir l'un des pays les plus vastes du monde avec 7 millions de kilomètres carrés. A Montréal, parmi 50 missions consulaires, 49 sont des consulats généraux et une seule est un simple consulat, celle de la Tunisie qui veille sur nos 25000 ressortissants. Avec ce statut, le nombre de personnel affecté est réduit. Pourtant, le volume de travail s’est multiplié ces dernières années. C’est ainsi que les services consulaires ont procédé, rien que l’année dernière au renouvellement de plus de 3500 passeports et l’émission de 800 actes de naissance, en plus des autres tâches. La demande d'élever le statut de notre mission consulaire à Montréal à celui de Consulat général trouve largement sa justification. Deuxième aspect et non des moindres, le regroupement des différentes représentations tunisiennes à Montréal dans une même espace, plus fonctionnel et communicant. Outre le consulat, la Tunisie compte en effet une représentation du Tourisme, un centre social et une mission universitaire. Bientôt s’y ajoutera une représentation de la FIPA, ouverte début des années 1990, puis fermée. Actuellement, chaque représentation dispose de ses propres locaux, souvent très étroits, faute de budget suffisant dans une ville où loyers et charges flambent. Par souci d’économie, mais aussi de synergie et pour faciliter la tâche aux Tunisiens, un appel pressant est lancé par notre communauté pour trouver un local spacieux et convivial, digne de l’image de notre pays, qui sera érigé en Maison de Tunisie et où seront regroupés nos diverses missions. Réitérée devant Ridha Saidi, ministre auprès du Chef du gouvernement chargé des Affaires économiques, l’idée semble trouver une oreille attentive, surtout avec l'ouverture prochaine de la ligne directe de Syphax Airlines, Tunis-Montréal-Tunis. Taoufik Habaieb http://www.leaders.com.tn/article/pour-une-maison-de-tunisie-a-montreal?id=12501
  15. Ton Paris contre mon Montréal Montréal brille au Top 10 des lieux d'échanges de maison. Non, non, tout ne va pas si mal pour Montréal. À preuve, la métropole s'est hissée cet été au Top 10 du site d'échanges de maison, HomeExchange.com, mieux connu en français sous le nom de TrocMaison.com. Pour la première fois depuis la création du site international d'échange de maisons HomeExchange en 1992, Montréal joue du coude avec rien de moins que Paris (1ère place), Londres (2e), New York (3e), suivis de Rome, Barcelone, Milan, Madrid, Copenhague, Amsterdam et...Montréal (10e). La preuve que malgré l'avalanche de manchettes sur la corruption municipale, les nids-de-poule ou les ratés du métro qui font hurler les Montréalais, leur ville dispose encore et toujours d'un important capital de séduction. Elle séduit du moins ceux qui cherchent des modes de tourisme alternatifs. «Cela fait déjà plusieurs années que le Canada se trouve dans le Top 5 des destinations les plus courues sur notre site, mais c'est la première fois que Montréal fait son entrée dans le palmarès des villes les plus recherchées», soutient Paul Charoy, responsable des relations de presse pour TrocMaison.com. L'abondance de l'offre de maisons et de condos offerts aux échanges dans la métropole — près de 400! — explique en partie la popularité de Montréal parmi les grandes capitales du monde, ainsi que l'intérêt démontré envers le Québec en général (près de 1000 offres). Mais pas seulement. Avec autant de propositions disponibles, ni Berlin (300 et plus) ni San Francisco (500 et plus) — villes qu'on ne peut certainement pas considérer comme dénuées d'intérêt — ne se hissent pas dans le Top 10 des villes convoitées par ceux qui troquent leur maison. Pourquoi cet engouement pour Montréal? Outre la présence d'une offre généreuse, difficile de dire exactement pourquoi, selon Trocmaison.com. Le site d'échanges ne dispose pas de statistiques qualitatives sur les raisons des choix faits par ses membres. Tout ce qu'on sait, c'est que la concurrence est forte dans ce marché alternatif du voyage puisque le site, qui compte 47 000 abonnés, affiche chaque année quelque 46 000 offres et permet la concrétisation annuelle de 300 000 échanges dans 154 pays. Le pouvoir d'attraction dont jouit Montréal dans ce créneau n'est pas sans intérêt, puisque selon Trocmaison.com, chaque échange se traduit par l'injection de 2100 $ par participant dans l'économie locale. «Montréal est devenue une attraction non seulement l'été, mais tout au cours de l'année, ce qui offre à plusieurs de nos membres la possibilité de faire des échanges décalés dans le temps. Récemment, un de nos membres a même réussi à troquer une maison bien ordinaire à Terrebonne, contre une maison et un bateau en Polynésie», ajoute le porte-parole de TrocMaison.com Depuis l'apparition du site Airbnb.com, site de location de chambres ou de maisons de gré à gré chez des particuliers qui fait grincer des dents l'industrie hôtelière, l'intérêt pour l'échange de maison ne se dément pas. Selon M. Charoy, l'arrivée d'Airbnb.com a au contraire gonflé l'intérêt du public pour toutes ces nouvelles façon de découvrir le monde «autrement». «Ce qui attire les gens dans les échanges de maison ou des sites comme Airbnb.com, c'est aussi le contact, l'expérience humaine et ces deux formules le permettent», dit-il. En plus de la popularité de Montréal, l'échange de maisons est portée par un vent encore plus fort. Celui de la consommation participative. En marge de la consommation traditionnelle, axée sur la transaction d'un bien par un individu, la consommation participative repose sur le partage de produits ou de services par plusieurs personnes plutôt qu'une seule. On peut citer en exemple, les services de vélos en libre service, d'autos en libre service et de taxis collectifs, qui ont de plus en plus la cote. À ce jeu, Montréal ne jouit-elle pas déjà d'une longueur d'avance? Pourquoi ne pas troquer votre condo dans Homa ou Ahuntsic, abonnement à Communauto et carte Bixi inclus, contre un pittoresque appartement à Amsterdam? http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/389492/ton-paris-contre-mon-montreal
  16. Bonjour ! Hier j'ai eu l'occasion de faire une petite tournée de Pointe-Saint-Charles avec mon appareil photo . En voici les résultats: Centenary United Church (1930) Bank of Montreal (1901). Gurudwara Sahib Temple (1900) Maison Saint-Gabriel (1668). parc Marguerite-Bourgeoys. Restaurant Magnan. le Nordelec (1928) Holy Spirit Ukrainian catholic church. (1948)
  17. Ils sont presque prêts à terminer (en hauteur) le One WTC à NY, qui va être coiffé de cette énorme flèche... Un super-spire pour un super-tall! Ici, on voit juste le dernier morceau de la flèche, appelé The Rocket. La flèche en entier aura la même hauteur que la Maison Astra (Montreal Trust), malade Je pense que notre bonne vieille PVM va avoir de la compétition... Voyez en vidéo... http://www.flickr.com/photos/qflefevre/8653987366/in/photostream
  18. Petit projet bien discret, belle optimisation de terrain! Ça remplasse la toute petite maison 647 à la droite du 645 derrière le poteau électrique! https://maps.google.ca/?ll=45.54263,-73.620482&spn=0.003303,0.008256&t=m&z=18&layer=c&cbll=45.54263,-73.620482&panoid=Pga5lQfD28VIXcNZ7DgdXA&cbp=12,301.22,,0,14.04 http://www.viacapitalevendu.com/montreal/villeray/saint-michel/parc-extension-montreal/appartement-condo-en-rangee-a-vendre/649-rue-d-ailleboust-mls:524474978?searchposition=4
  19. LES TERRASSES CHERRIER maisons de ville condos Plateau, Montreal 5 superbes Maisons de Ville de 2000 pieds carrés au cœur du plateau, situé à l’angle de 2 artères de prestiges soit la rue Cherrier et Saint-Hubert. À mi-chemin du Parc Lafontaine et de la rue Saint-Denis, situées près du métro Sherbrooke et à quelques minutes du centre-ville, vous aurez accès à toutes les commodités qu’un quartier peut offrir ; écoles, garderies, boutiques, restaurants, marchés d’alimentation et la beauté des espaces verts dans un environnement des plus stimulants Chaque maison de ville possède une immense terrasse privée sur le toit, une cuisine de style européenne, salles de bain moderne et salle d’eau aux lignes épurées, des plafonds de plus de 9 pieds et une fenestration abondante. Garage intérieur disponible. Livraison été 2012. Réalisées par SP IMMOBILIER, promoteur immobilier du projet de condos Les terrasses Chambord près de l’avenue Mont-Royal sur le Plateau, Montreal, elles sont synonymes de bon goût et d’originalité.
  20. Il y a des travaux sur la maison Henry Vincent Meredith du campus McGill
  21. Je ne sais pas quel âge a ce projet, mais il est fort probablement plus vieux que 2002. Ce n'est pas une proposition pour le concours de l'OSM. Nomade avait proposé un projet différent de celui-ci! ----------------------------------------------------------------------- Localisation : Montréal, Québec client : Ivanhoé Cambridge Réalisation de NOMADE. Situé dans le Quartier des spectacles Montréal, la solution propose un projet d'ensemble comprenant un hôtel de 250 chambres, des espaces de bureaux, des espaces commerciaux, une salle de spectacles d'une capacité de 2 500 places, de même que la Maison des festivals et d'une agora extérieure pour accueillir les grands évènements montréalais se déroulant autour de ce périmètre. Le parti mise sur une signature architecturale audacieuse et sur une ouverture de l'îlot sur les rues adjacentes, afin de favoriser les circulations.
  22. Avec les tempêtes et la météo peu clémente du Québec durant l'hiver, êtes-vous oragnisé pour travailler de la maison?
  23. Prix MtlURB 2012 : Déception 2011 *** 1 – STM Ontario / Berri http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/2154 2 – Maison du développement durable http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/16 3 – ROUGE, phase 1 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/16994 4 – Le Suez http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/18253 5 – Les condos Ward http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15089 6 – Villa Latella http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15704 7 – Le Venitien sur Rive http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/17689 8 – Augustin du Canal http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/17376 9 – Tour Deguire 2 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/18111 10 – Les jardins de l’Acadie 1 http://www.mtlurb.com/forums/showthread.php/15482
  24. Nova Cidade de Kilamba est une nouvelle ville près de la capital de l'Angola en Afrique. China International Trust and Investment Corporation a investi 3,5 milliard de dollars dans cette nouvelle ville près a accueillir 500 000 personnes. Le prix pour ces appartements 120 000$ à 250 000$. Une très petite parti de la population en Angola peut se permettre de se payer ce genre de maison....le 2/3 des angolais gagnent 2$ par jour! Le pire de tous cela, ce n'est pas la seule ville que les chinois construisent en Angola, il y en aurait d'autres... Voici des lectures et des photos de cette ville fantôme. http://www.businessinsider.com/chinese-built-ghost-town-kilamba-angola-2012-7#-1 http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-18646243 http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/07/04/dig-une-ville-fantome-construite-par-la-chine-en-plein-coeur-de-langola/
  25. Comme certains d'entre vous le saviez, je reviens de la Floride (plus préciséement de Fort Lauderdale) oà j'ai passé une semaine à jouer au Golf et faire la baleine sur la beach!! Avant de partir, un memebre de ma famille m'a dit qu'il y avait des aubaines incroyables sur des condos. Je suis allé voir et j,ai trouvé un condo (un 3 1/2 qui était meublé) pour 20,000$ US. Le condo était situé dans un gated community à 10 minutes de la plage, sur un terrain de golf. Il offrait pleins de services (gym, piscine, nettoyeur etc...) Le seul problème c'est qu'il était dans un coin pour personnes semi-retraité. Il fallait avoir 55 ans pour pouvoir acheter...malheureusement je ne suis pas assez vieux encore et tu ne peux pas louer ton condo pendant les mois que tu n'y es pas! Donc pour ces deux raisons, je n'ai pas pu investir mais je garde les yeaux et les oreilles ouvertes pour d'autre aubaines! Je vous suggère de lire cet article, ça va vous donner une bonne idée de ce qu,il se passe dans le Sunshine State! http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201004/14/01-4270197-la-floride-na-jamais-ete-si-abordable.php La Floride n'a jamais été si abordable Stéphanie Grammond La Presse (Montréal) C'est le monde à l'envers: au Québec, l'immobilier sent la surchauffe, tandis qu'en Floride, la chute du prix des maisons donne froid dans le dos. Le climat n'a jamais été aussi favorable pour les snowbirds qui rêvent d'acheter une maison en Floride. Le dollar est revenu à la parité. Les taux d'intérêt restent à un plancher historique. Et le prix des maisons en Floride a fondu de moitié depuis quatre ans. La Floride a été l'un des États les plus malmenés par la crise de l'immobilier. Le prix d'une maison unifamiliale a fondu à 131 300$ US, en février dernier, selon la Florida Association of Realtors. Il s'agit d'une baisse de 46% par rapport au sommet de 244 200$ US établi en 2006 au faîte de la bulle. «On le mesure très bien quand on fait évaluer des propriétés», confie Rosaline Cyr, présidente de NatBank, la filiale de la Banque Nationale en Floride, en entrevue téléphonique avec La Presse. «La semaine dernière, on a fait évaluer une très belle maison qui avait subi une dévaluation de 48%», dit-elle. Dans certaines régions, la dégringolade a été encore plus douloureuse. Sur la côte Ouest, les prix se sont écrasés de près de 70% à Fort Myers-Cape Coral. Les maisons unifamiliales n'y valent plus que 88 000$ US. Chute de plus de 50% Et la situation est encore pire du côté des copropriétés. Pour l'ensemble de la Floride, le prix médian d'un condo a flanché de 58% depuis quatre ans, passant de 218 700$ US en février 2006 à 92 200$ US en février dernier. Le prix est encore plus faible dans certaines régions comme Fort Lauderdale (71 500$ US), Fort Pierce-Port St. Lucie (74 000$ US) ou Orlando (50 100$ US). «Je vois des beaux condos en bas de 100 000$ US. Deux chambres. Pas de rénovations à faire. À 125 000$, on peut décrocher quelque chose d'extraordinaire... peut-être pas sur l'eau, mais certainement sur un terrain de golf», confirme Mme Cyr. Les acheteurs qui veulent s'établir directement au bord de la mer ou du canal intercostal, trouveront un condo très convenable entre 250 000$ US et 300 000$ US. En 2005, il fallait payer 600 000$ US! Mais les acheteurs ne doivent pas se mettre la tête dans le sable. Ces prix de vente dégonflés cachent des «frais de condo» (charges de copropriété) très salés. «Il ne faut pas oublier que les associations de propriétaires ne sont pas en bonne santé financière», dit Mme Cyr. Certains propriétaires ont été saisis. D'autres ont perdu leur emploi. Les propriétaires qui restent sont forcés de mettre les bouchées doubles pour renflouer les coffres de l'association. Ainsi, il n'est pas inhabituel de payer 25 000$ US de frais par année pour un condo haut de gamme d'environ 600 000$ US... qui valait bien au-delà d'un million, il y a quatre ans. Minuit moins une L'immobilier est retombé huit ans en arrière, en Floride. Pour trouver des prix aussi bas qu'aujourd'hui, il faut remonter jusqu'en 2002, alors que le prix médian d'une maison unifamiliale s'établissait à 131 800$ US. Mais à l'époque, le dollar canadien était à un creux historique de 62 cents US. Pour un acheteur canadien, cela gonflait le prix d'une maison en Floride à 211 500$, comme le démontre notre tableau. Pour un Canadien, le prix d'une maison en Floride est revenu au même point qu'il y a 13 ans, soit en 1997, en considérant le taux de change. Mais à cette époque, leurs revenus étaient inférieurs et les taux d'intérêt étaient plus élevés. Si l'on tient compte de ces deux facteurs, les maisons en Floride n'ont probablement jamais été aussi abordables pour les acheteurs canadiens. «Aux États-Unis, l'indice d'accessibilité est au septième ciel! Les maisons n'ont jamais été si peu chères», indique Yanick Desnoyers, économiste en chef adjoint à la Financière Banque Nationale. À son avis, c'est le temps d'acheter en Floride. «Il n'y a pas vraiment de risque que le prix des maisons chute encore plus», assure-t-il. Les mises en chantier ont considérablement baissé, ce qui contribue à rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande. De plus, le marché de l'emploi se redresse aux États-Unis, ce qui devrait limiter les reprises de finance (foreclosure). «Le marché est au pire. Présentement, on fait du surplace. Tout indique que ça va être terminé en 2010, et que ça va repartir en 2011. Mais la reprise va être très longue», prévoit Mme Cyr. Cependant, il ne faut pas attendre en 2011: «Si l'on veut profiter de la faiblesse des taux d'intérêt, il est minuit moins une», dit M. Desnoyers. À son avis, la Banque du Canada va relever bientôt son taux directeur. Les taux qui sont à un plancher de 0,25%, vont remonter graduellement à 2% d'ici 12 mois. Aux États-Unis, la Réserve fédérale haussera aussi les taux, mais avec un léger décalage. Les prix selon la région de Floride BRADENTON SARASOTA Prix médian 2010 - 154 500$ US Prix médian2006 - 342 300$ US Variation sur quatre ans -55% FORT MYERS CAPE CORAL Prix médian 2010 - 88 000$ US Prix médian2006 - 279 900$ US Variation sur quatre ans -69% ORLANDO Prix médian 2010 - 130 800$ US Prix médian2006 - 257 200$ US Variation sur quatre ans -49% FORT PIERCE PORT ST. LUCIE Prix médian 2010 - 96 800$ US Prix médian2006 - 248 400$ US Variation sur quatre ans -61% WEST PALM BEACH/BOCA RATON Prix médian 2010 - 219 100$ US Prix médian2006 - 391 000$ US Variation sur quatre ans -44% FORT LAUDERDALE Prix médian 2010 - 186 700$ US Prix médian2006 - 360 800$ US Variation sur quatre ans -48% MIAMI Prix médian 2010 - 191 100$ US Prix médian2006 - 368 700$ US Variation sur quatre ans -48% Source: Florida Association of Realtors
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