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  1. UN autre pas vers une société ultra-socialiste...qui frôle le communisme! Bientôt je suppose que je vais devoir demander la permission du gouvernement ou d'un syndicat si je peux aller chier dans ma propre maison! Je n'ai pas de problème à ce que le gouv. investisse de l'argent pour éduquer les jeunes, mais commencer avec des interdictions, non merci. Nous ne vivons pas dans une dictature. Notre gouv. prend déjà assez de place comme ça. Pi si un morveux de 18 ans avec sa civic pi sa casquette à l,envers se fait pincer par la police pour un grand excès de vitesse, et bien qu'on lui enlève son permis pour 3-5 ans. Si il perd son permis à 18 ans, il ne pourra pas le récupéré avans l'age de 23 ans. Pourquoi chercher à pénaliser tout les jeunes! Il y a BEAUCOUP de jeunes qui ne font pas les imbéciles en auto. Pourquoi les pénaliser aussi! Pour ce qui est des jeunes à Drummondville qui se sont tués, si ils sont assez caves pour rouler à 140km/h dans une zone de 50km/h, et qu'ils sont saouls en plus et bien ils méritent de mourrir! Cyberpresse.ca http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/centre-du-quebec/201105/10/01-4397895-alcool-et-vitesse-au-volant-des-jeunes-un-coroner-reclame-un-couvre-feu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1 Alcool et vitesse au volant des jeunes: un coroner réclame un couvre-feu Un coroner troublé par les ravages de l'alcool et de la vitesse au volant chez les jeunes recommande l'imposition au Québec d'un couvre-feu nocturne pour les conducteurs âgés de 16 à 24 ans. Cette recommandation du coroner Yvon Garneau prévoit cependant des exceptions pour les conducteurs devant se rendre à leur lieu d'étude ou de travail. Le coroner Garneau a enquêté sur un accident qui a tué quatre jeunes hommes de 17 à 22 ans le 10 octobre dernier, à Drummondville. L'analyse toxicologique a révélé que le taux d'alcoolémie du conducteur, Carl Francoeur-Ouellette, dépassait de près de deux fois la limite légale. De plus, l'enquête policière a démontré que le véhicule circulait à environ 140 km/h dans une zone de 50 km/h. Dans ses recommandations au législateur, Yvon Garneau rappelle que l'Ontario applique déjà une interdiction de conduire à de jeunes conducteurs entre minuit et 5h00, même si les dispositions de cette province touchent une catégorie d'âge plus restreinte. Il signale qu'au Québec, les jeunes de 16 à 24 ans sont responsables d'un excès de vitesse sur deux, qu'ils écopent de 34 pour cent des contraventions pour grande vitesse et qu'ils sont impliqués dans le quart des accidents avec blessés. Le coroner émet d'autres recommandations. En outre, il propose que tous les véhicules neufs vendus au Canada soient munis d'anti-démarreurs éthylométriques. Il suggère aussi que Transports Canada poursuive ses travaux étudiant la pertinence des dispositifs limitant la vitesse. Enfin, il recommande au gouvernement du Québec d'intégrer des cours de sensibilisation routière à la 6e année du primaire et tout au long du secondaire.
  2. AlainS

    Le trou de beigne

    Le trou de beigne Publié le 07 décembre 2010 à 06h18 | Mis à jour le 07 décembre 2010 à 06h18 Claude Piché LA PRESSE (Montréal) À en juger d'après les nombreuses lettres reçues à La Presse, le budget déposé par l'administration du maire Tremblay a mis les Montréalais en colère. Le budget annonce de fortes hausses d'impôt foncier pour la deuxième année consécutive, en plus d'imposer une nouvelle taxe aux automobilistes montréalais. «La grogne est généralisée, c'est presque l'unanimité, constate Jean-Pascal Beaupré, responsable des pages Forum. Les Montréalais n'acceptent pas que ce soient eux, et pas les banlieusards, qui doivent supporter le fardeau.» Dans ce climat de mécontentement populaire, on comprend que plusieurs Montréalais sont tentés de se réfugier en banlieue. Ils ne sont pas les seuls. Depuis des années, Montréal est victime de l'effet de beigne, qui voit la banlieue s'étendre continuellement au détriment de la ville-centre. Dans l'ensemble, on connaît assez bien le phénomène. On sait que ce sont surtout les jeunes ménages à revenus moyens qui désertent la ville pour la banlieue. On sait aussi que les ménages à faibles revenus restent en ville, souvent parce qu'ils n'ont pas le choix: la vie en banlieue est indissociable de l'automobile. Or, tout cela est basé davantage sur des enquêtes sommaires et des observations sur le terrain que sur une recherche rigoureuse. Assez curieusement, même si les migrations entre la ville centre et la banlieue peuvent avoir des conséquences énormes, il n'existe à peu près pas de renseignements détaillés sur les ménages en cause. Cette lacune vient d'être comblée par deux chercheurs de Statistique Canada, Martin Turcotte et Mireille Vézina. Les auteurs ont mesuré avec précision l'effet de beigne dans les trois grandes villes canadiennes, Toronto, Montréal et Vancouver. Ils ont tracé le portrait socio-économique des ménages avec beaucoup de rigueur. Les résultats de leurs travaux viennent de paraître dans Tendances sociales canadiennes (1), une publication spécialisée de l'agence. À ma connaissance, c'est ce qu'il s'est fait de mieux sur le sujet. Et il se trouve que ces résultats sont proprement stupéfiants. Bien sûr, la recherche confirme que Montréal perd surtout des jeunes ménages à revenus moyens et élevés, ce dont tout le monde se doute déjà, mais elle nous montre aussi clairement à quel point la saignée est importante. D'abord, un premier constat. L'effet de beigne ne sévit pas seulement à Montréal. Toronto et Vancouver sont aussi touchés. À Montréal, entre 2001 et 2006 (l'étude est basée sur les résultats du questionnaire long du recensement de 2006, et même si les chiffres datent de quatre ans, ce sont les plus récents), 14% des ménages montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue; pendant ce temps, seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens inverse. Les proportions sont exactement les mêmes à Toronto, et reflètent aussi la situation à Vancouver à quelques poussières près. C'est en regardant de plus près le profil socio-économique de ceux qui quittent Montréal que l'on peut mieux mesurer l'ampleur de l'exode: En cinq ans, la ville centre a perdu 19% de ses résidents âgées de 30 à 34 ans (une personne sur cinq, tout de même), pendant que seulement 6% des banlieusards de cette tranche d'âge Montréal quittaient la périphérie pour s'installer à Montréal. On compte aussi 14% de départs chez les jeunes de 25 à 29 ans, 15% chez les 35-39 ans, mais la proportion de départs tombe à 3% chez les 65 ans et plus. L'exode des jeunes, c'est vrai. Sur les couples avec enfants, la banlieue agit comme un véritable aimant et Montréal, comme un repoussoir. Ainsi, toujours au cours de la même période, la ville centre a perdu au profit de la banlieue, tenez-vous bien, 34% de ses jeunes ménages ayant au moins un enfant! Pendant ce temps, seulement 2% de ces jeunes ménages ont quitté la banlieue pour Montréal. L'exode des jeunes familles, c'est vrai. Au chapitre des revenus, c'est vraiment la classe moyenne qui est concernée. Ainsi, 25% des ménages ayant un revenu familial (après impôts) entre 70 000$ et 80 000$ ont quitté Montréal. Cette proportion varie de 20 à 23% pour les tranches de revenus situés entre 60 000$ et 150 000$. Pendant ce temps, rares sont les banlieusards à revenus moyens (entre 2 et 3%) qui choisissent de déménager à Montréal. L'exode de la classe moyenne, c'est vrai. Pour les ménages à faibles revenus, c'est le contraire. C'est ainsi que 12% des banlieusards gagnant un revenu familial inférieur à 20 000$ ont quitté leur banlieue pour s'établir à Montréal, qui perdait de son côté 5% de ses ménages à faibles revenus. Enfin, on peut obtenir des résultats ahurissants en combinant plusieurs caractéristiques. Ainsi, pas moins de 42% de tous les nouveaux parents ayant un revenu entre 50 000$ et 100 000$ ont quitté Montréal en cinq ans. C'est une perte énorme pour la ville centre quand on sait à quel point toutes les municipalités font des pieds et des mains pour attirer une population de jeunes ménages à revenus moyens. (1) On peut télécharger gratuitement la revue à partir de la page d'accueil de Statistique Canada: http://www.statcan.gc.ca L'EFFET DE BEIGNE EN QUELQUES CHIFFRES En cinq ans, 14% des Montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue, tandis que seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens contraire. 34% des jeunes ménages ayant deux enfants ou plus se sont exilés en banlieue. 25% des ménages gagnant entre 70 000$ et 80 000$ ont déménagé en banlieue ; en revanche, 12% des banlieusards à faibles revenus (moins de 20 000$ de revenu familial) sont venus s'établir à Montréal Par tranche d'âge, ce sont les Montréalais âgés de 30 à 34 ans qui sont les plus nombreux à fuir la ville centre.
  3. Ce projet est peut-etre terminé mais j'ai pensé l'ajouter pour mettre un peu laisser croire qu'il se passe beaucoup de chose......au moins dans les petits projets
  4. Le 13 mars 2010 Émilie Côté La Presse La Nouvelle-France dans le Plateau-Mont-Royal Montréal accueille de plus en plus de jeunes Français... et pour cause: Ottawa a attribué aux Français de 18 à 35 ans un nombre record de 14 000 visas temporaires pour l'année 2010, dont 7000 permis de vacances-travail (PVT). Si bien que même les Français, qui choisissent en masse de s'installer dans le Plateau-Mont-Royal, sont étonnés d'entendre autant leur accent dans la rue Saint-Denis ou dans le métro. Mais pourquoi quitter la France? Et comment cela se passe-t-il une fois ici? Samedi midi ensoleillé dans une boulangerie. L'employé qui nous dit bonjour est français, tout comme celui qui nous sert, la caissière et les clients qui nous précèdent et qui nous suivent derrière. On se croirait à Paris, mais nous sommes à la succursale Première Moisson de l'avenue du Mont-Royal. «Le Plateau, c'est maintenant la Nouvelle-France», lance Pierre-Marc, serveur dans le quartier. Les commerces du Plateau regorgent de jeunes employés français. Si Pierre-Marc a l'impression qu'ils sont plus nombreux que jamais, il n'a peut-être pas tort. Ottawa compte accorder 14 000 visas temporaires à des Français de 18 à 35 ans en 2010. C'est un record, indique Pierre Robion, consul général de France à Montréal. «Nous sommes passés à 14 000 places par an. C'est énorme», souligne-t-il, en rappelant que le contingent était de 3000 en 2003. Le permis de vacances-travail (PVT) est le visa le plus populaire. Tellement que les 7000 prévus pour 2010 sont tous attribués depuis un mois. «Ce visa permet de séjourner et de travailler ici pendant un an, explique M. Robion. De 80 à 85% des jeunes Français munis d'un PVT viennent au Québec, et les deux tiers, sinon plus, viennent à Montréal.» Beaucoup de «pévétistes» - c'est ainsi qu'on les surnomme - choisissent de s'installer dans le Plateau. «C'est un quartier qui est très intéressant de par sa qualité de vie, confirme M. Robion. Il y a des cafés, des commerces... Il y a un mode de vie à l'européenne, mais c'est très montréalais en même temps.» À la boulangerie Première Moisson, au coin de la rue Saint-André et de l'avenue du Mont-Royal, la moitié des employés sont nés en France. «Tous les CV que l'on reçoit actuellement viennent de Français qui ont un PVT, indique la gérante, Marie-Josée Servais, elle-même française. «Ça fait 40 ans que je suis là, quand même», souligne-t-elle. Beaucoup de ses employés «pévétistes» aimeraient devenir résidents permanents. C'est le cas de Guillaume Drivierre, 28 ans, titulaire d'une maîtrise en production audiovisuelle. Son PVT arrive à échéance au mois d'avril. «Je n'ai plus qu'un mois, j'ai de gros soucis... j'ai peur de devoir partir», dit-il. La copine de Guillaume, aussi française, a obtenu sa résidence permanente. Elle travaille pour le site d'AlloCiné. «Ma vie est ici, maintenant, et je vais peut-être être obligé de repartir en France», se désole son amoureux. Le couple habite dans le Plateau. «Après, on s'est fait dire que c'était le quartier des Français», précise Guillaume. «Nous, on ne trouve pas ça cher, le Plateau, explique-t-il. En France, il faut verser trois mois de loyer pour pouvoir signer un bail, et quelqu'un doit se porter garant.» Jodie Sparapani, 21 ans, travaille un peu plus loin sur l'avenue du Mont-Royal, à la boutique de chaussures Mochico. Son copain, aussi «pévétiste», bosse juste en face, à Sport Dépôt. «Pourquoi Montréal?- La France part à la dérive aux points de vue de la politique et de l'immigration. Ici, c'est tranquille dans la rue, il n'y a pas de tensions sociales. Et c'est plus facile de trouver du travail», dit la jeune femme. Jodie ne pensait pas croiser autant de ses compatriotes à Montréal. «Je les évite, les Français», lance-t-elle à la blague, en citant des bars comme L'Barouf et le Café Campus. La gérante de la boutique où elle travaille dit aussi ne recevoir pratiquement que des CV de jeunes de l'Hexagone. «Les Français ont pris le territoire du Plateau!» plaisante-t-elle. Un phénomène palpable Marie-Christine Brault est directrice de la garderie privée Le Rendez-vous des lutins, avenue du Mont-Royal près de la rue Henri-Julien. «C'est vrai que la majorité de nos enfants sont de la France, mais aussi de la Belgique. Je dirais 60%», indique-t-elle. Elle-même a quitté le nord de la France il y a 13 ans. Son conjoint et elle ont deux enfants. «On habite dans le Plateau, comme tous les Français! lance-t-elle. C'est peut-être parce que ça nous rappelle la vie de quartier en France.» Jacques Perron est courtier pour RE/MAX du Cartier dans le secteur du Plateau-Mont-Royal. «Depuis deux ou trois ans, nous avons de plus en plus de clients français, confirme-t-il. Pour eux, le prix n'est pas problématique, et 900 ou 1000 pieds carrés, c'est une grande superficie. Ils sont moins hésitants. Les vieux bâtiments, ça ne leur fait pas peur.» Après le PVT, la désillusion? Tout n'est pas rose pour autant pour les Français qui veulent faire leur vie à Montréal. Guillaume Drivierre travaille chez Première Moisson, mais il a cogné à des dizaines de portes pour trouver un emploi dans le secteur des communications. «Je veux rester, mais je dois avoir un emploi dans ma branche. Il faut que l'employeur ait besoin de toi au point qu'un Québécois ne pourrait pas faire le travail. Tu dois être le messie.» Guillaume va peut-être tenter d'obtenir un visa de perfectionnement professionnel, mais il a peur que cela lui soit refusé. De son côté, Caroline Dal'lin a sa résidence permanente, mais le processus a été «très compliqué». La jeune femme de 28 ans, qui habite dans le Plateau et qui travaille pour ATOUT France - l'agence de développement touristique de la France - parle d'un «parcours du combattant». La jeune femme a eu un visa d'études, puis un visa de travail temporaire, un PVT, un visa de Ressources humaines Canada et, enfin, son permis de résidence. «C'est chaotique et ça coûte cher. Il faut vraiment être motivé pour rester», signale la Montréalaise d'adoption. «Depuis deux ou trois ans, on voit que les Français se font beaucoup d'illusions avec le Québec, confirme Myriam Gagnon, coordonnatrice au bureau parisien de l'Agence France-Québec. Les gens se rendent compte que ce n'est pas si simple une fois sur place.» La Québécoise de 26 ans rencontre des Français qui n'ont jamais mis les pieds au Québec mais qui veulent y émigrer. «Ça me fait halluciner, cet engouement pour le Québec, dit-elle. Je dis à ces gens: allez-y d'abord en vacances... C'est un véritable eldorado.» Le syndrome du «maudit Français»? Les pévétistes et immigrants français reviennent vite sur terre lorsqu'ils apprivoisent leur nouvelle vie ici... Avant d'arriver à Montréal, Guillaume Drivierre n'avait jamais entendu parler du «maudit Français». «Les Québécois ont une super image et une super réputation en France, mais on arrive ici et on se rend compte que ce n'est pas nécessairement le cas des Français au Québec, explique-t-il. Beaucoup de gens plus âgés ont eu une mauvaise expérience en France. Les Français se croient parfois les meilleurs. Le "maudit Français" vient de là.» «Nos cousins» sont les premiers à se critiquer. «Les Français sont de grands râleurs», nous a dit d'emblée Marie-Christine Brault. «On a un côté chauvin quand on arrive», ajoute Caroline Dal'lin. Quoi qu'il en soit, tous les Français que nous avons rencontrés adorent Montréal. Ils ne voudraient pas retourner dans la France «morose» qu'ils ont quittée, avec sa «bureaucratie lourde» et son «taux de chômage élevé». «Ici, les gens sont accueillants, les gens nous parlent, dit Guillaume. Il y a un sentiment d'insécurité en France qu'il n'y a pas ici.» «La vie culturelle est animée, renchérit Caroline. Beaucoup de courants émergent ici en musique et en cinéma. Il y a toujours des expos super-intéressantes.» Caroline ne sait pas si elle retournera dans son pays natal. Cela lui fait un peu peur. «Je n'ai jamais payé de loyer en France. C'est ici que j'ai vécu ma vie d'adulte.» ***** Vacances-travail D'une durée de 12 mois, le permis vacances-travail offre beaucoup de souplesse aux visiteurs français. Il leur permet de faire «un séjour de découverte touristique et culturelle», tout en les autorisant à travailler. Les titulaires de PVT sont surnommés les «pévétistes». Il existe même un site web à leur intention: http://www.pvtistes.net. Les programmes de mobilité des jeunes Canada-France offrent trois autres types de séjour: stage pratique (4690 places), emploi d'été pour étudiants (210 places) et perfectionnement pour les jeunes professionnels (2100 places). 14 000 Nombre de places dans le cadre des programmes de mobilité des jeunes Canada-France, destinés aux jeunes Français de 18 à 35 ans en 2010. Il s'agit d'un record. 45 000 Le nombre de Français inscrits au consulat général de Montréal. Il y en aurait autant qui ne sont pas inscrits, selon le consulat. 17 500 Nombre de Français qui ont immigré au Québec de 2004 à 2008, selon le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles. C'est la deuxième source d'immigration au Québec, après l'Algérie.
  5. Par Radio-Canada, http://www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 6 janvier 2010 01:53 Aide sociale - Plus de bénéficiaires à Montréal C'est Montréal qui compte le plus d'assistés sociaux au Québec, soit plus du tiers de tous les prestataires. Sur l'île de Montréal, plus d'une personne sur dix vit de l'aide sociale. Montréal figure en tête du triste palmarès du nombre d'assistés sociaux dans la province. Plus de 1 Montréalais sur 10 vit de l'aide sociale, selon les plus récentes statistiques compilées par le ministère Emploi et Solidarité sociale du Québec. L'île de Montréal compte plus de 111 000 ménages bénéficiant de l'aide sociale. Suit la région de la Montérégie, avec quelque 45 000 ménages. À titre de comparaison, on dénombre près de 23 000 ménages vivant de l'aide sociale dans la Capitale-Nationale. Taux d'assistance sociale: * Montréal: 11,1 %. * Mauricie: 10,3 % * Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine: 10,1 % Au total, selon les données compilées par le ministère de l'Emploi et Solidarité sociale du Québec, le Québec comptait 484 631 prestataires de l'aide sociale en 2009. Parmi les prestataires (tous âgés de moins de 64 ans), plus de la moitié sont des personnes vivant seules. Plus de 6 % sont des couples sans enfant, 23 % sont des familles monoparentales et près de 18 % sont des couples avec enfants. En date d'octobre 2009, l'aide moyenne versée aux ménages était de 714,60 $ par mois. L'aide totale versée au Québec s'élevait à près de 238 millions de dollars, une augmentation de 4 % par rapport à octobre 2008. Les jeunes durement touchés Au Québec, plus de 10 % de l'ensemble des adultes prestataires du programme d'aide sociale sont des jeunes de moins de 25 ans. Entre octobre 2008 et octobre 2009, le nombre de jeunes adultes prestataires s'est accru de 4,5 %. Le tiers de ces jeunes ont des contraintes à l'emploi en étant parents de jeunes enfants, par exemple. La situation des immigrants De plus en plus d'adultes nés hors du Canada recourent à l'aide sociale. Il y en avait 65 890 en octobre 2009, soit 6 % de plus qu'à pareille date en 2008. Et la plupart des immigrants nécessitant de l'aide sociale vivent à Montréal. En effet, dans la métropole, 59 822 adultes nés hors du Canada reçoivent de l'aide sociale, plus précisément en bénéficiant des programmes d'aide financière de dernier recours. Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
  6. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  7. La presse, 7 aout 2009 Si le taux de chômage est resté stable au Canada en juillet, les pertes d'emplois au Québec ont connu une importante hausse durant la même période. Le taux de chômage était stable à 8,6 % en juillet au pays. Après avoir peu bougé en juin, l'emploi a toutefois diminué de 45 000 au cours du mois dernier. Statistique Canada souligne que les pertes d'emploi ont touché à la fois le travail à temps plein et le travail à temps partiel. L'emploi s'est replié principalement chez les jeunes de 15 à 24 ans et chez les femmes de 25 à 54 ans. La tendance à la baisse chez les employés du secteur privé a persisté mais on a noté une progression soutenue de l'emploi autonome. En juillet, l'emploi a diminué dans les services d'hébergement et de restauration, ainsi que dans la construction. Le commerce de détail et le commerce de gros ont pour leur part connu des augmentations. Au Québec Le taux de chômage a augmenté de deux dixièmes au Québec en juillet pour passer à neuf pour cent. C'est le plus élevé depuis janvier 2004. Après quatre mois sans enregistrer de pertes notables, l'emploi au Québec a reculé au total de près de 37 000. Au Nouveau-Brunswick, le taux de chômage est passé à 9,4 %, en hausse de deux dixièmes par rapport au mois précédent. En Ontario, il a baissé de trois dixièmes à 9,3%. Le mois de juillet a été difficile pour les étudiants canadiens. Leur taux de chômage a atteint 20,9%. Il s'agit du taux de chômage le plus élevé noté en juillet pour les étudiants depuis que des données comparables sont devenues disponibles en 1977. L'emploi a reculé de 10,9% chez les jeunes de 15 à 24 ans par rapport au même mois de l'année précédente.
  8. Vive les Québécoises ! 10 juin 2009 - 11h43 Pierre Duhamel Chroniqueur, Argent Si le Québec n’était peuplé que de femmes, ce serait sans doute l’un des endroits les plus prospères et les plus dynamiques au monde. Les Québécoises sont des battantes et elles se classent parmi les toutes meilleures au monde dans certains des classements les plus significatifs au niveau du développement économique. Ce sont les Québécois de sexe masculin qui traînent de la patte et qui peinent à suivre la cadence mondiale. La lecture de l’étude conjointe de l’Institut de la statistique du Québec et du Ministère français du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville achèvera de convaincre tous les sceptiques et les misogynes. Commençons par l’éducation. Marcel Côté et Claude Séguin disaient hier à la Chambre de Commerce de Montréal qu’une grande partie du marasme économique de Montréal s’expliquait parce que la métropole compte moins de diplômés universitaires que ses concurrentes nord-américaines. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas la faute des Québécoises. 33 % des jeunes Québécoises de 25 à 34 ans ont au moins un diplôme équivalent au baccalauréat universitaire. Il n’y a que les Danoises et les Néerlandaises qui font mieux dans cette étude comparant une trentaine de juridictions en Europe et en Amérique du Nord. Les jeunes Québécoises sont au même niveau que les Américaines du même âge. Hélas, on ne peut pas en dire autant des jeunes Québécois. Ils ne sont que 23 % à avoir obtenu au moins un diplôme de premier cycle. Ils font beaucoup moins bien que les jeunes Canadiens (25 %) ou Américains (27 %). Le décrochage scolaire est aussi un phénomène essentiellement masculin. Les jeunes Québécoises sont des championnes du monde à l’école. 3,7 % seulement des Québécoises de 18 à 24 ans n’ont pas obtenu leur diplôme de fin de secondaire ou ne suivent ni étude ni formation. Il n’y a que la Slovénie où ce taux est plus bas. Nos jeunes filles déclassent les Canadiennes et les Américaines (taux de 13,2%). On ne peut pas en dire autant des jeunes Québécois de sexe masculin, car 16,4 % d’entre eux ont quitté l’école sans avoir de DEC. Je suis sidéré par ces statistiques. Nous cherchons des modèles dans d’autres pays pour lutter contre le décrochage scolaire alors que les plus beaux exemples de persévérance et de réussite se trouvent assises à notre table de cuisine ! Cette énergie et cette volonté de réussir se reflètent sur le marché du travail. Le taux d’emploi des Québécoises atteint 68,8 %, c’est tout juste après le Danemark, la Suède, le Canada et les Pays-Bas. Ce taux est nettement plus élevé que celui des Américaines (65,9%) ou des Françaises (60 %). Les Québécoises occupent 47,6 % des emplois au Québec. C’est une proportion plus forte qu’au Canada et aux États-Unis et cela les classe au cinquième rang. Les femmes souffrent encore de beaucoup de discrimination en milieu de travail et il subsiste encore un écart de salaire substantiel entre les hommes et les femmes. Mais pour reprendre la formule d’un grand poète, l’avenir des Québécois, ce sont les Québécoises.
  9. De cyberpresse.ca http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/200905/26/01-859954-le-bloc-veut-contrer-lexode-rural-avec-un-credit-dimpot.php Le Bloc veut contrer l'exode rural avec un crédit d'impôt Le Bloc québécois veut s'attaquer à l'exode des jeunes des communautés rurales en proposant des incitatifs fiscaux aux nouveaux diplômés choisissant de s'établir en région. Le projet de loi du Bloc, qui a l'appui des deux autres partis d'opposition, accorderait aux jeunes un crédit d'impôt pouvant atteindre 8000$ sur trois ans. Le député bloquiste Robert Bouchard estime que 45 000 jeunes à travers le Canada pourraient bénéficier d'une telle mesure dès la première année de son implémentation, ce qui permettrait aux régions, malmenées par la récession, de se revitaliser. Les libéraux et les néo-démocrates appuient l'initiative et exhortent les conservateurs à faire de même au moment du vote en deuxième lecture du projet de loi C-288, aux Communes, mercredi. En 2006, les troupes de Stephen Harper avaient rejeté un projet de loi semblable émanant du Bloc, qui avait malgré tout obtenu l'appui des deux autres partis d'opposition. Le projet est cependant mort au feuilleton avec le déclenchement d'élections hâtives à l'automne dernier. Le coût de l'incitatif fiscal est estimé à environ 200 millions $ par année. Un programme de crédit d'impôt similaire accordé par Québec en 2006 aurait permis le retour de 11 300 jeunes diplômés en région. Qu'en pensez-vous? Je trouve que c'est un autre exemple de notre tendance à vouloir protéger tout. Notre socialisme poussé un peu trop loin!
  10. La NCAA au lieu de la LHJMQ à Blainville? (Corus Sports)- Le projet d'une équipe de la LHJMQ sur la couronne nord de l'île de Montréal n'est peut-être pas mort, mais le droit de veto du Junior l'a considérablement affaibli la semaine dernière. Qu'à cela ne tienne, le maire de Blainville François Cantin songe déjà à un plan B : la NCAA. Il donne toutefois encore tout son appui au projet mené par Joël Bouchard, visant à amener une 2e formation du circuit Courteau dans la région de Montréal. Le propriétaire du Junior de Montréal, Farrell Miller, a toutefois assené un solide uppercut au dossier la semaine dernière, en appliquant son droit de veto quant à l'implantation d'une seconde franchise dans un rayon de 40 kilomètres. «J'aimerais voir une équipe forte, que ce soit la LHJMQ ou la NCAA,» a reconnu le maire de Blainville. Actuellement, aucune formation de la NCAA n'a pied à terre au Canada. Plusieurs universités de l'Ouest canadien tentent toutefois depuis quelques années de joindre les rangs sportifs collégiaux américains. «Ce genre d'équipe là chez nous, avec le côté scolaire priorisé malgré que ce soit du sport d'élite, c'est certain que ça nous sourit. Mais je ne suis pas en train de vous dire que le junior majeur ne serait pas une bonne idée aussi.» En division I, la plus forte, les équipes ne disputent que 28 parties au cours de la saison comparativement à 70 dans le hockey junior majeur québécois. M. Cantin y voit une opportunité d'inciter les jeunes à poursuivre leurs études, tout en pratiquant un sport d'élite. «Si ça peut créer un espace qui accroche les jeunes à leur sport, c'est merveilleux.» Écoutez le maire de Blainville François Cantin via l'extrait audio ci-joint. Il discute également de la candidature de sa ville pour l'obtention des Jeux du Canada en 2013. Frédéric Bhérer / Corus Sports
  11. Fondée il y a cinq ans, Mountain House devait être un eldorado pour les jeunes familles. Aujourd'hui, 9 propriétaires sur 10 sont «sous l'eau». Pour en lire plus...
  12. On aimerait bien que nos enfants soient comme ceux de la journaliste Janet Bodnar! Ces trois jeunes adultes de 20, 24 et 26 ans sont d'excellents gestionnaires de leurs finances personnelles. Pour en lire plus...
  13. Pour bien commencer dans la vie, nos jeunes devraient avoir acquis certaines connaissances de base avant de voler de leurs propres ailes. Voici les sept plus importantes. Pour en lire plus...
  14. L'endettement n'est plus seulement l'affaire des plus jeunes. Pour en lire plus...
  15. Le Québec, paradis des jeunes familles 6 novembre 2008 - 06h36 La Presse Francis Vailles La campagne électorale commence au Québec et si la tendance des dernières campagnes se maintient, il sera question des familles. Or, une vaste étude conclut que le Québec est devenu, au fil des ans, un véritable paradis pour les jeunes familles. Les auteurs affirment que nulle part ailleurs dans le monde il est plus facile d'avoir de jeunes enfants, du point de vue financier. Crédit de soutien aux enfants, prestations fiscales et frais de garde réduits font en sorte que les jeunes familles du Québec disposent de plus d'argent pour élever leurs enfants qu'en Ontario, en Alberta, aux États-Unis ou en France. Même la Suède, pourtant réputée pour ses mesures sociales, n'est pas plus avantageuse. Cette vaste étude est le fruit des travaux du professeur de politiques fiscales Luc Godbout et de la chercheuse Suzie St-Cerny, de l'Université de Sherbrooke. L'étude fait l'objet d'un livre, Le Québec, un paradis pour les familles?, qui sera lancé aujourd'hui dans un colloque sur le sujet à l'hôtel Delta, à Montréal. Le colloque réunit une brochette d'économistes et autres experts, dont certains ont collaboré au livre. Chaque chapitre du livre se termine d'ailleurs par le texte d'un économiste, démographe ou sociologue, parmi lesquels on retrouve Jacques Henripin, Pierre Fortin, Sarah Fortin, Alain Noël et Jean-Yves Duclos. «Pour les familles, le Québec n'est pas l'enfer fiscal dont on parle tant, au contraire. Une jeune famille de l'Alberta qui revient vivre au Québec ne baissera pas son niveau de vie», affirme M. Godbout Pour faire leur comparaison, les auteurs ont notamment calculé le revenu net dont dispose une famille après avoir reçu les versements gouvernementaux et payé ses impôts et ses charges sociales (RRQ, assurance-emploi, etc.). Le calcul prend également en compte le paiement des frais de garde, qui sont très faible au Québec avec les CPE. Ainsi, un couple du Québec avec deux jeunes enfants en garderie et un revenu de 75 000$ dispose en fait d'un montant net de 58 330$ pour voir à ses besoins. En comparaison, ce revenu net est de 51 841$ au Nouveau-Brunswick, de 52 854$ en Ontario et de 53 253$ en Alberta. La moyenne canadienne est de 52 267$, ce qui donne aux familles types du Québec 6063$ de plus dans leurs poches. L'écart avec le Canada anglais est réduit significativement lorsque les enfants quittent la garderie, mais demeure favorable au Québec par 156$, en moyenne. De leur côté, les couples sans enfants du Québec ont un désavantage de quelque 1500$. Les auteurs constatent que l'avantage demeure même lorsque les jeunes enfants fréquentent une garderie à 25$ au Québec plutôt qu'un CPE à 7$, en raison du généreux crédit d'impôt québécois dans un tel cas. Ainsi, cette même famille aurait un revenu net de 55 512$, soit environ 3250$ de plus qu'une famille de même type dans les autres provinces, en moyenne. «Le soutien financier des gouvernements dans les autres provinces est inférieur aux frais de garde, ce qui n'est pas le cas au Québec», explique M. Godbout. L'étude fait également la comparaison avec les principaux pays du G7 et les pays avec des filets sociaux généreux comme la Suède, le Danemark ou la Finlande. Pour ne pas s'empêtrer avec les problèmes de conversion de devises, les auteurs ont retenu une méthode de l'OCDE en basant toutes les comparaisons sur un multiple du salaire moyen de chaque pays. Essentiellement, donc, l'étude compare l'impact des mesures familiales pour une famille qui gagnerait 167% du salaire individuel moyen. Au Québec, ce salaire équivaut à un revenu familial de 70 135$. Ainsi, pour une famille de deux enfants, le coût net de garde équivaut à 2,1% du revenu familial disponible au Québec. Cette charge est trois fois supérieure en Suède (6,2%), cinq fois supérieure en France (11,3%) et 10 fois supérieure aux États-Unis (20,1%). Une autre façon d'aborder la comparaison est de mesurer la part du revenu brut dont disposent les familles après impôts, charges sociales et frais de garde. Ce calcul comprend également les prestations reçus par les familles des gouvernements. Résultat: avec une jeune famille, les Québécois conservent 79% de leurs revenus bruts, comparativement à 73% en Suède, 72% au Japon et 66% aux États-Unis. «Le Québec n'est pas immobile. Il y a eu le manifeste sur le Québec lucide et une réplique des solidaires. Ces manifestes ont été de bonnes choses, mais ils ont cristallisé le débat. Notre étude démontre que le Québec a réussi à instaurer une bonne politique familiale, qui augmente la prospérité économique et sociale. Il faut le dire», dit-il.
  16. Une vaste étude conclut que le Québec est devenu, au fil des ans, un véritable paradis pour les jeunes familles. Pour en lire plus...
  17. Dans un communiqué, Avanquest présente le Canada comme un «véritable vivier de jeunes informaticiens à la pointe des technologies de nouvelle génération», Pour en lire plus...
  18. Depuis quelques années, c'est dans l'air du temps. La nouvelle marotte des employeurs est d'accuser de tous les maux les jeunes de la «génération Y». Pour en lire plus...
  19. Le gouvernement québécois investit 20000$ dans le projet «Trace ton défi» afin de développer les valeurs entrepreneuriales auprès des jeunes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Pour en lire plus...
  20. Un sondage effectué par la maison SOM montre que les jeunes Québécois doivent mieux planifier l'aspect financier de leur retraite. Pour en lire plus...
  21. Le Canadien construirea cinq patinoires à Montréal Catherine Handfield La Presse La fondation du Tricolore financera la construction de cinq patinoires extérieures réfrigérées dans des quartiers défavorisés de Montréal. Au coût d'environ trois millions, l'initiative de l'équipe en réjouit plusieurs. D'autres doutent toutefois que les infrastructures rejoignent les jeunes locaux. À l'occasion du dévoilement de la programmation du centenaire du Canadien, la direction du Tricolore a annoncé hier la construction de cinq patinoires en cinq ans dans la métropole. Le quartier Saint-Michel a été sélectionné pour accueillir la première patinoire, dont l'inauguration est prévue en décembre. «Ce sera l'infrastructure extérieure la plus moderne de toute l'île de Montréal», a vanté le président de l'équipe, Pierre Boivin, au cours d'un point de presse au Centre Bell. La Fondation des Canadiens pour l'enfance versera entre 500 000$ et 700 000$ pour sa construction. Les quatre autres quartiers de Montréal n'ont pas encore été sélectionnés. «Notre engagement est d'en faire une par année, a indiqué M. Boivin. Et après ça, on va sortir de Montréal et on va en construire tant qu'il y aura des besoins au Québec.» Les patinoires extérieures seront dotées d'un système de réfrigération leur permettant de rester ouvertes de la fin novembre à la mi-mars. Le Tricolore s'engage également à fournir des équipements pour les jeunes. L'été, ces derniers pourront pratiquer d'autres sports sur la surface bétonnée. «Le but ultime est d'amener les jeunes du quartier à bouger et à avoir un mode de vie sain», a indiqué Geneviève Paquette, directrice exécutive de la Fondation. Un accueil mitigé Hier, au quartier Saint-Michel, la venue d'une glace était somme toute bien accueillie. Vers 18h, quelques jeunes discutaient au parc François-Perrault, là où la patinoire sera construite sur l'emplacement d'un ancien terrain de baseball. Les travaux d'excavation ont d'ailleurs commencé cette semaine. «C'est une bonne idée, a dit Anis, 13 ans, d'origine algérienne. À l'aréna du quartier, ils obligent à porter un équipement pour jouer au hockey. Le problème, c'est qu'on n'en a pas. On est paumés.» Son cousin de 16 ans, Rafik, avait un avis plus mitigé. «C'est bien. Mais avant une patinoire, on aurait préféré un terrain de soccer», a-t-il mentionné, en montrant du doigt une petite surface gazonnée abîmée par les nombreuses parties improvisées. «À Saint-Michel, il y a un manque épouvantable d'infrastructures de sports et de loisirs», convient Nadine Viau, coordonnatrice de 1,2,3, Go! Saint-Michel. Son organisme communautaire veille au plein développement des enfants du quartier. «C'est certain que nous sommes heureux de la venue de la patinoire, ajoute-t-elle. Mais il reste à voir si nos jeunes vont s'en servir.» L'intervenant souligne que le hockey n'a pas vraiment la cote chez les jeunes défavorisés ou issus des communautés culturelles. Nadine Viau ajoute que le terrain de baseball sur lequel sera construite la patinoire était largement fréquenté par des Montréalais d'autres quartiers, puisque le parc est situé à côté d'une station de métro. La mairesse de l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Anie Samson, se réjouit sans bémol. «Les jeunes avaient peu d'activités pour s'occuper en hiver, a-t-elle dit. Une patinoire est un atout majeur dans le quartier.» Mme Samson convient que le hockey n'est pas le sport préféré des jeunes du quartier, mais elle précise qu'une centaine d'équipements seront mis à la disposition des usagers. «C'est la Fondation du Canadien qui finance la patinoire. Vous vous doutez qu'elle n'allait pas investir pour un terrain de soccer», conclut-elle. Tout sur la programmation du centenaire du Canadien dans les pages 1 à 3 du cahier Sports.
  22. Montréal courtise les familles Avec un grand sourire, la campagne rappelle que les Montréalais n'ont pas de pont à traverser pour se rendre au travail. La campagne souligne aussi qu'au lieu d'acheter une seconde voiture, les Montréalais peuvent investir dans l'achat d'une propriété d'une valeur élevée. Le lundi 22 septembre 2008 Danielle Bonneau La Presse Élever sa famille à Montréal? C'est avantageux, fait valoir la Ville de Montréal, dans une campagne de publicité sans précédent. À la radio, sur l'internet et dans les rues de la métropole, elle courtisera les jeunes couples montréalais qui lorgnent la banlieue lorsque vient le temps de fonder une famille. Attaquée à mots couverts par les banlieues lorsqu'elles vantent leurs qualités, Montréal riposte avec son slogan: Une vie proche de tout. Avec des phrases comme «Pour leur petite enfance, voyez les choses en grand» et «Ne mettez pas un pont entre vous et vos enfants», elle s'emploiera, de façon ludique, à faire ressortir ses atouts. Les banlieues ont fait leur promotion sans se gêner pour frapper sur Montréal, indique Cosmo Maciocia, responsable de l'habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal. Sans jamais la nommer, c'est clair que Montréal est leur cible principale. Nous avons décidé de prendre notre place dans le marché immobilier.» Le public visé: les jeunes couples et les familles qui habitent à Montréal. Le but: les encourager à y demeurer. La campagne mettra donc en valeur tout ce qu'ils apprécient déjà, comme la proximité des services, des parcs et des aires de jeu, l'absence de pont à traverser et la possibilité d'investir dans une propriété d'une plus grande valeur plutôt que d'acheter une seconde voiture. La campagne, conçue par l'agence de publicité Bleu Blanc Rouge, mise beaucoup sur l'internet pour capter l'attention des Montréalais à la recherche d'une propriété. Environ 25% du budget y sera consacré et diverses stratégies seront mises en oeuvre. Sur certains sites très ciblés, comme micasa.ca et DuProprio.com, par exemple, les Montréalais qui reluquent du côté de la banlieue se feront proposer des propriétés en vente à Montréal. «Il y aura une contre-offre», explique Denis Quirion, directeur au développement du logement social et abordable à la Ville de Montréal. Surtout, la Ville veut changer les perceptions et démontrer qu'il est avantageux d'acheter une maison à Montréal. La tâche est ardue: les jeunes familles qui désirent accéder à la propriété sont confrontées à un double obstacle. Le prix des propriétés est très élevé à Montréal. Et il s'y construit surtout de petites unités, peu adaptées à leurs besoins. Aussi la Ville veut-elle former un partenariat avec les promoteurs, les agents immobiliers et les institutions financières pour séduire les jeunes. L'enjeu est crucial, fait remarquer M. Maciocia. Les quartiers ont besoin des familles pour maintenir leur dynamisme économique et social. Montréal, qui vient de se doter d'une politique familiale, encourage d'ailleurs activement la construction de logements sociaux et abordables, de même que la rénovation des logements existants, en accordant une aide financière. Elle lancera le mois prochain, à l'intention des promoteurs, un nouveau programme d'aide à la construction résidentielle. Elle compte ainsi voir bâtir 300 logements abordables d'au moins trois chambres, situés aux trois étages inférieurs et dotés d'espaces de rangement. La campagne de promotion est dotée d'un budget initial de 1,75 millions. Elle se poursuivra en janvier avec la création d'un nouveau site internet, où seront répertoriés tous les projets immobiliers en cours à Montréal.
  23. Pénurie de main-d’oeuvre en vue au Québec À compter de 2013, la population âgée de 15 à 64 ans, celle en âge de travailler, commencera à décliner au Québec. Photo Robert Mailloux, La Presse Pierre Saint-Arnaud Presse Canadienne Montréal Le Québec doit agir dès maintenant pour intégrer le maximum de citoyens au marché du travail car l'immigration et la natalité n'arriveront pas à compenser les effets du choc démographique qui est à nos portes. Une analyse rendue publique mercredi par le département d'études économiques du Mouvement Desjardins démontre que l'économie québécoise aura du mal à trouver la main-d'oeuvre requise à compter de 2013. C'est à compter de cette année, selon les projections de Statistique Canada, que la population âgée de 15 à 64 ans, celle en âge de travailler, commencera à décliner au Québec en raison des départs massifs à la retraite de baby-boomers et d'un nombre insuffisant de jeunes pour les remplacer. L'agence fédérale précise que, même si le vieillissement de la population touche tout le Canada, le phénomène est plus marqué au Québec en raison d'un plus grand nombre de naissances durant le baby-boom. Ainsi, contrairement à celle du Québec, la population de 15 à 64 ans en Ontario et dans le reste du Canada continuera de croître à compter de 2013, quoiqu'à un rythme moins rapide. Le gouvernement de Jean Charest a déjà annoncé qu'il entend augmenter le nombre annuel d'immigrants pour le porter à 55 000 d'ici 2010 afin de compenser en partie ce manque de travailleurs. Toutefois, selon Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins, l'immigration ne viendra même pas près de combler les besoins. «Les calculs des démographes de Statistique Canada montrent qu'il faudrait 300 000 immigrants par année au Québec pour empêcher une baisse du bassin de main-d'oeuvre, dit-elle. C'est à peu près l'immigration totale canadienne et c'est impossible à atteindre. Par contre, même si ce n'est pas la solution, c'est une partie de la solution.» Un autre élément de solution, bien que difficile à contrôler, est le taux de fécondité, que Québec cherche à encourager par le biais de services de garde accessibles et de congés parentaux plus généreux. Cette approche s'est d'ailleurs montrée efficace au-delà de toute attente, alors que le Québec a connu, avec 84 200 naissances en 2006, une hausse de 8 pour cent. Ce rythme ne s'est toutefois pas maintenu en 2007, la croissance chutant à 3 pour cent et les données préliminaires de 2008 laissent entrevoir une progression similaire à l'an passé. Quoiqu'il en soit, le taux de fécondité n'a augmenté que de 1,5 à 1,7 enfant par femme depuis 2005, ce qui est encore loin des 2,1 requis pour remplacer la population et, de toute façon, même ce taux ne solutionnerait pas le problème à court ou moyen terme, souligne Mme Bégin. «Puisque le bassin de main-d'oeuvre est âgé de 15 à 64 ans, même si on augmentait la fécondité, ça prendrait une vingtaine d'années avant d'avoir un effet, précise-t-elle. La fécondité peut être une solution à très long terme, alors qu'on s'en va vers une baisse du nombre de travailleurs dans cinq ans.» Il est donc essentiel, selon l'économiste, de trouver des moyens pour accroître ce bassin en augmentant la part de la population en emploi. Pour ce faire, les gouvernements doivent oeuvrer sur plusieurs fronts, à commencer par une meilleure intégration et une meilleure rétention des travailleurs immigrants, dont une proportion importante continue de quitter le Québec pour d'autres provinces, notamment l'Ontario, après quelques années. Mme Bégin souligne néanmoins les efforts du gouvernement Charest pour intégrer les quelque 400 000 personnes sans emploi mais aptes et disponibles au travail, un potentiel dont le Québec ne pourra plus se priver, selon elle. Elle suggère également de trouver des moyens pour faciliter l'accès au travail de travailleurs atypiques, comme les femmes ayant de jeunes enfants ou les gens ayant des horaires irréguliers, en augmentant par exemple l'offre de services de garde les soirs et fins de semaine. Elle estime enfin qu'il serait nécessaire d'encourager davantage les travailleurs à demeurer actifs plus longtemps en éliminant au maximum les obstacles à la retraite partielle ou même en repoussant l'âge de la retraite. Mme Bégin souligne qu'il y aura des gagnants et des perdants de cette rareté de main-d'oeuvre. Les jeunes, notamment, y trouveront leur compte. «Déjà, les jeunes ont beaucoup plus de facilité à se placer et ça va s'accentuer au cours des prochaines années, dit l'économiste. Pour eux, c'est très encourageant. Ils ont un bel avenir et pas seulement avec des formations universitaires, mais aussi dans les emplois techniques et les métiers. Il va y avoir de l'emploi dans l'ensemble des catégories.» À l'opposé, la rareté risque de pousser les salaires à la hausse, ce qui aura probablement pour conséquence d'aggraver la situation du secteur manufacturier exportateur, indique Mme Bégin. «L'augmentation des salaires, à notre avis, va favoriser davantage le déplacement du secteur manufacturier dans des pays où les salaires sont plus faibles. Et c'est certain que le déclin du secteur manufacturier qui est déjà commencé va se poursuivre et c'est vraiment le secteur des services qui va prendre le relais. C'est un peu la continuité de ce qu'on observe actuellement, mais ça pourrait donner un plus grand coup, selon que les entreprises arrivent à s'ajuster ou non», précise-t-elle. Cette situation pourrait être particulièrement problématique pour les PME, qui sont davantage sensibles aux fluctuations salariales à la hausse.
  24. Le lundi 11 août 2008 Montréal-Nord s’embrase Philippe Orfali, Hugo Meunier, Patrick Lagacé et Martin Croteau La Presse Montréal-Nord s'est embrasé hier soir après avoir passé 24 heures sous tension. Samedi soir, Fredy Villanueva, 18 ans, a été tué par la police, et deux autres jeunes ont été blessés. Hier soir, le ressentiment d'une partie de la population a éclaté sous forme de brasiers, de voitures saccagées et de commerces pillés. Au plus fort des affrontements, peu avant minuit, des émeutiers ont échangé des coups de feu avec des policiers retranchés derrière leurs voitures de patrouille, sur le boulevard Maurice-Duplessis. Tous les abribus du secteur ont été fracassés. Des commerces ont été pillés et la marchandise volée a servi à allumer une quinzaine d'incendies un peu partout dans le secteur. À mesure que la soirée avançait, les émeutiers se sont déplacés vers l'est. Au coin du boulevard Langelier, ils ont mis le feu à des bonbonnes de propane, provoquant de violentes explosions. Des casseurs ont utilisé des scooters pour transporter du carburant et alimenter les dizaines de feux qui flambaient dans le secteur. Pendant ce temps, des curieux approchaient par centaines, prenaient des photos, filmaient la scène avec leurs téléphones cellulaires. «C'est bien fait, la police le méritait», a déclaré une spectatrice, croisée près du théâtre des affrontements. Boulevard Rolland, là où tout a commencé, des éclats de verre couvraient la chaussée, restes des bouteilles lancées vers les agents. Les policiers de l'escouade antiémeute, équipés de casques, de boucliers et de matraques, sillonnaient le quartier par groupes pour contenir les débordements. Et des dizaines de feux illuminaient les rues autour du parc Henri-Bourassa, au coin du boulevard Rolland et de la rue Pascal. Peu avant 22h, des voitures ont pris feu devant la caserne de pompiers située à cette intersection. C'est derrière ce bâtiment que, la veille, un policier du SPVM a abattu le jeune Fredy Villanueva. Les pompiers qui ont voulu éteindre le brasier se sont fait lancer des bouteilles, des pierres et des projectiles en tous genres. Lorsqu'ils ont battu en retraite, les feux allumés un peu partout dans le secteur ont brûlé librement. Et des pillards ont saccagé la caserne. Les voitures, poubelles, tables de pique-nique et bonbonnes de propane incendiées se sont multipliées dans les minutes suivantes. Peu après 23h, une fourgonnette garée devant un immeuble commercial au coin des rues Arthur-Chevrier et Rolland a pris feu à son tour. Les flammes ont effleuré l'immeuble, qui abrite un club vidéo, un restaurant, un magasin à 1$ et une douzaine d'appartements. Comme les pompiers étaient hors-jeu, les policiers se sont adressés aux citoyens. Ils ont demandé à quiconque possédait des boyaux d'arrosage de participer aux efforts pour combattre les flammes. Pendant quelques minutes, un policier de l'escouade antiémeute a été seul à tenter d'éteindre le feu. Ce n'est qu'à 23h45 qu'un camion de pompiers, escorté par des policiers, a pu se frayer un chemin jusqu'à l'immeuble. Au moment de mettre sous presse, vers 1h30, les policiers tentaient toujours de disperser les casseurs retranchés à l'intersection des boulevards Maurice-Duplessis et Langelier, le dernier foyer de résistance. Policiers blessés Deux policiers ont été blessés pendant les émeutes, a indiqué le porte-parole du SPVM, Raphaël Bergeron. Une agente a dû être évacuée de toute urgence après avoir reçu une balle dans la cuisse, mais sa vie ne serait pas en danger. Un autre agent a reçu un objet dans le pied. Un ambulancier qui travaillait sur les lieux a aussi été blessé lorsqu'il a reçu un projectile sur la tête. Les membres des médias n'ont pas été épargnés. Un caméraman de TVA a été pris à partie par des émeutiers. Et un photographe de La Presse, Robert Skinner, a été attaqué par des pillards. Trois jeunes hommes lui ont fracassé une bouteille sur la tête pour ensuite lui voler ses appareils photo. Une casse annoncée Samedi soir, un policier et une policière ont abordé un groupe de jeunes qui jouaient aux dés dans le stationnement du parc Henri-Bourassa. Ils ont interpellé Dany Villanueva, 22 ans, qui a refusé de coopérer. Selon des témoins, un membre de sa bande a sauté au cou d'un des agents. Dans la mêlée, celui-ci a dégainé son arme et a tiré quatre coups de feu. Le frère de Dany, Fredy Villanueva, est mort. Deux de ses amis ont été blessés. La nouvelle du drame s'est répandue comme une traînée de poudre à Montréal-Nord, un quartier notoirement fréquenté par les gangs de rue. Dans la journée d'hier, plusieurs habitants du secteur ont clamé leur ras-le-bol face à la «brutalité policière» dans leur quartier. D'autres promettaient déjà de venger la jeune victime. «J'ai entendu un jeune parler à des flics, raconte Mathieu, 28 ans, rencontré au plus fort des émeutes. Il leur disait que si ça avait été quatre Blancs, ils n'auraient jamais fait ça.» À la fin de l'après-midi, des dizaines de personnes sont spontanément descendues dans la rue, certaines brandissant des photos du jeune homme de 18 ans. «C'est une manifestation pacifique qui a mal tourné», a résumé une dame qui a refusé de dévoiler son identité. Les casseurs n'étaient pas les seuls à en vouloir au SPVM. Des centaines de voisins, femmes, vieillards, enfants, ont voulu manifester leur colère. «Ce n'est pas un conflit entre Blancs et Noirs, a affirmé un manifestant. C'est un conflit entre les jeunes de Montréal-Nord et la police.» Vers 22h30, des policiers ont remonté la rue Rolland vers le nord en frappant leur bouclier de leur matraque. Ils ont pris position au coin des rues Arthur-Chevrier et Rolland, à quelques mètres d'un groupe de spectateurs qui ne participaient pas à la casse. Lorsque cinq policiers ont foncé vers la foule, une femme haute comme trois pommes n'a pu fuir. Elle a été matraquée et violemment projetée au sol. Un homme s'est alors avancé vers le cordon policier. «On est nés ici, on ne vient pas d'ailleurs! leur a-t-il scandé. Cette journée-ci, on va s'en rappeler. Nous sommes les otages de notre quartier.» Pour plusieurs habitants de Montréal-Nord, les événements d'hier sont le point culminant d'une série d'affrontements entre policiers et jeunes. Et plusieurs s'inquiètent de l'escalade qui échauffe leur quartier. «Ce n'est que le début», a prévenu une femme d'une quarantaine d'années qui observait la scène. Le secteur des émeutes Les rues situées dans ce secteur de Montréal-Nord ont été au coeur des émeutes d'hier soir. Ces événements sont survenus après la mort d'un jeune homme tué par la police samedi. Plusieurs incendies ont été allumés dans les rues et une caserne de pompiers a notamment été saccagée hier soir. http://www.cyberpresse.ca/article/20080811/CPACTUALITES/80810133/6488/CPACTUALITES
  25. Le plus gros recul de l'emploi en 17 ans 8 août 2008 - 07h21 LaPresseAffaires.com Michel Munger Selon les secteurs, la fabrication, les services aux entreprises, les services liés aux bâtiments et autres services de soutien font partie de ceux qui essuient le plus de pertes. La situation de l'emploi s'aggrave au pays avec le recul le plus important en 17 ans. Statistique Canada rapporte ce matin la perte de 55 200 postes en juillet, contre seulement 5000 le mois précédent. Ce sont surtout des postes à temps partiel qui se sont volatilisés. Le recul est le plus important depuis février 1991 alors que les analystes prévoyaient un gain de 5000 emplois. Selon les secteurs, la fabrication, les services aux entreprises, les services liés aux bâtiments et autres services de soutien font partie de ceux qui essuient le plus de pertes. Les grands gagnants sont l'hébergement et la restauration. Le secteur privé a perdu 95 000 emplois alors que le secteur public en a gagné 29 500. Pourtant, le taux de chômage a fléchi de 0,1 point à 6,1% au pays, ce que l'agence fédérale attribue à un grand nombre de personnes qui ont quitté la population active. Au Québec, l'emploi a reculé de 30 000 postes en juillet, alors que le taux de chômage a monté de 0,2 point à 7,4%. Statistique Canada estime que ce sont surtout les jeunes qui sont moins présents au sein de la population active. En Ontario, le taux a diminué de 0,3 point pour s'établir à 6,4%, alors que 42 000 personnes, principalement des jeunes de 15 à 24 ans, se sont retirées du marché du travail.
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