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  1. Jean Renaud n'était pas seul. Un autre acolyte de Vincent Lacroix faisant face à une pluie d'accusations criminelles était employé pour l'Organisation de l'aviation civile internationale. Pour en lire plus...
  2. Le pharmacien américain dans lequel Jean Coutu possède une participation continue de perdre des plumes. Pour en lire plus...
  3. Les ténors souverainistes réclament des gestes concrets Photo Patrick Sanfaçon, La Presse Jean-François Cloutier La Presse La reconnaissance symbolique de la nation québécoise par le gouvernement Harper ne suffit pas aux ténors du mouvement souverainiste, qui exigent qu'elle se traduise par des mesures concrètes. «On a tous trouvé ça positif, la reconnaissance de la nation, mais maintenant on exige des actes qui ne soient pas seulement de l'ordre du symbole», a affirmé hier Gilles Duceppe. Le chef bloquiste était accompagné pour l'occasion de Gérald Larose, du Conseil de la souveraineté, de Jean Dorion, de la Société Saint-Jean-Baptiste, et de Marilyse Lapierre, des Intellectuels pour la souveraineté. De l'aveu même du chef du Bloc québécois, ce ne sont toutefois pas de nouvelles concessions qui réduiront l'appétit de souveraineté des Québécois. «Quand on voit qu'on est capables, on en veut toujours plus», a-t-il expliqué. Gilles Duceppe a ainsi rappelé que c'est à l'époque de Jean Lesage, au moment où les Québécois n'avaient jamais eu autant de place dans le Canada, que les aspirations indépendantistes avaient pris forme. À quelques jours de la fête nationale, le Bloc réclame trois gestes de la part du gouvernement Harper, dont la création d'un Conseil québécois de la radiodiffusion et des télécommunications (CQRT), qui remplacerait le CRTC fédéral. Le Bloc se défend cependant d'être opportuniste. «Cette demande n'est pas nouvelle, elle remonte à Duplessis», a fait valoir M. Duceppe. «Demandez aux employés de TQS s'ils aimeraient que nous ayons un CQRT, et beaucoup vous diront oui», a-t-il ajouté. La formation souverainiste demande également que la Loi 101 s'applique aux employés québécois d'entreprises de compétence fédérale. Quelque 275 000 personnes travaillant dans des secteurs comme les ports, les banques, les télécommunications et les transports seraient concernées par la mesure. Le Bloc réclame enfin que le Québec soit exclu de la loi fédérale sur le multiculturalisme, un concept ramené par Gilles Duceppe au «fractionnement de la société en une multitude de solitudes». Il lui préfère l'«interculturalisme». «Ici, nous avons un héritage commun auquel nous voulons que les immigrés se greffent», a-t-il déclaré pour illustrer les différences entre les deux modèles d'intégration. Taxe sur le carbone Questionné sur le projet de taxe sur le carbone de Stéphane Dion, Gilles Duceppe s'est montré sceptique: «Sans cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre, on passe à côté du problème.» «Stéphane Dion a déjà dit qu'il ne fallait pas trop nuire aux pétrolières pour éviter de nuire à l'économie», a-t-il rappelé. http://www.cyberpresse.ca/article/20080621/CPACTUALITES/806211046/1019/CPACTUALITES
  4. Philippe Couillard tire sa révérence La Presse et Cyberpresse Québec Après cinq ans à la tête du ministère de la Santé, Philippe Couillard tirera sa révérence la semaine prochaine de la vie politique. Son départ forcera le premier ministre Jean Charest à procéder, plus tôt que prévu, à un remaniement ministériel. Lors d'un très bref point de presse ce matin, M. Couillard a confirmé qu'il était en réflexion et qu'il a partagé de cette réflexion avec Jean Charest. Il a confirmé sa participation à des festivités liées au 400e de Québec la semaine prochaine et au Conseil des ministres du 25 juin. Quelques minutes avant lui, le premier ministre Jean Charest s'est adressé aux journalistes en parlant de son ministre de la Santé au passé, ce qui laisse croire que la décision de M. Couillard est bel et bien prise. Selon les informations obtenues par La Presse, M. Couillard a fait part il y a quelques semaines de son intention de partir. Il sait déjà qu'il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé, ont indiqué hier soir des sources libérales à La Presse. «Il aspire à d'autres horizons», a-t-on résumé chez les stratèges libéraux. Pour le remplacer, tout le monde voyait d'emblée Michelle Courchesne, responsable du ministère de l'Éducation, mais il n'en est pas question, a-t-on appris. Déjà, avant le dernier scrutin, M. Couillard avait manifesté l'intention d'obtenir un autre portefeuille, le Conseil du Trésor notamment. Son intérêt pour la succession de Jean Charest était aussi manifeste mais, avec la remontée du chef libéral et de son parti dans les intentions de vote, cette hypothèse s'est envolée en fumée depuis huit mois. Pour remplacer ce poids lourd au sein du gouvernement, M. Charest devra plutôt se tourner vers Line Beauchamp, responsable de l'Environnement, ou Nathalie Normandeau, des Affaires municipales. Cette dernière vient de terminer une réalisation importante avec l'approbation de la loi 22 sur la gouvernance de Montréal. Cette obligation de brasser les cartes tombe à un mauvais moment pour M. Charest. Beaucoup de questions se posent toujours sur l'avenir du jeune ministre Claude Béchard. Le titulaire des Ressources naturelles est terrassé depuis deux semaines par la maladie. Une tumeur cancéreuse a été décelée et les médecins évaluent toujours les dommages causés par la maladie. Il y a des mois que M. Couillard a fait savoir qu'il voulait quitter la Santé. Il a de nouveau été consigné à ce poste quand le gouvernement a obtenu seulement un mandat minoritaire, au printemps 2007. Depuis plusieurs jours, son désintérêt était flagrant durant les travaux de la Chambre. Des questions demeurent sur l'ampleur du jeu de chaise musicale qui aura lieu la semaine prochaine. Aux Fêtes, le premier ministre Charest a temporairement mis de côté des scénarios de remaniement qui faisaient accéder deux, voire quatre députés, au Conseil des ministres. Les noms de Pierre Arcand, de Mont-Royal, et de Nicole Ménard, de Laporte, sont revenus fréquemment. Il s'agissait alors de décharger quelques ministres de trop nombreuses responsabilités. Michelle Courchesne empile les responsabilités, tout comme Raymond Bachand, titulaire du Développement économique. Ce scénario a été remis à plus tard. Les remaniements sont une carte importante, qu'on abat généralement pour freiner une glissade dans les sondages.
  5. Pouvoir fédéral de dépenser: Charest ne se formalise pas du peu de progrès Le lundi 16 juin 2008 Sylvain Larocque Presse Canadienne Plus d'un an après avoir promis de mobiliser l'Assemblée nationale dans le but de conclure avec Ottawa une entente pour limiter le pouvoir fédéral de dépenser, le premier ministre Jean Charest ne se formalise pas du cul-de-sac dans lequel le dossier semble être plongé. Interrog é sur le sujet lundi, en marge de la Conférence de l'Alliance entre les Etats du Sud-Est des Etats-Unis et les provinces canadiennes, qui se tient à Savannah, en Géorgie, M. Charest a dit espérer qu'Ottawa «clarifie les responsabilités des uns et des autres». Il s'est toutefois empressé d'ajouter qu'il incombait aux conservateurs de faire avancer le dossier. Au début du mois, le quotidien Le Devoir a révélé que les fonctionnaires fédéraux avaient terminé la rédaction d'un projet de loi sur la question, mais que les conservateurs s'abstenaient de le déposer aux Communes par crainte que le Québec ne le vilipende. Selon le journal, le projet de loi permettrait à une province de se retirer avec «juste» compensation financière de tout nouveau programme fédéral à frais partagés, à la condition que celle-ci mette en place un programme semblable. Or, Québec veut que la mesure s'étende à tous les programmes fédéraux qui tombent dans les champs de compétence provinciaux, que les provinces y contribuent financièrement ou non. Dans son discours d'ouverture, en mai 2007, Jean Charest avait soutenu qu'il ne revenait pas au gouvernement fédéral de dire à Québec «où et comment» dépenser ses fonds. Lundi, M. Charest a assuré qu'Ottawa ne l'avait pas informé de la teneur de son projet de loi. Quant à savoir à quel moment le dossier pourrait débloquer, le chef libéral s'en remet totalement au gouvernement fédéral. http://www.cyberpresse.ca/article/20080616/CPACTUALITES/80616208/1019/CPACTUALITES
  6. Le premier ministre Jean Charest refuse d'envisager toute ingérence du gouvernement dans la définition de la mission du «bas de laine» des Québécois, qui doit continuer à mettre l'accent sur le rendement, selon lui. Pour en lire plus...
  7. Pénurie record de bureaux au centre-ville La Presse Laurier Cloutier Le choix de Montréal par Morgan Stanley, qui embauchera jusqu'à 500 personnes, va augmenter encore la demande pour des bureaux au centre-ville, sur un marché déjà en pénurie record et avec des loyers sous pression. La banque d'affaires new-yorkaise Morgan Stanley devra trouver de 75 000 à 125 000 pieds carrés à Montréal, affirme à La Presse Affaires Jean Laurin, président de GVA Devencore, chef de file canadien en conseil et courtage immobilier aux entreprises. La location d'une telle superficie pourra nécessiter la mise en chantier d'un immeuble de bureaux car les grands locaux vacants n'ont jamais été aussi rares à Montréal. SITQ Immobilier, pour sa part, cherche d'ailleurs un locataire principal pour 40% d'une tour projetée de 350 000 pieds carrés, avant de la mettre en chantier, boulevard De Maisonneuve, tout près de l'ex-Ben's, note un porte-parole, Jacques-André Chartrand. Ce projet, évalué à 150 millions de dollars, est un partenariat avec la société texane Hines. Selon la dernière étude de GVA Devencore, le taux d'inoccupation est passé de 7,1% à 3,7% à Montréal en un an, «un plancher historique», note Jean Laurin, comparativement à 10% en 2004. Ailleurs au Canada, le taux n'a jamais été aussi bas non plus. «Quand le marché tombe sous la barre de 7%, il est mûr pour une tour», ajoute la porte-parole, Sylvie Bachand. Jean Laurin s'attend non seulement à la construction d'une tour, mais aussi à la conversion d'immeubles industriels en bureaux, dans le Vieux-Montréal (ex-locaux liés au port), le quartier de la fourrure (près de La Baie) et celui du vêtement, dans le quadrilatère ceinturé par les artères Saint-Urbain, Rosemont, Saint-Joseph et Saint-Denis. «Le coût d'occupation peut aller du simple au double» dans ces quartiers par rapport au centre-ville, explique Jean Laurin. Si le loyer coûte de 45$ à 55$ le pied carré dans une nouvelle tour, il peut descendre à 25$-35$ dans des usines reconverties. Par contre, ces locaux réaménagés ne conviennent pas à tous. Ils peuvent attirer des entreprises de la publicité, des médias, des services au secteur financier, précise Jean Laurin. Allied Properties, de Toronto, qui a racheté la Cité du multimédia, de Montréal, fait partie des promoteurs qui ciblent des immeubles à restaurer, souligne le président de Devencore. Ces projets peuvent prendre un an car, paradoxalement, en dépit du faible taux record de locaux vacants, le marché immobilier est en période d'analyse, dit Jean Laurin. Tous scrutent la crise financière aux États-Unis, car si son impact déborde, le ralentissement économique peut se transformer en récession prolongée, «ce qui n'est jamais favorable au développement immobilier», dit Jean Laurin. Malgré cette période de transition, «l'appétit pour l'immobilier demeure fort», assure le président, d'autant plus que l'inflation s'accroît. Par contre, les entreprises peuvent patienter trois mois avant de s'engager à long terme pour un bail de 150 000 pieds carrés, mais pas trop, car la construction d'une tour prendra de 24 à 30 mois, dit-il. Les 200 employés du sous-traitant Compuware, que Morgan Stanley doit d'abord embaucher, travaillent à la Cité du multimédia. Compuware n'a pas rappelé La Presse Affaires sur l'utilisation de ces locaux. La Cité négocie, mais n'a pas de locaux vacants, déclare par contre le directeur immobilier, Jean-François Burdet. Outre la tour SITQ-Hines, la firme Devencore voit un intérêt croissant pour l'immeuble de 300 000 à 400 000 pieds carrés de Westcliff au carré Victoria. La demande potentielle s'accroît aussi pour une tour de jusqu'à un million de pieds carrés de Magil Laurentienne à l'angle des rues Université et Saint-Jacques, près de Place Bonaventure. Quant à Canderel, elle veut aménager un immense stationnement au carré Phillips, selon Devencore. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080508/LAINFORMER/805080932/-1/LAINFORMER01
  8. 21 novembre 2007 - 07h12 La Presse Laurier Cloutier Le marché des tours de bureaux se porte bien et des promoteurs pourraient ainsi en mettre en chantier de nouvelles, prochainement. «Il y a de moins en moins de locaux de bureaux vacants au Canada. Le taux d'inoccupation a rarement atteint un niveau aussi bas et depuis longtemps», déclare à La Presse Affaires le président de la société canadienne de consultants en immobilier GVA Devencore, Jean Laurin. GVA Devencore va compléter «d'ici quelques jours une étude canadienne sur l'immobilier non résidentiel et portant surtout sur les bureaux», indique Jean Laurin. Comme les locaux disponibles deviennent plus rares, «des projets de tours de bureaux devraient lever de terre au Canada et pas seulement dans l'Ouest canadien», assure Jean Laurin. Les manufacturiers de l'Ontario souffrent aussi de la hausse du dollar, notamment dans l'automobile. «Mais trois projets d'immeubles de bureaux sont malgré tout en construction à Toronto, dit Jean Laurin. Ailleurs au Canada, c'est plus tranquille, mais des projets d'immeubles de bureaux devraient quand même être lancés d'ici deux ou trois ans à Montréal, Ottawa, Calgary et Vancouver.» Voilà les paroles de mon patron, c'est encourageant, mais c'est vague. Pas trop trop de détails!
  9. Le mercredi 06 juin 2007 Maison de la culture et de la bibliothèque de Côte-des-Neiges. Par l’intérieur, on accède à la terrasse du deuxième étage. Outre la vue sur le mont Royal qui s’étend aux pieds du visiteur, celui-ci aura la surprise de découvrir des plants de géranium, de la lavande ou des iris.Il se trouve en effet sur le premier toit vert accessible au grand public à Montréal, qui a été inauguré hier, Journée mondiale de l’environnement, en présence du maire Gérald Tremblay et du maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame- de-Grâce (CDN-NDG), Michael Applebaum. « La rénovation du toit, nécessaire, s’est transformée en une remarquable occasion », explique le maire d’arrondissement. En effet, tout est parti de ce besoin, et d’une discussion entre Monique Côté, chargée de projet, et Jean Landry, architecte-paysagiste de l’arrondissement de CDN-NDG. L’idée d’un toit vert a germé. Christine Brault et Thérèse Chabot, deux artistes à la main verte, accompagnées du maire Gérald Tremblay inaugurent le premier toit vert accessible au grand public à Montréal, à la maison de la culture et de la bibliothèque de Côte-des-Neiges. Les travaux ont commencé à l’été 2006 et les derniers ajustements ont été terminés il y a quelques jours. « Ici, c’est plus qu’un toit vert, explique Jean Landry. C’est un toit-jardin. » Un espace de végétation clos, bordé d’une terrasse aménagée accessible à tous. Pour en arriver à un tel résultat, des études ont été faites pour savoir si la structure du toit pouvait supporter une telle charge. Au final, ce sont 250 m2 de verdure entièrement consacrés à ce projet de développement durable. Car un toit végétal peut faire beaucoup pour l’environnement : purification de l’air, réduction des effets de smog, régulation de la température ou récupération de l’eau de pluie. La réfection du toit de la maison de la culture et sa transformation en espace public ont nécessité des investissements de l’arrondissement de 680 000 $. Un coût supplémentaire d’environ 100 000 $ par rapport à une rénovation classique. Des fonds supplémentaires d’un total de 55 000 $ ont été apportés par la Ville et la Société de verdissement de Montréal métropolitain. De nombreux expositions, animations ou documentaires seront présentés à la population dans une visée didactique.
  10. (12 avril 2007 La Presse)Il y a une si forte demande de résidences pour personnes âgées qu'elles poussent comme des champignons, au Québec et ailleurs au Canada. Si l'immobilier plafonne dans plusieurs secteurs, cette année, les groupes Melior et Maurice, de Montréal, voguent à une cadence de 50 % de hausse du nombre de logements pour retraités. Le taux d'occupation dans les 10 complexes du Groupe Maurice atteint 100 %, à une exception près, a déclaré à La Presse Affaires son président, Luc Maurice. Pourtant, les loyers à son nouveau projet L'Image d'Outremont, qui ouvrira à l'été 2008, commencent à 1095 $ et s'élèvent jusqu'à 3975 $ par mois. «Les capitaux pour financer les projets ne manquent pas», assure le président du conseil et chef de l'exploitation du Groupe Melior, Jean M. Maynard, en transit entre deux réunions pour les contrats de trois projets. «Ça va très vite, beaucoup plus que prévu», renchérit Pierre Ferland, président et chef de la direction de Maestro, de Montréal. Fondée en 2001, Maestro gère déjà 43 résidences au Canada, avec 8000 logements pour aînés, dont près de 20 au Québec. En six ans seulement, le gestionnaire immobilier a réussi à amasser plus de 500 millions, auprès de caisses de retraite et de compagnies d'assurance canadiennes, et la valeur de son actif dépasse le milliard de dollars. Trois projets, à Québec, Hull et Kingston, vont ajouter une valeur de 150 millions, dit Pierre Ferland, sans parler de 10 transactions à conclure d'ici l'été. La demande ne provient même pas encore de la grosse cohorte des baby-boomers, souligne Pierre Ferland. Les premiers baby-boomers viennent de passer le cap des 60 ans et ne commenceront à prendre d'assaut les résidences pour personnes âgées que dans 15 ans. Outre Melior et Maestro, les leaders des résidences au Québec comprennent les groupes El Ad, Maurice et Soleil. Melior est en train d'investir 73 millions à Laval, dans la construction de deux immeubles du Domaine des Forges et l'acquisition des Habitations La Roseraie, tout près, pour un total de 475 logements. Ses projets pour 2700 logements additionnels d'ici deux ans nécessiteront toutefois 400 millions, souligne Jean Maynard. Cela portera la valeur de l'actif de Melior à plus de 1 milliard, sans inclure les nouvelles transactions potentielles pour 1200 autres clients. Melior gère déjà 6700 logements au Québec -des studios et suites en passant par des appartements- d'une valeur de 651 millions, précise Jean Maynard. «L'industrie des résidences doit croître, y compris pour les aînés atteints d'Alzheimer et les aidants naturels», explique Jean Maynard. «La moyenne d'âge des résidents s'établit à 82 ans, mais on vient de fêter six centenaires en pleine santé», lance Pierre Ferland. À Outremont, Luc Maurice ne néglige pas la demande pour des appartements avec plusieurs services de la part de couples dont l'un des membres devient plus fragile. «C'est une première au Québec», selon lui. Le Groupe Maurice compte plus de 1800 logements et en offrira 3020 grâce à quatre projets en construction, à L'Île-Bizard, face aux pyramides olympiques à Montréal et à Shawinigan. Pour satisfaire la demande, Melior a conclu des partenariats avec le leader canadien Chartwell FPI et Solim, le bras immobilier du Fonds FTQ. Et Melior achète des immeubles de plusieurs communautés religieuses du Québec, note Jean Maynard. La croissance ralentit temporairement, et pour quatre ou cinq ans encore, parce que la demande provient des retraités nés au cours de la Grande Dépression de 1929, explique Pierre Ferland. Un des défis est d'embaucher pour cette nouvelle industrie des résidences, selon lui. Dans trois ans, il y aura un surplus d'offre dans la région de Montréal, souligne Luc Maurice. «Il faudra bien servir le client, qui aura le choix. Les promoteurs devront se dépasser et sortir des sentiers battus», dit-il.
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