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  1. Le Canada enregistre un déficit commercial de 1,4 milliard de dollars en mai, deux fois plus élevé que prévu. Pour en lire plus...
  2. Pour ceux qui aiment la musique House, que du House (et pas de la commerciale), je vous recommende le club Karma sur St-Laurent coin Mont-Royal. La crowd est belle et super, et la musique généralement excellente (j'y suis allé plusieurs fois maintenant). On se verra peut-être là bas <object type="application/x-shockwave-flash" width="370" height="260" data="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1250.flv&link=http://www.montreal.tv/portail/view_video.php?viewkey=c596492e6f1a5a792ed5&linkfromdisplay=true&autostart=true&usefullscreen=false"> <param name="movie" value="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1250.flv&autostart=true" /> <param name="allowScriptAccess" value="sameDomain" /> <param name="allowfullscreen" value="always" /> <embed src="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1250.flv&link=http://www.montreal.tv/portail/view_video.php?viewkey=c596492e6f1a5a792ed5&linkfromdisplay=true&autostart=true" loop="false" width="640" height="520" allowScriptAccess="sameDomain" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="always" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /> </object> <object type="application/x-shockwave-flash" width="370" height="260" data="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1400.flv&link=http://www.montreal.tv/portail/view_video.php?viewkey=6075a9494772b58f9528&linkfromdisplay=true&autostart=true&usefullscreen=false"> <param name="movie" value="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1400.flv&autostart=false" /> <param name="allowScriptAccess" value="sameDomain" /> <param name="allowfullscreen" value="always" /> <embed src="http://www.montreal.tv/portail/flvplayer2.swf?file=http://www.montreal.tv/portail/flvideo/1400.flv&link=http://www.montreal.tv/portail/view_video.php?viewkey=6075a9494772b58f9528&linkfromdisplay=true&autostart=false" loop="false" width="640" height="520" allowScriptAccess="sameDomain" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="always" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /> </object>
  3. La LHJMQ à Verdun Mardi 22 janvier 2008 RDS.ca Pour la première fois depuis 1994, il y aura du hockey de la LHJMQ à l'Auditorium de Verdun.Pour la première fois depuis 1994, il y aura du hockey de la LHJMQ à l'Auditorium de Verdun. Par Stéphane Leroux - Il y aura du hockey de la Ligue junior majeur du Québec dans la région de Montréal, plus précisément à Verdun, dès la saison 2008-2009. RDS a appris que l’homme d’affaires montréalais Farrel Miller s’est porté acquéreur de la concession des Fog Devils de St. John’s, Terre-Neuve. Miller, président de la compagnie SportTV.Com, une entreprise oeuvrant dans la diffusion d’événements sportifs sur internet, a acheté l’équipe terre-neuvienne de la famille Dobbin pour un peu plus de trois millions de dollars. La transaction devra être approuvée par l’ensemble des propriétaires du circuit, vendredi, dans le cadre d’une conférence téléphonique, ce qui ne devrait pas causer de problèmes. Monsieur Miller est âgé de 46 ans, il est né à Montréal et il est diplômé de l’Université McGill. En 2000, Farrel Miller a aussi fondé JumpTV, le plus grand distributeur de canaux internationaux sur le web. L’aventure des Fog Devils dans le circuit Courteau n’aura donc duré que trois saisons. En 2005-2006, l’équipe dirigée par Réal Paiement a attirée en moyenne 3928 spectateurs par match, moyenne qui a chutée à 3666 l’an dernier et à 3331 jusqu’ici cette saison. Comme l’équipe a perdu plus de 750 000 dollars la saison dernière, il n’était pas question pour la famille Dobbin de continuer d’opérer l’équipe au Mile One Stadium de St. John’s. Avant de compléter la transaction avec Farrel Miller, la LHJMQ a vérifié l’intérêt de la ville de St. John’s pour garder l’équipe dans la province de Terre-Neuve, mais le maire Andy Wells a mentionné qu’il n’était pas question que les autorités municipales achètent l’équipe qui lutte présentement pour une place en séries. C’est donc dire qu’après cinq ans d’absence, le hockey de la LHJMQ reviendra dans la métropole. Le Rocket de Montréal avait eu pignon sur rue à l’Aréna Maurice-Richard et au Centre Bell de 1999 à 2003. Pour ce qui est de l’Auditorium de Verdun, il verra du hockey junior pour la première fois depuis 1994, année où le Collège Français avait décidé de fermer ses portes. Contrairement au Rocket, la nouvelle équipe de Verdun n’en sera pas une d’expansion et se présentera l’an prochain avec un noyau relativement solide qui comptera un minimum de quatre joueurs appartenant déjà à des formations de la Ligue nationale. Des travaux de construction de loges corporatives et d’une galerie de presse fonctionnelle seront mis en branle par l’arrondissement de Verdun au cours des prochains jours. Le maire de l'arrondissement, Claude Trudel, nous a d'ailleurs confirmé qu'une entente de principe était intervenue. Le réalignement des sections, le nom de la future équipe de Verdun et la possibilité de voir l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe, Réal Paiement, s’amener à Verdun sont des sujets qui n’ont pas encore été discutés. Les Fog Devils avaient obtenus une équipe d’expansion pour la saison 2005-2006 en même temps que les Sea Dogs de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Depuis le départ du Rocket, il était de notoriété publique que le commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau tente de ramener une équipe dans la grande région de Montréal… C’est maintenant chose faite !
  4. Le géant canadien des médias obtient un autre sursis de ses créanciers, cette fois jusqu'au 7 avril, au moment où il se débat pour éviter la faillite. Pour en lire plus...
  5. Une flopée de mauvaises nouvelles fait chuter encore une fois les marchés boursiers mondiaux. À New York, le Dow Jones vient de tomber pour la première fois en 11 ans sous la barre des 7000 points. Pour en lire plus...
  6. Publié le 16 février 2009 à 05h00 | Mis à jour à 10h37 Ex-Technoparc: la facture de la Ville continue d'augmenter Martin Croteau La Presse Depuis qu'elle a acquis le terrain de l'ex-Technoparc à la fin des années 80, la Ville de Montréal a dépensé 5 millions pour capter les substances toxiques qui coulent dans le fleuve, sans jamais réussir à décontaminer les sols une fois pour toutes. Le parc d'entreprises de Pointe-Saint-Charles continue de coûter une fortune à Montréal, et la Ville ne sait toujours pas comment décontaminer ce vaste terrain une fois pour toutes. La semaine dernière, le comité exécutif a débloqué 107 000 $ supplémentaires pour capter les substances toxiques qui coulent dans le fleuve, portant ses dépenses à plus de 5 millions depuis que la Ville a acquis le terrain à la fin des années 80. Ce dernier investissement servira à redéployer un système de flotteurs sur la rive du Saint-Laurent pendant la fonte des glaces. Le dispositif permettra de récupérer des matières toxiques qui coulent dans le fleuve et de les éliminer. «La Ville de Montréal, par souci de protéger l'environnement, encourra des frais additionnels pour maintenir les estacades et les boudins, de manière à capter au maximum les hydrocarbures, pour minimiser la perturbation», a expliqué le responsable de l'environnement au comité exécutif, Alan DeSousa. L'emplacement, autrefois appelé Technoparc, a déjà été une vaste gare de triage ferroviaire et il a aussi servi de dépotoir. Il contient entre 4 et 8 millions de litres de diesel, ainsi qu'une à deux tonnes de biphényles polychlorés (BPC). Des traces de ce produit hautement toxique ont été trouvées dans le fleuve à plusieurs kilomètres en aval. Alan DeSousa estime que Montréal a dépensé entre 5 et 6 millions pour étudier le problème et contrôler les déversements toxiques depuis qu'elle a acquis ces terrains des gouvernements fédéral et provincial. «On n'a réglé aucun problème, admet-il. On a seulement acquitté nos obligations environnementales avec ce terrain qu'on avait pris de bonne foi, mais qui venait avec de lourdes responsabilités dont la Ville n'avait pas été avertie.» Une étude de la Commission de coopération environnementale, l'organisme nord-américain de surveillance de l'environnement, a souligné l'an dernier qu'Ottawa savait depuis le début des années 80 que les terrains recelaient des substances toxiques. Montréal a renoncé à toute réclamation auprès des vendeurs lorsqu'elle les a acquis. La Ville a récemment investi 400 000$ dans un projet pilote pour décontaminer le sol en y plantant des arbres. Elle a commandé l'an dernier une étude de 1,5 million au Centre d'excellence de Montréal en réhabilitation de sites (CEMRS) pour qu'il lui propose des technologies pour restaurer le parc industriel une fois pour toutes. L'organisme doit lui rendre son rapport d'ici la fin du mois. Alan DeSousa espère que les résultats lui permettront de mettre en branle le projet de 70 millions le plus vite possible afin de profiter des programmes d'infrastructures annoncés dans le budget du gouvernement Harper. «Mais même avec ce rapport, ne vous attendez pas à ce que, du jour au lendemain, on puisse corriger la situation avec une baguette magique, a-t-il indiqué. Ce n'est pas réaliste. Mais au moins, si on a cette solution, ça nous donne espoir qu'on peut adopter des mesures concrètes.» La Ville accusée d'inaction Pourtant, le temps presse, dénoncent les écologistes. Le toxicologue Daniel Green, de la Société pour vaincre la pollution, estime que la Ville, par son inaction au fil des ans, est devenue l'un des principaux pollueurs aux BPC du Canada. Il affirme qu'elle s'est traîné les pieds pendant si longtemps qu'il envisage de la traîner en cour. «On est en train de ramasser notre preuve pour être capables d'intervenir, a-t-il expliqué. On parle à des avocats pour voir quelle pourrait être l'avenue juridique. Parce qu'il est clair que ni le fédéral ni la province ne vont poursuivre la Ville de Montréal.» Peu importe le résultat de l'étude du CEMRS, la Ville sait déjà comment réhabiliter le sol de l'ex-Technoparc, poursuit M. Green. Selon lui, il faut drainer l'eau souterraine qui coule vers le fleuve, poser un mur souterrain afin d'encercler le site contaminé et empêcher les matériaux toxiques de s'écouler dans le fleuve à l'aide d'un autre mur. Ce n'est qu'une fois ces étapes terminées que la décontamination du site comme telle pourra débuter. Ce long processus a fait ses preuves ailleurs, soutient Daniel Green, mais la facture sera salée : au moins 100 millions de dollars.
  7. Si seulement tout les immigrants pensait comme lui vis-à-vis l'apprentissage du français, je serais le premier à aller manifester à Québec pour qu'on ouvre nos portes à 100 000 immigrants par année, mais en autant que l'on mette aussi en place les outils pour eux, ce qui semble manquer selon son témoignage. ------------------ Publié le 14 février 2009 à 05h01 | Mis à jour à 05h01 De Kunming à Longueuil http://www.cyberpresse.ca/dossiers/voyage-au-pays-de-limmigre/200902/12/01-826639-de-kunming-a-longueuil.php Rima Elkouri La Presse La tour d'habitation s'appelle Port de mer. Mais ne cherchez ni le port ni la mer. Nous sommes en face du métro de Longueuil. C'est là que j'ai fait connaissance avec Ping Fan et Lyn Feng, l'été dernier. Cela faisait un peu plus d'un mois que Ping et Lyn avaient atterri au Québec avec leur fils de 9 ans, Di Han. Ping a 46 ans. Lyn en a 40. Ils viennent de Kunming, en Chine. Une capitale provinciale, loin de Pékin, connue comme la ville du printemps éternel. Ils sont tous les deux médecins. Il se débrouille un peu en français. Elle se débrouille un peu en anglais. Ici, ils recommencent leur vie à zéro.Quel bon vent les a poussés vers Montréal ? Le même vent qui pousse des milliers de Chinois à s'installer au pays chaque année. Le vent du rêve et du défi. Non pas qu'ils vivaient mal en Chine. « Nous vivions très bien. Nous avions une grande maison », me dit Ping, dans son français hachuré, tandis que Lyn va chercher l'appareil photo numérique. Elle me montre des photos d'une splendide maison jaune, avec des fleurs au balcon. « Nous habitions là. » Ils ne vivaient pas mal, mais ils voulaient vivre mieux. La profession médicale n'étant pas bien rémunérée en Chine, ils lui avaient déjà tourné le dos pour travailler dans l'industrie pharmaceutique. Cela leur permettait d'avoir un bon niveau de vie. Mais ils rêvaient d'autre chose. Ping me parle de son fils. « Il était le premier de sa classe. Il réussit très bien. Mais il y avait 64 élèves dans sa classe ! C'est trop ! Je n'étais pas satisfait du système d'éducation. » Ping et Lyn avaient des amis qui les avaient précédés à Toronto, à Vancouver et à Montréal. Des amis qui leur ont dit : « Venez ! » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Pourquoi ont-ils choisi Montréal ? « Une amie m'a dit que c'était une belle ville et que l'on y parle le français. J'ai pensé que c'était comme la France », dit Lyn, qui adore Paris. Un mois après leur arrivée, tout les enchante. Ou presque. Ce que Lyn n'a pas aimé ? L'état lamentable des routes. « C'est mieux en Chine ! » lance-t-elle en riant. Ils ont donc quitté le printemps éternel pour embrasser l'hiver éternel. Ils ont défait leurs valises dans un appartement vide avec vue sur le pont Jacques-Cartier et Montréal qui se dresse de l'autre côté du fleuve. Il n'y a pas encore de meubles dans leur salon. Des chaises de camping en guise de divan. Deux cartes de Montréal sur un mur. Deux cartes de Longueuil sur l'autre mur. Ping a mis un premier X sur l'école où son fils ira en septembre, un deuxième sur l'école où il est allé cet été, en classe d'accueil. La télé est allumée, en direct sur RDI. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - « Nous voulons explorer. Même si notre qualité de vie pour le moment n'est pas aussi bonne que ce qu'elle était », me disait Lyn en chinois, pendant que Ping, qui a appris le français à l'école de médecine de Kunming, traduisait au compte-gouttes. Quand les mots manquaient, il comblait le silence avec des signes. Lors de notre première rencontre, il y avait plus de signes que de mots. Ce jour-là, sa femme disait qu'elle était heureuse, mais qu'elle avait tout de même peur. Peur d'avoir fait le mauvais choix, peur pour l'éducation de son fils, peur d'avoir du mal à refaire sa vie. Ping et Lyn savent très bien qu'il leur sera difficile de travailler ici comme médecins. Que feront-ils ? Ping ne le sait pas encore. « La priorité, c'est d'apprendre le français. » Chose certaine, pas question que l'État les fasse vivre, dit-il. Et Lyn ? « Je veux travailler comme infirmière. » Mais il lui faudra d'abord aussi apprendre le français. « Nous espérons avoir une nouvelle vie ici, dans ce pays moderne. C'est un défi pour nous, dit Ping. Au début, c'est toujours difficile. Mais ce sera un bon exemple pour mon fils. » La location de leur appartement coûte plus de 1000 dollars par mois. « C'est cher. Mais ma femme ne veut pas que mon fils voie une grande différence avec notre vie en Chine », confie Ping. Comme bien des immigrés, Ping et Lyn sont prêts à accepter un déclassement social. Mais ils ne voudraient surtout pas que leur fils s'en rende compte. Leurs bagages à peine déposés, Ping et Lyn ont d'ailleurs déjà tracé un plan de carrière pour lui. « Nous espérons qu'il va étudier à McGill et être médecin. » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Trois semaines plus tard, le jeune Di Han était déjà inscrit dans un camp de jour. « Nous espérons qu'il va apprendre le français rapidement, a dit son père. Il trouve ça un peu difficile. Mais ça va l'aider pour la rentrée. » Alors que Lyn doit commencer ses cours de français dans un mois, Ping n'a toujours pas eu de nouvelles. En attendant, la famille prend le temps de s'installer. Une table et quatre chaises se sont ajoutées au décor. Et un divan devrait arriver bientôt. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Un mois plus tard, Ping avait reçu son divan, mais attendait toujours des nouvelles pour son cours de français. Cela faisait presque trois mois qu'il avait déposé sa demande. « Quand j'appelle, on me dit qu'il faut attendre. » Pour la première fois, l'appartement me semble vraiment habité. Il y a des fruits posés sur la table du salon. Et un piano acheté par Ping pour son fils. Sur le piano, une photo de famille avec les chutes du Niagara en arrière-plan. Maintenant qu'il est bien installé, Ping se demande s'il n'est pas en train de perdre son temps. Attendre commence à le fatiguer. « Est-ce que je dois chercher du travail ? Je ne sais pas. Je continue de penser que le plus important, c'est d'apprendre le français. Si j'apprends bien, je peux marcher loin », répète-t-il, candide. Il est fier des progrès de son fils. « En trois mois ici, il a appris davantage qu'en deux ans en Chine. » En attendant que le ministère de l'Immigration finisse par lui offrir un cours, Ping apprend par lui-même, en lisant. Il a de qui tenir. Il me montre une lettre que son père de 90 ans lui a envoyée. Une lettre écrite à l'encre noire, dans un français impeccable. Votre père parle français ? «Oui, il a appris le français à Hanoï, au Vietnam.» « Montréal est une ville française. Vous devez apprendre à parler le français », écrit-il. « Chaque jour, apprenez une ou deux phrases. Récitez lentement, clairement. Prononcez bien chaque mot, le matin une fois, le soir une fois, chaque fois 10 minutes. Peu à peu, choisissez des phrases plus longues, augmentez le nombre de phrases ou chantez une petite chanson. » Une petite chanson en attendant l'appel du ministère de l'Immigration... - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ping a commencé ses cours de français à la fin du mois d'août. Mais après réflexion, Lyn et lui ont décidé qu'il vaudrait mieux que l'un des deux retourne en Chine pour mieux subvenir aux besoins de la famille. « Je reste ici pour accompagner mon fils dans son apprentissage. Et ma femme est partie travailler à Hong Kong. » Et qu'en pense Di Han ? « Il pense toujours à sa mère », dit Ping, la mine triste. Ils se parlent au téléphone deux fois par jour. Si tout se passe bien, Lyn pourrait revenir s'installer ici pour de bon dans deux ans, espère Ping. Il envisage de retourner aux études à ce moment-là. Il espère pouvoir mettre à profit ses compétences en médecine ou encore se lancer dans le commerce. Vivre seul avec son fils lui pèse un peu. D'autant plus qu'en Chine, il menait une vie de privilégié, avait des domestiques qui s'occupaient de tout, sans compter l'aide des grands-parents. « Je n'ai jamais fait la cuisine ni le ménage. C'est la première fois ! » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Après trois mois dans la classe d'accueil de l'école publique du quartier, Di Han a changé d'école. Ping trouvait le rythme d'apprentissage trop lent. Il a décidé d'envoyer son fils dans une école privée. Et deux soirs par semaine, il lui fait suivre d'autres cours de français. Quand j'ai revu Ping pour la dernière fois, un soir d'hiver, il avait les traits tirés et avait perdu beaucoup de poids. L'appartement surchauffé était en désordre, des livres de français s'empilaient sur la table de la cuisine. « Des fois, je doute et je me dis : est-ce que je suis malade ? Mais je pense que c'est le stress dans mon esprit qui fait ça. » Une vie écartelée entre deux continents, une nouvelle culture, une nouvelle langue à apprivoiser, un statut de médecin perdu... Tout cela pour quoi ? Tout cela dans l'espoir que le jeune Di Han devienne médecin, rappelle Ping. « C'est mon rêve. » La nuit venait de tomber. Son fils, épuisé, dormait sur le divan, les bras croisés sur son chandail de Mickey Mouse.
  8. Le Royaume-Uni est entré en récession pour la première fois depuis 1991 au deuxième semestre, selon la UK Statistics Authority. Pour en lire plus...
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  10. La compagnie veut encore abaisser ses coûts et devenir concurrentielle et cette fois, elle offre la retraite à 1500 de ses employés syndiqués. Pour en lire plus...
  11. Le constructeur automobile américain Chrysler a multiplié les alliances internationales au cours de son histoire agitée, qui l'a déjà mené plusieurs fois au bord de la faillite. Pour en lire plus...
  12. Avant la Maison-Blanche, Barack Obama a fréquenté le bastion de la droite américaine. Un séjour qui lui a appris à faire confiance à la fois à l’État et aux marchés. Pour en lire plus...
  13. Les injections massives de fonds publics pour venir en aide au secteur bancaire se poursuivent aux États-Unis. Le Trésor américain injecte cette fois 20 milliards $US dans la première banque du pays. Pour en lire plus...
  14. Les ventes de véhicules neufs au Canada ont chuté de 7% en novembre dernier, la baisse la plus marquée depuis 2005. Et les données provisoires pour le mois de décembre indiquent une chute deux fois plus importante. Pour en lire plus...
  15. Le PDG Tom Enders a annoncé jeudi qu'il s'attendait à ce que l'année 2009 soit marquée par plus de livraisons que de commandes, pour la première fois en six ans. Pour en lire plus...
  16. Les trois constructeurs nord-américains ont perdu 18 concessionnaires au Canada en 2008 et ils en fermeraient au moins trois fois plus cette année. Pour en lire plus...
  17. Je suis sur le conseil d'administration de l'association professionnelle des guides touristiques de Montréal, l'A.P.G.T. depuis le renouvellement d'octobre 2008. J'en ai déjà été le président en 1997. À l'époque nous avions un bulletin d'information imprimé que nous envoyions par la poste à tous nos membres au moins quatre ou cinq fois par année de façon assez irrégulière et qui s'appelait Info-APGT. Il y avait toutes sortes de rubriques dont toutes avaient un rapport direct avec notre domaine d'activités. Pour diverses raisons, ce bulletin a disparu, a cessé d'être diffusé -bref il n'existe plus. En gros, le nouveau c.a. va le rescussiter mais cette fois en ligne sur notre site internet (qui est littéralement abandonné : aucune mise à jour n'ayant étét fait depuis plus de quatre ans !!). Nous cherchons un titre pour ce nouveau bulletin -qui sera probablement accompagné d'un forum de discussion (peut-être en partie ouvert en public selon mes souhaits et assûrément avec une section ouverte aux seuls guides de Montréal). Le nom actuel me semble dépassé. Notre président a lancé comme ça quelques suggestions : La Pige, Le Pigiste, Le Leader mais je ne suis pas très enthousiasme pour ces trois suggestions. Je souhaite que vous me suggériez ici des noms qui pourraient nous inspirer. Merci d'avance.
  18. Source: AFP et en anglais sur Yahoo. Merci à Montreal City Weblog une véritable course contre la montre Le ballet des déneigeuses à Montréal Chaque tempête de neige qui s'abat sur Montréal donne lieu les jours suivants à un étrange ballet : quelque 2 200 véhicules semblant sortir d'un film de science-fiction investissent les rues et entament une course contre la montre pour évacuer la poudre blanche. « Si on n'est pas là, la ville va fermer ! Plus personne ne va circuler ! », lance Sylvain Quirion, au volant d'un « colpron » jaune, une sorte de chasse-neige miniature qui dévale les trottoirs, poussant sur la chaussée la neige qui s'y trouve. Il est bientôt midi et cela fait presque 16 heures que M. Quirion et ses collègues sillonnent sans interruption les artères de l'arrondissement montréalais d'Outremont, un quartier huppé où les rues étroites leur donnent souvent des sueurs froides. « Ça arrive qu'on - accroche - (abîme) ici ou là des véhicules mal garés », raconte M. Quirion, qui a passé plus de 600 heures aux commandes de son « colpron » l'hiver dernier. Pour cause : 3,71 mètres de neige étaient tombés sur la métropole québécoise, contre 2,17 mètres en moyenne. L'hiver dernier, le déneigement avait ainsi coûté 150 millions de dollars (126 M USD) aux autorités qui avaient dû s'endetter, ayant été dépassées par ces chutes records en 60 ans. Et cette année encore, l'hiver est particulièrement blanc. Devant lui, à la tête de l'imposant convoi, deux dépanneuses traquent les voitures garées sur la rue en train d'être déneigée. A coup de sirènes stridentes elles avertissent les propriétaires distraits du passage imminent des engins de déneigement. . Une fois que la voie est libre, quatre « colprons » entrent en action, prenant garde de ne pas heurter les piétons. Arrivent alors deux niveleuses. Ces machines aux longs nez raclent la chaussée, de sorte à bien aligner les tas de neige et permettre aux trois souffleuses d'aspirer puis de jeter la neige à l'arrière d'un camion benne. Une fois plein, le mastodonte de 15 mètres de long file vers un immense terrain vague municipal où il décharge sa cargaison, puis retourne prendre sa place dans le convoi. Quelque 3 000 employés étaient ainsi à pied d'œuvre dans la métropole québécoise en fin de semaine afin d'évacuer la trentaine de centimètre de neige tombée un peu plus tôt sur les 4 100 km de rues et 6 550 km de trottoirs de la ville.
  19. La presse 11 janvier 2009 Contrairement à ce qu'affirmait à La Presse le maire Gilles Vaillancourt, Laval est loin de protéger 5% de son territoire, selon le Conseil régional de l'environnement de Laval, en s'appuyant sur un rapport du gouvernement du Québec. En février 2007, la Direction du patrimoine écologique du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) a placé la région de Laval au tout dernier rang au Québec pour le pourcentage de son territoire consacré à la protection de l'environnement. Avec 0,73% d'aires protégées, Laval en comptait 6 fois moins que la moyenne québécoise, 20 fois moins que Montréal et 5 fois moins que la Montérégie. «On est rendus à 4,5% ou 5%», affirmait pourtant à La Presse le maire Vaillancourt, dans un dossier publié en décembre. L'enjeu a une certaine importance parce que les aires protégées sont plus difficiles à créer dans le sud du Québec, et c'est la région où il y a le plus de biodiversité dans la province. Et Laval n'est pas en reste à ce chapitre. Par exemple, dans l'ouest de l'île Jésus, la forêt de Sainte-Dorothée - non protégée - abrite sept des huit espèces de chauve-souris du Québec, 139 espèces d'oiseaux, dont une dizaine de rapaces, et aussi le petit polatouche, l'écureuil volant. Appelé à préciser comment Laval arrive à plus de 4% d'aires protégées, Gilles Benoit, assistant directeur au service de l'environnement, explique que la définition de la Ville diffère de celle du MDDEP. «La différence provient de la définition des aires et du terme protégé, dit-il. Par exemple, sur la rivière des Mille-Îles, on a des grandes zones inondables non bâties et non bâtissables. Nous les considérons comme des zones protégées.» Il y en aurait pour 600 hectares, dit-il. «Si la Ville n'en est pas propriétaire, comment peut-elle prétendre que ces aires sont protégées? répond Guy Garand, directeur général du CRE de Laval. Il peut y avoir de la coupe de bois, par exemple.» M. Benoit ajoute qu'une forêt de 43 hectares sauvegardée à Fabreville, dans le nord-ouest de l'île, ne fait pas non plus partie de l'inventaire provincial. Selon M. Garand, il y a une bonne raison: le zonage n'offre pas une protection suffisante. «Le terrain pourrait être dézoné par la simple volonté de l'administration municipale, après consultation», dit-il. Les deux hommes ne s'entendent pas non plus sur la superficie totale des réserves fauniques et naturelles de Laval. M. Benoit en compte pour 200 hectares, et M. Garand un peu plus d'une centaine. Acte de foi Mais la Ville de Laval demande un acte de foi encore plus grand pour 300 hectares de terrains qu'elle possède et qu'elle compte dans sa liste, sans vouloir dire où ils sont. «Ces terrains sont à des endroits stratégiques pour la conservation, dit M. Benoit. On sait que ces terrains vont être en grande partie utilisés à des fins de conservation. On ne spécifie pas où ils sont pour éviter d'être poursuivi pour expropriation déguisée par les propriétaires des terrains voisins.» Ce raisonnement ne tient pas la route, dit Guy Garand. «Comment risque-t-on d'être accusé d'expropriation déguisée, si on agit sur son propre terrain? Je ne comprends pas. En attendant, ils peuvent s'en départir à leur guise. Tout est fait en cachette. Les citoyens ont le droit de savoir où sont dépensés les deniers publics.»
  20. Pour la deuxième fois en moins d'un an, la Caisse de dépôt et placement du Québec devra trouver un nouveau patron. Pour en lire plus...
  21. Dans la grosse ville pour la première fois Les régions à Montréal 06/10/2008 05h29 - Mise à jour 09/10/2008 12h11 Journal De Montréal Pour plusieurs résidants des régions, Montréal est une ville sale, polluée et dangereuse où il ne fait pas bon vivre. La mort du jeune Fredy Villanueva à Montréal-Nord a renforcé l'idée qu'il était risqué de vivre à Montréal. Ce n'est pas nouveau. L'an dernier, le débat sur les accommodements raisonnables a montré le fossé les gens des régions et ceux de Montréal. Pour démystifier la grande ville et tisser des ponts avec les régions, le Journal a décidé d'inviter cinq personnes habitant en région à visiter Montréal pour la première fois. Avant de mettre les pieds en ville, certains pensaient qu'ils entendraient des coups de feu ou qu'ils seraient étouffés par le smog. Ils ont dû surmonter leur peur en conduisant «dans le trafic» ou en circulant à vélo entre les autos. Ils ont aussi visité des coins typiquement montréalais comme le village gai, le quartier multiethnique de Parc-Extension ou le quartier chinois. Voyez leurs réactions dans une série de reportages signés Noée Murchison et dans les vidéoreportages de Frédéric Mailloux et Sira Chayer, jusqu'à jeudi. http://www.canoe.com/infos/dossiers/archives/2008/10/20081006-052900.html
  22. Avec le programme Renfort, Investissement Québec doublera son aide offerte aux entreprises au cours des deux prochaines années. Pour en lire plus...
  23. Je sais je sais !! Ce n'est pas la nouvelle la plus fraîche mais je crois que ça pourra en amuser quelques-uns. Sa forme grammaticale et sa verve sont à la fois très 19ème siècle et à la fois très "twainiesque" -ce qui fait que "j'en ai perdu des bouttes" comme on dit. Ceux d'entre nous qui sont anglophones apprécieront peut-être mieux que moi : source : http://www.twainquotes.com/18811210.html is it just me or this man's words seem bizarre ?
  24. Une question,je suis Belge ,je parle 4 langues couramment,expérience airlines,business travel,customers support,inside sales...mais oups j ai 48 ans...pensez vous que j'ai une chance d'ètre engagé sans papiers officiels(no d'assurance sociale)?Peut on d'abord trouver un job au 'black' que l'on ''blanchit'' ensuite ??Car la procédure d'immigration via la délégation du Québec à Bruxelles est trop longue...et mon métier pas en demande,mais je suis disposé à accepter du moins qualifié si besoin...mème des jobines quelques temps(call center,bistrots,whatever) J'ai déja vécu à Montréal 1 an et j'y suis revenu 28 fois depuis 1983...ai travaillé pour sabena et swissair et ckmf ...J'ai toujours un vieux permis de conduire québecois et un compte à la BMO en principe J'ai des ex collègues et des amis Belges devenus canadiens (médecin à verdun). Alors plan foireux ou vraie possibilité? Je suis disposé à prendre le risque si une vraie possibilité de régularisation est bien réelle...je suis francophone,mon fils aussi ....je suis un fan de MTL depuis 1979...plus motivé que moi tu trouves pas ..j'en ai marre d ela vieille Europe et Montréal me manque Merci d'avance pour vos conseils
  25. L'industrie automobile mexicaine surpasse pour la première fois celle du Canada et devient le deuxième producteur d'automobiles d'Amérique du Nord, après les États-Unis. Pour en lire plus...
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