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  1. Electricite: entente de 1 milliard entre le Quebec et l'Ontario | Quebec Publié le 15 décembre 2016 à 17h03 | Mis à jour à 17h03 Électricité: entente de 1 milliard entre le Québec et l'Ontario Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour... MONTRÉAL Le Québec et l'Ontario ont signé une entente de 1 milliard de dollars pour l'exportation d'hydroélectricité, qui, de l'avis des premiers ministres des deux provinces, est historique en plus de marquer le début d'un partenariat énergétique dans le centre du Canada. Le premier ministre Philippe Couillard et son homologue ontarienne Kathleen Wynne ont pris part jeudi à une cérémonie pour officialiser l'entente annoncée en octobre dernier. Sur sept ans, le Québec exportera annuellement deux térawattheures (TWh) - une quantité suffisante pour approvisionner une ville d'environ 200 000 personnes - à destination de sa voisine. «C'est une entente historique, la première du genre et une continuation de la résurgence de l'influence du bloc du centre du Canada», a dit M. Couillard. Mme Wynne a affirmé que l'Ontario pourra réduire sa facture énergétique de 70 millions $ tout en éliminant un million de tonnes de gaz à effet de serre par année. Les lignes de transport qui relient les deux provinces peuvent même acheminer davantage d'hydroélectricité, a-t-elle ajouté. «Nous comprenons qu'il y a encore de la capacité, (...) mais à un certain point il faudra peut-être investir pour de nouvelles infrastructures, a dit Mme Wynne. Il est possible d'étendre le partenariat.» L'Ontario réservera également 500 mégawatts de puissance à Hydro-Québec afin de répondre aux besoins du Québec en période de pointes hivernales. M. Couillard a affirmé que certains détails de l'entente n'avaient pas été dévoilés parce que des négociations sont en cours avec d'autres clients potentiels. En réponse à une question, il a affirmé que les rumeurs selon lesquelles l'Ontario allait payer cinq cents pour chaque kilowattheure d'hydroélectricité étaient erronées.
  2. La société Daly et Morin est fondée en 1896 par William Joseph Daly et Albert Morin. Ils reprennent le fonds de commerce d'un quincaillier et d'un fabricant de peintures résistantes au feu. L'entreprise se situe à Montréal, sur la place Jacques-Cartier. Les associés réorientent les affaires de la société et se concentrent sur le commerce de gros et la manufacture de stores, de draperies, de pôles, de tringles et de la quincaillerie nécessaire à l'installation de ces produits. En 1902, ils déménagent leurs locaux sur la rue Saint-Sulpice et installent leur manufacture à Lachine (Montréal) quatre ans plus tard. En 1910, les bureaux de vente sont relogés dans les magasins de l'Hôtel-Dieu et en 1927, les entrepôts se situent tous à Lachine. À la veille de la crise de 1929, la compagnie affiche un chiffre d'affaires d'un million de dollars. Elle fournit plusieurs magasins, dont Morgan's, et est présente dans plusieurs régions du Canada. Son principal concurrent est une entreprise de la région de Chicago, aux États-Unis. Les bureaux de vente demeurent dans le Vieux-Montréal jusqu'en 1930, ils sont ensuite déménagés à Lachine. L'usine cesse ses activités en 1975. http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=13134&type=pge#.Vwp2gnrApDQ
  3. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport/hydro-quebec-veut-sa-voiture-electrique/584722 Excellente nouvelle! (y)
  4. Technologies de l’information : 60 nouveaux emplois dans le service aux entreprises. – LINKBYNET, société française spécialisée dans l’hébergement, la sécurité et la gestion des structures et applications informatiques, annoncera aujourd’hui l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal, cinq ans après y avoir implanté avec succès son siège social nord-américain. La société a en effet connu une croissance exceptionnelle au Québec durant cette période, en investissant près de 12 millions de dollars et en recrutant près d’une centaine d’employés, un succès considérable comparativement aux 8,4 millions de dollars et 60 embauches prévus initialement. Forte de cette réussite, LINKBYNET prévoit d’ailleurs créer 60 nouveaux emplois d’ici 2020. Offrant des services personnalisés pour héberger, gérer et sécuriser les applications et infrastructures informatiques de petites et grandes entreprises, LINKBYNET a fait progresser son chiffre d’affaires de quelque 50 000 dollars en 2011 à plus de 2,5 millions de dollars en 2015. Elle ambitionne maintenant de tripler, d’ici cinq ans, son chiffre d’affaires et de doubler ses effectifs au Canada, principalement dans le Grand Montréal. L’annonce sera faite par M. Julien Trassard, président LINKBYNET Amérique du Nord, en présence de M. Jean Laurin, vice-président du conseil, Montréal International et président et chef de la direction, NKF Devencore, ainsi que des membres de la direction du groupe LINKBYNET, lors d’un cocktail-conférence au Centre des sciences de Montréal. « LINKBYNET a misé sur le Grand Montréal en 2010 pour étendre ses activités de services infonuagiques et informatiques. Après cinq ans, nous pouvons affirmer que c’était un bon pari, tant au niveau de l’expertise technique que des opportunités commerciales », a déclaré M. Julien Trassard, président LINKBYNET Amérique du Nord. « Nous sommes heureux de célébrer ce succès avec nos clients, partenaires et amis qui nous ont accompagnés dans notre croissance », a-t-il également ajouté. Soutenue par Montréal International et Investissement Québec dans ses projets d’implantation et d’expansion, LINKBYNET répond aux besoins urgents et grandissants des entreprises montréalaises et québécoises, telles L’Oréal Canada, Bolloré ou encore CAA Québec. « Le succès de LINKBYNET, qui a connu une croissance significative de ses opérations et qui a su se positionner stratégiquement au sein de l’industrie des technologies de l’information en Amérique du Nord, démontre une nouvelle fois l’attractivité du Grand Montréal. La métropole québécoise est en effet reconnue pour son bassin de talents qualifiés, sa situation géographique enviable et ses coûts d’opération hautement compétitifs », a déclaré M. Jean Laurin, vice-président du conseil, Montréal International et président et chef de la direction, NKF Devencore. « De plus, LINKBYNET offre une expertise très ciblée et à l’avant-garde des nouvelles technologies, qui permet de soutenir la compétitivité de nombreuses entreprises dans la région, et ce, tous secteurs confondus », a-t-il conclu. Mentionnons que LINKBYNET a remporté de nombreuses distinctions au cours des dernières années, incluant le trophée du meilleur « cloud hybride », décerné par VMWare en 2014 et le prix du « Customer obsession partner », attribué par Amazon web service en 2015. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/linkbynet-expansion-grand-montreal/
  5. http://www.nytimes.com/interactive/2015/11/19/travel/what-to-do-in-36-hours-in-montreal.html 36 Hours in Montreal Whether you want to embrace the season on rinks, trails or runs, or dodge the cold and head to the spa, this vibrant city has it all. Winter is right around the corner, and when the going gets cold — like zero-degrees-Fahrenheit cold — Montrealers get resourceful. Some dodge Canadian winter amid the heated vapors of the city’s Nordic spas or the warming drinks of cozy bars. Others embrace it by skiing and skating in public parks, cheering the hometown Canadiens hockey team and ingesting hearty meals in the new wave of forestlike and lodge-inspired restaurants. And still others flamboyantly celebrate the frozen season, reveling at Igloofest (an outdoor electronic-music extravaganza), Montréal en Lumière (a food and entertainment festival) and sugar shacks (forest canteens that sprout during maple-syrup season) amid near-Arctic conditions. Whether you are more interested in creative cocooning or winter worship, Quebec’s biggest city offers manifold amusements for the province’s defining season. Outerwear recommended. Friday 1. *Ready, Set, Snow, 5 p.m. Skate, ski or sled into winter at Parc du Mont-Royal. (The mountain it partly occupies is said to have provided Montreal’s name.) The sprawling hilltop park is the center of activities involving snow and ice. From December to March, Le Pavillon du Lac aux Castors rents skates (9 Canadian dollars, or $7 at 1.30 Canadian to the U.S. dollar, for two hours), cross-country skis (12 dollars and up for one hour) and inner tubes (5 to 9 dollars, depending on age, for the day) for the nearby outdoor rinks, trails and runs, some affording lovely city views. 2. *Enchanted Forest, 8 p.m. Reheat in the stylish confines of the new SouBois restaurant and nightclub. The underground space suggests a magical woodlands where avant-garde sculptural trees hover over a dining room of plank floors, shingled walls, raw-wood tables and Scandinavian-style chairs. The chef, Guillaume Daly, conjures magic too, metamorphosing rustic Canadian ingredients into innovative treats. The poutine is a gorgeously gloppy stack of greasy thick fries — piled like logs in a fire, and drenched with velvety warm Cheddar sauce, pungent mushrooms and an unctuous block of foie gras — while veal steak gets a funky crunch from spiced popcorn. For dessert, revisit campfire memories courtesy of deconstructed s’mores, replete with cubed marshmallows, jagged chocolate fragments and crumbled cookies. A three-course dinner for two costs about 110 dollars. Make reservations. 3. Canadian Libations, 10 p.m. The staggering whisky menu at the Burgundy Lion, a lively British-style pub with dark wood surfaces and frosted glass, offers further means to warm up. The more exotic specimens hail from Taiwan, Sweden, France and Switzerland, while Canadian representatives include Wiser’s Red Letter (12 dollars), a mellow elixir with a hint of toasted nut. Down the street, candlelit La Drinkerie Ste. Cunégonde offers several Canadian beers as chasers, including Les Trois Lettres IPA (5.50 dollars), a fragrant, floral brew with hints of clove and nutmeg. Saturday 4. Earth and Sky, 9 a.m. Still chilly? Eternal summer awaits inside the humid tropical forest of the Biodôme, a glass-roofed nature preserve containing multiple ecosystems. You might glimpse iguanas, frogs, bats, snakes, sloths and other exotic creatures as you wend your way among the dense vegetation, streams and stone caverns. The trail then takes you into forest, mountains, Atlantic gulf and subarctic islands (complete with penguins). Next door, the two-year-old Rio Tinto Alcan Planetarium is a postmodern silvery structure shaped like two telescopes pointed at the sky. Within, two domed theaters-in-the-round take you on immersive sensory journeys across the cosmos with shows like “Dark Universe,” about dark matter and energy, and “Aurorae,” about the Northern Lights. Admission to both facilities costs 33.50 dollars. Check the website (espacepourlavie.ca) for the film schedule. 5. *Shack Snack, Noon If you can’t get to a real sugar shack, the “Sugar Shack” sampler (11.95 dollars) at Eggspectation — a vast all-day breakfast and brunch hall on fashionable Rue Laurier Ouest — is a copious, calorie-rich substitute. Typical sugar shack fare, the dish heaps on fluffy scrambled eggs, sliced ham, baked beans, fried potato slices and unfilled sweet crepes along with ample maple syrup. The restaurant’s formidable menu also encompasses everything from lobster macaroni and cheese (18.95 dollars) to around 10 types of eggs Benedict. 6. **Buy Canadian, 1:30 p.m. You’ve probably grown a size since that meal. Conveniently, the boutiques along Rue Laurier Ouest brim with Canadian-made garments to accommodate your expanded frame. Chic insulation abounds at La Canadienne, where ladies can score weather-treated knee-high suede boots (450 dollars), a long quilted silvery jacket with a fur-lined hood (1,125 dollars) and much besides. Cool, straightforward, solid-colored garments to wear underneath can be found in the eponymous boutique of the veteran Montreal designer François Beauregard, including stretchy jersey T-shirts in autumnal colors (50 dollars) and dark blue 1940s-style trench coat dresses (189 dollars). Strut the ensemble to Juliette & Chocolat, a cafe serving some 20 types of hot chocolate, complete with tasting notes (6.75 to 8.50 dollars, generally). 7. **Chromatherapy, 3 p.m. With its colorful collections of art and antiquities, the Musée des Beaux Arts de Montreal illuminates even the grayest Montreal days, notably in the ground-floor galleries of 19th- and 20th-century painting. Mediterranean sun, sea and palms radiate from Matisse’s “Seated Woman, Back Turned to the Open Window,” a 1922 canvas set in the French Riviera city of Nice. Almost adjacent, the disassembled, fractured and explicitly naked couple in Picasso’s erotic “Embrace” (1971) generates a different kind of heat. A kaleidoscopic array of iconic furniture and housewares fills the multilevel design pavilion, from burgundy Arne Jacobsen “Egg” chairs to candy-colored Ettore Sottsass bookshelves to space-age 1970s red televisions from the Victor Company of Japan. A sleek yellow Ski-Doo snowmobile from 1961 begs to be borrowed for a joy ride. Admission: 20 and 12 dollars, depending on exhibition. 8. **North Stars, 7 p.m. Canadian pride suffuses the friendly, lively new Manitoba restaurant. Animal furs and raw logs decorate the industrial concrete room, and indigenous ingredients from the Great White North fill the chalkboard menus. Among starters, the plump baseball-size dumpling spills out shredded, succulent pork tongue and flank into a tangy broth floating with crunchy daikon for a Canadian-Chinese mash-up. For mains, thick deer steak gets a zesty drench of red wine sauce infused with Labrador tea and crunch from root vegetables like candied carrot and smoked onion. Maple syrup-smoked bone marrow is topped with berries, onion and Japanese mushrooms for a sublime hunter-gatherer hybrid. A three-course meal for two is about 100 dollars. 9. *Liquor Laboratory, 10 p.m. Tucked across from Parc La Fontaine (a favorite ice-skating spot), Lab is a dimly lighted speakeasy of brick and dark wood where the mad mixologist Fabien Maillard and fellow “labtenders” ceaselessly research new cures for your sobriety. Who else could invent the Jerky Lab Jack (14 dollars), a concoction of Jack Daniels whisky, Curaçao, cane sugar and bitters flavored with barbecue sauce? It’s a gulp of the American south, flamed with a blowtorch and delivered under a miniature clothesline hung with beef jerky. Continuing toward the Equator, Caribbean flavors infuse the dozens of specialty rums (from Cuba, Jamaica, Trinidad, Grenada and beyond) and cocktails like Bébé Dragon, a blast of Barbados rum, house-made ginger syrup, lemon juice, lemon-lime soda, mango and basil (14 dollars). Reserve spots online. Sunday 10. Vintage Voyage, 10 a.m. Finally: a place stocking those stag heads, Lego figurines, cowboy paintings, flapper hats, snow shoes, lace doilies and neon signs you’ve had trouble finding. Near the last stop of the Metro’s blue line, Marché aux Puces Saint Michel is a vintage shopper’s Shangri-La. The sprawling, dusty, musty two-level labyrinth-like flea market holds hundreds of stalls selling the contents of seemingly every Canadian attic and basement. Kiosk 216 has an impeccable collection of vinyl LPs from the “Valley of the Dolls” soundtrack to Serge Gainsbourg’s “Grandes Chansons de Gainsbourg,” while Artiques (kiosk 219; 514-898-2536) sells well-maintained pinball machines, jukeboxes, pipe organs and radios. For gents needing winterwear, La Garette d’Anna (kiosk 358; facebook.com/LaGaretteDAnna) sports an extensive collection of bomber jackets, capes, police caps and pith helmets. Haggle. 11. Ship Shape, 1 p.m. Norway, Sweden and Finland have mastered the art of stylishly dealing with cold weather, and Montreal has paid homage to these experts with numerous Nordic-themed spas around town. The most innovative is Bota Bota, a former ferryboat that was remade in sleek contemporary style and reopened as a wellness facility in the winter of 2010. Spread over five decks, the indoor-outdoor spa offers many massages and facial treatments, but the core experience is the “water circuit” (35 to 70 dollars depending on day and time). Sweat out the weekend’s toxins in a Finnish sauna or hammam; plunge into one of the cold pools; and finally chill out in one of the relaxation areas or the restaurant. The 678 portholes and numerous wall-size glass panels afford superb views of the city skyline, though the best vantage point is the external heated whirlpool bath. There might be no warmer spot amid wintry Montreal. Lodging With 131 suites, downtown’s Hotel Le Crystal (1100, rue de la Montagne, 514-861-5550) offers anti-winter pampering perks like an indoor saltwater pool and an outdoor year-round rooftop hot tub, both with city views. Some executive suites and penthouses have operational fireplaces. Double rooms from 199 Canadian dollars. Situated in the hip Plateau neighborhood, the 21-room Auberge de la Fontaine (1301, rue Rachel Est, 514-597-0166) lies across the street from leafy Parc La Fontaine — home to an outdoor skating rink — and down the street from Lab cocktail bar. Certain rooms have whirlpool baths. Doubles from 122 Canadian dollars.
  6. 5300 milliards par an de «subventions» à l'industrie des carburants fossiles Publié le 25 mai 2015 à 11h56 Quand vous aurez fini de lire ce paragraphe, les gouvernements du monde auront déjà payé un million de dollars à l'industrie des carburants fossiles, selon le FMI. C'est ce que représentent 5300 milliards de dollars par an, ou 10 millions de dollars chaque minute. C'est davantage que ce que tous ces gouvernements paient en santé. L'évaluation a fait d'autant plus sursauter cette semaine qu'elle provient du Fonds monétaire international (FMI), rarement soupçonné de pencher à gauche. Dans leur analyse, les experts du FMI qualifient ces chiffres de « choquants ». En tout, les compagnies pétrolières et gazières bénéficieront donc en 2015 de subventions directes, d'incitatifs fiscaux et de cadeaux indirects totalisant 5300 milliards. Cela dit, bien que les médias aient abondamment employé le mot « subvention » en traitant cette nouvelle depuis mardi, les « vraies » subventions, c'est-à-dire les sommes versées à l'industrie sous différentes formes (incluant des réductions de taxes), représentent 500 de ces milliards. Le reste, selon les calculs contenus dans le rapport publié le 18 mai, est constitué en bonne partie des coûts engendrés par la pollution sur l'environnement et sur la santé, coûts ensuite assumés par les gouvernements. Des « externalités » coûteuses Ces derniers coûts sont ceux que les économistes appellent, dans leur jargon, des « externalités ». Le calcul des externalités - positives ou négatives - sert parfois à justifier l'imposition d'une taxe sur un produit (les cigarettes, par exemple) ou un remboursement d'impôt (lors d'un don à un organisme de charité par exemple). Externalités et subventions représentent dans ce cas-ci 6,5 % du produit national brut (PNB) mondial. Le chiffre est plus élevé que dans une estimation de 2013 du FMI, non à cause de l'inflation, mais en raison de tout ce qui a été inclus dans les externalités - et qui ouvre la porte à la critique. Comment, par exemple, calcule-t-on dès aujourd'hui les coûts des changements climatiques? Toutefois, en se basant uniquement sur le calcul du présent rapport, la facture totale a augmenté de 3 milliards par année entre 2011 et 2014. Le mythe des carburants fossiles « peu coûteux » est détruit Le FMI ne questionne pas seulement le gigantisme de l'impact qu'ont les carburants fossiles sur l'économie. Il questionne sa logique purement économique : les subventions directes ou indirectes sont à un tel niveau qu'elles découragent les investisseurs tentés de financer d'autres formes d'énergies. Commentant l'étude dans le journal The Guardian, l'économiste britannique Nicholas Stern s'insurge : « Cette importante analyse détruit le mythe que les carburants fossiles sont peu coûteux, en nous montrant quels sont les véritables coûts. Il n'existe aucune justification pour ces énormes subventions aux carburants fossiles, qui déséquilibrent le marché et endommagent l'économie, particulièrement dans les pays les plus pauvres. » Le rapport évalue que de mettre fin à ces cadeaux serait une façon efficace de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre. Et de renvoyer le prix du pétrole à sa juste valeur. Et de sauver 1,6 million de vies par année : une estimation du nombre de morts évitables causées par la pollution de l'air. À eux seuls, la Chine (2300 milliards) et les États-Unis (700) contribuent pour plus de la moitié de la facture, suivis de très loin par la Russie (335 milliards), l'Union européenne (330) et l'Inde (277). http://www.lapresse.ca/environnement/201505/25/01-4872368-5300-milliards-par-an-de-subventions-a-lindustrie-des-carburants-fossiles.php
  7. Moins d’un million de dollars par mine par Michel Pepin publié le 1 mai 2015 à 17 h 24 Il y a parfois des chiffres qui parlent plus que les mots et plus que toutes les promesses. Par exemple, il y a CE chiffre, 23 650 000, qui en dit plus long que tous les Plan Nord de ce monde. Ce chiffre représente le nombre de dollars que les propriétaires des 24 mines en exploitation au Québec ont versés en redevances en 2013-2014 selon les comptes publics du Québec. C’est moins d’un million de dollars par mine, en moyenne. Oui, c’était une mauvaise année, les prix des minerais étaient bas et les minières ont donc réalisé très peu de profits. Néanmoins, cela n’a pas empêché ces entreprises de retirer pour au moins 7 milliards de dollars en minerais du sous-sol québécois. De ces 23 millions de dollars, il pourrait être déduit les coûts d’administration au ministère pour le secteur des mines (plus de 15 millions de dollars). Il pourrait être aussi pris en compte le coût des 723 sites miniers abandonnés qui devront être réhabilités par l’État. Une facture de 800 millions de dollars est évoquée sur le site du ministère. Les crédits d’impôt relatifs aux ressources et les avantages fiscaux reliés aux actions accréditives ne sont pas pris en compte dans ce calcul. Dans son rapport de 2009, le vérificateur général révélait que ces dépenses fiscales représentaient une somme plus importante que l’ensemble des redevances minières. Rien n’indique, au contraire, que la situation était différente en 2013-2014. En revanche, il est vrai qu’il y a eu une année (2011) où 300 millions de dollars ont été recueillis en redevances minières, alors que la pelletée de minerai de fer valait trois fois celle d’aujourd’hui. Toutes ces données n’ont pas refroidi l’enthousiasme du premier ministre Couillard qui a évoqué, sans la moindre gêne, la priorité que représente le développement durable dans le cadre du dévoilement de sa version du Plan Nord. Il n’est pas facile d’imaginer le caractère durable du développement minier, une activité qui consiste à extraire une ressource qui ne peut se renouveler. Tout cela confirme que la vision de Québec pour le développement des ressources minières repose surtout sur la création d’emplois et l’activité économique que cela peut générer en région. Toutefois, la Caisse de dépôt et placement et Investissement Québec possèdent des participations dans certains projets (la mine d’or Osisko à Malartic et le projet de mine de diamants Renard de Stornoway) qui pourraient se révéler profitables. Car, si en apparence, Québec a reçu moins d’un million de dollars par mine, en réalité, il n’a même pas reçu « une cenne la tonne », comme on disait du temps de Duplessis. En fait, en 2013-2014, le gouvernement du Québec a payé les compagnies minières pour exploiter son sous-sol, qui elles, malgré la baisse des prix par rapport à 2011, ont accéléré la cadence de production et ont extrait davantage de fer, de nickel, de cuivre et d’or en 2013-2014. Si tout va bien, ce sont 65 millions de dollars que les Québécois recevront en 2014-2015 en redevances minières. En échange de 7 milliards de dollars de ressources. Si tout va bien. http://blogues.radio-canada.ca/politique/2015/05/01/moins-dun-million-de-dollars-par-mine/
  8. http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/04/27/ottawa-transports-canada-vente-petits-ports_n_7152004.html Petits ports à vendre ou à donner RCQC | Par Radio-Canada.ca Publication: 27/04/2015 10:32 EDT Mis à jour: 27/04/2015 10:32 EDT QUAI PORT Ottawa lance un nouveau programme de transfert des installations portuaires. Transports Canada souhaite céder la propriété de 50 installations portuaires à des intérêts locaux. Les installations seront d'abord proposées aux autres ministères fédéraux, aux provinces et aux municipalités. Si aucune de ces parties n'est intéressée, les installations seront offertes aux communautés autochtones, aux entreprises privées, aux organismes non gouvernementaux, aux administrations portuaires et aux particuliers. La majorité des ports en processus de cession sont situés dans les trois régions de l'Est du Québec. Le programme se divise en trois étapes: la collaboration, la vente et la cession. Le processus de vente sera lancé au cours de l'été. INSTALLATIONS PORTUAIRES VISÉES Ports du Bas-Saint-Laurent visés par le programme de cession Gros-Cacouna Pointe-au-Père (digue) Rimouski Les Méchins Matane Ports de la Côte-Nord visés par le programme de cession Baie-Comeau Baie-Johan-Beetz Natashquan Kegaska Port de Harrington La Tabatière Romaine Saint-Augustin Tête-à-la-Baleine Vieux-Fort Blanc-Sablon Ports de la Gaspésie et des Îles visés par le programme de cession Cap-aux-Meules Carleton Chandler Paspébiac Miguasha Gaspé Mont-Louis Depuis 1996, le gouvernement canadien a cédé 499 ports, ce qui a entraîné des économies de plus de 470 millions de dollars pour les contribuables. Le budget fédéral pour la prochaine année s'établit à plus de 65 milliards de dollars. sent via Tapatalk
  9. C'est très intéressant de voir ce nouveau fonds et ca démontre bien la transformation progressive de l'économie de Montréal ainsi que la position de Montréal sur l'échiquier des technos. Publié le 16 décembre 2014 à 06h48 | Mis à jour à 06h48 L'écosystème montréalais des jeunes entreprises en technologie continue de s'étoffer avec la création, qui doit être officiellement annoncée ce matin, d'un nouveau fonds de capital de risque mis sur pied par cinq jeunes entrepreneurs. Ce nouveau fonds, Interaction Ventures, sera doté au départ d'une cagnotte de 1 million de dollars. Ses partenaires fondateurs sont cinq jeunes entrepreneurs déjà actifs dans l'écosystème. Il s'agit de LP Maurice et Frédéric Thouin, cofondateurs de Busbud, Bruno Morency, fondateur de Context.io, Raff Paquin, cofondateur de Frank&Oak, et Guillaume Racine, gestionnaire senior chez Amazon, basé à Londres. Le trésor de guerre d'Interaction Ventures n'est pas des plus imposants, mais les partenaires fondateurs souhaitent occuper un créneau où l'on ne se précipite pas, très tôt dans l'existence d'une entreprise. «Des gens comme Real Ventures, la Banque de développement du Canada (BDC) ou iNovia interviennent généralement plus tard, fait valoir M. Maurice. Il y a un espace qui se créait à l'étape des "anges".» «Real Ventures a commencé un peu comme ça, ajoute M. Morency, mais leur fonds est maintenant rendu à plusieurs millions, et ce n'est plus la même réalité.» Interaction Ventures prévoit des investissements «normalisés» de 50 000$, qu'elle souhaite combiner à ceux de partenaires dans des rondes totalisant jusqu'à 1 million de dollars. Les jeunes entreprises sélectionnées pourront aussi bénéficier de l'expertise des cinq cofondateurs, jugés «complémentaires» par M. Maurice. «Donner des conseils, c'est quelque chose que nous faisons tous déjà. Là, avec notre fonds, c'est un autre niveau.» Ils n'entendent toutefois pas s'imposer. «Le but n'est pas de devenir cofondateurs», rappelle M. Morency. Grâce à une entente avec le fonds iNovia, les entrepreneurs de l'écurie d'Interaction Ventures auront accès à des ressources additionnelles, notamment des événements de maillage. L'un des gestionnaires d'iNovia, Chris Arsenault, servira d'ailleurs de conseiller du nouveau fonds, tout comme Dax Dasilva, fondateur de Lightspeed. La création d'un tel fonds est un gage de maturité de la scène montréalaise, estime M. Maurice. «Tranquillement, il va y en voir de plus en plus, des gens qui vont être dans cette position de pouvoir faire de petits chèques à de jeunes entrepreneurs.»
  10. http://www.montrealgazette.com/business/independent+Quebec+might+benefit+from+currency+report/9637904/story.html An independent Quebec might benefit from its own currency: report Parti Québécois leader Pauline Marois said an independent Quebec would accept the loonie, along with Canadian monetary policy, and consider asking for a seat at the Bank of Canada. Photograph by: Jonathan Hayward , THE CANADIAN PRESS An independent Quebec might be better off with its own currency rather than following Parti Québécois leader Pauline Marois’s suggestion that it keep the Canadian dollar, a report says. A Quebec currency and separate monetary policy could bring “potential benefits” in the long term to Quebec, Paul Ashworth and David Madani of Capital Economics said in a research report. “The basic problem Quebec faces is that it is a manufacturing-orientated province tied to the resource-rich provinces in the west. The energy boom has boosted the economic performance of those western provinces, saddling Quebec’s manufacturers with a high exchange rate and higher than needed interest rates.” A Quebec currency would presumably depreciate against the Canadian and U.S. dollars, particularly if interest rates were lower than the rest of Canada. The resulting boost to Quebec competitiveness should trigger a rise in exports and a reduction in imports, the report said. But a referendum on separation would have negative consequences — including on investments in Quebec and higher yields on Quebec provincial debt — while a new Quebec currency would bring additional challenges, the economists noted. “If the Quebec currency depreciated in value against the Canadian dollar, then it would make it harder for the new government to repay any debt still denominated in Canadian dollars. The same goes for Quebec households and businesses that had borrowed Canadian dollars.” Separation would bring the loss of equalization payments — $9.3 billion this year, equivalent to about 2.5 per cent of Quebec GDP — while contending with higher debt servicing costs. “The bigger problem is the legacy of provincial debt, equivalent to 49 per cent of Quebec GDP. Assuming that an independent Quebec assumed responsibility for a per capita share of federal debt, too, we estimate that its overall debt burden would rise to 89 per cent of GDP. Under those circumstances, Quebec might find its borrowing costs rising, which would only add to the budget deficit and, in conjunction with the loss of equalization payments, force the new government into a sizable fiscal consolidation. “The risk of default would also be greater if an independent Quebec allowed the Bank of Canada to control monetary policy, since it couldn’t resort to printing more currency.” On the campaign trail last week, Marois said an independent Quebec would accept the loonie, along with Canadian monetary policy, and consider asking for a seat at the Bank of Canada. Her comments sparked discussion over the economic costs of sovereignty even though polls show support for independence running well below 50 per cent. Capital Economics, known for its bearish views of the Canadian housing market, weighed in on Wednesday. “Politicians who are striving for independence, whether it is in Scotland or Quebec, know that talk of adopting a new currency makes the electorate very nervous, so they have a tendency to argue that the new sovereign state would be able to keep its existing monetary arrangements,” the economists wrote. In any event, Quebec should be looking to adopt a looser monetary policy than the rest of Canada, the report’s authors said. “The evidence is overwhelming that interest rates should be set lower in Quebec, to provide more support to the depressed economy.”
  11. via Radio-Canada Près de 200 arbres touchés par l'agrile du frêne à Montréal Mise à jour le samedi 1 mars 2014 à 3 h 10 HNE L'agrile du frêne poursuit sa progression à Montréal. Le dernier bilan de la Ville fait état de 197 arbres infestés par l'insecte ravageur dans la métropole, dont 58 dans l'arrondissement de Merchier-Hochelaga-Maisonneuve. Rosemont-La-Petite-Patrie, Ahuntsic-Cartierville, Notre-Dame-de-Grâce-Côte-des-Neiges et Saint-Laurent sont aussi touchées par l'agrile du frêne. Les maires d'arrondissements et des villes situées sur l'île de Montréal doivent se rencontrer le 10 mars prochain afin de coordonner les efforts de lutte contre l'insecte et discuter de plans d'intervention sur les terrains privés. Comme ailleurs en Amérique du Nord, Montréal doit s'attaquer à l'agrile du frêne, qui menace une partie importante de la canopée montréalaise depuis son apparition en 2011. À Rosemont-La-Petite-Patrie, l'arrondissement procède à l'abattage de 300 frênes infestés ou menacés de l'être qui se retrouvent sur des terrains publics. L'opération devrait être terminée d'ici la mi-mars, selon le maire d'arrondissement, François Croteau. Le parti dont fait partie M. Croteau, Projet Montréal, réclame un fonds d'urgence de 10 millions de dollars de la part de l'administration municipale afin de lutter plus efficacement contre l'agrile du frêne. L'été dernier, Montréal avait investi un million de dollars pour combattre l'insecte. Avec les informations de Benoît Chapdelaine
  12. Très bonne nouvelle! Rendement de 13,1 % pour la Caisse de dépôt La forte progression des marchés boursiers américains et la vigueur du secteur immobilier aux États-Unis ont permis à la Caisse de dépôt et de placement du Québec (CDPQ) de générer un rendement moyen de 13,1 % en 2013, une preuve que la stratégie d'investissement de la Caisse « porte fruit », selon le président et chef de la direction, Michel Sabia. Il s'agit d'un rendement supérieur à celui de 9,6 % enregistré en 2012. L'actif net des déposants a atteint 200,1 milliards de dollars au 31 décembre 2013, une hausse de près de 25 millions de dollars en un an. Le rendement annualisé sur quatre ans atteint 10 %. « Dans un environnement économique marqué par d'importants ajustements dans les marchés émergents, une longue période de récession en Europe et des États-Unis en rémission, nous avons gardé le cap sur notre stratégie et continué d'investir dans des actifs de qualité ancrés dans l'économie réelle » — Michel Sabia, président et chef de la direction de la CDPQ M. Sabia a également donné un aperçu de sa stratégie pour les prochains mois. « Nous entrons maintenant dans une période de normalisation qui nous entraînra en terrain inconnu et créera beaucoup d'incertitude. Dans ce contexte, nous allons continuer d'être sélectifs et de miser sur la gestion en absolu et une connaissance en profondeur des entreprises et des marchés dans lesquels nous investissons pour générer des rendements stables, aussi loin que possible des humeurs de marché. » La Caisse souligne qu'elle a poursuivi le déploiement de sa nouvelle stratégie d'investissement en 2013, qui a été guidée par quelques grandes orientations : Augmenter les investissements au Québec (les actifs de la Caisse au Québec ont atteint 53,8 milliards de dollars au 31 décembre 2013) Miser sur la gestion en absolu Investir dans des actifs moins liquides, en infrastructure et en immobilier Renforcer son expertise au sujet des pays émergents http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2014/02/26/004-resultats-caisse-depot-2013.shtml
  13. http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2014/02/21/008-complexe-culturel-longueuil-investissement-quebec.shtml Québec promet 20 M$ pour le nouveau complexe culturel de Longueuil Mise à jour le vendredi 21 février 2014 à 16 h 56 HNE Maquette du projet Photo : Ville de Longueuil Le gouvernement du Québec s'est engagé vendredi à investir 20 millions de dollars pour la construction d'un nouveau complexe culturel à Longueuil. Le bâtiment, qui abritera notamment le Théâtre de la Ville et l'Orchestre symphonique de Longueuil, sera érigé à la Place Charles-Le Moyne, près de l'Université de Sherbrooke. Photo : Radio-Canada Il comprendra une salle de 1200 places, une autre de 500 et une dernière en formule cabaret de 350 places. On y retrouvera également des bureaux administratifs, deux salles d'exposition et des studios. L'ouverture est prévue à la fin de l'année 2017. La valeur totale du projet est estimée à 53 millions de dollars. La Ville s'était déjà engagée à fournir 20 millions de dollars et à réserver le terrain où sera construit le futur complexe. Le milieu régional doit contribuer à hauteur de 10 millions de dollars grâce à une campagne de financement. Le ministère du Patrimoine canadien sera sollicité pour 3 millions.
  14. Québec veut faire du parc des Îles-de-Boucherville un tremplin pour le plein air Mise à jour le vendredi 24 janvier 2014 à 20 h 18 HNE Un texte de Marie-Laure Josselin Le gouvernement du Québec a annoncé vendredi un investissement de 8,2 millions de dollars sur trois ans dans le parc national des Îles-de-Boucherville, géré par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq). Québec souhaite rendre plus accessible le parc aux citadins afin qu'ils sortent plus de Montréal et fassent l'initiation du plein air, a expliqué Marie Malavoy la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, et ministre responsable de la région de la Montérégie. Québec entend instaurer un transport maritime partant du coeur de Montréal, où un stationnement incitatif serait mis en place. Les navettes actuelles qui mènent au parc seront quant à elles maintenues. En 2011, le gouvernement avait déjà annoncé la construction d'un centre de découverte et l'arrivée du camping dans le parc. Cette fois-ci, ce sont une dizaine de nouvelles haltes découvertes qui vont être aménagées et qui s'ajouteront aux cinq déjà présentes. De plus, le bac à câble reliant l'île Sainte-Marguerite à l'île Pinard sera remplacé par un pont pour piétons et cyclistes. Autre nouveauté : le développement d'une offre originale d'hébergement. Il est en effet prévu d'installer des tentes de type prêt-à-camper, comme les Huttopia, et des EXP, des hébergements d'une pièce, avec beaucoup de fenêtres et entièrement équipés. Le concept de ces logements de la Sépaq est de les personnaliser selon les parcs dans lesquels ils sont implantés. Pour Martin Soucy, vice-président Exploitation à la Sépaq et responsable de Parcs Québec, cette expérience à proximité de Montréal servira de vitrine et permettra d'attirer les clients vers les autres parcs au Québec. La fréquentation du parc national des Îles-de-Boucherville a bondi de 133 % en une douzaine d'années. Chaque année, il attire quelque 320 000 visiteurs. Les retombées économiques sont de 28 millions de dollars. Au total, Québec entend investir 54 millions de dollars dans les parcs de la Sépaq d'ici 2016, ce qui devrait se traduire par l'embauche de 384 personnes et 10 millions de dollars en revenus fiscaux et parafiscaux. http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2014/01/24/002-quebec-investissement-8-millions-parc-iles-de-boucherville.shtml
  15. CAD Industries Ferroviaires créera plus de 270 emplois Publié le 12 décembre 2013 à 13h06 CAD Industries Ferroviaires, de Montréal, annonce un investissement de 13 millions de dollars dans la modernisation et l'agrandissement de ses installations dans l'arrondissement de Lachine, ce qui lui permettra de pratiquement doubler sa main-d'oeuvre. L'investissement repose toutefois grandement sur le soutien financier des pouvoirs publics. La première ministre Pauline Marois était d'ailleurs de passage lors de l'annonce, jeudi matin, pour préciser que son gouvernement fournira un prêt de 5 millions de dollars et une subvention de 1,5 million. De plus, Emploi Québec ajoutera une contribution de près de 1 million pour la formation de la nouvelle main-d'oeuvre, pour un total de 7,5 millions de soutien public. Par ailleurs, la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui avait déjà investi 7 millions en 2011 relativement au rachat de l'entreprise par sa direction, allonge un autre 4 millions sous forme de capital-actions dans l'entreprise. CAD Industries Ferroviaires, qui est déjà le plus grand atelier manufacturier de réparation et de réfection de véhicules ferroviaires au Canada, verra à terme le nombre de ses employés passer de 300 à près de 600. http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201312/12/01-4720340-cad-industries-ferroviaires-creera-plus-de-270-emplois.php
  16. L'une des institutions financières les plus puissantes d'Asie, la Banque de Chine, ouvre une succursale d'affaires à Montréal. Son premier objectif: s'introduire comme intermédiaire financier de premier plan dans le marché croissant des affaires, du commerce et des investissements entre des entreprises d'ici et de Chine. Quant au marché des particuliers, dont l'importante communauté d'origine chinoise dans la région de Montréal, le directeur de la nouvelle succursale de la Banque de Chine prévoit attendre «d'ici deux ans» avant de chercher à s'y implanter. «L'un des objectifs globaux de la Banque de Chine est de faciliter l'usage international de la monnaie chinoise [yuan] comme une devise des échanges commerciaux et financiers dans le monde, a indiqué Guillaume Liu, directeur de la nouvelle succursale de Montréal. «Pendant ce temps, il y a de plus en plus d'activités d'affaires qui se font entre des entreprises québécoises et chinoises. Il y a aussi davantage d'entreprises québécoises qui s'implantent en Chine. L'inverse s'accroît aussi, dans les secteurs des ressources et des technologies.» Résidant du Québec depuis une dizaine d'années, M. Liu est diplômé en gestion financière de projets internationaux de l'UQAM et a été consultant à la firme d'analyse Secor. Auparavant, M. Liu dit avoir été conseiller en gestion de projets internationaux auprès d'organismes comme la Banque mondiale. Pour la Banque de Chine, cette nouvelle succursale de Montréal est en fait sa 10e place d'affaires au Canada. Son ouverture survient aussi au 20e anniversaire de sa présence au Canada, depuis son premier bureau ouvert à Toronto en 1993. Avant Montréal, la Banque de Chine avait ouvert des succursales à Vancouver et Calgary. Selon Lijun Wang, chef de la direction de la Banque de Chine au Canada, «le choix du Grand Montréal, un centre financier de calibre mondial, fait partie intégrante d'une stratégie de développement qui nous positionne auprès d'un nouveau marché dynamique, et ce, au sein d'une économie stable et diversifiée». À son 20e anniversaire, la filiale canadienne de la Banque de Chine regroupe quelque 200 employés et cumule environ 1,5 milliard de dollars d'actif. À première vue, ces chiffres semblent minuscules par rapport à la taille mondiale de la Banque de Chine avec un actif équivalant à 2454 milliards de dollars et des revenus annualisés de l'ordre des 74 milliards. De très bon augure Mais pour le milieu d'affaires du Grand Montréal, l'implantation d'une succursale de la Banque de Chine est considérée comme de très bon augure. «Cette arrivée constitue une excellente nouvelle pour l'essor économique de la région puisqu'elle favorisera l'attraction de nouveaux investissements chinois et permettra aux entreprises québécoises d'accéder plus facilement au marché de la Chine», a déclaré Élie Farah, vice-président chez Montréal International. «La Chine est l'une des plus importantes sources d'investissements directs étrangers au Canada; il est donc primordial de soutenir l'accroissement des échanges et des investissements entre nos deux pays.» > Siège social: Pékin, Chine > Actif: 13 256 milliards de yuans (2454 milliards de dollars canadiens) > Revenus d'exploitation annualisés: 397 milliards yuans (74 milliards de dollars canadiens) > Bénéfice net annualisé: 145 milliards yuans (26 milliards de dollars canadiens) > Valeur boursière (Hong Kong): 993 milliards HKD (127 milliards de dollars canadiens) AU CANADA: > Siège administratif: Toronto > Effectif: 200 employés dans 10 succursales/bureaux > Actif: environ 1,5 milliard de dollars canadiens Sources: Bloomberg, Banque de Chine http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201310/09/01-4697960-la-banque-de-chine-sinstalle-a-montreal.php
  17. http://www.bbc.com/travel/feature/20131002-business-trip-montreal As one of Canada's largest cities, Montreal stands out from the pack for its combination of big city ambiance and small-town neighbourhoods, European flair and North American attitude. The confluence of culture and economy has also transformed the city – the second largest French-speaking city in the world – into a business hub for numerous industries, including aviation, banking and insurance. Operating a strong North American and transatlantic hub from Montreal-Trudeau International Airport, Air Canada has been a key driver behind the 1.4 million business travellers that arrived in Montreal in 2012. The airport (a 20km taxi ride from downtown clocks in at a flat 40 Canadian dollars) recently completed the first phase of its C$261 million expansion project named Gate 62, and the second stage will begin construction in 2014, adding six new wide body gates, including two equipped for the Airbus A-380 jumbo jet. ...
  18. Dans la Presse d'aujourd'hui, un article a attiré mon attention. Il s'agit de l'achat de la Maison Alcan par le Cirque du Soleil pour 50 millions de dollars. C'est une bonne nouvelle.
  19. Un parc aquatique de 40 M$ sera construit à Blainville Sur la table à dessin depuis un peu plus de deux ans, le projet de parc aquatique Aquapolis vient de franchir une nouvelle étape avec l’acquisition d’un terrain de quelque 900 000 pieds carrés. Situé aux abords de la sortie 28 de l’autoroute 15, le terrain en question subira, à la faveur d’un investissement privé de 40 millions de dollars (11 millions de dollars pour les bâtiments et 29 millions de dollars pour les équipements), une transformation majeure pour devenir un parc aquatique intérieur unique au Canada, dit-on. D’une superficie totale de 100 000 pieds carrés, dont une grande partie sera vitrée, le parc sera complété par des aménagements extérieurs qui s’étendront pour leur part sur une superficie de 30 000 pieds carrés. Aquapolis sera aménagé en quatre espaces thématiques, soit la détente (plage, piscine, bains bouillonnants, jets et douches hydromassants, boutique, restaurant, bar), l’aventure (rivières lentes, cascades, toboggans, rapides), le jeu (arbre à eau, geysers, marelle aquatique) et le coin des petits (garderie et pataugeoire). «Voilà un projet structurant qui aura des effets positifs à plusieurs égards: des revenus supplémentaires pour la Ville, des retombées économiques sur les commerces et les restaurants, de la création d’emplois et la mise en valeur du territoire dans le cadre de notre vision d’espace et d’avenir», a déclaré François Cantin. 500 000 visiteurs par année Selon les projections présentées par Gilles Debut, porte-parole des promoteurs dans le projet, la capacité d’accueil d’Aquapolis sera d’environ 2 500 personnes par jour, ce qui se traduira, sur une base annuelle, par quelque 500 000 visiteurs. «La clientèle sera locale et régionale, mais également touristique grâce à sa localisation et à son originalité», ajoute-t-il. Le prix moyen pour une journée au parc aquatique sera de 27 $ par personne. Les investisseurs associés au projet, nommément Jordan Aberman (Groupe Divco), Sal Fratino (Groupe Rosdev) et Alain Chayer (Liaison capitale), sont d’avis que Blainville représente l’endroit stratégique par excellence pour l’implantation du parc aquatique, tant pour son dynamisme économique, souligne M. Chayer, que pour son accessibilité. Il n’est pas exclu qu’un centre hôtelier vienne se greffer au projet dans les années à venir, ajoute-t-on, bien que cela nécessitera l’acquisition d’un autre terrain. La construction du parc commencera une fois les études de sol terminées, ce qui mènera vraisemblablement au printemps prochain. Le chantier se déploiera ensuite sur une période de 18 mois, pour ouverture du parc, espère-t-on, en novembre 2015. On estime entre 300 et 400 le nombre d’employés qui y travailleront. «Je suis très enthousiaste face à ce projet soutenu par des promoteurs privés et qui permettra à notre ville et à notre région de se doter d’une infrastructure qui s’ajoutera avantageusement à notre offre récréotouristique locale et régionale», s’est réjoui, en terminant, le maire. Pour voir la vidéo de présentation du projet, rendez-vous sur le http://www.youtube.com/watch?v=VQGFV2v2DlI http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/tourisme/un-parc-aquatique-de-40-m-sera-construit-a-blainville/561907#.UkXQ-4ZLMlQ
  20. La SCHL limite les garanties sur les titres hypothécaires Publié le 06 août 2013 à 13h31 | Mis à jour le 06 août 2013 à 14h04 La Presse Canadienne OTTAWA Les Canadiens pourraient bientôt devoir payer davantage pour de nouveaux prêts immobiliers, alors que la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a commencé à limiter les garanties offertes aux banques et autres organisations de prêts sur les titres hypothécaires. La SCHL a averti les banques, sociétés de crédit et autres prêteurs hypothécaires qu'ils seront tous restreints à un maximum de 350 millions de dollars en nouvelles garanties ce mois-ci en vertu de son Programme des titres hypothécaires LNH conforme aux dispositions de la Loi nationale sur l'habitation. Des analystes estiment que le plafond rendra l'obtention par les banques de fonds pour prêter à leurs clients plus ardue et plus dispendieuse, ce qui se traduira probablement par un bond des taux hypothécaires. La société de la Couronne a obtenu la latitude pour garantir jusqu'à 85 milliards de dollars cette année en vertu du programme - et environ 66 milliards avaient été engagés à la fin juillet, s'approchant du total de 76 milliards de dollars pour l'ensemble de 2012. La SCHL a fait état de cette augmentation «inattendue» des volumes, et des mesures prises, dans une note aux prêteurs, le 1er août. La conversion de prêts en titres soutenus par la SCHL est un moyen pour les prêteurs d'obtenir des fonds d'un large éventail d'investisseurs et pour les banques d'émettre plus de prêts à de moindres coûts. Mais le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a déjà exprimé des craintes d'une surchauffe du secteur immobilier qui pourrait contaminer l'économie, et il a pris plusieurs mesures ces dernières années pour contenir le flux de crédits hypothécaires. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201308/06/01-4677490-la-schl-limite-les-garanties-sur-les-titres-hypothecaires.php ----------------- Une immense nouvelle que personne ici n'as rapporté... un excellent "move" pour gérer le risque relié à un éventuel crash immobilier.
  21. Publié le 01 août 2013 à 16h02 | Mis à jour le 01 août 2013 à 16h07 La Banque Nationale du Canada (T.NA) et la Banque TD (T.TD) ont conclu un accord, par l'entremise de filiales, prévoyant l'acquisition par la Banque Nationale des services institutionnels de TD connus sous le nom de Services institutionnels TD Waterhouse. À l'instar du Réseau des correspondants de la Banque Nationale, Services institutionnels TD Waterhouse offre des solutions de post-marché, comprenant la garde de valeurs, la négociation, la compensation, le règlement et la tenue de dossiers, pour des gestionnaires de portefeuille inscrits et des courtiers remisiers indépendants canadiens. La Banque Nationale indique un prix d'achat à 250 millions de dollars, «sous réserve d'un mécanisme de rajustement du prix fondé sur la conservation des actifs». Elle ajoute que la transaction devrait augmenter le résultat par action récurrent de la Banque Nationale en 2014 et en 2015 de 12 cents et de 14 cents respectivement, dans la mesure où les retombées de l'acquisition se «concrétisent pleinement» dès l'exercice financier 2014. La Banque Nationale estime que la transaction réduira son ratio de fonds propres attribuables aux actions ordinaires (CET1) selon Bâle III d'environ 40 points de base. La transaction devrait avoir lieu plus tard cette année, sous réserve des autorisations réglementaires requises et autres conditions. Selon l'institution, son Réseau des correspondants sert actuellement plus de 140 gestionnaires de portefeuille et courtiers, agissant comme intermédiaires de marché indépendants, qui à leur tour servent ensemble plus de 350 000 comptes clients et gèrent des actifs de plus de 50 milliards de dollars. «Par cette acquisition, nous étendrons notre portée avec plus de 260 intermédiaires de marché additionnels, 130 000 comptes clients et environ 34 milliards d'actifs», a fait valoir par communiqué Luc Paiement, coprésident et co-chef de la direction, Financière Banque Nationale, et premier vice-président à la direction - Gestion de patrimoine. «Je suis convaincu que nos clients et nos employés continueront de se développer pleinement avec la Banque Nationale», a indiqué pour sa part Mushtak Najarali, premier vice-président, Services institutionnels TD Waterhouse. http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201308/01/01-4676201-la-banque-nationale-soffre-un-morceau-de-la-td.php
  22. I figured I would start a thread dedicated to Place Alexis-Nihon, since it's undergoing significant renovations. You may think this is all cosmetic but they will be introducing significant measures to improve accessibility. Target is to open Fall 2013 fall and I was told the 8 million dollars IGA expansion is scheduled for January 2014. The food court will be completely remodeled in Summer 2014.
  23. À l'étroit dans ses installations de Longueuil, le Groupe Jean Coutu (T.PJC.A) prépare un agrandissement ou un déménagement ailleurs sur la Rive-Sud de Montréal, un projet de 70 millions de dollars. La célèbre entreprise québécoise songeait à acquérir un terrain dans le parc industriel de Saint-Bruno-de-Montarville pour y déménager son siège social et son centre de distribution, mais l'administration municipale a refusé d'autoriser la transaction. La Ville voyait d'un mauvais oeil l'augmentation du trafic de camions qu'aurait entraîné la présence d'un gros entrepôt sur son territoire. Jean Coutu scrute donc les autres terrains disponibles sur la Rive-Sud. L'entreprise pourrait aussi décider d'agrandir ses installations actuelles de Longueuil, où elle est établie depuis 1976. Elle est déjà propriétaire des terrains nécessaires pour le faire. Pour l'instant, Jean Coutu ne privilégie aucune des deux options, a affirmé mardi la vice-présidente aux communications du groupe, Hélène Bisson, au cours d'un entretien téléphonique. Les critères de sélection les plus importants sont les coûts et la proximité des autoroutes. Le détaillant souhaite réaliser les travaux à «moyen terme», soit d'ici deux ou trois ans. Les installations actuelles suffisent encore à la tâche, mais plus pour longtemps, a indiqué Mme Bisson. La filiale de fabrication de médicaments génériques de Jean Coutu, Pro Doc, qui est établie à Laval, ne devrait pas déménager, a précisé la porte-parole. Le réseau Jean Coutu compte actuellement 405 pharmacies au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. L'entreprise prévoit avoir ouvert 14 nouveaux établissements cette année. L'action de Jean Coutu a clôturé à 15,69 $ mardi, en hausse de 1,3 %, à la Bourse de Toronto. La valeur boursière de l'entreprise frise les 3,4 milliards de dollars. http://affaires.lapresse.ca/economie/sante/201302/19/01-4623324-jean-coutu-veut-agrandir-ou-demenager-son-siege-social.php
  24. De l'argent pour les espaces verts à Montréal Publié le 22 janvier 2013 à 16h04 Québec va accorder une subvention de 50 millions de dollars pour favoriser l'accès aux espaces verts et aux plans d'eau sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal. Les ministres Jean-François Lisée, responsable de Montréal, et Sylvain Gaudreau, des Affaires municipales, confirmeront la décision mercredi en présence du maire de Montréal, Michael Applebaum. Cette subvention avait été annoncée dans le budget de novembre déposé à l'Assemblée nationale par Nicolas Marceau. On prévoyait alors des sommes pour favoriser «les trames vertes et bleues» à Montréal. Une tranche de 10 millions de dollars était prévue pour Québec. Le gouvernement Marois aiguillera aussi des fonds pour réaliser des études sur les TOD, les points de développements associés aux transports, essentiellement l'aménagement des secteurs autour des bouches de métro et des gares d'autobus et de trains de banlieue. http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201301/22/01-4613902-de-largent-pour-les-espaces-verts-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
  25. 2012 est marquée par des acquisitions québécoises à l'étranger Mise à jour le mercredi 26 décembre 2012 à 12 h 30 HNE Deux poids, deux mesures? Les entreprises québécoises ont multiplié les acquisitions à l'étranger en 2012, mais quand le géant américain Lowe's a voulu mettre la main sur le quincaillier en difficulté Rona, la levée de boucliers a été immédiate. En 2012, le Québec inc. a connu une année exceptionnelle sur la scène internationale. La pharmaceutique Valeant, qui a déménagé son siège social à Montréal cette année, a effectué plusieurs acquisitions dont la valeur totale a dépassé les 3,5 milliards de dollars américains. CGI a acquis la firme britannique Logica pour 2,8 milliards de dollars avec l'aide de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Alimentation Couche-Tard a acheté le détaillant norvégien Statoil Fuel & Retail pour 2,7 milliards de dollars. Saputo a avalé l'entreprise texane Morningstar Foods pour 1,45 milliard de dollars américains. Et Cogeco s'est porté acquéreur du câblodistributeur américain Atlantic Broadband pour 1,36 milliard de dollars américains. Genivar et Stella-Jones ont aussi réalisé des acquisitions étrangères cette année, alors que la Banque Laurentienne et Fiera Capital, entre autres, ont effectué des transactions importantes au Canada. « Ça a été une année faste et c'est encourageant: les entreprises québécoises relèvent merveilleusement bien le défi de la mondialisation », se réjouit Michel Nadeau, directeur général de l'Institut sur la gouvernance. « On a rarement vu un contexte macroéconomique aussi favorable pour permettre à nos entreprises de faire des transactions qui vont les transformer », constate Luc Bachand, chef de BMO Marchés des capitaux au Québec, en évoquant les faibles taux d'intérêt, la force du dollar canadien et les liquidités abondantes dont disposent actuellement bon nombre de grandes sociétés canadiennes. Les dirigeants ambitieux n'hésitent pas à tirer parti de la faiblesse relative de l'économie en Europe et, dans une moindre mesure, aux États-Unis, pour mettre la main sur des entreprises prometteuses à bon prix. « L'année 2013 pourrait aussi être une grande année parce qu'on va continuer à voir, d'après moi, un bon climat pour faire des transactions », avance M. Bachand. Selon le Fonds de solidarité FTQ, 29 entreprises québécoises d'importance ont procédé à des acquisitions en 2012 alors qu'à peine 11 compagnies d'ici ont été vendues. Il faut seulement espérer que les achats récents des entreprises québécoises produiront les bénéfices espérés. Après tout, notent les experts, la plupart des acquisitions se soldent par des échecs. On n'a qu'à penser à l'aventure américaine de Jean Coutu et à l'incursion ratée de Cogeco au Portugal. Hormis l'acquisition de SFR par Couche-Tard, qui a soulevé des inquiétudes chez les syndiqués scandinaves, aucune des acquisitions étrangères menées par des entreprises québécoises n'a suscité de fort mouvement de contestation. En fait, la plupart des acquisitions d'entreprises ont lieu sans faire de vagues. On se rappelle de la vente de Provigo (acquise par Loblaws en 1998), de Vidéotron (acquise par Québecor en 2000) et d'Alcan (acquise par Rio Tinto en 2007), mais qui se souvient vraiment de la vente de Van Houtte (acquise par des Américains en 2007), de Sico (acquise par AkzoNobel en 2006) et de La Senza (acquise par Limited Brands en 2007)? M. Nadeau fait remarquer que dans certains cas, les acquisitions d'entreprises québécoises par des intérêts étrangers ont eu du bon. Il donne l'exemple de Van Houtte, dont le siège social montréalais a continué à prendre de l'expansion malgré le changement de contrôle. Un Rona L'express (archives) Ce n'est clairement pas ce succès que les politiciens québécois avaient en tête lorsqu'ils se sont empressés, dans une rare unanimité, de condamner l'offre d'achat de 1,76 milliard de dollars présentée par Lowe's pour Rona, cet été. Le ministre des Finances de l'époque, le libéral Raymond Bachand, est allé jusqu'à demander au bras financier du gouvernement, Investissement Québec (IQ), d'acheter des actions du détaillant dans le but de le protéger. Ce n'est qu'en lisant le prochain rapport annuel d'IQ qu'on saura si la société d'État a obéi à cette commande inusitée. De son côté, sans qu'on le lui demande, la Caisse de dépôt a senti le besoin d'allonger 34,4 millions de dollars pour faire passer sa participation dans Rona à près de 15 %. Il faut dire que le déclenchement d'une campagne électorale était imminent. Mais encore aujourd'hui, nombreux sont les observateurs du milieu des affaires à croire qu'il faut empêcher à tout prix la vente de Rona. « Le siège social de Rona (situé à Boucherville), c'est l'un des plus importants de la région de Montréal », relève Michel Magnan, professeur de comptabilité à l'Université Concordia. « Je ne pense pas qu'on réagisse très différemment des gens dans d'autres pays », ajoute-t-il, en rappelant l'hostilité manifestée par le détaillant américain Casey's lorsque Couche-Tard a voulu en faire l'acquisition, en 2010. Les spécialistes soulignent que la présence de sièges sociaux est importante pour assurer la vitalité économique d'une région métropolitaine. En plus de faire travailler des milliers de personnes, ces centres décisionnels confient de lucratifs mandats à plusieurs professionnels: avocats, comptables, ingénieurs, informaticiens, etc. Sans compter les achats faits aux fournisseurs locaux, un aspect particulièrement important dans le cas de Rona. Il reste qu'au Canada anglais, on a mal compris la réaction quasi-épidermique de l'élite québécoise, perçue comme du nationalisme économique mal placé. Le célèbre financier montréalais Stephen Jarislowsky a résumé son malaise en quelques mots: « je ne vois pas pourquoi un détaillant ne pourrait pas appartenir à des étrangers ». Dans le reste du Canada, pourtant, l'opposition a été vive quand MDA, Potash et Nexen ont été visées par des offres d'achat provenant de l'étranger. Le gouvernement fédéral a bloqué le rachat de MDA et de Potash, n'y voyant pas d'« avantage net » pour le Canada. Il a autorisé la vente de Nexen à une société d'État chinoise, mais en promettant de s'opposer à des transactions semblables à l'avenir. Une loi protectrice? Louis Hébert, professeur de management à HEC Montréal, prévient que les entreprises étrangères qui souhaitent réaliser des acquisitions au Canada devront désormais s'attendre à « recevoir beaucoup plus d'attention qu'auparavant de la part des autorités réglementaires ». « Si c'était à refaire, Rio Tinto ne pourrait pas acquérir Alcan, estime-t-il. On trouverait quelque chose pour bloquer cette vente-là. » Réagissant au feuilleton Rona, les principaux partis politiques québécois ont proposé des mesures pour rendre plus difficiles les prises de contrôle étrangères. Il importe toutefois de préciser que plusieurs grandes entreprises québécoises sont déjà protégées parce qu'elles sont contrôlées par des actionnaires détenant des actions multivotantes. Le Parti québécois et le Parti libéral ont notamment promis d'adopter une loi pour permettre aux conseils d'administration, lorsqu'ils étudient une offre d'achat hostile, de ne pas tenir compte seulement des intérêts des actionnaires, mais aussi de ceux des autres parties prenantes: clients, employés, fournisseurs et créanciers, entre autres. Des dizaines d'États américains possèdent déjà une loi semblable, mais aucune province canadienne. Clemens Mayr, avocat spécialisé en fusions et acquisitions chez McCarthy Tétrault, souligne qu'une loi permettrait d'énoncer plus clairement ce principe déjà entériné par deux arrêts de la Cour suprême du Canada. Il avertit toutefois que pour être efficace, cette voie devra aussi être empruntée par Ottawa et les autres provinces. Sinon, la valeur boursière des sociétés québécoises pourrait en pâtir. Me Mayr rappelle que comparativement aux États-Unis et aux pays européens, le Canada a mis en place « relativement peu de barrières » pour protéger ses entreprises des appétits étrangers. Le défi, c'est de trouver le juste équilibre. « Si on accepte le jeu que nos entreprises gagnantes vont acheter des firmes à l'étranger, il va aussi arriver que certaines des nôtres vont se faire acheter des fois, affirme Michel Nadeau. Il s'agit de défendre les quelques entreprises qui sont vraiment stratégiques. » Rona a réussi à s'en tirer jusqu'à maintenant. Mais si l'entreprise ne se remet pas rapidement sur les rails, les prédateurs referont surface. À cet égard, l'année 2013 pourrait être déterminante. « Forcément, quand tu réussis à te défendre, il faut performer après, dit Luc Bachand de BMO. Il faut mettre en oeuvre un plan d'affaires qui donne des résultats. Sinon, les actionnaires vont te dire: " tu as laissé passer une offre et tu n'es pas capable de créer de la valeur ''. » http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/12/26/002-2012-acquisitions-entreprises-quebecoises-etranger.shtml
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