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  1. Classement par "artiste". Mis à jour continuellement. Membres MtlURB Vision : réseau de métro du futur Vision : skyline du futur Jultrep Vision Projet Espace l'Assomption joecannes Vision Santiago Calatrava Bridge For Montreal JFrosty Vision du Métro de Montréal Paul Laurendeau Archi. Vision Habitation Mentana Vision Habitation Denise-Morelle Vision Habitation Drolet-Villeneuve Vision Habitation Premières Lettres Horg Man Vision rue duluth pietoniere CFurtado Vision Skyline 2012-2013 de Montréal internationalx Vision théâtre du Cirque du Soleil WestAust Vision bassin Peel nord Vision retour à Mirabel Vision 1300 Rene-Levesque: Le Prisme 45 étages Vision Le Seville - 16 étages Vision "Times Square" de Montreal rosey12387 Vision Côte-St-Luc et environs Vision Nouveau campus de l'UdM Vision Boulevard Jean-Lesage: Rive-Sud Vision Nouveaux Grands Chantiers - Montreal danick_o Vision Transport en commun Laval/Montréal/Rive-Sud en 2050 jesseps Vision élargissement des voies routières de Montréal Vision nouvelles liaisons ferroviaires Vision Boul. de la Vérendrye Canal Robert Keaghan Jennings Vision Proposition modeste et réaliste pour le futur des transports à MTL MTLskyline Vision 70 étages, Tour MTL Inc Elix Vision 2 CIBC géantes Cataclaw Vision recouvrement de l'autoroute Ville-Marie Vision Tour CC | 72 étages Vision revitalisation d'un quartier Vision Tour MtlUrb - 172m, 40 étages, 2009 Vision Tour Sansnom - 85 étages Vision lien routier Longueuil--St-Hubert Vision Tour Diamand Vision développement majeur Longueuil Vision développement majeur rive-sud Vision Le Phoenix 301m, 70 étages 2010 Vision Longueuil 2020 Vision Longueuil 2050 Vision tramway et métro sur la rive-sud Vision nouveau Pont Champlain Vision développement riverain rive-sud Vision 2-22 Sainte-Catherine Vision Cité du pont Vision réseau tramway - métro Laval-Mtl-Rive-sud du futur Vision rond-point à Longueuil Vision 1250 Stanley - Tour Cypress - 48 étages Vision Centre d'Achat / Shopping Mall Vision Tour CH | 46 étages | 191m Vision Quartier Central | Brossard Vision Carrefour Pie-IX et Henri-Bourassa Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance Monctezuma Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance MTLskyline Vision autoroute Québec - Maine - Nouveau-Brunswick Vision métro ligne 3 - rouge Newbie Vision nouvelles poubelles publiques sebastien Vision piste cyclable boulevard de Maisonneuve - canal Lachine - berges du Saint Laurent Gilbert Vision Metropolitan Montréal 32 étages 135 mètres 2010 Vision Hydro-Québec - Rénovation Vision Hôtel Chaboillez 35 étages 130 mètres 2010 Vision redéfinition des limites de hauteur Vision Griffintown Vision Parc Olympique - Mémoire du collectif Aimer Montréal etienne Vision tour aluminium 48 étages Fortier Vision Métro de Québec Vision Réso Franks Vision prolongement de l'autoroute 640 OursNoir Vision Revitalisation square ÉTS pedepy Vision Mt-Royal à 300 m. Vision Expansion du métro dans le Mile-End Vision Square Dorchester et Place du Canada Vision navette gratuite centre-ville Vision réseau de métro du futur Vision deviateur rues St-Hubert/Resther & avenue Mont-Royal Vision complexe sports & sciences de Montréal Vision rues mixtes Vision ilots musicaux Vision jeanne-mance / uqam / quartier latin brubru Vision redéveloppement des terrains vagues de Mile-End Vision revitalisation de la carrière Francon Vision Silo no 5 Vision Musée de l'histoire industriel de Montréal Vision Ruelle Cyclable Vision Parc Laurier steve_36 Vision redéveloppement vieux forum / musée du sport Le Philosophe Vision Musée du Cirque du Soleil Vision Ste-Catherine, entre le Village et le QdS Architectes et autres sources externes au forum CANADIAN COMPETITION CATALOGUE Vision logements HLM au centre-ville Sébastien-Paul Desparois / Céline Mertenat / Simon Goulet / Benoit Muyldermans Vision Tour HLM centre-ville 20 étages Federico Bizzotto, c.a., e.e.e., associé Développement d'Arcy-McGee Mario Brodeur, architecte, consultant en patrimoine Jacques Des Rochers, conservateur de l'art canadien, Musée des beaux-arts de Montréal Benoît Dupuis, architecte associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Maxime Frappier, associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Jacques Lachapelle, architecte, historien de l'architecture, Université de Montréal Vision Tour Parc - Pins 40 étages LEMAYMICHAUD Architecture Design Vision Tour Centreville ~ 58 étages MrArchitecturedesign Vision 101 St-Viateur (nouveaux locaux d'Ubisoft) Gaétan Frigon Vision déménagement du port de Montréal Dessau Vision Square Chaboillez et Planétarium Dow par Dessau
  2. Étant donné qu'il n'y a pas beaucoup d'activité dans le développement de Montréal j'ai pensé faire une liste des projets potentiels (approuvés, proposés et/ou revés) et de demander quels seraient les projets souhaitables pour donner plus de ''lustre'' à la ville. Voici une liste fort incomplète mais qui donne une idée de ce qui est sur la table:
  3. réalisation : en cours localisation : Montréal, Québec client : Croix-Rouge canadienne Ce nouvel édifice multifonctionnel de 4 étages accueillera le siège administratif de la division québécoise de la Croix-Rouge canadienne ainsi que son Centre de gestion des urgences et des crises majeures, des espaces commerciaux et une gare intermodale d'autobus. L'édifice sera lié à un centre artistique communautaire ainsi qu'à la station de métro Frontenac. Cet immeuble, outre le caractère avant-gardiste de sa conception et de son intégration dans son environnement, sera construit conformément aux normes de développement durable les plus avancées et visera une certification LEED. Ce projet d'envergure se voudra un modèle vert aux fins de futures constructions de bâtiments de même type et lancera le redéveloppement du quartier avoisinant la station de métro Frontenac.
  4. Saviez-vous cela que les prestations que les employés retirent de leur syndicats ne sont imposables !!?? Moi ça me met en tabarnak entendre des choses de même! Et aussi je me demande pourquoi La Presse titre que Pierre-Karl Péladeau s'attire des critiques, plutôt qu'elle aurait tout simplement affirmé que PKP a publié une lettre anti-syndicale... en tk! (Lévis) Pierre Karl Péladeau s'est attiré bien des critiques ce matin à la Rencontre économique de Lévis après avoir publié un texte dénonçant les «privilèges» des syndicats qui nuisent selon lui au développement économique. Les entrepreneurs québécois doivent dédier «trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs relations de travail», dit le patron de Quebecor, propriétaire du Journal de Montréal dont les employés sont en lock-out depuis près d'un an. Pierre Karl Péladeau n'a pas été invité à la Rencontre économique du gouvernement Charest, mais il a tout de même fait jaser à Lévis avec sa lettre publiée dans le Journal de Québec. Le banquier Jacques Ménard se demande quelle mouche a piqué M. Péladeau. «Il a un confit de travail. Il est aux prises avec un problème d'affaires spécifique qui est le sien. C'est possible qu'à cause de ça il extrapole... Je ne sais pas si dans son cas ses dires ont excédé sa pensée. Ça fait peut-être partie d'une stratégie qui m'échappe. Je ne suis pas psychologue, je ne peux en dire plus que ça», a affirmé le patron de BMO. Selon lui, les syndicats contribuent au développement du Québec, et «on ne peut parler de projet de société économique et social si les dirigeants syndicaux ne sont pas à la table». En 1989, alors qu'il était à la tête de la chambre de commerce, M. Ménard avait même demandé à un représentant syndical de siéger au conseil d'administration. «Parfois, on a des divergences d'opinion, mais ça ne nous empêche pas de travailler ensemble», a-t-il noté. Aucun décideur économique et financier présent à Lévis ne s'est manifesté cet avant-midi pour appuyer publiquement la sortie du patron de Quebecor. À son entrée à la Rencontre économique, le premier ministre Jean Charest a fait valoir que «les relations de travail au Québec somme toute sont bonnes». «Il y a des consensus sur plusieurs lois» syndicales, a-t-il ajouté. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, estime que «les syndicats sont des grands partenaires du développement économique» et mettent l'épaule à la roue en vue, par exemple, d'augmenter la productivité. «M. Péladeau exprime son opinion. Il a le droit», a-t-il ajouté. Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, qui représente les employés en lock-out du Journal de Montréal, trouve que M. Péladeau «est bien mal placé pour donner des leçons sur les relations de travail». «Je pense que M. Péladeau est préoccupé par le cash, et non les relations humaines, a affirmé de son côté Michel Arseneault, président de la FTQ. Vous savez, diriger une entreprise, c'est des relations humaines à tous les jours. Mais lui, ça le fatigue.» «L'attitude antisyndicale» de M. Péladeau n'est pas nouvelle, a-t-il fait valoir. «Un des beaux exemples, c'est qu'il a même refusé la publicité du Fonds de solidarité qu'on voulait à TVA et dans l'ensemble de Quebecor. Nous, on voulait annoncer partout, sauf dans le Journal de Montréal en lock-out. Et à ce moment-là, il a refusé la publicité.» Le président de la CSQ, Réjean Parent, a qualifié M. Péladeau d'«antisyndicaliste notoire». Dans une lettre publiée ce matin dans le Journal de Québec, Pierre Karl Péladeau dénonce les «privilèges aussi nombreux et de moins en moins justifiables» dont bénéficient selon lui les syndicats. Des lois adoptées au fil des ans ont provoqué un «déséquilibre des forces» entre employeurs et syndicats qui a eu pour conséquence «de défavoriser les entreprises québécoises dans le contexte économique mondialisé dorénavant largement répandu, de rendre plus difficile l'émergence de jeunes entrepreneurs, ainsi que de pénaliser notre désir collectif, voire notre obligation, d'accroître notre productivité». M. Péladeau s'en prend par exemple à la formule Rand. «N'est-il pas légitime de nous permettre, comme citoyens bénéficiant d'une maturité politique et démocratique, de décider si nous voulons ou non faire partie d'une organisation syndicale et d'en payer les cotisations ?» Il dénonce «la création d'une unité d'accréditation par la simple signature de cartes d'adhésion». Il condamne aussi le «privilège qui permet aux employés en conflit de travail de ne pas payer d'impôt sur les prestations monétaires qu'ils reçoivent de leurs syndicats, mesure exceptionnelle parce qu'elle fait financer les positions des organisations syndicales par l'ensemble des contribuables déjà assujettis à un fardeau fiscal que tous reconnaissent parmi les plus lourds du continent». «Il se trouvera certainement plusieurs membres de l'intelligentsia pour justifier l'action positive des syndicats au Québec», a-t-il ajouté, soulignant qu'il reconnaît le «rôle nécessaire» de ces organisations. Mais «tous ces beaux penseurs ont-ils déjà été confrontés à la réalité de dirigeants d'entreprises et d'entrepreneurs comme celle à laquelle mes collègues et moi faisons face de façon quotidienne, tant au Canada qu'à l'étranger, dans un contexte de concurrence mondiale?», se demande-t-il. «Au Québec, les dirigeants d'entreprise doivent dédier trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs « relations de travail » alors qu'ailleurs, les divers intervenants au sein des entreprises participent ensemble à assurer la poursuite du développement de leurs activités et l'accroissement de leur productivité afin de gagner sur les marchés mondiaux, tant dans les secteurs manufacturiers que dans les secteurs de l'économie du savoir et des technologies», ajoute M. Péladeau. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201001/21/01-941535-pierre-karl-peladeau-sattire-des-critiques.php
  5. Ce document est purement fictif, une invention d'un étudiant dans ces moments libres. Une fantaisie d'un (possiblement) futur architecte qui aime sa ville et l'architecture, et qui s'imagine des projets un peu partout dans celle-ci. Si on me dit que je n'ai pas le droit de mettre l'insigne de la Ville de Montréal et/ou la signature de Gérald Tremblay sur le document, je les enlèverais. À noter que la signature de Gérald Tremblay est disponible sur google, en recherchant Gérald Tremblay signature. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 13 septembre 2007 Projet pilote Développement Griffintown Historique Ancien quartier ouvrier irlandais, Griffintown fut pratiquement entièrement rasé en 1962 pour faire place à de nombreux stationnements et industries. L’ouverture du Planétarium de Montréal, en 1967, est l’un des projets de l’époque. Depuis la fin du 20e et le début du 21e siècle, plusieurs projets prirent places pour revitaliser ce quartier, considéré comme la porte d’entrée de la ville de Montréal. La revitalisation des quais du Vieux-Port et le 1 McGill sont dans les premiers projets. Viendront ensuite plusieurs transformations d’anciens édifices industriels en condos, la Cité Multimédia, les édifices de l’ETS et de nombreux complexes résidentiels. En 2006, un vaste projet de revitalisation, incluant un nouveau casino, un complexe récréo-touristique, la transformation d’une partie de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain et la construction de plusieurs immeubles résidentiels et commerciaux fut abandonné, dut à la trop grande opposition au ceint de la population du quartier, très défavorisée. Aujourd’hui, de nombreux projets sont proposés et en études par la ville. Situation Griffintown est bordé par le fleuve à l’est, la rue McGill au nord, la rue St-Jacques à l’ouest, et la rue Guy au sud. Profil Développement Griffintown est une division immobilière de la Ville de Montréal. Celle-ci a pour but de favoriser le développement de l'ancien quartier. Elle vit le jour après que la société Devimco proposa un projet d'envergure pour transformer Griffintown en immense centre de type milieu de vie urbain (lifestyle center), semblable au projet du même prometteur à Brossard (Quartier Dix30). Le dévoilement du projet amena plusieurs contestation au ceint de la population, dut surtout à l'uniformité architecturale des nouvelles constructions du projet. Au cours des consultations publiques qui suivirent, les commentaires négatifs recueillis s'inquiétaient de voir «le même style de bâtiments dans tout le quartier, comme il est commun de voir quand un seul promoteur développe un grand espace.» (Office de la consultation publique de Montréal) De ces commentaires, la Ville de Montréal, aidé du Ministère des Affaires municipales et des Régions du Québec, mirent au point un projet pilote, nommé Développement Griffintown, concernant le développement immobilier plus contrôlé par la ville de Montréal. Fonctionnement de Développement Griffintown Le fonctionnement de Développement Griffintown est, en quelque sorte, une acquisition des terrains de tout le quartier, mais seulement en termes de droit de regards et de décision. Les terrains appartiendront toujours à leur propriétaire, mais celui-ci ne pourra prendre de décisions sans que celles-ci soient approuvées par les dizaines d’architectes et urbanistes qui travailleront conjointement à la réalisation du projet et à son bon fonctionnement. ( Pour plus d’informations, veillez vous référer au centre de services à la clientèle de la Ville de Montréal) Objectifs de Développement Griffintown - L’objectif premier est une meilleure gestion des projets proposés, afin que ceux-ci respecte le patrimoine architectural du quartier. - Évitera des projets de masses amenant une uniformité architecturale des bâtiments proposés. - Accélèrera le processus de réalisation des projets en aillant un lien direct avec la Ville. - Facilitera la réalisation de projets en accélérant le processus de consultation publique. Vision première La vision première de ce projet pilote est la revitalisation du quartier Griffintown par plusieurs projets indépendants construis par des promoteurs et architectes autant locaux que venant de l'étranger. Les projets seront sélectionnés afin de permettre un bon équilibre entre les espaces commerciaux, résidentiels, hôteliers et de bureaux. Promesse de développements futurs Plusieurs promoteurs, grandes compagnies et plusieurs grands hôtels se disent déjà intéressés. De ceux-ci, beaucoup sont déjà à un stade avancé dans le processus de proposition. ( Plus de détails dans le prochain communiqué) Projets de réaménagement de Griffintown Afin d'attirer les projets, de nombreux travaux de réflexions des rues, d’agrandissement de trottoirs et l’aménagement de parcs seront fait par la ville de Montréal. Un agrandissement du réseau sous-terrain de la ville fait aussi partie des projets de base. ( Plus de détails dans le prochain communiqué) Communiqués à venir D’autres communiqués concernant Développement Griffintown sont à venir dans les prochains jours. Ceux-ci parleront plus du réaménagement du quartier, des projets de base, et ainsi que les projets privés qui se concrétisent de plus en plus. La Ville de Montréal, le Ministère des affaires municipales et Développement Griffintown vous remercie.
  6. voila un nouveau parti politique fédéraliste le nom sera réservé à partir de minuit ce soir au DGE il ne manque que les 100 signatures requises si il y a des gens ici qui souhaite m'aider envoyer moi un message privé Parti Populaire du Québec Bien-entendu, la première question que vous devez vous poser concerne nos idées, si nous avons des propositions pour changer le système que nous dénonçons. Et bien oui, nous avons différents point de vue concernant plusieurs sphères du système Québecois. Toutes les positions du Parti seront soumis aux votes de ses membres pour permettre un débat constructif sur chacun des points, d'ailleurs ceux-ci seront détaillés éventuellement, il s'agit ici d'une ébauche et non de la plateforme finale du Parti. D'ailleurs, la proposition d'idée et de réforme est souhaitée et favorisée. De plus, j'aimerais souligné la direction principale que le Parti Populaire du Québec veut avoir, soit la dénonciation et la proposition de solution face à des enjeux qui touchent la population directement et non pas un feu de paille pour cammoufler les vrais problèmes que nous vivons. Voici nos différentes idées: Éducation: Gel des frais de scolarité Augmentation des stages non-rémunérés obligatoire Évaluation de l'horaire scolaire Rétablissement du cours d'économie familiale et augmentation des cours d'éducation physique quotidien. Discrimination positive pour professeur masculin Élimination de la Malbouffe dans les écoles Santé: Gratuité totale des médicaments Installation d'un ticket modérateur Ouverture aux PPP Spécialisation des cliniques privées. Ex. Opération à la hanche, aux genoux. Ouverture et favorisation de l'immigration professionnel. Environnement: Étatisation des rivières Protection et contrôle absolu de l'eau, examination approndie du rôle d'Hydro-Québec. Favorisation de l'énergie géothermique et hydro életrique Ticket aux compagnies et particulier non-recycleurs Création d'un site de combustion des déchêts dans le Nord-du-Québec Obligation des sacs à poublelle transparents. Justice: Restructuration du programme de remise en liberté Enquête sur les services offert en prison. Identification par une plaque automobile débutant par les lettres SO, les récidivistes de l'alcool au volant. Développement Régionnal: Favorisation sectoriel = Développement de région-génération Création de travaux publics dans les régions éloignées. Favorisation et VALORISATION du Nord Développement d'entreprise québécoise Augmentation des subventiosns aux services publics (écoles, transport en commun...)
  7. Atze

    Bourg Viau

    Je pensais qu'il y avait déjà un fil, mais je n'arrive pas à le trouver. C'est tout de même un développement important.
  8. La prospérité grâce aux grands chantiers Mise à jour le mardi 13 octobre 2009 à 6 h 39 Le maire sortant de Montréal, Gérald Tremblay, a dévoilé lundi une partie de ses engagements en matière d'économie en vue du scrutin du 1er novembre. En point de presse, le chef d'Union Montréal a dit vouloir miser sur les grands projets d'infrastructure pour assurer le développement économique de Montréal au cours des prochaines années. Ainsi, s'il est réélu, Gérald Tremblay veut reconduire le fonds d'investissement de 180 millions de dollars afin de compléter le quartier des spectacles, au centre-ville. Il veut aussi accélérer le chantier Montréal Technopole, qui comprend la mise en chantier des trois grands hôpitaux universitaires (CHUM, CSUM et Sainte-Justine), le développement du nouveau campus de l'Université de Montréal et de la gare de triage d'Outremont, ainsi que le développement de l'École de technologie supérieure (ETS). Dès 2010, le chef d'Union Montréal veut aussi lancer la phase 1 du projet du Havre, qui comprend notamment que l'est de la ville accueille le Muséum nature. "C'est la raison pour laquelle on a besoin d'un troisième mandat. [...] Ce qu'on annonce aujourd'hui ce sont des projets structurants. On veut accélérer la réalisation de ces projets." — Gérald Tremblay Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, n'a pas tardé à railler les déclarations du maire sortant. "Gérald Tremblay nous dit : ce dont je vous parle depuis quatre ans et que je n'ai pas fait, si vous me reportez au pouvoir pour un troisième mandat, cette fois là je vais le faire." — Richard Bergeron http://www.radio-canada.ca/regions/Municipales2009/2009/10/12/002-Tremblay-economie.shtml
  9. Publié le 07 septembre 2009 à 09h33 | Mis à jour à 09h39 Le Japon vise 25% de réduction de CO2 entre 1990 et 2020 Agence France-Presse Tokyo Le futur premier ministre japonais Yukio Hatoyama a annoncé lundi que le Japon allait tenter de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, revoyant à la hausse l'objectif fixé par le gouvernent sortant. «Comme objectif à moyen terme, nous visons une réduction de 25% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990, en nous basant sur les demandes scientifiques dans l'espoir d'arrêter le réchauffement climatique», a déclaré M. Hatoyama lors d'une réunion internationale sur le changement climatique à Tokyo. Président du Parti Démocrate du Japon (centre-gauche) victorieux des récentes élections législatives, M. Hatoyama sera désigné premier ministre par la Chambre des députés le 16 septembre. Ce chiffre annoncé par le prochain chef du gouvernement est plus ambitieux que la réduction de 8% fixée en juin par le premier ministre conservateur sortant, Taro Aso, pour la même période de référence. «Ceci est une promesse politique sur laquelle nous nous étions engagés dans notre manifeste électoral», a expliqué M. Hatoyama. «Nous devons l'accomplir en prenant toutes les mesures nécessaires». Le Japon défendra cet objectif de 25% dès la prochaine réunion organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, préparatoire au sommet de Copenhague de décembre. Sous l'égide de l'ONU, ce sommet vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de GES considérées comme largement responsables du changement climatique. M. Hatoyama a toutefois averti que le Japon ne voulait pas avancer seul sur ce sujet. «Un accord enthousiaste avec la participation de tous les grands pays est une condition nécessaire à notre promesse devant la communauté internationale», a-t-il souligné. Deuxième économie mondiale, l'archipel n'est que le cinquième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie. Le futur premier ministre a annoncé en outre qu'il lancerait «une initiative immédiatement après la formation du gouvernement» pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES. «Nous pensons que les pays en développement doivent aussi faire un effort pour réduire leur GES, car le changement climatique est un problème planétaire. Les pays développés doivent fournir un soutien financier et technique aux pays en développement qui essaient de réduire leurs émissions», a-t-il expliqué. La question de l'aide financière apportée par les pays riches aux pays pauvres pour réduire leurs émissions constitue un désaccord de taille dans les négociations en vue du sommet de Copenhague.
  10. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  11. Obstruction systématique ou licence généralisée? Francoeur, Louis-Gilles Le Devoir - vendredi, 9 juin 2006 Il est de bon ton depuis quelque temps de prétendre que la protection de l'environnement et de la nature constitue un frein au développement et aux grands projets. Ce discours est relayé par des médias sérieux qui n'ont pourtant jamais suivi du début à la fin une seule des 223 enquêtes du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), le lieu privilégié des débats sur les grands projets où, selon certains, s'empileraient jusqu'au plafond les environnementalistes extrémistes. C'est oublier que depuis 1985, ces audiences ont d'abord été le lieu privilégié d'arbitrages sociaux auxquels ces débats publics donnent lieu, dans la vaste majorité des cas, avec des citoyens du lieu et des groupes écologistes. Il suffit de comparer les conclusions des 223 commissions du BAPE avec les décrets d'autorisation pour se rendre compte que la très, très vaste majorité des projets ont d'abord été autorisés, et ce, pour l'essentiel, sur la base de la proposition principale des promoteurs. À moins de tordre les faits, on ne peut pas soutenir que les groupes environnementaux québécois s'opposent à tout. Le degré de leur opposition varie selon les projets et dans la mesure où ces projets confrontent leurs valeurs fondamentales. Dans le cas de l'autoroute 25, ils ont dit non, mais avec, ne l'oublions pas, de nombreux agents économiques, politiques et professionnels. Autre exemple: la Fondation Rivières a proposé lors des audiences sur la Magpie un projet alternatif de barrage qui aurait rapporté plus d'argent aux corps publics locaux tout en minimisant les impacts du projet. La commission du BAPE ne l'a même pas examiné sérieusement - le BAPE semble d'ailleurs pencher depuis quelque temps comme la tour de Pise et notre Cour suprême -, et pourtant, ce modèle communautaire est en train de se généraliser en Gaspésie, où les collectivités veulent à juste titre prendre le contrôle de l'énergie éolienne pour le plus grand profit de tous. Ce n'est qu'un exemple: le site Internet du BAPE, où tous les mémoires des groupes présents aux 223 audiences sont disponibles, regorge de compromis et de solutions alternatives que les promoteurs et le gouvernement ont la plupart du temps rejetés. Si les écologistes n'avaient pas gagné la bataille du Suroît, ce sont des milliards de dollars que le Québec aurait engloutis en plus des centaines de millions avalés par la centrale privée de Bécancour, un autre grand projet adopté contre toute logique financière et verte. L'évolution de la démocratie a commencé par la remise en question du droit d'un seul individu, le roi, de décider pour tous. La démocratie de représentation, qui nous permet d'élire nos représentants pour quatre ans, a cependant engendré une technocratie qui n'a d'égale que celle des grands acteurs économiques, avec lesquels elle a été formée et dont elle partage les valeurs. Pour civiliser et parfois faire échec à cette technocratie, les Américains, dans la foulée démocratique de leur révolution, ont multiplié les mécanismes d'audiences publiques pour forcer les promoteur et leurs technocrates à justifier leurs projets dans leur éventuel milieu d'insertion. On doit d'abord justifier un projet, examiner les avenues alternatives de moindre impact s'il y en a et en atténuer les impacts, s'il mérite d'être réalisé, pour que le projet fasse ultimement l'objet du consensus social nécessaire à son intégration. Deux critères permettent de savoir si le mécanisme fonctionne selon les principes fondamentaux de la démocratie directe: la chance de voir le projet se réaliser doit être égale à la possibilité qu'il soit bloqué, sinon les dés sont pipés dès le départ. Et les évaluateurs indépendants - commissaires, régisseurs, etc. - doivent laisser au public le rôle du procureur qui pose les questions avec l'autorité de la loi, quitte à ce que les commissions et leurs spécialistes les approfondissent davantage. Tout le monde sait que l'état lamentable de notre environnement aujourd'hui est le résultat de la marge de manoeuvre totale qu'ont eue pendant des générations les promoteurs et leurs professionnels. À l'évidence, cette époque est révolue. Les sociétés modernes et démocratiques entendent exercer leur droit fondamental de contrôler le développement économique. En ce sens, le XXIe siècle amorce la démocratisation de la sphère économique, dominée par des intérêts économiques qui échappent souvent à l'État-nation, afin que l'économie serve le développement social au lieu d'être une fin en soi. La démonisation des écologistes et des groupes sociaux, que tente de créer au Québec un petit groupe d'idéologues et d'intérêts, pourra peut-être retarder ce mouvement. Des rois ont tenté la même chose en coupant quelques têtes avant que la leur ne tombe au fond du panier... Mais ce mouvement de démocratisation, qu'on ne s'y trompe pas, est aussi irréversible que celui qui a engendré nos institutions politiques contemporaines. Ses tâtonnements seront d'autant plus douloureux que le débat occultera cette perspective à long terme. On oublie aussi que ce mouvement de contestation tire une partie de sa force de deux phénomènes: la déréglementation et la mondialisation, les deux nouveaux Far West de l'entrepreneurship, qui n'obéit qu'à sa propre loi. Le Québec n'y échappe pas. Peut-on dire, en effet, que nous étouffons les agents économiques sous la botte communisante d'un directivisme étatique étouffant, sclérosant et abusif quand deux cours d'eau sur trois dans la vallée du Saint-Laurent dépassent la norme sur le phosphore, et ce, jusqu'à cinq fois dans certains cas, soit l'équivalent d'un coma biologique (étude du ministère de l'Environnement, mars 2005)? Peut-on dire au Québec que la protection de la nature empêche les entrepreneurs en construction de détruire les milieux humides et qu'un ministre qui ose une seule fois toucher au frein se voue à la guillotine? Peut-on dire que les défenseurs des lacs et des cours d'eau empêchent les entrepreneurs de dormir quand une autre étude du ministère de l'Environnement, réalisée en 2003, nous indique que les règles de protection des rives et des berges, définies par Québec en 1987, n'étaient pas encore appliquées au Québec en 2003, soit 16 ans plus tard, par 33 % des municipalités malgré leur obligation juridique de le faire? Peut-on ignorer que 85 % des municipalités du Québec ont omis, malgré l'obligation de la loi, d'inclure les nouvelles règles de protection riveraine de la politique de 1996? Ici, il ne s'agit plus d'un ou deux cas d'espèce, savamment triturés pour mettre en accusation les défenseurs de l'environnement, mais de bilans généraux, certes dévastateurs mais vérifiés par des corps publics. Pourquoi nos médias n'en parlent-ils pas quand ils se demandent de quel côté on exagère? Un examen vraiment lucide de l'évolution de notre société nous indique qu'elle fonce plutôt tête baissée dans le laisser-faire, dans un illogisme asocial, et non pas vers un intégrisme environnemental. On laisse depuis toujours motoneiges et VTT ruiner le climat et la vie des gens, tout comme on n'ose pas interdire l'usage de gros véhicules énergivores en ville, ni même contrôler leur vente, même si on sait que le principal problème d'environnement de la planète résulte de ce gaspillage éhonté de ressources. On empêche même par loi spéciale les citoyens aux prises avec ces machines polluantes de se prévaloir des droits que les tribunaux leur ont reconnus. Même si on sait que la pollution atmosphérique et le smog tuent du vrai monde chaque année à Montréal et au Québec, selon la Direction de la santé publique, les minounes polluantes se multiplient sans inspection parce qu'on serait réfractaire aux règlements. Aurait-on tout simplement peur de définir l'intérêt public et d'en tirer des conclusions cohérentes? Dans nos milieux de villégiature, les monster houses, ces palaces souvent quétaines mais toujours énergivores et malséants, se multiplient dans les milieux naturels, autour des lacs, souvent en contravention aux règles d'intégration minimales, sans respect pour les règles de protection riveraine, parce que, encore une fois, ça rapporte aux entrepreneurs et à des corps publics incapables d'encadrer le développement dans une logique sociale, environnementale et intergénérationnelle. Et on privatise en douce l'exploitation des cours d'eau au moyen de petites et de grandes centrales, puis l'énergie éolienne en bloc. Certains rêvent de couper la route aux dernières migrations fluviales par un barrage en plein centre de Montréal. Et Québec privatise en douce les zecs par le développement de la villégiature et la cession à des commerçants étrangers et d'ici de droits de pêche démocratisés de haute lutte. En guise de cerise sur le gâteau, on veut vendre la montagne d'Orford pour assurer la rentabilité d'un centre de ski par un complexe résidentiel alors que, de l'aveu même du promoteur, ici dans ces pages, c'est la préparation de ce projet résidentiel qui a compromis la rentabilité de la station! Se pourrait-il que les gens ordinaires, et pas seulement les petits bonshommes verts qui hantent les nuits des lucides, en aient marre de ce type de développement et osent, la plupart du temps à juste titre, poser des questions qui dérangent les acteurs de cette déconstruction sociale? source
  12. OPINION Deux projets montréalais qui méritent le feu vert La Presse 11 Juin 2009 Michel Leblanc Il est tout à fait normal et justifié de se soucier des impacts du développement sur notre ville. Chaque nouvelle réalisation est un geste qui s'inscrit dans la durée; nous vivons avec les conséquences - positives et négatives - qui en découlent pour de très nombreuses années. Au fil des projets et, avouons-le, de certaines erreurs, nous avons appris collectivement. Nous sommes plus sensibles aux enjeux de patrimoine, d'urbanisme et de préservation des espaces verts. Dans la mesure où cela nous amène à exiger et à obtenir du développement de meilleure qualité, c'est une très bonne chose. Il en va cependant autrement du moment où l'idéalisme à outrance vient étouffer le développement. Or, dans le cas des projets du Quadrilatère Saint-Laurent/2-22 et de Marianopolis (le Séminaire des Sulpiciens), des initiatives privées, nous approchons dangereusement de ce seuil critique. Le quadrilatère Saint-Laurent/2-22 Le redéveloppement du carrefour des Mains que propose la Société de développement Angus (SDA) est une initiative admirable. Dire que les édifices actuels visés par le projet sont mal en point tient de l'euphémisme. Mis à part le Monument-National, tout le côté ouest du boulevard Saint-Laurent à cet endroit est indigne d'un centre-ville qui se veut invitant. Dans ce contexte, on pourrait croire que l'arrivée d'un projet englobant de qualité, mené par un promoteur crédible - rappelons le succès que constitue le réaménagement des ateliers Angus -, serait accueillie avec empressement : libérez-nous de cette balafre à la figure de notre centre-ville ! Que l'on aspire au meilleur projet possible pour ce secteur va de soi. Des souhaits et des exigences raisonnables ont leur place dans un processus de consultation. Comme la SDA le fait, et cela, selon les règles de l'art, le promoteur a un devoir d'écoute. En contrepartie, nous avons aussi un devoir, celui de respecter les efforts et les contraintes du promoteur. Même que nous avons intérêt à lui simplifier la vie : parce que nous aspirons tous à une ville dynamique, où les projets bien pensés avancent et se multiplient. Ainsi, on pourrait souhaiter que les demandes de dérogation au plan d'urbanisme formulées par le promoteur soient évaluées dans un esprit de pragmatisme, dans la recherche d'un compromis raisonnable. Considérant que le projet est voisin de la tour Hydro-Québec et du complexe Desjardins, il y a quelque chose de surréaliste à ce que l'on en soit encore à mettre en question les hauteurs proposées. Nous sommes au centre-ville ! Si le choix doit se poser entre le statu quo et deux étages de plus, qui, sincèrement, privilégiera la première option ? Marianapolis Le deuxième projet, celui de l'avenir du bâtiment jadis occupé par les Sulpiciens et le Collège Marianopolis, est tout aussi emblématique : voulons-nous d'une ville figée à la recherche d'un projet illusoire ou préférons-nous une ville qui sait reconnaître les projets intégrateurs et respectueux de leur environnement ? Le site du Séminaire, situé sur le flanc ouest du mont Royal, possède des éléments de grande valeur pour la collectivité : son patrimoine architectural et le très grand espace vert qui l'entoure. Dans ce contexte, nous devons aspirer à une protection effective de ces atouts, c'est-à-dire éviter que le site ne se trouve à l'abandon, à la merci du temps et des vandales; nous assurer qu'une nouvelle vocation servira à mettre le tout en valeur. D'aucuns continuent d'espérer que ce site conservera sa vocation institutionnelle. Ils veulent qu'on attende, comme si une solution miracle se cachait au tournant. La réalité, c'est que les Sulpiciens, propriétaires de l'endroit, n'ont plus les ressources pour garder et entretenir un site dont ils n'ont plus besoin. De surcroît, aucune institution n'a manifesté le désir de prendre le relais. Nous le savons, les Sulpiciens se sont rabattus sur le meilleur projet possible. C'est dans cette perspective qu'il faut évaluer la proposition du promoteur Cato. Or, l'analyse du projet indique sans l'ombre d'un doute que nous avons ici affaire à un promoteur désireux de développer le site de manière respectueuse du patrimoine et des espaces verts. Les Sulpiciens eux-mêmes ont choisi ce projet sur la base des efforts mis de l'avant par le promoteur quant à l'aménagement paysager, au reboisement, à l'accès public au site et au respect du style architectural pour les nouvelles constructions. Au final, les Montréalais gagneront une mise en valeur durable de l'architecture, un meilleur accès au site et aussi un nombre limité de nouveaux bâtiments qui s'intégreront à l'esthétique d'ensemble. Les cas du Quadrilatère Saint-Laurent/2-22 et de Marianopolis prennent valeur de symbole : sommes-nous prêts à reconnaître la valeur du développement dans le respect de nos espaces verts et de notre patrimoine historique ? L'auteur est président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
  13. mtlurb

    Centropolis Laval

    Ce fil sera résérvé aux développement des Life Center et Power Centers! --------------------------- Centres d'achat intérieurs et extérieurs: de la place pour tous 15 février 2007 - 06h05 La Presse Isabelle Laporte, collaboration spéciale Dire qu’en 2000, on se demandait encore si le cybercommerce n’allait pas tuer le bon vieux centre commercial. Non seulement il n’est pas mort, mais il se porte très bien, merci. Depuis le tournant du siècle, les projets de développement se sont succédés à un rythme effréné dans la région de Montréal. «Pour agrandir encore davantage, il faudrait être créatif», lance Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation du FPI Alexis Nihon. Il parle du Centre Laval, mais sa boutade pourrait s’appliquer à l’ensemble du marché. En 2006, le marché Central, le Carrefour Angrignon, le Centropolis et le Centre Laval ont tous pris de l’expansion. Sur l’ancien site de l’usine GM, le Faubourg Boisbriand a commencé à sortir de terre. À Brossard, le Quartier Dix30, un projet de 500 millions de dollars (voir autre texte), prépare une quatrième phase. Bref, l’offre explose. Y a-t-il trop de centres commerciaux? «On observe actuellement une sorte de frénésie qui pourrait être refroidie si l’économie se mettait à toussoter ou si les taux d’intérêt montaient», note Jean Laramée, vice-président principal, Région de l’Est, chez Ivanhoé Cambridge. Mais on n’en est pas là. «En ce moment, il y a de la place pour tout le monde», affirme-t-il. La montée des mégacentres extérieurs, ou power centres, ne dérange pas Ivanhoé Cambridge, une filiale de la Caisse de dépôt concentrée dans les centres classiques tels Rockland et le Mail Champlain de Brossard. «Notre créneau, c’est la mode. Les Zara et les H&M de ce monde ne sont pas intéressés à s’installer dans les mégacentres axés sur l’électronique et les outlets», explique M. Laramée. Les habitudes de la clientèle n’y sont effectivement pas les mêmes. «Les gens vont dans les mégacentres pour faire un ou deux achats précis. Dans les centres classiques, ils vont plutôt sillonner les allées d’un bout à l’autre, ce qui favorise les achats impulsifs -- les meilleures ventes du point de vue des détaillants», souligne le vice-président. Le Fonds de placement immobilier (FPI) Alexis Nihon possède entre autres le Centre Laval, qui a pris avec succès le virage mégacentre depuis quelques années. Quand le FPI l’a racheté à la fin des années 1990, le Centre Laval agonisait. «Les commerçants renouvelaient leurs baux de mois en mois», se rappelle Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation. Aujourd’hui, grâce à un redéveloppement axé sur l’implantation de nombreux big boxes tels que Brick (le premier au Québec) et Best Buy, le Centre Laval a repris sa place et «est parfaitement complémentaire» avec ses voisins, le Centropolis et le Carrefour Laval, selon M. Charron. La multiplication des centres commerciaux en tout genre n’effraie nullement ce vétéran de l’immobilier. Dans le commerce de détail, «la dynamique de développement est complètement différente de celle des immeubles à bureaux», indique-t-il. À Laval du moins, l’expansion démographique soutient tout à fait le marché actuel. Sur la Rive-Sud, au moins un promoteur rivalise d’optimisme. Jean-François Breton, co-président de Devimco, évoque lui aussi la «croissance naturelle de la population», qui évite au Quartier Dix30 de nuire au mail Champlain et vice-versa. Même que, dit-il, il y aurait «sûrement de la place pour un nouveau power centre à l’Ouest de la Rive-Sud». Un projet qui ne figure toutefois pas à l’agenda de Devimco. Le Québec roi des immenses surfaces C’est au Québec qu’on trouve la plus forte proportion de centres commerciaux de 750 000 pieds carrés ou plus. En effet, 4,5 % de nos centres commerciaux appartiennent à cette catégorie, alors que ce pourcentage s’établit à 2,8 % au Canada (2,6 % en Ontario). Ainsi, le centre commercial québécois offre en moyenne 202 378 pieds carrés d’espace locatif brut, soit presque 10 % plus que la moyenne canadienne. Source : données 2005 de l’International Council of Shopping Centers; centres commerciaux comptant un minimum de 40 000 pieds carrés.
  14. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
  15. Suite à une intervention hors sujet sur un thread du Mackay, j'ai trouvé cet article qui véhicule bien mon opinion sur l'identité de Montréal par rapport à sa réputation et son développement à l'intérieur du Québec vs Les investissement extérieur et l'immigration. Il s'agit d'un article parru plus tot durant le mois de mai dans La Presse. Pas question de « dénationaliser » Montréal http://www.cyberpresse.ca (opinions) mardi 12 mai 2009 ________________________________________ L’auteur est d’avis que le Québec ne saurait être cassé en deux avec, d’une part, une métropole désormais seule dépositaire de la modernité et, d’autre part, des régions assimilées au « pittoresque canadien-français ». Dans la même journée, mais dans deux villes différentes, nous avons pu entendre deux personnalités issues du milieu de la culture affichant deux visions différentes de l’avenir du français : Luc Plamondon, qui s’inquiète de l’avenir du français dans la métropole québécoise, et Gilbert Rozon qui, au contraire, souhaite relancer le débat sur la nécessité pour Montréal de capitaliser sur son bilinguisme pour regagner un statut de grande métropole nord-américaine. Ce débat est tout, sauf neuf, et il correspond à une vieille obsession mal fondée des milieux d’affaires pour qui le français, langue de culture, ne saurait être pris au sérieux comme langue de développement économique. Un débat qui risque de connaître une nouvelle vitalité puisqu’il semble correspondre à l’état d’esprit d’une partie des élites de la métropole exaspérée par les contraintes historiques du cadre québécois. En effet, chez de nombreux partisans du bilinguisme intégral, il faudrait « se réinventer », dénationaliser Montréal et lui permettre de se développer selon sa dynamique propre, sans l’intégrer dans une perspective plus vaste de développement national québécois. Les plus enthousiastes envisagent même pour Montréal un destin de métropole mondialisée dont les appartenances métissées de ses citoyens serviraient une nouvelle identité inscrite tout naturellement dans le réseau cosmopolite des métropoles postmodernes. D’autres encore considèrent que l’identité nationale relève désormais de la préhistoire de la démocratie, et qu’une une nouvelle société devrait maintenant naître dans une hybridité bilingue et multiculturelle. Inquiétante vision C’est une vision de Montréal qui m’inquiète. Il m’apparaît au contraire essentiel de réaffirmer de façon claire, notamment auprès des nouveaux arrivants, que Montréal est une métropole francophone au coeur de la nation québécoise, un statut que lui confère d’ailleurs l’article premier de la Charte de la Ville de Montréal. Le problème de l’intégration des nouveaux arrivants se pose, et continuera de se poser de façon plus importante, si ceux-ci sont uniquement invités à s’intégrer à la culture métissée d’un Montréal devenu multiculturel. Cette tentation multiculturelle est forte, hégémonique même au sein de certaines élites. Elle n’en est pas moins contradictoire avec le destin québécois de la seule métropole francophone en Amérique du Nord, faut-il le rappeler. Car c’est l’enracinement de Montréal dans la nation québécoise qui lui donne son caractère unique si souvent louangé à l’échelle continentale. Même si Montréal possède un statut à part dans la réalité nationale québécoise, elle est néanmoins appelée à y jouer un rôle, non pas de métropole bilingue d’une société multiculturelle, mais bien de métropole francophone de la nation québécoise. Le Québec ne saurait être cassé en deux avec, d’une part, une métropole désormais seule dépositaire de la modernité et, d’autre part, des régions assimilées au « pittoresque canadien-français ». Il faut au contraire que Montréal et les régions établissent et maintiennent une collaboration en termes notamment de développement économique et culturel qui permettrait à l’ensemble de la nation québécoise de mieux rayonner sur la scène internationale. Le Québec est un tout et Montréal appartient à ce tout. Montréal est une métropole francophone et elle doit le rester. *** Gilles Grondin, conseiller de la ville de Montréal District du Vieux-Rosemont Quelque'un partage cet opinions? Quelqu'un a des commentaires ou des rétissences? Ou peut-etre de quoi à rajouté? Pour le plaisir d'en parler intelligement.
  16. Montréal sera l'hôte d'un grand événement sportif Le prochain Trophée des Champions, qui met aux prises le vainqueur du championnat de France au lauréat de la Coupe de France, se déroulera à Montréal, a annoncé aujourd'hui la Ligue de football professionnel (LFP). Le match opposant le champion de Ligue 1 au vainqueur de la Coupe de France, l'EA Guingamp, se déroulera le dimanche 26 juillet à 15h00. Le Trophée des Champions ne s'est encore jamais disputé à l'étranger. Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, estime que le football français doit désormais conquérir de nouveaux marchés et Montréal constitue une porte d'entrée idéale sur l'Amérique du Nord. «Avec quatre millions d'habitants, Montréal est la seconde plus grande agglomération francophone du monde, note Thiriez. Le football (soccer) y est en plein développement, comme sur l'ensemble du continent nord américain.» «Alors que nous venons de doubler en un an la vente de nos droits audiovisuels à l'étranger, l'idée d'exporter le Trophée des Champions s'imposait, a-t-il ajouté. Nous sommes heureux de mener cette première expérience chez nos amis canadiens.»
  17. La SHDM se retire de deux projets importants Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du jeudi 07 mai 2009 Mots clés : Bellechasse, Développement immobilier, Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Habitation, Municipalité, Montréal Ses dirigeants estiment ne pas avoir l'expertise nécessaire pour gérer le développement de grands ensembles La Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), sévèrement blâmée pour sa gestion du dossier du Faubourg Contrecoeur, vient de se retirer de la gestion de deux projets de développement immobilier importants, soit ceux des secteurs du golf de l'île de Montréal et de Bellechasse. La Ville de Montréal a donc confié la planification de ces deux projets à ses propres fonctionnaires. En mai 2008, quelques mois avant que soient dévoilées les irrégularités dans la gestion de la SHDM, la Ville de Montréal avait mandaté celle-ci afin qu'elle élabore des plans d'affaires pour le développement de terrains adjacents au Club de golf de l'île de Montréal, dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), et du secteur Bellechasse, dans Rosemont-La Petite-Patrie. Le premier terrain, d'une superficie de 28 hectares, voisin du Club de golf de l'île de Montréal, a été aménagé en 1999. À la demande de l'arrondissement de RDP-PAT, la Ville avait confié à la SHDM le soin de concocter un plan d'affaires et d'assurer la mise en oeuvre des projets immobiliers qui devaient y être réalisés. On vantait alors «l'expertise développée par la SHDM en matière de viabilité de grands sites». La SHDM avait reçu un mandat semblable pour la mise en valeur du secteur Bellechasse, un terrain de 11,5 hectares situé dans le quadrilatère bordé des rues Saint-Denis et Bellechasse, du boulevard Saint-Laurent et de l'emprise de la voie ferrée du CP. Le projet prévoit la construction de 1500 logements, ainsi que des commerces et des bureaux sur ce terrain situé à proximité du métro Rosemont. La Société de transport de Montréal (STM) détient 40 % du site et la Ville, 20 %, alors que le reste appartient à des intérêts privés. La SHDM a récemment demandé à l'administration Tremblay de se désister des deux dossiers. Lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif la semaine dernière, les élus ont mandaté le Service de mise en valeur du territoire et du patrimoine afin qu'il prenne la relève de la SHDM. «Je ne crois pas que la SHDM ait le mandat et la profondeur pour faire de grands plans d'ensemble, a expliqué au Devoir le directeur général de la SHDM, Guy Hébert. Dans le cas du 6000, Saint-Denis [secteur Bellechasse], le projet implique le déménagement d'un garage d'autobus et le déplacement d'un viaduc. On pense que le mandat de la SHDM, c'est d'être complémentaire à ce projet. On va d'ailleurs y participer, mais tous les arrondissements ont des services d'urbanisme et on ne veut pas se substituer à eux. On veut travailler en partenariat avec eux.» M. Hébert soutient que ni la tourmente entourant la SHDM et la gestion déficiente du projet du Faubourg Contrecoeur ni la publication de rapports accablants du vérificateur général de la Ville et de la firme Samson Bélair Deloitte & Touche la semaine dernière ont influencé la décision de la SHDM. «Il n'y aurait pas eu de Contrecoeur, et la SHDM se serait désistée quand même», a-t-il dit en rappelant que la SHDM souhaitait concentrer ses efforts dans le démarrage de projets de développement et dans la construction de logements abordables. «On devrait aller dans des endroits où le privé ne va pas, et travailler sur des projets qui sont plus expérimentaux, comme d'anciens entrepôts, des projets pour les familles ou à caractère environnemental», a-t-il dit. Rappelons que la SHDM, de même que son ancien directeur général Martial Fillion, ont été durement critiqués pour la gestion de diverses transactions effectuées en 2007 et 2008 et qu'une enquête a été confiée à la Sûreté du Québec. http://www.ledevoir.com/2009/05/07/249254.html (7/5/2009 9H24)
  18. Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux, dit Sabia 4 mai 2009 - 16h08 « Je suis Catholique, mais pas Jésuite » - Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux François Pouliot ARGENT Michael Sabia estime qu’il n’est pas dans la mission de la Caisse de tenter de sauver des sièges sociaux. Il a cependant demandé à son équipe de tenter d’intégrer quatre principes dans la philosophie de placement de l’institution afin de permettre de rapprocher les deux éléments centraux de sa mission : rendement et développement économique du Québec. La question de la mission de l’institution a refait surface en commission parlementaire, alors que le député François Legault a demandé au nouveau président ce qui devait primer : rendement ou développement économique du Québec? « Je suis Catholique, mais je ne suis pas Jésuite. Je vais essayer d’éviter ce débat », a répondu monsieur Sabia. Il a néanmoins soutenu ne pas avoir de contradiction entre rendement et développement économique. Monsieur Sabia a poursuivi en énonçant quatre principes que la Caisse devrait suivre dans ses décisions d’investissement. 1-La Caisse est un fiduciaire des déposants, et sa responsabilité est différente de celles de la SGF ou Investissement Québec. 2-Nous avons un avantage compétitif au Québec parce que l’information est la clef. Il y a ici un accès prioritaire aux réseaux et aux gens d’affaires. 3-Une saine gestion demande une diversification hors du Québec et du Canada. C’est une question de gestion du risque. 4- Nous sommes un investisseur phare au Québec. Une décision d’investir ou de ne pas investir au Québec peut avoir un impact sur les autres. « J’ai l’intention de mettre ces quatre principes sur la table et de demander de les considérer pour chercher une façon d’améliorer l’équilibre entre le rendement et la participation au développement économique du Québec », a-t-il dit. Pas de sauvetage de sièges sociaux Le président a du même souffle estimé qu’il n’était pas du rôle de la Caisse de venir sauver les sièges sociaux du Québec. « Si l’on pense qu’il est possible de générer un rendement plus élevé à long terme avec une participation dans une société où il y a un débat sur le siège social, il sera possible pour nous d’avoir une oreille sympathique… », a-t-il dit, mais seulement dans cette situation. Monsieur Sabia a fait valoir que prendre une position de blocage dans les 25-30 sociétés clefs du Québec pourrait coûter entre 25 et 30 G $. Il a renouvelé l’intention de la Caisse de se rapprocher davantage des PME québécoises, qui peuvent fournir du rendement, et sont les sièges sociaux de l’avenir.
  19. Des étudiants de l'Université de Montréal présentent leur vision de Pointe-Saint-Charles lors d'une exposition Montréal, le 8 avril 2009 - Quarante étudiants de l'Atelier de maîtrise en urbanisme de l'Université de Montréal exposeront leurs travaux portant sur quatre secteurs représentatifs des potentiels de développement dans le quartier Pointe-Saint-Charles le jeudi 16 avril, de 11 h à 19 h, au Centre Lorne, situé au 2390, rue Ryde au 2e étage (locaux 208 et 209). Toute la population est invitée à visiter cette exposition qui se veut une occasion d'échanger avec les étudiants sur leur vision d'avenir pour ce quartier. L'entrée est libre. Michel Raynaud et Juan Malo, enseignants de l'Atelier, ont identifié quatre sections du territoire de Pointe-Saint-Charles présentant des potentiels de développement intéressants : le secteur Bridge-Mill, le secteur du canal de Lachine, le secteur des terrains du CN et le secteur Wellington. Les 10 équipes proposent sur chacun des sites des alternatives et présentent des arguments pour une croissance urbaine harmonieuse dans le cadre du développement durable (social, économique et environnemental). Les projets proposés par les étudiants se veulent des réponses créatives aux questions posées sur la place que doit prendre Pointe-Saint-Charles dans Montréal dans le respect de son identité et de son histoire. Initié par l'Institut d'urbanisme de la Faculté d'aménagement du l'Université de Montréal et de son directeur, Gérard Beaudet, le programme s'est donné pour objectif d'inviter les étudiants à apporter une vision innovante et à participer activement à la réflexion sur l'avenir de Pointe-Saint-Charles en tenant compte de la situation présente, et en ouvrant des perspectives de développement de longue durée.
  20. Le ‘nouveau Brossard’ continue à se developer malgré la crise «Ce serait une grande année si on dépasse les 150 millions d’investissements en 2009», dit Aubert Gallant Léo Gagnon Brossard Éclair Argent - Publié le 1 avril 2009 à 10:18 Robert Côté© Photo:Robert Côté© Ce secteur situé entre les rues Lautrec et Lemery sera développé une fois le remembrement des terrains complèté. Malgré un contexte économique difficile, le développement de Brossard, particulièrement de son nouveau secteur, poursuit sa lancée des dernières années. Mais on devra s’attendre à une baisse des investissements qui ont atteint 310 millions de dollars en 2007 et 220 millions en 2008. «Ce serait une grande année si on dépasse les 150 millions $ d’investissements en 2009, compte tenu de la conjoncture économique», a déclaré le directeur général de la Ville, Aubert Gallant, lors d’une entrevue exclusive au journal. On parle ici de la valeur des permis toutes catégories confondues: résidentiel, commercial et industriel. Pour 2009, le développement économique qui attend Brossard c’est assez difficile à déterminer. On est environ à 20 p. cent derrière la valeur de l’an dernier. Un chiffre aléatoire puisqu’il s’agit qu’un gros projet vienne faire exploser le chiffre, toujours selon M. Gallant. En 2009, c’est particulièrement le secteur «C» qu’on va tenter de faire progresser, selon le directeur général. Tout ce qui entoure le golf entre Chevrier et le boulevard du Quartier. Un grand quadrilatère de plusieurs rues pousse actuellement. Plusieurs unités sont déjà montées. Des investissements de 150 à 200 millions mais pour un projet qui s’étendra jusqu’en 2012 bien que les grandes années de développement soient 2009 et 2010 dans ce cas, selon M. Gallant. Propriété du Groupe Molesini mais vendu et construit par le groupe Trigone et d’autres entrepreneurs, le projet des «C» s’étendra aussi entre Chevrier et la voie ferrée dans une zone qui s’étire jusqu’au stationnement incitatif. Dans le même secteur, l’AMT s’apprête à ajouter 400 nouvelles places de stationnement à Chevrier. On ajoutera éventuellement aussi une garderie. Aussi, le long de la 10, le groupe Immocrédit, construit un second bureau et le Fonds de so*li*darité des travailleurs du Québec construit un deuxième immeuble à bureaux. De l’autre côté de la 10, on achève le remembrement des terrains entre Lautrec, Rome et Leduc. Le Groupe Maurice va construire une résidence pour personnes âgées. Plus de 350 unités, directement en front sur le boulevard Leduc. Le reste sera du multi logements, comme on retrouve dans le secteur. Le projet du Groupe Maurice inclus des appartements et condos pour personnes âgées autonomes. À échéance il s’agit d’un secteur où l’investissement va atteindre au delà de 125 millions $. On finit le remembrement dans les prochains mois. Il va y avoir du développement du côté du Quartier DIX30, mais on ne s’attend pas à ce qu’il ait la vigueur des trois derniers années, ce qui est tout à fait normal, selon M. Gallant. Mais il y aura des développements entre le Wal-Mart et le Complexe sportif Bell, et entre le Wal-Mart et le Quartier DIX30, en 2009. Et le développement des «L» entre Rome et chemin des Prairies se continu. Le développeur est Catania. Près du fleuve Le projet d’ agrandissement du centre Marcelle-Ferron est pratiquement réglé, a informé M. Gallant. Il s’agit de 50 lits pour laquelle la députée Fatima Houda-Pepin fait des démarches depuis un an et demi. Dans le même secteur, Prével poursuit son projet «Cherbourg II». Sur le bord de l’eau, plusieurs ont acquis des terrains. Un grand terrain a été acquis par la famille Savoie des Résidences Soleil. «Ils ont un projet dans leur carton. Est-ce que ça va se matérialiser en 2009, ça reste à voir», laisse tomber le directeur général de Brossard. On sait qu’ils ont un très gros chantier actuellement à Sainte-Julie
  21. Commerce durable L'Alliance financière s'installe à Montréal Agence QMI Marc-André Boivin 27/03/2009 17h53 http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/03/20090327-175309.html C'est maintenant officiel, l'Alliance financière pour le commerce durable (AFCD) est établie à Montréal. L'organisation pourra ainsi bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable, a justifié Jason Potts, président de l’Alliance lors de l’inauguration du secrétariat de l’organisme dans la métropole. Comptant parmi ses membres des prêteurs commerciaux, des institutions de crédit alternatives, des organisations de producteurs de petites et moyennes entreprises durables, des institutions de développement et d'autres acteurs de la chaîne d'approvisionnement agricole, l’AFCD a pour objectif d'offrir un meilleur accès au financement pour les petites et moyennes entreprises qui favorisent le développement durable. Pour ce faire, l'Alliance financière pour le commerce durable doit assurer une croissance continue de la production et du commerce durables en aidant les producteurs des pays en voie de développement à obtenir un financement commercial adapté à leurs besoins. «L’inauguration du secrétariat de l’AFCD dans une ville internationale du Canada représente une étape primordiale dans la croissance d’un secteur global de services financiers associés au développement durable. Notre établissement à Montréal annonce un avenir prometteur pour notre organisation qui pourra bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable», a déclaré Jason Potts, président de l’AFCD par voie de communiqué. M. Potts estime qu'en assurant la liaison entre l'accès accru au financement ainsi qu'une production durable, son organisation va jouer un rôle primordial en faisant la promotion d'une nouvelle économie verte au Canada et ailleurs dans le monde. Le président n'a pas manqué de souligner l'appui reçu de la part de Montréal International. Les bureaux de l'Alliance financière pour le commerce durable sont situés au Centre de commerce mondial de Montréal, rue Saint-Jacques.
  22. Toutes les municipalités de la Minganie, sauf Havre-Saint-Pierre, affichent un indice négatif de développement économique. Pour en lire plus...
  23. Le «modèle» finlandais: des leçons pour le Québec? Édition du samedi 28 février et du dimanche 01 mars 2009 L'actuelle période d'incertitude économique suscite des questions sur le rôle de l'État et le maintien d'un équilibre harmonieux entre le développement économique et social. Un examen de l'expérience finlandaise offre dans ce contexte des leçons qui pourraient inspirer le Québec, notamment au chapitre de l'éducation et de l'innovation. La mesure du succès Les pays nordiques, selon le jugement du réputé économiste Jeffrey Sachs, «ont réussi à combiner une forte protection sociale avec de hauts niveaux de revenus, une croissante économique forte et une grande stabilité macroéconomique. Ils respectent également les critères les plus élevés en matière de gouvernance». Il convient de se demander comment ces pays ont atteint ces objectifs. L'examen d'un cas moins connu que l'emblématique modèle suédois, celui de la Finlande, est éclairant. La réussite de ce pays suscite d'ailleurs l'intérêt des Suédois eux-mêmes. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a récemment fait l'éloge des politiques économiques de la Finlande en disant qu'elles représentaient «un modèle non seulement pour l'Europe mais pour le monde entier». Les Finlandais ont dû composer avec des circonstances difficiles au début des années 90, soit une récession doublée de l'effondrement de leur plus important marché, l'Union soviétique. La Finlande a pourtant retrouvé rapidement le chemin du progrès au point de devenir une référence et un modèle de réussite pour les Scandinaves eux-mêmes. Quels sont donc les fondements du «modèle» finlandais et à quelle aune peut-on juger son succès? L'équilibre paraît être la clé du succès. Divers classements montrent que la croissance économique n'est pas incompatible avec la poursuite d'objectifs sociaux. NationMaster (2007), par exemple, accorde le premier rang à la Finlande en matière de développement technologique, de capacité concurrentielle, de développement culturel et de transparence des décisions publiques. Les conditions de la réussite La prospérité finlandaise repose principalement sur l'innovation et la compétitivité de son secteur d'exportation. La Finlande se situe au premier rang mondial pour le nombre de chercheurs par habitant et vient de remplacer la Suède au premier rang pour la part de son PIB consacrée à la recherche et au développement (4 %). Le système institutionnel appuyant cet effort en matière d'innovation est imposant et comprend notamment l'Académie de Finlande, l'Agence finlandaise de financement de la technologie et de l'innovation (Tekes), le Centre finlandais de recherche technologique (VTT) et le Fonds finlandais pour l'innovation (SITRA). La performance finlandaise au chapitre de l'innovation repose sur un système d'éducation considéré par plusieurs comme le meilleur au monde. Les élèves finlandais se classent régulièrement en tête des épreuves internationales de lecture, de sciences et de mathématiques. Cette réussite s'explique selon plusieurs par la capacité du système scolaire finlandais à former et à recruter des enseignants extrêmement compétents. Le rendement du système d'éducation finlandais est à la mesure de la valorisation de la profession d'enseignant dans ce pays. L'originalité finlandaise se manifeste aussi sur le marché du travail. La Finlande se classe notamment au premier rang en matière de protection contre les congédiements illégaux et au deuxième rang relativement à la sécurité économique de ses travailleurs et à la formation de sa main-d'oeuvre. La vitalité du mouvement syndical finlandais n'a pas constitué un frein à la croissance. Le patronat et les syndicats reconnaissent la nécessité de s'adapter à l'évolution technologique et d'assurer aux employés une formation adéquate pour s'y adapter. Le rôle de l'État La confiance relativement élevée envers le gouvernement finlandais a permis à l'État de faciliter la concertation entre les acteurs sociaux. Une gestion financière prudente a fait le reste. Les programmes sociaux finlandais se sont développés en fonction de la croissance de la richesse collective et de la capacité financière du gouvernement. L'État finlandais a joué un rôle important dans la promotion de la culture et de l'identité nationale, de même que dans la promotion de l'éducation et de l'innovation. Il a pu s'appuyer sur un large consensus reconnaissant le bien-fondé d'une fiscalité progressive visant à assurer une protection sociale adéquate pour les citoyens et à réduire les inégalités. Des services de garde de qualité ont facilité la participation des femmes au marché du travail et contribué à faire en sorte qu'elles soient aujourd'hui les plus scolarisées et les mieux rémunérées d'Europe. Le bilan de l'expérience finlandaise présente aussi ses zones d'ombre. Les problèmes sociaux n'y sont pas absents (consommation élevée d'alcool, taux élevés d'homicides et de suicides), mais le bilan finlandais en matière de santé et de gestion des problèmes sociaux reste extrêmement positif. Les leçons à tirer L'originalité du modèle finlandais repose sur l'équilibre entre les exigences de la compétition internationale et les impératifs du développement social. L'État finlandais garantit une protection exemplaire à ses citoyens face aux aléas de l'économie, mais son rôle essentiel consiste à leur assurer une sécurité durable en facilitant leur adaptation au changement par un soutien systématique à la recherche et à l'innovation. Le développement économique et social du Québec passe par un appui vigoureux du gouvernement à l'innovation et au développement technologique. Cette politique ne produira les fruits escomptés que si le système d'éducation québécois dispose de ressources adéquates qui devront servir prioritairement à améliorer la formation, le recrutement et les conditions de travail des enseignants. Le Québec ne parviendra à atteindre cet objectif que si l'éducation est au coeur de son projet de société. C'est à cette condition que les enseignants québécois pourront donner leur pleine mesure et que le système d'éducation du Québec deviendra l'un des meilleurs au monde. Il s'agit là sans doute de la principale leçon que le Québec pourrait tirer de la réussite finlandaise.
  24. Mont-Tremblant : développement au ralenti * André Dubuc, les affaires * 10 février 2009 L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Photo : Intrawest Le développement du Mont-Tremblant n'est plus un eldorado de l'immobilier. Le casino sur le Versant Soleil ouvrira bel et bien cet été, mais sans hôtel et de centre des congrès. Autre de signe que le projet est au ralenti depuis longtemps, Tremblant n’a pas vendu une seule unité d’habitation au Versant Soleil depuis mai 2006, alors que la station a reçu 95 millions des gouvernements du Québec et du Canada pour développer ce versant. « On comprend qu’il n’y aura pas d’hôtel ni de centre des congrès pour 2009, dit Marie-Claude Rivet, porte-parole de Loto-Québec. Intrawest travaille activement pour ce dossier. Mais on n’a pas encore de confirmation (concernant la construction de l’hôtel). » Manque à gagner Dans ses prévisions, Loto-Québec prévoyait 700 000 visiteurs au casino et des revenus de près de 50 millions de dollars « C’est sûr qu’on aurait préféré que l’hôtel et le centre des congrès soient prêts à l’ouverture du casino », répond Mme Rivet, questionnée sur l’impact de ces retards sur les revenus du casino. «Les projets d’hôtels et de centre de congrès sont toujours actifs » s’est contenté de dire Lyne Lortie, porte-parole de Station Tremblant. L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Dans un article paru en mai 2006 dans LES AFFAIRES, la direction de Station Tremblant parlait alors de la construction imminente d’un grand hôtel de 235 à 250 chambres de type châteaux hôteliers du Canadien Pacifique. Un centre des congrès multifonctionnelle de 60 000 pieds carrés devait aussi être construit, ce qui aurait eu pour effet de doubler la capacité d’accueil des salles de réunions de Tremblant. Le but était de donner au Versant Soleil une vocation «destination d’affaires». Les subventions gouvernementales ont notamment permis la construction d’une gondole qui relie les Versants Sud et Soleil en moins de 7 minutes. « Jusqu’à présent, 35 millions de dollars ont été investis dans les infrastructures », précise Mme Lortie, de Station Tremblant. En tout et partout, le Versant Sud accueille 54 copropriétés à l’Étoile du matin et 24 maisons dans le domaine Forêt Blanche, pour un total de 73 habitations, toutes vendues entre 2004 et 2006. En 2006, Station Tremblant soutenait vouloir construire 1000 à 1500 unités au Versant Soleil d’ici 2015. Auparavant société publique cotée en Bourse, Intrawest a été vendue en 2006 au groupe américain Fortress Investment pour 3,2 milliards de dollars, un achat à crédit en grande partie. En novembre 2008, le Globe & Mail écrivait que la conjoncture difficile forçait Intrawest à mettre dorénavant tous ses efforts dans la location de ses unités existantes et non plus dans la construction de nouvelles habitations. Station Tremblant compte 2100 unités d’hébergement au Versant Sud. http://www.lesaffaires.com/article/0/sports--loisirs-et-divertissements/2009-02-10/488998/monttremblant--deteacuteveloppement-au-ralenti.fr.html (11/02/2009 10H13)
  25. La Banque de développement du Canada recevra cette somme afin d'assurer un financement de plus aux petites et moyennes entreprises. Pour en lire plus...
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