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  1. Ce document est purement fictif, une invention d'un étudiant dans ces moments libres. Une fantaisie d'un (possiblement) futur architecte qui aime sa ville et l'architecture, et qui s'imagine des projets un peu partout dans celle-ci. Si on me dit que je n'ai pas le droit de mettre l'insigne de la Ville de Montréal et/ou la signature de Gérald Tremblay sur le document, je les enlèverais. À noter que la signature de Gérald Tremblay est disponible sur google, en recherchant Gérald Tremblay signature. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 13 septembre 2007 Projet pilote Développement Griffintown Historique Ancien quartier ouvrier irlandais, Griffintown fut pratiquement entièrement rasé en 1962 pour faire place à de nombreux stationnements et industries. L’ouverture du Planétarium de Montréal, en 1967, est l’un des projets de l’époque. Depuis la fin du 20e et le début du 21e siècle, plusieurs projets prirent places pour revitaliser ce quartier, considéré comme la porte d’entrée de la ville de Montréal. La revitalisation des quais du Vieux-Port et le 1 McGill sont dans les premiers projets. Viendront ensuite plusieurs transformations d’anciens édifices industriels en condos, la Cité Multimédia, les édifices de l’ETS et de nombreux complexes résidentiels. En 2006, un vaste projet de revitalisation, incluant un nouveau casino, un complexe récréo-touristique, la transformation d’une partie de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain et la construction de plusieurs immeubles résidentiels et commerciaux fut abandonné, dut à la trop grande opposition au ceint de la population du quartier, très défavorisée. Aujourd’hui, de nombreux projets sont proposés et en études par la ville. Situation Griffintown est bordé par le fleuve à l’est, la rue McGill au nord, la rue St-Jacques à l’ouest, et la rue Guy au sud. Profil Développement Griffintown est une division immobilière de la Ville de Montréal. Celle-ci a pour but de favoriser le développement de l'ancien quartier. Elle vit le jour après que la société Devimco proposa un projet d'envergure pour transformer Griffintown en immense centre de type milieu de vie urbain (lifestyle center), semblable au projet du même prometteur à Brossard (Quartier Dix30). Le dévoilement du projet amena plusieurs contestation au ceint de la population, dut surtout à l'uniformité architecturale des nouvelles constructions du projet. Au cours des consultations publiques qui suivirent, les commentaires négatifs recueillis s'inquiétaient de voir «le même style de bâtiments dans tout le quartier, comme il est commun de voir quand un seul promoteur développe un grand espace.» (Office de la consultation publique de Montréal) De ces commentaires, la Ville de Montréal, aidé du Ministère des Affaires municipales et des Régions du Québec, mirent au point un projet pilote, nommé Développement Griffintown, concernant le développement immobilier plus contrôlé par la ville de Montréal. Fonctionnement de Développement Griffintown Le fonctionnement de Développement Griffintown est, en quelque sorte, une acquisition des terrains de tout le quartier, mais seulement en termes de droit de regards et de décision. Les terrains appartiendront toujours à leur propriétaire, mais celui-ci ne pourra prendre de décisions sans que celles-ci soient approuvées par les dizaines d’architectes et urbanistes qui travailleront conjointement à la réalisation du projet et à son bon fonctionnement. ( Pour plus d’informations, veillez vous référer au centre de services à la clientèle de la Ville de Montréal) Objectifs de Développement Griffintown - L’objectif premier est une meilleure gestion des projets proposés, afin que ceux-ci respecte le patrimoine architectural du quartier. - Évitera des projets de masses amenant une uniformité architecturale des bâtiments proposés. - Accélèrera le processus de réalisation des projets en aillant un lien direct avec la Ville. - Facilitera la réalisation de projets en accélérant le processus de consultation publique. Vision première La vision première de ce projet pilote est la revitalisation du quartier Griffintown par plusieurs projets indépendants construis par des promoteurs et architectes autant locaux que venant de l'étranger. Les projets seront sélectionnés afin de permettre un bon équilibre entre les espaces commerciaux, résidentiels, hôteliers et de bureaux. Promesse de développements futurs Plusieurs promoteurs, grandes compagnies et plusieurs grands hôtels se disent déjà intéressés. De ceux-ci, beaucoup sont déjà à un stade avancé dans le processus de proposition. ( Plus de détails dans le prochain communiqué) Projets de réaménagement de Griffintown Afin d'attirer les projets, de nombreux travaux de réflexions des rues, d’agrandissement de trottoirs et l’aménagement de parcs seront fait par la ville de Montréal. Un agrandissement du réseau sous-terrain de la ville fait aussi partie des projets de base. ( Plus de détails dans le prochain communiqué) Communiqués à venir D’autres communiqués concernant Développement Griffintown sont à venir dans les prochains jours. Ceux-ci parleront plus du réaménagement du quartier, des projets de base, et ainsi que les projets privés qui se concrétisent de plus en plus. La Ville de Montréal, le Ministère des affaires municipales et Développement Griffintown vous remercie.
  2. Atze

    Bourg Viau

    Je pensais qu'il y avait déjà un fil, mais je n'arrive pas à le trouver. C'est tout de même un développement important.
  3. La prospérité grâce aux grands chantiers Mise à jour le mardi 13 octobre 2009 à 6 h 39 Le maire sortant de Montréal, Gérald Tremblay, a dévoilé lundi une partie de ses engagements en matière d'économie en vue du scrutin du 1er novembre. En point de presse, le chef d'Union Montréal a dit vouloir miser sur les grands projets d'infrastructure pour assurer le développement économique de Montréal au cours des prochaines années. Ainsi, s'il est réélu, Gérald Tremblay veut reconduire le fonds d'investissement de 180 millions de dollars afin de compléter le quartier des spectacles, au centre-ville. Il veut aussi accélérer le chantier Montréal Technopole, qui comprend la mise en chantier des trois grands hôpitaux universitaires (CHUM, CSUM et Sainte-Justine), le développement du nouveau campus de l'Université de Montréal et de la gare de triage d'Outremont, ainsi que le développement de l'École de technologie supérieure (ETS). Dès 2010, le chef d'Union Montréal veut aussi lancer la phase 1 du projet du Havre, qui comprend notamment que l'est de la ville accueille le Muséum nature. "C'est la raison pour laquelle on a besoin d'un troisième mandat. [...] Ce qu'on annonce aujourd'hui ce sont des projets structurants. On veut accélérer la réalisation de ces projets." — Gérald Tremblay Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, n'a pas tardé à railler les déclarations du maire sortant. "Gérald Tremblay nous dit : ce dont je vous parle depuis quatre ans et que je n'ai pas fait, si vous me reportez au pouvoir pour un troisième mandat, cette fois là je vais le faire." — Richard Bergeron http://www.radio-canada.ca/regions/Municipales2009/2009/10/12/002-Tremblay-economie.shtml
  4. Publié le 07 septembre 2009 à 09h33 | Mis à jour à 09h39 Le Japon vise 25% de réduction de CO2 entre 1990 et 2020 Agence France-Presse Tokyo Le futur premier ministre japonais Yukio Hatoyama a annoncé lundi que le Japon allait tenter de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, revoyant à la hausse l'objectif fixé par le gouvernent sortant. «Comme objectif à moyen terme, nous visons une réduction de 25% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990, en nous basant sur les demandes scientifiques dans l'espoir d'arrêter le réchauffement climatique», a déclaré M. Hatoyama lors d'une réunion internationale sur le changement climatique à Tokyo. Président du Parti Démocrate du Japon (centre-gauche) victorieux des récentes élections législatives, M. Hatoyama sera désigné premier ministre par la Chambre des députés le 16 septembre. Ce chiffre annoncé par le prochain chef du gouvernement est plus ambitieux que la réduction de 8% fixée en juin par le premier ministre conservateur sortant, Taro Aso, pour la même période de référence. «Ceci est une promesse politique sur laquelle nous nous étions engagés dans notre manifeste électoral», a expliqué M. Hatoyama. «Nous devons l'accomplir en prenant toutes les mesures nécessaires». Le Japon défendra cet objectif de 25% dès la prochaine réunion organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, préparatoire au sommet de Copenhague de décembre. Sous l'égide de l'ONU, ce sommet vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de GES considérées comme largement responsables du changement climatique. M. Hatoyama a toutefois averti que le Japon ne voulait pas avancer seul sur ce sujet. «Un accord enthousiaste avec la participation de tous les grands pays est une condition nécessaire à notre promesse devant la communauté internationale», a-t-il souligné. Deuxième économie mondiale, l'archipel n'est que le cinquième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie. Le futur premier ministre a annoncé en outre qu'il lancerait «une initiative immédiatement après la formation du gouvernement» pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES. «Nous pensons que les pays en développement doivent aussi faire un effort pour réduire leur GES, car le changement climatique est un problème planétaire. Les pays développés doivent fournir un soutien financier et technique aux pays en développement qui essaient de réduire leurs émissions», a-t-il expliqué. La question de l'aide financière apportée par les pays riches aux pays pauvres pour réduire leurs émissions constitue un désaccord de taille dans les négociations en vue du sommet de Copenhague.
  5. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  6. mtlurb

    Centropolis Laval

    Ce fil sera résérvé aux développement des Life Center et Power Centers! --------------------------- Centres d'achat intérieurs et extérieurs: de la place pour tous 15 février 2007 - 06h05 La Presse Isabelle Laporte, collaboration spéciale Dire qu’en 2000, on se demandait encore si le cybercommerce n’allait pas tuer le bon vieux centre commercial. Non seulement il n’est pas mort, mais il se porte très bien, merci. Depuis le tournant du siècle, les projets de développement se sont succédés à un rythme effréné dans la région de Montréal. «Pour agrandir encore davantage, il faudrait être créatif», lance Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation du FPI Alexis Nihon. Il parle du Centre Laval, mais sa boutade pourrait s’appliquer à l’ensemble du marché. En 2006, le marché Central, le Carrefour Angrignon, le Centropolis et le Centre Laval ont tous pris de l’expansion. Sur l’ancien site de l’usine GM, le Faubourg Boisbriand a commencé à sortir de terre. À Brossard, le Quartier Dix30, un projet de 500 millions de dollars (voir autre texte), prépare une quatrième phase. Bref, l’offre explose. Y a-t-il trop de centres commerciaux? «On observe actuellement une sorte de frénésie qui pourrait être refroidie si l’économie se mettait à toussoter ou si les taux d’intérêt montaient», note Jean Laramée, vice-président principal, Région de l’Est, chez Ivanhoé Cambridge. Mais on n’en est pas là. «En ce moment, il y a de la place pour tout le monde», affirme-t-il. La montée des mégacentres extérieurs, ou power centres, ne dérange pas Ivanhoé Cambridge, une filiale de la Caisse de dépôt concentrée dans les centres classiques tels Rockland et le Mail Champlain de Brossard. «Notre créneau, c’est la mode. Les Zara et les H&M de ce monde ne sont pas intéressés à s’installer dans les mégacentres axés sur l’électronique et les outlets», explique M. Laramée. Les habitudes de la clientèle n’y sont effectivement pas les mêmes. «Les gens vont dans les mégacentres pour faire un ou deux achats précis. Dans les centres classiques, ils vont plutôt sillonner les allées d’un bout à l’autre, ce qui favorise les achats impulsifs -- les meilleures ventes du point de vue des détaillants», souligne le vice-président. Le Fonds de placement immobilier (FPI) Alexis Nihon possède entre autres le Centre Laval, qui a pris avec succès le virage mégacentre depuis quelques années. Quand le FPI l’a racheté à la fin des années 1990, le Centre Laval agonisait. «Les commerçants renouvelaient leurs baux de mois en mois», se rappelle Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation. Aujourd’hui, grâce à un redéveloppement axé sur l’implantation de nombreux big boxes tels que Brick (le premier au Québec) et Best Buy, le Centre Laval a repris sa place et «est parfaitement complémentaire» avec ses voisins, le Centropolis et le Carrefour Laval, selon M. Charron. La multiplication des centres commerciaux en tout genre n’effraie nullement ce vétéran de l’immobilier. Dans le commerce de détail, «la dynamique de développement est complètement différente de celle des immeubles à bureaux», indique-t-il. À Laval du moins, l’expansion démographique soutient tout à fait le marché actuel. Sur la Rive-Sud, au moins un promoteur rivalise d’optimisme. Jean-François Breton, co-président de Devimco, évoque lui aussi la «croissance naturelle de la population», qui évite au Quartier Dix30 de nuire au mail Champlain et vice-versa. Même que, dit-il, il y aurait «sûrement de la place pour un nouveau power centre à l’Ouest de la Rive-Sud». Un projet qui ne figure toutefois pas à l’agenda de Devimco. Le Québec roi des immenses surfaces C’est au Québec qu’on trouve la plus forte proportion de centres commerciaux de 750 000 pieds carrés ou plus. En effet, 4,5 % de nos centres commerciaux appartiennent à cette catégorie, alors que ce pourcentage s’établit à 2,8 % au Canada (2,6 % en Ontario). Ainsi, le centre commercial québécois offre en moyenne 202 378 pieds carrés d’espace locatif brut, soit presque 10 % plus que la moyenne canadienne. Source : données 2005 de l’International Council of Shopping Centers; centres commerciaux comptant un minimum de 40 000 pieds carrés.
  7. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
  8. Montréal sera l'hôte d'un grand événement sportif Le prochain Trophée des Champions, qui met aux prises le vainqueur du championnat de France au lauréat de la Coupe de France, se déroulera à Montréal, a annoncé aujourd'hui la Ligue de football professionnel (LFP). Le match opposant le champion de Ligue 1 au vainqueur de la Coupe de France, l'EA Guingamp, se déroulera le dimanche 26 juillet à 15h00. Le Trophée des Champions ne s'est encore jamais disputé à l'étranger. Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, estime que le football français doit désormais conquérir de nouveaux marchés et Montréal constitue une porte d'entrée idéale sur l'Amérique du Nord. «Avec quatre millions d'habitants, Montréal est la seconde plus grande agglomération francophone du monde, note Thiriez. Le football (soccer) y est en plein développement, comme sur l'ensemble du continent nord américain.» «Alors que nous venons de doubler en un an la vente de nos droits audiovisuels à l'étranger, l'idée d'exporter le Trophée des Champions s'imposait, a-t-il ajouté. Nous sommes heureux de mener cette première expérience chez nos amis canadiens.»
  9. La SHDM se retire de deux projets importants Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du jeudi 07 mai 2009 Mots clés : Bellechasse, Développement immobilier, Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Habitation, Municipalité, Montréal Ses dirigeants estiment ne pas avoir l'expertise nécessaire pour gérer le développement de grands ensembles La Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), sévèrement blâmée pour sa gestion du dossier du Faubourg Contrecoeur, vient de se retirer de la gestion de deux projets de développement immobilier importants, soit ceux des secteurs du golf de l'île de Montréal et de Bellechasse. La Ville de Montréal a donc confié la planification de ces deux projets à ses propres fonctionnaires. En mai 2008, quelques mois avant que soient dévoilées les irrégularités dans la gestion de la SHDM, la Ville de Montréal avait mandaté celle-ci afin qu'elle élabore des plans d'affaires pour le développement de terrains adjacents au Club de golf de l'île de Montréal, dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), et du secteur Bellechasse, dans Rosemont-La Petite-Patrie. Le premier terrain, d'une superficie de 28 hectares, voisin du Club de golf de l'île de Montréal, a été aménagé en 1999. À la demande de l'arrondissement de RDP-PAT, la Ville avait confié à la SHDM le soin de concocter un plan d'affaires et d'assurer la mise en oeuvre des projets immobiliers qui devaient y être réalisés. On vantait alors «l'expertise développée par la SHDM en matière de viabilité de grands sites». La SHDM avait reçu un mandat semblable pour la mise en valeur du secteur Bellechasse, un terrain de 11,5 hectares situé dans le quadrilatère bordé des rues Saint-Denis et Bellechasse, du boulevard Saint-Laurent et de l'emprise de la voie ferrée du CP. Le projet prévoit la construction de 1500 logements, ainsi que des commerces et des bureaux sur ce terrain situé à proximité du métro Rosemont. La Société de transport de Montréal (STM) détient 40 % du site et la Ville, 20 %, alors que le reste appartient à des intérêts privés. La SHDM a récemment demandé à l'administration Tremblay de se désister des deux dossiers. Lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif la semaine dernière, les élus ont mandaté le Service de mise en valeur du territoire et du patrimoine afin qu'il prenne la relève de la SHDM. «Je ne crois pas que la SHDM ait le mandat et la profondeur pour faire de grands plans d'ensemble, a expliqué au Devoir le directeur général de la SHDM, Guy Hébert. Dans le cas du 6000, Saint-Denis [secteur Bellechasse], le projet implique le déménagement d'un garage d'autobus et le déplacement d'un viaduc. On pense que le mandat de la SHDM, c'est d'être complémentaire à ce projet. On va d'ailleurs y participer, mais tous les arrondissements ont des services d'urbanisme et on ne veut pas se substituer à eux. On veut travailler en partenariat avec eux.» M. Hébert soutient que ni la tourmente entourant la SHDM et la gestion déficiente du projet du Faubourg Contrecoeur ni la publication de rapports accablants du vérificateur général de la Ville et de la firme Samson Bélair Deloitte & Touche la semaine dernière ont influencé la décision de la SHDM. «Il n'y aurait pas eu de Contrecoeur, et la SHDM se serait désistée quand même», a-t-il dit en rappelant que la SHDM souhaitait concentrer ses efforts dans le démarrage de projets de développement et dans la construction de logements abordables. «On devrait aller dans des endroits où le privé ne va pas, et travailler sur des projets qui sont plus expérimentaux, comme d'anciens entrepôts, des projets pour les familles ou à caractère environnemental», a-t-il dit. Rappelons que la SHDM, de même que son ancien directeur général Martial Fillion, ont été durement critiqués pour la gestion de diverses transactions effectuées en 2007 et 2008 et qu'une enquête a été confiée à la Sûreté du Québec. http://www.ledevoir.com/2009/05/07/249254.html (7/5/2009 9H24)
  10. Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux, dit Sabia 4 mai 2009 - 16h08 « Je suis Catholique, mais pas Jésuite » - Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux François Pouliot ARGENT Michael Sabia estime qu’il n’est pas dans la mission de la Caisse de tenter de sauver des sièges sociaux. Il a cependant demandé à son équipe de tenter d’intégrer quatre principes dans la philosophie de placement de l’institution afin de permettre de rapprocher les deux éléments centraux de sa mission : rendement et développement économique du Québec. La question de la mission de l’institution a refait surface en commission parlementaire, alors que le député François Legault a demandé au nouveau président ce qui devait primer : rendement ou développement économique du Québec? « Je suis Catholique, mais je ne suis pas Jésuite. Je vais essayer d’éviter ce débat », a répondu monsieur Sabia. Il a néanmoins soutenu ne pas avoir de contradiction entre rendement et développement économique. Monsieur Sabia a poursuivi en énonçant quatre principes que la Caisse devrait suivre dans ses décisions d’investissement. 1-La Caisse est un fiduciaire des déposants, et sa responsabilité est différente de celles de la SGF ou Investissement Québec. 2-Nous avons un avantage compétitif au Québec parce que l’information est la clef. Il y a ici un accès prioritaire aux réseaux et aux gens d’affaires. 3-Une saine gestion demande une diversification hors du Québec et du Canada. C’est une question de gestion du risque. 4- Nous sommes un investisseur phare au Québec. Une décision d’investir ou de ne pas investir au Québec peut avoir un impact sur les autres. « J’ai l’intention de mettre ces quatre principes sur la table et de demander de les considérer pour chercher une façon d’améliorer l’équilibre entre le rendement et la participation au développement économique du Québec », a-t-il dit. Pas de sauvetage de sièges sociaux Le président a du même souffle estimé qu’il n’était pas du rôle de la Caisse de venir sauver les sièges sociaux du Québec. « Si l’on pense qu’il est possible de générer un rendement plus élevé à long terme avec une participation dans une société où il y a un débat sur le siège social, il sera possible pour nous d’avoir une oreille sympathique… », a-t-il dit, mais seulement dans cette situation. Monsieur Sabia a fait valoir que prendre une position de blocage dans les 25-30 sociétés clefs du Québec pourrait coûter entre 25 et 30 G $. Il a renouvelé l’intention de la Caisse de se rapprocher davantage des PME québécoises, qui peuvent fournir du rendement, et sont les sièges sociaux de l’avenir.
  11. Commerce durable L'Alliance financière s'installe à Montréal Agence QMI Marc-André Boivin 27/03/2009 17h53 http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/03/20090327-175309.html C'est maintenant officiel, l'Alliance financière pour le commerce durable (AFCD) est établie à Montréal. L'organisation pourra ainsi bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable, a justifié Jason Potts, président de l’Alliance lors de l’inauguration du secrétariat de l’organisme dans la métropole. Comptant parmi ses membres des prêteurs commerciaux, des institutions de crédit alternatives, des organisations de producteurs de petites et moyennes entreprises durables, des institutions de développement et d'autres acteurs de la chaîne d'approvisionnement agricole, l’AFCD a pour objectif d'offrir un meilleur accès au financement pour les petites et moyennes entreprises qui favorisent le développement durable. Pour ce faire, l'Alliance financière pour le commerce durable doit assurer une croissance continue de la production et du commerce durables en aidant les producteurs des pays en voie de développement à obtenir un financement commercial adapté à leurs besoins. «L’inauguration du secrétariat de l’AFCD dans une ville internationale du Canada représente une étape primordiale dans la croissance d’un secteur global de services financiers associés au développement durable. Notre établissement à Montréal annonce un avenir prometteur pour notre organisation qui pourra bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable», a déclaré Jason Potts, président de l’AFCD par voie de communiqué. M. Potts estime qu'en assurant la liaison entre l'accès accru au financement ainsi qu'une production durable, son organisation va jouer un rôle primordial en faisant la promotion d'une nouvelle économie verte au Canada et ailleurs dans le monde. Le président n'a pas manqué de souligner l'appui reçu de la part de Montréal International. Les bureaux de l'Alliance financière pour le commerce durable sont situés au Centre de commerce mondial de Montréal, rue Saint-Jacques.
  12. Toutes les municipalités de la Minganie, sauf Havre-Saint-Pierre, affichent un indice négatif de développement économique. Pour en lire plus...
  13. Le «modèle» finlandais: des leçons pour le Québec? Édition du samedi 28 février et du dimanche 01 mars 2009 L'actuelle période d'incertitude économique suscite des questions sur le rôle de l'État et le maintien d'un équilibre harmonieux entre le développement économique et social. Un examen de l'expérience finlandaise offre dans ce contexte des leçons qui pourraient inspirer le Québec, notamment au chapitre de l'éducation et de l'innovation. La mesure du succès Les pays nordiques, selon le jugement du réputé économiste Jeffrey Sachs, «ont réussi à combiner une forte protection sociale avec de hauts niveaux de revenus, une croissante économique forte et une grande stabilité macroéconomique. Ils respectent également les critères les plus élevés en matière de gouvernance». Il convient de se demander comment ces pays ont atteint ces objectifs. L'examen d'un cas moins connu que l'emblématique modèle suédois, celui de la Finlande, est éclairant. La réussite de ce pays suscite d'ailleurs l'intérêt des Suédois eux-mêmes. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a récemment fait l'éloge des politiques économiques de la Finlande en disant qu'elles représentaient «un modèle non seulement pour l'Europe mais pour le monde entier». Les Finlandais ont dû composer avec des circonstances difficiles au début des années 90, soit une récession doublée de l'effondrement de leur plus important marché, l'Union soviétique. La Finlande a pourtant retrouvé rapidement le chemin du progrès au point de devenir une référence et un modèle de réussite pour les Scandinaves eux-mêmes. Quels sont donc les fondements du «modèle» finlandais et à quelle aune peut-on juger son succès? L'équilibre paraît être la clé du succès. Divers classements montrent que la croissance économique n'est pas incompatible avec la poursuite d'objectifs sociaux. NationMaster (2007), par exemple, accorde le premier rang à la Finlande en matière de développement technologique, de capacité concurrentielle, de développement culturel et de transparence des décisions publiques. Les conditions de la réussite La prospérité finlandaise repose principalement sur l'innovation et la compétitivité de son secteur d'exportation. La Finlande se situe au premier rang mondial pour le nombre de chercheurs par habitant et vient de remplacer la Suède au premier rang pour la part de son PIB consacrée à la recherche et au développement (4 %). Le système institutionnel appuyant cet effort en matière d'innovation est imposant et comprend notamment l'Académie de Finlande, l'Agence finlandaise de financement de la technologie et de l'innovation (Tekes), le Centre finlandais de recherche technologique (VTT) et le Fonds finlandais pour l'innovation (SITRA). La performance finlandaise au chapitre de l'innovation repose sur un système d'éducation considéré par plusieurs comme le meilleur au monde. Les élèves finlandais se classent régulièrement en tête des épreuves internationales de lecture, de sciences et de mathématiques. Cette réussite s'explique selon plusieurs par la capacité du système scolaire finlandais à former et à recruter des enseignants extrêmement compétents. Le rendement du système d'éducation finlandais est à la mesure de la valorisation de la profession d'enseignant dans ce pays. L'originalité finlandaise se manifeste aussi sur le marché du travail. La Finlande se classe notamment au premier rang en matière de protection contre les congédiements illégaux et au deuxième rang relativement à la sécurité économique de ses travailleurs et à la formation de sa main-d'oeuvre. La vitalité du mouvement syndical finlandais n'a pas constitué un frein à la croissance. Le patronat et les syndicats reconnaissent la nécessité de s'adapter à l'évolution technologique et d'assurer aux employés une formation adéquate pour s'y adapter. Le rôle de l'État La confiance relativement élevée envers le gouvernement finlandais a permis à l'État de faciliter la concertation entre les acteurs sociaux. Une gestion financière prudente a fait le reste. Les programmes sociaux finlandais se sont développés en fonction de la croissance de la richesse collective et de la capacité financière du gouvernement. L'État finlandais a joué un rôle important dans la promotion de la culture et de l'identité nationale, de même que dans la promotion de l'éducation et de l'innovation. Il a pu s'appuyer sur un large consensus reconnaissant le bien-fondé d'une fiscalité progressive visant à assurer une protection sociale adéquate pour les citoyens et à réduire les inégalités. Des services de garde de qualité ont facilité la participation des femmes au marché du travail et contribué à faire en sorte qu'elles soient aujourd'hui les plus scolarisées et les mieux rémunérées d'Europe. Le bilan de l'expérience finlandaise présente aussi ses zones d'ombre. Les problèmes sociaux n'y sont pas absents (consommation élevée d'alcool, taux élevés d'homicides et de suicides), mais le bilan finlandais en matière de santé et de gestion des problèmes sociaux reste extrêmement positif. Les leçons à tirer L'originalité du modèle finlandais repose sur l'équilibre entre les exigences de la compétition internationale et les impératifs du développement social. L'État finlandais garantit une protection exemplaire à ses citoyens face aux aléas de l'économie, mais son rôle essentiel consiste à leur assurer une sécurité durable en facilitant leur adaptation au changement par un soutien systématique à la recherche et à l'innovation. Le développement économique et social du Québec passe par un appui vigoureux du gouvernement à l'innovation et au développement technologique. Cette politique ne produira les fruits escomptés que si le système d'éducation québécois dispose de ressources adéquates qui devront servir prioritairement à améliorer la formation, le recrutement et les conditions de travail des enseignants. Le Québec ne parviendra à atteindre cet objectif que si l'éducation est au coeur de son projet de société. C'est à cette condition que les enseignants québécois pourront donner leur pleine mesure et que le système d'éducation du Québec deviendra l'un des meilleurs au monde. Il s'agit là sans doute de la principale leçon que le Québec pourrait tirer de la réussite finlandaise.
  14. Mont-Tremblant : développement au ralenti * André Dubuc, les affaires * 10 février 2009 L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Photo : Intrawest Le développement du Mont-Tremblant n'est plus un eldorado de l'immobilier. Le casino sur le Versant Soleil ouvrira bel et bien cet été, mais sans hôtel et de centre des congrès. Autre de signe que le projet est au ralenti depuis longtemps, Tremblant n’a pas vendu une seule unité d’habitation au Versant Soleil depuis mai 2006, alors que la station a reçu 95 millions des gouvernements du Québec et du Canada pour développer ce versant. « On comprend qu’il n’y aura pas d’hôtel ni de centre des congrès pour 2009, dit Marie-Claude Rivet, porte-parole de Loto-Québec. Intrawest travaille activement pour ce dossier. Mais on n’a pas encore de confirmation (concernant la construction de l’hôtel). » Manque à gagner Dans ses prévisions, Loto-Québec prévoyait 700 000 visiteurs au casino et des revenus de près de 50 millions de dollars « C’est sûr qu’on aurait préféré que l’hôtel et le centre des congrès soient prêts à l’ouverture du casino », répond Mme Rivet, questionnée sur l’impact de ces retards sur les revenus du casino. «Les projets d’hôtels et de centre de congrès sont toujours actifs » s’est contenté de dire Lyne Lortie, porte-parole de Station Tremblant. L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Dans un article paru en mai 2006 dans LES AFFAIRES, la direction de Station Tremblant parlait alors de la construction imminente d’un grand hôtel de 235 à 250 chambres de type châteaux hôteliers du Canadien Pacifique. Un centre des congrès multifonctionnelle de 60 000 pieds carrés devait aussi être construit, ce qui aurait eu pour effet de doubler la capacité d’accueil des salles de réunions de Tremblant. Le but était de donner au Versant Soleil une vocation «destination d’affaires». Les subventions gouvernementales ont notamment permis la construction d’une gondole qui relie les Versants Sud et Soleil en moins de 7 minutes. « Jusqu’à présent, 35 millions de dollars ont été investis dans les infrastructures », précise Mme Lortie, de Station Tremblant. En tout et partout, le Versant Sud accueille 54 copropriétés à l’Étoile du matin et 24 maisons dans le domaine Forêt Blanche, pour un total de 73 habitations, toutes vendues entre 2004 et 2006. En 2006, Station Tremblant soutenait vouloir construire 1000 à 1500 unités au Versant Soleil d’ici 2015. Auparavant société publique cotée en Bourse, Intrawest a été vendue en 2006 au groupe américain Fortress Investment pour 3,2 milliards de dollars, un achat à crédit en grande partie. En novembre 2008, le Globe & Mail écrivait que la conjoncture difficile forçait Intrawest à mettre dorénavant tous ses efforts dans la location de ses unités existantes et non plus dans la construction de nouvelles habitations. Station Tremblant compte 2100 unités d’hébergement au Versant Sud. http://www.lesaffaires.com/article/0/sports--loisirs-et-divertissements/2009-02-10/488998/monttremblant--deteacuteveloppement-au-ralenti.fr.html (11/02/2009 10H13)
  15. La Banque de développement du Canada recevra cette somme afin d'assurer un financement de plus aux petites et moyennes entreprises. Pour en lire plus...
  16. Exportation et développement Canada rapporte que son indice de confiance a reculé de cinq points de pourcentage par rapport à l'étude menée le printemps dernier. Pour en lire plus...
  17. Exportation et développement Canada fournirait à Nortel jusqu'à 30 millions de dollars en garantie de cautionnement à court terme. Pour en lire plus...
  18. Bonjour à tous, Il y a un mois ou deux, j'ai regardé et "étudié" la carte sur les limitations de la hauteur des bâtiments au centre-ville. Cette carte a beau dire qu’elle a été mise à jour en mars 2007, je ne crois pas vraiment qu'elle a été sujet à de gros changements au cours de la dernière décennie. J'ai donc fait une vraie mise à jour de la carte, de façon à respecter la tendance actuelle du développement : 1 - Vers l'est, avec le quartier des spectacles; 2 - Vers le sud, avec Griffintown et l'autoroute Bonaventure transformée. À cette proposition, où la limite de hauteur globale est maintenue (232,5 mètres), une nouvelle catégorie (couleur) a été ajoutée dans la légende : - La rouge foncée, qui limite à 232,5 mètres la hauteur des constructions, mais qui limite aussi les constructions basses, avec une hauteur minimale de 120 mètres. Une construction dans cette zone doit donc être plus basse que 232,5 mètres, mais plus haut que 120 mètres. Une telle catégorie permettrait de s'assurer d'un développement en hauteur dans les zones clés du centre-ville. Comme toujours, si un promoteur veut faire fi de ces règlementations, il devra passer par l'OCPM. Vous en pensez quoi? ------------------------------------------------------------------------- L'autoroute Bonaventure - Est ----------- Avant --------------------- Après ----------- L'autoroute Bonaventure - Ouest ----------- Avant --------------------- Après ----------- Griffintown - Bassin Peel ------------------------- Avant ------------------------------------------------- Après ------------------------- Boulevard René-Lévesque Ouest ------------------------- Avant ------------------------------------------------- Après ------------------------- Centre-Ville - Sud ------------------------- Avant ------------------------------------------------- Après ------------------------- Quartier des Spectacles ------------------------- Avant ------------------------------------------------- Après -------------------------
  19. La crise financière retarde l'obtention de financement, ce qui force la compagnie de Québec à faire des mises à pied temporaires. Pour en lire plus...
  20. Les chantiers maritimes régionaux espèrent qu'ils seront admissibles au nouveau programme d'aide qu'Ottawa entend déposer pour soutenir le développement des chantiers au Canada. Pour en lire plus...
  21. Selon un rapport du ministère du Développement Economique de l'Ontario, d'ici cinq ans, le Canada pourrait perdre plus de 580 000 emplois si les trois géants américains de l'automobile font faillite. Pour en lire plus...
  22. Prestige Télécom veut profiter du développement des nouveaux services cellulaires pour devenir rentable dès l'an prochain. Pour en lire plus...
  23. La région du Saguenay/Lac-Saint-Jean reçoit environ 25% de l'aide fédérale pour le développement économique. Pour en lire plus...
  24. Des télécabines dans le ciel du Vieux-Port? Lcn.Canoe.ca La famille Jorgensen veut investir 100 millions de dollars pour la construction d'une télécabine qui relierait, dans un premier temps, le quai Jacques-Cartier au parc Jean-Drapeau, près du casino. Or, la Société du Vieux-Port de Montréal refuse de céder une parcelle de terrain pour la construction d'un terminal, puisqu’elle estime que le projet ne s’inscrit pas dans le cadre du développement patrimonial du secteur. Les promoteurs menacent de réaliser leur projet ailleurs aux États-Unis ou à Dubaï si aucune entente n’est conclue. Barcelone, Lisbonne et Singapour possèdent notamment un système de télécabines. http://lcn.canoe.ca/cgi-bin/player/video.cgi?file=/lcn/actualite/regional/20081202_al.wmv
  25. L'économie des États-Unis, qui sera en récession l'an prochain, connaîtra le ralentissement le plus marqué de la zone de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques. Pour en lire plus...
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