Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'développement'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. RED LIGHT - PROJECT DEAD La Ville de Montréal assurera la protection de l'intégralité du site du Collège Marianopolis MONTRÉAL, le 20 mai /CNW Telbec/ Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay a annoncé que l'Administration municipale compte assurer la protection de l'intégralité du site de l'ancien Collège Marianopolis, situé sur le mont Royal. En conséquence, tout projet futur de développement de cette propriété sera limité aux volumes de construction existants et ce, afin de permettre la protection de la montagne. "Pour mon Administration, il est fondamental que le développement économique se fasse sans pour autant nuire au développement durable. La protection et la mise en valeur de notre patrimoine naturel, en particulier le mont Royal, demeurent des éléments-clé dans nos décisions. C'est dans cette optique que le projet de développement de l'ancien collège Marianopolis présenté par le promoteur Développement Cato Inc. n'a pas été retenu. Nous répondons ainsi aux inquiétudes exprimées par la population en faveur du maintien de l'intégrité de ce lieu à haute valeur symbolique", a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay. Dans ce contexte, l'Administration municipale considère qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la démarche de modification réglementaire entreprise par le conseil municipal et que par conséquent, le projet tel qu'élaboré doit être refusé. À cet effet, le conseil a adopté à l'unanimité la recommandation du comité exécutif de ne pas donner suite au projet. La Ville de Montréal limite ainsi le développement du site à la conservation et la restauration de l'ancien collège. Quant au complexe sportif, il sera possible de procéder à sa réutilisation ou encore à sa démolition, à condition que la nouvelle construction soit d'un volume de même gabarit. Les espaces verts dont les boisés resteront libres de toute construction. Faisant suite à la recommandation de l'OCPM, la Ville procédera, de concert avec les ministères, organismes et institutions concernés, à la réalisation d'études visant à établir des balises de protections explicites pour le développement et la mise en valeur des propriétés institutionnelles.
  2. Dans La Presse de ce matin, il y a deux articles sur le Quartier Angrignon, on y mentionne ce projet ainsi que d'autres plus denses et hauts. Je n'ai pas trouvé les articles en ligne, mais le plan de zonage de tout ce secteur a été changé pour développer selon les principes du TOD. On aura le droit dans le secteur à des tours de 6, 12, et 16 étages. On y parle de 7 projets en préparation ou potentiels: - un développement de 1000 unités en préparation sur le terrain de l'usine Domfer. - Un potentiel de 1000 unités face aux Tours Angrignon à développer. - Un projet de 300 unités dans 3 tours de 12 étages par Constructions G. Melatti (voisin des Tours Angrignon) - La Tour Angrignon phase 3, en construction, 12 étages - Un potentiel de développement sur le terrain du Carrefour Angrignon, si le propriétaire le souhaite. - Un projet non nommé à l'étude de 300 unités, voisin du Bois-des-Caryers. - Finalement ce projet-ci, Bois-des-Caryers, 600 unités au total. Bref, on dirait qu'il va avoir, malgré tout, un peu de densité dans le coin! Pour le quartier comme tel, on prévoit de la mise en valeur des espaces verts, de nouveaux arbres, du nouveau mobilier urbain, des corridors pour le transport collectif et un nouveau lien vert entre le métro Angrignon et le train de banlieue Lasalle.
  3. L'immobilier montréalais relève la tête 27 avril 2010 | 13h46 Argent Richard Deschamps, responsable des grands projets et des infrastructures de la ville de Montréal a fait le point au micro d'Argent ce matin sur la situation du marché immobilier Montréalais. De retour du grand congrès immobilier international MIPIM qui s'est tenu cette année à Cannes en France à la mi-mars, M. Deschamps a parlé de la nécessité d'attirer les investissements étrangers pour construire le Montréal de demain. "Nous leur vendons Montréal, et le dynamisme de Montréal," a-t-il déclaré ce matin. M. Deschamps a qualifié le marché immobilier Montréalais d'effervescent, et ce malgré une industrie mondiale encore en demi-teinte suite à la crise économique. "Le congrès n'a attiré que 18 000 personnes cette année, à comparer avec 25 à 30 000 d'ordinaire," a-t-il commenté. Le marché montréalais lui, est en reprise. "La question de l'immobilisme à Montréal va être derrière nous dans quelques mois," a-t-il dit. M. Deschamps a mentionné les nombreux projets majeurs en chantier - l'échangeur Turcot, le quartier des spectacles, le projet Bonaventure de la Société du Havre, le CHUM et le CUSUM - avant de rappeler la nécessité de forger des contacts avec les plus grands joueurs mondiaux de la construction pour assurer la pérennité du secteur. "Montréal est sur une lancée et c'est ce que nous avons essayé de faire au MIPIM, transmettre cette impulsion pour attirer des investisseurs étrangers, et rester sur cette lancée," a-t-il dit. Est-ce qu'attirer plus d'investisseurs privés signifie signer plus de PPP? Par forcément d'après M. Deschamps qui voit plutôt les entreprises privées étrangères s'associer entre elles pour répartir les risques associés aux projets."Il faut que le marché puisse absorber les besoins exprimés par le marché privé," a-t-il déclaré, mentionnant que l'offre lui semblait adaptée à la demande actuelle. M. Deschamps a semblé plus intéressé par des questions de fond telle que la nécessité de relier le développement immobilier au développement durable des communautés par une politique de transport en commun ambitieuse. "Le transport en commun est l'armature par laquelle la Ville de Montréal et les grandes villes du monde se développent. On investit 500 M$ par an dans le transport en commun et le développement durable. Il faut emmener les gens au centre-ville, mais pas seulement par la voiture," a-t-il conclu.
  4. Plus de 400 millions pour Montréal André Dubuc . les affaires.com . 30-03-2010 La récession a frappé le Québec moins fortement que ses voisins, il n’en demeure pas moins que Montréal a perdu 4 fois plus d’emplois que dans l’ensemble du Québec. Le ministre Raymond Bachand a prévu plus de 400 millions pour la métropole dans son budget. Il met 200 millions de côté pour la navette ferroviaire entre l’aéroport et le centre-ville de Montréal. Le grand argentier du gouvernement Charest ajoute 175 millions en 7 ans pour Imaginer-réaliser Montréal 2025. Il lance le Plan Emploi Métropole, doté d’une enveloppe de 30 millions en deux ans pour atténuer l’impact des 40 000 pertes d’emplois. Le programme ClimatSol aidant à décontaminer les terrains est prolongé de 5 ans et de 13 millions. En outre, le ministre Bachand introduit un crédit d’impôt remboursable sur le salaire d’un employé admissible autrefois visé par le régime des centres financiers internationaux. Il crée une table de concertation pour le développement et l’avancement du secteur financier de Montréal. Dans le domaine du sport, il crée l’Institut national du sport du Québec de 24 millions, financé avec la taxe sur le tabac. En culture, on demande à Loto-Québec de verser 10 millions en 2010-2011 pour l’Orchestre symphonique de Montréal, puis 8,5 millions par an par la suite. L’effet est neutre sur le budget de l’OSM. Finalement, le gouvernement rénovera l’édifice Wilder dans l’ilôt Balmoral qui abritera des organismes culturels et le bureau montréalais du ministère de la Culture.
  5. Léo Gagnon Brossard Éclair - Publié le 18 mars 2010 à 09:02 La firme Catania vient d’obtenir le feu vert pour poursuivre son développement résidentiel à Brossard, qui prévoit à terme, l’ajout de 450 unités d’habitations dans le secteur «L». La valeur de cette cinquième et dernière phase des Domaines de la Rive-Sud s’élève à 135 M$. Ce projet appelé Quartier Sud se fera en deux phases, dont la première comprenant 355 unités, vient de recevoir l’aval de la municipalité. Une deuxième phase prévoit une centaine d’autres unités, a confirmé le porte-parole de Catania, Philippe Roy, qui parle d’une valeur moyenne par unité de 300 000$. Le conseil municipal de Brossard a approuvé lundi la signature d’une entente avec l’entrepreneur qui fera appel à d’autres constructeurs pour réaliser le projet. Le Groupe Tremblay, Développement William, Groupe Construction Royale et les Développements Chantilly inc. vont y construire différents types de bâtiments dont de l’unifamilial isolé, jumelé et en rangée ainsi que des condominiums de quatre unités par bâtiment. Protocole d’entente Le protocole d’entente qui reste à être signé prévoit que le Groupe Frank Catania & Associés Inc. assumera l’ensemble des travaux d’infrastructures tels que ceux de l’aqueduc, des égouts, du fond de rue, des bordures et trottoirs, de l’éclairage et de l’aménagement des bassins de rétention et de pose de la pelouse dans les parcs. Selon les autorités municipales, le nouveau développement sera plus dense que les Domaines de la Rive-Sud mais beaucoup moins que le Village Parisien, en face. Pour le maire Paul Leduc, il s’agit d’un «très beau projet» qui va aussi de pair avec le parachèvement du boulevard du Quartier, qu’on veut mettre en chantier dès 2010, pour désengorger la circulation dans le secteur. Quant aux déboires actuels de Catania, où des perquisitions ont eu lieu dans le cadre de l’Opération Marteau de la Sûreté du Québec, la Ville préfère ne pas s’immiscer dans ce dossier estimant que le Quartier Sud est d’un projet qui est planifié depuis longtemps. «On ne peut pas juger tant que les enquêtes ne sont pas terminées», a laissé entendre M. Leduc. En autant que Catania respecte le protocole d’entente, la Ville considère qu’elle peut aller de l’avant. Un site internet en construction, www.quartiersud.com, montre les détails du projet.
  6. Classement par "artiste". Mis à jour continuellement. Membres MtlURB Vision : réseau de métro du futur Vision : skyline du futur Jultrep Vision Projet Espace l'Assomption joecannes Vision Santiago Calatrava Bridge For Montreal JFrosty Vision du Métro de Montréal Paul Laurendeau Archi. Vision Habitation Mentana Vision Habitation Denise-Morelle Vision Habitation Drolet-Villeneuve Vision Habitation Premières Lettres Horg Man Vision rue duluth pietoniere CFurtado Vision Skyline 2012-2013 de Montréal internationalx Vision théâtre du Cirque du Soleil WestAust Vision bassin Peel nord Vision retour à Mirabel Vision 1300 Rene-Levesque: Le Prisme 45 étages Vision Le Seville - 16 étages Vision "Times Square" de Montreal rosey12387 Vision Côte-St-Luc et environs Vision Nouveau campus de l'UdM Vision Boulevard Jean-Lesage: Rive-Sud Vision Nouveaux Grands Chantiers - Montreal danick_o Vision Transport en commun Laval/Montréal/Rive-Sud en 2050 jesseps Vision élargissement des voies routières de Montréal Vision nouvelles liaisons ferroviaires Vision Boul. de la Vérendrye Canal Robert Keaghan Jennings Vision Proposition modeste et réaliste pour le futur des transports à MTL MTLskyline Vision 70 étages, Tour MTL Inc Elix Vision 2 CIBC géantes Cataclaw Vision recouvrement de l'autoroute Ville-Marie Vision Tour CC | 72 étages Vision revitalisation d'un quartier Vision Tour MtlUrb - 172m, 40 étages, 2009 Vision Tour Sansnom - 85 étages Vision lien routier Longueuil--St-Hubert Vision Tour Diamand Vision développement majeur Longueuil Vision développement majeur rive-sud Vision Le Phoenix 301m, 70 étages 2010 Vision Longueuil 2020 Vision Longueuil 2050 Vision tramway et métro sur la rive-sud Vision nouveau Pont Champlain Vision développement riverain rive-sud Vision 2-22 Sainte-Catherine Vision Cité du pont Vision réseau tramway - métro Laval-Mtl-Rive-sud du futur Vision rond-point à Longueuil Vision 1250 Stanley - Tour Cypress - 48 étages Vision Centre d'Achat / Shopping Mall Vision Tour CH | 46 étages | 191m Vision Quartier Central | Brossard Vision Carrefour Pie-IX et Henri-Bourassa Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance Monctezuma Vision Échangeur Côte des Neiges / Remembrance MTLskyline Vision autoroute Québec - Maine - Nouveau-Brunswick Vision métro ligne 3 - rouge Newbie Vision nouvelles poubelles publiques sebastien Vision piste cyclable boulevard de Maisonneuve - canal Lachine - berges du Saint Laurent Gilbert Vision Metropolitan Montréal 32 étages 135 mètres 2010 Vision Hydro-Québec - Rénovation Vision Hôtel Chaboillez 35 étages 130 mètres 2010 Vision redéfinition des limites de hauteur Vision Griffintown Vision Parc Olympique - Mémoire du collectif Aimer Montréal etienne Vision tour aluminium 48 étages Fortier Vision Métro de Québec Vision Réso Franks Vision prolongement de l'autoroute 640 OursNoir Vision Revitalisation square ÉTS pedepy Vision Mt-Royal à 300 m. Vision Expansion du métro dans le Mile-End Vision Square Dorchester et Place du Canada Vision navette gratuite centre-ville Vision réseau de métro du futur Vision deviateur rues St-Hubert/Resther & avenue Mont-Royal Vision complexe sports & sciences de Montréal Vision rues mixtes Vision ilots musicaux Vision jeanne-mance / uqam / quartier latin brubru Vision redéveloppement des terrains vagues de Mile-End Vision revitalisation de la carrière Francon Vision Silo no 5 Vision Musée de l'histoire industriel de Montréal Vision Ruelle Cyclable Vision Parc Laurier steve_36 Vision redéveloppement vieux forum / musée du sport Le Philosophe Vision Musée du Cirque du Soleil Vision Ste-Catherine, entre le Village et le QdS Architectes et autres sources externes au forum CANADIAN COMPETITION CATALOGUE Vision logements HLM au centre-ville Sébastien-Paul Desparois / Céline Mertenat / Simon Goulet / Benoit Muyldermans Vision Tour HLM centre-ville 20 étages Federico Bizzotto, c.a., e.e.e., associé Développement d'Arcy-McGee Mario Brodeur, architecte, consultant en patrimoine Jacques Des Rochers, conservateur de l'art canadien, Musée des beaux-arts de Montréal Benoît Dupuis, architecte associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Maxime Frappier, associé, acdf* architecture/urbanisme/intérieur Jacques Lachapelle, architecte, historien de l'architecture, Université de Montréal Vision Tour Parc - Pins 40 étages LEMAYMICHAUD Architecture Design Vision Tour Centreville ~ 58 étages MrArchitecturedesign Vision 101 St-Viateur (nouveaux locaux d'Ubisoft) Gaétan Frigon Vision déménagement du port de Montréal Dessau Vision Square Chaboillez et Planétarium Dow par Dessau
  7. 4040 Lafontaine À quelque pas du métro Pie-IX, du marché maisonneuve et de la promenade Ontario, ce nouveau projet de 16 condos vous offre des unités unique de grande dimensions dans un milieu de vie urbain en plein développement. http://www.habitationslaurendeau.com/4040.php
  8. réalisation : en cours localisation : Montréal, Québec client : Croix-Rouge canadienne Ce nouvel édifice multifonctionnel de 4 étages accueillera le siège administratif de la division québécoise de la Croix-Rouge canadienne ainsi que son Centre de gestion des urgences et des crises majeures, des espaces commerciaux et une gare intermodale d'autobus. L'édifice sera lié à un centre artistique communautaire ainsi qu'à la station de métro Frontenac. Cet immeuble, outre le caractère avant-gardiste de sa conception et de son intégration dans son environnement, sera construit conformément aux normes de développement durable les plus avancées et visera une certification LEED. Ce projet d'envergure se voudra un modèle vert aux fins de futures constructions de bâtiments de même type et lancera le redéveloppement du quartier avoisinant la station de métro Frontenac.
  9. Saviez-vous cela que les prestations que les employés retirent de leur syndicats ne sont imposables !!?? Moi ça me met en tabarnak entendre des choses de même! Et aussi je me demande pourquoi La Presse titre que Pierre-Karl Péladeau s'attire des critiques, plutôt qu'elle aurait tout simplement affirmé que PKP a publié une lettre anti-syndicale... en tk! (Lévis) Pierre Karl Péladeau s'est attiré bien des critiques ce matin à la Rencontre économique de Lévis après avoir publié un texte dénonçant les «privilèges» des syndicats qui nuisent selon lui au développement économique. Les entrepreneurs québécois doivent dédier «trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs relations de travail», dit le patron de Quebecor, propriétaire du Journal de Montréal dont les employés sont en lock-out depuis près d'un an. Pierre Karl Péladeau n'a pas été invité à la Rencontre économique du gouvernement Charest, mais il a tout de même fait jaser à Lévis avec sa lettre publiée dans le Journal de Québec. Le banquier Jacques Ménard se demande quelle mouche a piqué M. Péladeau. «Il a un confit de travail. Il est aux prises avec un problème d'affaires spécifique qui est le sien. C'est possible qu'à cause de ça il extrapole... Je ne sais pas si dans son cas ses dires ont excédé sa pensée. Ça fait peut-être partie d'une stratégie qui m'échappe. Je ne suis pas psychologue, je ne peux en dire plus que ça», a affirmé le patron de BMO. Selon lui, les syndicats contribuent au développement du Québec, et «on ne peut parler de projet de société économique et social si les dirigeants syndicaux ne sont pas à la table». En 1989, alors qu'il était à la tête de la chambre de commerce, M. Ménard avait même demandé à un représentant syndical de siéger au conseil d'administration. «Parfois, on a des divergences d'opinion, mais ça ne nous empêche pas de travailler ensemble», a-t-il noté. Aucun décideur économique et financier présent à Lévis ne s'est manifesté cet avant-midi pour appuyer publiquement la sortie du patron de Quebecor. À son entrée à la Rencontre économique, le premier ministre Jean Charest a fait valoir que «les relations de travail au Québec somme toute sont bonnes». «Il y a des consensus sur plusieurs lois» syndicales, a-t-il ajouté. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, estime que «les syndicats sont des grands partenaires du développement économique» et mettent l'épaule à la roue en vue, par exemple, d'augmenter la productivité. «M. Péladeau exprime son opinion. Il a le droit», a-t-il ajouté. Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, qui représente les employés en lock-out du Journal de Montréal, trouve que M. Péladeau «est bien mal placé pour donner des leçons sur les relations de travail». «Je pense que M. Péladeau est préoccupé par le cash, et non les relations humaines, a affirmé de son côté Michel Arseneault, président de la FTQ. Vous savez, diriger une entreprise, c'est des relations humaines à tous les jours. Mais lui, ça le fatigue.» «L'attitude antisyndicale» de M. Péladeau n'est pas nouvelle, a-t-il fait valoir. «Un des beaux exemples, c'est qu'il a même refusé la publicité du Fonds de solidarité qu'on voulait à TVA et dans l'ensemble de Quebecor. Nous, on voulait annoncer partout, sauf dans le Journal de Montréal en lock-out. Et à ce moment-là, il a refusé la publicité.» Le président de la CSQ, Réjean Parent, a qualifié M. Péladeau d'«antisyndicaliste notoire». Dans une lettre publiée ce matin dans le Journal de Québec, Pierre Karl Péladeau dénonce les «privilèges aussi nombreux et de moins en moins justifiables» dont bénéficient selon lui les syndicats. Des lois adoptées au fil des ans ont provoqué un «déséquilibre des forces» entre employeurs et syndicats qui a eu pour conséquence «de défavoriser les entreprises québécoises dans le contexte économique mondialisé dorénavant largement répandu, de rendre plus difficile l'émergence de jeunes entrepreneurs, ainsi que de pénaliser notre désir collectif, voire notre obligation, d'accroître notre productivité». M. Péladeau s'en prend par exemple à la formule Rand. «N'est-il pas légitime de nous permettre, comme citoyens bénéficiant d'une maturité politique et démocratique, de décider si nous voulons ou non faire partie d'une organisation syndicale et d'en payer les cotisations ?» Il dénonce «la création d'une unité d'accréditation par la simple signature de cartes d'adhésion». Il condamne aussi le «privilège qui permet aux employés en conflit de travail de ne pas payer d'impôt sur les prestations monétaires qu'ils reçoivent de leurs syndicats, mesure exceptionnelle parce qu'elle fait financer les positions des organisations syndicales par l'ensemble des contribuables déjà assujettis à un fardeau fiscal que tous reconnaissent parmi les plus lourds du continent». «Il se trouvera certainement plusieurs membres de l'intelligentsia pour justifier l'action positive des syndicats au Québec», a-t-il ajouté, soulignant qu'il reconnaît le «rôle nécessaire» de ces organisations. Mais «tous ces beaux penseurs ont-ils déjà été confrontés à la réalité de dirigeants d'entreprises et d'entrepreneurs comme celle à laquelle mes collègues et moi faisons face de façon quotidienne, tant au Canada qu'à l'étranger, dans un contexte de concurrence mondiale?», se demande-t-il. «Au Québec, les dirigeants d'entreprise doivent dédier trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs « relations de travail » alors qu'ailleurs, les divers intervenants au sein des entreprises participent ensemble à assurer la poursuite du développement de leurs activités et l'accroissement de leur productivité afin de gagner sur les marchés mondiaux, tant dans les secteurs manufacturiers que dans les secteurs de l'économie du savoir et des technologies», ajoute M. Péladeau. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201001/21/01-941535-pierre-karl-peladeau-sattire-des-critiques.php
  10. Gracieuseté de Hildephonse Ce projet aurait été situé à gauche du Théâtre du Nouveau Monde, en regardant vers le sud. Il aurait occupé l'espace maintenant occupé par le projet Maison du développement durable ainsi qu'une partie de l'Esplanade Clark du Quartier des Spectacles.
  11. La prospérité grâce aux grands chantiers Mise à jour le mardi 13 octobre 2009 à 6 h 39 Le maire sortant de Montréal, Gérald Tremblay, a dévoilé lundi une partie de ses engagements en matière d'économie en vue du scrutin du 1er novembre. En point de presse, le chef d'Union Montréal a dit vouloir miser sur les grands projets d'infrastructure pour assurer le développement économique de Montréal au cours des prochaines années. Ainsi, s'il est réélu, Gérald Tremblay veut reconduire le fonds d'investissement de 180 millions de dollars afin de compléter le quartier des spectacles, au centre-ville. Il veut aussi accélérer le chantier Montréal Technopole, qui comprend la mise en chantier des trois grands hôpitaux universitaires (CHUM, CSUM et Sainte-Justine), le développement du nouveau campus de l'Université de Montréal et de la gare de triage d'Outremont, ainsi que le développement de l'École de technologie supérieure (ETS). Dès 2010, le chef d'Union Montréal veut aussi lancer la phase 1 du projet du Havre, qui comprend notamment que l'est de la ville accueille le Muséum nature. "C'est la raison pour laquelle on a besoin d'un troisième mandat. [...] Ce qu'on annonce aujourd'hui ce sont des projets structurants. On veut accélérer la réalisation de ces projets." — Gérald Tremblay Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, n'a pas tardé à railler les déclarations du maire sortant. "Gérald Tremblay nous dit : ce dont je vous parle depuis quatre ans et que je n'ai pas fait, si vous me reportez au pouvoir pour un troisième mandat, cette fois là je vais le faire." — Richard Bergeron http://www.radio-canada.ca/regions/Municipales2009/2009/10/12/002-Tremblay-economie.shtml
  12. Publié le 07 septembre 2009 à 09h33 | Mis à jour à 09h39 Le Japon vise 25% de réduction de CO2 entre 1990 et 2020 Agence France-Presse Tokyo Le futur premier ministre japonais Yukio Hatoyama a annoncé lundi que le Japon allait tenter de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, revoyant à la hausse l'objectif fixé par le gouvernent sortant. «Comme objectif à moyen terme, nous visons une réduction de 25% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990, en nous basant sur les demandes scientifiques dans l'espoir d'arrêter le réchauffement climatique», a déclaré M. Hatoyama lors d'une réunion internationale sur le changement climatique à Tokyo. Président du Parti Démocrate du Japon (centre-gauche) victorieux des récentes élections législatives, M. Hatoyama sera désigné premier ministre par la Chambre des députés le 16 septembre. Ce chiffre annoncé par le prochain chef du gouvernement est plus ambitieux que la réduction de 8% fixée en juin par le premier ministre conservateur sortant, Taro Aso, pour la même période de référence. «Ceci est une promesse politique sur laquelle nous nous étions engagés dans notre manifeste électoral», a expliqué M. Hatoyama. «Nous devons l'accomplir en prenant toutes les mesures nécessaires». Le Japon défendra cet objectif de 25% dès la prochaine réunion organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, préparatoire au sommet de Copenhague de décembre. Sous l'égide de l'ONU, ce sommet vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de GES considérées comme largement responsables du changement climatique. M. Hatoyama a toutefois averti que le Japon ne voulait pas avancer seul sur ce sujet. «Un accord enthousiaste avec la participation de tous les grands pays est une condition nécessaire à notre promesse devant la communauté internationale», a-t-il souligné. Deuxième économie mondiale, l'archipel n'est que le cinquième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie. Le futur premier ministre a annoncé en outre qu'il lancerait «une initiative immédiatement après la formation du gouvernement» pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES. «Nous pensons que les pays en développement doivent aussi faire un effort pour réduire leur GES, car le changement climatique est un problème planétaire. Les pays développés doivent fournir un soutien financier et technique aux pays en développement qui essaient de réduire leurs émissions», a-t-il expliqué. La question de l'aide financière apportée par les pays riches aux pays pauvres pour réduire leurs émissions constitue un désaccord de taille dans les négociations en vue du sommet de Copenhague.
  13. Nom: Le Triomphe Hauteur: 21 étages/~70 mètres Coût du projet: 45 000 000$ Promoteur: Développement Domaine Architecte: Beique, Legault, Thuot. Emplacement: 2055 rue Stanley Début de construction: Fin de construction:
  14. Les syndicats divisés sur l'idée d'une hausse des tarifs au Québec La Presse canadienne Édition du mardi 11 août 2009 Les syndicats ont réagi différemment, hier, aux propositions des jeunes libéraux d'augmenter les tarifs des services publics. La CSN veut que le gouvernement détermine les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique avant d'envisager l'augmentation des tarifs des services publics, le gouvernement du Québec devrait d'abord déterminer les besoins sociaux de la population en santé, en éducation et en développement économique. De son côté, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) refuse de suivre les jeunes libéraux. Le trésorier de la CSN, Pierre Patry, a affirmé, hier, que le financement des places en centre d'hébergement ou de l'éducation postsecondaire, notamment, n'était pas suffisant en ce moment. M. Patry a en outre déploré que les jeunes libéraux ne proposent d'augmenter les revenus du Québec qu'en haussant les tarifs des services publics. Selon lui, d'autres possibilités, telles que la fiscalité, doivent aussi être étudiées. Au dire du syndicaliste, la CSN n'est pas opposée à l'augmentation des tarifs, mais à condition d'avoir l'assurance qu'il y aura, en retour, des services publics de qualité. M. Patry a aussi dit que la CSN n'était pas opposée à l'augmentation de la TVQ d'un autre point de pourcentage, pour occuper totalement le champ fiscal abandonné par Ottawa, après la baisse de la TPS de 7 % à 5 %. Selon M. Patry, Québec pourrait accroître ses revenus annuels de plus d'un milliard de dollars pour chaque augmentation d'un point de pourcentage de la TVQ. Le SISP a mis en garde le premier ministre Jean Charest de se laisser séduire «par la pensée magique des jeunes libéraux», notamment à propos de l'installation de postes de péage sur toutes les autoroutes afin de financer les dépenses publiques. Deux vitesses «Il faut s'attendre à ce que ceux qui ont un revenu modeste utilisent des routes alternatives alors que les plus nantis continuent de rouler sur les autoroutes, créant ainsi, sans jeu de mots, un système routier à deux vitesses, soutient la porte-parole du SISP Lucie Martineau. Ce concept d'utilisateur-payeur contribue aussi à accentuer la concentration du développement économique dans les grands centres au détriment des régions, en accroissant les voies de communication.» Pour le SISP, la tarification ne peut servir de moyen pour renflouer les revenus de l'État, car trop de programmes gouvernementaux ont des composantes à caractère social pour en faire de simples biens à facturer à l'utilisateur. Afin de pallier les difficultés de financement des services publics, le SISP suggère plutôt de mettre en oeuvre des mesures «vigoureuses» pour contrer l'évasion fiscale, ce problème majeur qui prive l'État de revenus très importants. Le SISP demande au gouvernement libéral de suivre l'exemple des leaders mondiaux afin de récupérer les sommes astronomiques qui échappent au fisc, de l'argent qui devrait plutôt être réinvesti dans le maintien et l'amélioration des services à la population.
  15. Un concours d'architecture pour la future bibliothèque Marc-Favreau Patrimoine Architectural 2009-07-13 Communiqué de presse | MONTREAL, le 9 juill. /CNW Telbec/ - L'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a procédé aujourd'hui au lancement d'un concours d'architecture à l'échelle du Québec pour la construction de la nouvelle bibliothèque Marc-Favreau. "Je me réjouis de la tenue de ce concours d'architecture. Ville UNESCO de design, Montréal a choisi de prêcher par l'exemple afin de hausser la qualité de son cadre de vie. Une saine compétition encourage la créativité et contribue à la notoriété du projet gagnant", a fait savoir la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre. "Par des concours d'architecture comme celui-ci, nous améliorons la qualité de notre patrimoine bâti et nous contribuons à faire de Montréal une véritable capitale du design. Il s'agit d'une belle occasion pour faire appel aux talents créatifs des architectes de tout le Québec et de développer des concepts novateurs et diversifiés", a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay. "Cette bibliothèque, qui intégrera l'actuel bâtiment d'intérêt patrimonial du 700 Rosemont, est l'un des éléments centraux de la revitalisation de ce secteur appelé à devenir un modèle d'aménagement urbain axé sur la famille, la mixité sociale et le développement durable. La qualité de vie des familles est au coeur des actions de l'arrondissement et cette bibliothèque en sera un exemple éloquent", a déclaré Gilles Grondin, conseiller de la Ville, district du Vieux-Rosemont et responsable des dossiers culturels. Dans un premier temps, une présélection basée sur la présentation de la firme, l'expérience, l'équipe, l'organisation du travail ainsi que la compréhension du projet et des enjeux sera faite par le jury composé de sept personnes reconnues pour leur expertise dans le domaine. Les architectes doivent s'adjoindre les services d'ingénieurs pour définir un concept répondant aux exigences du programme fonctionnel et technique. Dans un deuxième temps, le jury sélectionnera quatre finalistes qui auront pour mandat de développer un concept répondant à quatre axes d'aménagement, soit le design, le développement durable, l'intégration de nouvelles technologies et la prise en considération de la vocation familiale du projet. Le concours sera réalisé selon les règles établies par l'Ordre des architectes du Québec (OAQ) et répondra aux exigences du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCFQ) ainsi qu'aux normes du programme de rénovation, d'agrandissement et de construction des bibliothèques (RAC). Le Jury sera accompagné d'une commission technique composée d'experts qui donneront leur avis sur les aspects de faisabilité technique et de respect des contraintes budgétaires. Une somme de 48 700 $ sera accordée aux équipes sélectionnées pour le développement de leur concept, tel qu'établi par l'OAQ. Les finalistes seront dévoilés le 16 septembre prochain. Cette étape permettra de faire un choix éclairé basé sur la comparaison des propositions. Le nom de l'équipe sélectionnée sera dévoilé en décembre 2009. Rappelons que la bibliothèque sera construite sur le site des anciens ateliers municipaux qui est situé au sud du boulevard Rosemont jusqu'à la rue des Carrières, entre les rues Saint-Denis et Saint-Hubert. Un parc nommé en l'honneur du comédien Luc Durand sera aménagé non loin de la bibliothèque sur le site appelé à recevoir quelque 500 logements, dont deux projets de logements communautaires et un projet de condos, Quartier 54.
  16. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
  17. Montréal sera l'hôte d'un grand événement sportif Le prochain Trophée des Champions, qui met aux prises le vainqueur du championnat de France au lauréat de la Coupe de France, se déroulera à Montréal, a annoncé aujourd'hui la Ligue de football professionnel (LFP). Le match opposant le champion de Ligue 1 au vainqueur de la Coupe de France, l'EA Guingamp, se déroulera le dimanche 26 juillet à 15h00. Le Trophée des Champions ne s'est encore jamais disputé à l'étranger. Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, estime que le football français doit désormais conquérir de nouveaux marchés et Montréal constitue une porte d'entrée idéale sur l'Amérique du Nord. «Avec quatre millions d'habitants, Montréal est la seconde plus grande agglomération francophone du monde, note Thiriez. Le football (soccer) y est en plein développement, comme sur l'ensemble du continent nord américain.» «Alors que nous venons de doubler en un an la vente de nos droits audiovisuels à l'étranger, l'idée d'exporter le Trophée des Champions s'imposait, a-t-il ajouté. Nous sommes heureux de mener cette première expérience chez nos amis canadiens.»
  18. La SHDM se retire de deux projets importants Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du jeudi 07 mai 2009 Mots clés : Bellechasse, Développement immobilier, Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Habitation, Municipalité, Montréal Ses dirigeants estiment ne pas avoir l'expertise nécessaire pour gérer le développement de grands ensembles La Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), sévèrement blâmée pour sa gestion du dossier du Faubourg Contrecoeur, vient de se retirer de la gestion de deux projets de développement immobilier importants, soit ceux des secteurs du golf de l'île de Montréal et de Bellechasse. La Ville de Montréal a donc confié la planification de ces deux projets à ses propres fonctionnaires. En mai 2008, quelques mois avant que soient dévoilées les irrégularités dans la gestion de la SHDM, la Ville de Montréal avait mandaté celle-ci afin qu'elle élabore des plans d'affaires pour le développement de terrains adjacents au Club de golf de l'île de Montréal, dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), et du secteur Bellechasse, dans Rosemont-La Petite-Patrie. Le premier terrain, d'une superficie de 28 hectares, voisin du Club de golf de l'île de Montréal, a été aménagé en 1999. À la demande de l'arrondissement de RDP-PAT, la Ville avait confié à la SHDM le soin de concocter un plan d'affaires et d'assurer la mise en oeuvre des projets immobiliers qui devaient y être réalisés. On vantait alors «l'expertise développée par la SHDM en matière de viabilité de grands sites». La SHDM avait reçu un mandat semblable pour la mise en valeur du secteur Bellechasse, un terrain de 11,5 hectares situé dans le quadrilatère bordé des rues Saint-Denis et Bellechasse, du boulevard Saint-Laurent et de l'emprise de la voie ferrée du CP. Le projet prévoit la construction de 1500 logements, ainsi que des commerces et des bureaux sur ce terrain situé à proximité du métro Rosemont. La Société de transport de Montréal (STM) détient 40 % du site et la Ville, 20 %, alors que le reste appartient à des intérêts privés. La SHDM a récemment demandé à l'administration Tremblay de se désister des deux dossiers. Lors de la réunion hebdomadaire du comité exécutif la semaine dernière, les élus ont mandaté le Service de mise en valeur du territoire et du patrimoine afin qu'il prenne la relève de la SHDM. «Je ne crois pas que la SHDM ait le mandat et la profondeur pour faire de grands plans d'ensemble, a expliqué au Devoir le directeur général de la SHDM, Guy Hébert. Dans le cas du 6000, Saint-Denis [secteur Bellechasse], le projet implique le déménagement d'un garage d'autobus et le déplacement d'un viaduc. On pense que le mandat de la SHDM, c'est d'être complémentaire à ce projet. On va d'ailleurs y participer, mais tous les arrondissements ont des services d'urbanisme et on ne veut pas se substituer à eux. On veut travailler en partenariat avec eux.» M. Hébert soutient que ni la tourmente entourant la SHDM et la gestion déficiente du projet du Faubourg Contrecoeur ni la publication de rapports accablants du vérificateur général de la Ville et de la firme Samson Bélair Deloitte & Touche la semaine dernière ont influencé la décision de la SHDM. «Il n'y aurait pas eu de Contrecoeur, et la SHDM se serait désistée quand même», a-t-il dit en rappelant que la SHDM souhaitait concentrer ses efforts dans le démarrage de projets de développement et dans la construction de logements abordables. «On devrait aller dans des endroits où le privé ne va pas, et travailler sur des projets qui sont plus expérimentaux, comme d'anciens entrepôts, des projets pour les familles ou à caractère environnemental», a-t-il dit. Rappelons que la SHDM, de même que son ancien directeur général Martial Fillion, ont été durement critiqués pour la gestion de diverses transactions effectuées en 2007 et 2008 et qu'une enquête a été confiée à la Sûreté du Québec. http://www.ledevoir.com/2009/05/07/249254.html (7/5/2009 9H24)
  19. Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux, dit Sabia 4 mai 2009 - 16h08 « Je suis Catholique, mais pas Jésuite » - Mission : pas à la Caisse de sauver les sièges sociaux François Pouliot ARGENT Michael Sabia estime qu’il n’est pas dans la mission de la Caisse de tenter de sauver des sièges sociaux. Il a cependant demandé à son équipe de tenter d’intégrer quatre principes dans la philosophie de placement de l’institution afin de permettre de rapprocher les deux éléments centraux de sa mission : rendement et développement économique du Québec. La question de la mission de l’institution a refait surface en commission parlementaire, alors que le député François Legault a demandé au nouveau président ce qui devait primer : rendement ou développement économique du Québec? « Je suis Catholique, mais je ne suis pas Jésuite. Je vais essayer d’éviter ce débat », a répondu monsieur Sabia. Il a néanmoins soutenu ne pas avoir de contradiction entre rendement et développement économique. Monsieur Sabia a poursuivi en énonçant quatre principes que la Caisse devrait suivre dans ses décisions d’investissement. 1-La Caisse est un fiduciaire des déposants, et sa responsabilité est différente de celles de la SGF ou Investissement Québec. 2-Nous avons un avantage compétitif au Québec parce que l’information est la clef. Il y a ici un accès prioritaire aux réseaux et aux gens d’affaires. 3-Une saine gestion demande une diversification hors du Québec et du Canada. C’est une question de gestion du risque. 4- Nous sommes un investisseur phare au Québec. Une décision d’investir ou de ne pas investir au Québec peut avoir un impact sur les autres. « J’ai l’intention de mettre ces quatre principes sur la table et de demander de les considérer pour chercher une façon d’améliorer l’équilibre entre le rendement et la participation au développement économique du Québec », a-t-il dit. Pas de sauvetage de sièges sociaux Le président a du même souffle estimé qu’il n’était pas du rôle de la Caisse de venir sauver les sièges sociaux du Québec. « Si l’on pense qu’il est possible de générer un rendement plus élevé à long terme avec une participation dans une société où il y a un débat sur le siège social, il sera possible pour nous d’avoir une oreille sympathique… », a-t-il dit, mais seulement dans cette situation. Monsieur Sabia a fait valoir que prendre une position de blocage dans les 25-30 sociétés clefs du Québec pourrait coûter entre 25 et 30 G $. Il a renouvelé l’intention de la Caisse de se rapprocher davantage des PME québécoises, qui peuvent fournir du rendement, et sont les sièges sociaux de l’avenir.
  20. Commerce durable L'Alliance financière s'installe à Montréal Agence QMI Marc-André Boivin 27/03/2009 17h53 http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/03/20090327-175309.html C'est maintenant officiel, l'Alliance financière pour le commerce durable (AFCD) est établie à Montréal. L'organisation pourra ainsi bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable, a justifié Jason Potts, président de l’Alliance lors de l’inauguration du secrétariat de l’organisme dans la métropole. Comptant parmi ses membres des prêteurs commerciaux, des institutions de crédit alternatives, des organisations de producteurs de petites et moyennes entreprises durables, des institutions de développement et d'autres acteurs de la chaîne d'approvisionnement agricole, l’AFCD a pour objectif d'offrir un meilleur accès au financement pour les petites et moyennes entreprises qui favorisent le développement durable. Pour ce faire, l'Alliance financière pour le commerce durable doit assurer une croissance continue de la production et du commerce durables en aidant les producteurs des pays en voie de développement à obtenir un financement commercial adapté à leurs besoins. «L’inauguration du secrétariat de l’AFCD dans une ville internationale du Canada représente une étape primordiale dans la croissance d’un secteur global de services financiers associés au développement durable. Notre établissement à Montréal annonce un avenir prometteur pour notre organisation qui pourra bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable», a déclaré Jason Potts, président de l’AFCD par voie de communiqué. M. Potts estime qu'en assurant la liaison entre l'accès accru au financement ainsi qu'une production durable, son organisation va jouer un rôle primordial en faisant la promotion d'une nouvelle économie verte au Canada et ailleurs dans le monde. Le président n'a pas manqué de souligner l'appui reçu de la part de Montréal International. Les bureaux de l'Alliance financière pour le commerce durable sont situés au Centre de commerce mondial de Montréal, rue Saint-Jacques.
  21. Toutes les municipalités de la Minganie, sauf Havre-Saint-Pierre, affichent un indice négatif de développement économique. Pour en lire plus...
  22. Atze

    Bourg Viau

    Je pensais qu'il y avait déjà un fil, mais je n'arrive pas à le trouver. C'est tout de même un développement important.
  23. Le «modèle» finlandais: des leçons pour le Québec? Édition du samedi 28 février et du dimanche 01 mars 2009 L'actuelle période d'incertitude économique suscite des questions sur le rôle de l'État et le maintien d'un équilibre harmonieux entre le développement économique et social. Un examen de l'expérience finlandaise offre dans ce contexte des leçons qui pourraient inspirer le Québec, notamment au chapitre de l'éducation et de l'innovation. La mesure du succès Les pays nordiques, selon le jugement du réputé économiste Jeffrey Sachs, «ont réussi à combiner une forte protection sociale avec de hauts niveaux de revenus, une croissante économique forte et une grande stabilité macroéconomique. Ils respectent également les critères les plus élevés en matière de gouvernance». Il convient de se demander comment ces pays ont atteint ces objectifs. L'examen d'un cas moins connu que l'emblématique modèle suédois, celui de la Finlande, est éclairant. La réussite de ce pays suscite d'ailleurs l'intérêt des Suédois eux-mêmes. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a récemment fait l'éloge des politiques économiques de la Finlande en disant qu'elles représentaient «un modèle non seulement pour l'Europe mais pour le monde entier». Les Finlandais ont dû composer avec des circonstances difficiles au début des années 90, soit une récession doublée de l'effondrement de leur plus important marché, l'Union soviétique. La Finlande a pourtant retrouvé rapidement le chemin du progrès au point de devenir une référence et un modèle de réussite pour les Scandinaves eux-mêmes. Quels sont donc les fondements du «modèle» finlandais et à quelle aune peut-on juger son succès? L'équilibre paraît être la clé du succès. Divers classements montrent que la croissance économique n'est pas incompatible avec la poursuite d'objectifs sociaux. NationMaster (2007), par exemple, accorde le premier rang à la Finlande en matière de développement technologique, de capacité concurrentielle, de développement culturel et de transparence des décisions publiques. Les conditions de la réussite La prospérité finlandaise repose principalement sur l'innovation et la compétitivité de son secteur d'exportation. La Finlande se situe au premier rang mondial pour le nombre de chercheurs par habitant et vient de remplacer la Suède au premier rang pour la part de son PIB consacrée à la recherche et au développement (4 %). Le système institutionnel appuyant cet effort en matière d'innovation est imposant et comprend notamment l'Académie de Finlande, l'Agence finlandaise de financement de la technologie et de l'innovation (Tekes), le Centre finlandais de recherche technologique (VTT) et le Fonds finlandais pour l'innovation (SITRA). La performance finlandaise au chapitre de l'innovation repose sur un système d'éducation considéré par plusieurs comme le meilleur au monde. Les élèves finlandais se classent régulièrement en tête des épreuves internationales de lecture, de sciences et de mathématiques. Cette réussite s'explique selon plusieurs par la capacité du système scolaire finlandais à former et à recruter des enseignants extrêmement compétents. Le rendement du système d'éducation finlandais est à la mesure de la valorisation de la profession d'enseignant dans ce pays. L'originalité finlandaise se manifeste aussi sur le marché du travail. La Finlande se classe notamment au premier rang en matière de protection contre les congédiements illégaux et au deuxième rang relativement à la sécurité économique de ses travailleurs et à la formation de sa main-d'oeuvre. La vitalité du mouvement syndical finlandais n'a pas constitué un frein à la croissance. Le patronat et les syndicats reconnaissent la nécessité de s'adapter à l'évolution technologique et d'assurer aux employés une formation adéquate pour s'y adapter. Le rôle de l'État La confiance relativement élevée envers le gouvernement finlandais a permis à l'État de faciliter la concertation entre les acteurs sociaux. Une gestion financière prudente a fait le reste. Les programmes sociaux finlandais se sont développés en fonction de la croissance de la richesse collective et de la capacité financière du gouvernement. L'État finlandais a joué un rôle important dans la promotion de la culture et de l'identité nationale, de même que dans la promotion de l'éducation et de l'innovation. Il a pu s'appuyer sur un large consensus reconnaissant le bien-fondé d'une fiscalité progressive visant à assurer une protection sociale adéquate pour les citoyens et à réduire les inégalités. Des services de garde de qualité ont facilité la participation des femmes au marché du travail et contribué à faire en sorte qu'elles soient aujourd'hui les plus scolarisées et les mieux rémunérées d'Europe. Le bilan de l'expérience finlandaise présente aussi ses zones d'ombre. Les problèmes sociaux n'y sont pas absents (consommation élevée d'alcool, taux élevés d'homicides et de suicides), mais le bilan finlandais en matière de santé et de gestion des problèmes sociaux reste extrêmement positif. Les leçons à tirer L'originalité du modèle finlandais repose sur l'équilibre entre les exigences de la compétition internationale et les impératifs du développement social. L'État finlandais garantit une protection exemplaire à ses citoyens face aux aléas de l'économie, mais son rôle essentiel consiste à leur assurer une sécurité durable en facilitant leur adaptation au changement par un soutien systématique à la recherche et à l'innovation. Le développement économique et social du Québec passe par un appui vigoureux du gouvernement à l'innovation et au développement technologique. Cette politique ne produira les fruits escomptés que si le système d'éducation québécois dispose de ressources adéquates qui devront servir prioritairement à améliorer la formation, le recrutement et les conditions de travail des enseignants. Le Québec ne parviendra à atteindre cet objectif que si l'éducation est au coeur de son projet de société. C'est à cette condition que les enseignants québécois pourront donner leur pleine mesure et que le système d'éducation du Québec deviendra l'un des meilleurs au monde. Il s'agit là sans doute de la principale leçon que le Québec pourrait tirer de la réussite finlandaise.
  24. Mont-Tremblant : développement au ralenti * André Dubuc, les affaires * 10 février 2009 L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Photo : Intrawest Le développement du Mont-Tremblant n'est plus un eldorado de l'immobilier. Le casino sur le Versant Soleil ouvrira bel et bien cet été, mais sans hôtel et de centre des congrès. Autre de signe que le projet est au ralenti depuis longtemps, Tremblant n’a pas vendu une seule unité d’habitation au Versant Soleil depuis mai 2006, alors que la station a reçu 95 millions des gouvernements du Québec et du Canada pour développer ce versant. « On comprend qu’il n’y aura pas d’hôtel ni de centre des congrès pour 2009, dit Marie-Claude Rivet, porte-parole de Loto-Québec. Intrawest travaille activement pour ce dossier. Mais on n’a pas encore de confirmation (concernant la construction de l’hôtel). » Manque à gagner Dans ses prévisions, Loto-Québec prévoyait 700 000 visiteurs au casino et des revenus de près de 50 millions de dollars « C’est sûr qu’on aurait préféré que l’hôtel et le centre des congrès soient prêts à l’ouverture du casino », répond Mme Rivet, questionnée sur l’impact de ces retards sur les revenus du casino. «Les projets d’hôtels et de centre de congrès sont toujours actifs » s’est contenté de dire Lyne Lortie, porte-parole de Station Tremblant. L’aménagement du Versant Soleil ne cesse d’être retardé depuis son annonce en 2004. Dans un article paru en mai 2006 dans LES AFFAIRES, la direction de Station Tremblant parlait alors de la construction imminente d’un grand hôtel de 235 à 250 chambres de type châteaux hôteliers du Canadien Pacifique. Un centre des congrès multifonctionnelle de 60 000 pieds carrés devait aussi être construit, ce qui aurait eu pour effet de doubler la capacité d’accueil des salles de réunions de Tremblant. Le but était de donner au Versant Soleil une vocation «destination d’affaires». Les subventions gouvernementales ont notamment permis la construction d’une gondole qui relie les Versants Sud et Soleil en moins de 7 minutes. « Jusqu’à présent, 35 millions de dollars ont été investis dans les infrastructures », précise Mme Lortie, de Station Tremblant. En tout et partout, le Versant Sud accueille 54 copropriétés à l’Étoile du matin et 24 maisons dans le domaine Forêt Blanche, pour un total de 73 habitations, toutes vendues entre 2004 et 2006. En 2006, Station Tremblant soutenait vouloir construire 1000 à 1500 unités au Versant Soleil d’ici 2015. Auparavant société publique cotée en Bourse, Intrawest a été vendue en 2006 au groupe américain Fortress Investment pour 3,2 milliards de dollars, un achat à crédit en grande partie. En novembre 2008, le Globe & Mail écrivait que la conjoncture difficile forçait Intrawest à mettre dorénavant tous ses efforts dans la location de ses unités existantes et non plus dans la construction de nouvelles habitations. Station Tremblant compte 2100 unités d’hébergement au Versant Sud. http://www.lesaffaires.com/article/0/sports--loisirs-et-divertissements/2009-02-10/488998/monttremblant--deteacuteveloppement-au-ralenti.fr.html (11/02/2009 10H13)
  25. Une centaine d'arbres abattus, deux bâtiments démolis, une chapelle en danger et des vues sur la montagne masquées. Voilà les grandes lignes du projet de transformation extrême de l'ancien collège Marianopolis, situé en plein écoterritoire du mont Royal, sur lequel les élus de la garde rapprochée du maire Tremblay devront se prononcer aujourd'hui. Dans un avis carrément «défavorable», dont La Presse a obtenu copie, et qui sera rendu public aujourd'hui, le Conseil du patrimoine de Montréal recommande que le projet de complexe résidentiel, avec clinique médicale, soit modifié de fond en comble. L'instance consultative estime que le promoteur, Développement Cato inc., devrait par ailleurs refaire ses devoirs pour préserver le site de 16 âcres tout en garantissant un accès au public malgré la nouvelle vocation privée. Depuis que l'ancienne propriété des prêtres de Saint-Sulpice a été mise en vente, en mars 2008, l'organisme de défense du mont Royal, Les Amis de la montagne, a demandé à plusieurs reprises de voir les plans détaillés du futur acquéreur. Mais en vain. Ce n'est qu'aujourd'hui, alors que le projet sera fort probablement soumis à des audiences de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), un organisme de la Ville sans pouvoir décisionnel, qu'on apprend l'ampleur des travaux et l'impact sur la montagne. Un complexe de 325 logements Dans l'ensemble, il est projeté de recycler l'ancien séminaire de philosophie du chemin de la Côte-des-Neiges en un complexe de 325 logements comprenant des maisons superposées, des unifamiliales isolées et des multiplex. Outre les deux nouveaux immeubles d'une hauteur variant de 3 à 9 étages, le promoteur entend aménager une clinique médicale, possiblement à vocation privée, d'une superficie de 2000 m2, soit l'équivalent de la superficie du tablier du viaduc Rockland. Il est aussi question de creuser une piscine et d'aménager 671 unités de stationnement souterrain. Afin d'analyser le projet et de tirer des conclusions, le Conseil du patrimoine (CPM) s'est basé sur la version finale du plan directeur de développement du promoteur Cato, datée du 7 janvier. À la lumière des maquettes, le CPM en vient à la conclusion que le site aurait dû demeurer à vocation institutionnelle ou publique, et croit qu'il serait temps d'explorer les moyens pour «transférer les droits de développement du promoteur Cato sur un autre site.» Mais comme le site a déjà été vendu pour la somme de 45 millions et que la Ville n'a pas le pouvoir de dire non, le Conseil du patrimoine va de l'avant avec ses recommandations. Au chapitre des arbres, on apprend que l'abattage d'une rangée d'arbres matures doit servir à installer des maisons unifamiliales à l'ouest du site, donc en direction du sommet Westmount. À cet égard, le CPM déplore qu'aucune information n'a été fournie sur les mesures de plantation et les espèces retenues. Tous les travaux de déblai et de remblai projetés font par ailleurs penser qu'on est encore une fois «en train de grignoter les flancs du mont Royal.» Éléphant dans un jeu de quilles Dans un endroit où la circulation est particulièrement délicate, avec des impératifs de développement durable, les ambitions d'ouvrir une clinique médicale et d'aménager 671 unités de stationnement sont aussi vertement critiquées par le CPM. «La capacité d'accueil du site est limitée, note le Conseil. Et compte tenu de la proximité de l'Hôpital général de Montréal et des difficultés probables d'accès à partir de Côte-des-Neiges, il est difficile d'assurer un équilibre.» En ce qui concerne la démolition du centre sportif et de la maison des employés, l'instance patrimoniale estime enfin que la nouvelle construction de neuf étages, plus haute que l'ancienne, cachera la vue sur l'ancien séminaire à partir de l'avenue Cedar. En conséquence, le Conseil craint qu'on répète l'erreur du projet de la Ferme sous les noyers, tout près du séminaire, qui a eu pour effet de rendre invisible la maison rénovée. Informée par La Presse des conclusions du Conseil du patrimoine, la directrice générale des Amis de la montagne, Sylvie Guilbault, partage entièrement l'avis du Conseil, particulièrement au sujet de l'importance d'étudier les façons de transférer au public ou à l'institutionnel les droits de construction. «Ce projet, dans un endroit particulièrement achalandé, avec en plus l'agrandissement prévu de l'Hôpital général de Montréal, constituera un bon test pour les gouvernements. Si on prend juste le nombre de stationnements que le groupe veut construire, c'est effarant», ajoute Mme Guilbault.
×
×
  • Créer...