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  1. Qui l'eût cru? Le banquier de TVA est victime de fraudeurs, qui ont tenté de soutirer de l'argent en son nom à des citoyens de la région de Québec. Pour en lire plus...
  2. Les douaniers américains pourront fouiller les portables Agence France-Presse 01 août 2008 | 17 h 07 «Au 21ème siècle, la plus dangereuse des contrebandes est souvent contenue dans les médias électroniques», affirment les autorités américaines. - Photo La police des frontières américaines pourra désormais saisir les ordinateurs portables des voyageurs pour en analyser le contenu même si aucun soupçon ne pèse sur l'individu ou les informations qu'il transporte, ce qui suscite les protestations de défenseurs des libertés. «Depuis le fondement de la République, nous avons eu la capacité de faire des recherches aux frontières afin d'éviter l'entrée dans le pays d'individus et de produits dangereux», affirme Amy Kudwa, la porte-parole du département de la sécurité intérieure (DHS). «Au 21ème siècle, la plus dangereuse des contrebandes est souvent contenue dans les médias électroniques et pas sur du papier. L'ère des dossiers de papiers et des microfiches est révolu», ajoute-t-elle. Le DHS a rendu public en juillet les modalités de cette nouvelle politique qui autorise le personnel des douanes à «détenir les documents et les équipements électroniques, pour une période raisonnable afin de pouvoir faire une recherche approfondie» sur place ou en envoyant l'ordinateur à des spécialistes. «Au cours d'une fouille et en l'absence de toute soupçon, les officiers peuvent examiner et analyser l'information transportée par un individu qui tente d'entrer, de réentrer, de partir, de passer en transit ou qui réside aux États-Unis», dit le document visible sur l'Internet. Tim Sparapani, principal conseiller juridique à l'Association américaine des libertés civiles (ACLU), a qualifié ces saisies et ces fouilles d'inconstitutionnelles. «C'est une saisie sans qu'il y ait une cause probable qu'un crime a été ou va être commis. La division des douanes et des frontières du DHS essaye de transformer la frontière américaine en une zone de non-droit constitutionnel», a-t-il déclaré. Le sénateur démocrate Russ Feingold, qui a récemment présidé une audition au Congrès sur les méthodes du DHS, a estimé que ces fouilles étaient «inquiétantes» et représentaient une violation de la vie privée. «Je suis plus convaincu que jamais qu'une législation est nécessaire pour protéger les bons citoyens américains de cette flagrante violation de leur vie privée. J'ai l'intention d'introduire un tel projet de loi bientôt», a déclaré l'élu dans un communiqué. Le mois dernier, la puissante association de défense des droits civiques, ACLU a accusé le DHS de mettre en danger «la vie privée et les libertés des citoyens américains sans renforcer pour cela leur sécurité», faisant notamment référence à la liste terroriste du DHS qui s'est enflée d'au moins un million de noms. L'ACLU accuse aussi les agents aux frontières américaines de cibler injustement les voyageurs d'origine arabe, asiatique et également latino dans le cadre de la lutte contre l'immigration illégale.
  3. L'interdiction de leurs pylônes pour annoncer le prix du litre à Québec nuira aux pétrolières, qui plaident que les citoyens risquent de payer leur essence plus cher. Pour en lire plus...
  4. Propreté de la ville: comparer Montréal et Québec? Émilie Bilodeau La Presse Décidément, la Ville de Québec a la cote par les temps qui courent. Alors que les touristes américains désertent Montréal pour participer à la grande fête de son 400e anniversaire, voilà qu’une nouvelle étude semble indiquer que Québec est beaucoup plus propre que la métropole. Les Montréalais sont deux fois plus nombreux que les gens de Québec à déplorer la présence de graffitis, vandalisme et déchets dans leur quartier. C’est ce que révèle une étude sur les incivilités dans les métropoles publiée hier par Statistique Canada. À Montréal, 17% des citoyens estiment que les ordures à la traîne, les bâtiments abandonnés, les graffitis ou la détérioration des biens publics représentent un problème dans leur quartier. À Québec, 8% de la population dénoncent ces nuisances. «Sans enlever ses grandes qualités à Québec, on ne peut pas comparer un village à une grande ville comme Montréal», s’exclame Marcel Tremblay, responsable des services aux citoyens de la Ville de Montréal. Selon lui, la propreté de Québec durant les festivités du 400e est due à un «budget astronomique» octroyé pour l’événement. L’étude démontre que le nombre de plaintes concernant les incivilités a tendance à augmenter lorsqu’on se rapproche des secteurs à densité de population élevée. La moitié des Montréalais situés à moins de cinq kilomètres du centre-ville sont témoins de certaines incivilités. Lorsqu’on s’éloigne à plus de 15 kilomètres du centre, 18 % des citoyens constatent des problèmes. Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec, reconnaît que la concentration urbaine de Montréal rend le maintien de la propreté plus difficile qu’à Québec. Il incite les Montréalais à se responsabiliser. «Il n’y a pas une administration municipale qui va prendre le dessus sur les négligences des citoyens», explique-t-il. À Québec, pour vaincre les problèmes d’insalubrité des secteurs touristiques, une escouade de jeunes en réinsertion sociale est chargée d’effacer les graffitis et de maintenir la propreté. Les poutres de l’autoroute Dufferin ont été offertes aux artistes. Depuis, les graffitis sont remplacés par des murales. Par ailleurs, de Halifax à Vancouver, les habitants de 12 grandes villes ont tous considéré la vente et la consommation de drogue comme étant le problème le plus grave dans leur quartier. Cette statistique étonne le professeur Jean-Sébastien Fallu, de l’école de psychoéducation de l’Université de Montréal. «Ça me surprend puisque ces crimes ne s’attaquent ni aux personnes, ni aux biens publics», dit-il.
  5. et j'ai nommé les résidents du platô Hugo Fontaine La Presse Condos sur pilotis: la construction démarre, l'opposition renaît Mardi, un promoteur a officiellement conclu une transaction de 1,25 million de dollars avec Stationnement de Montréal pour l'acquisition des droits aériens lui permettant de construire 98 condos par-dessus les terrains de stationnement situés rue Généreux, au nord de l'avenue du Mont-Royal. Vers la fin de la semaine, des pelles mécaniques sont apparues sur un des terrains pour casser l'asphalte. La construction d'un controversé projet de condos sur pilotis a débuté la semaine dernière au coeur du Plateau-Mont-Royal. Un chapitre de plus dans un feuilleton qui dure depuis sept ans. Mardi dernier, le promoteur a officiellement conclu la transaction de 1,25 million de dollars avec Stationnement de Montréal pour l'acquisition des droits aériens lui permettant de construire 98 condos par-dessus les terrains de stationnement situés rue Généreux, au nord de l'avenue Mont-Royal, entre les rues De Lanaudière et Marquette. L'arrondissement avait délivré les permis nécessaires en décembre. Vers la fin de la semaine, des pelles mécaniques sont apparues sur un des terrains pour casser l'asphalte. La construction démarre, sans qu'aucune affiche n'indique la nature des travaux. Ça ne fait pas le bonheur de tout le monde dans le Plateau. Au début des années 2000, près de 12 000 personnes avaient signé une pétition contre le projet. Laurent Imbault, qui a été le porte-parole d'une coalition de citoyens qui s'opposaient à l'arrivée de ces condos, dénonce aujourd'hui l'absence d'intervention des politiciens. «Au bout du compte, tout le monde a enterré cette histoire en s'imaginant que ça allait disparaître tout seul.» Les inquiétudes des citoyens touchent principalement la question de la sécurité dans un stationnement recouvert et peu visible. La densification d'un quartier déjà dense est aussi une préoccupation. La Société de développement de l'avenue du Mont-Royal, qui s'est toujours opposée au projet, annoncera aujourd'hui qu'elle interpelle le maire Gérald Tremblay et la mairesse d'arrondissement Helen Fotopulos. Une rencontre entre la Société et l'arrondissement est aussi prévue en après-midi. «On aurait espéré que le projet ne se fasse jamais, a précisé le directeur général de la Société, Michel Depatie. Mais il faut prendre le problème où il est rendu.» Un projet dans les règles Le porte-parole d'Helen Fotopulos, Marc Snyder, rappelle que la mairesse a fait connaître à plusieurs reprises son opinion très négative sur ce projet. "Mais à partir du moment où le projet respecte la réglementation de toutes les façons, l'administration est obligée d'émettre les permis", explique-t-il. "Nous avons été mis devant un fait accompli par Stationnement de Montréal", affirme Mme Fotopulos, qui n'a pas trouvé cela "très élégant". "Si le projet se fait, ma priorité est que le chantier soit exemplaire en termes d'impact sur le voisinage, les résidants et les activités commerciales", a ajouté la mairesse. En plus de causer un tollé chez les marchands et les citoyens, le projet, d'abord approuvé par l'administration Bourque en 2000, fait l'objet d'un bras de fer juridique entre le promoteur David Owen et la Ville. Des recours judiciaires sont toujours en cours, dont une poursuite de 5,7 millions en dommages et intérêts contre la Ville. La Cour supérieure a ordonné aux deux parties de tenir une conférence de règlement qui aura lieu en avril. Avec la collaboration de Catherine Handfield source: http://www.cyberpresse.ca/article/20080331/CPACTUALITES/803310468/5077/CPACTUALITES ----------------- Let me in but don't let anybody else come after me... c'est exactement l'attitude des platôiste
  6. Les Montréalais utilisent moins leur auto que les citoyens de Calgary Il y a 18 heures OTTAWA - Les Montréalais sont moins dépendants de l'automobile que la plupart des résidants des grandes régions métropolitaines du pays. Une étude de Statistique Canada publiée mardi nous apprend que les citoyens de Calgary et d'Edmonton dépendent davantage de leur voiture que les autres habitants des grandes agglomérations. Cette étude réalisée en 2005 examinait l'utilisation des véhicules automobiles dans les déplacements quotidiens, notamment pour le navettage ou pour faire des courses. Les résultats révèlent que 77 pour cent des résidants de Calgary et 75 pour cent des résidants d'Edmonton utilisaient leur voiture pour effectuer tous leurs déplacements lors de la journée de référence de l'enquête. En comparaison, les citoyens les moins enclins à l'avoir fait étaient ceux de Montréal, dans une proportion de 65 pour cent, et de Toronto, à 66 pour cent. Les différences entre les personnes qui vivaient dans les quartiers centraux de Montréal et ceux qui vivaient dans les quartiers centraux ailleurs étaient frappantes. Seulement 29 pour cent des Montréalais qui habitent dans un rayon de cinq kilomètres du centre-ville utilisaient leur voiture pour tous leurs déplacements, comparativement à 43 pour cent à Toronto, à 56 pour cent à Vancouver et à 66 pour cent à Calgary. L'article révèle une relation claire entre la dépendance aux voitures et la densité des logements dans les quartiers. Ainsi, plus de 80 pour cent des résidants des quartiers à très faible densité avaient effectué au moins un déplacement en voiture en tant que conducteur pendant la journée. En comparaison, moins de la moitié des personnes vivant dans les quartiers à très forte densité l'avaient fait. http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gjtCemmIWhG2OPM0lm6PKPO6-Q3A
  7. Journal de Montréal 08/12/2007 Il y aura référendum, demain à Mont-Royal, pour la vente du parc municipal Fleming à une entreprise privée en vue de la construction d'une résidence de huit étages pour personnes âgées. Le terrain fait environ 44 000 pieds carrés entre le chemin de la Côte-de-Liesse et la rue Brittany. Le sujet a soulevé beaucoup de passion depuis plusieurs semaines dans la ville de banlieue défusionnée, surtout à la suite de la victoire de 101 personnes qui ont bloqué un changement de zonage lors du registre tenu le 4 octobre. Plus de 700 personnes habitant des zones limitrophes auront droit de vote demain pour décider de l'avenir du parc. Le changement de zonage, qui a été renversé une première fois, est au coeur du projet puisque la Ville veut le faire passer de «vert» à commercial pour permettre la construction d'une résidence privée de huit étages pour personnes âgées. Les cinq citoyens membres du comité consultatif de la ville sur l'environnement ont déclaré publiquement leur opposition au projet, même si un parc public à peu près quatre fois plus grand se trouve à proximité du parce que la ville veut vendre. 19 arbres à protéger Les citoyens qui dénoncent le projet veulent protéger les 19 arbres matures du parc, qu'ils considèrent comme un filtre à côté de l'autoroute Métropolitaine, Plusieurs citoyens ne comprennent pas non plus pourquoi loger sur ce site des personnes âgées à la santé fragile. Pour sa part, la mairesse Vera Danyluk encourage la construction de l'immeuble parce qu'il y a une seule résidence du genre à Mont- Royal et que 20% de la population, environ 4 000 personnes, ont plus de 60 ans..
  8. Vraiment intéressant comme article, reflète la réalité: Projet de condos à l'école Saints-Martyrs 6 ans de travail «scrappés» en 30 minutes... Le Journal de Québec 06/12/2007 06h44 «Des citoyens qui se prennent pour des élus peuvent scrapper en 30 minutes six ans de travail» déplorent des promoteurs découragés de la consultation qu'ils jugent excessive à Québec. Ce sont des investisseurs ulcérés qui ont rencontré le Journal hier pour se plaindre des assemblées consultatives dans le quartier Montcalm. Yves Doyon, président de Norplex, Yves Villeneuve, chargé de projet et l'architecte Claude Guy fulminaient encore hier après que leur projet de construction de condos sur Belvedère, au coin de Père-Marquette, eut rencontré de l'opposition mardi soir. Il faut dire que Norplex avait déjà été obligée de retirer son projet de transformation de l'école Saints-Martyrs en condos il y a trois ans. Ils ont donc refait leurs devoirs. Le nombre de condos a été ramené de 115 à 60 et le bâtiment de l'école est maintenant exclu du projet. On parle donc de nouvelles constructions. Quant à la hauteur, elle a été diminuée de cinq étages à trois. Il faut noter que les nouveaux blocs, respectant l'architecture du quartier, occuperaient..un terrain de stationnement entouré d'une clôture. Ombre Mardi, disent-il, une poignée de citoyens sont venus dénoncer le projet, craignant notamment qu'ils jettent de l'ombre sur leurs maisons. Dans une lettre qu'il a fait parvenir aux journaux hier M. Doyon mentionne que ce genre de projet doit passer plusieurs étapes: Conseil municipal, Commission d'urbanisme, Conseil d'arrondissement, Comité de quartier si bien «qu'il ne manque que le soviet du patelin et la milice locale». Echaudés une première fois, ils redoutent la mise au rancart de ce projet après six ans de combat. «Les politiciens sont frileux, ils ne mettent pas leurs culottes pour défendre un projet qui amène des familles dans le quartier. Ils ont délégué leurs pouvoirs à des citoyens qui vont défendre leurs intérêts personnels à ces assemblées, dans la plus belle illustration du principe de»pas dans ma cour«. Le processus est vicié à la base. Il y a tellement de paliers à la Ville de Québec. Ils ont créé une créature qui leur échappe et, pendant ce temps, on perpétue l'étalement urbain»«d'affirmer M. Doyon. Il ajoute que son entreprise a toujours démontré un souci de préserver le patrimoine bâti.»Nous ne sommes pas des démolisseurs mais des réhabiliteurs qui recyclent des bâtiments.«. Mesquinerie Il rappelle que ce projet a été élaboré avec l'appui de la Ville et a obtenu l'aval de la Commission d'urbanisme mais qu'il risque tout de même de se buter à «l'égoïsme et la mesquinerie» de quelques citoyens. Selon Norplex, cet accueil est typique des difficultés rencontrées par les entrepreneurs qui veulent faire des affaires à Québec. La Ville perdrait des millions en rentrées fiscales en raison de cet immobilisme font-ils valoir. L'architecte Claude Guy est encore plus direct dans ses propos: «A Québec, les promoteurs sont vus comme des charognes». L'assemblée de mardi n'avait pas de pouvoir décisionnel mais, de noter M. Doyon, «on voit la tendance, on n'est pas paranoïaques mais trouvez-moi un référendum qui a été gagné.». Il suffit en fait de 150 signatures pour obtenir la tenue d'un référendum ce qui avait tué la première version du projet de l'école Saint-Martyrs.
  9. Outils utile! L'historique des noms et la localisation de quelque 6000 rues et parcs de Montréal sont maintenant accessibles gratuitement par Internet. Le répertoire de toponymie de Montréal lancé aujourd'hui offre un outil de recherche simple aux citoyens, professionnels et étudiants. Pour l'ensemble des rues et parcs des 19 arrondissements, on trouve une notice historique ainsi que la date de désignation. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=1560,11779591&_dad=portal&_schema=PORTAL
  10. Saint-Constant: un maire dépensier et destitué La Cour supérieure annule les résultats de l'élection municipale dans la petite ville de Saint-Constant, sur la Rive-Sud. Elle destitue le maire Gilles Pépin et ses cinq conseillers municipaux. La raison: des dépenses électorales dépassant de 42% la limite permise. Jamais un jugement n'avait été aussi sévère. Dans sa décision, rendue le 21 septembre, le juge Gilles Mercure décrit «un système mis en place au quotidien, dont la principale caractéristique était l'absence totale du contrôle des dépenses». Le 5 novembre 2005, Gilles Pépin défait par plus de 1000 votes le candidat sortant, Daniel Ashby. Il prend ainsi le contrôle de la mairie. Six de ses huit candidats aux postes de conseillers municipaux sont également élus. Mais dans son rapport de dépenses déposé peu après les élections, l'agent officiel de l'Équipe Gilles Pépin, Robert Perron, dévoile des dépenses de 53 204,38$ pendant la campagne électorale. Le maximum de dépenses autorisé était de 37 506,72$. Un dépassement de presque 16 000$. En mars 2006, six citoyens de Saint-Constant intentent une poursuite, accusant le maire de pratiques électorales frauduleuses. La Cour leur donne maintenant raison sur toute la ligne. Le juge écrit que «le défendeur Pépin ne pouvait ignorer le dépassement et que c'est donc à son su et avec son assentiment que la manoeuvre électorale frauduleuse a été pratiquée». «C'est une excellente nouvelle», s'est réjoui Normand Besner, candidat défait au poste de conseiller municipal, et l'un des citoyens qui se sont adressés au tribunal. «On se demandait pourquoi, tout au long de la campagne, on voyait que l'équipe adverse avait beaucoup plus d'enseignes et de dépliants, surtout dans la dernière semaine», a-t-il poursuivi. Tutelle Le maire et ses cinq conseillers ont 30 jours pour faire appel du jugement, mais qu'importe: la décision est effective immédiatement. La ville de 25 000 habitants sera donc mise en tutelle par le gouvernement. «La Commission municipale du Québec devra s'occuper de l'administration de la ville le temps que la situation se régularise», explique le porte-parole de la ministre des Affaires municipales, Jonathan Trudeau. Gilles Pépin se dit surpris du jugement, mais a préféré ne pas le commenter avant d'avoir consulté ses avocats. Mais les procédures judiciaires, qui durent depuis un an et demi, le laissent amer. D'autant plus que l'un des plaignants, M. Besner, était candidat pour l'ancien maire Daniel Ashby. «Cette saga judiciaire, c'est de la politique, a-t-il indiqué lors d'un entretien téléphonique. Il y a un parti politique qui était là depuis 12 ans et qui n'a pas accepté sa défaite.» André Sauvé, l'un des conseillers destitués, abonde dans son sens. «Si ça m'a coûté 1000$ de pancartes, pourquoi est-ce que ça n'a coûté que 74$ à l'autre parti pour le même nombre de pancartes?» Conseillers Les candidats de l'Équipe Pépin, pour la plupart inexpérimentés en politique, ignoraient tout des dépenses illégales. Ils ont été «victimes des agissements de l'agent officiel Perron, du maire Pépin et du directeur de campagne (Pierre) Arcouette», écrit le juge. Mais leur élection est annulée néanmoins. Camionneur de profession, André Sauvé a perdu des milliers de dollars en revenus pour occuper ses fonctions. «J'ai manqué une vingtaine de voyages de transport dans la dernière année, dit-il. Ça m'a coûté 14 000$ pour faire 12 000$ comme conseiller municipal et j'aurais fraudé pour ça? Il faudrait que je sois fou!» Jean-François Ouellet, qui a été élu sous la bannière de l'Équipe Pépin, a remarqué des irrégularités pendant la campagne. L'avocat a depuis quitté la formation politique. Il siège aujourd'hui comme conseiller indépendant. «J'ai demandé à de nombreuses reprises quelles sont les dépenses, a-t-il indiqué. On me répondait: «Fais ton porte-à-porte, ne t'occupe pas de ça.» » Jurisprudence Le Directeur général des élections (DGE) a déjà intenté des poursuites contre Robert Perron. L'affaire est toujours devant les tribunaux. «Cette affaire-là démontre que lorsqu'il y a contravention à la loi, les sanctions prévues peuvent être appliquées», a indiqué le porte-parole du DGE, Denis Dion. Avocat spécialisé en droit municipal, Louis Beauregard estime que la décision pourrait bien faire jurisprudence si elle est maintenue. «Les gens vont faire attention après, estime-t-il. Le dépassement d'une limite de dépenses prévue par la loi, ce n'est pas une mince affaire.» Municipalité de Saint-Constant Date de fondation: 1725 Superficie (km2): 56,58 Population: 24 679 Région administrative: Montérégie Avec la construction des chemins de fer du CN et du CP dans le dernier quart du XIXe siècle, Saint-Constant entre dans la modernité. Depuis les années 50, l'essor de la construction résidentielle a permis à Saint-Constant d'obtenir le statut de ville en 1973. Au cours des dernières années, la ville a accueilli plusieurs grandes surfaces du commerce de détail et de centres de magasinage ainsi que diverses usines, notamment la Cimenterie Lafarge. Le conseil municipal Maire : Gilles Pépin Conseillers > Yves-André Ferland (Regroupement des citoyens et citoyennes de Saint-Constant) > Raymond Létourneau (Regroupement des citoyens et citoyennes de Saint-Constant) > Jean-François Ouellet (indépendant) > Yvan Riendeau (Équipe Pépin) > France Hébert (Équipe Pépin) > André Sauvé (Équipe Pépin) > Christine Pelletier (Équipe Pépin) > Mario Arsenault (Équipe Pépin) (Mario Arsenault a été nommé maire suppléant pour la période du 15 novembre 2005 au 1 er août 2006.)
  11. Jeudi 31 Mai 2007 Depuis la création du poste en 2003, l'ombudsman de la Ville de Montréal n'a guère le loisir de se reposer sur ses lauriers. Le nombre d'intervention de Me Johanne Savard et de son équipe a presque triplé depuis 2005, passant de 541 à 1384. " Cette forte augmentation des demandes d'intervention ne reflète pas nécessairement un taux élevé d'insatisfaction de la part des citoyens de Montréal ", prévient Mme Savard. Ce sont surtout des plaintes reliées à la qualité de vie des citoyens qui ont le plus occupé l'ombudsman. Me Savard cite en exemple un citoyen qui s'est plaint de l'état lamentable d'un immeuble abandonné depuis plusieurs années. Un autre s'est lamenté à propos du bruit et de fortes vibrations ressenties dans sa maison, lors du passage de véhicules lourds. Un autre citoyen a réclamé l'intervention de l'ombudsman de Montréal en raison des nuisances causées par un chantier de construction tout près de sa résidence. " Le grand nombre de demandes qui nous sont soumises confirme combien ce service était requis, pour aider les citoyens à mieux comprendre l'appareil municipal ou à régler les difficultés qu'ils peuvent, de temps à autre, rencontrer au niveau des services municipaux ", poursuit Me Savard. L'ombudsman intervient en dernier recours pour assurer que les droits municipaux des citoyens soient respectés. Il est le " gardien " de la nouvelle Charte montréalaise des droits et responsabilités. Près de 90 % des personnes qui s'adressent à l'ombudsman de Montréal reçoivent une réponse finale dans un délai d'un mois ou moins.
  12. La Presse Le vendredi 11 mai 2007 L'arrondissement du Plateau-Mont-Royal persiste et signe avec son initiative de démocratie participative : pour l'an 2 de son Budget participatif, les citoyens décideront de l'affectation de 30 % des fonds du Programme triennal d'investissement (PTI), soit 1,5 million. Cette année, les choix se feront d'abord par district. Dans la semaine du 11 juin, les citoyens de chaque district de l'arrondissement identifieront les projets qu'ils souhaitent voir se concrétiser dans leur quartier. Ces projets devront respecter cinq critères : avoir un caractère spécifique et non général, être réalisés à un endroit déterminé, être concrets, avoir un caractère durable et être admissibles au PTI. Durant l'été, l'administration évaluera les coûts de ces projets. Début septembre, dans chacun des trois districts, les citoyens classeront les projets par priorité et éliront 12 délégués. Fin septembre, lors d'un sommet, les 36 délégués des districts, les sept élus de l'arrondissement et 12 personnes issues de la société civile se réuniront pour discuter puis voter sur les projets qui seront adoptés ensuite par l'arrondissement. «Cette procédure de vote a été retenue à la demande des citoyens, a dit hier Helen Fotopulos, la mairesse de l'arrondissement. Nous avons décidé de choisir la transparence et la prise en charge de certaines responsabilités de l'arrondissement par les citoyens.» En 2006, la première expérience de budget participatif a permis aux citoyens qui y ont participé (environ 500) de définir des priorités d'investissement pour 500 000 $ dans le verdissement (projet de ruelles vertes), dans l'apaisement de la circulation (initiatives à venir cet été), dans la réfection de rues et de trottoirs et dans la restauration de parcs. Mme Fotopulos a dit qu'après plus de 20 ans en politique municipale, elle était fière du succès de cette initiative de démocratie participative, «une première en Amérique du Nord», car il s'agit d'une de ses motivations à faire de la politique. Elle a voulu associer à ce succès la conseillère Josée Duplessis et des citoyens du Plateau qui ont déployé des efforts dans ce cadre, notamment Dimitri Roussopulos, Lorraine Decelles et Luc Rabouin.
  13. La Presse Le mardi 01 mai 2007 Non, ce n'est pas une impression. Il y a beaucoup de graffitis à Montréal. En fait, la métropole québécoise est devenue un royaume pour les graffiteurs et les taggeurs. Elle surpasse même New York. Alors que le beau temps marque le retour des graffiteurs, réflexion sur ce moyen d'expression perçu comme une véritable tare par une majorité de citoyens. Depuis quelques jours, les graffiteurs ont repris du service. Les murs de la ville sont «enrichis» de nouveaux tags. Tout cela au grand dam des autorités et de nombreux Montréalais. «Montréal est maintenant une ville reconnue pour ses graffitis, dit le cinéaste Pablo Aravena. Elle côtoie Berlin et São Paulo.» Celui qui donne ce nouveau titre à la métropole québécoise a visité 10 grandes villes pour réaliser Next : À Primer on Urban Painting, un documentaire sur le phénomène des graffitis. «Les jeunes ont besoin d'un espace pour s'exprimer, reprend-il. S'ils ne l'ont pas, ils s'arrangent pour le trouver. Cette recherche de l'espace public est intimement liée à la démarche du taggeur.» À la lumière de ces propos, difficile de voir comment les autorités arriveront un jour à freiner la multiplication des graffitis, considérés par plusieurs comme une véritable pollution visuelle. Pourtant, la Ville de Montréal ne lâche pas prise. L'an dernier, l'enlèvement des graffitis a coûté pas moins de 10 millions de dollars. «À elle seule, la Ville a dépensé 6,5 millions de dollars pour nettoyer les propriétés publiques, explique Marcel Tremblay, responsable de la propreté au Comité exécutif de la Ville de Montréal. Le reste est assumé par le secteur public. Ça représente 140 000 mètres carrés, c'est-à-dire l'équivalent de 26 terrains de football. C'est scandaleux», ajoute-t-il, visiblement ulcéré par cette situation. Marcel Tremblay n'en démord pas, les graffitis ne doivent pas être tolérés. «On n'est plus capables de contrôler les choses, dit-il. On est en train de détruire les équipements. On a un sérieux problème. Et quelle est la solution? Je ne sais plus.» Selon Pablo Aravena, les efforts de la Ville ne servent à rien. «Il y a un climat répressif très fort ici, mais il est inutile. Tout le monde donne l'exemple de New York et du maire Rudolph Giuliani pour parler d'un cas de réussite. Mais à New York, il y avait des escouades anti-graffitis. Ils sont allés très loin.» Le courant ne passe plus entre la Ville de Montréal et les adeptes du graffiti. Les tentatives des élus pour se rapprocher des jeunes graffiteurs ne semblent pas porter leurs fruits. «M. Tremblay ne connaît rien là-dedans, dit Sterling Downey, l'un des responsables de l'événement Under Pressure, qui rassemble chaque année à Montréal des centaines de graffiteurs. Il va chercher son information sur l'Internet.» Sous la pression des citoyens qui souhaitent voir les graffitis disparaître du décor urbain, les élus se font plus sévères. «Un responsable de la Ville m'a téléphoné pour me dire que le nettoyage des graffitis sur le site de notre événement avait coûté l'an dernier 10 000 $, raconte Sterling Downey. Je lui ai demandé de me dire combien coûtait l'opération de nettoyage après le Festival de jazz de Montréal.» Sterling Downey reconnaît que pendant quelques années, la Ville a démontré une certaine volonté à vouloir comprendre la démarche des graffiteurs. Mais ce dialogue n'existe plus. «Pour la Ville, comprendre veut dire être de notre bord. Donc, ils ont remplacé quelqu'un qui était ouvert à notre démarche pour le remplacer par un fonctionnaire qui ne comprend rien aux graffitis.» «Je suis d'accord pour qu'on donne aux gens des moyens pour s'exprimer, réplique Marcel Tremblay, mais pas sur les propriétés privées. C'est du vandalisme, un point c'est tout.» Parmi les nombreuses mesures proposées par la Ville pour combattre les graffitis, il y a celle de contrôler la vente de peintures en aérosol dans les magasins. Cette idée, empruntée à la Ville de Chicago, qui a adopté un règlement dans ce sens, a été mise en veilleuse l'automne dernier. En attendant, la présence des graffitis à Montréal continue d'enrager une majorité de citoyens. «Ceux qui disent que c'est beau n'en n'ont jamais eu chez eux», dit Philippe Raymond, un propriétaire du Plateau. Quatre fois l'été dernier, ce résidant a dû faire nettoyer sa propriété pour la débarrasser de graffitis indésirables. «Chaque fois, j'ai été insulté, dit-il. C'est une agression visuelle. Le problème, c'est que tu as beau nettoyer ta maison, les autres propriétaires endurent les leurs. Donc, ça encourage les graffiteurs à revenir.» Même découragé, Marcel Tremblay ne baisse pas les bras. Selon lui, il faut que la Ville exerce un partage de répression et d'éducation. «Il faudrait que les parents des graffiteurs pris en défaut payent les frais de nettoyage, dit-il. Quant aux graffiteurs, quelques heures de travaux communautaires ne leur feraient pas de tort.»
  14. 1912 1911 1911 1910 1911 1913 La réception ducale à Montréal : Les décorations : 1) L'édifice de La Presse ; 2) Arc de triomphe McGill ; 3) Arc des citoyens, angle Peel et Sherbrooke ; 4) Arc, angle Windsor et Dorchester ; 5) Arc, angle St-Denis et Sherbrooke ; 6) Vue de la rue St-Jacques ; 7) Rue Windsor, près Ste-Catherine ; 8) Arc, place Jacques-Cartier ; 9) La gare Windsor ; 10) Rue Sherbrooke, près St-Laurent
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