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  1. Mise a jour du classement des villes entrepreneuriales 2016 - Un regain d'optimisme propulse MONTRÉAL, le 29 nov. 2016 /CNW Telbec/ - En 2016, six villes québécoises figurent dans les 20 premières places du classement des villes entrepreneuriales au Canada selon les résultats mis à jour de l'étude de la FCEI. D'autres villes ont également effectué un bond appréciable dans ce portrait des communautés entrepreneuriales. « Les signaux sont encourageants pour plusieurs collectivités québécoises cette année. En fait, les perspectives des entrepreneurs sur l'environnement d'affaires se sont avérées plus positives au Québec que dans d'autres régions du Canada. Cela explique notamment la remontée de plusieurs villes du Québec dans le classement, car il s'agit là d'une composante de l'indice que nous calculons. Cela étant, on voit aussi qu'il reste du travail à faire dans toutes les municipalités pour offrir un environnement d'affaires plus propice à l'essor des PME », constate Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI. Six villes du Québec dans le top 20 et Rivière-du-Loup première au Canada Six villes québécoises figurent dans le top 20 des 121 agglomérations et régions métropolitaines de recensement de plus de 20 000 habitants canadiennes qui ont été analysées dans cette étude. Rang au Canada Ville Cote 0-100 1 Rivière-du-Loup 72,2 3 Saint-Georges 72,1 9 Saint-Hyacinthe 67,2 12 Val-d'Or 65,6 16 Sherbrooke 64,8 19 Victoriaville 64,2 « Nous félicitons les villes qui font bonne figure cette année. Sachant que les PME jouent un rôle de premier plan dans la vitalité de nos économies locales et qu'aucune ville n'obtient un score parfait, il importe toutefois qu'elles poursuivent leurs efforts en vue d'améliorer le climat d'affaires sur leur territoire. Nous encourageons également toutes les municipalités à adopter des mesures favorisant un fardeau fiscal et réglementaire plus équitable pour les PME », commente Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques à la FCEI. Des progrès notables pour plusieurs villes québécoises Plusieurs villes du Québec présentent également un portrait nettement plus favorable en 2016 par rapport à 2015. En fait, les villes québécoises ont fait meilleure figure dans le classement en 2016 notamment parce que l'optimisme quant à l'avenir et à l'évaluation que se faisaient les entrepreneurs de la situation de leurs affaires était plus élevé qu'ailleurs au Canada. Ainsi, Montréal a quitté la dernière place du classement, qu'elle occupait depuis les deux dernières années pour atteindre la 94e place, soit une remontée de 27 échelons. « Cela laisse présager qu'on peut inverser la vapeur à Montréal. Des actions concrètes entreprises par l'administration actuelle, comme un meilleur contrôle des dépenses ou les mesures fiscales pour les immeubles non résidentiels adoptées dans le dernier budget, peuvent contribuer à améliorer le climat d'affaires. Évidemment, il reste beaucoup à faire, mais au moins, on avance », relève Martine Hébert. Toujours au chapitre des grandes villes, Québec a également connu une progression intéressante passant de la 114e place à la 74e. « Les grandes villes partent souvent de plus loin dans ce genre de classement relatif, car, intrinsèquement, elles ont souvent plus de taxes et plus de règlements. Cela étant, elles demeurent à plusieurs égards en compétition avec d'autres villes de plus petite taille, c'est pourquoi elles ont avantage à s'y comparer », précise M. Gaudreault. Enfin, d'autres collectivités ont connu des remontées importantes, ayant aussi profité d'une nette amélioration des perspectives affichées par leurs entrepreneurs : La banlieue de Montréal s'est hissée à la 35e place (+69 rangs). Gatineau a progressé de la 112e à la 49e place (+63 rangs). Alma arrive à la 51e place (+62 rangs). Trois-Rivières est au 48e rang (+45 rangs).
  2. Je fais souvent mes courses au Adonis dans ce secteur et chaque fois je me dis que le coin mériterait une transformation pour le rendre plus agréable et plus pratique. Alors voici une vision de l'aménagement du site qui pourrait être fait Vous excuserez le travail fait avec ''paint'' car c'est la première fois que je fais cela et je sais que c'est loin d'être un bon rendu mais ca donne quand même une bonne idée de ce qu'est ma vision. Les aménagements suivant ont été apporté: 1-On déplace la rue Lambert-Closse à l'ouest, tout près de l'hôpital, afin de donner une ligne plus droite à la rue, ce qui permet de libérer beaucoup d'espace que je converti en espace vert et coup cela agrandi les deux petites places, soit Henri-Dunant et Hector-Toe-Blake. Les gens du secteur se plaignent souvent du manque d'espace vert dans le coin alors cette vision pourrait en partie remédier à ce problème. Dans ces deux places on peut y rajouter non seulement de la verdure mais aussi des jeux pour les enfants. Et aussi on élimine le stationnement qui est surement une source d'Ilot de chaleur. 2- On démoli une partie de ce qui se trouve entre les deux principaux immeubles . Cette partie n'a aucune valeur patrimoniale et semble avoir été rajouter plus récemment pour plus d'espace à l'Hôpital. Donc, on élimine cela et on fait de l'espace pour de la verdure et pour de nouveaux projets résidentiels. 3- Afin de densifier le secteur et profiter de l'espace vacant, j'ai pensé à 4 nouveaux immeubles. Un plus petit de 4 étages, sur Atwater, un autre de 8 étages, sur Tupper coin Lambert-Closse, et je lui donne deux angles pour respecter l'angle de l'hôpital et que je trouve magnifique. Deux autres immeubles de 6 étages en forme de L sur René-Lévesque et qui se ferait face de chaque coté de Lambert-Closse. 4- Finalement, l'intérieur des 4 cours deviendrait aussi des espaces verts, mais privés (pour les résidents de ce projet). Alors voici l'image actuel et celle de la vision.
  3. Il y a eu des articles intéressants dans La Presse + dernièrement, sur les attaques de chien. Voici la version web (elle épargne les photos traumatisantes): http://plus.lapresse.ca/screens/1871d2ff-5be9-4218-a1d3-589abc6ebeec%7CDAmcrY6_6h2K.html Voici les faits marquants (en dehors des témoignages horrifiants): Pour cette seule blessure très spécifique contre des enfants, il y a eu 19 opérations à Montréal en une seule année, et une à tous les 5 jours en été au Québec. C'est une incidence énorme! S'il s'agissait d'un autre phénomène, par exemple un enfant grièvement blessée à la tête tous les 5 jours par un chauffar ivre, personne n'accepterait cela, il y aurait des campagnes de sensibilisation, des barrages policiers dans les lieux concernés, etc... Alors pourquoi nous sommes incapables de mettre des ressources pour enforcer une loi simple: tenir son chien en laisse, source de plusieurs de ces attaques? Il n'y a pratiquement aucun inspecteur pour faire respecter le port de la laisse à Montréal, et pourtant les attaques résultants de cette infraction sont beaucoup plus fréquentes que l'on croit. Ce qui est normal, après tout, un animal reste un animal, peu importe comment il est "gentil" (et j'adore les animaux, je suis juste réaliste). Bref, cela me fâche de voir qu'on laisse un phénomène aussi fréquent (on parle ici des blessures à la tête pour des enfants, on peut imaginez le nombre avec les autres blessures, sur tout le monde sur les autres animaux...), souvent provoqué par le refus de respecter une loi, arriver. Cela me fâche que si l'on fait remarquer à un propriétaire de chien qu'il doit avoir son chien en laisse, il va souvent devenir insultant, se fâcher, nous demander de nous mêler de nos affaires. Cela me fâche que la plupart du temps, on ose même pas réagir, considérant cela banal en apparence. On accepterait cela avec aucun autre comportement ayant des conséquences équivalentes, et j'ai l'impression que c'est pire que jamais. Enfin, c'est mon opinion sur la question. Je me demande pourquoi il y a un tel laxisme fasse à un comportement facile à respecter, dont le refus d'obtempérer à des conséquences parfois désastreuse, le tout par simple paresse on nonchalance du maître n'apportant pas grand chose de positif.
  4. http://www.journaldemontreal.com/2016/01/20/les-plus-pauvres Nous sommes tellement habitués à ce genre de manchettes, c’est à peine si cela se fraye encore une place dans les bulletins de nouvelles. Le Québec est la province la plus pauvre du Canada. L’Île-du-Prince-Édouard a connu une meilleure croissance depuis deux ans. Cette minuscule province nous a dépassés. Dixième sur dix. Ces données de l’Institut de la statistique du Québec auraient dû semer la panique dans la population, nous servir un électrochoc pour revoir tout notre modèle économique. On devrait voir des gens s’arracher les cheveux, des vieillards frapper les lampadaires avec leur canne et des politiciens pleurer de rage. Rien de tel ne se produit au Québec. Endormis On reçoit cette nouvelle comme un fait divers. Certains nient la réalité en se moquant des statistiques, d’autres se réfugient derrière l’idée que nous sommes choyés d’avoir un modèle plus «égalitariste». Le pauvre François Legault fait cavalier seul en s’époumonant depuis des mois à l’Assemblée nationale à essayer d’intéresser quelqu’un à la tragédie de notre appauvrissement collectif. La statistique dont on parle est pourtant simple: le revenu disponible par habitant. Combien en moyenne nous reste-t-il dans nos poches pour vivre une fois que les gouvernements nous ont plumés? Difficile à truquer, pas difficile à interpréter. Il nous en reste beaucoup moins dans nos poches. Cela correspond pas mal à l’idée de pauvreté. Niveler par le bas Pourquoi ne pas être consolés par cette notion d’un Québec plus égalitaire? Il y a au Québec un écart moins grand entre riches et pauvres, cela est vrai. Mais attention. Les pauvres du Québec sont plus pauvres qu’ailleurs, la classe moyenne est plus pauvre aussi. Ladite égalité vient du fait que nous avons moins de riches. Moins de riches, donc moins de raison d’être jaloux peut-être, ce qui donne une impression de justice. Par contre, moins de riches signifie aussi moins de contributeurs pour payer les impôts qui financent tous nos beaux services publics. Une analyse complète permet difficilement de conclure que l’égalitarisme viendrait compenser pour le triste constat que nous sommes globalement plus pauvres. L’importance de l’écart mérite aussi qu’on s’y attarde. Plus de 4200 $. C’est le montant en moyenne de revenu disponible que nous avons de moins dans nos poches, par habitant! Faites le calcul: cela signifie que le couple québécois moyen dispose de près de 10 000 $ de moins pour faire face à ses obligations et se payer de petites gâteries. Les garderies auront beau coûter moins cher ici, on parle d’un écart énorme dans le même pays. Je reste estomaqué par une question existentielle: comment le discours dominant au Québec peut-il continuer d’être en faveur de la sauvegarde du supposé «modèle québécois»? Comment en sommes-nous venus à penser que notre modèle étatique, social et syndical nous rend service avec des résultats semblables? Mystère.
  5. Une entreprise de plus pour le Mile-End: http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/922937/hybride-sinstalle-sur-le-plateau/
  6. J'adore lire les histoires d'immigrations réussies, surtout dans notre ville. Et dieu sait qu'il y en a plusieurs. Le parcours d'un immigrant ou d'un réfugié n'est pas toujours facile mais lorsque le tout se ''termine'' bien et que les gens trouvent leur bonheur à Montréal alors cela me fait un grand plaisir. Je lis de plus en plus de ce genre d'histoire alors j'ai pensé qu'il serait bien de les partager ici.
  7. Oubliez l'Italie, la France ou les États Unis. Aujourd'hui, l’une des destinations favorites des étudiants belges désireux de connaître une expérience à l'étranger n'est autre que le Canada, et plus particulièrement sa province de Québec. C'est le premier pays d'accueil des étudiants de l'UCL (devant l'Espagne), le deuxième du côté de l'ULB (dernière l'Espagne), selon des chiffres cités par l’Agent de liaison scientifique au Canada. Si la facilité de langue française peut expliquer cet attrait, lorsque l'on interroge des étudiants belges en plein séjour à Montréal, c'est surtout le dépaysement qu'ils mettent en avant. Ainsi, pour Sarah Louise, étudiante à polytechnique, "c'est surtout la jonction de deux mondes qui m'attirait. Entre l'Europe et les Etats-Unis. Il y a un peu des deux ici, c'est intéressant." Grands espaces teintés de langue française, plusieurs jeunes vantent ce rêve américain francophone. Le Québec a été l’une des premières destinations proposées par le BIJ (Bureau international de la Jeunesse) aux jeunes Belges francophones. Depuis 1984, le BIJ et son équivalent québécois ont permis à plus de 22 000 jeunes de 16 à 35 ans de vivre une expérience au Québec et en Belgique. Cela va de la réalisation d'un stage au montage d'une pièce de théâtre. L'important, c'est que le jeune aille au-delà de la simple expérience touristique. "Même si le carnet de destination du BIJ s’est bien étoffé en trente ans, les demandes pour des bourses au Québec restent élevées", explique la directrice du BIJ, Laurence Herman. La destination est attractive. Mais tout n'est pas simple pour autant. Anastassia est étudiante en philosophie. Elle est d'abord venue à Montréal dans le cadre d'un échange universitaire. L'expérience aurait dû durer quelques mois à peine, mais la jeune fille a décidé de rester. "Cela va bientôt faire trois ans que je suis là. Lorsque tout était encadré par mon université en Belgique, c'était plutôt simple. Mais quand j'ai voulu rester, cela s'est compliqué", confie-t-elle. Des conditions d’entrée durcies par le Canada Le Canada n’est pas l’Europe. Malgré de nombreux accords entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles, la mobilité entre les deux continents n’est pas évidente. Frais d'inscription élevés, démarches administratives lourdes... sont autant de freins à la mobilité estudiantine. Même la ministre québécoise en charge des Relations internationales l'admet : "Nous savons qu'il existe des facteurs irritants pour les étudiants. Nous avons lancé un comité pour tenter de réduire cela. Mais la matière ne dépend pas que de nous, nous devons négocier avec l'État Fédéral". Simplifier les échanges, les promouvoir, c'est aussi la volonté de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle organise d’ailleurs ce mardi à Montréal un colloque consacré à la mobilité internationale en présence du ministre-président Rudy Demotte (PS). "Aujourd’hui, le monde a besoin d’échanges multiples, explique-t-il. Surtout dans un monde qui présente de plus en plus les différences comme des éléments de choc." Il faut dire que le Canada a encore durci ses conditions d’entrée sur le territoire en 2015. Pour la directrice du BIJ, Laurence Herman, ce n’est pas facile à gérer, principalement pour les jeunes qui viennent au Québec dans l’espoir d’effectuer un stage. "Le Canada a une politique d’entrée dans le territoire assez restrictive. Et il y a eu un gros recul en 2015. Tous les jeunes qui veulent réaliser un stage en entreprise doivent procéder à des formalités administratives très lourdes." Très lourdes, coûteuses et aux résultats incertains. Le nouveau gouvernement canadien du libéral Justin Trudeau a annoncé qu’il lèverait peu à peu ces nouvelles barrières. Mais en attendant ce possible assouplissement, la Fédération Wallonie-Bruxelles plaide sa cause auprès des autorités provinciales québécoises par une opération de promotion de la mobilité internationale. http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-quebec-a-les-faveurs-des-etudiants-belges?id=9202977 nb:bonne nouvelle pour Air Canada aussi
  8. On dira ce qu'on voudra des nombreux festivals en ville, qu'on les aime ou non cela importe peu, mais on doit avouer que Montréal tire profit de toute cette ''frénésie'' et cet engouement que crée les festivals. Il y a une ''vibe'' assez incroyable, surtout en été, et cela emmène sans aucun doute des retombées qui vont au delà du domaine financier. Peut-être pourrions nous profiter de ce nouveau fil pour inclure les articles/clips vidéos qui se rapportent aux festivals. Je commence ici avec ce magnifique petit clip de 4 minutes du festival juste pour rire. Un bon clip dynamique et qui met en valeur autant les humoristes québécois, Français, américains et canadiens anglais.
  9. Moins d’un million de dollars par mine par Michel Pepin publié le 1 mai 2015 à 17 h 24 Il y a parfois des chiffres qui parlent plus que les mots et plus que toutes les promesses. Par exemple, il y a CE chiffre, 23 650 000, qui en dit plus long que tous les Plan Nord de ce monde. Ce chiffre représente le nombre de dollars que les propriétaires des 24 mines en exploitation au Québec ont versés en redevances en 2013-2014 selon les comptes publics du Québec. C’est moins d’un million de dollars par mine, en moyenne. Oui, c’était une mauvaise année, les prix des minerais étaient bas et les minières ont donc réalisé très peu de profits. Néanmoins, cela n’a pas empêché ces entreprises de retirer pour au moins 7 milliards de dollars en minerais du sous-sol québécois. De ces 23 millions de dollars, il pourrait être déduit les coûts d’administration au ministère pour le secteur des mines (plus de 15 millions de dollars). Il pourrait être aussi pris en compte le coût des 723 sites miniers abandonnés qui devront être réhabilités par l’État. Une facture de 800 millions de dollars est évoquée sur le site du ministère. Les crédits d’impôt relatifs aux ressources et les avantages fiscaux reliés aux actions accréditives ne sont pas pris en compte dans ce calcul. Dans son rapport de 2009, le vérificateur général révélait que ces dépenses fiscales représentaient une somme plus importante que l’ensemble des redevances minières. Rien n’indique, au contraire, que la situation était différente en 2013-2014. En revanche, il est vrai qu’il y a eu une année (2011) où 300 millions de dollars ont été recueillis en redevances minières, alors que la pelletée de minerai de fer valait trois fois celle d’aujourd’hui. Toutes ces données n’ont pas refroidi l’enthousiasme du premier ministre Couillard qui a évoqué, sans la moindre gêne, la priorité que représente le développement durable dans le cadre du dévoilement de sa version du Plan Nord. Il n’est pas facile d’imaginer le caractère durable du développement minier, une activité qui consiste à extraire une ressource qui ne peut se renouveler. Tout cela confirme que la vision de Québec pour le développement des ressources minières repose surtout sur la création d’emplois et l’activité économique que cela peut générer en région. Toutefois, la Caisse de dépôt et placement et Investissement Québec possèdent des participations dans certains projets (la mine d’or Osisko à Malartic et le projet de mine de diamants Renard de Stornoway) qui pourraient se révéler profitables. Car, si en apparence, Québec a reçu moins d’un million de dollars par mine, en réalité, il n’a même pas reçu « une cenne la tonne », comme on disait du temps de Duplessis. En fait, en 2013-2014, le gouvernement du Québec a payé les compagnies minières pour exploiter son sous-sol, qui elles, malgré la baisse des prix par rapport à 2011, ont accéléré la cadence de production et ont extrait davantage de fer, de nickel, de cuivre et d’or en 2013-2014. Si tout va bien, ce sont 65 millions de dollars que les Québécois recevront en 2014-2015 en redevances minières. En échange de 7 milliards de dollars de ressources. Si tout va bien. http://blogues.radio-canada.ca/politique/2015/05/01/moins-dun-million-de-dollars-par-mine/
  10. Il y a quelques jours le cas du Café Cherrier est apparu dans l'actualité concernant l'augmentation d'un permis d'occuper une terrasse, le paiement rétroactif de la prime malgré une erreur de l'arrondissement et l'imposition du mobilier de terrasse par l'arrondissement. Suite à cela j'ai écris une lettre d'indignation à l'arrondissement car non seulement je suis contre le fait d'imposer un mobilier intérieur ou extérieur surtout lorsque celui-ci ne cause aucun problème et ne nuit d'aucune façon à l'image de la rue St-Denis. Au contraire, à mon avis, le Café Cherrier est le commerce qui rend agréable ce coin de rue et qui marque de façon élégante l'entrée sur le Plateau en arrivant du sud par St-Denis. J'aimerais voir ce genre de café un peu partout dans le cœur de la ville. De plus, le cout pour occuper cette terrasse est exorbitant. L'arrondissement demande $10 000. C'est incroyable ! Même si le commerçant peut payer, je crois que c'est vraiment de l'exploitation. Il est certain que plusieurs petits café ne peuvent pas se permettre de payer une telle somme. Je sais que le tout est relatif à la superficie de la terrasse et qu'un petit café devra payer moins mais cela nous donne une échelle de grandeur qui n'a pas de bon sens. On devrait charger beaucoup moins cher pour une terrasse car c'est cela qui rend agréable l'expérience du Plateau et qui donne du cachet. C'est en partie cela qui fait de Montréal une ville ''européenne'' comme disent les américains ou canadiens anglais. Alors au lieu d'encourager ce genre de café avec des prix de permis abordable, l'arrondissement semble s'acharner sur les commerçants en voulant les taxer au point de les étouffer. Je sais que ce café doit payer sa part comme les autres pour que tous soient égales. Mais pourquoi ne pas descendre le tarif des autres à celui du Café Cherrier. Pourquoi toujours augmenter tout le monde ? Au profit de qui ? On veut concurrencer les commerces des banlieues, il me semble qu'un petit effort pour réduire le cout des terrasses ne seraient pas trop demander à l'arrondissement. Après tout, ils paient déjà beaucoup de taxes ces commerçants, non ? Bref, j'ai reçu une réponse de la part de l'arrondissement qui ne me satisfait pas du tout et qui s'appuie sur des règlements instituer par des bureaucrates pour des bureaucrates et qui ne servent qu'à faire vivre la grosse machine bureaucratique de la ville et de l'arrondissement dans ce cas.
  11. source : The Huffington post Construire de hauts immeubles sans faire d'ombre? C'est possible. C'est en tout cas ce qu'ont annoncé des architectes qui auraient trouvé la solution avec leur projet "No Shadow", rapportent nos confrères du HuffPost américain. Découvrez-le dans la vidéo ci-dessus (en anglais). Des gratte-ciels de plus en plus hauts envahissent nos villes. Mais aussi beaux soient-ils, ils posent problème à cause des ombres qu'ils émettent. Et quoi de plus déprimant que de travailler dans la pénombre? Pour remédier à ce problème, le cabinet américain d'architecture NBBJ, basé à Londres, pense avoir trouvé un moyen de le contourner. De quelle manière? En construisant des immeubles par paires, pour que la lumière du soleil reflète sur le sol, grâce à un jeu de miroirs. Une solution novatrice qui permettrait de réduire de 60% les ombres produites par les bâtiments, selon le porte-parole du cabinet. À l'aide d'une simulation par ordinateur, avec le logiciel "Rhinocéros", les concepteurs du projet montrent qu'il faut que les deux tours soient construites face à face pour que cela fonctionne. Les reflets du soleil sur le premier édifice couvrent alors dans le même temps l'ombre de l'autre immeuble. Et inversement. Au final, cela permettrait aux deux buildings d'avoir du soleil tout au long de la journée. Et ce quelque soit la position de celui-ci. "La relation entre le soleil et les ombres a été appliquée à celle entre les deux immeubles", a expliqué Christian Coop, le chef de projet, au site américain Wired. Mais pas d'inquiétude quant à la lumière réfléchie. Elle ne serait pas nuisible pour les piétons. Et ne fera fondre aucune voiture. Une lumière inoffensive pour les piétons Pour le Dr Philip Oldfield, de l'Université de Nottingham, ce qui est "formidable à propos de ce projet, c'est l'accent mis sur la forme et la hauteur du bâtiment", confie-t-il au Telegraph. Qui contribuent à "créer un espace confortable au niveau sol", puisque cela fournirait plus de soleil aux piétons. Le projet serait une véritable délivrance pour la ville de Londres qui devrait en effet accueillir environ 250 nouveaux buildings dans les prochaines années. Et il concernerait également les futurs gratte-ciel de Google, d'Amazon, de Microsoft mais aussi de l'Université de Cambridge.
  12. http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303834304579519620095674460 Ça serait un rêve pour moi d'avoir un jour un penthouse dans un édifice en hauteur comme cela! Les vues de celui à Chicago sont complètement malades.
  13. à voir si les banques baissent leurs taux hypothécaires... via LaPresse.ca La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 0,75% Publié le 21 janvier 2015 à 10h04 | Mis à jour à 10h04 RUDY LE COURS La Presse À la surprise générale, la Banque du Canada abaisse son taux directeur dans le but d'adoucir les effets négatifs de l'effondrement des cours du pétrole. Le taux cible de financement à un jour passe de 1% à 0,75%. Il n'avait pas bougé depuis septembre 2010. Le choc pétrolier ralentit déjà la croissance réelle qui passera à 1,5% en rythme annualisé au premier semestre tout en faisant plonger le taux d'inflation sous la barre de 1% durant la plus grande partie de 2015 avant de revenir près des 2% à la fin de 2016. «La mesure de politique prise par la Banque vise à offrir une assurance contre ces risques, à favoriser l'ajustement sectoriel nécessaire au renforcement des investissements et de la croissance, et à permettre à l'économie canadienne de retourner à son plein potentiel et l'inflation à la cible», expliquent les autorités monétaires. Reste à voir maintenant si les institutions financières abaisseront à leur tour leur taux préférentiel consenti à leurs meilleurs clients. Il est fixé à 3,0%, lui aussi depuis septembre 2010. Ce taux influence les prêts à taux variable. Dans son nouveau scénario économique, la Banque fait l'hypothèse que le cours moyen du baril de pétrole West Texas Intermediate sera de 60 $ américains d'ici la fin de 2016. Cela suppose qu'il se raffermira au cours des prochains mois. D'ici là, il pourrait diminuer encore à court terme. La Banque fait aussi l'hypothèse que le taux de change moyen du dollar canadien sera de 86 cents US durant la période tout en admettant que son annonce-surprise est susceptible de l'affaiblir à court terme Pour l'ensemble de 2015, le taux d'expansion réelle est ramené de 2,4% à 2,1% alors qu'il est augmenté d'un dixième à 2,4% pour l'an prochain. La diminution est surtout attribuable aux investissements des entreprises. En octobre, la Banque s'attendait à ce qu'ils soient un facteur de croissance. Désormais, c'est l'inverse bien qu'elle prévoit un redressement solide l'an prochain, parallèlement à la remontée attendue des cours pétroliers. L'autre grand changement à son scénario économique porte sur le revenu intérieur brut, une mesure fiable du pouvoir d'achat. Estimée à 1,7% en octobre, sa croissance est ramenée à 0,7% seulement. Cela signifie que les ménages et les entreprises ne sentiront pas l'enrichissement associé en général à la croissance. Autrement dit, l'équivalent de la baisse d'impôt associée à la chute des prix des carburants aura des effets de courte durée. Les conséquences négatives sur les investissements des entreprises et sur la valeur des exportations liées au pétrole prendront progressivement le dessus. Un prix plus faible du brut affaiblit la valeur des exportations alors que la baisse du dollar canadien augmente celle des biens importés. «L'affaiblissement des termes de l'échange du Canada aura un effet défavorable sur les revenus et la richesse, et influera de ce fait sur la consommation et les finances publiques.» Cela signifie que bien des ménages auront le sage réflexe de mettre de l'argent de côté, surtout dans les provinces pétrolières où les mises à pied vont se multiplier. Bref, l'argent en plus venu de la baisse du prix de l'essence ne sera pas automatiquement consommé ailleurs. C'est aussi un signal aux ministres des Finances d'aiguiser leurs crayons et de revoir leurs prévisions budgétaires, compte tenu de la chute anticipée de l'inflation qui va ralentir la croissance de l'assiette fiscale. La prochaine date de fixation du taux directeur sera le 15 avril.
  14. Le Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique! L’un des impacts de l’accroissement des inégalités de revenu a été la perte d’influence de la population sur ses dirigeants politiques et leur médecine économique de droite, dénonce le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz. Le monde est aujourd’hui aux prises « avec une terrible maladie » qui ravage notamment l’Europe et les États-Unis : l’austérité, a déclaré vendredi le célèbre économiste en entrevue au Devoir. « Nous savons pourtant, depuis la Grande Dépression, que l’austérité ne fonctionne pas. Le Fonds monétaire international [FMI] en a refait la démonstration plus récemment [lors des dernières crises monétaires] en Amérique latine et en Asie, et c’est à nouveau le cas actuellement en Europe. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’autant de dirigeants politiques continuent malgré tout d’appuyer ces politiques discréditées, même si des voix aussi conservatrices que le FMI leur disent aujourd’hui que leur austérité est dangereuse et qu’il faut s’occuper de toute urgence de stimuler l’économie. C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter. » Le professeur d’économie de l’Université Columbia, à New York, devait s’adresser quelques minutes plus tard aux militants du NPD réunis en congrès ce week-end à Montréal. Ancien chef des conseillers économiques du président américain Bill Clinton, ex-économiste en chef de la Banque mondiale et corécipiendaire, en 2001, du « prix Nobel d’économie », il est devenu, petit à petit, l’un des grands pourfendeurs de l’idéologie économique de droite. Loin de jouer les vedettes, il se prête simplement et avec le sourire à la pluie de questions du journaliste qui cherche à tirer le maximum des quelques minutes qui lui ont été allouées. Avertissement : idées toxiques Cet entêtement à maintenir coûte que coûte le cap sur des politiques d’austérité est quand même étonnant de la part de gouvernements élus quand on sait le mécontentement que sèment ces politiques dans la population. Joseph Stiglitz l’attribue à l’un des nombreux effets pervers de l’autre grand problème qui occupe le plus son attention ces jours-ci. « L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques. Notre démocratie s’en retrouve déformée. » Cela s’observe, entre autres, selon lui, par la traduction parfois bien imparfaite du vote aux élections en nombre de représentants élus, par l’influence démesurée des pouvoirs de l’argent sur les médias, ainsi que par la redoutable efficacité de la droite « à vendre ses idées ». « Si on peut vendre des produits toxiques, comme la cigarette, qui tuent des gens, on peut aussi vendre des idées toxiques, comme l’austérité. » Les idéologues de droite ont développé toutes sortes de trucs pour cela, comme le recours à des analogies accrocheuses, mais tendancieuses. « On va dire, par exemple : les familles savent qu’elles doivent vivre selon leurs moyens. Pourquoi les gouvernements ne le pourraient-ils pas ? Ça semble raisonnable, sauf que le temps dont on dispose et l’ampleur des conséquences en cause ne sont vraiment pas les mêmes. » Le prix de l’inégalité Les conséquences de cette médecine de cheval devraient pourtant nous crever les yeux, dit-il. L’Italie ne s’est jamais portée aussi mal depuis les années 30. Les économies grecque et espagnole sont objectivement en dépression. Les millions de chômeurs européens sont un spectaculaire gaspillage de capital humain dont le continent ne se remettra pas avant 10 ans. Les politiques d’austérité se font plus discrètes aux États-Unis, quoique bien réelles. Le secteur public accuse un déficit de 2,5 millions d’emplois depuis la crise alors que la création d’emplois dans le secteur privé est toujours anémique. Tout cela ne fait qu’aggraver le problème des inégalités, déplore l’Américain. « On ne parle pas seulement des inégalités de revenus, mais aussi de l’inégalité des chances d’améliorer son sort par son travail et son talent : le grand mythe au coeur du rêve américain », dit cet auteur de nombreux ouvrages, dont le plus récent est justement intitulé : Le prix de l’inégalité. La richesse médiane des familles américaines a reculé de 40 % depuis la crise et est revenu à ce qu’elle était il y a deux décennies. « L’économie n’a pas fait son travail pour la plupart des Américains. Cela montre que les politiques comme la déréglementation, le recul de la fiscalité progressive et le rétrécissement du filet social ont un prix. » Si certains gouvernements restent dans le déni, d’autres commencent à essayer de corriger la situation. Joseph Stiglitz cite en exemple les pays d’Europe du Nord, mais aussi le Brésil, qui a réussi en 20 ans à réduire des niveaux d’inégalités très élevés à coups de développement économique et de politique sociaux. « La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne. Cela montre qu’il n’est pas seulement question de forces économiques, mais aussi de la façon dont nous décidons d’influencer ces forces économiques. » Les leçons oubliées de la crise La faillite de Lehman Brothers et la Grande Récession ont provoqué un déchaînement de promesses de changements dans le fonctionnement du secteur financier, comme de l’économie en général. « Les progrès ont été décevants », estime Joseph Stiglitz. Certaines règles ont été resserrées, mais le monde bancaire en est ressorti encore plus concentré qu’il ne l’était. La récente découverte de la manipulation du Libor - un indice au coeur de l’immense marché des produits dérivés - et la restructuration chaotique de la dette grecque ont montré comment le fonctionnement de la finance échappe encore à presque tout le monde. L’économiste américain a été content d’entendre le président Obama faire référence, dans son dernier discours sur l’État de l’Union, au relèvement du salaire minimum, aux programmes d’éducation préscolaire et au problème de l’endettement étudiant. « C’est un scandale, 1000 milliards. On a des jeunes qui sortent des universités plus endettés que jamais et dont la formation ne leur permet pas de se trouver un emploi. Ils se retrouvent avec une dette, mais sans actif. Quand une bulle immobilière éclate, on se retrouve aussi avec une dette, mais il nous reste au moins une partie de l’actif. » La situation en Europe le désespère. Si la crise de l’euro a forcé les gouvernements européens à reconnaître certaines lacunes de leur ambitieux projet, il leur manque toujours une union bancaire, une union budgétaire, une stratégie de croissance commune ou encore une politique industrielle commune. Facteur d’espoir En 2008, le président français, Nicolas Sarkozy, a eu l’idée de créer une commission d’experts « sur la mesure des performances économiques et du progrès social », à la tête de laquelle il a placé Joseph Stiglitz. Son rapport concluait que le produit intérieur brut (PIB) était un indicateur bien imparfait du progrès des peuples. « Le rapport a eu un énorme succès populaire, se réjouit-il. La résonance de notre message montre que les gens ne veulent pas d’une poursuite aveugle de la croissance du PIB, mais une amélioration de leur qualité de vie, un partage de la richesse et un modèle de développement qui est durable. Je crois que c’est un facteur d’espoir. » http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxiqu
  15. Ottawa: capitale indigne Un billet de Jean-Benoît Nadeau On parle beaucoup de bilinguisme depuis un petit moment dans la presse et cela m’inspire quelques réflexions sur Ottawa. Depuis des années, je recherche la bonne formule pour résumer l’impression qu’elle produit. Ça m’est venu l’autre jour sur la 417, en revenant d’un weekend de patin en famille au canal Rideau : Ottawa est une capitale indigne. Pas plate, pas niaiseuse : juste indigne. Oh! Elle a ses mounties, ses soldats, son gouverneur général, son parlement, sa cour suprême et juste ce qu’il faut de musées, de restaurants. Mais en soi, elle pourrait bien être la capitale de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Irlande, ou de n’importe quel pays du Commonwealth. Mais elle ne représente pas le Canada parce qu’elle tourne le dos au fait français, qu’elle ignore de son mieux. Ce qui ressort d’Ottawa, c’est son vieux fond orangiste anticatholique et antifrançais, un vieux fond assimilationniste sur fond de guerres de religion européennes dont ils ne sont absolument pas revenus. Un vrai Canadien devrait être bilingue et Ottawa n’est pas une ville canadienne. C’est une ville enfantée par un empire, mais foncièrement étroite. Même si elle comptait dix millions d’habitants, cela resterait une moitié de capitale. Ou, plus exactement, la capitale d’un pays qu’elle ne veut pas. Il y a bien eu quelques changements depuis l’arrivée de Dalton McGuinty comme premier ministre de l’Ontario en 2003. Mais McGuinty n’a pas réussi à casser Ottawa. Je ne comprends d’ailleurs pas les fédéralistes québécois de ne pas attaquer ce symbole avec acharnement. Par exemple, en exigeant le transfert immédiat de la capitale à Montréal. Car Montréal demeure la seule grande ville du Canada qui soit réellement canadienne.
  16. Des statistiques intéressantes qui donnent une idée de la magnitude de cette exploitation. Pour certains c'est un eldorado, pour d'autres c'est une catastrophe écologique sans précédent. Voici un article de la Presse qui présente un tableau qui pourrait nous faire réfléchir dans un sens ou dans l'autre. http://blogues.lapresse.ca/sciences/2014/01/31/la-mesure-des-sables-bitumineux-attachez-vos-tuques/ Vendredi 31 janvier 2014 | Mise en ligne à 10h12 | La mesure des sables bitumineux (attachez vos tuques) Il y a de ces choses que, logiquement, on ne devrait pas avoir de difficulté à admettre, qu’on devrait accepter sur le champ parce qu’on en a la démonstration sous les yeux, parce que c’est l’aboutissement d’un raisonnement aussi simple et aussi inéluctable que 2 + 2 = 4. Et pourtant, le résultat est parfois si incroyable que votre cerveau refuse de le laisser entrer. Ça m’est arrivé récemment alors que, pour ma chronique Science au quotidien, je travaillais à documenter la question d’un lecteur qui voulait savoir s’il serait «utopique» de penser que les surplus d’Hydro-Québec pourraient être envoyés en Alberta afin de réduire l’empreinte écologique de l’industrie des sables bitumineux. Celle-ci, on le sait, a besoin d’énormes quantités d’énergie afin de séparer le bitume et le sable, puis dans certains cas de commencer le raffinage. Et comme c’est principalement en brûlant du gaz naturel que l’industrie procède, cela émet des quantités gigantesques de gaz à effet de serre — que l’on pourrait en principe réduire en remplaçant le gaz par de l’hydro-électricité, d’où la question de mon lecteur. (Les sables bitumineux causent aussi d’autres dommages environnementaux, que j’aborderai dans ma chronique de dimanche.) À vue de nez, je me disais que les surplus d’Hydro, même si on prend les estimés les plus gonflés, ne devraient pas suffire à faire une grosse différence dans le bilan carbone des sables bitumineux. Et j’étais loin d’avoir tort, mais mon problème était que j’avais tellement raison que j’ai eu peine à y croire… Je suis parti de cette page sur le site de Ressources naturelles Canada, où l’on peut lire que dès l’an prochain, l’industrie des sables bitumineux devrait brûler à elle seule 2,1 milliards de pieds cubes (pi3) de gaz naturel par jour. Afin de comparer l’énergie que cela représente avec les surplus d’Hydro-Québec, il faut convertir ce volume en gigawatts-heure. Rien de compliqué comme calcul, vraiment, mais le résultat est renversant. J’ai bien dû le réviser quelque chose comme huit fois. L’ai montré à un bon ami particulièrement matheux (ingénieur en géomatique), qui me l’a confirmé. L’ai aussi montré au physicien de l’Université de Montréal Normand Mousseau, auteur du livre Au bout du pétrole, qui l’a trouvé tellement incroyable qu’il l’a refait du début, pour aboutir au même chiffre. Alors voici : - L’énergie s’exprime généralement en joules (J). C’est une très petite unité qui correspond à environ un quart de calorie, pour reprendre cette vieille mesure, si bien qu’en brûlant 1 pi3 de gaz naturel, on obtient 1 055 000 joules (voir ici, bas de la page ; ignorez la 2e ligne du tableau, qui a un problème de virgules). - Maintenant, le watt (W) est une unité de puissance égale à une dépense énergétique de 1 joule par seconde (donc une ampoule de 100 W, par exemple, «brûle» 100 joules par seconde). Et le watt-heure (Wh) est l’énergie que l’on dépense lorsque l’on maintient une puissance de 1 W pendant 1 heure. Alors comme il y a 3600 secondes dans une heure, 1 J = 1Wh/3600 = 0,000278 Wh. - Ainsi, 1 pi3 de gaz naturel contient 1 055 000 J x 0,000278 Wh/J = 293 Wh. Et puisque l’on veut ultimement exprimer tout ceci en GWh, faisons tout de suite la conversion : 293 Wh = 0,000000293 GWh = 2,93 x 10–7 GWh. - Au rythme de 2,1 milliards pi3 de gaz naturel par jour, l’industrie des sables bitumineux brûlera donc quotidiennement en 2015 une énergie égale à (2,1 x 109 pi3) x (2,93 x 10–7 GWh/pi3) = 6,15 x 102 GWh = 615 GWh. - Et sur une année, cela fait 615 GWh/jour x 365 jour/an = 224 475 GWh/an, soit plus que la production totale de toutes les centrales d’Hydro-Québec en 2012 (171 000 GWh). On dit souvent que les sables bitumineux sont une industrie gigantesque. On exprime aussi très souvent sa taille en dollars, ou en pourcentage du PIB, mais cela demeure assez abstrait. Mais l’idée qu’elle consomme(ra) en gaz naturel plus d’énergie que toute celle que produit Hydro-Québec donne, il me semble, une mesure plus concrète de l’envergure titanesque de cette industrie.
  17. Qu'arrive-t-il de ce projet de rénovation qui proposait une terrasse sur le toit? C'est mort? Il me semble qu'on parlait de cela il y a deux ans. Quelqu'un sait quelque chose?
  18. http://journalmetro.com/plus/immobilier/378092/nathalie-dion-montreal-et-ses-defis-architecturaux/ Avec l’élection d’une nouvelle présidente à l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) et la campagne électorale municipale, la conjoncture est excellente pour discuter des enjeux qui attendent la métropole avec celle qui dirige l’organisme. Élue en mai dernier à la présidence de l’OAQ, l’architecte Nathalie Dion compte pas moins de 25 années d’expérience tant dans le domaine privé que public. Histoire de briser la glace, en ce matin pluvieux au sommet du majestueux mont Royal, Métro lui a demandé si elle était d’accord avec l’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, pour qui «Montréal est une femme du monde en running shoes». «Montréal n’est pas une ville uniforme si on la compare à Paris, par exemple, commence-t-elle. Elle présente un paysage morcelé, qui a toutefois une identité propre, mais difficile à définir. Sa convivialité? Au fond, c’est peut-être cela son côté “femme du monde en running shoes”», sourit l’architecte, soulignant au passage que le Stade olympique semble, paradoxalement, davantage apprécié des visiteurs que des Montréalais eux-mêmes. Quels sont les grands enjeux dont nous devrions débattre au cours de la campagne électorale qui s’amorce, selon elle? «Nous avons l’impression que l’architecture montréalaise est issue de politiques qui changent continuellement : s’il existe bien divers plans (transports, préservation du patrimoine), une vision d’ensemble semble manquer. L’un des grands chevaux de bataille de l’Ordre est d’encourager la création d’une politique nationale de l’architecture et de l’aménagement», affirme la présidente. Elle ne souhaite évidemment prendre position pour aucun parti en lice, mais appelle de ses vœux une mobilisation forte pour un concours d’architecture sur l’avenir du pont Champlain. «La Ville s’était fixé comme objectif d’investir 240 M$ par année jusqu’en 2018 pour l’amélioration du transport à Montréal […]. Cet objectif n’a jamais été atteint : il y a eu 60 M$ en 2008, 104 M$ en 2009, ce qui représente de 25 à 30 % de l’objectif!» – Nathalie Dion Nouvelle présidente de l’OAQ «On ne peut pas rater cette occasion-là», souligne-t-elle avant d’ajouter, toujours au sujet des enjeux fondamentaux, qu’«il faut faire en sorte que l’ensemble de l’offre en matière de logement privilégie l’intégration des familles». Ce qui pourrait passer par l’augmentation du nombre de logements sociaux, croit-elle, mais aussi par des politiques encadrant la création de plus grands logements pour y installer les familles. Bref, dit en substance l’architecte Nathalie Dion, qui souhaite également une réactivation de l’investissement dans le réseau cyclable, «il faudrait penser davantage à une vision d’ensemble cohérente, plutôt qu’au seul profit à courte vue, comme ce fut le cas, par exemple, dans Griffintown, où l’on souhaite faire venir les familles, mais où personne n’a, semble-t-il, songé à construire une… école!» *** Palmarès Des bons coups, selon Nathalie Dion La Grande Bibliothèque (Croft Pelletier architectes/Gilles Guité/Patkau architectes), résultat d’un concours d’architecture. Elle est la bibliothèque la plus fréquentée en Amérique du Nord. En 2011, elle a reçu 2,7 millions de visites, ce qui la place devant la bibliothèque de Toronto. Pavillon Claire et Marc Bourgie du Musée des beaux-arts de Mont*réal (Provencher Roy et associés). Planétarium de Montréal (Cardin Ramirez Julien et Ædifica). Habitat 67, Moshe Safdie (Safdie Architects). De moins bons coups Parfois, des architectes qui débordent de talent doivent composer avec les demandes de leurs clients. Hélas, il arrive que les profits passent avant la qualité. La Maison symphonique de Montréal est un bâtiment fort intéressant, mais il aurait pu l’être davantage. Lorsque des consortiums PPP (partenariat public-privé) décrochent des contrats en raison de leur montage financier, cela se fait au détriment de la qualité. La salle est très belle, l’acoustique y est excellente, mais lorsqu’on en sort, cela n’a rien à voir avec la beauté de l’aire d’attente de la salle Wilfrid-Pelletier ou celle de la salle Maisonneuve.» «L’autoroute métropolitaine (la 40). La solution? On pourrait s’inspirer de New York, où l’on a transformé une infrastructure de trains surélevée qui traversait une zone industrielle et d’anciens abattoirs en projet vraiment formidable, le High Line. C’est devenu une promenade parsemée de végétation. L’un des plus beaux lieux de la ville avec sa vue imprenable sur la rivière Hudson.»
  19. http://www.bloomberg.com/visual-data/best-and-worst/highest-rents-us-cities Plein de stats pour ceux qui aiment cela...très bien fait.
  20. Nos amis sur un forum connexe au nôtre (et dont je suis membre mais un peu moins actif qu'ici) semble bien aimer nos photos affichées sur mtlurb.com Qu'en pensez vous, les laissons nous lié nos photos sans mentionner le fil du sujet ? Forum meétrodemontréal.com http://metrodemontreal.com/forum/viewtopic.php?t=16669 Personnellement, je pense que ce n'est pas un problème, mais les admins nous dirons si cela affecte la bande passante du forum.
  21. Galerie, terrasse et théâtre au coin Masson-d’Iberville ? Le réaménagement de l’artère amène de nouvelles idées de développement http://www.journalderosemont.com/Actualites/Vos-nouvelles/2011-11-15/article-2805508/Galerie,-terrasse-et-theatre-au-coin-Masson-d’Iberville-?%2F1 D’abord prévu cet automne, le carrefour Masson – d’Iberville sera complètement réaménagé au printemps prochain. Certains propriétaires de bâtiments dans ce secteur y voient de nouvelles possibilités de développement. Terrasse, galerie d’art et théâtre sont maintenant des discussions entendues. Les plans fournis par le Service développement et des opérations de la Direction des transports de la Ville de Montréal laissent entrevoir de grands changements dans les prochains mois au coin des rues Masson et d’Iberville : le nombre de voies de circulation automobile passant sous le viaduc Masson sera diminué de quatre à deux; une voie cyclable exclusive y sera aménagée; la bretelle sud-est sera supprimée; une piste cyclable prendra place entre Masson et l’entrée de la piste cyclable longeant les voies du Canadien Pacifique; les tronçons des rues à côté du Sel et Poivre, du McDonald’s de même que tout près du Kool Kafé seront réaménagés pour laisser place à des petits coins de verdure. Le propriétaire de ce dernier endroit voit d’ailleurs dans ces changements une occasion de repenser son offre de service. « En plus de tout ces changements, il y aussi la venue et a construction de centaines de condo dans le secteur dans les prochaines années. C’est certain que ça nous amène à revoir ce qu’on veut offrir aux clients, explique Réjean Boudreau, propriétaire du Kool Kafé. Pour ma part, je songe à revenir à mes premiers amours et à ouvrir un petit café-terrasse de jour, où les gens pourraient venir manger une bonne soupe sur l’heure du diner et de bons petits repas sains. » Galerie d’art? Le propriétaire d’un bâtiment industriel situé une rue à l’ouest d’Iberville, au coin de Masson et Chapleau a même reçu une offre d’achat pour la conversion de son édifice en galerie d’art interactive. « J’ai des demandes de la part de promoteurs immobiliers pour l’achat de ma bâtisse, laisse entendre Pierre Beauchamp. Malheureusement, le terrain est contaminé et cela retarde la vente. Mais le projet que j’ai vu, ça cadrerait très bien avec la vision de l’arrondissement et donnerait un nouveau souffle au secteur. Il reste à espérer que l’arrondissement changera le zonage de mon terrain pour que cela se concrétise. » Selon ce qu’on a appris, le projet en question se veut une réplique d’un autre déjà existant à Toronto. On retrouverait, sur un même terrain, une galerie d’art interactive, un théâtre de performance, un cybercafé, une petite salle de spectacles, de même que des immeubles résidentiels, des condos probablement, ce qui assureraient la viabilité financière des éléments culturels, explique la responsable de ce concept, Diane English. « On a déjà fait ce genre de chose et on sait que ça fonctionne. On va prendre notre temps, on ne veut rien brusquer. On va parler avec les gens de l’urbanisme pour s’assurer que tout cela se concrétise », dit-elle.
  22. Bon, on va pas gagner des prix avec ça mais disons qu'il est difficile de juger si l'on a pas vue le coin. En espérant que cela bouche tout simplement un trou. 4 étages. http://www.conceptimperia.com/suez.html
  23. Bonsoir à tous, Je voulais sonder les membres de MTLurb au sujet de l'élan de Montréal depuis 1 an ou 2. Les projets immobiliers sont plus nombreux qu'ils ne l'ont pratiquement jamais été. Malgré ce que des oiseaux de malheur annonçaient, l'élection du PQ ne semble avoir rien changé à cela. Les ventes immobilières sont très fortes et les projets semblent très solides. Qu'en pensez-vous ? Croyez-vous que cela annonce une tendance à long terme de renouveau et de croissance de la ville ? ou simplement un 'accident de parcours' et un mouvement éphémère ? Que pensez-vous de l'économie montréalaise au cours des 10 prochaines années ? Je crois personnellement qu'on assiste à un mouvement nouveau de retour vers la ville. L'immigration internationale est somme toute très forte, et malgré tous les clichés Montréal attire des immigrants hautement qualifiés et fortement bilingues. Le mini baby-boom des dernières années semble vouloir ralentir un peu mais cela a insufflé un optimisme certain à la population en général. D'un point de vue économique, la ville semble résister à tous les maux. le domaine pharmaceutique est en fort déclin, mais de nombreux autres secteurs compensent largement. L'informatique et les jeux vidéos sont en forte croissance. La finance fait un retour timide mais certain vers l'ancienne capitale financière du pays. Bien sur, Montréal ne pourra jamais ravoir son statut ancien, mais une confiance nouvelle s'installe. De plus, d'innombrables PME oeuvrant dans tous les domaines inimaginables créent à Montréal un buzz très intéressant qui contribue à créer d'autres PME. Un cercle virtueux en quelque sorte !! Habitant présentement en Nouvelle-Écosse, je peux donner une opinion extérieure canadienne de ce que les gens pensent de Montréal. les gens ont somme toute une perception assez négative de Montréal et du Québec en général. La mauvaise presse y est grandement responsable ( Corruption, Mafia, PQ, fusillade aux élections, etc.). Par contre, sur la scène internationale, la ville semble rayonner. On y vante son économie diversifiée, ses opportunités, ses universités, sa qualité de vie, ses jolies femmes, et ainsi de suite. Partagez donc ce que vous pensez de l'avenir de notre ville !!
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