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  1. Baisses d'impôt à l'horizon? Plus d'info Nouvelles Photo: AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN Le ministre des Finances, Jim Flaherty Le discours du Trône, qui doit être lu mardi à la Chambre des communes par le premier ministre du Canada, Stephen Harper, devrait annoncer des baisses d'impôt pour les Canadiens et l'élimination de certaines barrières tarifaires pour les entreprises. C'est du moins ce qu'a prétendu lundi le ministre des Finances, Jim Flaherty, lors d'une conférence prononcée à Toronto. Selon les dires de M. Flaherty, le gouvernement conservateur serait déterminé à réduire l'imposition des Canadiens. En ce qui concerne les barrières tarifaires, le ministre des Finances estime qu'elles sont trop nombreuses et nuisent au commerce interprovincial. Le Bloc et le NPD en attente du discours Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) sont prêts à voter contre le discours du Trône, ce qui risquerait de déclencher des élections. Le chef du Bloc, Gilles Duceppe, a déjà laissé entendre qu'il n'appuierait pas le gouvernement conservateur si Stephen Harper ne répondait pas à certaines conditions, dont de s'engager à mettre fin à la mission canadienne en Afghanistan en février 2009. Quant au chef libéral, Stéphane Dion, il laisse planer le suspense sur ses intentions face au discours du Trône. Comme le Parti libéral du Canada n'est pas dans une position favorable pour le déclenchement d'une campagne électorale, les libéraux pourraient voter contre, mais en s'assurant de ne pas être assez nombreux lors du vote en chambre pour ne pas faire tomber le gouvernement conservateur.
  2. La Caisse et Desjardins achètent des hôtels américains 21 septembre 2007 - 11h25 LaPresseAffaires.com Un groupe dont font partie la Caisse de dépôt et placement et le Régime de rentes du Mouvement Desjardins met la main sur la chaîne hôtelière américaine Red Roof, qui compte 341 hôtels, révèle le journal Les Affaires. var nsteinWords;nsteinWords = unescape('');Ces établissements sont concentrés dans l'est et le Midwest des États-Unis. Ils abritent près de 37 000 chambres au total. Le consortium paie 1,35 G$ canadiens au vendeur, le géant français Accor, qui est en train de changer de stratégie d'affaires. Le groupe d'acheteurs comprend notamment Global Special Situations Group, Westbridge Hospitality Fund et la caisse de retraite Cadim, filiale de la Caisse de dépôt et du régime des rentes de Desjardins.
  3. Une autre nouvelle pas très importante, mais tout de même intéressante: Le Québec compte six milliardaires 12 septembre 2007 - 08h51 LaPresseAffaires.com Didier Bert Agrandir Paul Desmarais, président de Power Corp. Grossir caratère Grossir caractère Imprimer Imprimer Envoyer Envoyer Six Québécois figurent au classement des milliardaires publié mardi par le magazine Forbes. À eux six, ils accumulent 14,2 G$, soit près du quart du budget annuel du Québec. L’homme le plus riche de la province est Paul Desmarais, le président du comité exécutif de Power Corp., propriétaire de La Presse et de six autres quotidiens québécois. Forbes évalue sa fortune à 4,7 G$, et le place au septième rang des milliardaires canadiens. L’homme d’affaires est suivi par cinq autres Québécois, possédant tous entre 1 et 2 G$. Viennent d’abord Charles Bronfman, héritier de l’empire de spiritueux de son père, l’homme d’affaires Stephen Jarislowsky et le fromager Lino Saputo. Le pharmacien Jean Coutu et le propriétaire du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, complètent le classement des Québécois possédant plus d’un milliard de dollars. Le Canadien le plus riche est David Thomson, l’héritier du conglomérat Thomson Corp. fondé en 1934 par son grand-père. Les 23 milliardaires canadiens détiennent 100,1 G$.
  4. Pour une économie de 60 000$, on se prive de retombées de 45 millions $ Une bonne affaire ? C’est nous prendre pour des imbéciles ! Martin Lambert Le Soleil lundi 16 juillet 2007 J’ai pris quelques jours de réflexion avant de me décider à répondre aux allégations des conservateurs. Quelques jours pour voir si j’étais seul à croire que ce gouvernement n’avait rien compris et qu’ils se moquaient de la population et des citoyens. La semaine dernière, le syndicat représentant les employés de Prévost Car organisait une conférence de presse pour dénoncer le fait que le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait décidé d’octroyer un contrat de fabrication de 30 autocars à une firme allemande. Le message envoyé par le syndicat n’était pas teinté de chauvinisme : nous ne réclamons pas de droit ce contrat, mais nous soulignions que, dans le contexte de la crise qui sévit dans le secteur manufacturier tant au Québec qu’au Canada (240 000 emplois perdus en 4 ans !), le minimum acceptable aurait été que le gouvernement accorde ce contrat à l’un des deux manufacturiers canadiens d’autocars. Mais non ! Pour une simple question de coût, notre bon gouvernement se fera livrer ses autocars par bateau de l’Allemagne ! Sans aucune retombée économique pour le Canada. Même pas pour l’entretien de ses véhicules ! Une décision odieuse, irrespectueuse Déjà que la décision est à mon avis odieuse et irrespectueuse pour les contribuables canadiens, les explications fournies par le député conservateur de Lévis/Bellechasse et par le ministre des Travaux publics sont scandaleuses. Reprenons-les une à une. M. Blaney mentionne que le gouvernement a bien agi car les règles ont été suivies à la lettre en choisissant le plus bas soumissionnaire. Il ajoute que de toute façon, Prévost Car n’aurait pas eu le contrat, car il existe un écart de 25 000$ entre le prix de Prévost et le prix du plus bas soumissionnaire, soit celui de SETRA, la firme allemande. M. Blaney, le syndicat n’a jamais dit que les règles n’avaient pas été suivies à la lettre.... Nous affirmons que cette règle n’a aucun sens ! Qu’elle n’aurait jamais dû s’appliquer si votre gouvernement avait eu à coeur l’intérêt des Canadiens et des Québécois. De plus, nous ne réclamons pas le contrat (pour nous-mêmes), nous réclamons que les biens fournis pour le gouvernement canadien soient de fabrication canadienne afin d’encourager les entreprises et les salariés qui paient des impôts ! Une bonne affaire ? C’est nous prendre pour des imbéciles ! Comme si ces déclarations n’étaient pas suffisantes, le ministre des Travaux publics, Michaël Fortier, en a ajouté en disant : « C’est une bonne affaire ! ». M. Fortier, allez répéter cela aux salariés de MCI à Winnipeg ! Ce manufacturier n’avait que 2000$ d’écart par véhicule dans cette soumission ! Dites aux Canadiens et aux Canadiennes que, pour une différence de 60 000$ sur un contrat de 15 millions $, ils ont fait une bonne affaire ! C’est carrément nous prendre pour des imbéciles ! Vous n’êtes pas sans savoir qu’un dollar investi dans un emploi manufacturier donne une injection indirecte de trois dollars dans l’économie. Comment pouvez-vous qualifier de « bonne affaire » le fait de priver l’économie canadienne de 45 millions $ en retombées économiques ! J’ajouterais que pour considérer que cette décision était une bonne affaire, il faut regarder plus que le prix et les retombées économiques. Il faut prendre en considération le produit que l’on achète de même que le service que nous aurons après notre achat. Un autocar, c’est comme une voiture ! Plus on veut de qualité et de fiabilité, plus il faut payer ! Vous ne trouverez jamais une Chrysler 300 au prix d’un Avéo. Avez-vous vraiment regardé cela en choisissant votre fournisseur M. Fortier ? Avez-vous considéré qu’un Prévost est la crème des autocars et que vos soldats méritent bien de se promener dans ce qu’il y a de mieux ? Lorsque vos autocars briseront, M. Fortier, où irez-vous les faire réparer ? Lorsque vous aurez besoin d’une pièce de remplacement, y aura-t-il un avion nolisé du gouvernement pour vous livrer cette pièce en provenance d’Allemagne ? Nous sommes plus de 1400 travailleurs et travailleuses à Sainte-Claire dans le comté de M. Blaney et je peux vous garantir que plusieurs se souviendront que le Parti conservateur a exporté nos emplois et ceux des gens de Winnipeg. Que votre gouvernement préfère faire des chômeurs plutôt des que travailleurs et travailleuses fiers de vivre ici ! *** Martin Lambert Président du syndicat usine TCA 911
  5. La cenne noire n'est plus nécessaire 12 juillet 2007 - 06h20 La Presse Vincent Brousseau-Pouliot Agrandir Un grand ménage s'impose, estime la Banque du Canada. Il est grand temps de faire le ménage dans le portefeuille des Canadiens, croit la Banque du Canada. Selon la banque centrale du pays, les «cennes noires» ne sont plus nécessaires car leur pouvoir d'achat est devenu trop faible. Par contre, les Canadiens ont besoin de nouveaux billets de 200$ et de 500$, selon une étude de la Banque du Canada obtenue par La Presse Affaires grâce à la Loi sur l'accès à l'information. «Les gens se sont enrichis et il leur faut des billets de banque plus pratiques, dit François Dupuis, économiste en chef du Mouvement Desjardins. Avec le pouvoir d'achat des Canadiens qui augmente, c'est normal d'ajouter des billets vers le haut et d'enlever des pièces vers le bas.» La Banque du Canada a retiré son billet de 1000$ en 2000 afin de lutter contre le blanchiment d'argent et le crime organisé. Le billet de 100$ est ainsi devenu le billet de banque dont la valeur est la plus élevée. document.write(''); document.write(''); La banque centrale du pays n'a imprimé des billets de 500$ qu'à une seule reprise au cours de son histoire, en 1935. La pièce d'un cent, elle, a été introduite en 1908. Mais selon le Mouvement Desjardins, elle a fait son temps. En 2006, elle aurait coûté au moins 150 millions de dollars aux Canadiens. «Elle ne vaut plus rien, dit François Dupuis. Les commerçants en demandent parce que la loi les oblige à en avoir. Quand ils les remettent aux consommateurs, ceux-ci les gardent chez eux. Ça crée une fausse demande car la Monnaie royale canadienne doit en produire d'autres.» Sans la pièce d'un cent, les prix seraient arrondis aux cinq cents. Dans son étude, la Banque du Canada conclut que l'abolition de la pièce d'un cent ne stimulerait pas l'inflation. «L'expérience dans d'autres pays a prouvé que l'abolition de la pièce d'un cent n'amène pas d'inflation, dit François Dupuis, du Mouvement Desjardins. Ça peut même être à l'avantage des consommateurs en raison de la concurrence dans le commerce au détail. Mais plusieurs personnes ont peur d'abolir la pièce d'un cent en raison de leurs liens sentimentaux avec cette pièce.» En plus des changements proposés par la Banque du Canada, François Dupuis estime que le gouvernement fédéral devrait abolir la pièce de cinq cents et remplacer le billet de cinq dollars par une pièce de la même valeur. «Les billets de 5$ circulent trop et ils reviennent rapidement à la Banque du Canada, dit-il. La durée de vie des pièces de monnaie est plus longue.» Malgré les conclusions de la Banque du Canada, le gouvernement Harper n'a pas l'intention d'ajouter de nouveaux billets de banque ni d'abolir la pièce d'un cent. «Nous n'avons pas de plan à cet effet», dit Chisholm Pothier, attaché de presse du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty. Les conservateurs et les libéraux veulent tous deux conserver la pièce d'un cent tandis que le Nouveau Parti démocratique étudie toujours la question. Seul le Bloc québécois est en faveur de l'abolition de la pièce d'un cent. En 1999, le Bloc en avait même fait la demande à Paul Martin, alors ministre des Finances. L'Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, la Norvège et le Royaume-Uni ont déjà éliminé leur pièce d'un cent. La Nouvelle-Zélande a même éliminé sa pièce de cinq cents en juillet dernier. Depuis 1989, le Congrès américain a étudié la possibilité d'abolir sa pièce d'un cent à quatre reprises, mais la pièce à l'effigie du président Abraham Lincoln est toujours en circulation aux États-Unis. Les conclusions de la Banque du Canada, qui datent de 2005, ont été tirées du modèle économique D-Metro, qui détermine les pièces de monnaie et les billets de banque nécessaires dans un pays en se basant sur le revenu net de sa population. La Banque n'a pas voulu commenter les conclusions de son étude, qui a aussi été obtenue par le Globe and Mail.
  6. La Presse 18 mai 2007 Depuis le 5 mai dernier, Barcelone est relié à Montréal par un vol direct d'Air Transat, deux fois par semaine. Avec 7,1 millions de touristes internationaux, la capitale de la Catlogne est une des principales destinations urbaines d'Europe. «Nous comptons sur ce vol pour stimuler la demande, observe Jorge Rubio, directeur de l'office de tourisme d'Espagne. Jusqu'à présent, les touristes canadiens étaient surtout intéressés par le produit plage et soleil. La Costa del Sol est d'ailleurs la région qu'ils fréquentent le plus. La Costa Brava arrive en seconde position. Mais nous concentrerons nos efforts de promotion sur les destinations urbaines, avec Barcelone et Madrid en tête, et sur les régions de l'arrière-pays.» Maria Couturier, directrice des produits Europe chez Vacances Transat, observait, elle aussi, cette tendance des Canadiens à concentrer leurs demandes de séjours dans les destinations balnéaires. «La Costa Brava et les Baléares marchent très bien. Mais, en Catalogne, nous avons peu de demandes pour les circuits de l'intérieur, dit-elle. Ainsi, notre chemin du pèlerin, entre Barcelone et Saint-Jacques de Compostelle se vend plutôt mal, alors qu'il s'agit d'un circuit extraordinaire.» Une délégation d'une trentaine de fournisseurs catalans - hôteliers, agences réceptives, représentants d'offices de tourisme - était de passage à Montréal, au début mai, pour souligner le lancement du vol inaugural vers Barcelone. L'accent était mis sur la gastronomie. «Nous sommes la région la plus touristique d'Espagne, avec 15 millions de touristes étrangers, mais aussi la plus étoilée hors de France par le guide Michelin», remarquait Ignasi de Delàs, directeur de Tourisme Catalogne. «On retrouve chez nous 13 restaurants qui cumulent un total de 41 étoiles au Michelin. Et le New York Times a identifié le chef du restaurant El Bulli, Feran Adria, comme un des cuisiniers les plus influents du monde.» Outre sa gastronomie, Barcelone est une des villes d'Europe les plus marquantes sur le plan artistique. Son caractère architectural a été fortement imprégné par le chef de file du modernismo - le courant local de l'Art nouveau - Antonio Gaudi, à qui on doit des complexes comme le palais Guell (inscrit sur la liste du Patrimoine de l'UNESCO), la Casa Milà et, surtout, la monumentale cathédrale de la Sagrada Familia. «Notre ville abrite le quartier médiéval le mieux conservé d'Espagne et elle a donné quelques-uns des plus grands architectes de monde», dit Josep Anton Rojas, directeur de la promotion de Barcelone Tourisme.
  7. 17 avril 2007 Le prix de plus en plus élevés des maisons au pays incite un nombre record de jeunes Canadiens à rester chez leurs parents, selon un sondage commandé par la Banque de Montréal. 29 % des jeunes âgés citadins de 21 à 34 ans habiteraient toujours le domicile parental en vue d'amasser la mise de fonds nécessaire à l'achat d'une première propriété. Le sondage a été effectué dans six grandes villes: Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver. Toujours d'après l'étude, les Canadiens de ce groupe d'âge économisent depuis 1,6 an seulement. Toutefois, ils estiment en moyenne qu'il leur faudra 3,8 ans avant de réaliser une acquisition. Les 172 sondés montréalais, par exemple, estiment ce délai à 4 ans. Un marché immobilier en pleine ébullition et les prix des maisons qui ne cessent d'augmenter ont probablement contribué au développement d'une telle tendance. — Cid Palacio, BMO Banque de Montréal Surtout à Toronto, Calgary et Halifax « Ce qui surprend, c'est le nombre de Canadiens âgés de 31 à 34 ans qui habitent encore chez leurs parents », indique un communiqué. Trois villes possèdent les taux les plus élevés: Grand Toronto: 22 % Calgary: 17 % Halifax: 17 % En moyenne, les jeunes âgés de 21 à 34 ans mettent de côté 12,5 % de leur revenu brut, c'est-à-dire avant impôts, en prévision de l'achat d'une propriété. Le pourcentage le plus élevé se trouve à Toronto (14,3 %) et le moins élevé, à Halifax et à Winnipeg (8,8 %).
  8. Le mercredi 21 mars 2007 (Presse Canadienne )Les Canadiens riches et instruits s'inquiètent du réchauffement du climat, mais pas suffisamment pour renoncer à leurs VUS énergivores, révèle un sondage rendu public jeudi. On y apprend aussi que les Québécois sont les plus préoccupés par l'environnement et davantage enclins à faire quelque chose de concret à ce sujet, tandis que les Albertains sont ceux qui s'en soucient le moins. Le tiers des Canadiens estiment que les changements climatiques constituent le plus important des problèmes auxquels fait face l'humanité aujourd'hui, selon le sondage mené sur Internet et dont les résultats ont été communiqués à la Presse Canadienne. La seule fois que l'environnement a autant préoccupé les Canadiens remonte aux années 1980, quand les craintes au sujet des précipitations acides et de la pollution avaient donné lieu à la mise en place, un peu partout, de programmes de collecte de matières recyclables. En revanche, les Canadiens bien nantis et instruits sont les plus réticents à changer leur comportement pour aider à préserver l'environnement. Selon Angus Reid, les personnes interrogées ne sont pas prêtes à opter pour des véhicules moins énergivores, ou à abaisser le thermostat chez elles. Ce sondage auprès de 3500 personnes a été effectué au début du mois et comporte une marge d'erreur n'excédant pas 1,9 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
  9. Ottawa refuse d'intervenir en faveur du Québec Photo: AFP/Jack PRITCHARD/CROWN COPYRIGHT Un C-130J Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a clairement laissé entendre, mardi, qu'il refusait de garantir au Québec, où se trouve près de 60 % de l'industrie aéronautique canadienne, sa juste part des retombées économiques des gros contrats militaires qu'il signera sous peu. En effet, lors d'une entrevue au quotidien Le Devoir, le ministre fédéral de l'Industrie, Maxime Bernier, a affirmé que les firmes québécoises n'ont pas à attendre une garantie quelconque d'Ottawa quant aux retombées des contrats. Pour le ministre conservateur, les contrats qu'Ottawa passera avec les constructeurs américains Boeing et Lockheed-Martin sont des contrats privés et « la politique de ce gouvernement est de ne pas intervenir dans les contrats privés. » Au Québec, toutefois, plusieurs politiciens se demandent comment il est possible de considérer comme « privés » des contrats payés avec les deniers publics. « On achète ces avions avec l'argent des citoyens, notre argent. C'est la moindre des choses de respecter la répartition régionale de l'industrie et de donner au Québec 60 % des retombées économiques », a soutenu au Devoir le porte-parole bloquiste en matière d'industrie, Paul Crête. Tout aussi ulcéré par le laisser-faire économique d'Ottawa dans ce dossier, le porte-parole de l'opposition libérale en matière de Défense, le député Denis Coderre, a estimé que l'« on abdique notre souveraineté », ajoutant au Devoir que « faire confiance à des compagnies étrangères, ce n'est pas une politique industrielle, c'est une politique de franchisé. » Plus tôt cette semaine, le quotidien The Globe and Mail laissait entendre que le gouvernement Harper serait sur le point de revenir sur une décision controversée de confier aux firmes américaines Boeing et Lockheed-Martin la formation des pilotes des futurs Chinooks et Hercules canadiens. En effet, selon ce que rapportait le quotidien, Ottawa pourrait lancer sous peu un appel d'offres unique pour la formation sur les deux appareils. Cet appel d'offres, ouvrant la porte à un lucratif contrat de plusieurs dizaines de millions de dollars, favoriserait, toujours selon le Globe and Mail, la firme montréalaise CAE. Un simulateur de vol de CAE (archives) Le président de CAE, Robert Brown, s'est d'ailleurs montré catégorique lors d'une entrevue récente au Journal de Montréal: sa firme se doit d'avoir sa juste part des retombées des récents achats militaires canadiens. « C'est à notre tour, on est Canadiens et le gouvernement canadien ne peut pas ignorer la principale entreprise canadienne dans le secteur militaire quand vient le temps d'assurer les retombées industrielles de tels contrats », a expliqué M. Brown.
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