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  1. Industrie automobile Mises à pied chez Paccar Photo: Paccar.com Malgré les subsides versés par Québec à Paccar, l'entreprise de Sainte-Thérèse, en banlieue nord de Montréal, mettra prochainement à pied quelque 250 employés. Selon ce que rapporte The Gazette, mercredi, le fabricant des camions Peterbilt et Kenworth a décidé de réduire de moitié le nombre de travailleurs de son quart d'après-midi. Les 250 employés restants seront quant à eux transférés dès le 12 octobre prochain au quart du matin. L'entreprise justifierait cette décision par un carnet de commandes 2007 en nette baisse par rapport à celui de 2006. Paccar avait reçu ces derniers mois 415 000 $ pour la création de 200 emplois. Le gouvernement québécois s'était d'ailleurs engagé, en mars 2006, à verser à Paccar 1,1 million de dollars sur trois ans contre la création de 600 emplois et des programmes de formation de la main-d'oeuvre. Il semblerait, selon The Gazette, que Paccar pourra garder les 415 000 $ déjà reçus, même si la compagnie a procédé à 500 mises à pied depuis le printemps 2006.
  2. Les électeurs de trois circonscriptions québécoises ont modifié le tableau politique fédéral, ce soir, en infligeant une défaite aux libéraux dans Outremont aux dépens du Nouveau Parti démocratique (NPD) et en faisant de Denis Lebel, dans Roberval-Lac-Saint-Jean, le 11e député conservateur québécois à Ottawa. Ces résultats, surprenants par les majorités dégagées, auront des conséquences majeures pour le Bloc québécois et le Parti libéral, qui devront trouver une explication à ce revers cuisant et tenteront de procéder aux ajustements nécessaires. Dans Outremont, le cauchemar des libéraux s'est concrétisé. Le néo-démocrate Thomas Mulcair, ancien ministre québécois de l'Environnement, a réussi à rallier le vote habituellement acquis au Bloc pour infliger la défaite au candidat libéral, Jocelyn Coulon. Avec 125 boîtes de scrutin dépouillées sur 168, M. Mulcair menait avec 49 pour cent des votes, contre 29 pour cent pour M. Coulon. Le Bloc québécois suivait avec 10 pour cent, et les conservateurs avec 8 pour cent. Mais la victoire de M. Mulcair, qui devient ainsi le deuxième député québécois dans l'histoire du NPD, représente surtout une défaite amère pour les libéraux. L'élection partielle, pour le chef Stéphane Dion, s'est transformée en un test de son leadership puisqu'il devra expliquer à ses troupes comment il a pu perdre un comté dans sa propre province. La gifle des électeurs est d'autant plus cinglante pour M. Dion que ce dernier avait personnellement choisi M. Coulon pour représenter son parti. La nervosité et les sueurs froides ont rapidement fait place à la morosité au local de campagne libéral, lundi soir, au rythme où les résultats étaient dévoilés. «Il va falloir qu'il y ait des choses qui changent dans l'entourage du chef. On ne peut pas se présenter comme ça aux prochaines élections», a dit un libéral sous le couvert de l'anonymat. Dans son discours, lundi, le chef libéral a admis que la défaite était un «moment difficile», tout en ajoutant que son parti saura rebondir. Si les libéraux n'avaient aucune raison de se réjouir, lundi, ce n'était pas le cas des conservateurs où le coeur était à la fête. En faisant élire leur 11e député québécois dans le comté de Roberval-Lac-Saint-Jean, les conservateurs de Stephen Harper ont réalisé, lundi soir, ce qui leur avait échappé de très peu lors de l'élection générale de janvier 2006. Le candidat vedette des conservateurs, le maire de Roberval Denis Lebel, a fait mordre la poussière à sa plus proche rivale, la bloquiste Céline Houde. La libérale Louise Boulanger suivait loin derrière, au troisième rang. Avec 187 boîtes de scrutin dépouillées sur 194, M. Lebel menait avec 60 pour cent des votes, contre 27 pour cent pour Mme Houde et 10 pour cent pour Mme Boulanger. Le lieutenant québécois de Stephen Harper, le ministre Lawrence Cannon, semblait le premier surpris de l'ampleur de la victoire de son parti. «C'est une expression stupéfiante du vote populaire», a-t-il admis en entrevue téléphonique à la Presse Canadienne. Ce revers sera dur à avaler pour le Bloc québécois qui dominait le comté depuis 1993 avec le flamboyant Michel Gauthier. Mais même M. Gauthier avait vu les conservateurs gagner du terrain et gruger sa majorité lors des élections générales. En fait, les troupes de M. Harper ont toujours soutenu que la circonscription de Roberval-Lac-Saint-Jean aurait pu faire élire leur 11e député du Québec si la campagne de 2006 avait duré quelques jours de plus. Le Bloc pourrait se consoler avec les résultats dans Saint-Hyacinthe-Bagot, un comté qu'il détient depuis 1993 et qu'il a su conserver. Malgré sa victoire, la bloquiste Eve-Mary Thaï Thi Lac n'a pas été en mesure de répéter les majorités qu'obtenait le député sortant, Yvan Loubier. Son plus proche rival, le conservateur Bernard Barré, la talonne de près. Par ailleurs, au bureau du directeur général des élections, on a indiqué que le vote s'était bien déroulé. Reste que les directeurs de scrutin ont d faire face à au moins cinq personnes, dont un homme, désirant voter le visage voilé. Dans Roberval-Lac-Saint-Jean, une femme s'est présentée avec un foulard couvrant sa figure, expliquant que son geste s'inscrivait en réaction au débat qui a fait rage la semaine dernière.
  3. Mulroney: un Québécois blessé 08/09/2007 10h38 Oubliez les savantes analyses sur «la vengeance de l’Irlandais» et sur le désir de Brian Mulroney de dépasser Pierre Elliott Trudeau dans les livres d’histoire. L’histoire est plus simple: «le petit gars de Baie-Comeau», Québécois dans ses tripes, espérait réconcilier ses «chums» de l’université Laval de Québec, avec son Canada. Malheur à ceux qui se sont mis sur son chemin! La question – qui fut le meilleur premier ministre? – des professeurs d’université en ont déjà disposé: le bilan de Mulroney fut, et de loin, meilleur que celui de son rival. Mais ses amis québécois lui avaient parlé de «la nuit des longs couteaux» et des cicatrices que cela avait laissées. C’est tout de même bien Lucien Bouchard, entre autres, qui lui avait fait dire, à Sept-Îles le 6 août 1984: «Il y a au Québec des blessures à guérir, des inquiétudes à dissiper, de l’enthousiasme à recréer et des liens de confiance à rétablir (…) Nous modifierons la Constitution pour que le Québec puisse signer – avec dignité et fierté – le document qu’il a rejeté en 1981…» On peut dire que, le 30 avril 1987, Brian Mulroney avait tenu parole: il avait amené ses dix collègues des provinces à signer un document constitutionnel remplissant les conditions posées par Robert Bourassa pour signer la Constitution d’avril 1982. Ce sont deux Québécois, Pierre Trudeau le 27 mai suivant, et Lucien Bouchard le samedi 19 mai 1990, qui ont torpillé l’opération et ont certainement privé Brian Mulroney d’une place importante dans les livres d’Histoire du Canada. D’ailleurs, beaucoup de premiers ministres de l’époque, comme Peter Lougheed de l’Alberta et David Peterson de l’Ontario, ont regretté par la suite que l’Accord du lac Meech ait été rejeté – par Clyde Wells de Terre-Neuve. Ils jugent que c’eût été un bien petit prix à payer pour acheter la paix constitutionnelle et éviter surtout le référendum d’octobre 1995. Contrairement à ce que disaient les dirigeants du Parti libéral du Canada cette semaine, ce n’est pas seulement le Parti conservateur qui a payé cher cette crise politique. Il faut rappeler qu’après le départ de Brian Mulroney, le Bloc a fait élire 54 députés au Québec et Lucien Bouchard est devenu chef de l’Opposition aux Communes, tandis que le Parti réformiste de Preston Manning arrivait à Ottawa avec 52 députés de l’Ouest. Ah oui, Jean Chrétien devenait premier ministre, mais seulement avec l’appui de l’Ontario et des Maritimes. Ce n’est pas tout à fait le Canada ça! Brian Mulroney règle-t-il ses comptes avec l’auguste Pierre Elliott Trudeau? Bien sûr. Un peu… Mais si le premier tient des propos très durs dans ses Mémoires, il faut se souvenir des insultes du second dans La Presse et le Toronto Star du 27 mai 1987. Le rédacteur en chef du quotidien de la rue Saint-Jacques aurait souhaité modifier des passages, la conclusion en particulier, qui accusait Brian Mulroney d’être un «pleutre» et les premiers ministres des provinces des«eunuques». «J’ai signalé à Monsieur Trudeau que certains passages de son texte allaient un peu loin», m’avait confié Michel Roy. Mais l’homme avait refusé de changer quoi que ce soit. Quant à la «trahison» de Lucien Bouchard, elle a peut-être fait encore plus mal car elle confirme que Brian Mulroney fut bien imprudent de «flirter» avec des nationalistes québécois. Les signes avant-coureurs de la démission de Bouchard n’ont pas manqué. Déjà en décembre 1988, lorsque la Cour suprême avait voulu empêcher Québec d’interdire l’affichage commercial en anglais, Bouchard s’était rangé du côté de Robert Bourassa. Contre Brian Mulroney. Ce fut la première rupture entre les deux copains de la Faculté de droit de l’université Laval. Puis en février 1990, Lucien Bouchard m’avait quasiment annoncé sa démission. Ministre de l’Environnement, il multipliait les mises en garde au Canada anglais au point où le Bureau de Brian Mulroney exigeait de voir ses discours avant qu’il ne les prononce. Mais les bureaucrates n’avaient pas assisté à l’entretien de deux heures que nous avons eu ensemble, assis sur le bord de mon lit, dans un hôtel de Chicoutimi. Il m’expliquait les raisons de son engagement avec le Parti conservateur à Ottawa… «On peut pas continuer comme ça: il faut qu’ils nous acceptent comme on est, me dit Bouchard le 9 février 1990. Mulroney, c’est quelqu’un qui est allé à Ottawa à la tête d’une délégation de nationalistes, pas des agressifs, pas des fanatiques mais des gens de bon sens… Mulroney, c’est celui qui a été porté au pouvoir par le Québec pour aller tenter de façonner le visage du fédéralisme d’une façon telle que ce soit un peu plus hospitalier pour nous… Ce que René Lévesque lui-même n’aura pas pu expliquer au Canada anglais, les francophones du Québec ont pensé que Mulroney, lui qui parle bien l’anglais, qui est un anglophone lui-même, pourrait l’expliquer… Le pire, c’est que Mulroney non plus, ça marche pas…» Pourquoi Lucien Bouchard n’a-t-il pas quitté le gouvernement du Canada alors ? Il était jeune marié. Il venait d’être père pour la première fois de sa vie, à 52 ans. Il était fauché, presque ruiné par un récent divorce. Il avait besoin d’argent, et ce n’étaient pas ses amis du Parti québécois – Bernard Landry et Jacques Parizeau en particulier – qui pourraient l’aider avec une nomination politique: eux aussi étaient dans l’opposition. Qui, de Brian Mulroney ou de Lucien Bouchard a trahi l’autre? Curieux retour de l’histoire, la une du Journal de Montréal, cette semaine, ressemblait beaucoup à celle du Journal de Québec du 6 novembre 1981, après la «nuit des longs couteaux». Un mot en particulier ressort en grosses lettres: «trahi»! [Cette première page du Journal de Québec, avec la photographie de Pierre Trudeau et de Jean Chrétien, hilares, et le gros titre: «Le Québec est trahi!», Lucien Bouchard va la brandir le 25 octobre 1995, en direct sur tous les réseaux de télévision du pays…] Voilà bien la seule chose sur laquelle Lucien Bouchard et Brian Mulroney se rejoignent encore aujourd’hui: dans la nuit du 4 au 5 novembre 1981, Pierre Trudeau et Jean Chrétien ont «trahi» le Québec. Cela n’empêche pas le Canada anglais de dormir. Et au Québec, la blessure n’est toujours pas cicatrisée…
  4. Presse Canadienne 13/09/2007 Le comité de revitalisation du Vieux Moulin de Saint-François, dans l'est de Laval, a toujours bon espoir de mener son projet de reconstruction à terme. Le 24 avril dernier, une rencontre d'information avait sondé l'intérêt des citoyens pour la reconstruction du bâtiment sur l'archipel du Mitan. Quelque 250 personnes avaient répondu à l'appel. Le curé de la paroisse Saint-Noel Chabanel, Gérald Dionne, est convaincu que le projet intéresse la population mais il rappelle que des autorisations sont requises car pour le moment, rien ne peut être construit sur l'île. Jacques Saint-Jean, conseiller municipal de Saint-François, explique que des démarches sont faites auprès des différents députés, autant du côté provincial que fédéral. Le Vieux Moulin de Saint-François, démoli en 1960, avait été le premier moulin à farine de l'île Jésus.
  5. 23-06-2007 Paysages éphémères investit l’avenue du Mont-Royal du 26 juin au 2septembre prochain et propose au public un parcours de cinq interventions urbaines plus surprenantes les unes que les autres. Le but de l’évènement est de permettre aux résidants et visiteurs du quartier de voir la ville autrement. Encore une fois cette année, les concepteurs nous offrent la cité sous ses dimensions les plus inattendues. Déjà en 2005, le projet Pause de NIPpaysage, composé de quatre chaises Adirondack géantes installées au métroMont-Royal, avait séduit le public. En 2006, c’est l’arbre doré d’Un arbre/Un contrat deKdesign qui avait marqué les consciences. 5 nouvelles interventions urbaines Dans le projet Les Boutons Verts de Thomas Baladan, une série de monticules végétalisés envahiront la place Gérald-Godin. Les 2000 pieds de corde à linge du projet Fau Filade de Carole Lévesque formeront un filtre le long duquel le promeneur pourra se faufiler. Leparcdes Compagnons de Saint-Laurent accueillera quant à lui les lits miroirs du projet Mirages de Giorgia Volpe. Dix lits antiques recouverts demiroirs formeront un dortoir à ciel ouvert. Le projet Étoiles urbaines du collectif Spoon offrira une reconstitution des grandes constellations célestes afin de permettre aux citadins de redécouvrir la beauté du ciel étoilé. Finalement, le projet 21 visages en tête de Martin Brière, Gilbert et associés présentera à même les trottoirs de l’avenue du Mont-Royal des images de personnages ayant donné leur nom aux rues du quartier.
  6. La Presse Le jeudi 28 juin 2007 La Grande Bibliothèque n'aura pas à payer un seul sou pour les clôtures qui l'encerclent. Par bon voisinage, l'arrondissement de Ville-Marie fait une croix sur la somme d'un million et demi de dollars que lui doit l'institution du boulevard De Maisonneuve. Les fameuses clôtures, qui monopolisent le trottoir depuis un an et demi, servent à éviter qu'une lame de verre de la bibliothèque n'assomme un passant. En janvier dernier, la Grande Bibliothèque (GBQ), avait proposé d'installer des marquises et des bacs à fleurs pour régler le problème. Un projet de 500 000$. Mais l'arrondissement, qui avait demandé une expertise externe, avait jugé l'idée non sécuritaire, et refusé de délivrer un permis. Une décision qui a mis le feu aux poudres. La direction de la GBQ, qui a douté de la bonne foi de Ville-Marie, a demandé un avis à la Régie du bâtiment. Un avis qui se fait toujours attendre. Le chargé de communication de Ville-Marie, Jacques-Alain Lavallée, a expliqué, hier, que les élus ont jugé qu'il valait mieux ne pas facturer la Bibliothèque en attendant l'avis. Mais il n'a pas manqué de rappeler que le service d'incendie de Montréal avait appuyé Ville-Marie dans sa décision. «Nous agissons pour la sécurité du public, a dit M. Lavallée. Et il faut se souvenir que nous étions d'accord avec l'installation de filets de protection pour remplacer les clôtures de sécurité.» Au mois de mai dernier, la directrice de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette, s'était indignée publiquement contre la facture de 38 000$ par mois imposée pour les clôtures. Une somme qui menaçait d'amputer son budget de fonctionnement et de programmation, disait-elle. Jointe hier, la directrice des communications de la GBQ, Hélène Panaïoti, a indiqué que l'institution avait un permis d'occupation du domaine public jusqu'au 31 juillet. Elle n'était pas au courant de la décision de l'arrondissement. «Vous comprendrez que je ne peux pas commenter une décision dont nous n'avons pas été informés. Mais il est exact de dire que nous n'avons pas reçu de facture pour les clôtures», a-t-elle dit. Essais techniques De son côté, la Régie du bâtiment affirme que des essais techniques ont été menés, il y a un mois, pour évaluer le projet de marquises et de bacs à fleurs. «Nous posons plusieurs questions aux experts de la Bibliothèque, notamment sur les matériaux utilisés, explique Christine Grant, porte-parole de la Régie. Il y a une bonne collaboration. Mais il m'est impossible, à ce moment-ci, de dire quand l'avis sera déposé.» La décision de Ville-Marie de ne pas facturer la GBQ pour les clôtures va réjouir les commerçants du centre-ville, croit pour sa part André Poulin, directeur de Destination Centre-Ville, qui représente 8000 entreprises. «Il est normal de sévir contre les mauvais clients corporatifs, explique-t-il. Mais pas contre les propriétaires qui font preuve de bonne volonté. Je pense que les frais sont de toute façon exagérés pour une institution gouvernementale. Et que d'une façon ou d'une autre, ils sortent des poches des contribuables.» Moins de risquesDix lamelles de verre de la Grande Bibliothèque se sont détachées depuis son ouverture, en avril 2005. Une expertise a démontré que plus le temps avance et plus les risques de chute diminuent. «Mais avant de clamer la fin du phénomène, il ne serait pas surprenant de voir, durant les prochaines années, quatre ou six lamelles additionnelles se briser», indique par ailleurs une expertise de CPA verre structurel, commandée par l'arrondissement de Ville-Marie. Les clôtures qui entourent la Grande Bibliothèque servent à éviter qu'une lame de vere qui se détache ne blesse en passant.
  7. La Presse Le mardi 19 juin 2007 Montréal pourra taxer les stationnements commerciaux et les billets de spectacles. Le gouvernement Charest a finalement décidé d’accorder de nouveaux pouvoirs de taxation à la Ville afin de régler ses ennuis financiers. Demain, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, déposera à l’Assemblée nationale un projet de loi confiant des «pouvoirs habilitants» à Montréal. La Ville pourra ainsi diversifier ses sources de revenus. «On a fait un travail pour permettre à Montréal d’avoir des nouveaux outils, des nouveaux leviers pour lui permettre d’améliorer sa situation financière», a expliqué Mme Normandeau, hier. La loi québécoise s’inspirera largement de celle qui a accordé de tels pouvoirs habilitants à Toronto, a appris La Presse de sources fiables. Au fil de ses demandes insistantes, l’administration Tremblay-Zampino avait d’ailleurs souligné qu’une loi semblable au Toronto Act la satisferait. La loi adoptée par Queen’s Park procède par exclusions. En théorie, Toronto a le pouvoir de tout taxer hormis ce qui est clairement établi comme n’étant pas de sa compétence. «Tout est conçu de façon à ce que les élus municipaux aient à porter la responsabilité politique de leur décision», a-t-on expliqué à La Presse. Toronto peut imposer des péages et percevoir des revenus sur le stationnement, les billets de spectacle, la vente de cigarettes et d’alcool, par exemple. Mais Queen’s Park a imposé à la métropole une limite de revenus en taxation de 50 millions de dollars par année. L’assiette des taxes sur le revenu, le capital, les successions et le carburant, ne seront pas accessibles à Montréal. La taxe de vente restera aussi à Québec, sauf pour des exceptions explicitement prévues à la loi qui sera déposée demain. Et contrairement à Toronto, Montréal ne pourrait taxer l’alcool et les cigarettes. Le ministère des Finances s’est montré réticent à cet égard, craignant une augmentation de la contrebande. Parmi les exceptions qui seront prévues se trouveront les stationnements et une «taxe d’amusement», une redevance sur les billets de manifestations artistiques ou sportives qui avait été abolie au début des années 90. Pour le stationnement, lors de la négociation du contrat de ville il y a quelques années, Montréal avait déjà prévu que la taxe sur les stationnements commerciaux pourrait rapporter 25 millions de dollars. Des simulations plus récentes laissaient prévoir presque le double. Le péage évoqué par l’administration Tremblay-Zampino est déjà dans la compétence de la Ville, qui pourrait le mettre en place sans l’aval de Québec. En février, dans une sortie fracassante, le maire Gérald Tremblay a souligné qu’il manquera 276 millions de dollars à Montréal pour boucler son budget en 2008, et jusqu’à 700 millions en 2013 si rien n’est fait. En 2007, Montréal a éliminé un déficit appréhendé de 400 millions en réduisant ses dépenses et en gelant les budgets des arrondissements et les salaires des employés. Plus tôt en janvier, durant un tête-à-tête avec le premier ministre Jean Charest, le maire Tremblay avait parlé d’un déficit structurel de 700 millions par année et d’un manque à gagner de trois à quatre milliards d’ici 2013. Le gouvernement Charest s’était montré ouvert dès le début de l’année à confier des « pouvoirs habilitants » à Montréal. Mais à la veille des élections, les libéraux avaient mis sur la glace ce dossier susceptible de soulever la grogne des contribuables, en particulier des banlieusards. Dans son projet de loi qui fera l’objet de consultations l’automne prochain, Nathalie Normandeau modifiera également les mécanismes de gouvernance de l’agglomération de Montréal. Elle a refusé d’en préciser la nature. Rien ne garantit toutefois que ses propositions feront l’unanimité. Les maires «ne s’entendent pas du tout sur les moyens à privilégier pour régler les irritants», a-t-elle reconnu.
  8. Le Journal de Montréal 24/04/2007 La Ville de Montréal a lancé hier la phase finale des travaux de restauration du monument de Sir George-Étienne-Cartier, dont la facture est évaluée à 3 M$, soit près de 300 000 $ de plus que prévu. Cet imposant monument situé au pied du mont Royal, sur l'avenue du Parc, est le plus imposant et le plus fréquenté de Montréal. Il rend hommage à la mémoire d'un grand homme politique qui a joué un rôle important sur les scènes fédérale et provinciale et qui a participé à la rébellion de 1837. Depuis sa création, au début du siècle dernier, le monument n'a jamais reçu une telle cure de rajeunissement. Pour cette dernière portion des travaux, le comité exécutif a octroyé un contrat de 560 870 $ à la firme Maçonnerie Rainville et Frères, et un autre contrat de 689 400 $ pour la restauration des personnages de bronze aux restaurateurs Dolléans Art Conservation, pour une facture de 1 250 270 $. Terrasse dangereuse La firme Fournier Gersovitz Moss et Associés, qui a préparé les plans de la restauration et qui assure la surveillance des travaux, recevra 240 000 $. D'autres travaux ont été réalisés en 2005 et 2006 pour consolider la structure de béton et la terrasse entourant le monument. La terrasse avait été jugée en très mauvais état il y a quelques années et le site avait été fermé aux joueurs de tam-tam et au public en général pour des raisons de sécurité peu avant le début des travaux. Benoit Labonté, maire de Ville-Marie et responsable politique des dossiers culturels à Montréal, a assisté hier à la «dépose» des 17 personnages de bronze du monument, c'est-à-dire au déplacement des statues pour leur restauration. Il s'est dit enchanté «de la reprise de ces travaux à l'un des endroits les plus fréquentés du Mont Royal», travaux qui devraient être terminés au printemps 2008. Difficultés budgétaires Ce dossier a connu beaucoup de soubresauts depuis l'automne 2004 et, à l'hôtel de ville, on indique que des raisons d'ordre budgétaire expliquent l'étirement de l'échéancier. La restauration du piédestal en granit sera réalisée sur place mais la restauration des personnages, en bronze, sera effectuée en atelier. L'expertise en profondeur en vue des travaux a été réalisée en 2000 par la Ville alors que l'ouvrage présentait déjà des faiblesses. Cette restauration sera financée en parts égales par la Ville et le ministère québécois de la Culture et des Communications.
  9. Le 450 pèse plus lourd que Montréal Marco fortier Le Journal de Montréal 27/04/2007 08h25 C'est tellement tranquille, dans ma cour arrière, qu'on entend presque les bourgeons pousser dans les arbres. Les oiseaux chantent. Des enfants jouent dans le jardin des voisins. Ma rue est propre. De grands érables centenaires veillent sur les enfants qui courent avec leurs amis. Tous les voisins se connaissent, se parlent, s'entraident. On a au moins trois parcs, quatre écoles, 22 restaurants et je ne sais pas combien de garderies à moins de 10 minutes de marche. Vous ai-je déjà dit que ma rue est à Montréal? Vous avez bien lu: Montréal. J'élève des enfants à Montréal. Il faut être courageux, non? Les gangs de rue, les seringues dans les ruelles, la prostitution, la pollution, la lapidation (on n'est pas à Hérouxville, on n'a pas de code de vie ici)... La vie à Montréal n'est pas l'enfer décrit par les banlieusards, mais je connais quand même quelqu'un qui est triste. Fâché. Frustré. Il a même pleuré en public, l'autre jour. Et il a bien raison. C'est le maire Gérald Tremblay. Encore hier midi, monsieur le maire est allé au chic hôtel Reine-Élisabeth rappeler aux gens d'affaires de la Chambre de commerce que Montréal est dans le trou. Un trou de 276 millions en 2008, si rien ne change. Montréal se démène avec des rues dignes de Tombouctou, des aqueducs qui pètent de partout, des ponts fissurés et des poubelles qui débordent en grande partie à cause d'une mauvaise gestion. Mais aussi parce que la Ville doit demander la permission au gouvernement du Québec avant de changer la couleur de la peinture sur les bancs de parc. Je caricature, mais c'est la vérité: comme toutes les villes, l'étrange créature qu'est Montréal ne peut percevoir aucun revenu sans le feu vert de Québec. Pas le droit de taxer le stationnement ou les billets de spectacle, par exemple. Il serait injuste de dire que le Québec ne fait rien pour Montréal au moment même où les premiers passagers embarquent à bord du métro de Laval. Ce cadeau de 745 millions offert à la banlieue profite aussi à la ville centre. On ne peut pas en dire autant du pont de la 25, qui permettra aux gros «4 par 4» de Terrebonne de venir rouler dans nos nids-de-poule juste parce que le 450 pèse plus lourd que Montréal dans la balance électorale. C'est ça, le problème de la métropole: les élections ne se gagnent pas à Montréal. Loup dans la bergerie Jean Charest a formé le gouvernement en grande partie à cause de Montréal, mais les 28 comtés de l'île sont tellement acquis au Parti québécois ou aux libéraux que personne ne se donne la peine de proposer quoi que ce soit aux pauvres électeurs de la ville. L'Action démocratique du Québec n'est guère mieux: Mario Dumont a formé l'opposition officielle sans faire élire un seul député à Montréal. Il n'a pratiquement pas mis les pieds dans l'île en 33 jours de campagne électorale. Comble d'ironie, la critique adéquiste chargée de défendre Montréal, Linda Lapointe, est propriétaire d'un Provigo à Blainville. Une députée du 450 qui veillera aux intérêts du 514 ? Le loup gardera la bergerie! On fête ces jours-ci le 40e anniversaire d'Expo 67. Montréal avait fait tripper le monde entier sur ces îles construites de toutes pièces au milieu du fleuve, parce que quelqu'un, quelque part, avait eu une idée folle pour ce qui était alors la ville chérie des Québécois. Aujourd'hui, Montréal est tellement mal-aimé que si le Québec avait la chance d'accueillir la planète une autre fois, l'Expo aurait sans doute lieu à Laval ou à Sainte-Thérèse... Bon, je vous laisse, j'ai des seringues à ramasser dans ma ruelle.
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