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  1. Le 10 décembre 1964, le maire Jean Drapeau dévoile un projet de tour pour Expo 67. Érigée à l'extrémité est de l'île Sainte-Hélène et d'une hauteur de 325 m (1 066 pi), cette tour, réalisée conjointement par les villes de Montréal et de Paris, doit commémorer le 325e anniversaire de la fondation de Montréal. Faute de ressources financières, le projet est abandonné l'année suivante. Le stade olympique dans lequel jouent les Expos aujourd'hui, ressemble étrangement à cette tour...
  2. Ca bouge aujourd'hui Envoyé depuis mon SGH-T999V avec Tapatalk
  3. Ancien Aikido en face du métro Laurier en démolition aujourd'hui. Projet résidentiel Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
  4. Ancienne usine CRANE dans Pointe St-Charles sur la rue St-Patrick pres de la piste cyclable du canal lachine un peu avant d'arriver a l'echangeur Turcot dans le sector de la rue Cabot. Ils sont entrain de refaire la maçonnerie et de changer les fenêtres. Très belle édifice industriel. Vont en faire des locaux pour des bureaux. Photo prise aujourd'hui le 16 septembre 2015
  5. Le jeu s'appelle Megapolis et il y a déjà depuis quelques mois des édifices montréalais -essentiellement des pavillons d'Expo 67 et le Stade Olympique. Le pavillon de l'Ontario pastiché : Habitat 67 presque méconnaissable : Le pavillon de la France/Casino de Montréal pastiché : Le Stade Olympique : Le 1000 qui existe depuis plus de deux ans : Le 2-22 : Et voici toute une collection mise en ligne aujourd'hui : Dans mes environnements : en premier lieu le Château Champlain qui dans le jeu s'appelle "L'hôtel de Montréal" Le 1250 qui prend le nom de Tour Marathon Puis les tours "Bureau de l'entreprise de télécommunications" (Aon), la tour "Bureau du boulevard de Maisonneuve" et finalement la "Tour McGill".
  6. Quelqu'un sait quelle est la nature des travaux au 460 rue McGill? Je passe devant à chaque jour et c'est juste aujourd'hui que j'ai remarqué l'ajout d'un étage supplémentaire.
  7. this week 4 years ago: champagne de sensibilisation et re-lancement d'une app a l'appui... - rue de la Cathédrale 13 mars 2012, aujourd'hui rénovée.
  8. Coin Notre-Dame Est/53e avenue. Immeuble de cinq étages abritant 126 logements abordables destinés aux aînés en légère perte d’autonomie et 48 chambres pour les personnes âgées en perte d’autonomie. Conversion de l'ancienne église Sainte-Germaine-Cousin en Centre de la petite enfance et en salle communautaire. Photos : Site web du projet. Avant-Après (les photos datent d'un an, le projet est aujourd'hui terminé) : Envoyé de mon iPad avec Tapatalk
  9. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201107/16/01-4418490-des-projets-fous-montreal-la-echappe-belle.php Publié le 16 juillet 2011 à 10h10 | Mis à jour le 17 juillet 2011 à 08h30 Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... (Illustration: Anik Poliquin, La Presse) Illustration: Anik Poliquin, La Presse Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. *** L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou.... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 1.0 L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou. Photo: Bernard Brault, La Presse UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» *** Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 2.0 Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est de Saint-Laurent et au sud de Rachel. Photo: Robert Skinner, La Presse LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** Le Stade olympique à Montréal.... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 3.0 Le Stade olympique à Montréal. Photo: Robert Skinner, La Presse L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir... (Photo: archives La Presse) - image 4.0 Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir la ligne orange du métro, en 1962. Photo: archives La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... - image 4.1 UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  10. steve_36

    ArtsGames

    Il est difficile à ce stade ci de mesurer l'ampleur de cette nouvelle mais chose certaine, ca ne peut pas être négatif. Au contraire, c'est une bonne nouvelle et possiblement une excellente nouvelle. Par contre je suis curieux de savoir ou seront situés les bureaux de l'agence et combien d'employés y œuvreront. Je verrais bien les bureaux situés dans le même édifice que ceux du comité olympique canadien ou encore dans le quartier international.
  11. J'ai vu une affiche sur Cote-des-Neiges aujourd'hui mais je n'ai aucune idée de l'emplacement du futur projet car ce n'est pas mentionné ni sur l'affice et ni sur le site web. http://onyxmontreal.com/
  12. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201408/28/01-4795307-petition-a-anjou-pour-defusionner-de-montreal.php Publié le 28 août 2014 à 10h51 | Mis à jour à 10h51 Pétition à Anjou pour défusionner de Montréal Le maire de l'arrondissement d'Anjou, Luis Miranda, lancera une pétition la semaine prochaine pour demander au gouvernement québécois de se séparer de Montréal, réveillant le spectre des défusions. Luis Miranda ne digère toujours pas la révision du budget des arrondissements annoncée cet été par l'administration Coderre. Même si Anjou ressort gagnant de l'exercice, obtenant plus d'argent, le maire estime que c'est insuffisant. La grogne est telle à Anjou que Luis Miranda est convaincu de pouvoir récolter 25 000 signatures alors que l'arrondissement compte seulement 30 000 électeurs. Il entend déposer celle-ci à l'Assemblée nationale pour forcer le gouvernement à tenir un référendum sur une défusion. «En 2001, il n'y avait rien dans la loi pour fusionner. En 2004, il n'y avait rien pour les défusions. Et aujourd'hui, il n'y a rien pour nous enlever le pouvoir de demander à partir», lance Luis Miranda. Cette sortie survient alors que l'arrondissement est à préparer son budget 2015. Le maire indique qu'il doit faire face à une augmentation d'un million de ses dépenses alors que Montréal lui enverra seulement 180 000$ de plus qu'en 2014. «C'est certain qu'on parle de réductions de services», déplore-t-il. Ces compressions, qui ont par le passé mené à la fermeture de patinoires et de chalets de services dans les parcs, alimentent la grogne, poursuit Luis Miranda. «Ce n'est pas vrai qu'on peut augmenter les taxes en réduisant les services», dénonce-t-il. Selon lui, les Angevins payaient un total de 66 millions en taxes au moment des fusions. Ce montant est aujourd'hui de 104 millions. Plus de détails à venir...
  13. Je n'ai pas beaucoup d'information, j'ai connu le projet grâce à Habsfan. Tout ce que je sais, c'est que le propriétaire du Ben's aurait refuser de vendre son terrain, c'est pourquoi le projet n'a jamais vu le jour. Aujourd'hui, nous avons l'hôtel St-Martin sur ce site : http://mtlurb.com/forums/showthread.php?t=567
  14. On parle de la phase 3 dans La Presse aujourd'hui. Il y a deux possibilités de facades envisagées pour le projets. Ils sont en train de sonder la clientèle pour connaître la grandeur des futurs condos.
  15. Grande journée de destruction de l'industrie culturelle à Montréal,offerte par S Harper qui à mon avis s'il continue pareil va recevoir une carte de membre d'honneur au PQ. Après les jeux vidéos(subsides),RC/CBC voici l'ONF. L'Office national du film (ONF) doit réduire son budget annuel de 6,68 millions, et abolir 73 postes. Dure journée pour les organismes fédéraux, donc, qui mesurent aujourd'hui l'effet des compressions budgétaires imposées la semaine dernière dans le budget Flaherty. L'ONF a pris acte aujourd'hui de la réduction de 10% de son allocation parlementaire. Son président Tom Perlmutter a déclaré dans un communiqué émis en début d'après-midi que «l'exercice n'a pas été facile», et que tout en maintenant la viabilité à long terme de l'ONF et sa capacité d'innovation dans la production et la diffusion, «il y aura des impacts tels que la perte des stations individuelles de visionnement et les petites salles de cinéma dans nos deux médiathèques, une réduction de l'envergure de l'aide accordée aux cinéastes indépendants et la fin du programme de subventions et de contributions aux festival et événements». Plus concrètement, au premier septembre prochain l'ONF fermera les postes individuels de visionnement de même que les salles de cinéma à la Médiathèque de Toronto et la CinéRobothèque à Montréal. Le local de la rue Saint-Denis à Montréal sera fermé. Le local de Toronto poursuivra ses opérations et continuera d’être une vitrine en offrant un espace public d’exposition au rez-de-chaussée. L'ONF fait valoir que les postes individuels de visionnement ont été cruciaux dans la diffusion des œuvres mais l’avènement et le développement du visionnage en ligne «a fait en sorte de diminuer la pertinence de ces stations surtout lorsqu’il s’agit de joindre un grand auditoire». La fermeture des petites salles de cinéma aura un impact sur un certain nombre de partenaires qui les louaient pour des événements ou festivals, ajoute l'ONF. Par ailleurs, au 1er avril 2012 l’ONF mettra fin au volet « festivals et événements » du Programme de subventions et contributions. L’ONF continuera d’appuyer les productions indépendantes via les programmes Filmmaker Assistance (FAP) et l’Aide au cinéma indépendant-Canada (ACIC), mais réduira l’envergure de l’enveloppe budgétaire à compter du 1er avril 2012. Les productions déjà acceptées ne seront aucunement touchées par cette mesure. Il y aura une légère diminution des sommes allouées à la production, soit environ 1 % du budget global de l’ONF. L'ONF prévoit aussi consolider des services administratifs au sein de quelques régions, et économiser des sommes additionnelles en poursuivant la rationalisation de ses espaces physiques. Les postes qui seront abolis toucheront 73 personnes qui occupaient des postes à temps plein et à temps partiel. La réorganisation du travail amènera toutefois la création de 12 nouveaux postes. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/346694/a-l-onf-fin-de-certains-services-et-abolition-de-73-postes
  16. Petit projet bien avancé, je n'ai pas trouvé de fil correspondant. Aujourd'hui:
  17. Fantastique, incroyable, juste wow : http://www.cat-bus.com/2013/03/then-and-now-again1947-aerial-photography-vs-google-satellite/ Suffit de cliquer sur la première image, la carte apparait. Ensuite, 1 clic pour passer de 1947 à 2013 d'un coup !! Habitations Jeanne Mance Radio Canada Ile Ste-Hélène Incroyable les transformations !
  18. Il n'y avait pas de fil pour la transformation du 410 Sherbrooke Ouest en résidences de McGill? Bref, il y avait un rendu sur le chantier aujourd'hui.
  19. Bonjour à tous! Lundi dernier, Aimer Montréal a déposé, dans le cadre des consultations publiques sur l'avenir du Parc Olympique, son tout premier mémoire. Notre vision y est particulièrement bien expliqué. Nous nous sommes attardés à la partie Sud et Est du Parc seulement. Si jamais vous êtes intéressés à voir la version PDF, faites moi signe et je la mettrai sur ce fil! Voici donc deux graphiques qui ont été créés spécialement pour le mémoire : Aujourd'hui Notre vision Aujourd'hui Notre vision
  20. C'est un drôle de quartier, le Mile End. Pas vraiment la fin d'un monde, plutôt le début d'un nouveau. Rien à voir avec le district de l'est de Londres auquel il a emprunté son nom. Ce quartier est situé à l'extrémité du Plateau, qui surplombe Montréal. Son nom fait référence à l'époque où le maigre village de Saint-Louis se trouvait encore à un mile des limites de la ville. Terre de chasse, le lieu va rapidement se développer à la fin du XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer du Canadien Pacifique, se transformant en une zone industrielle dont témoignent encore aujourd'hui les façades des fabriques de brique rouge. C'est dans l'une d'elles que s'est établie, à l'orée des années 2000, la société de jeux vidéo UbiSoft, et avec elle une armada de nerds et de geeks venus de toute la technosphère. Depuis lors, ils n'ont cessé de “s'interactiver” face à la traditionnelle église polonaise, l'un des nombreux lieux de culte du Mile End, qui fut longtemps une terre d'accueil des émigrés fraîchement débarqués. Cette cohabitation est emblématique des mutations que connaît le quartier, où se côtoient toutes les communautés, venues d'Europe de l'Est et du pourtour méditerranéen, et aujourd'hui du monde entier. Avec ses petites rues bien alignées où se dressent des maisons de deux étages, ses ruelles parsemées de jardinets, son atmosphère bohème, le Mile End a de faux airs du Village new-yorkais des glorieuses sixties, poussant la ressemblance jusqu'à avoir lui aussi une Little Italy comme voisine. Lesbiennes extraverties et juifs orthodoxes, vieux immigrés et primo-arrivants, antiquaires et hipsters, tous font désormais la vie de ce qui est considéré depuis peu comme le quartier le plus branché de Montréal. Des poètes comme Leonard Cohen ou des cinéastes comme Xavier Dolan y sont installés, suivant un mouvement initié il y a quinze ans par la scène indépendante musicale, à commencer par les tutélaires Godspeed You ! Black Emperor et Constellations… De nombreux labels y ont ainsi établi leurs studios, à l'instar de Dare to Care Records, de Bonsound et même d'une maison qui s'est baptisée Mile End Records. Pas de doute : avec ses nombreux cafés musicaux, comme le Cagibi, où les musiciens jouent en vitrine, et L'Assommoir, tenu par l'un des deux fils de Robert Charlebois, le Mile End concentre sur quelques kilomètres carrés une énorme créativité, qui résonne dans tout le Canada, et même au-delà. Il en va de même pour ses galeries et ses vastes ateliers d'artistes, qui ont investi des friches industrielles à l'époque où les loyers le permettaient. Car derrière cette explosion artistique, synonyme de ravalement de façades, un danger guette, à chaque coin de rue, la drôle de vie du Mile End : la gentrification. Déjà, certaines opérations immobilières attestent qu'elle a bel et bien commencé. Jacques Denis A lire les commentaires des lecteurs...sur la droite de la page. http://www.lemonde.fr/voyage/article/2011/10/05/a-montreal-le-quartier-de-mile-end-pionnier-et-alternatif_1540693_3546.html
  21. Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  22. Voici quelques photos que j'ai pris aujourd'hui de l'événement. C'est vraiment intéressant et impressionnant ! Je vous invites tous à participer, c'est jusqu'à mardi. Plus d'infos : http://www.fta.qc.ca/spectacles/2011/bodies-in-urban-spaces
  23. Bonjour tout le monde, je viens de passer presque les 2 derniers mois en Asie. Les villes au programme: - Hong Kong - Shenzen - Guangzhou - Singapour - Jakarta - Makassar - Bangkok - Plein de plages et d'îles paradisiaques en Indonésie, Chine et Thailande Je commence à mettre des photos aujourd'hui. Maudit que c'est déprimant revenir à Montréal ! Vivement le prochain départ ( dans 3 semaines ahahahaha!!!!)
  24. Une expo-photo organisée par le Musée McCord à partir de la collection du photographe William Notman (1826-1891) présentée gratuitement sur une portion de la rue McGill College entre Maisonneuve et Président-Kennedy. Pour les férus d'histoire et de photos anciennes sur Montréal, c'est à voir surtout qu'on y reprend les mêmes vues aujourd'hui en guise de comparaison. On y a même ajouté une photo centrale de type hologramme qui superpose les deux images, ludique tout autant qu'intéressant.
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