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  1. Ainsi, le groupe a annoncé un bénéfice de 2,9 M$ alors qu’il avait conclu ce même trimestre en 2007 en territoire négatif (une perte de 2,2 M$). Pour en lire plus...
  2. Alors que les Américains votaient mardi afin d’élire leur 44e président, les marchés boursiers affichaient leur optimisme sur l’issue du scrutin alors qu’ils étaient tous largement en territoire positif. Pour en lire plus...
  3. Dur mois d'octobre pour le constructeur américain. Et c'est aussi difficile depuis le début de l'année alors que les ventes totalisent 1,72 million d'unités, en repli de 18,7% sur un an. Pour en lire plus...
  4. Péréquation : L'Ontario bientôt bénéficiaire La Presse Canadienne Mississauga, Ontario L'Ontario sera candidate dès l'an prochain pour recevoir des paiements de péréquation selon ce qu'a confirmé lundi matin le ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty. Avant de se rendre à la conférence qui réunit les ministres des Finances du Canada, à Toronto, le ministre Flaherty a même prédit que l'Ontario serait heureuse de ce qu'il lui réserve, car il s'agira de plus que ce dont s'attend le gouvernement ontarien. Cependant, le ministre des Finances de l'Ontario, Dwight Duncan, s'insurge que le gouvernement canadien veuille limiter la croissance du Programme canadien de péréquation alors que l'Ontario est sur le point d'en bénéficier après y avoir contribué pendant si longtemps. L'économie de l'Ontario est durement touchée depuis quelques années par de multiples pertes d'emplois dans le domaine manufacturier.
  5. Le fabricant américain de photocopieurs en décide ainsi afin de doper sa rentabilité en 2009 alors qu'il a annoncé un bénéfice net en légère hausse au troisième trimestre. Pour en lire plus...
  6. L'humour, révélateur de l'angoisse collective Fabien Deglise Édition du mercredi 22 octobre 2008 Le vide de l'époque offre un terreau fertile au rire, dit Yvon Deschamps Les humoristes Yvon Deschamps et Boucar Diouf ont pris part hier, à Montréal, à la première Rencontre nationale de réflexion sur le rôle et l'impact de l'humour québécois. L'omniprésence de l'humour dans la sphère publique n'est pas seulement guidée par un trait de caractère purement québécois. C'est avant tout l'expression «d'un vide collectif» dans une société qui aurait perdu ses rêves et ses espoirs en l'avenir, estime le plus célèbre des humoristes du Québec, Yvon Deschamps. Et il ajoute: c'est le «manque de contenu intéressant» dans l'environnement social, culturel et politique qui fait proliférer le rire. Et non l'inverse. Livrée hier à l'ouverture de la première Rencontre nationale de réflexion sur le rôle et l'impact de l'humour québécois -- l'événement se poursuit aujourd'hui à Montréal --, l'analyse du patriarche de l'humour est claire: «Aujourd'hui, nous ne sommes plus capables collectivement d'accepter le sérieux, dit-il, alors on met de l'humour partout. Mais si on fait des farces en permanence, c'est parce que nous sommes devant un grand vide.» Et rien d'autre ne semble réussir à le combler. Pour Deschamps, invité d'une table ronde sur l'humour comme «miroir de l'identité québécoise», l'époque offre finalement un terreau fertile au rire en raison des nombreuses désillusions qu'elle a fait naître dans les dernières années. Et en quête de causalité, il évoque à la volée l'individualisme, la perte de crédibilité de la classe politique, la peur de la mondialisation, le vieillissement de la population, l'éclatement des valeurs religieuses... «En ce moment, on dirait qu'il n'y a rien d'intéressant dans le monde, poursuit-il. Alors, on en rigole plutôt que d'en pleurer.» La conséquence, elle, est palpable sur la place publique où les humoristes ne cessent d'affirmer depuis la fin du siècle dernier leur suprématie. À l'occasion du plus grand festival d'humour au monde -- le Festival Juste pour Rire -- qui se tient chaque été à Montréal, bien entendu, mais aussi à la télévision, dans les émissions populaires consacrées à l'humour et de plus en plus dans d'autres concepts qui se classent davantage dans la catégorie des «affaires publiques». Les émissions d'information matinales -- autant à la télévision populiste qu'à la radio sérieuse --, les chroniques dans les quotidiens ou encore la présentation de documentaires ne sont pas épargnées par cette mainmise des clowns sur les contenus médiatiques. «L'humour est devenu une compétence transversale, a résumé à l'occasion de ce colloque, organisé par l'École nationale de l'humour et l'Association des professionnels de l'industrie de l'humour, l'historien Robert Aird, auteur de L'Histoire de l'humour au Québec de 1945 à nos jours (VLB). Mais c'est aussi une fuite en avant pour oublier la réalité. Nous en avons besoin pour supporter un réel [qui ne nous satisfait pas forcément].» Selon lui, l'apparition récente d'une forme d'humour extrême -- qui cultive le mauvais goût, frappe en dessous de la ceinture et s'exprime la nuit tombée dans une poignée de clubs obscurs -- est d'ailleurs révélatrice de l'angoisse collective qui accompagne le vide du moment. «Dans une société qui n'a plus de valeurs communes, ajoute Yvon Laplante, professeur de communication à l'Université du Québec à Trois-Rivières, ce sont des choses [le tout à l'extrême] qui apparaissent un peu partout. Et ce, même si ceux qui font vivre cette forme d'expression perdent de vue pourquoi ils font ça»... en partie. Car l'abondance du comique -- dans toute sa diversité -- n'est finalement pas un accident de l'histoire, une rupture du continuum espace-temps, comme dirait l'autre. «L'humour a toujours été dans la vie quotidienne au Québec, résume l'humoriste et comédienne Marielle Léveillé, mais en l'industrialisant pour en faire commerce, on a fait en sorte qu'il occupe aujourd'hui de plus en plus de place.» La communion par le rire Le public n'y est d'ailleurs pas pour rien, «parce que le rire lui plaît, poursuit-elle et que «c'est la méthode de communication la plus efficace au Québec», renchérit l'humoriste rimouskois Boucar Diouf. Mais il y a plus. «Par le rire, on cherche à se rassembler, à se ressembler et à se reconnaître, dit Yvon Laplante qui a rappelé au bon souvenir des participants hier l'existence dans une autre époque de L'Heure JMP, émission hyperpopuliste orchestrée par un Jean-Marc Parent qui invitait alors ses téléspectateurs à «flasher les lumières». «C'était la communion du dimanche soir.» Au-delà de l'anecdote, qui avait placé le drôle sous le tir nourri de critiques sévères, cette quête de communion par le rire, dont le Québec s'accommode, serait aussi une façon de «se forger un pays par le rire», croit Mme Leveillé. «On est encore une province qui se donne l'illusion d'être un pays.» La tendance n'est d'ailleurs pas nouvelle. Elle aurait émergé au lendemain du référendum de 1980. Défaite pour les uns, l'événement politique a créé un vide pour tous, explique Yvon Deschamps. «C'était la tristesse et l'abattement. Les gens ne voulaient plus entendre parler de politique», et l'humour absurde des Paul et Paul puis des Ding et Dong -- pour ne citer qu'eux -- prend alors toute la place. Normal. Le rire désamorce les tensions, dit M. Aird, mais il peut aussi être à la longue pernicieux et même alimenter le vide qui le ferait vivre. «Plus tu gruges les espaces sérieux avec l'humour et plus tu t'assures que le vide s'installe dans ces espaces, lance Marielle Léveillé qui croit que les comiques n'ont pas la capacité de changer le monde mais plutôt de témoigner du monde qui change. Un avis certainement pas partagé par Boucar Diouf qui n'hésite pas, lui, à qualifier les membres de sa confrérie «d'acteurs de changement». «Pour continuer à avancer, il faut rire des travers de la société, résume le biochimiste devenu humoriste. Et ce, dans une perspective humaniste.» Preuve que ce n'est pas parce que le rire se nourrit de la vacuité du temps qu'il ne peut pas pour autant être, pour plusieurs humoristes, source d'espoir.
  7. D'ici 5 ans, ce secteur devra bientôt faire face à un manque de main-d'oeuvre, alors que le tiers de ses travailleurs est actuellement âgé de 45 ans et plus. Pour en lire plus...
  8. Le groupe internet américain va réduire ses effectifs d'au moins 10% au quatrième trimestre alors qu'il a annoncé un bénéfice par action faible, mais conforme aux attentes. Pour en lire plus...
  9. Les ventes automobiles au Québec vont bien 21 octobre 2008 - 15h25 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque Voilà qui risque de chambouler les idées reçues: l’année 2008 risque d’être excellente au chapitre des ventes des véhicules neufs au Québec. C’est ce qu’affirme la Corporation des concessionnaires d’automobiles au Québec qui souhaite rectifier le tir alors que les médias font grand cas des malheurs de l’industrie automobile américaine. «La situation économique dans le secteur automobile est bien meilleure au Québec et au Canada qu’aux États-Unis», souligne Jacques Béchard, président de la Corporation. Et les chiffres le prouvent. À la fin septembre de cette année, les concessionnaires de la province, toute marque confondue, avaient vendu 351 421 véhicules neufs, par rapport à 327 422 en 2007 pour la même période. Il s’agit d’une augmentation de 7,3 %. «De plus, comme nous avions considéré 2007 comme une bonne année avec 413 000 véhicules neufs vendus, 2008 s'annonce encore meilleure», poursuit le PDG. C'est donc dire que «les Québécois continuent donc d’acheter ou louer à long terme des véhicules chez les concessionnaires du Québec», précise la Corporation. La crise financière, le ralentissement économique et la hausse des prix du carburant ont plombé l’industrie automobile – surtout aux États-Unis - dans les derniers mois. Des géants comme General Motors ont connu des déconvenues quasiment impensables il y a seulement quelques mois. La situation est à ce point critique que GM et Chrysler auraient pour objectif de boucler une fusion dans les 15 prochains jours, avant l'élection présidentielle du 4 novembre afin de faire face à cette situation périlleuse. Le titre de GM se situait à 6,57 $ à la Bourse de New York mardi alors qu’il était aux environs de 40 $ lors de son sommet des 52 dernières semaines.
  10. Le bois, les grains et les métaux, notamment, attirent moins les acheteurs, car certaines matières ont déjà perdu de la valeur, alors que d'autres risquent de faire les frais d'un ralentissement de la production. Pour en lire plus...
  11. Le scénario d'une fusion entre General Motors (GM) et Chrysler, devant unir les forces de deux géants malades de l'automobile américaine, est plus que jamais d'actualité, alors que le spectre de la récession resserre son étau sur un marché automobile déprimé. Pour en lire plus...
  12. Toutefois, le prix de revente a chuté de 6,2% à 315 461 $ alors qu’il était à 336 321 $ pour le même mois l’an passé. Le prix moyen devrait continuer à descendre, selon l'Association canadienne de l'immeuble. Pour en lire plus...
  13. Suivant sa pire semaine depuis 1971, le dollar canadien remontait la pente mardi alors qu’il prenait 2,49 cents pour pointer à 87,18 cents. Pour en lire plus...
  14. Le dollar canadien a bondi de 3¢US, mardi matin, reprenant ainsi une partie du terrain perdu la semaine dernière, le huard reculant alors de près de 8¢US dans le sillage d'un baril de pétrole en chute libre. Pour en lire plus...
  15. Les places boursières ont fortement rebondi lundi à l'ouverture en Europe, au lendemain de l'annonce du plan de l'Eurogroupe et alors que les grandes banques centrales prenaient de nouvelles mesures concertées pour rassurer les marchés. Pour en lire plus...
  16. Cette hausse est est due à une forte chute des importations qui se sont repliées de 5,8%, la baisse en pourcentage la plus importante depuis décembre 1991, alors que les exportations diminuaient de 1,6%. Pour en lire plus...
  17. En milieu d'avant-midi, le huard dégringolait de nouveau face à la devise américaine alors qu’il pointait à 87,47 cents US, en baisse de 1,49 cent. Pour en lire plus...
  18. Alors que les marchés financiers perdaient désespérément de l'altitude en début de semaine, des milliers de personnes ont déambulé tranquillement sur le tarmac de l'aéroport d'entreprises d'Orlando. Pour en lire plus...
  19. Les États-Unis sont toujours le premier pays du monde à ce chapitre alors que la Suisse conserve sa deuxième place. Le rapport s'appuie sur 12 piliers mesurant la compétitivité. Pour en lire plus...
  20. Le Fonds monétaire international a revu en forte baisse sa prévision de croissance pour les États-Unis en 2009, à 0,1%, alors qu'elle était de 0,8% en juillet dernier. Pour en lire plus...
  21. Montréal, Hollywood du Nord Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 08 octobre 2008 Mots clés : Entretiens Centre Jacques Cartier, Gilbert Rozon, Culture, Montréal Gilbert Rozon propose de mettre l'accent sur la ville créative Varekai, la plus récente production du Cirque du Soleil. Photo: Agence Reuters Montréal n'est pas une métropole culturelle mondiale, mais pourrait le devenir en misant sur son «immense pouvoir créateur». Voilà l'observation et la proposition fondamentales livrées hier matin par Gilbert Rozon aux participants d'un colloque sur la gouvernance culturelle. Le président-fondateur du Festival Juste pour rire/Just for Laughs participait à la dernière journée d'un colloque sur la gouvernance culturelle organisé par le Centre des Entretiens Jacques Cartier. La table ronde portait sur l'évolution du soutien public et privé aux arts. Gilbert Rozon y parlait de «branding», soit la mise en marché de sa cité comme une sorte de marque distincte et distinguée. «Quand on parle de branding, on subodore quelque chose, on perçoit une marque distinctive, a-t-il dit. Si vous pensez à Mercedes, vous percevez de la qualité. C'est la même chose avec une ville. Quand on pense à une ville comme Rome, Paris ou New York, on a une perception.» Alors, quelle est la personnalité de Montréal? «Est-ce qu'on est par exemple une métropole culturelle?, a poursuivi le président Rozon. À l'échelle du Québec, probablement, ça va de soi. À l'échelle du Canada, peut-être. En tout cas, on est en compétition avec Toronto. Mais à l'échelle du monde? C'est ce qui vous vient à l'esprit si vous êtes un grand voyageur? Vous pensez New York, Londres, Paris, Las Vegas. Je ne pense pas que Montréal soit une métropole culturelle dans ce sens-là. On se conterait des histoires en prétendant le contraire. Mais je pense aussi qu'il y a des façons d y arriver.» Comment? On pourrait dépenser des centaines de millions, construire d'immenses musées et acheter des collections complètes par exemple, comme le fait Dubaï, mais on ne peut pas ou on ne veut pas, et est-ce même souhaitable? Alors, que peut-on faire rayonner à l'échelle mondiale? «J'ose proposer une piste inspirée de ce que j'entends. Quand je me promène sur la planète, j'entends une chose sur Montréal et le Québec: on est perçus comme un lieu de création du spectacle vivant. Cette crédibilité vient de plusieurs choses: du Cirque du Soleil qui rayonne sur toute la planète, de Céline Dion et du Cirque Éloize, du Festival international de jazz et du Festival Juste pour rire, deux leaders mondiaux dans leur domaine, de François Girard ou d'Arcade Fire, etc. Montréal, c'est la ville du créateur.» Il a alors proposé une allégorie utilisant Hollywood, le centre mondial de la planète cinéma qui exporte ses créations partout. Hollywood, une bourgade de riches aux confins de l'Occident qui produit pourtant le plus populaire cinéma de la planète. «Montréal peut devenir un des grands centres de création dans le monde, a enchaîné M. Rozon. Nous avons les artistes, des industries culturelles fortes, du Cirque du Soleil aux grandes boîtes de productions cinématographiques, les infrastructures de formation.» Pour Gilbert Rozon, il faudra toutefois remplir trois conditions pour réussir ce positionnement de Montréal. D'abord, il faudrait «placer le produit au centre des préoccupations». Ensuite, il s'agirait de «l'exemplifier dans tout ce qu'on fait», le design urbain comme le transport, les salles de spectacle comme l'art public. Finalement, a dit M. Rozon «on doit demander au gouvernement d'avoir une seule grande politique culturelle, soit le soutien à l'exportation». Pour lui, l'idée serait donc d'«amplifier ce que Montréal fait de bien». Il croit aussi que cette réflexion (et l'action conséquente) sur le branding doit se faire rapidement, d'ici un an. «On est un peuple fondé par les Français, conquis par les Anglais, sans parler de toutes les influences, merci mon Dieu, de l'immigration, a conclu Gilbert Rozon, en réponse aux question de la salle. C'est ce qui fait la différence et la beauté de Montréal. Nous sommes devenus qui nous sommes à travers les combats nationalistes, fédéralistes et tout ce qu'on veut. Je trouve cette ville fantastique et j'espère que nous allons nous servir de ses particularités.» http://www.ledevoir.com/2008/10/08/209612.html (8/10/2008 8H42)
  22. Les Bourses souffrent, le TSX glisse de 550 points 6 octobre 2008 - 16h23 Agence France-Presse LaPresseAffaires.com De Wall Street à l'Europe en passant par l'Asie et par Toronto, les Bourses ont chuté lundi, effrayées par l'ampleur de la crise financière qui se propage sur le globe. Aux premières loges, le TSX a connu une sale journée et a subi une véritable dégelée durant les premières minutes des échanges alors qu'il a chuté 11% vers 10h40. Sur le coup de midi, l'indice vedette du parquet torontois perdait environ 6% mais la glissade continuait jusqu'à 8% vers 14h30 lundi. Le TSX a finalement clôturé à 10 230 points en baisse de 5,3% ou 573 points. La Bourse de Toronto suivait le fort mouvement baissier du pétrole qui descendait lui aussi de 4,55 $ pour atteindre 89,33 $ US à New York vers 13h. «C'est la panique générale. Tout le monde espérait après l'adoption du «plan Paulson» aux États-Unis et les opérations de sauvetage en Europe que les choses se calmeraient. Mais en réalité, il y a toujours des craintes d'effet domino», a déclaré Adrian van Tiggelen, stratégiste principal chez ING Investment à Amsterdam. Aux États-Unis, le Dow Jones a lâché 3,58% et le Nasdaq 4,34%. Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 369,88 points, à 9955,50 points. Alors qu'il n'était pas passé sous les 10 000 points depuis quatre ans, il est descendu en cours de séance jusqu'à 9525,32 points, soit une perte de près de 800 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 84,43 points, à 1862,96 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 3,86% (42,38 points), à 1056,85 points. La tendance avait été amorcée vendredi, quand Wall Street avait fini en baisse malgré le vote et la promulgation du plan de sauvetage du système financier américain. En Europe et en Asie, le recul a été brutal. À Paris, le CAC 40 a aussi perdu 8,76%, le Nikkei 225 a terminé la séance en recul de 4,25%, à Londres le FTSE-100 a chuté de 6,31%, et à Francfort le DAX a glissé de 8,29%. En Russie, les échanges ont été interrompus trois fois lundi sur une des deux Bourses de Moscou, le Micex, qui s'effondrait de 18,66% au moment de l'interruption. L'autre indice moscovite, le RTS, s'écroulait de 19,10% à 10h15. Sao Paulo a pour sa part été suspendue à deux reprises après avoir plongé de plus de 15%. Le plan Paulson de sauvetage bancaire adopté par le Congrès américain vendredi «fait peu pour soulager la contraction du marché du crédit», car il «ne s'attaque pas directement aux problèmes de fond des marchés financiers, mais simplement aux conséquences de la crise», relevaient les analystes de BNP Paribas. S'ajoutaient à l'anxiété générale les déboires de la banque allemande Hypo Real Estate (HRE) en Allemagne, renflouée in extremis dimanche soir par le gouvernement et les autres banques allemandes grâce à un apport en liquidités de 50 milliards d'euros. Cela n'empêchait pas le cours de HRE de chuter de plus de 35% lundi à Francfort. Les difficultés de cette banque font craindre une propagation à l'ensemble du secteur bancaire européen alors que celui-ci connaît une phase de consolidation accélérée. La dernière étape en date est la prise de contrôle par la française BNP Paribas du bancassureur belgo-luxembourgeois Fortis, les États belges et luxembourgeois rentrant en retour au capital de la banque française. L'action de BNP Paribas perdait quand même 5% à Paris alors que Dexia sombrait de 25% malgré le plan de sauvetage annoncé par les autorités publiques françaises, belges et luxembourgeoises la semaine dernière. «Dexia a encore fait parler d'elle ce week-end en partie en raison de son exposition à Hypo Real Estate mais aussi car il y a encore des questions sur des besoins supplémentaires de financement», a indiqué Laurent Fransolet, de Barclays Capital à Londres. C'est sur le marché interbancaire que les tensions étaient toutefois toujours les plus palpables. Témoignant de la réticence des établissements financiers à se prêter de l'argent entre eux, le taux interbancaire à trois mois offert à Londres et exprimé en dollars (Libor) restait à un niveau exceptionnellement élevé, malgré une légère baisse à 4,2887% contre 4,3337% vendredi. L'Euribor à trois mois, l'un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro, montait quant à lui à 5,345% contre 5,339% vendredi, atteignant de nouveau un niveau historique pour le septième jour consécutif. «Ce dont nous avons vraiment besoin c'est d'une reprise du marché interbancaire. Si davantage de gouvernements européens annoncent des garanties de dépôts, cela pourrait être possible», indiquait Adrian van Tiggelen. L'ouverture de Wall Street était, dans un tel contexte, un nouveau facteur d'incertitude. «Les marchés américains décideront de la direction générale et beaucoup sont ceux qui espèrent un retournement après les pertes de vendredi», soulignait Ian Griffiths, courtier chez CMC Markets à Londres. «Ce sont les valeurs financières qui seront sous les feux de la rampe après les derniers développements en Allemagne et la poursuite des réactions au plan de sauvetage américain», estimait-il.
  23. Le prix du brut a chuté sous 90 $ US à New York lundi matin, son plus bas niveau depuis huit mois, alors que la crise financière sape les perspectives de demande. Pour en lire plus...
  24. La situation de la compagnie n'a pas trop changé au deuxième trimestre: Rite Aid lui fait encaisser des pertes alors que ses ventes au Canada se portent bien. Pour en lire plus...
  25. Les Bourses asiatiques et européennes ont plongé lundi alors que la crise financière se propageait en Europe, forçant les gouvernements à intervenir pour rassurer les épargnants. Pour en lire plus...
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